"La Belle et les bêtes" : quel excellent résumé ! Perso j'ai adoré ce film, un pure film de SF qui utilise son aspect "compte" pour élaborer pas seulement une critique, mais pour illustrer toute une quête intérieure qui laisse aux spectateurs de la substance pour réfléchir à la maison. Ja'i aussi adoré à quel point presque tous les personnages sont ultra (mais alors ultra) francs: ils nous expliques leurs motivations, leurs pensées et leurs travers comme si la réflexion qui les analyse allait de soi.... Donc oui, j'ai adoré ce film sur tous les plans et je suis particulièrement content que tu l'aie apprécié aussi, ainsi que tu aie décidé d'en parler avec spoilers pour nous livrer tes réflexions (pertinentes) !!!
Pauvre Créatures l'histoire de BELLA une création d'un Dr Godwin une cervelle d'enfant dans un corp de jeune femme . Le parcours de BELLA elle doit accepté sont nouveau corp sortir de l'emprise du Dr Godwin et son future fiancé elle suit DUNCAN l'émancipation sexuelle , la vie en société et découvre un monde de joie de souffrance d'injustice. Dans un style BAROQUE Bella prend ces propre décisions. Une créature dans un monde où les monstres ont de multiple visage. On retiens la performance de Emma Stone touchante. Pauvres créatures ☆☆☆☆
Je n'ai pas ressenti que ce film questionnait sur la morale mais que c'était un film moraliste. Au lieu de laisser une ambiguité morale impliquée par la candeur de Bella, une manière de penser toute faite arrive avec ses grands sabots autant dans la mise en scène que dans un message dialogué trop explicite. Le film nous dit que nous ne devrions pas être choqué face à la prostitution car "mon corps, mon choix" et que le bien se situe de ce côté là car la prostitution est la seule phase exempte de douleurs pour Bella. Nous devrions nous remettre en cause car finalement les autres modèles moraux sont mauvais... J'ai ressenti ça comme ça 😅
Je ressors totalement perplexe du film car je n'arrivais pas du tout à me mettre dans le postulat de départ du film : À savoir "Une adulte a le vrai cerveau d'un nourrisson et va découvrir le monde " Du coup le fait qu'on touche cette adulte, le fait que le scientifique la fiance à son apprenti (et que si le scientifique ne l'épouse pas lui-même est parce qu'il ne peut plus avoir de désir à cause d'expériences faites par son père sur lui...mais sinon il l'aurait sûrement épousé). Ils n'ont donc aucun soucis à avoir du désir, épouser et de fiancer avec un nourrisson... ils laisse même ce nourrisson décider de partir avec un étranger (pour sa gouverne lui n'est pas au courant) mais ça profondément fait frissonner car je voyais ce qu'on fait subir, les attouchements, la pédophilie à ce nourrisson dans le corps d'un adulte... l'étranger lui n'est pas a Je comprends l'idée qui permet à quelqu'un de "vierge" idéologiquement, politiquement, societalement... De se confronter aux us et coutumes du monde et de les dénoncer de s'en émancipermais autant dans barbie le postulat de base fonctionne car on parle d'un jouet qui est tout de même adulte dans son monde et qui va découvrir un nouveau monde, là on parle d'un nourrisson pur et dur et pour moi ça coince. Plus le nourrisson grandit et plus on le voit être adulte et plus je suis rentré dans le film. Cependant celui-ci à des longueurs et une pointe d'ennui est venu s'assoir à mes côtés notamment à Paris. J'ai toujours eu un peu de mal avec le jeux de mark ruffalo, je vois bien qu'il se démène et fait tout ce qu'il peut mais un je ne sais quoi fait que j'accroche rarement et c'est encore ici le cas. Par contre les dialogues et apparitions de Willem Dafoe sont excellentes de même que la prestation magistrale de Emma stone. La musique est des fois trop présente et ne m'a pas toujours convaincu. Les décors, lumière, costume sont de toutes beautés. Bref mitigé mais à voir pour se faire un avis.
La musique est la pour... être bizarre. souligner la bizarrerie de la chose. Pour ce qui est du père qui l'aurait sans doute épousé la question classique de Frankenstein. Qui est le monstre entre les deux? Le film ce veux evidement provocateur. Mais perso je pense que justement de part sa nature fantastique il faut voir plus loins que simplement ce qui s'y passe et plutot chercher ce qui veux être montré. Ici justement en donnant un corps adulte au personnage on enlève normalement cette couche d'immoralité... bien qie présente. Le film selon paise cette question. A ne pas prendre totalement au pied de la lettre.
@@BHautParleurcinema oui mais comme on revient plusieurs fois tout le long de métrage sur le fait qu'on a mis le cerveau du nourrisson dans le corps de sa mère...dur d'aller au-delà.. Willem Dafoe n'est pas du tout présenté comme un monstre je trouve, c'est juste son physique mais pas son intellect et on s'attache à lui du début à la fin vis à vis des horreurs qu'il a vécu et de sa tendresse et de son amour pour Bella et qu'il devient un vrai père et s'émancipe totalement de ce qu'il a connu avec son propre père (par la force des choses car il ne peut pas l'avoir sexuellement pour lui...) On ne peut donc pas comparer avec Frankenstein surtout que dans Frankenstein ce sont des corps de tueurs...rien a voir avec un nourrisson. Ce postulat est forcément très important
@@matadore7422 Le film joue la dessus... a quel point il est quoi. En effet c'est un personnage positif, mais il a créé ce personnage et en a recréer un quand elle est partie etc...
Donc tu n'es pas capable d'avaler le concept de Poor Things qui revisite le conte de Frankenstein ? En quoi l'incapacité à croire une fiction est-elle pertinente dans le jugement d'une oeuvre ? Surtout que tu admets être capable de "suspension consentie de l'incrédulité" dans le cas de Barbie. Es-ce que c'est un argument pour dire que Barbie était plus pertinent car tu étais capable d'imaginer une poupée prendre vie ? Il y a beaucoup de points dans ton commentaire qui me laissent perplexe. Effectivement les hommes du film n'ont aucun remords à vouloir s'approprier Bella, quand bien même elle serait qu'une enfant. C'est là tout le but d'une satire sociale qui met en valeur l'absurdité des dynamiques de domination entre les hommes et femmes. Bon, au moins tu es doué d'empathie et tu étais capable de ressentir des "frissons" face à l'immoralité et la perversité projetée à l'écran. Oui c'est un nourrisson et qui est déjà frappé par les questionnements sur sa sexualité et sa place dans la société car elle a un corps déjà mature. Tu as donc compris que c'était malsain, et c'est tout l'intérêt du film : forcer le spectateur à faire face à une réalité cru, intensifiée par le fantastique permettant de mettre en valeur l'absurdité des inégalités de genre grâce au point de vue naïf d'un enfant qui n'a pas encore été conditionné par la société. Bon, les longueurs et l'ennuie est une donnée relative et subjective. Le film ne manque pas d'actions, jonglant entre le morbide et le comique, entre les pulsions de mort et les pulsions de vie théorisés par Freud. Le film ne manque pas un seul instant pour ne pas faire souffrir, rire ou faire réfléchir le spectateur. Mark Ruffalo a joué son rôle à merveille, celui d'un homme en excès de confiance, qui souhaite s'approprier Bella et dont l'égo le grignote. La musique et la mise en scène sont à l'image de l'évolution de Bella Baxter, à la fois tordu et désagréable, restreint ou exagéré, désorganisé et imprévisible. Pour la mise en scène je pense notamment aux points de vue arrondi et restreint, comme ceux des yeux d'un enfants encore immature et qui contraste avec les plans d'ensemble qui tordent le paysage, notamment sur le pont du bateau, celui d'un esprit qui ne cesse de s'accroître de par la découverte du monde et l'émancipation de Bella. Williem Dafoe est montré comme un monstre, comme un Dieu sadique qui se plaît à jouer avec la biologie et qui défi les lois de la morale. Il séquestre Bella dans son jardin d'Eden, avant de la laisser s'échapper avec sa valise remplie de pêcher pour découvrir le monde en sachant pertinemment quel destin l'attendait. La comparaison avec un autre conte fictif qui a perduré à travers les siècles est pour moi évidente. Cependant il est vrai que Bella fait la paix avec son créateur reconnaissant son "libre-arbitre" qui ne peut être dompté. Et effectivement ce n'est pas trait pour trait la même histoire que Frankenstein, c'est pour ça que c'est une version revisitée du mythe.
@@camillepetit9623 merci énormément pour ta longue réponse intéressante. Je n'ai pas le temps de rentrer en profondeur ce soir, peut-être demain. Rapidement : les idées, les scènes choquantes et provocantes notamment dans les films de Lars, Gaspard, haneke, takashi mikee...et nombreux consorts... Ne me font pas l'effet que j'ai eu devant ce film. Même le bébé démembré de "Mother" je la trouve pertinente car je vois clairement la métaphore, ce que ça signifie, ce que le réalisateur veut dire... mais là ça m'a dérangé car pour le moment (j'ai vu le film hier) je ne vois pas ce qu'il a réellement en tete avec cette provoc, car on sait bien qu'il y avait mille et une autre manière de faire que cette "création / créature" soit totalement vierge du monde sans que ce soit par le fait qu'on ait utilisé un cerveau de nourrisson. Et désolé ton texte aussi intéressant soit il ne m'a pas fait changer d'avis Âpres voilà ,on ne peut pas adhérer à tous les films et propositions et on peut passer à côté de certaines choses, s'insurger devant des choses que les autres personnes ne semblent pas voir et c'est bien normal c'est l'expérience, le ressenti de chacun. Je vois tout à fait le conte qu'est ce film et normalement dans la très très grande majorité des œuvres j'arrive à dépasser le postulat de base (aussi loufoque, choquant, provocant) puisse t'il être, permettant ensuite au film de dérouler son propos de comprendre les rouages qui découle de ce postulat. Mais là non rien à faire le postulat de base du cerveau du nourrisson est trop tordu, trop compliqué dans de nombreux domaines de réflexions...j'ai beau essayé je ne peux pas mettre de côté toutes les problématiques que pose ce postulat et tout les angles de réflexion sociétal, de mœurs, de moral que ce postulat implique indubitablement. Il est impossible de mettre toutes ces réflexions sous le tapis pour ne voir qu'un conte sur : "l'émancipation d'une femme vierge de tout, qui découvre le monde et va en bouleverser ses codes" Là non c'est : "l'émancipation vierge de tout, qui découvre pour la première fois le monde et qui avec toutes la desinhibition et le non contrôle ni de ses émotions ni de ses envies va vivre des choses qu'un nourrisson ne devrait jamais vivre" Et comme nous sommes dans un conte fantastique, aussi rapide soit son évolution et sa "croissance " mentale puisse t'elle être : pendant la grande majeure partie du film le personnage principal reste forcément mineur et comme le conte s'appuie sur des inégalités, des comportements liées au "monde réel" il devrait beaucoup mieux prendre en compte les problèmes réel de son postulat de base. Pour moi en l'état et dans la manière dont c'est traité dans le film c'est soit choquant pour être choquant donc de manière bête et méchant ou le réalisateur à un fond très malsain et est plus tordu que les Depardieu, matzneff et consorts.
"La Belle et les bêtes" : quel excellent résumé !
Perso j'ai adoré ce film, un pure film de SF qui utilise son aspect "compte" pour élaborer pas seulement une critique, mais pour illustrer toute une quête intérieure qui laisse aux spectateurs de la substance pour réfléchir à la maison.
Ja'i aussi adoré à quel point presque tous les personnages sont ultra (mais alors ultra) francs: ils nous expliques leurs motivations, leurs pensées et leurs travers comme si la réflexion qui les analyse allait de soi....
Donc oui, j'ai adoré ce film sur tous les plans et je suis particulièrement content que tu l'aie apprécié aussi, ainsi que tu aie décidé d'en parler avec spoilers pour nous livrer tes réflexions (pertinentes) !!!
Merci pour la découverte 😊😊😊
Pauvre Créatures l'histoire de BELLA une création d'un Dr Godwin une cervelle d'enfant dans un corp de jeune femme . Le parcours de BELLA elle doit accepté sont nouveau corp sortir de l'emprise du Dr Godwin et son future fiancé elle suit DUNCAN l'émancipation sexuelle , la vie en société et découvre un monde de joie de souffrance d'injustice.
Dans un style BAROQUE Bella prend ces propre décisions.
Une créature dans un monde où les monstres ont de multiple visage.
On retiens la performance de Emma Stone touchante.
Pauvres créatures ☆☆☆☆
Je n'ai pas ressenti que ce film questionnait sur la morale mais que c'était un film moraliste. Au lieu de laisser une ambiguité morale impliquée par la candeur de Bella, une manière de penser toute faite arrive avec ses grands sabots autant dans la mise en scène que dans un message dialogué trop explicite. Le film nous dit que nous ne devrions pas être choqué face à la prostitution car "mon corps, mon choix" et que le bien se situe de ce côté là car la prostitution est la seule phase exempte de douleurs pour Bella. Nous devrions nous remettre en cause car finalement les autres modèles moraux sont mauvais... J'ai ressenti ça comme ça 😅
Merci bien 😉👍
Je ressors totalement perplexe du film car je n'arrivais pas du tout à me mettre dans le postulat de départ du film :
À savoir "Une adulte a le vrai cerveau d'un nourrisson et va découvrir le monde "
Du coup le fait qu'on touche cette adulte, le fait que le scientifique la fiance à son apprenti (et que si le scientifique ne l'épouse pas lui-même est parce qu'il ne peut plus avoir de désir à cause d'expériences faites par son père sur lui...mais sinon il l'aurait sûrement épousé). Ils n'ont donc aucun soucis à avoir du désir, épouser et de fiancer avec un nourrisson...
ils laisse même ce nourrisson décider de partir avec un étranger (pour sa gouverne lui n'est pas au courant) mais ça profondément fait frissonner car je voyais ce qu'on fait subir, les attouchements, la pédophilie à ce nourrisson dans le corps d'un adulte... l'étranger lui n'est pas a
Je comprends l'idée qui permet à quelqu'un de "vierge" idéologiquement, politiquement, societalement... De se confronter aux us et coutumes du monde et de les dénoncer de s'en émancipermais autant dans barbie le postulat de base fonctionne car on parle d'un jouet qui est tout de même adulte dans son monde et qui va découvrir un nouveau monde, là on parle d'un nourrisson pur et dur et pour moi ça coince.
Plus le nourrisson grandit et plus on le voit être adulte et plus je suis rentré dans le film. Cependant celui-ci à des longueurs et une pointe d'ennui est venu s'assoir à mes côtés notamment à Paris.
J'ai toujours eu un peu de mal avec le jeux de mark ruffalo, je vois bien qu'il se démène et fait tout ce qu'il peut mais un je ne sais quoi fait que j'accroche rarement et c'est encore ici le cas.
Par contre les dialogues et apparitions de Willem Dafoe sont excellentes de même que la prestation magistrale de Emma stone.
La musique est des fois trop présente et ne m'a pas toujours convaincu.
Les décors, lumière, costume sont de toutes beautés.
Bref mitigé mais à voir pour se faire un avis.
La musique est la pour... être bizarre. souligner la bizarrerie de la chose.
Pour ce qui est du père qui l'aurait sans doute épousé la question classique de Frankenstein. Qui est le monstre entre les deux?
Le film ce veux evidement provocateur. Mais perso je pense que justement de part sa nature fantastique il faut voir plus loins que simplement ce qui s'y passe et plutot chercher ce qui veux être montré. Ici justement en donnant un corps adulte au personnage on enlève normalement cette couche d'immoralité... bien qie présente. Le film selon paise cette question. A ne pas prendre totalement au pied de la lettre.
@@BHautParleurcinema oui mais comme on revient plusieurs fois tout le long de métrage sur le fait qu'on a mis le cerveau du nourrisson dans le corps de sa mère...dur d'aller au-delà..
Willem Dafoe n'est pas du tout présenté comme un monstre je trouve, c'est juste son physique mais pas son intellect et on s'attache à lui du début à la fin vis à vis des horreurs qu'il a vécu et de sa tendresse et de son amour pour Bella et qu'il devient un vrai père et s'émancipe totalement de ce qu'il a connu avec son propre père (par la force des choses car il ne peut pas l'avoir sexuellement pour lui...)
On ne peut donc pas comparer avec Frankenstein surtout que dans Frankenstein ce sont des corps de tueurs...rien a voir avec un nourrisson. Ce postulat est forcément très important
@@matadore7422 Le film joue la dessus... a quel point il est quoi. En effet c'est un personnage positif, mais il a créé ce personnage et en a recréer un quand elle est partie etc...
Donc tu n'es pas capable d'avaler le concept de Poor Things qui revisite le conte de Frankenstein ?
En quoi l'incapacité à croire une fiction est-elle pertinente dans le jugement d'une oeuvre ? Surtout que tu admets être capable de "suspension consentie de l'incrédulité" dans le cas de Barbie.
Es-ce que c'est un argument pour dire que Barbie était plus pertinent car tu étais capable d'imaginer une poupée prendre vie ?
Il y a beaucoup de points dans ton commentaire qui me laissent perplexe.
Effectivement les hommes du film n'ont aucun remords à vouloir s'approprier Bella, quand bien même elle serait qu'une enfant. C'est là tout le but d'une satire sociale qui met en valeur l'absurdité des dynamiques de domination entre les hommes et femmes.
Bon, au moins tu es doué d'empathie et tu étais capable de ressentir des "frissons" face à l'immoralité et la perversité projetée à l'écran.
Oui c'est un nourrisson et qui est déjà frappé par les questionnements sur sa sexualité et sa place dans la société car elle a un corps déjà mature.
Tu as donc compris que c'était malsain, et c'est tout l'intérêt du film : forcer le spectateur à faire face à une réalité cru, intensifiée par le fantastique permettant de mettre en valeur l'absurdité des inégalités de genre grâce au point de vue naïf d'un enfant qui n'a pas encore été conditionné par la société.
Bon, les longueurs et l'ennuie est une donnée relative et subjective. Le film ne manque pas d'actions, jonglant entre le morbide et le comique, entre les pulsions de mort et les pulsions de vie théorisés par Freud.
Le film ne manque pas un seul instant pour ne pas faire souffrir, rire ou faire réfléchir le spectateur.
Mark Ruffalo a joué son rôle à merveille, celui d'un homme en excès de confiance, qui souhaite s'approprier Bella et dont l'égo le grignote.
La musique et la mise en scène sont à l'image de l'évolution de Bella Baxter, à la fois tordu et désagréable, restreint ou exagéré, désorganisé et imprévisible.
Pour la mise en scène je pense notamment aux points de vue arrondi et restreint, comme ceux des yeux d'un enfants encore immature et qui contraste avec les plans d'ensemble qui tordent le paysage, notamment sur le pont du bateau, celui d'un esprit qui ne cesse de s'accroître de par la découverte du monde et l'émancipation de Bella.
Williem Dafoe est montré comme un monstre, comme un Dieu sadique qui se plaît à jouer avec la biologie et qui défi les lois de la morale. Il séquestre Bella dans son jardin d'Eden, avant de la laisser s'échapper avec sa valise remplie de pêcher pour découvrir le monde en sachant pertinemment quel destin l'attendait.
La comparaison avec un autre conte fictif qui a perduré à travers les siècles est pour moi évidente.
Cependant il est vrai que Bella fait la paix avec son créateur reconnaissant son "libre-arbitre" qui ne peut être dompté.
Et effectivement ce n'est pas trait pour trait la même histoire que Frankenstein, c'est pour ça que c'est une version revisitée du mythe.
@@camillepetit9623 merci énormément pour ta longue réponse intéressante.
Je n'ai pas le temps de rentrer en profondeur ce soir, peut-être demain.
Rapidement : les idées, les scènes choquantes et provocantes notamment dans les films de Lars, Gaspard, haneke, takashi mikee...et nombreux consorts...
Ne me font pas l'effet que j'ai eu devant ce film.
Même le bébé démembré de "Mother" je la trouve pertinente car je vois clairement la métaphore, ce que ça signifie, ce que le réalisateur veut dire... mais là ça m'a dérangé car pour le moment (j'ai vu le film hier) je ne vois pas ce qu'il a réellement en tete avec cette provoc, car on sait bien qu'il y avait mille et une autre manière de faire que cette "création / créature" soit totalement vierge du monde sans que ce soit par le fait qu'on ait utilisé un cerveau de nourrisson. Et désolé ton texte aussi intéressant soit il ne m'a pas fait changer d'avis
Âpres voilà ,on ne peut pas adhérer à tous les films et propositions et on peut passer à côté de certaines choses, s'insurger devant des choses que les autres personnes ne semblent pas voir et c'est bien normal c'est l'expérience, le ressenti de chacun.
Je vois tout à fait le conte qu'est ce film et normalement dans la très très grande majorité des œuvres j'arrive à dépasser le postulat de base (aussi loufoque, choquant, provocant) puisse t'il être, permettant ensuite au film de dérouler son propos de comprendre les rouages qui découle de ce postulat.
Mais là non rien à faire le postulat de base du cerveau du nourrisson est trop tordu, trop compliqué dans de nombreux domaines de réflexions...j'ai beau essayé je ne peux pas mettre de côté
toutes les problématiques que pose ce postulat et tout les angles de réflexion sociétal, de mœurs, de moral que ce postulat implique indubitablement. Il est impossible de mettre toutes ces réflexions sous le tapis pour ne voir qu'un conte sur :
"l'émancipation d'une femme vierge de tout, qui découvre le monde et va en bouleverser ses codes"
Là non c'est :
"l'émancipation vierge de tout, qui découvre pour la première fois le monde et qui avec toutes la desinhibition et le non contrôle ni de ses émotions ni de ses envies va vivre des choses qu'un nourrisson ne devrait jamais vivre"
Et comme nous sommes dans un conte fantastique, aussi rapide soit son évolution et sa "croissance " mentale puisse t'elle être : pendant la grande majeure partie du film le personnage principal reste forcément mineur et comme le conte s'appuie sur des inégalités, des comportements liées au "monde réel" il devrait beaucoup mieux prendre en compte les problèmes réel de son postulat de base.
Pour moi en l'état et dans la manière dont c'est traité dans le film c'est soit choquant pour être choquant donc de manière bête et méchant ou le réalisateur à un fond très malsain et est plus tordu que les Depardieu, matzneff et consorts.