J'ai été harcelé par des "chances" au collège qui menaçait de rendre visite à ma famille si j'en parlais à qui que ce soit. Le pire est que ce toquard s'est amusé à me harceler en plein cours. Vient un jour fatidique où c'était la goutte de trop. En envoyant une millième fois mes affaires par terre, il m'a sorti un magnifique "alors, tu vas faire quoi?". Je me suis levé, lui ai mis une droite et l'ai fini à terre. Je sais, ce n'est pas glorieux et j'ai fini chez le directeur avec mes parents qui ne comprenait pas un mot. Petite satisfaction: il ne m'a plus jamais harcelé. Merci beaucoup, cher Hussard, pour cette belle découverte.
Dans l'intégralité de ma scolarité, j'ai toujours été le plus petit de ma classe. J'ai toujours eu affaire à des bizuteurs qui ont vite compris qu'il fallait me laisser tranquille. Pourquoi? Parce que j'ai reçu 3 leçons très importantes par les membres de ma famille. Ma mère m'a toujours dit: "Dans la vie, il vaut mieux être le boucher que le veau. Choisis ton camp" Mon père m'a dit: "Si on t'emmerde, tu chopes le plus gros et tu le défonce devant tout le monde. Ca calmera les autres" Et mon grand frère m'a dit: "La vraie puissance d'un coup de boule vient des épaules. Recules bien ton torse quand tu l'envoies, et tapes avec le sommet du front"
Ma courte expérience de prof m'a appris une chose : les gosses sont des monstres, et ils peuvent être d'une cruauté démentielle. Et bien sur, impossible de faire quoi que ce soit mis à part dire à la famille de l'élève en question de le scolariser ailleurs, la hiérarchie s'en tamponne, et les gobelins sont intouchables. Je me suis fait même engueuler par des parents car je remettais en question le comportement de leur "petit ange" (sic). La seule chose à faire, c'est punir le plus durement possible ces graines de tortionnaires. Perso, je suis pour le retour de la schlague.
La quoi ? Une bonne torgnole à l'ancienne et le respect des aînés. Ça me semble sain. La hiérarchie qui s'en tamponne... Ce sont des lâches qui sont aux manettes partout. Aussi bien dans l'éducation que dans la justice. Dès qu'il faut prendre un peu de risques il n'y a plus personne.
quand j'étais harcelé par plus forts que moi, que même les profs s'amusaient à ajouter leur grain de sel, et qu'on me disait, à moi jeune gamin de 12 ans "mais pourquoi tu te défends pas?!" , ça me blessait terriblement. ça me rend malade d'imaginer ce que subisses nos gosses avec cette époque encore + merdique quand je vois comme ça pouvait être de mon temps!
+1 Lorsque je me suis effectivement défendu (et expédié 3 de ces c*nnard à l'hosto) les profs se sont bien entendu retournés contre moi comme un seul homme.
@@sparta007ot parce qu'ils sont plusieurs ? Parce qu'ils sont plus grands et plus forts ? Parce que j'aimais pas me battre ni faire de mal à qui que ça soit ? Parce que quand tu es tout seul tu as beau être dans ton droit tout le monde te sautera dessus pour dire à quel point c'est toi qui l'a cherché ? Heureusement je me suis endurcis mais un gamin devrait pas avoir à se confronter à ça
J'ai été harcelé par plusieurs élevés, fait de multiples hospitalisations à cause de la peur d'aller à l'école, j'ai fini par faire l'école à la maison qui a été l'une de mes meilleurs décisions de toute ma vie.
Bonjour. J'ai subit du harcèlement moral de mes huit à mes quatorze ans. Il faut bien se rendre compte que plus les mois passent, plus le traumatisme est important et plus l'enfant se renferme sur lui-même. Après deux ans de harcèlement, mes parents m'ont changé d'ecole mais c'était trop tard. J'étais devenue "bizarre", muette, craintive et fatalement... une victime de choix pour les harceleurs. Maintenant, ça va très bien, j'ai encore quelques séquelles mais rien de grave ni d'handicapant. Cependant, même si le harcèlement s'est estompé vers mes quatorze ans, j'ai eu des problèmes de comportement jusqu'à mes trente ans.
L'école française fait de la merde. Je le sais bien : j'y suis prof. C'est pourquoi, le Hussard, ta chaîne est pour moi comme Radio Londres et je t'en suis infiniment reconnaissant. Tu contribues à poser les briques en vue du monde d'après. Merci infiniment
@@monsieurhagen6260 Vous partez tricards niveau fondations. Il graille sur Tipeee ton mec n'est-ce pas ?... Tipeee qui appartient à Xavier Niel et Laurent Ruquier, donc vous lâchez 8% de vos dons à vos pires ennemis ce qui est colossal. En plus, vous payez des impôts sur le reste. 30% minimum non ? A l'Etat français : encore un pote. Vous êtes pas foutus de mettre en place un circuit de financement indépendant les droitardés. Mais vous graillez TOUS sur Tipeee. De KB au Hussard en passant par Papacito et toute la fine équipe. Vous financez littéralement la corde pour vous pendre. Vous êtes loin de Radio Londres et Radio Londres n'était rien sans les 2.500 véhicules de la 2ème DB. Et 300 + divisions russes. Maintenant, ça dépasse le tittytaining de droite. C'est même de l'éducation populaire si tu veux Mr. Prof.... et un sympa tunnel de vente. Ça reste de l'agit prop. OK 👌 cool. Mais sans déconner : vous maîtrisez pas vos bases financières, à partir du moment où vous remplissez les poches de vos pires ennemis vous êtes juste pas sérieux les mecs. Les fondations c'est le fric et un véritable parti politique réac. Staline n'a pas posé des fondations en filant du fric au Tzar : il braquait les banques, filait le pognon à Lenine et au Parti et ils fesaient le coup de feu contre la Police du régime. Ça c'est des fondations.
Cette vidéo et la présentation de cet ouvrage m'ont touché, pour avoir connu moi aussi ces traitements de longues années durant. Mais attention, on a souvent tendance à penser que seules les racailles et les crétins harcèlent leur monde, dans les faits, ce n'est pas toujours le cas, il en existe, parmi les bons élèves, ceux qui sont très populaires et adorés. Cette vénération et la pseudo élévation sociale à les côtoyer en amènent beaucoup à devenir acteurs ou spectateurs de ces violences. On ferme les yeux, ou on les garde bien ouvert, on rit ou on se force à rire du traitement qu'ils administrent à d'autres. Souvent les profs savent, les parents se doutent, mais "faut pas faire de vagues". On récolte au final de grandes maximes moralement satisfaisantes "Un jour, ça changera", "c'est ta faute si tu sais pas te défendre", "faut pas écouter les cons", sans que ces gens réalisent qu'on nous a volé le mortier avec lequel on devait se construire. En tout cas, je ne connaissais pas ce livre, je le dévorerai à l'occasion avec grand intérêt !
étant donné mon passé au vu du harcèlement scolaire, je pense que j'aurais énormément de mal à lire se livre, mais merci de l'avoir recommandé et d'avoir parlé d'un sujet longtemps tabou en France et qu'on commence enfin à prendre en compte et traiter (même si les efforts sont minimes, et les effets tarde à se faire ressentir), via la littérature. et pour finir sur une note d'humour, pour un peu de positivité, votre balle perdu envers les zététicien était succulente et magnifique un sniper n'aurais pas mieux visé.
Excellent comme très souvent. Pour ce qui est de la comparaison avec l'Allemagne Nazie, le film l'expérience complète bien le processus de fabrication de monstres. Encore merci.
Merci beaucoup pour cet épisode, Hussard. J'ai très envie de lire ce livre maintenant. Ses témathiques me touchent d'autant plus que durant tout mon collège ou presque, je me suis fait harcelé pour aucune véritable raison et que, alors que je pensais le lycée plus tranquille, ça a repris plus incidieusement jusqu'à finir lors de la soirée du dernier jour des épreuves du BAC, où, je me suis techniquement fait v par une bonne partie du groupe... Je ne veux absolument pas avoir l'air larmoyant ou donner l'impression que ce commentaire RUclips est juste une belle façon pour moi de bien me faire voir. Je vous assure que je commence seulement à raconter l'expérience à mes amis pour m'en remettre presque 10 ans après les derniers faits et que c'est pas exactement super facile. Je voulais simplement me dire que ça me touche beaucoup de vous entendre parler de ce sujet auprès d'un bouquin qui a l'air effectivement excellent. Très bonne continuation à vous, de mon côté je vais continuer à lire de chouettes livres !
moi aussi j'ai étais lourdement harcelé au collége et lycé y compris par certain professeur, et encore 20 ans aprés je suis suivie pour ces traumatismes qui me rende incapable de travailler en milieu normal
Ce livre me rapelle aussi une histoire dans un pensionnat (dont j'ai oublié le nom pour jeunes délinquants ou jeunes désiquilibrés). Les gérants avaient laisser les élèves se gérer entre eux ça a finit en dicature ou ce qui sortait un peu du rend perdait tout leur droit se faissait corriger par les autres.
Ah, mais le XXème siècle, intellectuellement, c'est magique! Une époque où on écrivait sur tout sans avoir besoin de tartiner des concepts bidons, où on racontait simplement les choses sans se tirer sur la nouille à jouer les pseudo-intellos...
J'ai bien fait de regarder jusqu'à la toute fin, je préparais déjà mon commentaire pour m'enquérir de l'homme sans qualité 🤣Belle anticipation! Et ces tacle gratuit aux zététichiens, le bonbon du dimanche 🥰
Victime de harcèlement de ma primaire à mon lycée par des élèves et des professeurs... J'ai encore des séquelles aujourd'hui avec une grosse dépression et sans doute un stress post-traumatique, je valide cette vidéo
Ivan illich "une société sans école". La course aux diplômes. La ségrégation. Le sentiment d'infériorité. La phobie scolaire. L'école nuit à la santé mentale !
Très intéressant, merci pour ces critiques littéraires toujours passionnantes ! J'ai pour ma part lu "Le petit chose" d'Alphonse Daudet, quand j'étais ado, ce n'est pas exactement la même chose, mais le héros raconte le harcèlement qu'il a subi à l'école, de la part de ses camarades et professeurs. Plus tard il devient pion et se met à harceler un élève, mais finit par se rendre compte que c'était en fait lui quand il était gamin. Après c'est plus ancien que livre dont tu parles, l'auteur ne va pas aussi loin. Il traite surtout de l'enfance du héros et de la ruine de sa famille, qui s'inspire de celle de Daudet. C'est presque une autobiographie.
Ça ressemble énormément à la pièce de théâtre : "Internat" de Daniel Besnehard. C'est plus ou moins le même concept et ça a vite éveillé en moi des choses très étranges... ...Ah et pour le harcèlement scolaire, oui au début, mais je suis vite devenu suffisamment discret et sympa pour ne plus avoir de problèmes. Et puis Fin-Collège, ou j'avais beau savoir me battre, je me prenais quotidiennement des coups de pression par le cassos spé-boxe de la classe. Et ça c'était dur. Mais ce n'est rien face au laxisme, a la suffisance et aux mépris des adultes. Ce sont eux qui m'ont fait le plus mal.
C'est vrai que la majorité observe dans le silence. Il y a certains enfants/ados qui arrivent à s'insurger contre les injustices, et tant mieux car ils sauvent leurs camarades, mais cela n'a rien d'évident. Souvent, celui qui pointe du doigt voit la situation se retourner contre lui avec une ampleur encore plus grande, aussi il a plutôt intérêt à être solide. Par définition, les gamins sont immatures émotionnellement et en pleine construction de leur personnalité, leur propre stabilité n'est pas établie, aussi il leur est difficile de la risquer pour sauver celle d'une autre personne. Ils se protègent en ne disant rien. Le pouvoir est entre les mains des adultes - parents et personnels de l'école.
Je suis bien plus empathique que la moyenne et j'ai la chance d'avoir du caractère et un physique qui fait qu'on ne cherchait jamais trop à m'embrouiller ou me victimiser du coup j'étais du genre à protéger ceux qui étaient les cibles des brutes de service. Je pense en particulier à un copain avec qui je faisais du handball et dont le surnom était "crevette", dès qu'il était seul dans la cour de récré il prennait plein tarif mais ensuite avec les collègues de l'équipe on allait chercher ses bourreaux par la peau des fesses pour les lui livrer sur un plateau afin qu'il puisse se venger. Si il n'avait pas eu des amis solides et bienveillants, je ne sais pas dans quel état mental et physique il serait arrivé à l'âge adulte, l'univers scolaire est si cruel avec les plus faibles.
Je vie au Québec et la situation vis-à-vis du harcèlement scolaire n'est pas trop différente. J'en ai été victime aussi, comme chaque fois le dialogue ou les appelles à l'aide ne mènent à rien et dans mon cas la fuite était tout simplement impossible, j'étais obligé de rester. La violence s'est alors avéré mon unique porte de sortie et fracasser mon harceleur à coup de balais sur le crâne a été la meilleur chose que j'ai faite de ma vie scolaire. Ça m'a apporté paix et respect, respect basé sur la peur, mais respect quand même, mais surtout la PAIX. Bonus, ma prof sans pouvoir qui voyait le tout sans jamais pouvoir intervenir m'a félicité de mon action. Bon, j'ai prix une ou deux semaine de suspension, comme mon harceleur, mais à notre retour en classe le rapport de force avait changer, le gars n'osait même plus ne serait-ce que me regarder, il était devenu un paria au sein de la classe et moi on me foutait la paix. Bon, mes "camarades" serraient les fesses dès que je posais les mains sur un balais, mais bon, c'est peu cher payé pour la tranquillité.
J'ai été victime de harcèlement tout au long de ma scolarité, depuis la maternelle jusqu'à l'université, avec des périodes de déscolarisation entre le collège et le lycée. La pire expérience a sans doute été au lycée, où un individu très frustré et refoulé m'a choisi comme souffre-douleur. Ni les menaces ni les tentatives de raisonnement n'y changeaient quoi que ce soit ; au contraire, il les utilisait pour me faire passer pour un facho, un homophobe et autres joyeusetés. Bref, j'aurais beaucoup à raconter sur le sujet du harcèlement, particulièrement fréquent lorsqu'on a certains handicaps invisibles. Cela gâche véritablement les parcours scolaires : après avoir décroché mon bac avec mention très bien, je n'ai pas pu poursuivre mes études universitaires car j'étais épuisé par ce genre de situations. Ce qui ne nous tue pas ne nous rend pas forcément plus fort. J'aime dire que parfois, ce qui ne nous tue pas nous a simplement loupé de peu, nous laissant écorché.
Je suis désolée pour vous. Le stress et l'anxiété causés par ce type de situation est immense. Il faut beaucoup de temps pour s'en remettre. Vous n'êtes pas seul dans ce cas malheureusement. Combien de gens n'ont pas poursuivi ou ont raté leurs études, manqué une opportunité professionnelle, ont vu couler leur entreprise, ont tout perdu... car ils étaient dans un état émotionnel, psychologique et physique déplorable à cause d'une personne immature émotionnellement, cruelle et sans empathie qui les ont malmenées.
A chacune de vos vidéos, je me disais: "Vivement qu'il traite de l'homme sans qualité" pour avoir votre point de vue sur ce chef d'oeuvre qui est mon livre préféré. Je comprends la complexité de l'analyser en une seule vidéo au regard de sa richesse mais peut-être pourriez vous le faire en plusieurs avec des thèmes différents? Ce livre mérite à être connu, car le style est magnifique et les disgressions philosophiques n'ont pas vieilli.
Les enfants ont toujours été cruels entre eux à l'école, mais quand celle-ci ne fait rien pour les réprimer, ça donne cette société de dingos qu'est la nôtre... Je ne connaissais pas ce lourd bouquin je vais m'y mettre de suite....
2 V,IDEOS SUR Y,t , ti tre : *La Subversion de l'Enseignement et de l'Éducation ou la Main Mise de la Loge sur les Jeunes Esprits* ET *L'Education nationale, l'usine à républicains*
Je me suis fait harceler deux fois dans ma scolarité : par un instit en cp et par un prof de math en 4ème. Les deux ont finis en psychiatrie aprés quelques années et beaucoup d'élèves traumatisés. Un d'eux est devenu proviseur; au moins, il n'était pas face aux élèves... Oui l'école détruit vos enfants....
J'ai vécu des "tentatives" de harcèlement au collège. Une fois en 6e, une autre en 5e dans un autre collège et 2 fois en 4e encore dans un autre établissement. A chaque fois, j'ai rien dit les 2-3 premières tentatives puis je me suis battu. Les harceleurs pensaient que j'étais faible car j'étais un peu chétif mais j'ai gagné tous mes combats. Cela a mis une fin immédiate au harcèlement.
Personnellement je suis encore au fameux lycée de Poissy et non seulement nul punition n'a été appliqué pour les harceleurs. Un courrier à aussi était envoyé au professeur suivi de plusieurs réunion pour leur dire de la fermer sur ce suicide et de ne pas parler de harcèlement
Faut pas s'inquiéter, l'uniforme, les SNU et les cours de théâtre vont arranger tout ça... Nan mais avec la ministre de l'éducation qui vient d'être nommée faut RIEN espérer, elle vient à peine de foutre des tas d'étudiants à la rue pour ses JO...
@@LeHussard effectivement, ça je ne l'aurais cependant jamais su si mes professeurs n'étaient pas de droite, sans parler du fait que l'ancien directeur s'est barré avec la caisse et que nous avons fait une minute de silence de manière très hypocrite
Très sincèrement, quand je vois comment le harcèlement scolaire que j'ai vécu, il y a de cela un peu plus de dix ans, a été "géré" que ce soit par les profs ou par l'inspection de l'académie (oui, oui), je ne suis absolument pas surprise de voir les atrocités qui se passent actuellement. C'est horrible de se dire que ce que l'on a vécu constitue le quotidien de beaucoup de jeunes (voire carrément en pire du fait de l'usage encore plus excessif qu'à l'époque des réseaux sociaux), pendant des années pour certains... Mais la question du harcèlement scolaire est plus ou moins abordée dans certains romans (Madame Bovary, Le Lys dans la vallée, Sa Majesté des Mouches, une nouvelle de Dino Buzzati...)
Encore une pépite cette vidéo. Niveau bouquin parlant de harcèlement, je me souviens des Faux-Monnayeurs de Gide qui avait une de ces intrigues sur ce point, le tout basé sur un fait divers réel où un gamin s'était suicidé devant sa salle de classe il me semble. Je sais pas si t'as prévu d'aborder Gide un jour, que ce soit dans une Mémoire ou dans une Cour martiale, vu que y a pas mal de choses à dire sur ses (très nombreuses) carabistouilles.
Exact les Faux-Monnayeurs finit sur le suicide (involontaire) d’un gamin harcelé dans un internat, mais ce n’est pas l’intrigue principal du roman comme ici.
Que de souvenirs notre scolarité, hein ! On l'a échappé belle, ce n'est vraiment pas passé loin.. Je reste déçu que nos tourments n'ont pas ramener les allemands.. Mais non, généralement les tortionnaires ont plutôt le droit à la belle vie après leurs études, pas besoin de chemise noire quand on peut porter un col blanc
Encore du lourd et de la top qualité 👍 merci Le Hussard, n'ayant jamais lu l'œuvre de cet écrivain j'étais à mille lieues de penser à ce titre dont je ne connaissais pas d'ailleurs. Merci pour ce super boulot, je l'ajoute à ma liste 👏👏
Vécu : lorsque j'étais en primaire ma vie n'était pas facile. Mon contexte familial était très compliqué et j'ai grandi dans une petite cité de campagne. Bien sûr dans ce contexte la violence était mon moyen d'expression favori. Seul, en groupe, fille garçon et aînée... Tout y passait. C'est alors que ma famille à déménagé et que je me suis retrouvée dans une petite école de campagne bourgeoise. Autant dire que l'enfant violent que j'étais à pas mal retourné la cour de récréation de cette école tranquille. Au point où une élève a fondu en larmes au simple fait d'être mis à côté de moi en classe. Mais ce n'est qu'une anecdote parmi tant d'autres. Pourtant, petit à petit j'ai commencé à me calmer. Peut-être était-ce dû au contexte social plus favorable, mettant l'accent sur l'intelligence plutôt que sur la force brute. Peut-être était-ce dû à mon contexte familial qui s'était stabilisé. Quoi qu'il en soit il est évident que ce déménagement aura, à la longue, remis ma vie sur le droit chemin
Merci pour cette vidéo qui éclaire bien le texte de Robert Musil. J'ai fait la connaissance de Musil au travers d'un de mes auteurs préférés, Elias Canetti. Dans son livre "le flambeau dans l'oreille", Canetti dresse le portrait de l'effervescence intellectuelle de la Vienne des années 1920, orpheline de l'Empire austro-hongrois. Les intellectuels autrichiens de l'époque, dont Musil, beaucoup plus âgé que Canetti, gravitent autour de Karl Kraus et de sa revue "le flambeau".
Salut noble et fier Hussard, je ne connaissais pas du tout ce livre mais ta vidéo m'a intrigué et donné envie de le lire, merci à toi 😊 PS : est-ce que tu pourrais un jour évoquer "Sa Majesté des Mouches" s'il te plait ? C'est un autre exemple de bouquin portant sur la violence entre les gosses et sur la violence primaire tapie dans l'ombre de la société.
personnellement j'ai étais, disons "harcelais" de mes 4 à 12 ans, entre guillemet puisque j'avais la sale habitude de rendre coup pour coup telle le talion, le seule article pénal porté a ma connaissance, étants enfant . j'ai toujours souhaiter que mes petiot camarade soit jugé pour leur acte devant un trébunal, leur jeune âges m'en ayant toujours empêché . je ne sais pas pourquoi, mais, étants enfant, je n'ai jamais compris le concept de soumission a l'ennemies, c'est probablement ce qui fait qu'aujourd'hui, je ne me considère pas comme un mouton, en tout cas je l'espère .
Excellente vidéo, comme d'habitude! je me permet de conseiller un autre livre à traiter. Pour le coup on est sur un sujet nettement plus exotique que le harcèlement scolaire. C'est une série de romans qui suit un officier dans la marine française autour des années napoléoniennes ( ça commence un peu avant, sur la fin de la première république). C'est franchement bien écrit, et le fond est là aussi (justesse historique, sans devenir barbant). Le premier Tome "Pour les trois Couleurs " peut sans autre se lire indépendamment.
Je ne suis pas un grand lecteur, mais au lieu de me défoncer le crane avec les réseaux sociaux ou quelconque dérivatif à notre disposition je suis à la recherche de lectures qui font échos à notre époque tout en développant ma foi chrétienne fraichement naissante, merci pour vos vidéos et vos suggestions.
@@LeHussard c'est préférable de l'assumer car après 3-4 clics de recherche, la facture est grave la même, simplement développée, pour être transposée dans un village
Bravo, comme toujours pour les choix, le montage et l'analyse. Les représentations d'Egon Schiele sur les couvertures sont raccords avec l'univers des livres.
j'ai dut casser la gueule de mes harceleurs pendant 4 ans au collèges et ça c'est calmé qu'une fois au lycée et encore j'ai du rappeler le concept de conséquences a certains
Quand j'étais au collège j'aurais pu être une victime. Je suis handicapé, je boite, je n'ai pas beaucoup d'équilibre... Une victime facile. Le jour de la rentrée de 6e y a un mec, genre le gars du cru, un peu cassos, qui se fout de ma gueule et de ma démarche... Direct je l'ai coursé, pour le remettre à sa place. Bon, je ne l'ai pas rattrapé évidemment (je suis handicapé. Suis un peu !) mais en faisant ça j'ai gagné son respect. À lui et je suppose à d'autres, puisque jamais on ne m'a plus emmerdé avec ça. Ensuite y a eu le lycée, dans une "ville d'accueil" avec beaucoup de chances... Il fallait traverser "la zup" pour aller au tabac. J'ai un pote, blond aux yeux bleus, il se faisait emmerder quasi systématiquement. Moi, bizarrement, jamais. Alors c'était dans les années 90, y avait peut-être un reste de respect. Serait-ce encore pareil aujourd'hui, ou me ferais-je vite délester de l'argent de mes clopes et de mon téléphone portable... 🤔
De toute façon le collège ça a toujours été la loi de la jungle. J'ai beaucoup aimé ce bouquin, parce que justement il interroge sur la part de responsabilité de celui qui est témoin du harcèlement et qui ne fait rien, la frontière entre passivité et complicité. Le collège c'est l'âge où on se cherche, où il faut faire comme tout le monde, une forme de conformité totalitaire où personne n'a envie de se sentir différent. En clair prendre la défense de l'opprimé c'est courir le risque de subir le même sort. A plus forte raison si cet opprimé ne vous est pas particulièrement sympathique, comme c'est le cas dans le roman. J'ai observé le phénomène, avec le recul d'un adulte, avec mes propres enfants. Il y avait l'an dernier dans la classe de ma fille en cm2 un garçon que tout le monde avait pris en grippe. Il avait rien de particulier à la base, rien qui sorte de la norme, à part un peu de gaucherie et de timidité mais visiblement un gentil garçon, mais je sais pas pourquoi c'était la tête de turc. Comme toujours il y avait deux ou trois kassos qui lui faisaient la misère, et le reste de la classe qui se contentait de l'ignorer. Et ma fille, qui est je pense une bonne personne, qui n'a jamais eu de problème avec les autres enfants, ne l'aimait pas et en disait du mal. Quand je lui demandais pourquoi, qu'est-ce qu'il faisait de mal, elle était incapable de trouver une réponse. Après je suis d'accord qu'il faut pas outrer la réponse viriliste à ce genre de situation mais bon, si j'avais moi-même un garçon dans cette situation, je pense que je l'inscrirais quand même à la salle de boxe. Je sais que ça ne réglerait pas tout le problème. Mais histoire de lui donner les moyens de répondre à ses persécuteurs avec les seuls arguments qu'ils sont capables de comprendre. La vie est ainsi faite je crois.
Pour ce qui est du sujet du harcellement j ai eu le problème opposé, j arrivais à me défendre physiquement, mais souvent lorsque je le faisait j'étais puni ou exclu, et le système scolaire ne faisait donc qu'interferer avec mon autodéfense.
@@LeHussard et bien cela dépend des moments. Il est arrivé à plusieurs reprises durant l enfance que ma propre mère doive s'improviser enseignante et me retire de l'école afin de me faire suivre des cours par correspondance. De ce fait l enfance fut une alternance entre des moments en école publique et en école à la maison. Lors des périodes en public il m arrivais souvent de passer mes récréations a copier des lignes comme punitions d'ailleurs, car étant , surtout à l'époque, d'un tempérament colérique, je finissait souvent par m'enerver et a en venir aux mains avec les autres eleves lorsque ceux-ci me cherchaient des poux dans la tête. Plus tard, le collège et le lycée je les ait tenus (mais j ai donc du manger , surtout au collège, un certain nombre d avertissements et d'heures de colle, etc...) A noter que j ai cependant eu (nottament en CM1, au collège et au lycée ) beaucoup de profs qui furent assez bienveillants pour plaider en ma faveur + que ma mère était la pour aider aussi (en effet, il est arrivé que dans certains établissements je me mette la direction à dos [exemple de ma 6e ou il était potentiellement question de me virer si je me souviens bien car j avais étranglé un élève faisant parti du groupe de la classe m'ayant harcellé] ) Je pense donc personnellement que (mais ce n est que mon point de vue subjectif par rapport à mon propre vécu) l'école pourrais y gagner si il n'y avais pas de volonté de la part des strates administratives de vouloir couver les élèves (plus particulièrement ceux dont les formes de harcellement sont morales/verbales/psychologiques) et si a l inverse, la loi du tallion (œil pour œil dent pour dent) était culturellement plus accepté [car un voyou/groupe de voyous n auront aucun intérêt à s arrêter si ceux ci ne voient aucune conséquence négative sur eux mêmes à leurs actes )
Mais comment tu pouvais te mettre dans de telles situations à répétition ? Même si tu étais harcelé, comment ça se fait que tu te mettais toujours les gens à dos ?
@@LeHussard en soit je ne me mettait pas systématiquement tout le monde à dos (j ai par exemple été en très bon termes avec la majorité de mes profs au collège et lycée) mais j avais tendance à être, en général (ce n etait pas le cas partout ni de manière absolue ) à être vu comme gênant par l'administration + à être peu populaire , voire détesté par les élèves de ma classe. Étant autiste + ayant eu, il faut le reconnaître, parfois le côté "intelligent pretentieux" (qui, il est vrai, peut être très chiant) donc ça faisait que forcément les gens populaires de ma classe (pas à toutes les années cela dit, certaines années se sont bien passées) avaient tendance à vouloir me chercher des poux dans la tête. Et forcément, quand ca en venait au mains et que je ne me laissait pas faire , du point de vue de l administration, quand les surveillants déboulent et me voient moi ayant l avantage et mettant physiquement à mal un autre élève avec plusieurs autres élèves tentant de m en empêcher [ l adrénaline due au très fort énervement peut vraiment causer une différence massive de force ] et bien forcément cela donne une première impression negative, de manière générale, culturellement chez beaucoup de gens, y a un peu l idée de "il ne faut pas répondre pour ne pas s abaisser au niveau de l agresseur " ou encore "il ne faut jamais escalader" [car il est vrai que dans certains cas où le harcellement psy était devenu trop fort de la part de certains élèves, j avais été celui ayant porté le premier coup physique ] donc forcément cela fais que l on peut vite être catalogué comme étant le vilain de l'affaire.
Il existe aussi La Rage dans mon cartable ... mais ça n'aura pas la valeur de roman. C'est Pennac qui défend l'internat dans Chagrins d'école avec Harry Potter. Cela dit, les profs ne sont pas frileux mais leur hiérarchie l'est, elle. Le "pas de vague" bien connu des hautes huiles des hautes instances (il en va de même dans bien des domaines de notre société, d'ailleurs).
Pas lu le livre (il faudra rattraper ça un jour) mais j'avais déjà vu l'excellente adaptation en film de Volker Schlöndorff. Et effectivement c'est le genre de visionnages que l'on oublie pas. Un film impitoyable sur un sujet malheureusement toujours bien trop d'actualité ...
J'ai été harcelé de mes 10 à mes 14 ans, avec TS, humiliations publiques, épaule cassé, jusqu'à que parents fassent un scandale qui m'a mis sous protection des AED en 3ème ; et que je commence à être violent moi-même en seconde et à me défendre. Aujourd'hui, j'enseigne, dans un des collège de France ou les problèmes de harcèlement sont quasi inexistants (2 élèves se sont déclarés harcelés ; l'établissement a fait le nécessaire, c'est réglé). Je fais mon possible pour mettre la violence hors des murs de l'école, avec mon autorité d'enseignant et ma place en CA et à la comission discipline. C'est un combat sans fin, sans victoire possible, mais c'est le devoir de la civilisation contre la barbarie.
J'ai été harcelée, car dans les années 90 plutôt que d'écouter les boys band j’écoutais la vieille chanson française, je ne m'habillais pas de marque, je ne traînais pas en bande, j'étais sage, puis surtout... surtout... j'étais la seule blanche dans ma classe. Et autant dire que les petits maghrébins et maghrébines, n'aimaient pas franchement la petite blanche... Depuis j'ai grandi, j'ai fait de l'enseignement et quand tu dis aux parents que le problème de leurs gamins c'est leur comportement (en classe comme avec les copains), ils ne sont pas contents... Les pauvres ils sont précoces, ils sont hyperactifs... Si c'est vrai pour l'hyperactivité de certains élèves, d'autres étaient juste mal-élevés.
J'ai toujours été emmerdé par les racailles. Je suis Français de souche, extrêmement sensible à la notion de justice et je ne me laisse pas marcher dessus.
J'etais le souffre douleur d'une grosse partie du collège. J'étais le petit intello nerd, fan de sf, de metal et détestait PlayStation pour préférer Nintendo parce que c'est "pour les gamins". Un jour une fille plutôt convoitée de l'école s'est intéressée à mes centres d'intérêts et donc un peu plus tard à ma personne. Ça n'a pas plu à énormément de garçon et ils me l'ont fait savoir en détruisant mes affaires et mes vêtements et en me tabassant à 15 contre 1. Une expérience que je trouve pas très éloignée du v*ol. Bien entendu ils etaient malins, aucune preuve visuelle de la chose seulement mes cicatrices et mes affaires detruites. Donc forcément classée sans suite par notre "justice" donc les gonzes ne sont pas virés de l'école. Je me suis retrouvé seul pendant 10 ans parce que forcément l'humilitation est restée en ayant une colère énorme contre le monde entier. La fille ? Elle s'est fait harcelée, a quitté l'école et je n'ai plus eu contact avec elle
Sérieux : le roman est alléchant mais impossible en France aujourd'hui. Toutes les assoc seraient alertées. Sauf dans l'académie de Versailles bien sûr ! En tout cas dans ma cambrousse si un élève revendique son homosexualité ou sa volonté de transition, je peux te dire que la peur n'est pas dans le camp qu'on croit.
Excellente vidéo, mais je ne comprends pas pourquoi tant de personnes parmi nous ont une dent contre la "zététique" qui ne vise qu'à promouvoir la méthode scientifique et la pensée critique (qui sont les deux pires cauchemars du cerveau gauchistes non binaire, féministe et amoureux de la religion d'amour et de paix). Il s'est passé un truc que j'ai pas suivi ?
Quand j'étais au collége on me harcelait de manière asser vicieuse, c.a.d que comme on ne pouvait pas me menacer physiquement, parceque déjà j'étais le plus grand de ma classe(et de loin), et que basiquement en 6e ma passion était de me battre avec des 3e(et gagner des fois). Alors ce qu'on fait les fdp de ma classes c'était de jouer sur mes sentiments, et pour aller du plus léger au plus lourd, ils se moquaient de mes fringues car mes parents n'étaient pas aisés(alors qu'eux(les fdp de plus haut) portaient de la marque), ils se moquaient car je n'avais pas de portable quand tout le monde en avait un aussi. Mais ça passait aussi par des vols dans mes affaires(aussi bien scolaire que osef, genre des bonbons. J'étais obliger de constamment surveiller mes affaires), le fait de simplement refuser de jouer quand j'étais sur le terrain de foot(parfois), m'ignorer quand je parlais ou sollicitais quelqu'un pour des infos a la con genre sur les devoirs à faire. En bref tout était pretexte à m'exclure de la "vie commune". Le pire ça a été en 6e je penses, où basiquement une fille m'a fait croire qu'elle était amoureuse de moi(et moi je m'en étais enticher), et que juste pour soulever la moquerie généralisée, elle avait comploter de mettre un refus devant toute la classe, ce qui était la honte ultime à l'époque. À partir de là déjà je m'étais jurer de tous les détester, s'ils voulaient me faire du mal pour s'amuser, je leur ferrais sentir qu'est-ce qui se passe quand je m'énerve. Mais comme à cause de mes bastons en sixième avec les troisièmes, on m'avait interdit de me battre sous peine d'exclusion, et que la baston c'était le seul truc que je connaissais pour me défendre face à ce genre d'attaque(moqueries...), et bah basiquement j'étais l'homme de paille des insultes et des moqueries des autres, je ne pouvais pas répondre, au grand plaisir des autres qui redoublaient de joies à me voir frustrer de ne pas pouvoir répondre. Je penses que c'est depuis cette époque que je suis incapable de faire confiance a quique ce soit concernant ce qui devrais être ''pour mon bien'', mais comme à l'époque j'avais pas le choix d'obéir à mes parents et bah je m'en foutais royalement de ce qu'on me disait et ''vivait'' sans aucune convictions personnelle, balloter par le flot des choses, et j'explique comme ça, en tout cas, mes notes scolaires catastrophiques. Aujourd'hui je penses que j'aurais dû être encore plus une tête de mule, au moins pour rendre la vie insupportable à tout le monde. Ah oui bien sûr, faut pas le dire trop trop fort, parceque c'est une gêne pour les profs impotents qui ont laisser faire, et pour mes parents(et mon père particulièrement) qui voulaient que j'aille dans ce collège absolument, car il était dans la suite du cursus en breton que je suivais depuis la maternel. Déjà la, c'est trop à mon avis, et j'ai 21 ans.
Mettez vos gosses à la boxe. Voilà, c'est tout. Vraiment vraiment ! Si ils se font emmerder ils apprendront à se défendre physiquement comme mentalement. Si ils sont des bourreaux idem, prendre une droite ça remet les idées en place ! Attendre du système qu'il fasse quoi que ce soit est INUTILE. C'est pas une question de virilité ou quoi, c'est la survie des gamins dont il s'agit putain..
J'ai été harcelé par des "chances" au collège qui menaçait de rendre visite à ma famille si j'en parlais à qui que ce soit. Le pire est que ce toquard s'est amusé à me harceler en plein cours. Vient un jour fatidique où c'était la goutte de trop.
En envoyant une millième fois mes affaires par terre, il m'a sorti un magnifique "alors, tu vas faire quoi?". Je me suis levé, lui ai mis une droite et l'ai fini à terre. Je sais, ce n'est pas glorieux et j'ai fini chez le directeur avec mes parents qui ne comprenait pas un mot.
Petite satisfaction: il ne m'a plus jamais harcelé.
Merci beaucoup, cher Hussard, pour cette belle découverte.
Dans l'intégralité de ma scolarité, j'ai toujours été le plus petit de ma classe. J'ai toujours eu affaire à des bizuteurs qui ont vite compris qu'il fallait me laisser tranquille. Pourquoi? Parce que j'ai reçu 3 leçons très importantes par les membres de ma famille.
Ma mère m'a toujours dit: "Dans la vie, il vaut mieux être le boucher que le veau. Choisis ton camp"
Mon père m'a dit: "Si on t'emmerde, tu chopes le plus gros et tu le défonce devant tout le monde. Ca calmera les autres"
Et mon grand frère m'a dit: "La vraie puissance d'un coup de boule vient des épaules. Recules bien ton torse quand tu l'envoies, et tapes avec le sommet du front"
Old School roule
Ma courte expérience de prof m'a appris une chose : les gosses sont des monstres, et ils peuvent être d'une cruauté démentielle.
Et bien sur, impossible de faire quoi que ce soit mis à part dire à la famille de l'élève en question de le scolariser ailleurs, la hiérarchie s'en tamponne, et les gobelins sont intouchables. Je me suis fait même engueuler par des parents car je remettais en question le comportement de leur "petit ange" (sic).
La seule chose à faire, c'est punir le plus durement possible ces graines de tortionnaires. Perso, je suis pour le retour de la schlague.
La quoi ? Une bonne torgnole à l'ancienne et le respect des aînés. Ça me semble sain. La hiérarchie qui s'en tamponne... Ce sont des lâches qui sont aux manettes partout. Aussi bien dans l'éducation que dans la justice. Dès qu'il faut prendre un peu de risques il n'y a plus personne.
quand j'étais harcelé par plus forts que moi, que même les profs s'amusaient à ajouter leur grain de sel, et qu'on me disait, à moi jeune gamin de 12 ans "mais pourquoi tu te défends pas?!" , ça me blessait terriblement. ça me rend malade d'imaginer ce que subisses nos gosses avec cette époque encore + merdique quand je vois comme ça pouvait être de mon temps!
C'est tellement ça !
+1
Lorsque je me suis effectivement défendu (et expédié 3 de ces c*nnard à l'hosto) les profs se sont bien entendu retournés contre moi comme un seul homme.
Le prof, pourvoyeur de lâcheté depuis 1833 🤓
pourquoi tu te défends pas ?
@@sparta007ot parce qu'ils sont plusieurs ? Parce qu'ils sont plus grands et plus forts ? Parce que j'aimais pas me battre ni faire de mal à qui que ça soit ? Parce que quand tu es tout seul tu as beau être dans ton droit tout le monde te sautera dessus pour dire à quel point c'est toi qui l'a cherché ?
Heureusement je me suis endurcis mais un gamin devrait pas avoir à se confronter à ça
J'ai été harcelé par plusieurs élevés, fait de multiples hospitalisations à cause de la peur d'aller à l'école, j'ai fini par faire l'école à la maison qui a été l'une de mes meilleurs décisions de toute ma vie.
Force à toi ! 💪
Bonjour. J'ai subit du harcèlement moral de mes huit à mes quatorze ans. Il faut bien se rendre compte que plus les mois passent, plus le traumatisme est important et plus l'enfant se renferme sur lui-même. Après deux ans de harcèlement, mes parents m'ont changé d'ecole mais c'était trop tard. J'étais devenue "bizarre", muette, craintive et fatalement... une victime de choix pour les harceleurs.
Maintenant, ça va très bien, j'ai encore quelques séquelles mais rien de grave ni d'handicapant. Cependant, même si le harcèlement s'est estompé vers mes quatorze ans, j'ai eu des problèmes de comportement jusqu'à mes trente ans.
L'école française fait de la merde. Je le sais bien : j'y suis prof. C'est pourquoi, le Hussard, ta chaîne est pour moi comme Radio Londres et je t'en suis infiniment reconnaissant. Tu contribues à poser les briques en vue du monde d'après. Merci infiniment
Sans fondations tu poses qued frère. 😂
@@dragospeta3812 demande au Hussard
@@monsieurhagen6260 Vous partez tricards niveau fondations. Il graille sur Tipeee ton mec n'est-ce pas ?... Tipeee qui appartient à Xavier Niel et Laurent Ruquier, donc vous lâchez 8% de vos dons à vos pires ennemis ce qui est colossal. En plus, vous payez des impôts sur le reste. 30% minimum non ? A l'Etat français : encore un pote.
Vous êtes pas foutus de mettre en place un circuit de financement indépendant les droitardés. Mais vous graillez TOUS sur Tipeee. De KB au Hussard en passant par Papacito et toute la fine équipe.
Vous financez littéralement la corde pour vous pendre. Vous êtes loin de Radio Londres et Radio Londres n'était rien sans les 2.500 véhicules de la 2ème DB. Et 300 + divisions russes.
Maintenant, ça dépasse le tittytaining de droite. C'est même de l'éducation populaire si tu veux Mr. Prof.... et un sympa tunnel de vente. Ça reste de l'agit prop. OK 👌 cool.
Mais sans déconner : vous maîtrisez pas vos bases financières, à partir du moment où vous remplissez les poches de vos pires ennemis vous êtes juste pas sérieux les mecs.
Les fondations c'est le fric et un véritable parti politique réac. Staline n'a pas posé des fondations en filant du fric au Tzar : il braquait les banques, filait le pognon à Lenine et au Parti et ils fesaient le coup de feu contre la Police du régime. Ça c'est des fondations.
Cette vidéo et la présentation de cet ouvrage m'ont touché, pour avoir connu moi aussi ces traitements de longues années durant. Mais attention, on a souvent tendance à penser que seules les racailles et les crétins harcèlent leur monde, dans les faits, ce n'est pas toujours le cas, il en existe, parmi les bons élèves, ceux qui sont très populaires et adorés. Cette vénération et la pseudo élévation sociale à les côtoyer en amènent beaucoup à devenir acteurs ou spectateurs de ces violences. On ferme les yeux, ou on les garde bien ouvert, on rit ou on se force à rire du traitement qu'ils administrent à d'autres. Souvent les profs savent, les parents se doutent, mais "faut pas faire de vagues". On récolte au final de grandes maximes moralement satisfaisantes "Un jour, ça changera", "c'est ta faute si tu sais pas te défendre", "faut pas écouter les cons", sans que ces gens réalisent qu'on nous a volé le mortier avec lequel on devait se construire.
En tout cas, je ne connaissais pas ce livre, je le dévorerai à l'occasion avec grand intérêt !
étant donné mon passé au vu du harcèlement scolaire, je pense que j'aurais énormément de mal à lire se livre, mais merci de l'avoir recommandé et d'avoir parlé d'un sujet longtemps tabou en France et qu'on commence enfin à prendre en compte et traiter (même si les efforts sont minimes, et les effets tarde à se faire ressentir), via la littérature.
et pour finir sur une note d'humour, pour un peu de positivité, votre balle perdu envers les zététicien était succulente et magnifique un sniper n'aurais pas mieux visé.
Excellent comme très souvent. Pour ce qui est de la comparaison avec l'Allemagne Nazie, le film l'expérience complète bien le processus de fabrication de monstres. Encore merci.
Merci beaucoup pour cet épisode, Hussard.
J'ai très envie de lire ce livre maintenant. Ses témathiques me touchent d'autant plus que durant tout mon collège ou presque, je me suis fait harcelé pour aucune véritable raison et que, alors que je pensais le lycée plus tranquille, ça a repris plus incidieusement jusqu'à finir lors de la soirée du dernier jour des épreuves du BAC, où, je me suis techniquement fait v par une bonne partie du groupe... Je ne veux absolument pas avoir l'air larmoyant ou donner l'impression que ce commentaire RUclips est juste une belle façon pour moi de bien me faire voir.
Je vous assure que je commence seulement à raconter l'expérience à mes amis pour m'en remettre presque 10 ans après les derniers faits et que c'est pas exactement super facile.
Je voulais simplement me dire que ça me touche beaucoup de vous entendre parler de ce sujet auprès d'un bouquin qui a l'air effectivement excellent.
Très bonne continuation à vous,
de mon côté je vais continuer à lire de chouettes livres !
moi aussi j'ai étais lourdement harcelé au collége et lycé y compris par certain professeur, et encore 20 ans aprés je suis suivie pour ces traumatismes qui me rende incapable de travailler en milieu normal
@@lornzaybach5804 même si c'est pas grand chose, courage à toi ! Vraiment !
Ce livre me rapelle aussi une histoire dans un pensionnat (dont j'ai oublié le nom pour jeunes délinquants ou jeunes désiquilibrés). Les gérants avaient laisser les élèves se gérer entre eux ça a finit en dicature ou ce qui sortait un peu du rend perdait tout leur droit se faissait corriger par les autres.
Je ne sais pas si tu fais référence à cela mais ça fait penser à l'expérience de Stanford
Je crois que c'était Elan School
Mon rendez vous préférez du dimanche après la messe😁
La fameuse messe câline
Le H en mode : « Tu penserais que ça serait tabou, mais nan c’est pas tabou, c’est pas tabou.. » devant l’ex rectrice de Versailles.
J'ai entendu dire que le H aimait pas trop Versailles ouais
Livre acheté et lu suite à la vidéo, merci pour cette recommandation, elle est appréciée !
Génial ! 🙏
Ah, mais le XXème siècle, intellectuellement, c'est magique! Une époque où on écrivait sur tout sans avoir besoin de tartiner des concepts bidons, où on racontait simplement les choses sans se tirer sur la nouille à jouer les pseudo-intellos...
Le film est très bon aussi. Avec "sa majesté des mouches" , il fait partie de ces explorations sans concession de l'humain.
J'ai bien fait de regarder jusqu'à la toute fin, je préparais déjà mon commentaire pour m'enquérir de l'homme sans qualité 🤣Belle anticipation! Et ces tacle gratuit aux zététichiens, le bonbon du dimanche 🥰
Un homme de goût ! 🙏
Victime de harcèlement de ma primaire à mon lycée par des élèves et des professeurs... J'ai encore des séquelles aujourd'hui avec une grosse dépression et sans doute un stress post-traumatique, je valide cette vidéo
Courage !
Avec tes dernières vidéos, j'avais peur que tu te mets qu'à parler des mauvais livres, mais tu ramènes du lourd et ça fait extrêmement plaisir.
Il faut de tout pour se divertir et apprendre ah ah 🤓
Merci d'aborder ce thème (qui me tient à coeur) et de me donner encore un livre à lire d'autant que je suis bien à la source ici 😀
Ivan illich "une société sans école". La course aux diplômes. La ségrégation. Le sentiment d'infériorité. La phobie scolaire. L'école nuit à la santé mentale !
j'adore le rythme de la vidéo ! Et le message évidemment...
Très intéressant, merci pour ces critiques littéraires toujours passionnantes ! J'ai pour ma part lu "Le petit chose" d'Alphonse Daudet, quand j'étais ado, ce n'est pas exactement la même chose, mais le héros raconte le harcèlement qu'il a subi à l'école, de la part de ses camarades et professeurs. Plus tard il devient pion et se met à harceler un élève, mais finit par se rendre compte que c'était en fait lui quand il était gamin. Après c'est plus ancien que livre dont tu parles, l'auteur ne va pas aussi loin. Il traite surtout de l'enfance du héros et de la ruine de sa famille, qui s'inspire de celle de Daudet. C'est presque une autobiographie.
Excellent comme d'hab
Ça ressemble énormément à la pièce de théâtre : "Internat" de Daniel Besnehard.
C'est plus ou moins le même concept et ça a vite éveillé en moi des choses très étranges...
...Ah et pour le harcèlement scolaire, oui au début, mais je suis vite devenu suffisamment discret et sympa pour ne plus avoir de problèmes. Et puis Fin-Collège, ou j'avais beau savoir me battre, je me prenais quotidiennement des coups de pression par le cassos spé-boxe de la classe. Et ça c'était dur.
Mais ce n'est rien face au laxisme, a la suffisance et aux mépris des adultes. Ce sont eux qui m'ont fait le plus mal.
Le pire étant que le silence de la majorité couvre des actes odieux et totalement exhibés...
C'est vrai que la majorité observe dans le silence. Il y a certains enfants/ados qui arrivent à s'insurger contre les injustices, et tant mieux car ils sauvent leurs camarades, mais cela n'a rien d'évident. Souvent, celui qui pointe du doigt voit la situation se retourner contre lui avec une ampleur encore plus grande, aussi il a plutôt intérêt à être solide. Par définition, les gamins sont immatures émotionnellement et en pleine construction de leur personnalité, leur propre stabilité n'est pas établie, aussi il leur est difficile de la risquer pour sauver celle d'une autre personne. Ils se protègent en ne disant rien. Le pouvoir est entre les mains des adultes - parents et personnels de l'école.
Je suis bien plus empathique que la moyenne et j'ai la chance d'avoir du caractère et un physique qui fait qu'on ne cherchait jamais trop à m'embrouiller ou me victimiser du coup j'étais du genre à protéger ceux qui étaient les cibles des brutes de service. Je pense en particulier à un copain avec qui je faisais du handball et dont le surnom était "crevette", dès qu'il était seul dans la cour de récré il prennait plein tarif mais ensuite avec les collègues de l'équipe on allait chercher ses bourreaux par la peau des fesses pour les lui livrer sur un plateau afin qu'il puisse se venger. Si il n'avait pas eu des amis solides et bienveillants, je ne sais pas dans quel état mental et physique il serait arrivé à l'âge adulte, l'univers scolaire est si cruel avec les plus faibles.
Une vidéo calme qui mais d’une violence incroyable ! Merci en tt cas
Je vie au Québec et la situation vis-à-vis du harcèlement scolaire n'est pas trop différente. J'en ai été victime aussi, comme chaque fois le dialogue ou les appelles à l'aide ne mènent à rien et dans mon cas la fuite était tout simplement impossible, j'étais obligé de rester. La violence s'est alors avéré mon unique porte de sortie et fracasser mon harceleur à coup de balais sur le crâne a été la meilleur chose que j'ai faite de ma vie scolaire. Ça m'a apporté paix et respect, respect basé sur la peur, mais respect quand même, mais surtout la PAIX. Bonus, ma prof sans pouvoir qui voyait le tout sans jamais pouvoir intervenir m'a félicité de mon action. Bon, j'ai prix une ou deux semaine de suspension, comme mon harceleur, mais à notre retour en classe le rapport de force avait changer, le gars n'osait même plus ne serait-ce que me regarder, il était devenu un paria au sein de la classe et moi on me foutait la paix. Bon, mes "camarades" serraient les fesses dès que je posais les mains sur un balais, mais bon, c'est peu cher payé pour la tranquillité.
mon père m'a inscrit à la boxe, je suis plutôt petit, personne ne ma embêté à l'école après quelque droite dans le plexus de certains
J'ai été victime de harcèlement tout au long de ma scolarité, depuis la maternelle jusqu'à l'université, avec des périodes de déscolarisation entre le collège et le lycée. La pire expérience a sans doute été au lycée, où un individu très frustré et refoulé m'a choisi comme souffre-douleur. Ni les menaces ni les tentatives de raisonnement n'y changeaient quoi que ce soit ; au contraire, il les utilisait pour me faire passer pour un facho, un homophobe et autres joyeusetés. Bref, j'aurais beaucoup à raconter sur le sujet du harcèlement, particulièrement fréquent lorsqu'on a certains handicaps invisibles. Cela gâche véritablement les parcours scolaires : après avoir décroché mon bac avec mention très bien, je n'ai pas pu poursuivre mes études universitaires car j'étais épuisé par ce genre de situations.
Ce qui ne nous tue pas ne nous rend pas forcément plus fort. J'aime dire que parfois, ce qui ne nous tue pas nous a simplement loupé de peu, nous laissant écorché.
Je suis désolée pour vous. Le stress et l'anxiété causés par ce type de situation est immense. Il faut beaucoup de temps pour s'en remettre. Vous n'êtes pas seul dans ce cas malheureusement. Combien de gens n'ont pas poursuivi ou ont raté leurs études, manqué une opportunité professionnelle, ont vu couler leur entreprise, ont tout perdu... car ils étaient dans un état émotionnel, psychologique et physique déplorable à cause d'une personne immature émotionnellement, cruelle et sans empathie qui les ont malmenées.
Tu es plus fort
A chacune de vos vidéos, je me disais: "Vivement qu'il traite de l'homme sans qualité" pour avoir votre point de vue sur ce chef d'oeuvre qui est mon livre préféré. Je comprends la complexité de l'analyser en une seule vidéo au regard de sa richesse mais peut-être pourriez vous le faire en plusieurs avec des thèmes différents? Ce livre mérite à être connu, car le style est magnifique et les disgressions philosophiques n'ont pas vieilli.
Les enfants ont toujours été cruels entre eux à l'école, mais quand celle-ci ne fait rien pour les réprimer, ça donne cette société de dingos qu'est la nôtre... Je ne connaissais pas ce lourd bouquin je vais m'y mettre de suite....
Tu peux, tu vas te régaler ! 👌
En tant que gros au collège et lycée j'ai eu droit à 2 trouducs qui m'ont fait chier et la violence a bien été la solution
2 V,IDEOS SUR Y,t , ti tre : *La Subversion de l'Enseignement et de l'Éducation ou la Main Mise de la Loge sur les Jeunes Esprits* ET *L'Education nationale, l'usine à républicains*
Je me suis fait harceler deux fois dans ma scolarité : par un instit en cp et par un prof de math en 4ème. Les deux ont finis en psychiatrie aprés quelques années et beaucoup d'élèves traumatisés. Un d'eux est devenu proviseur; au moins, il n'était pas face aux élèves... Oui l'école détruit vos enfants....
J'ai vécu des "tentatives" de harcèlement au collège. Une fois en 6e, une autre en 5e dans un autre collège et 2 fois en 4e encore dans un autre établissement. A chaque fois, j'ai rien dit les 2-3 premières tentatives puis je me suis battu. Les harceleurs pensaient que j'étais faible car j'étais un peu chétif mais j'ai gagné tous mes combats. Cela a mis une fin immédiate au harcèlement.
Personnellement je suis encore au fameux lycée de Poissy et non seulement nul punition n'a été appliqué pour les harceleurs. Un courrier à aussi était envoyé au professeur suivi de plusieurs réunion pour leur dire de la fermer sur ce suicide et de ne pas parler de harcèlement
No fake ? C'est chaud dans ce cas !
Faut pas s'inquiéter, l'uniforme, les SNU et les cours de théâtre vont arranger tout ça...
Nan mais avec la ministre de l'éducation qui vient d'être nommée faut RIEN espérer, elle vient à peine de foutre des tas d'étudiants à la rue pour ses JO...
@@LeHussard effectivement, ça je ne l'aurais cependant jamais su si mes professeurs n'étaient pas de droite, sans parler du fait que l'ancien directeur s'est barré avec la caisse et que nous avons fait une minute de silence de manière très hypocrite
@@vincentahltar1815 faut-il attendre quoi que ce soit des pantins de Klaus Shwabs?
Merci Le Hussard
Très sincèrement, quand je vois comment le harcèlement scolaire que j'ai vécu, il y a de cela un peu plus de dix ans, a été "géré" que ce soit par les profs ou par l'inspection de l'académie (oui, oui), je ne suis absolument pas surprise de voir les atrocités qui se passent actuellement. C'est horrible de se dire que ce que l'on a vécu constitue le quotidien de beaucoup de jeunes (voire carrément en pire du fait de l'usage encore plus excessif qu'à l'époque des réseaux sociaux), pendant des années pour certains...
Mais la question du harcèlement scolaire est plus ou moins abordée dans certains romans (Madame Bovary, Le Lys dans la vallée, Sa Majesté des Mouches, une nouvelle de Dino Buzzati...)
3 suggestions de la plus haute urgence :
-Robert Walser
-Jules Barbey d'Aurevilly
-Georges Bernanos
Une des trois arrivent dans pas trop longtemps 🤓
Encore une pépite cette vidéo. Niveau bouquin parlant de harcèlement, je me souviens des Faux-Monnayeurs de Gide qui avait une de ces intrigues sur ce point, le tout basé sur un fait divers réel où un gamin s'était suicidé devant sa salle de classe il me semble. Je sais pas si t'as prévu d'aborder Gide un jour, que ce soit dans une Mémoire ou dans une Cour martiale, vu que y a pas mal de choses à dire sur ses (très nombreuses) carabistouilles.
Exact les Faux-Monnayeurs finit sur le suicide (involontaire) d’un gamin harcelé dans un internat, mais ce n’est pas l’intrigue principal du roman comme ici.
Que de souvenirs notre scolarité, hein ! On l'a échappé belle, ce n'est vraiment pas passé loin..
Je reste déçu que nos tourments n'ont pas ramener les allemands.. Mais non, généralement les tortionnaires ont plutôt le droit à la belle vie après leurs études, pas besoin de chemise noire quand on peut porter un col blanc
merci beaucoup 💗💗💗
Encore du lourd et de la top qualité 👍 merci Le Hussard, n'ayant jamais lu l'œuvre de cet écrivain j'étais à mille lieues de penser à ce titre dont je ne connaissais pas d'ailleurs. Merci pour ce super boulot, je l'ajoute à ma liste 👏👏
Vécu : lorsque j'étais en primaire ma vie n'était pas facile. Mon contexte familial était très compliqué et j'ai grandi dans une petite cité de campagne. Bien sûr dans ce contexte la violence était mon moyen d'expression favori. Seul, en groupe, fille garçon et aînée... Tout y passait. C'est alors que ma famille à déménagé et que je me suis retrouvée dans une petite école de campagne bourgeoise. Autant dire que l'enfant violent que j'étais à pas mal retourné la cour de récréation de cette école tranquille. Au point où une élève a fondu en larmes au simple fait d'être mis à côté de moi en classe. Mais ce n'est qu'une anecdote parmi tant d'autres. Pourtant, petit à petit j'ai commencé à me calmer. Peut-être était-ce dû au contexte social plus favorable, mettant l'accent sur l'intelligence plutôt que sur la force brute. Peut-être était-ce dû à mon contexte familial qui s'était stabilisé. Quoi qu'il en soit il est évident que ce déménagement aura, à la longue, remis ma vie sur le droit chemin
Merci pour cette vidéo qui éclaire bien le texte de Robert Musil.
J'ai fait la connaissance de Musil au travers d'un de mes auteurs préférés, Elias Canetti. Dans son livre "le flambeau dans l'oreille", Canetti dresse le portrait de l'effervescence intellectuelle de la Vienne des années 1920, orpheline de l'Empire austro-hongrois. Les intellectuels autrichiens de l'époque, dont Musil, beaucoup plus âgé que Canetti, gravitent autour de Karl Kraus et de sa revue "le flambeau".
Salut noble et fier Hussard, je ne connaissais pas du tout ce livre mais ta vidéo m'a intrigué et donné envie de le lire, merci à toi 😊
PS : est-ce que tu pourrais un jour évoquer "Sa Majesté des Mouches" s'il te plait ? C'est un autre exemple de bouquin portant sur la violence entre les gosses et sur la violence primaire tapie dans l'ombre de la société.
Merci pour cette vidéo Le Hussard !!
personnellement j'ai étais, disons "harcelais" de mes 4 à 12 ans, entre guillemet puisque j'avais la sale habitude de rendre coup pour coup telle le talion, le seule article pénal porté a ma connaissance, étants enfant . j'ai toujours souhaiter que mes petiot camarade soit jugé pour leur acte devant un trébunal, leur jeune âges m'en ayant toujours empêché . je ne sais pas pourquoi, mais, étants enfant, je n'ai jamais compris le concept de soumission a l'ennemies, c'est probablement ce qui fait qu'aujourd'hui, je ne me considère pas comme un mouton, en tout cas je l'espère .
Merci Hussard 👍
Excellente vidéo, merci le Hussard, pour un ouvrage remarquable!
Excellente vidéo, comme d'habitude! je me permet de conseiller un autre livre à traiter. Pour le coup on est sur un sujet nettement plus exotique que le harcèlement scolaire. C'est une série de romans qui suit un officier dans la marine française autour des années napoléoniennes ( ça commence un peu avant, sur la fin de la première république). C'est franchement bien écrit, et le fond est là aussi (justesse historique, sans devenir barbant). Le premier Tome "Pour les trois Couleurs " peut sans autre se lire indépendamment.
Cruauté et décervelage dans les casernes de l'ennui…!
Excellent travail encore une fois !
Bon dimanche à tous
Je ne suis pas un grand lecteur, mais au lieu de me défoncer le crane avec les réseaux sociaux ou quelconque dérivatif à notre disposition je suis à la recherche de lectures qui font échos à notre époque tout en développant ma foi chrétienne fraichement naissante, merci pour vos vidéos et vos suggestions.
Dans "le petit chose" il y a le chapitre sur le petit Banban, un enfant bancal qui est harcelé par ses camarades et par le pion...
Le déroulé de cette oeuvre de Musil me fait perso penser au scénario du film de Haneke( lui aussi autrichien), Le ruban blanc, c'est très étonnant
Oui c'est une influence assumée je crois d'ailleurs
@@LeHussard c'est préférable de l'assumer car après 3-4 clics de recherche, la facture est grave la même, simplement développée, pour être transposée dans un village
Merci pour la decouverte de ce livre.
Très bonne découverte, ce petit pique pour les Zététiciens n'est pas sans me déplaire !!!
Bravo, comme toujours pour les choix, le montage et l'analyse.
Les représentations d'Egon Schiele sur les couvertures sont raccords avec l'univers des livres.
Encore un chef d'oeuvre de clarté documenté... parent de deux enfants mes craintes sont ici parfaitement synthétisée...
Merci pour cette analyse.
Ça n existerait pas si les adultes faisaient leur boulot !!!!
Ah, l'internat ! que de souvenirs...
j'ai dut casser la gueule de mes harceleurs pendant 4 ans au collèges et ça c'est calmé qu'une fois au lycée et encore j'ai du rappeler le concept de conséquences a certains
La tentative de roman que je suis en train de gratter s'inscrit justement dans un cadre scolaire (collège et lycée), avec un gus mis sur la touche 👀
Quand j'étais au collège j'aurais pu être une victime. Je suis handicapé, je boite, je n'ai pas beaucoup d'équilibre... Une victime facile.
Le jour de la rentrée de 6e y a un mec, genre le gars du cru, un peu cassos, qui se fout de ma gueule et de ma démarche... Direct je l'ai coursé, pour le remettre à sa place. Bon, je ne l'ai pas rattrapé évidemment (je suis handicapé. Suis un peu !) mais en faisant ça j'ai gagné son respect. À lui et je suppose à d'autres, puisque jamais on ne m'a plus emmerdé avec ça.
Ensuite y a eu le lycée, dans une "ville d'accueil" avec beaucoup de chances... Il fallait traverser "la zup" pour aller au tabac. J'ai un pote, blond aux yeux bleus, il se faisait emmerder quasi systématiquement. Moi, bizarrement, jamais. Alors c'était dans les années 90, y avait peut-être un reste de respect. Serait-ce encore pareil aujourd'hui, ou me ferais-je vite délester de l'argent de mes clopes et de mon téléphone portable... 🤔
De toute façon le collège ça a toujours été la loi de la jungle. J'ai beaucoup aimé ce bouquin, parce que justement il interroge sur la part de responsabilité de celui qui est témoin du harcèlement et qui ne fait rien, la frontière entre passivité et complicité. Le collège c'est l'âge où on se cherche, où il faut faire comme tout le monde, une forme de conformité totalitaire où personne n'a envie de se sentir différent. En clair prendre la défense de l'opprimé c'est courir le risque de subir le même sort. A plus forte raison si cet opprimé ne vous est pas particulièrement sympathique, comme c'est le cas dans le roman.
J'ai observé le phénomène, avec le recul d'un adulte, avec mes propres enfants. Il y avait l'an dernier dans la classe de ma fille en cm2 un garçon que tout le monde avait pris en grippe. Il avait rien de particulier à la base, rien qui sorte de la norme, à part un peu de gaucherie et de timidité mais visiblement un gentil garçon, mais je sais pas pourquoi c'était la tête de turc. Comme toujours il y avait deux ou trois kassos qui lui faisaient la misère, et le reste de la classe qui se contentait de l'ignorer. Et ma fille, qui est je pense une bonne personne, qui n'a jamais eu de problème avec les autres enfants, ne l'aimait pas et en disait du mal. Quand je lui demandais pourquoi, qu'est-ce qu'il faisait de mal, elle était incapable de trouver une réponse.
Après je suis d'accord qu'il faut pas outrer la réponse viriliste à ce genre de situation mais bon, si j'avais moi-même un garçon dans cette situation, je pense que je l'inscrirais quand même à la salle de boxe. Je sais que ça ne réglerait pas tout le problème. Mais histoire de lui donner les moyens de répondre à ses persécuteurs avec les seuls arguments qu'ils sont capables de comprendre. La vie est ainsi faite je crois.
Pour ce qui est du sujet du harcellement j ai eu le problème opposé, j arrivais à me défendre physiquement, mais souvent lorsque je le faisait j'étais puni ou exclu, et le système scolaire ne faisait donc qu'interferer avec mon autodéfense.
Intéressant ! Comment tu t'en es sorti finalement ?
@@LeHussard et bien cela dépend des moments. Il est arrivé à plusieurs reprises durant l enfance que ma propre mère doive s'improviser enseignante et me retire de l'école afin de me faire suivre des cours par correspondance. De ce fait l enfance fut une alternance entre des moments en école publique et en école à la maison. Lors des périodes en public il m arrivais souvent de passer mes récréations a copier des lignes comme punitions d'ailleurs, car étant , surtout à l'époque, d'un tempérament colérique, je finissait souvent par m'enerver et a en venir aux mains avec les autres eleves lorsque ceux-ci me cherchaient des poux dans la tête. Plus tard, le collège et le lycée je les ait tenus (mais j ai donc du manger , surtout au collège, un certain nombre d avertissements et d'heures de colle, etc...)
A noter que j ai cependant eu (nottament en CM1, au collège et au lycée ) beaucoup de profs qui furent assez bienveillants pour plaider en ma faveur + que ma mère était la pour aider aussi (en effet, il est arrivé que dans certains établissements je me mette la direction à dos [exemple de ma 6e ou il était potentiellement question de me virer si je me souviens bien car j avais étranglé un élève faisant parti du groupe de la classe m'ayant harcellé] )
Je pense donc personnellement que (mais ce n est que mon point de vue subjectif par rapport à mon propre vécu) l'école pourrais y gagner si il n'y avais pas de volonté de la part des strates administratives de vouloir couver les élèves (plus particulièrement ceux dont les formes de harcellement sont morales/verbales/psychologiques) et si a l inverse, la loi du tallion (œil pour œil dent pour dent) était culturellement plus accepté [car un voyou/groupe de voyous n auront aucun intérêt à s arrêter si ceux ci ne voient aucune conséquence négative sur eux mêmes à leurs actes )
Mais comment tu pouvais te mettre dans de telles situations à répétition ? Même si tu étais harcelé, comment ça se fait que tu te mettais toujours les gens à dos ?
@@LeHussard en soit je ne me mettait pas systématiquement tout le monde à dos (j ai par exemple été en très bon termes avec la majorité de mes profs au collège et lycée) mais j avais tendance à être, en général (ce n etait pas le cas partout ni de manière absolue ) à être vu comme gênant par l'administration + à être peu populaire , voire détesté par les élèves de ma classe. Étant autiste + ayant eu, il faut le reconnaître, parfois le côté "intelligent pretentieux" (qui, il est vrai, peut être très chiant) donc ça faisait que forcément les gens populaires de ma classe (pas à toutes les années cela dit, certaines années se sont bien passées) avaient tendance à vouloir me chercher des poux dans la tête. Et forcément, quand ca en venait au mains et que je ne me laissait pas faire , du point de vue de l administration, quand les surveillants déboulent et me voient moi ayant l avantage et mettant physiquement à mal un autre élève avec plusieurs autres élèves tentant de m en empêcher [ l adrénaline due au très fort énervement peut vraiment causer une différence massive de force ] et bien forcément cela donne une première impression negative, de manière générale, culturellement chez beaucoup de gens, y a un peu l idée de "il ne faut pas répondre pour ne pas s abaisser au niveau de l agresseur " ou encore "il ne faut jamais escalader" [car il est vrai que dans certains cas où le harcellement psy était devenu trop fort de la part de certains élèves, j avais été celui ayant porté le premier coup physique ] donc forcément cela fais que l on peut vite être catalogué comme étant le vilain de l'affaire.
Je comprends je comprends ! Et ça s'est arrangé pendant tes études et ta vie pro' du coup ?
Il existe aussi La Rage dans mon cartable ... mais ça n'aura pas la valeur de roman.
C'est Pennac qui défend l'internat dans Chagrins d'école avec Harry Potter.
Cela dit, les profs ne sont pas frileux mais leur hiérarchie l'est, elle. Le "pas de vague" bien connu des hautes huiles des hautes instances (il en va de même dans bien des domaines de notre société, d'ailleurs).
Salut le Hussard ! Est-ce que tu as prévu de faire une vidéo sur Emmanuel Todd ou son ouvrage "la défaite de l'occident" ?
Pas lu le livre (il faudra rattraper ça un jour) mais j'avais déjà vu l'excellente adaptation en film de Volker Schlöndorff. Et effectivement c'est le genre de visionnages que l'on oublie pas. Un film impitoyable sur un sujet malheureusement toujours bien trop d'actualité ...
J'aimerais bien une vidéo sur "le revificateur" d'Eugen fernderd si ça te tente
On sent que les vidéos gagnent en qualitées
J'ai été harcelé de mes 10 à mes 14 ans, avec TS, humiliations publiques, épaule cassé, jusqu'à que parents fassent un scandale qui m'a mis sous protection des AED en 3ème ; et que je commence à être violent moi-même en seconde et à me défendre.
Aujourd'hui, j'enseigne, dans un des collège de France ou les problèmes de harcèlement sont quasi inexistants (2 élèves se sont déclarés harcelés ; l'établissement a fait le nécessaire, c'est réglé). Je fais mon possible pour mettre la violence hors des murs de l'école, avec mon autorité d'enseignant et ma place en CA et à la comission discipline. C'est un combat sans fin, sans victoire possible, mais c'est le devoir de la civilisation contre la barbarie.
Bravo à toi ! On aurait grand besoin de professeurs comme toi en plus grand nombre ! 🙏
"Les sains d'esprit" sera-t-il disponible en e-book ?
C'est déjà le cas 😉
Les seins d'esprit, une parodie coquine @@LeHussard
J'ai été harcelée, car dans les années 90 plutôt que d'écouter les boys band j’écoutais la vieille chanson française, je ne m'habillais pas de marque, je ne traînais pas en bande, j'étais sage, puis surtout... surtout... j'étais la seule blanche dans ma classe. Et autant dire que les petits maghrébins et maghrébines, n'aimaient pas franchement la petite blanche...
Depuis j'ai grandi, j'ai fait de l'enseignement et quand tu dis aux parents que le problème de leurs gamins c'est leur comportement (en classe comme avec les copains), ils ne sont pas contents... Les pauvres ils sont précoces, ils sont hyperactifs... Si c'est vrai pour l'hyperactivité de certains élèves, d'autres étaient juste mal-élevés.
A le hussard la vidéo elle est très intéresante bonne soirée 😂
Les chiens et la ville de Mario Vargas Llosa c’est exactement ça
"Jusque là c'est allé mes amis"... je savais pas que Jean-Mi et Bibiche Trogn€ avaient fait subir tout ça au p'tit Manu dans une cave en Picardie.
3:56 une gourgandine du clan des locales ? Il y a une faute ou j'ai pas compris ?
Oui, nous en sommes convaincus ! Il est temps maintenant de rassembler les français, en etes vous capables ???
J'ai toujours été emmerdé par les racailles. Je suis Français de souche, extrêmement sensible à la notion de justice et je ne me laisse pas marcher dessus.
A la fin du générique d'intro, vous avez le nom de toutes ces personnes ? Je reconnais Tolstoï et Lovecraft mais le reste ?? 😅
12:30 encore en retard mais au moins t'est allez le plus loin cette fois. j'arrive les mec :)
J'etais le souffre douleur d'une grosse partie du collège.
J'étais le petit intello nerd, fan de sf, de metal et détestait PlayStation pour préférer Nintendo parce que c'est "pour les gamins".
Un jour une fille plutôt convoitée de l'école s'est intéressée à mes centres d'intérêts et donc un peu plus tard à ma personne.
Ça n'a pas plu à énormément de garçon et ils me l'ont fait savoir en détruisant mes affaires et mes vêtements et en me tabassant à 15 contre 1. Une expérience que je trouve pas très éloignée du v*ol.
Bien entendu ils etaient malins, aucune preuve visuelle de la chose seulement mes cicatrices et mes affaires detruites.
Donc forcément classée sans suite par notre "justice" donc les gonzes ne sont pas virés de l'école.
Je me suis retrouvé seul pendant 10 ans parce que forcément l'humilitation est restée en ayant une colère énorme contre le monde entier.
La fille ? Elle s'est fait harcelée, a quitté l'école et je n'ai plus eu contact avec elle
Ps : j'ai sauté à cloche pied
❤
🥰
Sérieux : le roman est alléchant mais impossible en France aujourd'hui. Toutes les assoc seraient alertées. Sauf dans l'académie de Versailles bien sûr ! En tout cas dans ma cambrousse si un élève revendique son homosexualité ou sa volonté de transition, je peux te dire que la peur n'est pas dans le camp qu'on croit.
À droite, nous sommes les premiers à combattre le harcèlement.
le livre stp ?
Ils sont très gnostiques.
Excellente vidéo, mais je ne comprends pas pourquoi tant de personnes parmi nous ont une dent contre la "zététique" qui ne vise qu'à promouvoir la méthode scientifique et la pensée critique (qui sont les deux pires cauchemars du cerveau gauchistes non binaire, féministe et amoureux de la religion d'amour et de paix). Il s'est passé un truc que j'ai pas suivi ?
Ahah Konbini doit avoir les oreilles qui sifflent ( subliminalement).
Quand j'étais au collége on me harcelait de manière asser vicieuse, c.a.d que comme on ne pouvait pas me menacer physiquement, parceque déjà j'étais le plus grand de ma classe(et de loin), et que basiquement en 6e ma passion était de me battre avec des 3e(et gagner des fois). Alors ce qu'on fait les fdp de ma classes c'était de jouer sur mes sentiments, et pour aller du plus léger au plus lourd, ils se moquaient de mes fringues car mes parents n'étaient pas aisés(alors qu'eux(les fdp de plus haut) portaient de la marque), ils se moquaient car je n'avais pas de portable quand tout le monde en avait un aussi. Mais ça passait aussi par des vols dans mes affaires(aussi bien scolaire que osef, genre des bonbons. J'étais obliger de constamment surveiller mes affaires), le fait de simplement refuser de jouer quand j'étais sur le terrain de foot(parfois), m'ignorer quand je parlais ou sollicitais quelqu'un pour des infos a la con genre sur les devoirs à faire.
En bref tout était pretexte à m'exclure de la "vie commune".
Le pire ça a été en 6e je penses, où basiquement une fille m'a fait croire qu'elle était amoureuse de moi(et moi je m'en étais enticher), et que juste pour soulever la moquerie généralisée, elle avait comploter de mettre un refus devant toute la classe, ce qui était la honte ultime à l'époque.
À partir de là déjà je m'étais jurer de tous les détester, s'ils voulaient me faire du mal pour s'amuser, je leur ferrais sentir qu'est-ce qui se passe quand je m'énerve.
Mais comme à cause de mes bastons en sixième avec les troisièmes, on m'avait interdit de me battre sous peine d'exclusion, et que la baston c'était le seul truc que je connaissais pour me défendre face à ce genre d'attaque(moqueries...), et bah basiquement j'étais l'homme de paille des insultes et des moqueries des autres, je ne pouvais pas répondre, au grand plaisir des autres qui redoublaient de joies à me voir frustrer de ne pas pouvoir répondre.
Je penses que c'est depuis cette époque que je suis incapable de faire confiance a quique ce soit concernant ce qui devrais être ''pour mon bien'', mais comme à l'époque j'avais pas le choix d'obéir à mes parents et bah je m'en foutais royalement de ce qu'on me disait et ''vivait'' sans aucune convictions personnelle, balloter par le flot des choses, et j'explique comme ça, en tout cas, mes notes scolaires catastrophiques.
Aujourd'hui je penses que j'aurais dû être encore plus une tête de mule, au moins pour rendre la vie insupportable à tout le monde.
Ah oui bien sûr, faut pas le dire trop trop fort, parceque c'est une gêne pour les profs impotents qui ont laisser faire, et pour mes parents(et mon père particulièrement) qui voulaient que j'aille dans ce collège absolument, car il était dans la suite du cursus en breton que je suivais depuis la maternel.
Déjà la, c'est trop à mon avis, et j'ai 21 ans.
Mettez vos gosses à la boxe. Voilà, c'est tout. Vraiment vraiment !
Si ils se font emmerder ils apprendront à se défendre physiquement comme mentalement. Si ils sont des bourreaux idem, prendre une droite ça remet les idées en place !
Attendre du système qu'il fasse quoi que ce soit est INUTILE. C'est pas une question de virilité ou quoi, c'est la survie des gamins dont il s'agit putain..
T'as rien compris à la vidéo toi
@@LeHussard si si, mais ça m'apprendra à commenter à chaud après les intros. J'ai édité mon commentaire après visionage.
👍