Domenico Scarlatti (1685-1757) Sonatas K 1- K 99 by Scott Ross. *Click to activate the English subtitles for the presentation* (00:00-09:20) K 1 D Minor (00:00) K 2 G Major (02:46) K 3 a Minor (05:14) K 4 G Minor (07:54) K 5 D Minor (11:13) K 6 F Major (14:16) K 7 A Minor (17:26) K 8 G Minor (21:57) K 9 D Minor (24:41) K 10 D Minor (27:51) K 11 C Minor (30:27) K 12 G Minor (32:54) K 13 G Major (36:33) K 14 G Major (41:11) K 15 E Minor (44:37) K 16 B Flat Major (47:54) K 17 F Major (52:36) K 18 D Minor (55:46) K 19 F Minor (59:35) K 20 E Major (1:03:45) K 21 D Major (1:07:06) K 22 C Minor (1:12:26) K 23 D Major (1:15:38) K 24 A Major (1:21:05) K 25 F Sharp Minor (1:26:24) K 26 A Major (1:30:08) K 27 B Minor (1:34:37) K 28 E Major (1:38:59) K 29 D Major (1:42:48) K 30 G Minor (1:49:03) K 31 G Minor (1:53:14) K 32 D Minor (1:57:40) K 33 D Major (1:59:12) K 34 D Minor (2:03:09) K 35 G Minor (2:04:45) K 36 A Minor (2:07:53) K 37 C Minor (2:10:47) K 38 F Major (2:14:50) K 39 A Major (2:17:23) K 40 C Minor (2:20:51) K 41 D Minor (2:22:10) K 42 B Flat Major (2:27:04) K 43 G Minor (2:28:27) K 44 F Major (2:31:31) K 45 D Major (2:36:54) K 46 E Major (2:40:30) K 47 B Flat Major (2:45:46) K 48 C Minor (2:50:59) K 49 C Major (2:55:02) K 50 F Minor (3:00:24) K 51 E Flat Major (3:05:34) K 52 D Minor (3:09:19) K 53 D Major (3:14:52) K 54 A Minor (3:18:21) K 55 G Major (3:22:38) K 56 C Minor (3:26:22) K 57 B Flat Major (3:31:06) K 58 C Minor (3:36:39) K 59 F Major (3:39:57) K 60 G Minor (3:42:00) K 61 A Minor (3:43:54) K 62 A Major (3:47:13) K 63 G Major (3:50:21) K 64 D Minor (3:52:31) K 65 A Major (3:54:19) K 66 B Flat Major (3:56:34) K 67 F Sharp Minor (3:59:41) K 68 E Flat Major (4:01:32) K 69 F Minor (4:05:29) K 70 B Flat Major (4:08:47) K 71 G Major (4:11:19) K 72 C Major (4:13:34) K 73 C Major (4:16:25) K 74 A Major (4:21:06) K 75 G Major (4:22:36) K 76 G Minor (4:24:46) K 77 D Minor (4:27:06) K 78 F Major (4:31:05) K 79 G Major (4:33:13) K 80 G Major (4:36:00) K 82 F Major (4:37:28) K 83 a Major (4:40:07) K 84 C Minor (4:44:27) K 85 F Major (4:47:45) K 86 C Major (4:49:31) K 87 En B Minor (4:53:50) K 92 D Minor (4:58:07) K 93 G Minor (5:01:06) K 94 F Major Minuet (5:04:10) K 95 C Major (5:05:37) K 96 D Major (5:06:57) K 97 G Minor (5:12:08) K 98 E Minor (5:16:38) K 99 C Minor (5:19:42) -- Harpsichord : Scott Ross Recorded in 1984-85 Find CMRR's recordings on *Spotify* : spoti.fi/3016eVr -- We publish here the first part of the 555 Scarlatti Sonatas by Scott Ross. This first publication inaugurates our new partnership with Warner Music. This legendary recording will be accompanied (as always) by a very detailed commentary. All this is possible because you support us. Thank you and enjoy the listening! -- Scarlatti by Scott Ross - Sonatas K100 - K199 + Presentation (recording of the Century) : ruclips.net/video/2OyRw6X5DVE/видео.html - Scarlatti by Scott Ross - Sonatas K200 - K299 + Presentation (recording of the Century) : ruclips.net/video/8Iec0CbQjJw/видео.html -- « Vivi felice » (Vivez heureux). Ce sont les derniers mots qui préfacent l'unique recueil des pièces publiées par Scarlatti. Un voeu chaleureux : plus, c'est un ami qui parle. Formule surprenante quand on pense aux dédicaces des maîtres de l'époque, les « très humbles et très obéissants serviteurs » des puissants de ce monde, ou encore quand on pense aux trois lettres « S.D.G. » dont Jean Sébastien Bach paraphait ses partitions plaçant délibérément son œuvre sous le seul signe de la gloire de Dieu. Une formule aussi moderne que l'œuvre qu'elle préface, simple, directe, c'est l'esprit même de Scarlatti. Une oeuvre roborative, sans états d'âme, sans théories, faite pour le plus grand plaisir de jouer. Elle nécessite une technique solide, mais c'est une oeuvre lumineuse : claire par son écriture et sa construction, d'une incroyable imagination thématique et rythmique, et surtout d'un charme et d'une maîtrise du développement harmonique. - De toute l'histoire de la musique, c'est l'une des oeuvres les plus imposantes par sa dimension. Son exécution ne représente pas moins de trente-quatre heures de musique. Pour le seul clavier, c'est trois fois ce qu'ont écrit Couperin ou Schumann, deux fois la durée de l'oeuvre de Chopin ou Beethoven. Il n'y a que Bach qui atteigne de telles dimensions, encore faut-il ajouter l'œuvre d'orgue à celle qu'il a consacré au clavecin. Ce monument de la musique pour le clavier n'est formé que de courtes pièces : quelques minutes (la plus longue en a sept, la plus courte à peine deux). Scarlatti juxtapose plus qu'il ne développe, dans un foisonnement de matériaux thématiques et rythmiques. - Autre curiosité : la quasi-totalité des pièces est écrite selon un schéma identique, le plus simple qui soit - la forme binaire. Les sonates se Composent de deux parties sensiblement égales, qu'il est prévu de répéter ; la première se termine le plus souvent à la dominante, la seconde toujours à la tonique, et les séquences qui terminent ces deux parties sont comparables. Les exceptions sont peu nombreuses. Scarlatti, grand pourvoyeur d'idées musicales, ne semble pas se préoccuper de renouveler les formes de son époque. - En revanche, ce qui concerne les rythmes et les modulations est stupéfiant d'imagination. Non seulement Scarlatti intègre avec bonheur ce qui se faisait alors, mais il renouvelle complètement les habitudes de son temps, introduisant des rythmes populaires, jouant sur des contrastes sonores, transformant le clavecin en véritable orchestre, poussant le plan harmonique de ses compositions dans des régions inhabituelles. Scarlatti trouve comme par jeu des modulations subtiles qui ne seront reprises que beaucoup plus tard ; il introduit par l'artifice des acciaccatures des notes étrangères à l'harmonie classique, créant ainsi des objets sonores inattendus. Il possède enfin l'art de surprendre son auditeur par des modulations sans préparation. - Il est difficile de comprendre comment un tel monument de la musique pour le clavier ait dû attendre plus de deux cents ans pour être enfin livré au public dans son intégralité. C'est hélas le sort que cette musique partage avec la plupart du répertoire baroque, mal servi au XIXe siècle et le plus souvent mal aimé jusqu'à nos jours. Au XVIIIe siècle, hormis l'édition des trente sonates faite à Londres de son vivant, les éditeurs, qu'ils soient français, anglais 'ou italiens, n'ont pratiquement pas édité l'œuvre. de Scarlatti. Il n'existait que de rares anthologies, des transcriptions, et des compositeurs, pourtant bien intentionnés, comme Thomas Roseingrave ou Charles Avison, complétaient les rares sonates publiées par leurs propres œuvres, ce qui ne contribuait pas à servir les chefs-d'oeuvre du compositeur. La situation changera peu au cours du XIXe siècle. Un plus grand nombre de sonates seront éditées, mais les pianistes qui sont à l'origine de ces publications, comme Czerny en 1839, ou plus tard Hans von Bülow, Busoni ou Tausig, n'ont pas hésité à mettre ces sonates au « goût du jour », ajoutant des notes, des articulations, des indications de nuances qui le plus souvent dénaturent les oeuvres qu'elles voulaient faire connaître. - La première publication quasi intégrale date de 1906. C'est l'oeuvre d'Alessandro Longo, compositeur italien, qui l'a réalisée pour les éditions Ricordi. Présentée dans sa véritable dimension, ce fut l'édition de référence pendant cinquante ans. Mais cette édition n'était pas non plus sans désinvolture. Longo en particulier a bouleversé l'ordre des sonates qui figurent dans les copies manuscrites, les groupant en « suites », faisant disparaître non seulement le sentiment des étapes de composition mais la notion de couplage des sonates, une notion essentielle qui n'est réapparue que cinquante ans plus tard grâce aux travaux de Ralph Kirkpatrick. Suivant les mauvaises habitudes prises par ses prédécesseurs, Longo a, par ailleurs, surchargé son édition d'indications arbitraires concernant le phrasé, les nuances, etc. Ces modifications, en particulier celles qui concernent les harmonies, ont généralement été dans le sens d'un appauvrissement de ce que Scarlatti avait composé. - Comme on peut l'imaginer, l'interprétation des sonates de Scarlatti fut à l'image de ce qu'était l'édition Longo. Pendant des années, mis à part quelques belles exceptions (les enregistrement de Wanda Landowska, ceux de Vladimir Horowitz en tête), les sonates de Scarlatti furent plutôt mal servies, on les présentait en guise d'apéritif, au début d'un concert, pour mettre en appétit les auditeurs, attendre l'arrivée des retardataires, se chauffer les doigts ou jauger son public. Elles servaient aussi à l'étude : « ces morceaux maudits qui vous ont si souvent empêché de dormir, qu'un élève sans pitié recommence indéfiniment à l'étage contigu au vôtre » (Marcel Proust parlant de Scarlatti dans Sodome et Gomorrhe). - Mal éditée, mal traitée, son oeuvre posait également des énigmes qui ne sont toujours pas résolues. Il n'existe par exemple aucun manuscrit autographe de Scarlatti pour ces sonates. On dispose certes de manuscrits, mais ils sont dus à des copistes. Il existe plusieurs copies relativement comparables, reliées aux armes de la maison d'Espagne. Elles sont actuellement conservées en Italie aux bibliothèques de Venise et de Parme. En revanche, le texte autographe demeure introuvable...si toutefois il a existé. L'authenticité, mais surtout la chronologie des sonates reste matière à discussion. *(Suite du commentaire : voir ci-dessous)*
(suite du commentaire) Autre énigme, celle des conditions dans lesquelles les sonates ont été composées. On pense que la plupart d'entre elles ont été écrites au Portugal et en Espagne : Scarlatti était Maître de Musique de la Princesse Maria Barbara de Bragance, fille du Roi du Portugal puis Reine d'Espagne. Mais Scarlatti aurait pu tout aussi bien emmener avec lui des compositions faites lors de sa brillante carrière en Italie, avant de s'exiler. Pourquoi cet exil, d'ailleurs ? Quelle force pousse Scarlatti à quitter son pays natal à l'âge de cinquante ans et pour toujours ? De fait, il abandonne sa famille paternelle, une Italie en pleine effervescence musicale, une carrière brillante d'interprète et de compositeur d'opéras. On sait trop peu de choses sur lui pour pouvoir répondre, mais les raisons de son départ sont sans doute plus psychologiques que financières. Il est certain que l'apparition de son oeuvre magistrale correspond à ce départ. Il s'est agi sans doute d'un exil heureux : sa relation avec Maria Barbara fut d'une constance et d'une fidélité exemplaire, et il avait l'estime de son entourage. Anobli, il fondera une famille... et pourtant un silence presque total entoure son existence jusqu'à sa mort. Il n'y a guère que son ami le chanteur italien Farinelli - il jouait également un rôle musical prépondérant à la cour d'Espagne - qui ait laissé quelques témoignages sur lui, c'est en tout cas grâce à lui que les sonates copiées et reliées sont finalement parvenues en Italie, à la mort de la Reine.
Avec la célébration du tricentenaire de sa naissance en 1986, Scarlatti sort enfin du purgatoire, notamment grâce à trois éléments indispensables à la connaissance de cette oeuvre monumentale : 1- Le livre de Ralph Kirkpatrick date de 1953, sa traduction française a été faite en 1982 (Lattès Ed.), ouvrage de référence : c'est l'ordre du catalogue de Kirkpatrick qui sera utilisé pour l'intégrale. 2- L’édition complète des sonates : établie par Kenneth Gilbert, préparées dans les années 70 (le dernier volume date de 1983) (Heugel & Cie.). C'est elle que Scott Ross a suivie pour ses enregistrements. 3- L’intégrale des sonates de Scarlatti a été enregistrée par Scott Ross entre juin 1984 et novembre 1985. L'édition d'Erato comprend trente-quatre disques compacts. L’intégrale ainsi que de nombreuses informations sont à découvrir en exclusivité sur CLASSICAL MUSIC REFERENCE RECORDING channel. Scarlatti by Scott Ross - Sonatas K100 - K199 + Presentation (recording of the Century) : ruclips.net/video/2OyRw6X5DVE/видео.html
Es ist verblueffend bewunderungswuerdig,wenn wir beruecksichtigen , wie schwierig Domenico Scarlattis Cembalosonaten sind,zu hoeren ,mit welcher Tuechtigkeit und Sicherheit Scott Ross sie spielt.
aggree. I discovered it thanks to this film by I.Bergman : "Djävulens Öga" (The Devil's eye) wich opens with a Scarlatti sonata. Since then i am Scarlattist, severely ill from Scarlattism. Hehe
Not the worst disease to contract. Scarlatti may not be JS Bach, but he is very interesting composer, especially for harpsichord music lovers. Probably the greatest composer ever relative to his limited fame.
Scotts recording of all Scarlattis Sonatas this well deserves to be recognized as one of the greatest feats in arts and culture this century. Really is impressive beyond words and a treasure to be guarded for as long as we are here.
Ross's recordings are all the more remarkable when you consider he was battling AIDS at the time he recorded these sonatas in 1984 and 1985. He first took seriously ill in 1983 with a bout of pneumonia. He died in June 1989, at 38 years old.
We publish here the first part of the 555 Scarlatti Sonatas by Scott Ross. This first publication inaugurates our new partnership with Warner Music. This legendary recording will be accompanied (as always) by a very detailed commentary. All this is possible because you support us. Thank you and enjoy the listening! - Scarlatti by Scott Ross - Sonatas K100 - K199 + Presentation (recording of the Century) : ruclips.net/video/2OyRw6X5DVE/видео.html - Scarlatti by Scott Ross - Sonatas K200 - K299 + Presentation (recording of the Century) : ruclips.net/video/8Iec0CbQjJw/видео.html - Scarlatti by Scott Ross - Harpsichord Sonatas K300 - K399, K380 + P° (recording of the Century) : ruclips.net/video/6jgm_0Mua1g/видео.html
I listen to Scott Ross recordings of Scarlatti nearly every day for a few years now and I find them extremely inspiring, mind-refreshing and intellectually stimulating, to the point that I would consider myself addicted to them ;) What I love the most about Scarlatti is that his pieces sound so pure, straightforward, contain no emotional exaggerations, which I think gives a freedom to interpret and experience the music in many different ways while performing or listening. A huge thank you for this upload!
You stole the words I could have used. I agree. Scarlatti is never pretentious. He's just him. I developed the same kind of love for these sonatas in a similar way.
Bravo Scott Ross! Italy meets the Iberian Peninsula, and never was there a more glorious meeting. I first heard Scarlatti--I think--at a recital by the great harpsichordist Ralph Kirkpatrick at Texas Tech in 1966-1967. If it wasn't there and then, it was as soon as I could get a copy of Kirkpatrick's great Deutsche Gramophon album. I've been crazy about Scarlatti's music ever since. Those who love this stuff might also want to hear the music of his pupil, Padre Antonio Soler. Aside from Scarlatti's father Antonio, there was a now forgotten brother Pietro Scarlatti. According to Edward Tatnall Canby, only a set of Pietro's toccatas survive (See his notes for the wonderful Nonesuch album EIGHTEEN CENTURY ITALIAN HARPSICHORD MUSIC). Those who want to hear the original sound might like Martin Souter's renditions of Handel and Scarlatti on the Kirckman harpsichord on Isis Records. The sound on this recording is very close to the sound of this original instrument of the period, and Scott Ross' playing is excellent.
I started listening to Scarlatti at about the same, but just from a couple of sonatas on an LP of Sylvia Marlowe, which we wore out. Fast forward 40 years and I finally got the boxed set of Scott Ross's versions. Bliss!
I don't know who is more brilliant, Scarlatti or Scott Ross. It's like the latter was born purely for the purpose of demonstrating the full genius of the first to us living in modern times.
@@miguellunagrande6529 You are correct in terms of who is creator and who is facilitator. Art, however, is an eco-systematic process. Without the paper and tools to write scores, the instruments to perform, the performers to translate and train to understand and perform the scores, the audience to hear, the auditory facility of the human mind and body to to receive and analyze the sounds, the mental capabilities of the composer to write ..and on...sounds do not matter. Be thankful that Scarlatti existed, had the capabilities to write these works and that someone like Ross took the time and energy to perform these works-or for that matter anyone in your lifetime.
Yikes!!!😲....a massive 5-plus hour set of Domenico Scarlatti's superbly recorded harpsichord sonatas....the first 100 of a total of 555 pieces that Scarlatti composed....I have listened to about half of this great recording so far, and have to stop because my ears have been filled with great music for about two hours straight😀....gotta take a break and resume later....listening to soooo much fine music on RUclips is a nice way to shut out all the craziness we as a global society are facing in today's world!!!....LOL!!!.....many, many thanks to you guyz and YT for filling our lives with fantastic music....can't wait for your next posting(s)...😀👍👍👍
hi, thank you for your commentary and yes indeed! we're so fascinating about the way all the sonatas sounds beautiful as a differently but equaly way :)
Scarlatti was never promoted by my teachers during my years as a piano student. I never really understood why this was the case. At any rate, I have since discovered Scarlatti on my own, and have fallen in love with his amazing and effervescent compositions!
I heard the sonatas in my early piano life and just brought the music to my teacher and they became a part of my musical diet thereafter. Besides at pupils' concerts there were a few students who played the sonatas.
Scarlatti, what is it that we can do to return the musical gifts you have left us! Humanity has created Ross to transmit your true genius to us!! Je suis aux anges...
Scott Stonebreaker Ross 1951 - 1989 born in Pittsburgh, Pennsylvania … moved to France with his mother in 1964, where he studied harpsichord at the Conservatoire de Nice … his mother committed suicide when Ross was aged 17. After completing his studies at Nice, he enrolled at the Conservatoire de Paris... also took classes at the Royal Conservatoire of Antwerp from Kenneth Gilbert … He then began a teaching career at the School of Music, Université Lava … WIKI
Mostly pianists have the same way in the first time a work in France-Conservatory before CNP , it seems before 1940 there were not international-competitions , here it's a great Artist of course
@@hapla86 Ross didn't have an high opinion of Gleen Gould, and for good reason. Gould was a brilliant technician, but he was in fact off the mark in almost everything he did. The only reason his Bach recordings were successful is that he essentially played piano like an harpsichord.
Là , c'est vraiment de la gourmandise ! Depuis l'invention de RUclips , les 34 CD de Scarlatti par Scott Ross enregistrés chez Erato roupillaient calmement dans ma bibliothèque et là , d'un simple clic , j'en entends ressurgir une copieuse partie sur votre chaine ...Plus besoin de se se lever pour changer de disque , ça , c'est du luxe ! Merci camarade .
If I am not mistaken, I think that Ross was the first person to commercially record all the sonatas. I recall as early as 84 looking for the complete recordings of these wonderful works and at first latched onto Gilbert Rowland's steady releases of all the sonatas on Keyboard Records, which he didn't complete till the late 80's.
I dont know, but for some reason the rythm reminds me of Metallica drum sessions. I came to notice it when I played it at a very low volume. I can somehow picture an electric guitar in the melodies.
Like the keyboard music of J.S Bach this music is very very real and is built to last and last. Thank you so much for the recording. Although the music could be pigeon holed as "baroque" there is a sense that this will not do because of the way it stretches out and out beyond that time.
This is... Phenomenal, outstanding.I've only listened to a portion of this and already I'm entranced.I love harpsichord sound with all it's baroque splendor, but this man takes it to the next level.Thank you for uploading this, may God bless you.
Thank you and I sincerely hope that, at last, we will be able to finally hear all of the 555 sonatas by marvelous and unbeatable Mr. Scott Ross performances. Last time when I was checking, there were/are "only" about 380 of them available on the whole YT. Thank you again and again.
I agree with the compliments others have made about Ross's tempi, which always seem to me to be perfect. For example, I just listened to a few other contemporary harpsichord recordings of the K. 1, all of which were much faster than Ross's. It's true that doing this makes the music more exciting, but it can also acquire a feeling of the relentless, so that, at least to me, the charm of the music gets strangled.
Magnificent "exercises" for the most skilled queen-musician have ever existed: Maria Bárbara de Braganza, Queen of Spain. en.wikipedia.org/wiki/Barbara_of_Portugal
The link really is that both Scarlatti and Beethoven were keyboard players of the very highest technical, musical, and artistic calibre - the same applies to Chopin and Bartok mentioned elsewhere in this thread.
I find Scarlatti's harpsichord music convivially and innocently hedonistic, like a steady stream flowing channeled through the fountains and sculptured watercourses of an Italianate garden. A sort of off-duty Bach feel to the music😀
...and the Gigue, but k.199-299 is really the set of sonatas that does showcase his mastery of that form. among them: k.218(the best in my opinion) k.241 k.245 k.295
This is a treasure, Domenico Scarlatti's first 99 harpsichord's sonatas, played by the superb Scott Ross, it's a listening pleasure this fantastic combination. Thanks a lot for placing these gems. EXCELLENT. !!!
L’édition KG (décédé il y a six jours) des 555 Scarlatti et « l’enregistrement du siècle » qu’en fit SR (1951-1989) assurent à l’un et l’autre l’éternité
I wish more musicians who play Scarlatti on the piano would listen, and be inspired by Scott Ross's genius...very few except Marcelle Meyer and Anthony diBonaventura, prefigured such expressions of Scarlatti's poetry...well, Horowitz, a little...
Domenico Scarlatti (1685-1757) Sonatas K 1- K 99 by Scott Ross.
*Click to activate the English subtitles for the presentation* (00:00-09:20)
K 1 D Minor (00:00) K 2 G Major (02:46) K 3 a Minor (05:14)
K 4 G Minor (07:54) K 5 D Minor (11:13) K 6 F Major (14:16)
K 7 A Minor (17:26) K 8 G Minor (21:57) K 9 D Minor (24:41)
K 10 D Minor (27:51) K 11 C Minor (30:27) K 12 G Minor (32:54)
K 13 G Major (36:33) K 14 G Major (41:11) K 15 E Minor (44:37)
K 16 B Flat Major (47:54) K 17 F Major (52:36) K 18 D Minor (55:46)
K 19 F Minor (59:35) K 20 E Major (1:03:45) K 21 D Major (1:07:06)
K 22 C Minor (1:12:26) K 23 D Major (1:15:38) K 24 A Major (1:21:05)
K 25 F Sharp Minor (1:26:24) K 26 A Major (1:30:08) K 27 B Minor (1:34:37)
K 28 E Major (1:38:59) K 29 D Major (1:42:48) K 30 G Minor (1:49:03)
K 31 G Minor (1:53:14) K 32 D Minor (1:57:40) K 33 D Major (1:59:12)
K 34 D Minor (2:03:09) K 35 G Minor (2:04:45) K 36 A Minor (2:07:53)
K 37 C Minor (2:10:47) K 38 F Major (2:14:50) K 39 A Major (2:17:23)
K 40 C Minor (2:20:51) K 41 D Minor (2:22:10) K 42 B Flat Major (2:27:04)
K 43 G Minor (2:28:27) K 44 F Major (2:31:31) K 45 D Major (2:36:54)
K 46 E Major (2:40:30) K 47 B Flat Major (2:45:46) K 48 C Minor (2:50:59)
K 49 C Major (2:55:02) K 50 F Minor (3:00:24) K 51 E Flat Major (3:05:34)
K 52 D Minor (3:09:19) K 53 D Major (3:14:52) K 54 A Minor (3:18:21)
K 55 G Major (3:22:38) K 56 C Minor (3:26:22) K 57 B Flat Major (3:31:06)
K 58 C Minor (3:36:39) K 59 F Major (3:39:57) K 60 G Minor (3:42:00)
K 61 A Minor (3:43:54) K 62 A Major (3:47:13) K 63 G Major (3:50:21)
K 64 D Minor (3:52:31) K 65 A Major (3:54:19) K 66 B Flat Major (3:56:34)
K 67 F Sharp Minor (3:59:41) K 68 E Flat Major (4:01:32) K 69 F Minor (4:05:29)
K 70 B Flat Major (4:08:47) K 71 G Major (4:11:19) K 72 C Major (4:13:34)
K 73 C Major (4:16:25) K 74 A Major (4:21:06) K 75 G Major (4:22:36)
K 76 G Minor (4:24:46) K 77 D Minor (4:27:06) K 78 F Major (4:31:05)
K 79 G Major (4:33:13) K 80 G Major (4:36:00) K 82 F Major (4:37:28)
K 83 a Major (4:40:07) K 84 C Minor (4:44:27) K 85 F Major (4:47:45)
K 86 C Major (4:49:31) K 87 En B Minor (4:53:50) K 92 D Minor (4:58:07)
K 93 G Minor (5:01:06) K 94 F Major Minuet (5:04:10) K 95 C Major (5:05:37)
K 96 D Major (5:06:57) K 97 G Minor (5:12:08)
K 98 E Minor (5:16:38) K 99 C Minor (5:19:42)
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Harpsichord : Scott Ross
Recorded in 1984-85
Find CMRR's recordings on *Spotify* : spoti.fi/3016eVr
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We publish here the first part of the 555 Scarlatti Sonatas by Scott Ross. This first publication inaugurates our new partnership with Warner Music. This legendary recording will be accompanied (as always) by a very detailed commentary. All this is possible because you support us. Thank you and enjoy the listening!
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Scarlatti by Scott Ross - Sonatas K100 - K199 + Presentation (recording of the Century) : ruclips.net/video/2OyRw6X5DVE/видео.html
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Scarlatti by Scott Ross - Sonatas K200 - K299 + Presentation (recording of the Century) : ruclips.net/video/8Iec0CbQjJw/видео.html
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« Vivi felice » (Vivez heureux). Ce sont les derniers mots qui préfacent l'unique recueil des pièces publiées par Scarlatti.
Un voeu chaleureux : plus, c'est un ami qui parle. Formule surprenante quand on pense aux dédicaces des maîtres de l'époque, les « très humbles et très obéissants serviteurs » des puissants de ce monde, ou encore quand on pense aux trois lettres « S.D.G. » dont Jean Sébastien Bach paraphait ses partitions plaçant délibérément son œuvre sous le seul signe de la gloire de Dieu. Une formule aussi moderne que l'œuvre qu'elle préface, simple, directe, c'est l'esprit même de Scarlatti. Une oeuvre roborative, sans états d'âme, sans théories, faite pour le plus grand plaisir de jouer. Elle nécessite une technique solide, mais c'est une oeuvre lumineuse : claire par son écriture et sa construction, d'une incroyable imagination thématique et rythmique, et surtout d'un charme et d'une maîtrise du développement harmonique.
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De toute l'histoire de la musique, c'est l'une des oeuvres les plus imposantes par sa dimension. Son exécution ne représente pas moins de trente-quatre heures de musique. Pour le seul clavier, c'est trois fois ce qu'ont écrit Couperin ou Schumann, deux fois la durée de l'oeuvre de Chopin ou Beethoven. Il n'y a que Bach qui atteigne de telles dimensions, encore faut-il ajouter l'œuvre d'orgue à celle qu'il a consacré au clavecin. Ce monument de la musique pour le clavier n'est formé que de courtes pièces : quelques minutes (la plus longue en a sept, la plus courte à peine deux). Scarlatti juxtapose plus qu'il ne développe, dans un foisonnement de matériaux thématiques et rythmiques.
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Autre curiosité : la quasi-totalité des pièces est écrite selon un schéma identique, le plus simple qui soit - la forme binaire. Les sonates se Composent de deux parties sensiblement égales, qu'il est prévu de répéter ; la première se termine le plus souvent à la dominante, la seconde toujours à la tonique, et les séquences qui terminent ces deux parties sont comparables. Les exceptions sont peu nombreuses. Scarlatti, grand pourvoyeur d'idées musicales, ne semble pas se préoccuper de renouveler les formes de son époque.
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En revanche, ce qui concerne les rythmes et les modulations est stupéfiant d'imagination. Non seulement Scarlatti intègre avec bonheur ce qui se faisait alors, mais il renouvelle complètement les habitudes de son temps, introduisant des rythmes populaires, jouant sur des contrastes sonores, transformant le clavecin en véritable orchestre, poussant le plan harmonique de ses compositions dans des régions inhabituelles. Scarlatti trouve comme par jeu des modulations subtiles qui ne seront reprises que beaucoup plus tard ; il introduit par l'artifice des acciaccatures des notes étrangères à l'harmonie classique, créant ainsi des objets sonores inattendus. Il possède enfin l'art de surprendre son auditeur par des modulations sans préparation.
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Il est difficile de comprendre comment un tel monument de la musique pour le clavier ait dû attendre plus de deux cents ans pour être enfin livré au public dans son intégralité. C'est hélas le sort que cette musique partage avec la plupart du répertoire baroque, mal servi au XIXe siècle et le plus souvent mal aimé jusqu'à nos jours. Au XVIIIe siècle, hormis l'édition des trente sonates faite à Londres de son vivant, les éditeurs, qu'ils soient français, anglais 'ou italiens, n'ont pratiquement pas édité l'œuvre. de Scarlatti. Il n'existait que de rares anthologies, des transcriptions, et des compositeurs, pourtant bien intentionnés, comme Thomas Roseingrave ou Charles Avison, complétaient les rares sonates publiées par leurs propres œuvres, ce qui ne contribuait pas à servir les chefs-d'oeuvre du compositeur.
La situation changera peu au cours du XIXe siècle. Un plus grand nombre de sonates seront éditées, mais les pianistes qui sont à l'origine de ces publications, comme Czerny en 1839, ou plus tard Hans von Bülow, Busoni ou Tausig, n'ont pas hésité à mettre ces sonates au « goût du jour », ajoutant des notes, des articulations, des indications de nuances qui le plus souvent dénaturent les oeuvres qu'elles voulaient faire connaître.
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La première publication quasi intégrale date de 1906. C'est l'oeuvre d'Alessandro Longo, compositeur italien, qui l'a réalisée pour les éditions Ricordi. Présentée dans sa véritable dimension, ce fut l'édition de référence pendant cinquante ans. Mais cette édition n'était pas non plus sans désinvolture. Longo en particulier a bouleversé l'ordre des sonates qui figurent dans les copies manuscrites, les groupant en « suites », faisant disparaître non seulement le sentiment des étapes de composition mais la notion de couplage des sonates, une notion essentielle qui n'est réapparue que cinquante ans plus tard grâce aux travaux de Ralph Kirkpatrick. Suivant les mauvaises habitudes prises par ses prédécesseurs, Longo a, par ailleurs, surchargé son édition d'indications arbitraires concernant le phrasé, les nuances, etc. Ces modifications, en particulier celles qui concernent les harmonies, ont généralement été dans le sens d'un appauvrissement de ce que Scarlatti avait composé.
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Comme on peut l'imaginer, l'interprétation des sonates de Scarlatti fut à l'image de ce qu'était l'édition Longo. Pendant des années, mis à part quelques belles exceptions (les enregistrement de Wanda Landowska, ceux de Vladimir Horowitz en tête), les sonates de Scarlatti furent plutôt mal servies, on les présentait en guise d'apéritif, au début d'un concert, pour mettre en appétit les auditeurs, attendre l'arrivée des retardataires, se chauffer les doigts ou jauger son public. Elles servaient aussi à l'étude : « ces morceaux maudits qui vous ont si souvent empêché de dormir, qu'un élève sans pitié recommence indéfiniment à l'étage contigu au vôtre » (Marcel Proust parlant de Scarlatti dans Sodome et Gomorrhe).
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Mal éditée, mal traitée, son oeuvre posait également des énigmes qui ne sont toujours pas résolues. Il n'existe par exemple aucun manuscrit autographe de Scarlatti pour ces sonates. On dispose certes de manuscrits, mais ils sont dus à des copistes. Il existe plusieurs copies relativement comparables, reliées aux armes de la maison d'Espagne. Elles sont actuellement conservées en Italie aux bibliothèques de Venise et de Parme. En revanche, le texte autographe demeure introuvable...si toutefois il a existé. L'authenticité, mais surtout la chronologie des sonates reste matière à discussion. *(Suite du commentaire : voir ci-dessous)*
(suite du commentaire) Autre énigme, celle des conditions dans lesquelles les sonates ont été composées. On pense que la plupart d'entre elles ont été écrites au Portugal et en Espagne : Scarlatti était Maître de Musique de la Princesse Maria Barbara de Bragance, fille du Roi du Portugal puis Reine d'Espagne. Mais Scarlatti aurait pu tout aussi bien emmener avec lui des compositions faites lors de sa brillante carrière en Italie, avant de s'exiler. Pourquoi cet exil, d'ailleurs ? Quelle force pousse Scarlatti à quitter son pays natal à l'âge de cinquante ans et pour toujours ? De fait, il abandonne sa famille paternelle, une Italie en pleine effervescence musicale, une carrière brillante d'interprète et de compositeur d'opéras. On sait trop peu de choses sur lui pour pouvoir répondre, mais les raisons de son départ sont sans doute plus psychologiques que financières. Il est certain que l'apparition de son oeuvre magistrale correspond à ce départ. Il s'est agi sans doute d'un exil heureux : sa relation avec Maria Barbara fut d'une constance et d'une fidélité exemplaire, et il avait l'estime de son entourage. Anobli, il fondera une famille... et pourtant un silence presque total entoure son existence jusqu'à sa mort. Il n'y a guère que son ami le chanteur italien Farinelli - il jouait également un rôle musical prépondérant à la cour d'Espagne - qui ait laissé quelques témoignages sur lui, c'est en tout cas grâce à lui que les sonates copiées et reliées sont finalement parvenues en Italie, à la mort de la Reine.
Avec la célébration du tricentenaire de sa naissance en 1986, Scarlatti sort enfin du purgatoire, notamment grâce à trois éléments indispensables à la connaissance de cette oeuvre monumentale :
1- Le livre de Ralph Kirkpatrick date de 1953, sa traduction française a été faite en 1982 (Lattès Ed.), ouvrage de référence : c'est l'ordre du catalogue de Kirkpatrick qui sera utilisé pour l'intégrale.
2- L’édition complète des sonates : établie par Kenneth Gilbert, préparées dans les années 70 (le dernier volume date de 1983) (Heugel & Cie.). C'est elle que Scott Ross a suivie pour ses enregistrements.
3- L’intégrale des sonates de Scarlatti a été enregistrée par Scott Ross entre juin 1984 et novembre 1985. L'édition d'Erato comprend trente-quatre disques compacts.
L’intégrale ainsi que de nombreuses informations sont à découvrir en exclusivité sur CLASSICAL MUSIC REFERENCE RECORDING channel.
Scarlatti by Scott Ross - Sonatas K100 - K199 + Presentation (recording of the Century) : ruclips.net/video/2OyRw6X5DVE/видео.html
Es ist verblueffend bewunderungswuerdig,wenn wir beruecksichtigen , wie schwierig Domenico Scarlattis Cembalosonaten sind,zu hoeren ,mit welcher Tuechtigkeit und Sicherheit Scott Ross sie spielt.
Thank you for breaking down each sonata. Thank you for the work. Very helpful
I contracted Scarlatti Fever as a teenager. There is no cure.
aggree. I discovered it thanks to this film by I.Bergman : "Djävulens Öga" (The Devil's eye) wich opens with a Scarlatti sonata. Since then i am Scarlattist, severely ill from Scarlattism. Hehe
Not the worst disease to contract. Scarlatti may not be JS Bach, but he is very interesting composer, especially for harpsichord music lovers. Probably the greatest composer ever relative to his limited fame.
I see I’m in good company ( I came down with it when I was eighteen.) But I wouldn’t want to be cured even if there were a cure.
Alas, l have bugged by the recurring symptoms of Scarlatti fever since my teenage years 😂
You got a fever and the only way to stop it is cowbell!
I love baroque music and got an electric piano where I can use a voice of harpsichord.
Scotts recording of all Scarlattis Sonatas this well deserves to be recognized as one of the greatest feats in arts and culture this century. Really is impressive beyond words and a treasure to be guarded for as long as we are here.
Ross's recordings are all the more remarkable when you consider he was battling AIDS at the time he recorded these sonatas in 1984 and 1985. He first took seriously ill in 1983 with a bout of pneumonia. He died in June 1989, at 38 years old.
I googled it, impressive, 34 CDs!
Scarlatti got me at age 15 mercifully, instead of heavy metal. Went on to build 2 harpsichords but never achieved much in the way of playing Domenico!
We publish here the first part of the 555 Scarlatti Sonatas by Scott Ross. This first publication inaugurates our new partnership with Warner Music. This legendary recording will be accompanied (as always) by a very detailed commentary. All this is possible because you support us. Thank you and enjoy the listening!
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Scarlatti by Scott Ross - Sonatas K100 - K199 + Presentation (recording of the Century) : ruclips.net/video/2OyRw6X5DVE/видео.html
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Scarlatti by Scott Ross - Sonatas K200 - K299 + Presentation (recording of the Century) : ruclips.net/video/8Iec0CbQjJw/видео.html
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Scarlatti by Scott Ross - Harpsichord Sonatas K300 - K399, K380 + P° (recording of the Century) : ruclips.net/video/6jgm_0Mua1g/видео.html
k27 moves me since I listened to it the first time, 40 years ago.
K27 for sure
I listen to Scott Ross recordings of Scarlatti nearly every day for a few years now and I find them extremely inspiring, mind-refreshing and intellectually stimulating, to the point that I would consider myself addicted to them ;) What I love the most about Scarlatti is that his pieces sound so pure, straightforward, contain no emotional exaggerations, which I think gives a freedom to interpret and experience the music in many different ways while performing or listening. A huge thank you for this upload!
Thanks for your comment :-)
You stole the words I could have used. I agree. Scarlatti is never pretentious. He's just him. I developed the same kind of love for these sonatas in a similar way.
@@nelahozeves1 And you stole the words I could have used!
I agree with both of you, Scarlatti's sonates are like jewels!
Haha, this is like a chain or stairs of stolen words. I'm the 4th who feel that u just stole the words too ! Scarlatti addiction, what else?
I cannot agree more!
the sound of the harpsichord is a special experience
Timeless music in the most pure state, a bare instrument like the Harpsichord, a crystal clear interpretation, just pure joie de vivre!
Bravo Scott Ross! Italy meets the Iberian Peninsula, and never was there a more glorious meeting. I first heard Scarlatti--I think--at a recital by the great harpsichordist Ralph Kirkpatrick at Texas Tech in 1966-1967. If it wasn't there and then, it was as soon as I could get a copy of Kirkpatrick's great Deutsche Gramophon album. I've been crazy about Scarlatti's music ever since. Those who love this stuff might also want to hear the music of his pupil, Padre Antonio Soler. Aside from Scarlatti's father Antonio, there was a now forgotten brother Pietro Scarlatti. According to Edward Tatnall Canby, only a set of Pietro's toccatas survive (See his notes for the wonderful Nonesuch album EIGHTEEN CENTURY ITALIAN HARPSICHORD MUSIC). Those who want to hear the original sound might like Martin Souter's renditions of Handel and Scarlatti on the Kirckman harpsichord on Isis Records. The sound on this recording is very close to the sound of this original instrument of the period, and Scott Ross' playing is excellent.
I started listening to Scarlatti at about the same, but just from a couple of sonatas on an LP of Sylvia Marlowe, which we wore out. Fast forward 40 years and I finally got the boxed set of Scott Ross's versions. Bliss!
Domenico’s father’s first name was Alessandro, not Antonio. I’ve never heard of Pierrot.
Sorry, I misspelled Pietro.
Scott Ross did a great service to music lovers in general and to keyboard music lovers especially.
I don't know who is more brilliant, Scarlatti or Scott Ross. It's like the latter was born purely for the purpose of demonstrating the full genius of the first to us living in modern times.
Scarlatti was the creator, Ross is only the messenger (brilliant some times but not always). How dare you compare?
Scarlatti, of course! :) Enjoy!
my job.
@@miguellunagrande6529 You are correct in terms of who is creator and who is facilitator. Art, however, is an eco-systematic process. Without the paper and tools to write scores, the instruments to perform, the performers to translate and train to understand and perform the scores, the audience to hear, the auditory facility of the human mind and body to to receive and analyze the sounds, the mental capabilities of the composer to write ..and on...sounds do not matter. Be thankful that Scarlatti existed, had the capabilities to write these works and that someone like Ross took the time and energy to perform these works-or for that matter anyone in your lifetime.
I'm just incredibly grateful for both - Scott was the most inspired kind of interpreter, and Domenico's genius was, well, all one could possibly ask.
Yikes!!!😲....a massive 5-plus hour set of Domenico Scarlatti's superbly recorded harpsichord sonatas....the first 100 of a total of 555 pieces that Scarlatti composed....I have listened to about half of this great recording so far, and have to stop because my ears have been filled with great music for about two hours straight😀....gotta take a break and resume later....listening to soooo much fine music on RUclips is a nice way to shut out all the craziness we as a global society are facing in today's world!!!....LOL!!!.....many, many thanks to you guyz and YT for filling our lives with fantastic music....can't wait for your next posting(s)...😀👍👍👍
hi, thank you for your commentary and yes indeed! we're so fascinating about the way all the sonatas sounds beautiful as a differently but equaly way :)
Scarlatti was never promoted by my teachers during my years as a piano student. I never really understood why this was the case. At any rate, I have since discovered Scarlatti on my own, and have fallen in love with his amazing and effervescent compositions!
Dann hast du aber schlechte Klavierlehrer gehabt. Tut mir leid !!
Because you didn't have a harpsichord.
I heard the sonatas in my early piano life and just brought the music to my teacher and they became a part of my musical diet thereafter. Besides at pupils' concerts there were a few students who played the sonatas.
I have voice works to thank Scarlatti for. Then now as a piano student getting to learn Scarlatti is truly great
Century's recording indeed--we might even call it the millenial recording! Some of this rocks better than many 20th century hits!
F*ck yeah!
Scarlatti, what is it that we can do to return the musical gifts you have left us! Humanity has created Ross to transmit your true genius to us!! Je suis aux anges...
Lets make sure that this stuff will survive any apocalypse, we can't let them take this work of divine beauty!
Il più grande e inarrivabile genio della tastiera interpretato dal divino Scott Ross, un binomio semplicemente perfetto.
Scott Stonebreaker Ross 1951 - 1989 born in Pittsburgh, Pennsylvania … moved to France with his mother in 1964, where he studied harpsichord at the Conservatoire de Nice … his mother committed suicide when Ross was aged 17. After completing his studies at Nice, he enrolled at the Conservatoire de Paris... also took classes at the Royal Conservatoire of Antwerp from Kenneth Gilbert … He then began a teaching career at the School of Music, Université Lava … WIKI
Mostly pianists have the same way in the first time a work in France-Conservatory before CNP , it seems before 1940 there were not international-competitions , here it's a great Artist of course
Proclus : thanks for informations about his Family . I know he was called as „ Glenn gould of cembalo“ .
@@hapla86 Ross didn't have an high opinion of Gleen Gould, and for good reason. Gould was a brilliant technician, but he was in fact off the mark in almost everything he did. The only reason his Bach recordings were successful is that he essentially played piano like an harpsichord.
Actually Ross didnt like Gould.
Rupert Tmls ,
Là , c'est vraiment de la gourmandise ! Depuis l'invention de RUclips , les 34 CD de Scarlatti par Scott Ross enregistrés chez Erato roupillaient calmement dans ma bibliothèque et là , d'un simple clic , j'en entends ressurgir une copieuse partie sur votre chaine ...Plus besoin de se se lever pour changer de disque , ça , c'est du luxe ! Merci camarade .
Si c'est bien la première édition d'Erato, il s'agit maintenant d'une véritable pièce de collection :-)
@@classicalmusicreference C'est une réédition de 2014 , du temps où j'achetais encore des disques à la FNAC .
What he said...
Excelente, fascinante Scarlatti interpretado por Scott Ross.
Mille mercis!
Grazie per la felicità che il mio amato Scarlatti, così bene eseguito, mi comunica.
Straordinario
Finalmente un commento in italiano. Cosa rara sotto i video degli Scarlatti tutti.
If I am not mistaken, I think that Ross was the first person to commercially record all the sonatas. I recall as early as 84 looking for the complete recordings of these wonderful works and at first latched onto Gilbert Rowland's steady releases of all the sonatas on Keyboard Records, which he didn't complete till the late 80's.
What a great gift to the public.
K 29 blows my mind! Scarlatti's music is out of this world!
Powerful, playful and profound at the same time. Scarlatti’s music is everlastingly beautiful.
Диву даешься тому,что может сотворить душа человеческая⚘⚘⚘
I dont know, but for some reason the rythm reminds me of Metallica drum sessions. I came to notice it when I played it at a very low volume.
I can somehow picture an electric guitar in the melodies.
Like the keyboard music of J.S Bach this music is very very real and is built to last and last. Thank you so much for the recording. Although the music could be pigeon holed as "baroque" there is a sense that this will not do because of the way it stretches out and out beyond that time.
Music is one of the things of what we live for
K.1 was the first real piece I ever played on keyboard, so I'm always a bit nostalgic when I hear it.
The more I listen the more I discover their individuality.Each sonata so unique
Enjoying the expression being brought out of the harpsichord by the artist.
This is... Phenomenal, outstanding.I've only listened to a portion of this and already I'm entranced.I love harpsichord sound with all it's baroque splendor, but this man takes it to the next level.Thank you for uploading this, may God bless you.
The badassness of Scott Ross is mesmerizing
Especially when he plays k.463 and k.98 but not exclusively those
Thank you very much for uploading this. May you be blessed among all men brother.
Thanks Conrad and enjoy :-)
I could not have found better words.
It is so good to hear Scarlatti after a long time.
equisite and elegant
performance. Sometimes
it resembles Bach fuga.
Thank you for sharing.
K.27 is especially poignant and my favorite. K.37 is also outstanding IMHO.
K8 - what a fascinating marvel! Ross plays it quite briskly here, but it works. Emphasises the dotted rhythm very nicely.
Thank you and I sincerely hope that, at last, we will be able to finally hear all of the 555 sonatas by marvelous and unbeatable Mr. Scott Ross performances. Last time when I was checking, there were/are "only" about 380 of them available on the whole YT. Thank you again and again.
Endlessly engaging. Delightful music, superb performance.
Maybe the most underrated composer of all time.
Underrated only amongst people who do not know very much about music.
The K12 interpretation is simply divine. Heady and seductive, it really feels like an exotic dance.
GROOTMEESTERLIJK. HEB HIER AL JAREN PLEZIER VAN. MEESTELIJKE MUZIEK, MEESTERLIJKE UITVOERING.
I agree with the compliments others have made about Ross's tempi, which always seem to me to be perfect. For example, I just listened to a few other contemporary harpsichord recordings of the K. 1, all of which were much faster than Ross's. It's true that doing this makes the music more exciting, but it can also acquire a feeling of the relentless, so that, at least to me, the charm of the music gets strangled.
Like with K.70, it gets thrashed into pieces by all the pianists out there, they go way to fast
With a good harpsichord, you can give time for the tone to develop.
I highly agree with this. Music isn't about "muh speed", the pieces need breathing room.
Hearing Scarlatti is just like travelling through the 18th Century in the Royal Palaces! Bravo!
Thank you for uploading this set of astounding recordings. A great effort and thank you for sharing this worldwide.
Grazie mille, veramente, sarebbe molto bello avere tutte le 555 sonate per clavicembalo eseguite dal magnifico scott ross 😎
Prego.
More than 5 hours of nonstop beauty.
Lindo! Linda técnica e performance!
Un precioso regalo para los amantes de la música, y sobre todo del Barroco.
34 CDs set released in 1989.Scott Ross died that year.
Gracias a la cortesía de los respetables señores de CLASSICAL MUSIC CENTURY'S RECORDING he podido escuchar las 555 sonatas del amado Scarlatti.
SCARLAITI DE ORR 💚💛💚💛
Magnificent "exercises" for the most skilled queen-musician have ever existed: Maria Bárbara de Braganza, Queen of Spain. en.wikipedia.org/wiki/Barbara_of_Portugal
¡Me siento contenta! ¡Muchas gracias por la excelente Música y por la genial interpretación! :-)
55:46 You can see that Beethoven owed Scarlatti a LOT. There is nothing new under the sun.
What Beethoven piece are you referring to?
I think sometimes I’ve also stumbled upon some Scarlattian influence on some of Beethoven’s works!
In reality, more people than just Beethoven were influenced by Scarlatti, from Chopin to Bela Bartok, they all partook in his work
The link really is that both Scarlatti and Beethoven were keyboard players of the very highest technical, musical, and artistic calibre - the same applies to Chopin and Bartok mentioned elsewhere in this thread.
@@elaineblackhurst1509Chopin and Bartok were open about Scarlatti being a big influence on them, thats why I said what I said^^
omg scarlatti on harpsichord
C'est lumineux, mes amis !
Thanks a lot for the great upload
Thanks for your efforts! Am working my way through this gem!
Gracias por esta música. Me gusta mucho 🎉❤
Merci pour la mise en ligne du début de la collection, qui n'était pas encore disponible sur RUclips, du moins en France. C'est un enchantement!
Beautiful and marvelous playlist, Thank you for sharing.
GRANDISSIMO SCOTT ROSS!
Era il migliore? Secondo te? Leonart come ti sembrava?
I find Scarlatti's harpsichord music convivially and innocently hedonistic, like a steady stream flowing channeled through the fountains and sculptured watercourses of an Italianate garden. A sort of off-duty Bach feel to the music😀
What a gift Scott Ross left!!
Scarlatti está entre os meus 10 favoritos
O meu tmb! Amo suas sonatas para cravo
Scarlatti was supreme master of the Courante
...and the Gigue, but k.199-299 is really the set of sonatas that does showcase his mastery of that form.
among them:
k.218(the best in my opinion)
k.241
k.245
k.295
i love domenico scarlatti for scott ross thanks for all
La modernità che avanza e non si può fermare i giovani che si attardano con v.rossi finiscono nel museo delle cere.
1685 . A vintage year for the birth of genius composers. Bach. Handel. Scarlatti. Anymore?
anton vivladi
Asi mismo.....genius year
Just love it, bravo, with love from New Jersey, USA
Exquisite Spring
Thank you for the running commentary
Meraviglioso!
he always live in my mind....
I've loved the presentation!
This is a treasure, Domenico Scarlatti's first 99 harpsichord's sonatas, played by the superb Scott Ross, it's a listening pleasure this fantastic combination. Thanks a lot for placing these gems. EXCELLENT. !!!
Thanks man. May God fill your heart with joy.
:-)
MARAVILLOSO!❤️❤️❤️❤️❤️👏👏👏👏🌠
THANK YOU!!!....THANK YOU!!!...THANK YOU!!!!.....
Sublime JOY!
This is the longest upload of Scarlatti sonatas in one setting on youtube.
the rest is coming :-)
@@classicalmusicreference I'm looking forward to listening it. 😊
Jeff Cheng me too 🤩
@@classicalmusicreference I am looking forward to it!
THANK YOU!!!! GREAT perfomance of the GREAT music!!!
merci Anikeenko ! What country is your name from?
@@classicalmusicreference I am from Ukraine.
@@anikeenkopavel3294 ok good :-)
Amazing! Thanks you!
K 97 G Minor 5:12:08 Thank me later
Brilliant! Sparkling!
Fantastic!
L’édition KG (décédé il y a six jours) des 555 Scarlatti et « l’enregistrement du siècle » qu’en fit SR (1951-1989) assurent à l’un et l’autre l’éternité
I wish more musicians who play Scarlatti on the piano would listen, and be inspired by Scott Ross's genius...very few except Marcelle Meyer and Anthony diBonaventura, prefigured such expressions of Scarlatti's poetry...well, Horowitz, a little...
So glad you mentioned Marcelle Meyer, a great pianist in Scarlatti and much, much more!
Gracias!!
Magnifique!
you start speaking French :-)
Thank you sooooo much!!
love it
This is very good stuff and You need to do it more often. Couperin is a good way to start. My regards
:-)
Il est un fait qje Scarlatti a beaucoup influencé Jean-Sébastien Bach.
J'apprécie beaucoup la musique de Scarlatti, avec ce thème des variations.
Скарлатти + Скотт Росс это топ
thanks
wonderfull
Hermoso