Georges Jacques Danton raconté par Henri Guillemin

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  • Опубликовано: 15 окт 2024
  • Georges Jacques Danton, dit aussi d'Anton, né le 26 octobre 1759 à Arcis-sur-Aube et mort guillotiné le 5 avril 1794 (16 germinal an II) à Paris, est un avocat au Conseil du Roi et un homme politique français, ministre de la Justice.
    Danton est une des figures majeures de la Révolution française, tout comme Mirabeau, avec qui il partage un prodigieux talent oratoire et un tempérament impétueux, avide de jouissances (les ennemis de la Révolution l'appellent "le Mirabeau du ruisseau"), ou comme Robespierre, à qui tout l’oppose, le style, le tempérament et le type de talent. Il incarne la "Patrie en danger" dans les heures tragiques de l’invasion d’août 1792, quand il s'efforce de fédérer contre l'ennemi toutes les énergies de la nation et d'user de tous les expédients : pour vaincre, dit-il, "il nous faut de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace, et la France est sauvée", et il n'hésite pas, par pragmatisme, à entamer des négociations secrètes avec les monarques coalisés pour négocier une paix rapide.
    Comme pour Robespierre, il s’est vite constitué autour de sa personne une légende. Et s’est déchaînée entre historiens robespierristes et dantonistes une polémique idéologique et politique qui a culminé sous la IIIe République. Pour les premiers, Danton est un politicien sans scrupules, vénal, capable de trahir la Révolution ; pour les seconds, il est un ardent démocrate, un patriote indéfectible, un homme d’État généreux.

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