C'est quoi, la dépression ?
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- Опубликовано: 12 май 2024
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🎤 Le PODCAST : "Faut en parler" 🎤
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Ah, la dépression... un jour, tout va bien, et puis elle nous tombe sur le coin de la figure.
Que signifie cet électrochoc ? Comment expliquer que, souvent, nous pensons tout bien faire et puis, tout à coup, tout s'effondre sans crier gare ?
Et, une fois qu'il est là, comment faire face à ce monstre ?
On en parle dans cette nouvelle vidéo. 
Приколы
Je commente sur cette vidéo pour témoigner de ma profonde affection pour la qualité du contenu proposés.
Merci beaucoup Ibra pour le coup de pouce !
Merci Yannick pour cette vidéo, tu t'es surpassé. La qualité de ton écriture est incroyable : soignée et très digeste. Tu joues avec les mots pour transmettre parfaitement le message. Je suis sûr et certain que ces conseils, que j'espère seront vus par le plus grand nombre, seront sincèrement utiles.
Merci pour ton message, qui me va droit au ❤️
Dans 1 mois et quelques jours je passe le bac, une étape classique pour tout le monde, mais mon parcours en fait quelque chose d’un peu différent. Un énorme trauma au collège, et ma vie n’a fait que tourner autour depuis 7 années. Je suis en candidat libre, car j’ai été obligée de quitter le système scolaire, et je veux réellement réussir. Impossible, impossible de réviser, je suis totalement bloquée, et je suis dans un état déplorable car je suis persuadée que je vais me louper. J’écris ça car peut être que ça va me permettre d’avoir ce déclic que j’attends depuis des années. Je me reconnais dans tes paroles, mon cerveau semble en opposition avec mes ambitions. Je ne fais que pleurer, tout le temps, et ça ne suffit pas à me faire bouger…
Je ne suis pas en dépression, je suis suivie mais personne ne m’a jamais diagnostiqué cet état, même si j’ai l’impression d’être en plein dedans depuis pas mal de temps. Je te remercie, cette vidéo m’a fait sourire pendant quelques minutes.
Ah, le fameux déclic... Cette inspiration venue d'on-ne-sait-où qui parviendrait à nous faire redevenir "comme avant", ou bien à prendre subitement conscience de notre mal-être afin de s'en extirper. On le cherche partout, on attend que la solution vienne de l'extérieur de nous-mêmes... Malheureusement, j'ai bien peur que ce déclic n'existe pas.
Est-ce pour autant qu'il est totalement impossible d'aller mieux et d'améliorer sa condition de vie ? Non, bien-sûr, mais seulement qu'il faut changer de point de vue vis-à-vis de ce mal-être qui te ronge. Pour bien des dépressifs, leur dépression est comme une maladie, un handicap, mais en pensant ainsi on rentre en conflit avec nous-mêmes, et le dialogue intérieur devient impossible. La vidéo donne une piste intéressante, car indique que la dépression n'est rien de plus qu'un signal envoyé par notre corps, notre psyché. Ainsi, plutôt que de lutter contre ces émotions désagréables, prenons le temps de les écouter.
J'aime beaucoup cet exemple de Carl Jung qui parlait justement de ce sujet. Il considérait le problème ainsi : imaginons qu'une femme en deuil vienne à l'improviste chez toi, quelle sera ta réaction ? Vas-tu la jeter dehors et ne pas chercher à l'écouter ? Non, évidemment. Tu vas la faire rentrer chez toi, tu l'installeras confortablement dans ton canapé et écoutera ce qu'elle a à dire. Pour autant, tu ne considèreras pas tout ce qu'elle dit comme vrai, mais simplement comme un point de vue légitime en raison de son expérience personnelle récente. Enfin, après l'avoir écoutée et cajolée, tu la renverras poliment. Eh bien, il en est de même pour ces idées qui t'accablent. Au lieu de les voir comme un fardeau, vois-les comme un indicateur de ce qui ne va pas chez toi actuellement. Au lieu de les combattre, écoute-les, car toute souffrance a quelque chose à nous enseigner. Au lieu d'y voir une fatalité, vois-y une opportunité à mieux te connaître, à savoir profondément qui tu es. Alors tu en ressortiras grandie et joyeuse.
J'aurais beaucoup de choses à te dire, mais si je devais t'en dire une seule c'est d'être bonne avec toi-même. Ne t'en demande pas trop, prend acte de tes limites, regarde-les de loin, et ne t'identifie pas à ton malheur. Tu es bien plus que cela. Essaie de faire taire ces pensées, comme quoi tu serais nulle ou incapable, ce sont des pièges et simplement des émotions, qui ne te définissent pas et agissent comme un virus. Sois calme, lâche-prise, et prends le temps d'aller mal, prends le temps de t'écouter, cesse de voir la vie comme une course. Courage.
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Je suis tellement reconnaissante de votre réponse, merci pour le temps que vous y avez consacré, je garderai en mémoire ces mots précieux.
Juste ce message pour te souhaiter bon courage. ❤ J'ai passé mon bac L dans de mauvaises conditions. J'étais hébergée et on me faisait bien comprendre que je n'étais pas chez moi. Tu peux le faire 🙏 mais si tu n'y arrives pas, ce sera peut-être pour plus tard et sache que le bac n'est pas une fin en soi. 🙂 Sois douce avec toi. 🙏
@@sandranature7094 C’est vraiment très gentil, merci pour ton message!
Bon courage à toi aussi, je penserai à ce que tu m’a écris ☺️
Tu dis que tu n'es pas en dépression, mais que tu n'es suivie par personne et qu'on ne t'a pas diagnostiqué cet état. Du coup, tu pourrais aller voir quelqu'un qui mettrait des mots sur tes maux, ce qui peut-être pourrait commencer par t'apaiser et te permettre de dédramatiser ? Et puis, quid de ce trauma autour duquel ta vie tourne depuis 7 ans ? C'est pas une cause de dépression et/ou une bonne raison de consulter pour avancer ?
En tout cas, sache qu'à ton âge, j'étais dans la période la plus sombre de ma vie : crises de panique permanentes, déréalisation, tout le cocktail du mal être. A 18 ans, tu as l'impression que c'est "maintenant ou jamais" et, du coup, tu te mets une pression immense (qui vient sans doute de l'extérieur avant tout, mais que tu intériorises). Sache simplement que ta vie n'est pas en jeu. On parle du bac. Pas de sauver le monde ou de soigner une maladie incurable. Essaie d'être un peu plus clémente avec toi-même, souffle, va voir quelqu'un et relax, autant que faire se peut. Tu verras que, tout doucement, tu te sentiras plus légère. C'est en tout cas tout ce que je te souhaite, et j'en suis certain.
Bonne route, chère Clara, et content de t'avoir fait sourire 😉
La depression un sujet noir et visqueux raconté avec justesse,détails et humour.
Résultat : très efficace.
Merci.
Merci à toi !
Ton contenu est très intéressant et aide bien du monde, bravo !
La vidéo n'a même pas commencé mais je sais que ça va me faire réfléchir ! 😄
Eh ben j'espère bien !
Merci beaucoup pour tes vidéos aussi dynamiques qu'enrichissantes!
Et merci à toi pour tes comms encourageants !
Salut Yannick, vaste sujet et ô combien je te comprends... J'ai eu plusieurs moments difficiles dans ma vie dont une grosse dépression il y a quelques années si je peux la qualifier ainsi car il y avait des raisons factuelles à ce mal-être. Je ne savais pas demander de l'aide et j'étais dans le déni pour continuer à me lever le matin et aller travailler. Je m'étais éteinte. J'etais devenue maigre et j'avais ces terribles douleurs physiques dont tu parles. J'ai même eu des problèmes respiratoires, mais radio des poumons parfaite. Je n'ai jamais fumé sauf pour essayer, ni drogue ou autre... Mais je perdais bcp de temps sur les réseaux sociaux où je postais des photos de bonheur que je n'avais pas. Je me mentais à moi-même. Depuis des années, plus de réseaux et je m'en porte très bien. Un passage à vide qui m'a rendue vulnérable et causé des oublis, fait faire de mauvais choix. Et quel pire juge que soi-même ? Quand on voit enfin la réalité en face et qu'on se sent en échec, la honte s'ajoute à la souffrance. Comment se pardonner soi-même et continuer à vivre ? On se demande comment on va s'en sortir. Ça prend du temps... Tout cela m'a servi de leçon et aujourd'hui ma qualité de vie est bien meilleure car j'exprime et respecte bien plus mes attentes. Un cadeau de la vie donc, qui peut nous faire grandir. En tout cas, je pense que quand on a traversé ces périodes, on est plus empathique envers ceux qui souffrent ou se perdent en chemin. On ne sait pas ce qui a poussé telle ou telle personne à une erreur, une faute et/ou un oubli. Nous sommes tous humains avec notre part d'ombre, ne l'oublions pas. 🙏
Quel chemin tu as parcouru, chère Sandra. Eh oui, on est experts dans l'art de se convaincre et de convaincre les autres d'un récit qui n'a rien à voir avec qui nous sommes. Et pourtant, parfois, on pense avoir réajusté pour de bon et paf, ben non pas encore. Heureusement, avancer en âge permet souvent de s'accepter pour qui on est vraiment, mais bon sang que ça prend du temps et de l'énergie. Et comme tu le dis, ça nous rend plus compréhensifs, empathiques et tolérants : on comprend que chacun fait de son mieux, souvent maladroitement, pour rechercher un peu d'amour. Ca parait benêt, mais au fond, je crois qu'on ne cherche que ça. Ce que l'enfant cherchait et continue souvent de chercher désespérément à l'âge adulte (l'amour et la validation, à travers la Ferrari, la belle carrière, la vie de bohême, la publication du bonheur sur les réseaux, ...).
Au plaisir de te lire, très chère.
@@fautledirevite Waouh, tu as dit les mots justes. C'est exactement ça : le petit enfant en quête d'amour et de reconnaissance. J'en ai des larmes qui coulent toutes seules. Je suis restée évasive mais oui, ça a été très dur. Quand je regarde en arrière, ce n'est plus tant de la honte que j'ai mais beaucoup de compassion. Il est bon de se dire que ces instants de vie ne nous définissent pas. Quand tu te rends compte qu'on peut t'aimer pour qui tu es vraiment, c'est le véritable amour. C'est vrai qu'heureusement que la maturité nous aide à faire tomber les masques et à nous accepter voire à nous aimer, même si quand on est perfectionnistes comme toi et moi, c'est pas toujours facile. Tu vois, cette histoire, ces histoires sont derrière moi depuis des années mais je me rends compte du bien que ça me fait d'en parler. Je n'ai jamais vu de psy mais ici je me sens en safe place. Je sais intuitivement que tu as une ouverture d'esprit, un vécu, une sensibilité pour comprendre. Merci infiniment. 🙏
@@sandranature7094 Ca me touche aussi de te lire et de pouvoir agir de cette manière, chère Sandra. A bientôt !
Je suis totalement d'accord... 2 ans dans un travail social à écouter la misère des gens (réfugiés de guerre, immigré, sdf, personne en problème avec la justice). Tout allait bien dans ce travail, ça ne m'a jamais affecté, et puis un jour, on me téléphone au travail pour me dire que mon père vient de mourir, comme ça, à 55 ans, d'une crise cardiaque pendant la nuit. Mon dieu, quel choc. Jai commencé ce travail le 3 janvier 2022, on m'a appris la mort de mon père le 25 janvier 2022. J'ai continué de travailler comme ci de rien n'était (après avoir enterré mon papa). Et puis 6 mois après, je suis tombé dans une crise de délire à rien n'y comprendre. Des crises de panique absolument incontrôlables, peur de mourir, de faire un arrêt cardiaque comme mon papa qui été en super forme. Grosse dépression, j'ai eu des arrêts à répétition. 6 mois après, un essai de reprise à mi temps thérapeutique, mais une fois devant l'établissement, je n'ai même pas pu y entrer, grosse crise de larmes. Finalement j'ai cumulé les arrêts jusqu'à la fin de mon contrat CDD avec en prime, un passage d'un mois dans un centre de santé mentale (qui m'a clairement sauvé, parce que je m'y suis reposé, j'ai fait sortir des choses via des ateliers créatifs, etc. Sans aucun médicaments.). Je suis donc au chômage depuis fin décembre 2023 et je n'ai plus une seule crise de panique depuis juillet 2023 (sortie du centre + arrêt jusqu'à la fin du cdd). Je me suis lancé dans ma véritable passion depuis 10 ans, la photographie. Mais ça ne fonctionne pas encore assez. Alors j'ai postulé il y a quelques jours pour devenir conseillère à France Travail (je ne sais pas pourquoi...) et en plus, je ne voulais même pas y aller finalement car je sais que c'est plus pour moi, mais je me suis fait violence, j'ai eu cet entretien d'embauche hier, et en rentrant chez moi, j'ai fait une crise d'angoisse, je ne l'ai pas vu venir. Et Alors que je n'en avais plus eu depuis très longtemps... Ce qui est fou, c'est que pour moi, pour mon cerveau, c'est pas le domaine du social qui pose problème, j'ai l'impression que c'est mon corps qui me dit stop, de ne pas y aller. Ou alors je me mens à moi même, je sais pas...
Salut Ophélie,
Ce que tu décris me fait penser à un trop plein émotionnel, et à un paquet de choses à digérer.
Non seulement le travail social est très lourd à ce niveau, mais en plus avec le décès de ton papa… tu ne peux qu’être submergée. Ton récit me fait penser à mes réactions dans une période où je voulais absolument continuer malgré l’absence d’énergie mentale et physique.
Je te suggérerais de ne pas être impatiente de vivre de la photo (car c’est une pression énorme en plus) et de chercher un emploi dans quelque chose de plus léger émotionnellement, que le social. Secrétaire, employée de bibliothèque, que sais-je. Et puis, de parler de ton papa avec quelqu’un, proches ou psy. Pour décompresser cette émotion, qui sinon risque de te revenir en pleine figure plus tard.
Le monde te dira de foncer et de “ne pas te laisser abattre” pour mieux avancer, je te dirai au contraire que rien ne presse, que tu ne sembles pas à la rue, et que tu prennes ton temps pour aller mieux, t’entourer, te sentir “sécure” et sereine avant de “rebondir” comme on nous enjoint de le faire en permanence, et qui est épuisant. En fait, c’est ça ou ton corps te l’imposera. Je crois.
Bonne route 🙏
@@fautledirevite merci énormément d'avoir pris le temps de me filer des conseils aussi essentiels 🤍 Tu es au top ! J'espère que tu continueras tes vidéos qui sont un régal pour l'esprit. Merci 👏
C'est dans ce genre d'exercice que tu excelles le plus cher Yannick. Et tu as réussi en plus à me faire rire. 😅
Merci cher Tex pour ta fidélité 🔥
Magnifiques paroles qui apaisent
Merci beaucoup Mehdi.
c'est trop bon les brocolis
C'est pas faux.
Faut l’écouter doucement
Et même le réécouter 🙂😉
Merci pour cette vidéo, et merci de continuer à partager tout ces sujets avec nous ! En espérant que tu y trouves toi aussi ton chemin 🙏🫶
Merci l'ami !
belle vidéo qui, j'en suis sûr, raisonne avec beaucoup!
Salut Raph ! J'espère !
Toujours aussi intéressant❤
Merci chère Noria.
Merci !
Super vidéo !! Je valide tous tes propos… les antidépresseurs donnent un goût métallique dans la bouche au bout de 30 min. J’suis passé par la psychiatrie, même les psychiatres pensaient que j’étais bipo. Je me suis éloigné de tout ça il y a 5 ans, aujourd’hui j’suis stable et en paix, aucune rechute (ma photo le prouve pour ceux qui doutent qu’on peut guérir 😅)
Excellent si tu as pu en sortir. Le tout est de ne pas être dans le déni de la dépression (cf le comportement "maniaque" dans la vidéo), sous peine d'y retomber encore plus fort.
Bonne route cher Cyril !
Merci à toi, à la relève du Précepteur 😘
et a bientot bisoux hein
La dépression vient petit à petit, donc pour en sortir il faut faire la même chose, en sortir progressivement. Donc par exemple, si vous étiez quelqu'un qui faisait beacoup d'athlétisme puis a arrêter. Elle peut commencer par sortir dehors pendant quelque minutes en marchant, puis avec le temps elle peut commencer à courir, venir jusqu'au terrain de sport ainsi de suite... et arrive jusqu'au jour ou l'envie de faire des choses revient.
Oui c'est clair, on ne la sent juste pas arriver, c'est ça qui est déroutant. Mais tu as raison pour le fait de reprendre petit à petit, c'est souvent un bon conseil. En douceur, mais sûrement, après la pause nécessaire.
Très bonne vidéo.
Merci !
Petite correction : c'est Jean-Claude Romand qui se faisait passer pour un médecin et qui a tué toute sa famille (et qui était réellement intelligent selon son entourage, comme quoi ça ne rime pas avec sagesse) et non Xavier Dupont de Ligonnès pour qui on ne sait rien au final (même pas où il est). ;)
Sinon vidéo intéressante. ;)
Merci !
@@fautledirevite ce que tu peux faire c est un erratum pour éviter qu un autre emmerdeur te le signale :p
Car le raisonnement reste bon.
Bah, on s’en fout, c’est anecdotique 🙂
@@fautledirevite oui bien sûr.
Tu as visé très juste et ça m'a étonné. Mais je n'arrive pas à être certain d'avoir un problème, je crois qu'il n'y a aucune raison à mon mal-être. J'ai l'impression de m'inventer des soucis sans raisons.
Difficile d'explorer en détails ce qui te pose souci dans un commentaire RUclips, mais ta réponse peut vouloir dire plein de choses. Quelques pistes :
- avoir l'impression de s'inventer des soucis sans raison, c'est parfois de l'auto-dénigrement. Le résultat d'un manque d'estime de soi, qui fait qu'on se flagelle et qu'on se croit trop insignifiant pour souffrir : "J'ai pas le droit d'aller mal, je n'ai pas de vrais soucis...". Si on t'a toujours comparé aux autres, ça peut créer ce genre de réflexe.
- tu peux effectivement être dans une impasse où tu ne fais "rien" et donc, ton cerveau marche à fond les ballons pour inventer des problèmes. Mais si tu ne fais "rien", ce n'est pas par plaisir. Sinon tu ne serais pas ici à parler du fait que tu ne vas pas bien. C'est sans doute parce qu'une émotion te bloque et t'empêche d'avancer, de faire quoi que ce soit. On en revient à l'estime de soi. Peut-être as-tu l'impression que "ça" ou "tu" ne vaux pas le coup de faire ceci ou cela...
A creuser 😉
@@fautledirevite Merci pour ta réponse ! J'imagine que ça prend du temps pour réfléchir. En tout cas merci pour tes vidéos, je te suis depuis un moment et ce que tu fais est vraiment intéressant !
@@apanyanquoicoubeh Ravi que mon contenu te plaise et pour le reste, oui, ça prend du temps de regarder en soi, et tout seul on a tendance à tourner en rond, d'où le conseil d'aller voir quelqu'un (car d'expérience, quand tu trouves la bonne personne = quelqu'un avec qui tu es super à l'aise et qui connait son métier, c'est une expérience qui peut vraiment te métamorphoser, ou en tout cas te permettre de reprendre goût à la vie, tout en légèreté). Au plaisir !
prems ! merci pour tes vidéos, tu gères
pourquoi ne pas créer la chaine youtube "faut en parler" ? ça permettrait aux gens qui n'ont pas spotify de l'écouter (je sais qu'on peut écouter des podcasts gratuitement dessus mais tout le monde ne le sait pas)
Merci !
@@haru5341 On y réfléchit, on verra 👍
Si il faut toute la vie pour apprendre à vivre, quand est ce qu’on vit alors..
Je le comprends comme "Ce n'est pas la destination qui compte, mais le chemin". Autrement dit, si tu n'apprécies pas l'apprentissage, le "en cours" et que tu attends que tout soit enfin sûr stable et sans problèmes, tu attendras longtemps. Et puis, on ne s'ennuierait pas un peu, s'il n'y avait plus rien à apprendre/résoudre/explorer ?
Au plaisir.
est ce que l'aigreur, le boudage est un symptome de la dépréssion ?
Bien
Je suis en plein dedant
Ce qui m'a amené à monter ma chaine RUclips
Bravo, c'est un bon moyen de sublimer ton mal être, comme toute forme de créativité dans laquelle tu te sens à l'aise 👍
La dépression a un double problème : d'abord savoir identifier précisément ce qui nous accable et nous rend aussi faible et pathétique, et ensuite explorer les choses qui nous correspondent exactement, qui nous rendent fort et unique. La réponse n'est pas à l'extérieur de nous, dans les livres, les films ou les vidéos youtube, elle est à l'intérieur de nous. C'est, au final, l'acné de la crise identitaire qui nous touche tous. Mais tout comme l'acné est le signe d'une mutation future, de l'enfant à l'adulte, la dépression est le signe qu'une étape de notre histoire doit être franchie pour nous permettre d'atteindre un stade supérieur de notre identité. C'est une promesse, une invitation au dépassement.
Jung considérait que la dépression était une étape de l'individuation : nous sommes tous d'accord pour dire que chacun de nous est différents, mais cela ne nous pose pas de problème d'agir différemment de ce que nous sommes vraiment, soit en imitant les autres, soit en se confondant avec une image de nous-mêmes, notre égo. La difficulté étant de savoir qui nous sommes, justement, car comment s'individualiser en vivant en accord avec notre nature intime si nous l'ignorons totalement ? Mais l'interrogation "qui suis-je" ne devrait pas nous interpeler trop longtemps, car il n'est pas nécessaire de savoir précisément qui l'on est. Etant en constante évolution, mutation, réflexion, l'identité demeure en mouvement, et est donc largement insaisissable. Je suis, et cela me suffit.
En tout cas, comme tu dis, le sujet est immense et il doit être abordé avec patience et humilité. En tout cas si certains veulent en discuter je suis sur le Discord de la chaîne youtube, mon pseudo est Pathurnac. Courage à tous o/
D'accord avec toi sur le fait que "Qui suis-je ?" est souvent une question sans fin, d'autant que nous évoluons en permanence. Il n'y a pas de "moi" fixe, clair et vrai à jamais. Je crois simplement qu'il est important de se rendre compte que, souvent, nous vivons la vie d'autres, une vie qu'on idéalise et qui est en décalage total avec qui nous sommes. Une vie fausse, une identité qu'on endosse mais qui finit par exploser quand le décalage est trop grand.
Comme tu dis, vaste sujet.
Au plaisir !