Soutine is my everything. Although I don't practice Judaism as a religion, I identify myself as a Jewish painter because of him. And of Phlip Guston. And even Rembrandt and de Kooning who had deep admiration for the Jewish plight. I thank them all for allowing me to tap deeper into my soul and allow ne to see where I've come from and where I've been all along.
Merci beaucoup pour ce portrait haut en couleur. Tant votre commentaire que le montage iconographique sont remarquables et évocateurs (la translation du chemin rouge de Cagnes vers le boeuf écorché fait particulièrement mouche. Si j'ose dire.). Le peintures de Soutine, tant ses vues villageoises que certains portraits m'ont toujours immanquablement fait penser aux images d'un film expressionniste allemand de Robert Wiene : «Das Kabinett des Dr. Calligari» (Decla-Biosope 1919). Je suis pour ma part incapable de deviner si l'un est précurseur de l'autre, ou s'il s'agit de «génies spontanés» comme ce fut probablement le cas pour certaines grandes découvertes humaines. Enfin. Ce n'est pas très important. L'essentiel est d'avoir pu les voir tous les deux (l'oeuvre entier de Soutine et le film).
+Jean-Paul Schwab : Sacré film... Je me suis constitué une petite collection composée d'autres chefs-d'œuvre du mouvement: Der Student von Prag et Der Golem, de Wegener, Der Mude tod et Metropolis, de Fritz Lang, La Rue sans joie et Loulou, de Pabst, sans oublier les Faust et Nosferatu, de Murnau. Une source d'inspiration inépuisable...
+Jean Mineraud (Les dessous du visible) Fantastique, le cinéma comme art visuel et temporel. Tout comme Andrei Tarkovski, ces gens savaient écrire pour le cinéma, sculpter le temps et la lumière, laissant l'art du dialogue au théâtre et la litérature aux litérateurs. Dans le genre des chefs d'oeuvre que vous mentionnez, j'ai aussi adoré les films de Jean Epstein (sa «Chute de la maison Usher» est un joyau) et le film «Vampyr» de Carl Dreyer, dont la palette parfois contrastée, parfois tout en demi-teintes est époustouflante. Sans être passéiste (étiquette inorthographiable) il me semble que la dimension artistique du cinéma fait un peu défaut aujourd'hui. Où sont les Man Ray, Dali, et autres ? Bien sûr, il y a des vidéastes qui s'essaient à la chose. Leur production semble viser un public élitiste ou, comme vous le disiez lors d'une intervention, ayant peur de passer pour idiot. Le grand public aujourd'hui est pris pour idiot, à qui l'on sert la sempiternelle soupe industrielle. J'exagère, mais les amateurs éclairables semblent être considérés comme moins nombreux qu'à la fin du 19ème et début vingtième siècle. J'espère que l'évolution des arts ira vers une éducation du grand public, qui a, il faut l'admettre pour réagir, perdu un savoir être artistique. L'art peut s'apprivoiser. Il faut du temps pour que le cerveau s'ouvre et digère une nouveauté. C'est pourquoi, en toute humilité, j'expose sur le web avant que les tableaux soient achevés (je préfère suspendus ou interrompus). Ainsi on peut entrer peu à peu dans l'oeuvre et se l'approprier en douceur. Il y aurait encore beaucoup à dire...
L echelle de Jacob sous les tempêtes evironnantes , les transmutations obligées, la traversée du feu et le chemin en boucle entre chair et ciel.. un chemin ici où les anges sont absents
Soutine était persuadé d'être fou et de ne faire que des bouses jusqu'a ce que Barnes lui achète env. 100 toiles d'un coup. C'est a dire jusqu'a plus de 30 ans . Il passe de crève la dalle a peintre riche et en vogue en qqs jours.
Monsieur bonjour Je viens vers vous pour une demande. Je suis à la recherche des pigments utilisés par Soutine et malheureusement cela n'est pas facile à mon niveau... je voudrais pouvoir communiquer avec vous en privé. Est-il possible d'un moyen ou d'un autre d'avoir une adresse mail. En vous remerciant d'avance dans l'attente de vous lire recevez mes sincères salutations.
+Jean François Nandancee : les-dessous-du-visible@orange.fr Mais ce sont les sentiments et les intentions qui m'intéressent, pas l'aspect technique, et je ne pense pas pouvoir vous renseigner sur les pigments utilisés par tel ou tel artiste. Cordialement.
à 1.47 il me semble que seul compte pour Soutine le lyrisme d'une perception semi-consciente , comme ces instants de somnolence , entre le réel et l'intériorité. ses toiles sont des figurations soit en train de s'accomplir, soit en train de disparaitre. Tout est faux et tout est vrai! Devant les paysages de Soutine on attend de voir ce qu'il va se passer tant l'instant est d'une réalité irréelle tellement réelle mais irréelle ad libitum . En fait seul la peinture est réelle.
A disturbed individual goaded by his disturbance, and by his affinity for oil painting, to create images in a wild, never-before-seen style, which is of psychological interest, but not visual interest. The real elements of the art of painting completely eluded him. (Say what you will.)
MERCI pour le récit.👍
Merci M. Mineraud pour cette vision de ce peintre russe…au delà de la côte de bœuf ce peintre est un génie 🧞 ….
Passionnant ! Merci beaucoup
je découvre ce peintre génial, ses portraits sont bouleversants! merci Jean pour ton travail
Splendide! Merci.
Beautiful analysis
Rouge Soutine
C' est vrai que' il y a du Van Gogh à travers sa peinture 🧡💛❤️
Soutine is my everything. Although I don't practice Judaism as a religion, I identify myself as a Jewish painter because of him. And of Phlip Guston. And even Rembrandt and de Kooning who had deep admiration for the Jewish plight. I thank them all for allowing me to tap deeper into my soul and allow ne to see where I've come from and where I've been all along.
+Josh Krasner : I suggest you read "L'intranquille" by painter Gérard Garouste. I do not know if it exists in English...
Jean Mineraud thank you, I will investigate
Merci beaucoup pour ce portrait haut en couleur. Tant votre commentaire que le montage iconographique sont remarquables et évocateurs (la translation du chemin rouge de Cagnes vers le boeuf écorché fait particulièrement mouche. Si j'ose dire.).
Le peintures de Soutine, tant ses vues villageoises que certains portraits m'ont toujours immanquablement fait penser aux images d'un film expressionniste allemand de Robert Wiene : «Das Kabinett des Dr. Calligari» (Decla-Biosope 1919). Je suis pour ma part incapable de deviner si l'un est précurseur de l'autre, ou s'il s'agit de «génies spontanés» comme ce fut probablement le cas pour certaines grandes découvertes humaines. Enfin. Ce n'est pas très important. L'essentiel est d'avoir pu les voir tous les deux (l'oeuvre entier de Soutine et le film).
+Jean-Paul Schwab : Sacré film... Je me suis constitué une petite collection composée d'autres chefs-d'œuvre du mouvement: Der Student von Prag et Der Golem, de Wegener, Der Mude tod et Metropolis, de Fritz Lang, La Rue sans joie et Loulou, de Pabst, sans oublier les Faust et Nosferatu, de Murnau. Une source d'inspiration inépuisable...
+Jean Mineraud (Les dessous du visible) Fantastique, le cinéma comme art visuel et temporel. Tout comme Andrei Tarkovski, ces gens savaient écrire pour le cinéma, sculpter le temps et la lumière, laissant l'art du dialogue au théâtre et la litérature aux litérateurs. Dans le genre des chefs d'oeuvre que vous mentionnez, j'ai aussi adoré les films de Jean Epstein (sa «Chute de la maison Usher» est un joyau) et le film «Vampyr» de Carl Dreyer, dont la palette parfois contrastée, parfois tout en demi-teintes est époustouflante. Sans être passéiste (étiquette inorthographiable) il me semble que la dimension artistique du cinéma fait un peu défaut aujourd'hui. Où sont les Man Ray, Dali, et autres ? Bien sûr, il y a des vidéastes qui s'essaient à la chose. Leur production semble viser un public élitiste ou, comme vous le disiez lors d'une intervention, ayant peur de passer pour idiot. Le grand public aujourd'hui est pris pour idiot, à qui l'on sert la sempiternelle soupe industrielle. J'exagère, mais les amateurs éclairables semblent être considérés comme moins nombreux qu'à la fin du 19ème et début vingtième siècle. J'espère que l'évolution des arts ira vers une éducation du grand public, qui a, il faut l'admettre pour réagir, perdu un savoir être artistique. L'art peut s'apprivoiser. Il faut du temps pour que le cerveau s'ouvre et digère une nouveauté. C'est pourquoi, en toute humilité, j'expose sur le web avant que les tableaux soient achevés (je préfère suspendus ou interrompus). Ainsi on peut entrer peu à peu dans l'oeuvre et se l'approprier en douceur. Il y aurait encore beaucoup à dire...
L echelle de Jacob sous les tempêtes evironnantes , les transmutations obligées, la traversée du feu et le chemin en boucle entre chair et ciel.. un chemin ici où les anges sont absents
Soutine était persuadé d'être fou et de ne faire que des bouses jusqu'a ce que Barnes lui achète env. 100 toiles d'un coup. C'est a dire jusqu'a plus de 30 ans . Il passe de crève la dalle a peintre riche et en vogue en qqs jours.
Monsieur bonjour Je viens vers vous pour une demande.
Je suis à la recherche des pigments utilisés par Soutine et malheureusement cela n'est pas facile à mon niveau... je voudrais pouvoir communiquer avec vous en privé. Est-il possible d'un moyen ou d'un autre d'avoir une adresse mail.
En vous remerciant d'avance dans l'attente de vous lire recevez mes sincères salutations.
+Jean François Nandancee : les-dessous-du-visible@orange.fr
Mais ce sont les sentiments et les intentions qui m'intéressent, pas l'aspect technique, et je ne pense pas pouvoir vous renseigner sur les pigments utilisés par tel ou tel artiste. Cordialement.
à 1.47 il me semble que seul compte pour Soutine le lyrisme d'une perception semi-consciente , comme ces instants de somnolence , entre le réel et l'intériorité. ses toiles sont des figurations soit en train de s'accomplir, soit en train de disparaitre. Tout est faux et tout est vrai! Devant les paysages de Soutine on attend de voir ce qu'il va se passer tant l'instant est d'une réalité irréelle tellement réelle mais irréelle ad libitum . En fait seul la peinture est réelle.
Pourrais-je éventuellement vous envoyer une photo de l' œuvre afin d'avoir votre avis???
A disturbed individual goaded by his disturbance, and by his affinity for oil painting, to create images in a wild, never-before-seen style, which is of psychological interest, but not visual interest. The real elements of the art of painting completely eluded him. (Say what you will.)
Intellectualiser la peinture c'est n'importe quoi.
On peint comme une drogue,par besoin tout simplement.
Analyse dans le vide.
Sur de la toile de chanvre ?
Ce n'est pas l'action de peindre qui est analysé ! mais ce qui résulte de cette action, c'est à dire ce que le peintre a considéré abouti ; fini.
Speak English! You are on youtube, not a French channel!
Wtf?
you're a human, speak every single language that has ever existed! or just shut up!
Actually it's a french channel on RUclips lol. 😆