l'AES n'a pas besoin d'autodétermination. Les pays qui la composent (Burkina Faso, Mali, Niger) sont libres et souverain et ne sont redevables a aucune force coloniale ou autres supplétifs. La CEDEAO est entrain de se débattre et son implosion létale est très proche, sa disparition va être brutale pour certains qui s'accrochent au vent. Et c'est pas fini, d'autres suivront comme la Guinée, Tchad........ Le Sénégal..... Etc .... Affaire à suivre 😂😂😂
Courage burkinabés ! Vos ennemis ne vous laisseront jamais sauf à s'imposer! Déjà en 1804 Le général Dessalines combattait les mêmes ennemis en Haiti Les mêmes causes = les mêmes conséquences ! Lisez le discours de Dessalines pour les ferus de libertés et vous verrez comme il est toujours d'actualité pour l'aes!
Marchons sur d'autres traces ; imitons ces peuples qui, portant leurs sollicitudes jusques sur l'avenir, et appréhendant de laisser à la postérité l'exemple de la lâcheté, ont préféré être exterminés que rayés du nombre des peuples libres. Gardons-nous, cependant, que l'esprit de prosélytisme ne détruise notre ouvrage ; laissons en paix respirer nos voisins ; qu'ils vivent paisiblement sous l'égide des lois qu'ils se sont faites, et n'allons pas, boutefeux révolutionnaires, nous érigeant en législateurs des Antilles, faire consister notre gloire à troubler le repos des îles qui nous avoisinent ; elles n'ont point, comme celle que nous habitons, été arrosées du sang innocent de leurs habitants ; elles n'ont point de vengeance à exercer contre l'autorité qui les protège. Heureuses de n'avoir jamais connu les idéaux qui nous ont détruits, elles ne peuvent que faire des voeux pour notre prospérité. Paix à nos voisins ; mais anathème au nom français, haine éternelle à la France : voilà notre cri. Indigènes d'Haïti ! mon heureuse destinée me réservait à être un jour la sentinelle qui dût veiller à la garde de l'idole à laquelle vous sacrifiez ; j'ai veillé, combattu quelquefois seul, et si j'ai été assez heureux pour remettre en vos mains le dépôt sacré que vous m'avez confié, songez que c'est à vous maintenant à le conserver. En combattant pour votre liberté, j'ai travaillé à mon propre bonheur. Avant de la consolider par des lois qui assurent votre libre individualité, vos chefs, que j'assemble ici, et moi-même, nous vous devons la dernière preuve de notre dévouement. Généraux, et vous chefs, réunis ici près de moi pour le bonheur de notre pays, le jour est arrivé, ce jour qui doit éterniser notre gloire, notre indépendance. S'il pouvait exister parmi nous un c?ur tiède, qu'il s'éloigne et tremble de prononcer le serment qui doit nous unir. Jurons à l'univers entier, à la postérité, à nous-mêmes, de renoncer à jamais à la France et de mourir plutôt que de vivre sous sa domination ; de combattre jusqu'au dernier soupir pour l'Indépendance de notre pays. Et toi, peuple trop longtemps infortuné, témoin du serment que nous prononçons, souviens-toi que c'est sur ta constance et ton courage que j'ai compté quand je me suis lancé dans la carrière de la liberté pour y combattre le despotisme et la tyrannie contre lesquels tu luttais depuis 14 ans. Rappelle-toi que j'ai tout sacrifié pour voler à ta défense : parents, enfants, fortune, et que maintenant je ne suis riche que de ta liberté ; que mon nom est devenu en horreur à tous les peuples qui veulent l'esclavage, et que les despotes et les tyrans ne le prononcent qu'en maudissant le jour qui m'a vu naître ; et si jamais tu refusais ou recevais en murmurant les lois que le génie qui veille à tes destins me dictera pour ton bonheur, tu mériterais le sort des peuples ingrats. Mais loin de moi cette affreuse idée ; tu seras le soutien de la liberté que tu chéris et l'appui du chef qui te commande. Prête donc entre mes mains le serment de vivre libre et indépendant, et de préférer la mort à tout ce qui tendrait à te remettre sous le joug. Jure enfin de poursuivre à jamais les traîtres et les ennemis de ton indépendance. Fait au quartier général des Gonaïves, le premier janvier mille-huit cent-quatre, l'an 1er de l'Indépendance. Signé : Jean-Jacques Dessalines, Général en chef ; **** Acte de l`lndependance Liberté ou la mort
Tjr un plaisir d'écouter Da sié
Merci grand frère
Merci à vous
Vive L'AES 🇲🇱 🇧🇫 🇳🇪 🇲🇱 🇧🇫 🇳🇪 💪💪💪💪💪
Tellement vrai
Da sié à de très belles analyses. Félicitations
J'aimes écouté ce Monsieur, ces analyses et arguments font du sens.
Il faut qu'il ait sa chaîne RUclips
Haiti
L'AES pari le chemin de non retour au revoir la CEDEAO adieu .
Le droit a l'autodétermination de AES
l'AES n'a pas besoin d'autodétermination. Les pays qui la composent (Burkina Faso, Mali, Niger) sont libres et souverain et ne sont redevables a aucune force coloniale ou autres supplétifs. La CEDEAO est entrain de se débattre et son implosion létale est très proche, sa disparition va être brutale pour certains qui s'accrochent au vent.
Et c'est pas fini, d'autres suivront comme la Guinée, Tchad........ Le Sénégal..... Etc .... Affaire à suivre 😂😂😂
Vive les AES vive l’Afrique libre
vive l'AES la CEDEAO est entrain de préparer un coup ,la levée des sanctions est une diversion
Ils vont labas pourquoi, zeros est mieux que moins zeros
Courage burkinabés !
Vos ennemis ne vous laisseront jamais sauf à s'imposer!
Déjà en 1804 Le général Dessalines combattait les mêmes ennemis en Haiti
Les mêmes causes = les mêmes conséquences !
Lisez le discours de Dessalines pour les ferus de libertés et vous verrez comme il est toujours d'actualité pour l'aes!
La CEDEAO Des peuples est devenues un club de soutien mutuel Des presidents aux troisième mandats.
Cet émission je ne la vois plus ? J'ai envie de réécouter Da sie de Bendouté et le Grand Nadembega
Un panafricain Togolais pro Gbagbo
C'est claire, AES ira plus à la CEDEAO
Marchons sur d'autres traces ; imitons ces peuples qui, portant leurs sollicitudes jusques sur l'avenir, et appréhendant de laisser à la postérité l'exemple de la lâcheté, ont préféré être exterminés que rayés du nombre des peuples libres.
Gardons-nous, cependant, que l'esprit de prosélytisme ne détruise notre ouvrage ; laissons en paix respirer nos voisins ; qu'ils vivent paisiblement sous l'égide des lois qu'ils se sont faites, et n'allons pas, boutefeux révolutionnaires, nous érigeant en législateurs des Antilles, faire consister notre gloire à troubler le repos des îles qui nous avoisinent ; elles n'ont point, comme celle que nous habitons, été arrosées du sang innocent de leurs habitants ; elles n'ont point de vengeance à exercer contre l'autorité qui les protège.
Heureuses de n'avoir jamais connu les idéaux qui nous ont détruits, elles ne peuvent que faire des voeux pour notre prospérité. Paix à nos voisins ; mais anathème au nom français, haine éternelle à la France : voilà notre cri.
Indigènes d'Haïti ! mon heureuse destinée me réservait à être un jour la sentinelle qui dût veiller à la garde de l'idole à laquelle vous sacrifiez ; j'ai veillé, combattu quelquefois seul, et si j'ai été assez heureux pour remettre en vos mains le dépôt sacré que vous m'avez confié, songez que c'est à vous maintenant à le conserver.
En combattant pour votre liberté, j'ai travaillé à mon propre bonheur. Avant de la consolider par des lois qui assurent votre libre individualité, vos chefs, que j'assemble ici, et moi-même, nous vous devons la dernière preuve de notre dévouement.
Généraux, et vous chefs, réunis ici près de moi pour le bonheur de notre pays, le jour est arrivé, ce jour qui doit éterniser notre gloire, notre indépendance. S'il pouvait exister parmi nous un c?ur tiède, qu'il s'éloigne et tremble de prononcer le serment qui doit nous unir.
Jurons à l'univers entier, à la postérité, à nous-mêmes, de renoncer à jamais à la France et de mourir plutôt que de vivre sous sa domination ; de combattre jusqu'au dernier soupir pour l'Indépendance de notre pays. Et toi, peuple trop longtemps infortuné, témoin du serment que nous prononçons, souviens-toi que c'est sur ta constance et ton courage que j'ai compté quand je me suis lancé dans la carrière de la liberté pour y combattre le despotisme et la tyrannie contre lesquels tu luttais depuis 14 ans.
Rappelle-toi que j'ai tout sacrifié pour voler à ta défense : parents, enfants, fortune, et que maintenant je ne suis riche que de ta liberté ; que mon nom est devenu en horreur à tous les peuples qui veulent l'esclavage, et que les despotes et les tyrans ne le prononcent qu'en maudissant le jour qui m'a vu naître ; et si jamais tu refusais ou recevais en murmurant les lois que le génie qui veille à tes destins me dictera pour ton bonheur, tu mériterais le sort des peuples ingrats.
Mais loin de moi cette affreuse idée ; tu seras le soutien de la liberté que tu chéris et l'appui du chef qui te commande.
Prête donc entre mes mains le serment de vivre libre et indépendant, et de préférer la mort à tout ce qui tendrait à te remettre sous le joug.
Jure enfin de poursuivre à jamais les traîtres et les ennemis de ton indépendance. Fait au quartier général des Gonaïves, le premier janvier mille-huit cent-quatre, l'an 1er de l'Indépendance.
Signé : Jean-Jacques Dessalines, Général en chef ;
**** Acte de l`lndependance Liberté ou la mort
Hoopah, le connaisseur. Un grand théoricien. Pourtant il est caché en occident et il vit bien là-bas. Et il parle d'émancipation.