Je rappelle qu'entre Jésus et les théologiens de son temps il existait un accord fondamental aussi bien sur la métaphysique que la théologie comme le prouvent des passages des évangiles où les pharisiens et les sadducéens lui posent des "colles". L'accord est général sur tout sauf sur l'information créatrice nouvelle qu'apporte Jésus. Pour être bref : le but de la création - l'union amoureuse de Dieu et de son peuple - est maintenu mais Jésus y ajoute une union personnelle entre Dieu et l'homme. Cette union se réalise en Jésus, par Jésus, avec Jésus. Cette union métamorphose l'humanité animale en humanité spirituelle ainsi nommée car l'homme que Dieu s'unit renaît de l'Esprit. Jésus rejette aussi certains commandements de la torah parce dépassés et contraires à la volonté de Dieu, en particulier la loi du talion. Le point de désaccord le plus profond porte sur la personne de Jésus uni dès sa conception à Dieu dans le Parler et après sa résurrection dans le Parler et dans l'Esprit. C'est pourquoi Jésus est le Fils de Dieu ce que la plupart des théologiens juifs rejetaient avec rage et parfois même haine.
"Pour être théologien, il faut être croyant" (@1.26), hum ... permettez-moi d'être en désaccord avec vous. Cette affirmation ferme la porte à toute possibilité de tenter d'élucider, justement, la présence ou pas d'un Dieu. Si l'on croit, ça enlève toute forme de critique constructive.
Vous confondez la théologie et la métaphysique. L'existence de Dieu relève de la raison pure (c'est ce qu'affirment les prophètes hébreux, c'est ce qu'affirmait Paul, c'est ce qu'affirme le premier concile du Vatican). Il existe de très nombreuses preuves de l'existence de Dieu. La plus curieuse est la preuve ontologique du plus grand logicien de tous les temps, le mathématicien allemand Kurt Gödel (god=dieu en anglais et elle=Dieu en hébreu) qui a commis une preuve purement axiomatique. Mais la preuve la plus convaincante est la preuve cosmologique de Claude Tresmontant qui a été reprise il y a peu par Bolloré et Bonnassies sans le citer ce qui n'est pas très élégant. En métaphysique on appelle Dieu la cause ou la source, quelle qu'elle, soit du monde. Les solutions retenues sont fort peu nombreuses. Pour l'hindouisme l'Absolu appelé Brahman est la seule réalité car le monde et tout ce qu'il contient ne sont que des illusions. Pour les métaphysiciens grecs matérialistes l'Absolu est le monde lui-même. Il est éternel, inaltérable de manière absolue ou cyclique, divin, c'est un animal vivant. La tradition idéaliste grecque a débouché sur la métaphysique de l'Un dont émane de manière nécessaire des parcelles de divinité qui confère au monde informe et chaotique les formes que l'on y observe. L'âme organisatrice ne cesse de sortir de l'Un et d'y revenir. Les toutes premières métaphysiques émergent des mythes. Or on sait depuis Girard que les mythes sont des narrations hallucinées de crises mimétiques collectives de très forte intensité se concluant soit par la destruction du groupe soit par le lynchage puis la divinisation des boucs émissaires. C'est pourquoi les toutes premières métaphysiques affirment que l'Absolu est le chaos, l'abîme, les eaux primordiales et chaotiques. La métaphysique hébraïque, juive, chrétienne ou musulmane affirme que la source du monde est un être incréé, tout-puissant, omniscient, bon, véridique, impassible, unique et à la fois transcendant et immanent. Transcendant ici n'est pas pris dans le sens de "au dessus de tout" (bien que Dieu le soit aussi) mais de "n'appartenant pas au monde sa création". Et la théologie hébraïque affirme que rien de ce qui est en Dieu ne constitue une détermination pour le monde si Dieu ne le communique librement et volontairement au monde et ceci en vue de la liberté de conscience de l'homme qui doit être absolue. L'immanence signifie que Dieu est présent dans sa création par sa volonté, son omniscience, sa toute-puissance, son aide, son amitié, son amour, sa colère, sa miséricorde, sa grâce. Pour la métaphysique hébraïque appartenir au monde et être présent dans le monde sont deux choses distinctes. Venons-en aux deux métaphysiques de l'athéisme. La première est la plus intelligente. C'est en fait la métaphysique du matérialisme grec : l'Absolu, le dieu c'est le monde, le cosmos, l'univers. Il est incréé, éternel, globalement impassible et régénère l'énergie et la matière dégradée. Il prend parfois une forme mythique dans le marxisme avec le recours à l'hermétisme de la renaissance rebaptisé dialectique par Hegel. Dans cette forme mythique la contradiction et sa résolution sacrificielle jouent un rôle central. La seconde forme de l'athéisme est non seulement très bête mais aussi très violente. Alors que toutes les métaphysiques sont d'accord sur un même principe de base : "Ex nihilo nihil" - à partir du néant rien ne peut venir à l'être donc soit un être provient d'un autre, soit il est par lui-même - et nous verrons bientôt pourquoi cet accord unanime, l'athéisme moderne nie ce principe et soutient mordicus que l'être surgit du néant. Comme cet athéisme est bête il n'a jamais tiré par lui-même les conséquences logiques de sa posture nihiliste. Faisons-le pour lui : dans l'atemporalité de la logique les deux propositions "le monde existe" et "le monde n'existe pas" sont simultanément vraies. Or ces deux propositions sont contradictoires. Et si une seule contradiction existe alors le principe de non contradiction n'existe plus ce qui a pour conséquence immédiate qu'il devient impossible de distinguer le vrai du faux et que la raison est impossible et la science également. C'est justement pour préserver la science et la raison fondées sur le principe de non contradiction que tous les autres systèmes métaphysiques adoptent ce principe de base : ex nihilo nihil. Cet athéisme bête nie avec rage la nécessité d'une source, qu'elle qu'elle soit. On peut dire aussi que son absolu c'est le néant, d'où son nom athéisme nihiliste. En plus d'être bête et irrationnel il est violent car il ne peut s'imposer que par la force et en détruisant à coups de réformes gauchistes l'intelligence des enfants.
Comment peut-on être théologien crayon et avoir la foi de religion , donc être dans une dimension purement spirituel (irrationnel ) et tenir un discours rationnel pour défendre sa cause ça me paraît absurdes !!! Trouver la foi est une expérience intérieur
Bonjour jésus lors de son ministère n’a t’il pas condamné les théologiens de sont temps scribe , pharisien. Saducéens les docteurs de la loi sur la manière d’enseigner au peuple et des divergences au cœur du sanhédrin et n’a t’il pas remercié le Père d’avoir caché son avènement au intelligent la théologie des écritures n’est que l’interprétation de l’esprit de l’homme et non de l’esprit de Dieu car seul celui-ci peut enseigner avec vérité
Je rappelle qu'entre Jésus et les théologiens de son temps il existait un accord fondamental aussi bien sur la métaphysique que la théologie comme le prouvent des passages des évangiles où les pharisiens et les sadducéens lui posent des "colles".
L'accord est général sur tout sauf sur l'information créatrice nouvelle qu'apporte Jésus. Pour être bref : le but de la création - l'union amoureuse de Dieu et de son peuple - est maintenu mais Jésus y ajoute une union personnelle entre Dieu et l'homme. Cette union se réalise en Jésus, par Jésus, avec Jésus. Cette union métamorphose l'humanité animale en humanité spirituelle ainsi nommée car l'homme que Dieu s'unit renaît de l'Esprit. Jésus rejette aussi certains commandements de la torah parce dépassés et contraires à la volonté de Dieu, en particulier la loi du talion. Le point de désaccord le plus profond porte sur la personne de Jésus uni dès sa conception à Dieu dans le Parler et après sa résurrection dans le Parler et dans l'Esprit. C'est pourquoi Jésus est le Fils de Dieu ce que la plupart des théologiens juifs rejetaient avec rage et parfois même haine.
"Pour être théologien, il faut être croyant" (@1.26), hum ... permettez-moi d'être en désaccord avec vous. Cette affirmation ferme la porte à toute possibilité de tenter d'élucider, justement, la présence ou pas d'un Dieu. Si l'on croit, ça enlève toute forme de critique constructive.
Ça c'est votre avis 😉🤷🏽♂️
Vous confondez la théologie et la métaphysique. L'existence de Dieu relève de la raison pure (c'est ce qu'affirment les prophètes hébreux, c'est ce qu'affirmait Paul, c'est ce qu'affirme le premier concile du Vatican). Il existe de très nombreuses preuves de l'existence de Dieu. La plus curieuse est la preuve ontologique du plus grand logicien de tous les temps, le mathématicien allemand Kurt Gödel (god=dieu en anglais et elle=Dieu en hébreu) qui a commis une preuve purement axiomatique. Mais la preuve la plus convaincante est la preuve cosmologique de Claude Tresmontant qui a été reprise il y a peu par Bolloré et Bonnassies sans le citer ce qui n'est pas très élégant.
En métaphysique on appelle Dieu la cause ou la source, quelle qu'elle, soit du monde. Les solutions retenues sont fort peu nombreuses. Pour l'hindouisme l'Absolu appelé Brahman est la seule réalité car le monde et tout ce qu'il contient ne sont que des illusions. Pour les métaphysiciens grecs matérialistes l'Absolu est le monde lui-même. Il est éternel, inaltérable de manière absolue ou cyclique, divin, c'est un animal vivant. La tradition idéaliste grecque a débouché sur la métaphysique de l'Un dont émane de manière nécessaire des parcelles de divinité qui confère au monde informe et chaotique les formes que l'on y observe. L'âme organisatrice ne cesse de sortir de l'Un et d'y revenir. Les toutes premières métaphysiques émergent des mythes. Or on sait depuis Girard que les mythes sont des narrations hallucinées de crises mimétiques collectives de très forte intensité se concluant soit par la destruction du groupe soit par le lynchage puis la divinisation des boucs émissaires. C'est pourquoi les toutes premières métaphysiques affirment que l'Absolu est le chaos, l'abîme, les eaux primordiales et chaotiques. La métaphysique hébraïque, juive, chrétienne ou musulmane affirme que la source du monde est un être incréé, tout-puissant, omniscient, bon, véridique, impassible, unique et à la fois transcendant et immanent. Transcendant ici n'est pas pris dans le sens de "au dessus de tout" (bien que Dieu le soit aussi) mais de "n'appartenant pas au monde sa création". Et la théologie hébraïque affirme que rien de ce qui est en Dieu ne constitue une détermination pour le monde si Dieu ne le communique librement et volontairement au monde et ceci en vue de la liberté de conscience de l'homme qui doit être absolue. L'immanence signifie que Dieu est présent dans sa création par sa volonté, son omniscience, sa toute-puissance, son aide, son amitié, son amour, sa colère, sa miséricorde, sa grâce. Pour la métaphysique hébraïque appartenir au monde et être présent dans le monde sont deux choses distinctes.
Venons-en aux deux métaphysiques de l'athéisme. La première est la plus intelligente. C'est en fait la métaphysique du matérialisme grec : l'Absolu, le dieu c'est le monde, le cosmos, l'univers. Il est incréé, éternel, globalement impassible et régénère l'énergie et la matière dégradée. Il prend parfois une forme mythique dans le marxisme avec le recours à l'hermétisme de la renaissance rebaptisé dialectique par Hegel. Dans cette forme mythique la contradiction et sa résolution sacrificielle jouent un rôle central. La seconde forme de l'athéisme est non seulement très bête mais aussi très violente. Alors que toutes les métaphysiques sont d'accord sur un même principe de base : "Ex nihilo nihil" - à partir du néant rien ne peut venir à l'être donc soit un être provient d'un autre, soit il est par lui-même - et nous verrons bientôt pourquoi cet accord unanime, l'athéisme moderne nie ce principe et soutient mordicus que l'être surgit du néant. Comme cet athéisme est bête il n'a jamais tiré par lui-même les conséquences logiques de sa posture nihiliste. Faisons-le pour lui : dans l'atemporalité de la logique les deux propositions "le monde existe" et "le monde n'existe pas" sont simultanément vraies. Or ces deux propositions sont contradictoires. Et si une seule contradiction existe alors le principe de non contradiction n'existe plus ce qui a pour conséquence immédiate qu'il devient impossible de distinguer le vrai du faux et que la raison est impossible et la science également. C'est justement pour préserver la science et la raison fondées sur le principe de non contradiction que tous les autres systèmes métaphysiques adoptent ce principe de base : ex nihilo nihil.
Cet athéisme bête nie avec rage la nécessité d'une source, qu'elle qu'elle soit. On peut dire aussi que son absolu c'est le néant, d'où son nom athéisme nihiliste. En plus d'être bête et irrationnel il est violent car il ne peut s'imposer que par la force et en détruisant à coups de réformes gauchistes l'intelligence des enfants.
Comment peut-on être théologien crayon et avoir la foi de religion , donc être dans une dimension purement spirituel (irrationnel ) et tenir un discours rationnel pour défendre sa cause ça me paraît absurdes !!! Trouver la foi est une expérience intérieur
Bonjour jésus lors de son ministère n’a t’il pas condamné les théologiens de sont temps scribe , pharisien. Saducéens les docteurs de la loi sur la manière d’enseigner au peuple et des divergences au cœur du sanhédrin et n’a t’il pas remercié le Père d’avoir caché son avènement au intelligent
la théologie des écritures n’est que l’interprétation de l’esprit de l’homme et non de l’esprit de Dieu car seul celui-ci peut enseigner avec vérité