LE CRI DU CAIRE - La Voix est Libre 2017

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  • Опубликовано: 5 окт 2024
  • Le Caire, fin 2013. Dans une ville en ébullition où le couvre-feu vient d’être levé après un 2ème coup d’État, où le rêve et la révolte s’affichent en grand sur les murs, où les slogans hostiles aussi bien aux islamistes qu’à l’armée résonnent jusque dans les clubs du centre-ville, Blaise Merlin entend la voix d’Abdullah Miniawy au Studio 100Copies, à deux pas de la Place Tahrir. Ce porte-parole de la jeunesse égyptienne, chanteur soufi, écrivain, poète, slameur et étudiant fauché venu de la ville-oasis d’El-Fayoum, agite la scène et les réseaux sociaux par sa voix hypnotique, son mélange unique de rock, d’électro et de jazz, à la fois punk, psychédélique, séculaire et avant-gardiste. Trois mois plus tard, premiers chocs scéniques ourdis avec Abdullah par le festival La Voix est Libre au Caire avec le “Jimi Hendrix du oud”, Mehdi Haddab, et première rencontre avec le compositeur et saxophoniste Peter Corser au festival D-CAF (Downtown Contemporary Art Festival), créé au lendemain de la révolution par l’homme de théâtre Ahmed El-Attar. Après 3 ans de batailles administratives, alors que la censure fait son retour dans les milieux artistiques et démocrates égyptiens, Abdullah débarque à Paris où il enregistre avec Peter Corser le d’ores et déjà mythique Purple Feathers (plus de 30 000 écoutes sur SoundCloud). En 2017, saisi dès les premières secondes par ces envolées vocales et instrumentales, le trompettiste Erik Truffaz accepte l’invitation du festival La Voix est Libre. Le choc tant attendu se produit sous le chapiteau plein du Cirque Électrique : projetée dans les hautes sphères par les boucles hypnotiques de Peter Corser, les cordes « barocks » de Karsten Hochapfel et les volutes d’Erik Truffaz, la voix d’Abdullah transcende toute frontière entre inspirations individuelles et aspirations collectives. Poignant, renversant, puissant, libre, spirituel, poétique, lyrique… De la Maison de la Poésie au Festival d’Avignon 2018 en passant par le Théâtre Garonne et la Maison de la Musique de Nanterre, Le Cri du Caire n’a pas fini de faire tourner les têtes…
    Cairo, end of 2013. In a boiling city where the curfew has just been lifted after a second coup, where dreams and rebellion are displayed on the walls, where hostile slogans towards both the Islamists and the army echo all the way to the downtown clubs, Blaise Merlin hears the voice of Abdullah Miniawy at the Studio 100Copies, close to Tahrir Square. Miniawy, a Sufi singer, writer, poet, slammer and broke student from the oasis town of El-Fayoum, is a spokesperson for the Egyptian youth, and shakes up the stage and the social networks with his hypnotic voice, his unique blend of rock, electro-chaabi, jazz, both punk, psychedelic, secular and avant-garde. Three months later, Abdullah gives an astounding first performance at the Egyptian edition of La Voix est Libre festival, together with King of oud Mehdi Haddab. This is also the first meeting with saxophonist and composer Peter Corser at the D-CAF Festival (Downtown Contemporary Art Festival), created after the revolution by the man of theater Ahmed El-Attar. After three years of administrative battle, while censorship is back in the Egyptian artistic world, Abdullah gets in Paris and goes into studio with Peter Corser to record Purple Feathers (over 30 000 plays on Soundcloud). In 2017, trumpet player Erik Truffaz is struck by Abdullah’s voice and Peter Corser’s music, and immediately gets on board and joins the project. The long-awaited musical shock happens in a packed Cirque Electrique, in Paris: together with Peter Corser’s hypnotic loops, Karsten Hochapfel’s « barock strings » and Erik Truffaz’s musical flights, Abdullah’s voice transcends all boundaries between individual inspirations and collective aspirations. Sharp, stunning, powerful, free, spiritual, poetic, political, lyrical ... The Cry of Cairo keeps turning heads, wherever it travels.
    LE CRI DU CAIRE - FESTIVAL LA VOIX EST LIBRE 2017
    Marie-Suzanne de Loye (viole de gambe)
    Abdullah Miniawy (Egypte (chant soufi, slam-poésie)
    Peter Corser (saxophones, voix)
    +
    Hasse Poulsen (guitares)
    Johan Dalgaard (claviers)
    Erik Truffaz (trompette)
    Production artistique : Blaise Merlin
    Production / administration : L'Onde & Cybèle
    Réalisation : Josselin Carré

Комментарии • 4

  • @dariarolland9558
    @dariarolland9558 4 года назад +3

    Ce court extrait ne donne malheureusement qu'une faible idée de la qualité du spectacle auquel j'ai assisté en novembre dernier dans la banlieue parisienne, C'était tout simplement sublime.

  • @poulionne
    @poulionne 6 лет назад +3

    Magnifique...

  • @tarjamalism
    @tarjamalism 5 лет назад

    يا الله

  • @alenorse
    @alenorse 5 лет назад

    Pourquoi "2ème" coup d'état ? 🤔