Bonjour et merci pour cette vidéo. Ce n'est pas la première fois que je vous entends parler de la correction de tapuscrit comme d'une bête noire pour les auteurs. Je suis intrigué à chaque fois, car pour moi, ça ne se passe pas du tout comme ça. Évidemment, mes textes ne font pas 500 k mots, ça aide peut-être :). Je fais déjà une distinction entre la réécriture et la correction à proprement parler. La réécriture représente les 3/4 de mon travail d'écriture. Le premier jet pour moi s'apparente à un croquis qu'il faut ensuite travailler, détailler, jusqu'à obtenir le dessin final. C'est une phase que j'apprécie autant que le premier jet. Je découpe également cette étape de réécriture en plusieurs parties, d'abord la structure thématique, puis la structure narrative, puis la cohérence de l'histoire, des personnages, la pertinence des dialogues, en évitant les redondances, etc. Je travaille avec un séquencier très bariolé que je manipule beaucoup. On se croirait en maternelle à jouer avec des gros cubes de couleur. Cay joulie tout plein XD. Pour la correction formelle, j'utilise Antidote et le tutoriel présenté sur cette même chaîne RUclips. Cela suffit généralement ;). La bêta lecture est un incontournable selon moi. Elle permet d'éviter tellement d'écueils. Bonne journée.
Je pense effectivement que c'est beaucoup plus simple pour corriger le script d'une BD, vu qu'il y a moins de texte. Mais je pense que c'est crucial pour vous d'avoir un script en bêton armé avant de commencer à dessiner. J'ose même pas imaginer l'enfer de dessiner des dizaines de planches pour se rendre compte que ça ne marche pas et qu'il faut reprendre à 0. Pour les romans, ce qui est surtout impressionnant, c'est effectivement la taille, de ce dire qu'on a parfois plusieurs centaines de pages à relire, à retravailler, et parfois même à réécrire.
J’ai pas grand chose à en dire, vu que tu as parfaitement résumé mon ressenti quand je dois retravailler un de mes textes. J’ai l’impression de revenir à l’époque où j’étais à l’école et que je dois corriger une dictée, alors que je trouvais ça stressant et que je me sentais stupide de refaire les mêmes erreurs sans arrêts. Ce n’est clairement pas se que je préfères faire quand j’écris, mais j’ai conscience de l’importance de le faire. C’est difficile de se motivé… J’espère que tes conseils m’aideront à surmonter mes « difficultés » avec cette tâche.
Ah, j'espère aussi que la vidéo te sera utile ! N'hésite pas si tu as des questions à me poser, sur les corrections ou sur la masterclass sur les corrections !
@@CatherineLoiseau J’ai conscience d’avoir de l’anxiété de performance, une anxiété née d’un désir de surmonter mes difficultés d’apprentissages et d’une envie de perfectionnement. En vieillissant je gère beaucoup mieux cet forme anxiété, mais ça reste compliqué quand je suis épuisée ou démoralisée. J’évite d’écrire quand je suis dans un état mental négatif pour cette raison. Donc, merci pour le soutien et les conseils. Je vais essayer de les appliquer en espérant que ça m’aide.
@@roxaneaudet9699 Ah, se mettre la pression et que tout soit parfait, c'est quelque chose qui touche beaucoup d'auteurs! Tu n'es pas toute seule, loin de là ! J'essaye dans cette vidéo et dans la masterclass de dédramatiser un peu cette étape, comme je dis, on est écrivain, pas tatoueur, ça ne doit pas être parfait du premier coup ! C'est dur de se le rappeler, surtout dans une société qui pousse à la perfection, mais c'est pour ça que j'aime bien le rappeler de temps à autre
J'ai tellement pris le pli de la fanfiction qu'il faut que mon chapitre soit "parfait" (en tout cas, que je ne voie pas comment l'améliorer davantage) avant de pouvoir passer au suivant. Mais c'est rassurant de savoir que je pourrai revenir dessus une fois l'histoire terminée :)
Personnellement, le terme de "correction" - que j'abhorre, au vu de sa signification d'antan - ne s'applique qu'aux "modifications techniques", celles que révèle ou suggère le logiciel d'écriture, en l'occurrence, chez moi, Antidote. Pour ce travail qui peut s'avérer fastidieux, la pratique du saucissonnage est de bon secours. Même en cas de grosse motivation, (si ! si ! cela arrive !) je ne dépasse jamais, plus ou moins, 5000 mots, l'équivalent de deux chapitres. Cette étape vient après des relectures/améliorations du texte et sera suivie de plusieurs relectures/peaufinage avant de confier le manuscrit à autrui. à chacun son état d'esprit. Je considère la beta-lecture comme l'examen blanc avant l'épreuve du comité de lecture : le roman doit avoir atteint le mieux du mieux de mes capacités. Petite anecdote relativement récente : une ultime relecture de 317 pages s'est conclue sur l'ajout d'une virgule et le remplacement d'un mot par un synonyme.
Pareil, je saucissonne le travail, sinon c'est trop imposant pour oser se lancer. je note la BL comme examen blanc, j'aime beaucoup cette expression (que je vais peut-être piquer ^^). C'est exactement ça ! Et oui, les dernières relectures à corriger que les virgules, c'est relou, mais quand on en arrive là, c'est que le reste du roman est bon !
@@CatherineLoiseau😂😂😂 Piquez, piquez mais piquez donc : ils l'ont glissé partout ! (Racine... si tu m'écoutes...) "le reste du roman est bon"... du moins aux yeux de l'auteur/trice !
Je pique alors ^^ Le reste du roman est bon, c'est sûr que c'est aux yeux de l'auteur/trice, c'est pour ça que la bêta lecture est hyper importante, c'est l'épreuve du feu !
Bonjour et merci pour cette vidéo.
Ce n'est pas la première fois que je vous entends parler de la correction de tapuscrit comme d'une bête noire pour les auteurs. Je suis intrigué à chaque fois, car pour moi, ça ne se passe pas du tout comme ça. Évidemment, mes textes ne font pas 500 k mots, ça aide peut-être :).
Je fais déjà une distinction entre la réécriture et la correction à proprement parler. La réécriture représente les 3/4 de mon travail d'écriture. Le premier jet pour moi s'apparente à un croquis qu'il faut ensuite travailler, détailler, jusqu'à obtenir le dessin final. C'est une phase que j'apprécie autant que le premier jet.
Je découpe également cette étape de réécriture en plusieurs parties, d'abord la structure thématique, puis la structure narrative, puis la cohérence de l'histoire, des personnages, la pertinence des dialogues, en évitant les redondances, etc. Je travaille avec un séquencier très bariolé que je manipule beaucoup. On se croirait en maternelle à jouer avec des gros cubes de couleur. Cay joulie tout plein XD.
Pour la correction formelle, j'utilise Antidote et le tutoriel présenté sur cette même chaîne RUclips. Cela suffit généralement ;).
La bêta lecture est un incontournable selon moi. Elle permet d'éviter tellement d'écueils.
Bonne journée.
Je pense effectivement que c'est beaucoup plus simple pour corriger le script d'une BD, vu qu'il y a moins de texte. Mais je pense que c'est crucial pour vous d'avoir un script en bêton armé avant de commencer à dessiner.
J'ose même pas imaginer l'enfer de dessiner des dizaines de planches pour se rendre compte que ça ne marche pas et qu'il faut reprendre à 0.
Pour les romans, ce qui est surtout impressionnant, c'est effectivement la taille, de ce dire qu'on a parfois plusieurs centaines de pages à relire, à retravailler, et parfois même à réécrire.
J’ai pas grand chose à en dire, vu que tu as parfaitement résumé mon ressenti quand je dois retravailler un de mes textes. J’ai l’impression de revenir à l’époque où j’étais à l’école et que je dois corriger une dictée, alors que je trouvais ça stressant et que je me sentais stupide de refaire les mêmes erreurs sans arrêts. Ce n’est clairement pas se que je préfères faire quand j’écris, mais j’ai conscience de l’importance de le faire. C’est difficile de se motivé…
J’espère que tes conseils m’aideront à surmonter mes « difficultés » avec cette tâche.
Ah, j'espère aussi que la vidéo te sera utile ! N'hésite pas si tu as des questions à me poser, sur les corrections ou sur la masterclass sur les corrections !
@@CatherineLoiseau J’ai conscience d’avoir de l’anxiété de performance, une anxiété née d’un désir de surmonter mes difficultés d’apprentissages et d’une envie de perfectionnement. En vieillissant je gère beaucoup mieux cet forme anxiété, mais ça reste compliqué quand je suis épuisée ou démoralisée. J’évite d’écrire quand je suis dans un état mental négatif pour cette raison. Donc, merci pour le soutien et les conseils. Je vais essayer de les appliquer en espérant que ça m’aide.
@@roxaneaudet9699 Ah, se mettre la pression et que tout soit parfait, c'est quelque chose qui touche beaucoup d'auteurs! Tu n'es pas toute seule, loin de là ! J'essaye dans cette vidéo et dans la masterclass de dédramatiser un peu cette étape, comme je dis, on est écrivain, pas tatoueur, ça ne doit pas être parfait du premier coup !
C'est dur de se le rappeler, surtout dans une société qui pousse à la perfection, mais c'est pour ça que j'aime bien le rappeler de temps à autre
J'ai tellement pris le pli de la fanfiction qu'il faut que mon chapitre soit "parfait" (en tout cas, que je ne voie pas comment l'améliorer davantage) avant de pouvoir passer au suivant. Mais c'est rassurant de savoir que je pourrai revenir dessus une fois l'histoire terminée :)
Oui, comme je dis souvent à mes coachés : "tu es écrivain, pas tatouer", au sens que c'est possible de retravailler une fois que c'est écrit !
Personnellement, le terme de "correction" - que j'abhorre, au vu de sa signification d'antan - ne s'applique qu'aux "modifications techniques", celles que révèle ou suggère le logiciel d'écriture, en l'occurrence, chez moi, Antidote. Pour ce travail qui peut s'avérer fastidieux, la pratique du saucissonnage est de bon secours. Même en cas de grosse motivation, (si ! si ! cela arrive !) je ne dépasse jamais, plus ou moins, 5000 mots, l'équivalent de deux chapitres.
Cette étape vient après des relectures/améliorations du texte et sera suivie de plusieurs relectures/peaufinage avant de confier le manuscrit à autrui.
à chacun son état d'esprit. Je considère la beta-lecture comme l'examen blanc avant l'épreuve du comité de lecture : le roman doit avoir atteint le mieux du mieux de mes capacités. Petite anecdote relativement récente : une ultime relecture de 317 pages s'est conclue sur l'ajout d'une virgule et le remplacement d'un mot par un synonyme.
Pareil, je saucissonne le travail, sinon c'est trop imposant pour oser se lancer.
je note la BL comme examen blanc, j'aime beaucoup cette expression (que je vais peut-être piquer ^^). C'est exactement ça !
Et oui, les dernières relectures à corriger que les virgules, c'est relou, mais quand on en arrive là, c'est que le reste du roman est bon !
@@CatherineLoiseau😂😂😂
Piquez, piquez mais piquez donc : ils l'ont glissé partout ! (Racine... si tu m'écoutes...)
"le reste du roman est bon"... du moins aux yeux de l'auteur/trice !
Je pique alors ^^
Le reste du roman est bon, c'est sûr que c'est aux yeux de l'auteur/trice, c'est pour ça que la bêta lecture est hyper importante, c'est l'épreuve du feu !