Bombardier n'a pas fait faillite (mais tout près cependant), mais a dû se départir de son CSeries. Bombardier n'est maintenant plus qu'un constructeur d'avions d'affaires (qui a d'ailleurs repris la première place cette année, devant Gulfstream, Dassault, Embraer et Textron)
@@commentcamarcheparmichelch8752 Bombardier n'a vendu que sa division ferroviaire (BBD Transport) à Alstom. Bombardier a aussi vendu son Q400 au Canadien Viking. BBD a aussi vendu le "type certificate" et le soutien après vente du CRJ à Mitsubishi. Bombardier est donc retourné à n'être qu'un manufacturier d'avions d'affaire. (Challenger 3500 et 650, Globals 5000 / 5500 / 6000 / 6500 et 7500). FWIW, Bombardier n'a jamais fait faillite, ni utilisé la protection des tribunaux. (Mais ça passé près effectivement). BBD est redevenu le premier fabricant mondiale en avions d'affaire cette année - en terme de valeur des ventes. (Gulfstream pourrait reprendre la première place dans deux ou trois ans, avec la mise en service de son G700)
@@stephen10. Cette taxes a été très révélatrice du protectionnisme américain. (Les avocats de Bombardier avaient tout de même réussi à faire tomber cette taxe) Mais le mal était fait. Le duopole ne voulait pas un concurrent potentiel dans ses vaches à lait qu'étaient les B737 et A320. Ils cassaient les prix afin de tuer une quelconque vente de CSeries. Boeing avait même offert des 737-700s neufs à United pour $23M (plus de 75% de rabais) afin d'empêcher le CSeries d'y entrer. Des patrons de Boeing avaient même dit qu'ils s'affairaient à tuer le CSeries et à mettre Bombardier en faillite. C'était totalement sans issues.
Malheureusement, malgré tout le respect que j'ai pour Monsieur Chevalet, sa vidéo n'est pas exacte. Bombardier n'a pas été racheté par Airbus. L'histoire est plus compliquée. En ce qui concerne la C-Series, l'avion avait déjà des commandes fermes de Delta (75 avions), Lufthansa (60 plus 30 options) et bien d'autres compagnies. Il avait été calculé que l'avion pourrait devenir rentable après 200 avions (vendus). Les coûts de développement du C_Series dépassèrent largement les budgets initiaux. Cependant, l'avion a été tout de suite classifié comme remarquable à tous les niveaux, sûreté, confort, technologie de pointe etc... Les premiers pilotes qui les ont pilotés ont été absolument emballés par les possibilités de cet avion. Les compagnies y ont aussi vu l'intérêt que cet avion avait pour le futur. C'est pour cela que Embraer et Boeing ont commencé à avoir très peur. Ils savaient parfaitement que cet avion allait leur faire une concurrence sérieuse. En effet, sue le marché des avions régionaux américains de petite capacité, les Embraers ont une part de marché trés conséquente (tout comme d'ailleur Airbus avec les A 318 et 319) et Beoing avec le 737. Une action fut intentée auprès de l'US International Trade Commission aux motifs que l'industrie américaine pouvait être menacée. En effet, les subsides du gouvernement canadien à Bombardier étaient pour les Américains une concurrence dèloyale, d'autant plus que les avions étaient fabriqués à Mirabel au Canada et étaient vendue à un prix intéressant. Appuyée par l'administration Trump, l'US ITC décida de plomber les importations des C-Series avec des taxes d'importation de 298%. Cela entrait d'ailleurs dans la campagne ''America First" de Trump, qui faisait de l'Europe et du Canada des ennemis économiques qui, commercialement usaient et abusaient de l'Amérique. Les avions Bombardier étant conçus et fabriqués au Canada, il était impossible pour Bombardier de vendre l'avion aux USA. Entre temps, le gouvernement canadien a fait appel auprès de la World Trade Organization. Celle-ci a jugè en faveur de Bombardier. Mais c'était déjà trop tard pour Bombardier. Les coûts étaient trop hauts, la société était trop endettée.IUn accord avait déjà été passé entre Airbus, Bombardier et le gouvernement Canadien qui consistait pour Bombardier à "donner" le programme de C_Series à Airbus pour un 1 Euro (ou 1$) symbolique. L'avantage était que le le CS-100, le premier de la C-Series, pourrait être fabriquè dans les usines Airbus aux Etats-Unis et de ce fait la taxe d'importation pouvait être détournée. Ceci permettait de vendre l'Avion aux USA. C'ètait une super affaire pour Airbus. Airbus n'avait pas à supporter les coûts de développement de l'avion, et ajoutait à sa panoplie un type d'appareil qui faisait cruellement défaut à la gamme. Donc ils héritaient d'un avion nouveau , l'un des meilleurs avions modernes sur le marché de l'avis géneral. L'arrangement était qu'Airbus prenne une participation de 50.01 % dans le programme des C_Series, Bombardier gardant 31% et investissement Québec 19%. .. Donc le CS-100_est devenu l'Airbus A 220. Mais c'est un avion Bombardier à tous les niveaux. Les avions réceptionnés par Air France ont jusqu'à maintenant tous été construits au Québec et livrés à Air France sur l'aire Bombardier de Mirabel (aéroport de Mirabel) dans la banlieue de Montréal. J'ai volé en tant que passager dans l'un des premiers A220 en service aux Etats-Unis. Les cartes d'information dans la poche des sièges étaient tous marqués Bombardier, les tapis de sol étaient aussi marqués Bombardier. C'est un avion super silencieux avec beaucoup de place intérieure malgrés sa taille réduite. I faut aussi comprendre le marché intérieur américain. Les petits aéroports sont desservis en général par des avions plus petits de 75 à 100 places. En général ils volent sous les couleurs de compagnies régionales mais en opérations de délégation pour les grosses compagnies (ainsi un CRJ de Bombardier ou un Embraer portera le sigle de Delta Express ou United Express ou American Express). Contrairement à ce qui est dit dans la vidéo, embraer ne s'est pas cassé les dents sur le marché des court-courriers et n'a pas abandonné la partie. Bien au contraire, les Embraers sont les avions que l'on trouve le plus sur les lignes régionales à densités plus réduites. Je viens de faire un vol Washington DC - Manchester NH, et c'ètait sur un Embraer. Par contre, sur des vols plus longs (Boston Houston, New York Seattle), on trouvera en majorité des A 320s et A 321s chez United, Jet Blue et Delta spécialement. On trouvera aussi beaucoup de 737, encore que ces deux dernières années on a vu beaucoup plus d'AIrbus A 320s que des Boeing 737s sur les tarmacs (dû au clouage au sol des 737-Max). L'histoire de Bombardier et du développement des C-Series est complexe. Bombardier a décidé de se retirer de l'aviation de ligne pour se consacrer uniquement à l'aviation d'affaires. L'an passé, Airbus a racheté toutes les parts de Bombardier dans le programme du A 220. De plus, Bombardier a vendu sa division ferroviaire À Alstom et a vendu ses usines du Maroc et d'Irlande du Nord à Spirit AeroSystems, une compagnie du Kansas qui est l'un des leaders mondiaux de l'assemblage de pièces et éléments d'avions (fuselages par exemple). Le programme des avions CRJ, avions régionaux plus petits que le A220 a lui été vendu à Mitsubishi car iles développent eux-aussi un avion régional.
Merci pour cette longue littérature, j'ai l'impression de lire un article de Air et Cosmos. Mais vous semblez oublié dans une chronique de quelques minutes s'adressant à tous publics , il n'est pas possible de rentrer dans des détails politico-économiques. Quoiqu'il en soit racheter des parts pour un euro symbolique, n'est pas synonyme d'une bonne affaire. Ce qui n'enlève rien à la qualité du produit Scientifiquement Vôtre.
Je ne comprends pas pourquoi Bombardier, détenant encore 50% il n'y a pas si longtemps, et devant le succès previsible immense de cet avion, s'est finalement suicidé, se demembrant pan par pan comme aux Cun président US n'en aurait rêvé. Le duicide ferroviaire est aussi incompréhensible. Il n'y a aucune loguque de souveraineté industrielle canadienne, pour sauver au loins LE fleuron industriel local ?
@@patrickbotti2357 Merci beaucoup pour cette explication Patrick, je l'ai trouvée très claire :) J'aurais attendue de cette chaine youtube qu'elle soit un peu moins "grand publique" et un peu plus exacte, avec tout le respect que j'ai pour Monsieur Chevalet bien sur...
Merci pour cet excellent exposé sur ce Airbus A-220. Une merveille de création Québécoise qui a failli être assassiné par Boeing alors que c’était à l’époque le C-Série de Bombardier! Heureusement Airbus l’a pris en main, et les emplois sauvés aussi.. 🥰 L’avenir ne s’arrête pas là pour ce A-220-100, A-220-300 un A220-500 peut-être? Hmmmm? 🤔
Vous dites n'importe quoi Monsieur: 1- Bombardier n'a pas fait faillite. Il a été forcé de se départir de son actionnariat de sa division C-Series en raison des droits compensatoire (anti-dumping) imposées par le département du commerce des États-Unis à la demande de Boeing. 2- Le C-Series n'a pas été "sorti des cartons" comme vous dites. Il y avait déjà un carnet de commandes avant même le transfert vers Airbus. Merci de rectifier les faits dans les meilleurs délais.
Vous jouez avec les mots. Si Bombardier s'est séparée de cette division aéronautique quelqu'en soit les raisons, c'est parce que ce n'était pas rentable et qu'ils avaient besoin d'argent frais. Scientifiquement Vôtre.
Ce petit avion d'un constructeur talentueux vise les distances régionales, même s'il peut voler plus loin. Pour une centaine de passagers, c'est sa vocation en plus d'être sobre avec des rotations rapides au sol, entre deux vols. Air France via sa filiale Hop a fait le bon choix!
La compagnie Réunionnaise Air Austral a mis en service l'A220-300 avant Air France. 3 avions: F-OLAV, F-OTER, F-OMER en configuration 2 classes 12+120 pour 132 places. Les moteurs ont un taux de dilution de 12, le plus haut sur un moteur en service. Environ 3.6t de carburant consommé pour 1h45 de vol avec 127 passagers. Soit 28.5kg par passager pour parcourir 1411km, soit 2kg/100km ou 2.6L/100km (Arrondis à 1 décimale) 😉
Selon moi l'hydrogène n'est pas un vecteur énergétique viable, il est très majoritairement produit à partir de gaz naturel, le reste étant produit pas électrolyse qui est un procédé extrêmement inefficace. De plus la densité énergétique de l'hydrogène est ridicule. Vidéo intéressante 👌
CORRECTION: Après recherches il semblerai que l'hydrogène possède une densité énergétique supérieur aux carburants fossiles, ce qui me semble contradictoire avec l'augmentation de volume des réservoirs pour les avions a hydrogène. Cette différence est peut être du à l'utilisation soit dans une pile a combustible soit dans un réacteur qui pour ce dernier serait bien mois efficace.
La clé de l'avenir de l'hydrogène c'est sa production de masse à partir de sources non carbonées et à un prix compétitif, ce qui est loin d'être de le cas.
@@cedricc7071 Les voitures à l'hydrogène actuelle ont un rendement d'environ 20%. Ce qui est bien en dessous d'une grande partie des derniers modèles de voiture à essence. L'unique avantage est son taux d'émission de GES. Mais il y a déjà des percés dans le domaine des carburants synthétique à faible teneur en carbone, ce qui semble un avenue bien plus réaliste lorsqu'on prend en compte ce qu'implique un avion de ligne à l'hydrogène.
Bombardier n'a pas fait faillite !!!! la ventes de la C-Series à AirBus pour 1Euros était symbolique pour un partenariat face a Boeing.... la C-Series n'a jamais été un échec. l'histoire est plus complexe. SVP vérifier vos sources... car votre information est inadéquate.
une adoption prometteuse la technologie au rendez vous de beau jours pour airbus en chiffre d affaire et surtout une avance dans ce creneau en ce qui concerne la concurrence . merci de nous avoir fait prendre l air mr chevalet
Bonjour merci pour cette video, certe peut-être Mr Chevalet a passé certain details de l affaire sous silence mais l info sur les qualités de cette avion sont la et les details sur la bataille juridique moi perso je m en fout, et cela interresse les passionnés et je le comprend, son but n est pas de decrire l histoire en details mais d interresser le grand public, que vous ferez fuir avec les détails juridiques, perso je retiend une chose c est maintenant un airbus cree par bombardier et cela me suffit largement. Encore merci pour votre vulgarisation que vous avez su garder ( depuis tout petit j ai toujours adore vos explications simples et focalisées sur l objet technique )
Bombardier n'a PAS fait faillite. La compagnie est toujours solvable. Elle n'a pas non plus été vendue à Airbus. Bombardier a vendu ses activités programmes aéronautiques commerciaux à divers groupes, dont le Cseries à Airbus.
C'est le Cseries de Bombardier !Bravo pour l'ingénierie québécoise !
Bombardier n'a pas fait faillite (mais tout près cependant), mais a dû se départir de son CSeries.
Bombardier n'est maintenant plus qu'un constructeur d'avions d'affaires (qui a d'ailleurs repris la première place cette année, devant Gulfstream, Dassault, Embraer et Textron)
Bombardier a été obligé de vendre sa filiale aéronautique de même que sa filiale ferroviaire à Alstom.
CQFD.
@@commentcamarcheparmichelch8752
Bombardier n'a vendu que sa division ferroviaire (BBD Transport) à Alstom.
Bombardier a aussi vendu son Q400 au Canadien Viking. BBD a aussi vendu le "type certificate" et le soutien après vente du CRJ à Mitsubishi.
Bombardier est donc retourné à n'être qu'un manufacturier d'avions d'affaire.
(Challenger 3500 et 650, Globals 5000 / 5500 / 6000 / 6500 et 7500).
FWIW, Bombardier n'a jamais fait faillite, ni utilisé la protection des tribunaux. (Mais ça passé près effectivement).
BBD est redevenu le premier fabricant mondiale en avions d'affaire cette année - en terme de valeur des ventes. (Gulfstream pourrait reprendre la première place dans deux ou trois ans, avec la mise en service de son G700)
M.Tremblay a raison; Bombardier n’a pas fait faillite.
@@erictremblay4940 Il me semble que c'est la faute de Trump qui avait mis des taxes énormes sur cet avion pour l 'empêcher de s'exporter aux USA.
@@stephen10.
Cette taxes a été très révélatrice du protectionnisme américain.
(Les avocats de Bombardier avaient tout de même réussi à faire tomber cette taxe)
Mais le mal était fait. Le duopole ne voulait pas un concurrent potentiel dans ses vaches à lait qu'étaient les B737 et A320.
Ils cassaient les prix afin de tuer une quelconque vente de CSeries.
Boeing avait même offert des 737-700s neufs à United pour $23M (plus de 75% de rabais) afin d'empêcher le CSeries d'y entrer.
Des patrons de Boeing avaient même dit qu'ils s'affairaient à tuer le CSeries et à mettre Bombardier en faillite.
C'était totalement sans issues.
Je suis content de vous retrouver sur youtube et d'entendre cette célèbre voix et ses intonations uniques.
C'est un grand plaisir pour moi.
Scientifiquement Vôtre.
merci pour cette magnifique, présentation
De rien et merci
Malheureusement, malgré tout le respect que j'ai pour Monsieur Chevalet, sa vidéo n'est pas exacte.
Bombardier n'a pas été racheté par Airbus. L'histoire est plus compliquée. En ce qui concerne la C-Series, l'avion avait déjà des commandes fermes de Delta (75 avions), Lufthansa (60 plus 30 options) et bien d'autres compagnies. Il avait été calculé que l'avion pourrait devenir rentable après 200 avions (vendus). Les coûts de développement du C_Series dépassèrent largement les budgets initiaux. Cependant, l'avion a été tout de suite classifié comme remarquable à tous les niveaux, sûreté, confort, technologie de pointe etc... Les premiers pilotes qui les ont pilotés ont été absolument emballés par les possibilités de cet avion. Les compagnies y ont aussi vu l'intérêt que cet avion avait pour le futur. C'est pour cela que Embraer et Boeing ont commencé à avoir très peur. Ils savaient parfaitement que cet avion allait leur faire une concurrence sérieuse. En effet, sue le marché des avions régionaux américains de petite capacité, les Embraers ont une part de marché trés conséquente (tout comme d'ailleur Airbus avec les A 318 et 319) et Beoing avec le 737. Une action fut intentée auprès de l'US International Trade Commission aux motifs que l'industrie américaine pouvait être menacée. En effet, les subsides du gouvernement canadien à Bombardier étaient pour les Américains une concurrence dèloyale, d'autant plus que les avions étaient fabriqués à Mirabel au Canada et étaient vendue à un prix intéressant. Appuyée par l'administration Trump, l'US ITC décida de plomber les importations des C-Series avec des taxes d'importation de 298%. Cela entrait d'ailleurs dans la campagne ''America First" de Trump, qui faisait de l'Europe et du Canada des ennemis économiques qui, commercialement usaient et abusaient de l'Amérique. Les avions Bombardier étant conçus et fabriqués au Canada, il était impossible pour Bombardier de vendre l'avion aux USA. Entre temps, le gouvernement canadien a fait appel auprès de la World Trade Organization. Celle-ci a jugè en faveur de Bombardier. Mais c'était déjà trop tard pour Bombardier. Les coûts étaient trop hauts, la société était trop endettée.IUn accord avait déjà été passé entre Airbus, Bombardier et le gouvernement Canadien qui consistait pour Bombardier à "donner" le programme de C_Series à Airbus pour un 1 Euro (ou 1$) symbolique. L'avantage était que le le CS-100, le premier de la C-Series, pourrait être fabriquè dans les usines Airbus aux Etats-Unis et de ce fait la taxe d'importation pouvait être détournée. Ceci permettait de vendre l'Avion aux USA. C'ètait une super affaire pour Airbus. Airbus n'avait pas à supporter les coûts de développement de l'avion, et ajoutait à sa panoplie un type d'appareil qui faisait cruellement défaut à la gamme. Donc ils héritaient d'un avion nouveau , l'un des meilleurs avions modernes sur le marché de l'avis géneral. L'arrangement était qu'Airbus prenne une participation de 50.01 % dans le programme des C_Series, Bombardier gardant 31% et investissement Québec 19%. .. Donc le CS-100_est devenu l'Airbus A 220. Mais c'est un avion Bombardier à tous les niveaux. Les avions réceptionnés par Air France ont jusqu'à maintenant tous été construits au Québec et livrés à Air France sur l'aire Bombardier de Mirabel (aéroport de Mirabel) dans la banlieue de Montréal.
J'ai volé en tant que passager dans l'un des premiers A220 en service aux Etats-Unis. Les cartes d'information dans la poche des sièges étaient tous marqués Bombardier, les tapis de sol étaient aussi marqués Bombardier. C'est un avion super silencieux avec beaucoup de place intérieure malgrés sa taille réduite.
I faut aussi comprendre le marché intérieur américain. Les petits aéroports sont desservis en général par des avions plus petits de 75 à 100 places. En général ils volent sous les couleurs de compagnies régionales mais en opérations de délégation pour les grosses compagnies (ainsi un CRJ de Bombardier ou un Embraer portera le sigle de Delta Express ou United Express ou American Express). Contrairement à ce qui est dit dans la vidéo, embraer ne s'est pas cassé les dents sur le marché des court-courriers et n'a pas abandonné la partie. Bien au contraire, les Embraers sont les avions que l'on trouve le plus sur les lignes régionales à densités plus réduites. Je viens de faire un vol Washington DC - Manchester NH, et c'ètait sur un Embraer. Par contre, sur des vols plus longs (Boston Houston, New York Seattle), on trouvera en majorité des A 320s et A 321s chez United, Jet Blue et Delta spécialement. On trouvera aussi beaucoup de 737, encore que ces deux dernières années on a vu beaucoup plus d'AIrbus A 320s que des Boeing 737s sur les tarmacs (dû au clouage au sol des 737-Max).
L'histoire de Bombardier et du développement des C-Series est complexe. Bombardier a décidé de se retirer de l'aviation de ligne pour se consacrer uniquement à l'aviation d'affaires. L'an passé, Airbus a racheté toutes les parts de Bombardier dans le programme du A 220. De plus, Bombardier a vendu sa division ferroviaire À Alstom et a vendu ses usines du Maroc et d'Irlande du Nord à Spirit AeroSystems, une compagnie du Kansas qui est l'un des leaders mondiaux de l'assemblage de pièces et éléments d'avions (fuselages par exemple). Le programme des avions CRJ, avions régionaux plus petits que le A220 a lui été vendu à Mitsubishi car iles développent eux-aussi un avion régional.
Merci pour cette longue littérature, j'ai l'impression de lire un article de Air et Cosmos.
Mais vous semblez oublié dans une chronique de quelques minutes s'adressant à tous publics , il n'est pas possible de rentrer dans des détails politico-économiques.
Quoiqu'il en soit racheter des parts pour un euro symbolique, n'est pas synonyme d'une bonne affaire.
Ce qui n'enlève rien à la qualité du produit
Scientifiquement Vôtre.
Je ne comprends pas pourquoi Bombardier, détenant encore 50% il n'y a pas si longtemps, et devant le succès previsible immense de cet avion, s'est finalement suicidé, se demembrant pan par pan comme aux
Cun président US n'en aurait rêvé.
Le duicide ferroviaire est aussi incompréhensible.
Il n'y a aucune loguque de souveraineté industrielle canadienne, pour sauver au loins LE fleuron industriel local ?
Vous avez raison. C'était une réponse très longue et un peu prétentieuse de ce fait.! 😃
@@philv3941 D"après ce que j"ai pu comprendre, ils étaient tellement endettés que ce n'était plus récupérable.
@@patrickbotti2357 Merci beaucoup pour cette explication Patrick, je l'ai trouvée très claire :) J'aurais attendue de cette chaine youtube qu'elle soit un peu moins "grand publique" et un peu plus exacte, avec tout le respect que j'ai pour Monsieur Chevalet bien sur...
Très intéressant.... merci MR Chevalet
Avec plaisir
peut-être.
Pourquoi pas.
Merci pour cet excellent exposé sur ce Airbus A-220.
Une merveille de création Québécoise qui a failli être assassiné par Boeing alors que c’était à l’époque le C-Série de Bombardier!
Heureusement Airbus l’a pris en main, et les emplois sauvés aussi.. 🥰
L’avenir ne s’arrête pas là pour ce A-220-100, A-220-300 un A220-500 peut-être? Hmmmm? 🤔
Complétement d'accord.
Il fallait l'assise financière d'Airbus pour sauver ce beau projet.
Vous dites n'importe quoi Monsieur:
1- Bombardier n'a pas fait faillite. Il a été forcé de se départir de son actionnariat de sa division C-Series en raison des droits compensatoire (anti-dumping) imposées par le département du commerce des États-Unis à la demande de Boeing.
2- Le C-Series n'a pas été "sorti des cartons" comme vous dites. Il y avait déjà un carnet de commandes avant même le transfert vers Airbus.
Merci de rectifier les faits dans les meilleurs délais.
Vous jouez avec les mots.
Si Bombardier s'est séparée de cette division aéronautique quelqu'en soit les raisons, c'est parce que ce n'était pas rentable et qu'ils avaient besoin d'argent frais.
Scientifiquement Vôtre.
Video sans recherche, les chiffres ne sont pas correct ni plusieurs commentaires. SVP faites vos recherches et merci pour la presentation.
Ce petit avion d'un constructeur talentueux vise les distances régionales, même s'il peut voler plus loin. Pour une centaine de passagers, c'est sa vocation en plus d'être sobre avec des rotations rapides au sol, entre deux vols. Air France via sa filiale Hop a fait le bon choix!
La compagnie Réunionnaise Air Austral a mis en service l'A220-300 avant Air France.
3 avions: F-OLAV, F-OTER, F-OMER en configuration 2 classes 12+120 pour 132 places.
Les moteurs ont un taux de dilution de 12, le plus haut sur un moteur en service.
Environ 3.6t de carburant consommé pour 1h45 de vol avec 127 passagers.
Soit 28.5kg par passager pour parcourir 1411km, soit 2kg/100km ou 2.6L/100km
(Arrondis à 1 décimale)
😉
Oui c'est un avion très économique.
Selon moi l'hydrogène n'est pas un vecteur énergétique viable, il est très majoritairement produit à partir de gaz naturel, le reste étant produit pas électrolyse qui est un procédé extrêmement inefficace. De plus la densité énergétique de l'hydrogène est ridicule. Vidéo intéressante 👌
CORRECTION: Après recherches il semblerai que l'hydrogène possède une densité énergétique supérieur aux carburants fossiles, ce qui me semble contradictoire avec l'augmentation de volume des réservoirs pour les avions a hydrogène. Cette différence est peut être du à l'utilisation soit dans une pile a combustible soit dans un réacteur qui pour ce dernier serait bien mois efficace.
La clé de l'avenir de l'hydrogène c'est sa production de masse à partir de sources non carbonées et à un prix compétitif, ce qui est loin d'être de le cas.
L'inconvénient de l'hydrogène c'est sa faible masse volumique et donc à volume égale, elle a un moins bon rendement énergétique que le pétrole.
D'où la nécessité soit de le liquéfier soit de le comprimer sous très fortes pressions ce qui est une contrainte.
@@cedricc7071 Les voitures à l'hydrogène actuelle ont un rendement d'environ 20%. Ce qui est bien en dessous d'une grande partie des derniers modèles de voiture à essence. L'unique avantage est son taux d'émission de GES. Mais il y a déjà des percés dans le domaine des carburants synthétique à faible teneur en carbone, ce qui semble un avenue bien plus réaliste lorsqu'on prend en compte ce qu'implique un avion de ligne à l'hydrogène.
Bombardier n'a pas fait faillite !!!! la ventes de la C-Series à AirBus pour 1Euros était symbolique pour un partenariat face a Boeing.... la C-Series n'a jamais été un échec.
l'histoire est plus complexe.
SVP vérifier vos sources... car votre information est inadéquate.
Céder des parts pour un euro symbolique n'est pas synonyme d'une bonne affaire.
Scientifiquement Vôtre.
Merci pour cette vidéo ! Un espoir de vous croiser lors d'un évènement ferroviaire ou sur un salon ? :)
Oui sûrement
une adoption prometteuse la technologie au rendez vous de beau jours pour airbus en chiffre d affaire et surtout
une avance dans ce creneau en ce qui concerne la concurrence . merci de nous avoir fait prendre l air mr chevalet
Avec grand plaisir.
Scientifiquement Vôtre.
Bonjour merci pour cette video, certe peut-être Mr Chevalet a passé certain details de l affaire sous silence mais l info sur les qualités de cette avion sont la et les details sur la bataille juridique moi perso je m en fout, et cela interresse les passionnés et je le comprend, son but n est pas de decrire l histoire en details mais d interresser le grand public, que vous ferez fuir avec les détails juridiques, perso je retiend une chose c est maintenant un airbus cree par bombardier et cela me suffit largement.
Encore merci pour votre vulgarisation que vous avez su garder ( depuis tout petit j ai toujours adore vos explications simples et focalisées sur l objet technique )
Merci mais cette vidéo s'adresse au grand public mais ne prétend pas être exhaustive.
Scientifiquement Vôtre.
De part et d'autre trois rangées de sièges .... vous êtes sûr ?
sponsorisé par AIRBUS?
Et quand je parle du TGV, je suis sponsorisé par Alstom et quand je parle de Space X, je suis sponsorisé par Elon MUSK.
Un peu de sérieux!
Bombardier n'a PAS fait faillite. La compagnie est toujours solvable. Elle n'a pas non plus été vendue à Airbus. Bombardier a vendu ses activités programmes aéronautiques commerciaux à divers groupes, dont le Cseries à Airbus.