Bonjour, Je suis professionnelle dans le social et je suis dépitée de voir que partout, nous sommes les grands oubliés des métiers à risque de burn-out. Ce n’est pas de votre faute mais il me semble pourtant tellement important de parler de ce fameux manque de sens que nous finissons par ressentir dans les conditions actuelles de notre travail.
Bonjour, assistante sociale, en burn out. Métier qui change, objectifs chiffrés, mails incessants, usagers qui vont de plus en plus mal, impression d’être la dernière bouée de sauvetage, hiérarchie relativement incompétente, qui méconnaît le métier, qui a comme seules réponses ”ça va aller” ou ”tu te mets trop de pression” ou ”les autres y arrivent, pourquoi plus toi?”, collaborateurs qui vont mal et/ou qui ne font pas leur part du job, ordres et contre-ordres, injonctions paradoxales, ”tu as 24h pour faire ça” et retrouver 5 jours plus tard la choses urgente que j’ai faite jusqu'à 8h du soir, sur mon bureau car un collaborateur et ma hiérarchie n’ont pas fait leur part après ce que moi j’ai traité dans l’urgence (donc y avait-il vraiment urgence à ce que moi je reste une fois de plus jusqu'à 8h du soir au détriment de ma vie familiale ?), les collègues qui fuient mon négativisme grandissant, les ”prends du recul, tu prends trop les choses à cœur, detends-toi...), troubles du sommeil, besoin d’anxiolytique pour aller bosser, idées noires, un jour en voiture ”et si je tournais le volant dans ce camion, ma souffrance s’arrêterait”, les absences non-remplacées qu’il faut compenser, les discours de la hiérarchie ”mettez-vous en mode dégradé” et ”tout est prioritaire”, les règles de vie en commun au travail qui changent, des nouvelles professionnelles avec un énorme décalage de valeurs professionnelles, le dégoût du métier que j’ai tant aimé, l’impression de devenir folle, dingue, perdue, ne plus réussir à rire et jouer avec ma fille, mon conjoint, mes proches... je suis en arrêt depuis une semaine. Je ne veux plus y retourner, je ne peux plus. Incompréhension des amis, ne comprennent pas vraiment que je craque. Impression de faire un ”caprice”, d’être nulle, inutile, faible, incapable de tenir. J’ai des rendez-vous programmés : psychiatre, hypnothérapeute, médecine du travail. Comment se relever ? Je ne sais pas encore. Agacement que le traitement de mon burn-out semble prendre la direction d’un travail à faire sur moi plutôt qu’une remise en question de l’institution. Pourquoi devrais-je changer en moi mon envie de faire bien ? Pourquoi devrais-je sacrifier mes valeurs professionnelles?
Bonjour ! Je suis Adèle, psychologue clinicienne au sein de la clinique e - santé :) merci pour cette question et pour les éléments que vous confiez ici ! Il semble à première vue nécessaire que vous vous entouriez de personnes en qui vous pouvez avoir confiance et sur qui vous pourriez vous appuyer dans cette situation. Un accompagnement thérapeutique peut également vous être très bénéfique pour vous permettre d'éclaircir la confusion et les doutes que vous confiez ici, entre un questionnement personnel et professionnel. Il va être question maintenant de prendre soin de vous, aussi n'hésitez pas à vous renseigner auprès de professionnels de santé qui pourrait vous aider :) (médecin, psychologue, thérapeute, etc) J'espère vous avoir éclairé et vous transmets tout mon soutien !
Merci pour cette vidéo. Professeur de français remplaçante en burn out depuis avril 2019, le manque de considération de ma hiérarchie, les problèmes relationnels avec mes collègues et un décalage trop grand entre ma conscience professionnelle et le manque de temps et de moyens pour bien faire mon travail ont eu raison de moi. Mon médecin traitant m'a arrêté pour symptômes anxio-depressifs mais n'a pas identifié le burn out. Je l'ai compris toute seule. En faisant d'autres recherches je me suis reconnue dans le haut potentiel et j'ai été diagnostiquée l'été dernier, puis autiste asperger en janvier 2020 grâce à ma psychologue, qui a reconnue certaines caractéristiques et m'a orienté vers le bon psychiatre. Depuis je prépare mon dossier MDPH pour obtenir une RQTH et bénéficier d'aménagements. Je reprends le travail lundi, j'ai informé le rectorat de mon diagnostic mais ils ne m'ont pas répondu, et en tant prof remplaçante je sais que je vais être balancée le jour même dans un établissement au gré des arrêts maladies des collègues sans rien pouvoir anticiper, ce qui est extrêmement compliqué à gérer pour moi. Je pense que beaucoup de personnes hypersensibles peuvent se retrouver en burn out comme ça a été mon cas. Le plus triste c'est que j'étais la 3ème sur ce poste et que la 1ère prof hypersensible comme moi a aussi fait un burn out. Je l'ai rencontrée après. Combien de temps ce système maltraitant va-t-il encore pouvoir tenir? Bon courage à tous.
Tout d abord courage!!! Enseignante J ai moi aussi subi un burn out en 2015 et rechute en 2019..j ai compris que l éducation nationale se fout COMPLÈTEMENT de ses agents..titulaires ou pas..
@@odile551 merci, es-tu toujours dans l'enseignement ? Si tu veux qu'on échange, tu trouveras sous l'une des vidéos de ma chaîne youtube mon mail pour me contacter en mp. Bonne continuation !
Vidéo très intéressante et bien riche, moi personnellement je pensais que les personnes qui font ou risque de faire un burn out étaient des personnes faibles de caractère et la surprise je découvre grâce à votre vidéo que c'est bien le contraire, merci a vous 🌹🌹🌹🌹
Responsable d'un dépôt d'un important groupe spécialisé dans le transport de voyageurs (en autocars), mes journées commençaient à 4h du matin pour terminer à plus de 20h avec tout au plus 10 minutes de pause le midi. Mon corps a fini par dire "Stop" et -au delà d'un coupe de fatigue (repararable avec quelques jours de repos) - s'est effondré. Le burn out peut-être d'une violence inouïe, il est soudain, alors même que quelques heures auparavant, l'on s'imaginait invincible. Je me suis retrouvé à gérer une cinquantaine de collaborateurs, une cinquantaine de véhicules, à être conducteur moi même, tout en devant corriger les inepties d'un service exploitation (autrement dit chargé des plannings et des affections des véhicules). Etant méticuleux et carré dans mon boulot, je ne voulais surtout pas que les défaillances de ce service exploitation nuisent au bien etre de mes collègues. Mon objectif a été atteint : mes collègues vont bien. En revanche, moi ...
Profil à risque, facteurs à risque et métier à risque donc je suis en plein dedans. Fatigue excessive, difficulté à me lever le matin pour aller travailler alors que ca n'est pas le cas le week end, perte de sens au niveau de mon travail. Il est je pense, temps que j'aille voir mon médecin et je me décide à m'arrêter (alerte en octobre dernier de mon médecin traitant qui voulait m'arrêter et j'ai refusé)... CQFD. Merci.
bonjour pourriez vous me donnez le pdf "les six leviers pour vaincre la dépression vlog du 17 oct. 2018 "comment vaincre votre dépression" ma fille est en dépression lourde suivit par un psychiatre, anti dépresseur etc...merci d avance
J'ai le profil type et je bossais dans une boite avec presque toutes les sources de stress citées, en particulier, l'espèce d'obligation dans la culture d'entreprise de faire de heures sup non payées, du coup ça crée un déséquilibre pro/privé, énormément de conflits interpersonnels crées par un long historique qui datait d'avant mon arrivée, un cas de harcèlement au travail, des exigences contradictoires car la hiérarchie était pas d'accord (mon manager me demandait un truc, le CEO venait me demander un autre), manque d'outils et de soutient pour réaliser les demandes managériales, une mauvaise gestion et distribution des tâches, un manque complet de prise de responsabilité par mon manager (si c'était bien, c'était grâce à lui, si ça foirait, c'était pour ma gueule même quand j'étais pas présente aux réunions où ils avaient pris les décisions), énormes conflits de valeurs pour moi, etc... J'avais un poste aussi similaire à un "manger de proximité" en B2B. Malgré ma résilience, que ma psy a qualifiée comme "quelque chose qu'elle avait rarement vu chez quelqu'un", un jour, j'ai juste pété un câble. Il s'est passé une broutille au boulot mais c'était réellement "la goutte qui a fait déborder le vase". Je n'arrivais plus à rien faire, mes yeux étaient brouillés de larmes et j'étais vide, comme l'ombre de moi-même. J'ai appelé une amie qui m'avait dit déjà 100 fois de quitter mon poste et elle m'a dit d'aller chez le médecin. J'ai pris mon aprem, quand je suis sortie des bureaux, j'ai éclaté en sanglots. J'ai pleuré jusqu'à ce que le médecin me mette en arrêt maladie, après quoi, j'ai passé 3-4 jours à dormir presque tout le temps. Ça m'a prit plus d'1 an pour m'en remettre, grâce à une très longue thérapie et un soutient incroyable de ma famille et mes amis. Ça m'arrive régulièrement d'avoir des connaissances, qui ont entendu parler de mon burn out, qui m'envoie un message du style "j'ai été mise en arrêt hier, je suis au fond du gouffre, comment t'as fais pour aller mieux?" Ma réponse reste la même : prends énormément de temps pour toi, de manière presque égoïste, et va faire une thérapie. Les raisons du burn out son toutes différentes, mon job était la pierre qui m'a faites trébuchée, et objectivement, je tirais sur la corde depuis des années. Néanmoins, la thérapie a été salvatrice. Ma vie a énormément changé depuis, j'ai presque tout remis en question dans ma vie et dans mes choix, mais je vais beaucoup mieux. Même si cela restera une marque indélébile sur ma vie, je me suis fournie en outils pour gérer au mieux mon stress, mon anxiété, mon "profil" et surtout, pour ne plus laisser les dysfonctions d'une entreprise m'atteindre. Parfois, je me rends compte que cela m'empêchera probablement de faire la grande carrière que mes parents me souhaitaient, mais ma santé mentale n'a pas de prix.
Bonjour,
Je suis professionnelle dans le social et je suis dépitée de voir que partout, nous sommes les grands oubliés des métiers à risque de burn-out. Ce n’est pas de votre faute mais il me semble pourtant tellement important de parler de ce fameux manque de sens que nous finissons par ressentir dans les conditions actuelles de notre travail.
Bonjour, assistante sociale, en burn out. Métier qui change, objectifs chiffrés, mails incessants, usagers qui vont de plus en plus mal, impression d’être la dernière bouée de sauvetage, hiérarchie relativement incompétente, qui méconnaît le métier, qui a comme seules réponses ”ça va aller” ou ”tu te mets trop de pression” ou ”les autres y arrivent, pourquoi plus toi?”, collaborateurs qui vont mal et/ou qui ne font pas leur part du job, ordres et contre-ordres, injonctions paradoxales, ”tu as 24h pour faire ça” et retrouver 5 jours plus tard la choses urgente que j’ai faite jusqu'à 8h du soir, sur mon bureau car un collaborateur et ma hiérarchie n’ont pas fait leur part après ce que moi j’ai traité dans l’urgence (donc y avait-il vraiment urgence à ce que moi je reste une fois de plus jusqu'à 8h du soir au détriment de ma vie familiale ?), les collègues qui fuient mon négativisme grandissant, les ”prends du recul, tu prends trop les choses à cœur, detends-toi...), troubles du sommeil, besoin d’anxiolytique pour aller bosser, idées noires, un jour en voiture ”et si je tournais le volant dans ce camion, ma souffrance s’arrêterait”, les absences non-remplacées qu’il faut compenser, les discours de la hiérarchie ”mettez-vous en mode dégradé” et ”tout est prioritaire”, les règles de vie en commun au travail qui changent, des nouvelles professionnelles avec un énorme décalage de valeurs professionnelles, le dégoût du métier que j’ai tant aimé, l’impression de devenir folle, dingue, perdue, ne plus réussir à rire et jouer avec ma fille, mon conjoint, mes proches... je suis en arrêt depuis une semaine. Je ne veux plus y retourner, je ne peux plus. Incompréhension des amis, ne comprennent pas vraiment que je craque. Impression de faire un ”caprice”, d’être nulle, inutile, faible, incapable de tenir. J’ai des rendez-vous programmés : psychiatre, hypnothérapeute, médecine du travail. Comment se relever ? Je ne sais pas encore. Agacement que le traitement de mon burn-out semble prendre la direction d’un travail à faire sur moi plutôt qu’une remise en question de l’institution. Pourquoi devrais-je changer en moi mon envie de faire bien ? Pourquoi devrais-je sacrifier mes valeurs professionnelles?
Bonjour ! Je suis Adèle, psychologue clinicienne au sein de la clinique e - santé :) merci pour cette question et pour les éléments que vous confiez ici !
Il semble à première vue nécessaire que vous vous entouriez de personnes en qui vous pouvez avoir confiance et sur qui vous pourriez vous appuyer dans cette situation.
Un accompagnement thérapeutique peut également vous être très bénéfique pour vous permettre d'éclaircir la confusion et les doutes que vous confiez ici, entre un questionnement personnel et professionnel.
Il va être question maintenant de prendre soin de vous, aussi n'hésitez pas à vous renseigner auprès de professionnels de santé qui pourrait vous aider :) (médecin, psychologue, thérapeute, etc)
J'espère vous avoir éclairé et vous transmets tout mon soutien !
Merci pour cette vidéo. Professeur de français remplaçante en burn out depuis avril 2019, le manque de considération de ma hiérarchie, les problèmes relationnels avec mes collègues et un décalage trop grand entre ma conscience professionnelle et le manque de temps et de moyens pour bien faire mon travail ont eu raison de moi. Mon médecin traitant m'a arrêté pour symptômes anxio-depressifs mais n'a pas identifié le burn out. Je l'ai compris toute seule. En faisant d'autres recherches je me suis reconnue dans le haut potentiel et j'ai été diagnostiquée l'été dernier, puis autiste asperger en janvier 2020 grâce à ma psychologue, qui a reconnue certaines caractéristiques et m'a orienté vers le bon psychiatre. Depuis je prépare mon dossier MDPH pour obtenir une RQTH et bénéficier d'aménagements. Je reprends le travail lundi, j'ai informé le rectorat de mon diagnostic mais ils ne m'ont pas répondu, et en tant prof remplaçante je sais que je vais être balancée le jour même dans un établissement au gré des arrêts maladies des collègues sans rien pouvoir anticiper, ce qui est extrêmement compliqué à gérer pour moi. Je pense que beaucoup de personnes hypersensibles peuvent se retrouver en burn out comme ça a été mon cas. Le plus triste c'est que j'étais la 3ème sur ce poste et que la 1ère prof hypersensible comme moi a aussi fait un burn out. Je l'ai rencontrée après. Combien de temps ce système maltraitant va-t-il encore pouvoir tenir? Bon courage à tous.
Tout d abord courage!!! Enseignante J ai moi aussi subi un burn out en 2015 et rechute en 2019..j ai compris que l éducation nationale se fout COMPLÈTEMENT de ses agents..titulaires ou pas..
@@odile551 merci, es-tu toujours dans l'enseignement ? Si tu veux qu'on échange, tu trouveras sous l'une des vidéos de ma chaîne youtube mon mail pour me contacter en mp. Bonne continuation !
@@danslesyeuxdapril1228 oui..pour plus longtemps !=) je me suis abonnée à ta chaîne !==) bonne soirée !
Comment allez vous?@@odile551
J'ajoute les métiers dans le secteur socia (assistants sociaux, travailleurs sociaux, etc)l ! merci
Oh que oui je suis secretaire dans le social et c est l enfer (
Merci,j ai fait un burn out tres violent, je travaille à la poste.
Beaucoup de travail demande de ne pas être soi-même... Merci pour cette vidéo 👍👌🙂
Volontaire en service civique et utile à la société. On devrait être cités!
Dommage le test nest plus disponible
Enseignante en burn out 😢 merci
Pareil..courage.
Vidéo très intéressante et bien riche, moi personnellement je pensais que les personnes qui font ou risque de faire un burn out étaient des personnes faibles de caractère et la surprise je découvre grâce à votre vidéo que c'est bien le contraire, merci a vous 🌹🌹🌹🌹
Responsable d'un dépôt d'un important groupe spécialisé dans le transport de voyageurs (en autocars), mes journées commençaient à 4h du matin pour terminer à plus de 20h avec tout au plus 10 minutes de pause le midi. Mon corps a fini par dire "Stop" et -au delà d'un coupe de fatigue (repararable avec quelques jours de repos) - s'est effondré. Le burn out peut-être d'une violence inouïe, il est soudain, alors même que quelques heures auparavant, l'on s'imaginait invincible. Je me suis retrouvé à gérer une cinquantaine de collaborateurs, une cinquantaine de véhicules, à être conducteur moi même, tout en devant corriger les inepties d'un service exploitation (autrement dit chargé des plannings et des affections des véhicules). Etant méticuleux et carré dans mon boulot, je ne voulais surtout pas que les défaillances de ce service exploitation nuisent au bien etre de mes collègues. Mon objectif a été atteint : mes collègues vont bien. En revanche, moi ...
très intéressant et riche au niveau des explications
Oui je m'y reconnais. Mais dès qu'on clique sur le programme, cela aboutit sur une page marquant erreur....
Profil à risque, facteurs à risque et métier à risque donc je suis en plein dedans. Fatigue excessive, difficulté à me lever le matin pour aller travailler alors que ca n'est pas le cas le week end, perte de sens au niveau de mon travail. Il est je pense, temps que j'aille voir mon médecin et je me décide à m'arrêter (alerte en octobre dernier de mon médecin traitant qui voulait m'arrêter et j'ai refusé)... CQFD. Merci.
Merci pour votre excellent travail si bien expliqué !!
bonjour pourriez vous me donnez le pdf "les six leviers pour vaincre la dépression vlog du 17 oct. 2018 "comment vaincre votre dépression" ma fille est en dépression lourde suivit par un psychiatre, anti dépresseur etc...merci d avance
J'ai le profil type et je bossais dans une boite avec presque toutes les sources de stress citées, en particulier, l'espèce d'obligation dans la culture d'entreprise de faire de heures sup non payées, du coup ça crée un déséquilibre pro/privé, énormément de conflits interpersonnels crées par un long historique qui datait d'avant mon arrivée, un cas de harcèlement au travail, des exigences contradictoires car la hiérarchie était pas d'accord (mon manager me demandait un truc, le CEO venait me demander un autre), manque d'outils et de soutient pour réaliser les demandes managériales, une mauvaise gestion et distribution des tâches, un manque complet de prise de responsabilité par mon manager (si c'était bien, c'était grâce à lui, si ça foirait, c'était pour ma gueule même quand j'étais pas présente aux réunions où ils avaient pris les décisions), énormes conflits de valeurs pour moi, etc...
J'avais un poste aussi similaire à un "manger de proximité" en B2B.
Malgré ma résilience, que ma psy a qualifiée comme "quelque chose qu'elle avait rarement vu chez quelqu'un", un jour, j'ai juste pété un câble.
Il s'est passé une broutille au boulot mais c'était réellement "la goutte qui a fait déborder le vase". Je n'arrivais plus à rien faire, mes yeux étaient brouillés de larmes et j'étais vide, comme l'ombre de moi-même. J'ai appelé une amie qui m'avait dit déjà 100 fois de quitter mon poste et elle m'a dit d'aller chez le médecin.
J'ai pris mon aprem, quand je suis sortie des bureaux, j'ai éclaté en sanglots. J'ai pleuré jusqu'à ce que le médecin me mette en arrêt maladie, après quoi, j'ai passé 3-4 jours à dormir presque tout le temps.
Ça m'a prit plus d'1 an pour m'en remettre, grâce à une très longue thérapie et un soutient incroyable de ma famille et mes amis.
Ça m'arrive régulièrement d'avoir des connaissances, qui ont entendu parler de mon burn out, qui m'envoie un message du style "j'ai été mise en arrêt hier, je suis au fond du gouffre, comment t'as fais pour aller mieux?"
Ma réponse reste la même : prends énormément de temps pour toi, de manière presque égoïste, et va faire une thérapie.
Les raisons du burn out son toutes différentes, mon job était la pierre qui m'a faites trébuchée, et objectivement, je tirais sur la corde depuis des années.
Néanmoins, la thérapie a été salvatrice.
Ma vie a énormément changé depuis, j'ai presque tout remis en question dans ma vie et dans mes choix, mais je vais beaucoup mieux.
Même si cela restera une marque indélébile sur ma vie, je me suis fournie en outils pour gérer au mieux mon stress, mon anxiété, mon "profil" et surtout, pour ne plus laisser les dysfonctions d'une entreprise m'atteindre. Parfois, je me rends compte que cela m'empêchera probablement de faire la grande carrière que mes parents me souhaitaient, mais ma santé mentale n'a pas de prix.
Je vous comprends. Expérience similaire. Vous décrivez bien les choses. Bon rétablissement. C'est long en effet!
Du coup vous avez retrouvé ailleurs? Dans autre domaine?
@@letileti8119 J'ai fondé une entreprise familliale et je travaille en freelance à côté dans le design. Je suis mon propre boss :)
Merci beaucoup pour ces explications
Merci pour tes conseils
Merci
J'en ai plein le ...dos 'pour être poli .
Je travaille 7 sur 7 pour un traiteur ma vie est un enfer il me reste 3 mois encore j'ai peur de faire une connerie tellement j'ai plus de vie
Le burnout n est que professionnel ?
..👍
Je travaillais dans le médical 10 ans avec 6 burnouts
J espère qu' un jour vous parlez de la jalousie maladive en amour