Un grand merci pour ce moment d'éclaircissement et de synthèse passionnante sur le présent et l'avenir. De belles idées dans la lignée de celles de Yoval Harari, bravo, continuez :)
Magnifique synthèse du constat de ce que l'humanité est devenue. Votre constat concerne tous les groupements humains dès lors que leur objectif premier est la création de richesse ou leur protection au sens de l'économie moderne. Je ne sais pas si votre livre est traduit en anglais mais cette vidéo gagnerait à être au moins sous-titrée en anglais pour augmenter considérablement son audience et partant l'audience de votre livre.
Merci pour l'éclairage neuropsychiatrique. L'une des questions fondamentales, c'est peut-être : étions-nous faits pour vivre comme des fourmis, alors que nous sommes, à l'origine, des primates ? L'homme a, durant la plus grande partie de son histoire, vécu en petits groupes tribaux, comme les primates, et ce, sans se dissocier ni des perceptions que lui fournissaient ses sens, ni de la nature. Pourtant, si on en croit ce que nous rapporte l'ethnologie à propos des peuples premiers - amérindiens, aborigènes d'Australie, bushmen d'Afrique, peuples de Mongolie, etc. - ils avaient developpé une grande sagesse, une grande cohérence dans leur analyses constantes des réalités, une culture artistique, une spiritualité, et même une culture du rêve - ce qui aurait été impossible s'ils s'étaient sentis constamment menacés par le monde extérieur. On montre toujours l'homme "primitif" comme un être terrifié par la nature, et constamment menacé. Mais quand on se sent constamment menacé, on est toujours aux aguets, ce qui prédispose rarement à se tourner vers la vie intérieure et à rêver... Donc là aussi, il s'agirait peut-être de reconsidérer nos préjugés idéologiques. Les premiers peuples humains considéraient globalement qu'ils avaient à s'occuper de leurs propres affaires, et que c'était à l'intelligence de la nature - le "Grand Esprit - de gérer le reste, simplement parce qu'il était plus intelligent, donc plus compétent qu'eux, pour ce faire. Ils n'étaient ni mégalomanes, ni impérialistes. Car non, vous vous trompez sur ce point : la mégalomanie n'est pas inscrite dans "notre ADN" humain, seulement dans celui de l'homme civilisé. Aucun peuple premier ne se considère comme supérieur à la nature. Un bushman de Namibie se considère même comme moins important que la hyène... Enfin, dans une tribu, il n'y a ni classes sociales, ni catégories socio-professionnelles - donc personne n'est déshumanisé... Or tout a changé avec l'avènement de la civilisation. Non seulement les cités-Etats civilisées ont commencé à s'opposer à la nature et à vouloir la régenter à la place du "Grand Esprit", mais elles ont engendré la cohabitation à grande échelle, les hiérarchies sociales et la division du travail. Comme chez les fourmis - l'oppression et la déshumanisation des individus en plus... Notre usage du langage a lui-même changé. Auparavant, la parole était sacrée et l'authenticité de l'expression de chaque membre de la tribu était crucial en termes de survie. Mais avec la civilisation, le langage est devenu une arme politique : le mensonge, la dissimulation, la manipulation, les abstractions, les catégorisations, les idéologies, etc., ont pris des proportions jamais égalées. Or comme le sait tout psychiatre, tout historien, et comme l'a montré le philosophe Alfred Korzybski lui-même, un simple usage perverti du langage peut rendre fou.. A l'arrivée, je pense donc que si quelque chose a rendu l'homme fou, ce sont les effets pervers de la civilisation elle-même, de sa mégalomanie à son usage pervers du langage, en passant par la maltraitance généralisée, voire institutionnalisée (oppression des minorités, exploitations économiques multiples et constantes, abus psychologiques, physiques et sexuels, y compris sur les enfants, empoisonnement des populations via les drogues, l'alcool, la nourriture frelatée et la pollution, etc.)... Car l'un des instruments que la colonisation a choisi pour soumettre les peuples - et non l'un des moindres - c'est l'alcool et le sucre, qui se sont chargés de finir le boulot... La plupart des natifs sont aujourd'hui alcooliques, obèses et diabétiques, partout dans le monde. Et nous sommes nous-mêmes en train de passer à la casserole aujourd'hui : outre le diabète, l'alcool et les drogues dures, rien que le tabac, c'est 8 millions de morts par an, en toute impunité, et le cancer, dont les causes sont principalement liées au stress et à l'environnement, c'est statistiquement 1 personne sur 3 désormais !!... A part ça, la civilisation a réduit la violence de l'homme primitif ! (Bel exemple d'idéologie là aussi, dont même Freud n'était plus dupe, à une époque où on ne compte plus les guerres, les assassinats, les tortures, les destructions et les génocides qui parsèment l'histoire de la civilisation...). A croire que la civilisation a été la plus magistrale invention du Diable pour perdre l'humanité, une trouvaille idéologique tellement bien ficelée, un endoctrinement tellement insidieux, qu'encore aujourd'hui, malgré toute notre objectivité scientifique, qui ne cesse de nous coller le nez sur la tragédie à peine soutenable des faits, notre premier réflexe c'est de proclamer que la civilisation a rendu l'homme plus humain, plus empathique, plus noble, plus rationnel et moins violent...
Vous avez raison. Les paléontologues et les anthropologues qui ont étudié les tribus primitives faiblement peuplées confirment que les groupes à faibles densités vivaient de façon pacifique. C'est le facteur démographique qui détermine le comportement collectif. Dépasser lors de la sédentarisation les ressources naturellement disponibles nous a rendus violents mais aussi dépressifs, malades etc. Idem pour les populations animales en pareil contexte.
La bonne question aurait plutôt été : «Comment la psychopathie a-t-elle pu se révéler de façon aussi massive dans la société ?» Croire que le comportement intrinsèque est seulement lié à la culture est une aberration scientifique aussi folle que de croire que la culture a un fondement génétique. La culture joue certes un rôle mais des recherches effectuées depuis les années 2000 convergent cependant à démontrer que celui lié à notre biologie est fondamental et que les aspects symptomatiques et environnementaux ont surtout un rôle déclencheur. Notre métabolisme lié à quelques substances constitue la clé principale de nos variations de comportements et la gestion de chacune a son siège génétique. Voici un petit aperçu non-exhaustif pour comprendre les principales clés biologiques du comportement: 👇 1) L'Ocytocine (OXTR): Hormone peptidique de l'empathie émotionnelle, aussi appelée de façon abusive "Hormone de la confiance ou de l'amour ou du bonheur, molécule morale,....".i Son déficit ou une déficience au niveau des récepteurs engendre une perte ou absence d'empathie émotionnelle caractéristique des comportement toxiques (manipulateurs, prédateurs, narcissiques, psychopathes, sociopathes, associaux, dissociaux, triadiques,...). Elle influe les comportements sociaux et parentaux. Le gène OXTR est situé sur le chromosome 3. Le niveau d'empathie émotionnelle n'est pas lié au sexe. L'empathie cognitive est un concept différent qui représente la part acquise et symptomatique. 1a) La vasopressine: Proche de l'ocytocine, on a découvert récemment qu'elle jouait un rôle partiel concernant l'empathie cognitive. 2) La Dopamine: Dite "Hormone du plaisir". Elle joue aussi un rôle sur le contrôle des mouvements. Son taux doit être équilibré. Trop, c'est l'excès d'enthousiasme ou la perte de contrôle (effet drogue)... et trop peu, c'est la catatonie. 3) La Sérotonine: "Hormone de l'humeur et de l'attention" sensible aussi à l'environnement. En lien avec la Dopamine, elle joue aussi un rôle dans l'impulsivité. 4) La monoamine oxydase A (MAOA): Enzyme dont le métabolisme est lié au niveau d'agressivité (le fameux "gène du guerrier"). Le MAOA code l'enzyme clé de la dégradation de la sérotonine et des catécholamines. Le déficit congénital en MAOA, ainsi que les variantes de MAOA à faible activité, ont été associés à un risque plus élevé de comportement antisocial (ASB) et de violence. Le gène de son métabolisme est situé sur le chromosome "X", donc le métabolisme de la MAO-A, contrairement aux trois précédent, diffère selon le sexe. Classé en deux catégorie (guerrier et non-guerrier) comportant chacune plusieurs sous-catégories selon le sexe. Par ordre de niveau d'agressivité: * 2 Répétitions : Variante «guerrière» pathologique. * 2 et 3 Répétitions ♀ : Deux copies de variantes «guerrières». * 2 et 4 Répétitions ♀ : Une copie chacune de variante «guerrière» et «normale». * 3 Répétitions : Variante «guerrière» classique. * 3 et 3.5 Répétitions ♀ : Une copie chacune de variante «guerrière» et «normale». * 3.5 Répétitions : Variante «normale». * 3.5 et 5 Répétitions ♀ : Variantes «normales». * 4 Répétitions Variante «normale». * 4 et 5 Répétitions ♀ : Variantes «normales». * 5 Répétitions : Variante «normale». Chez les hommes, un seul allèle (monozygote) du "gènes guerrier" sur leur chromosome "X" augmente la probabilité d'être plus agressif. Le niveau de testostérone produit aussi un effet sur le niveau d'agressivité. En résumé, nos tropismes comportementaux sont bien plus impactés par nos marqueurs comportementaux génétiques que par des cliché ethnique, religieux, sexuel, culturel ou porteurs d'autres caractéristique sujettes à cliché. Même si l'aspect symptomatique joue de façon évidente un rôle déchencheur, les vraies personnes à potentiel toxique le sont le plus souvent intrinsèquement. La réalité est évidemment plus complexe et l’environnement et le vécu sont importants en matière symptomatique mais, malgré-tout, ceci offre quelques clés intéressantes pour comprendre l’essentiel de l’impact de la biologie sur le comportement.
Oui les marqueurs génétiques et les différentes hormones influences le comportement, mais son approche se base beaucoup plus sur le développement du système neveux central et l'activation de ses différentes zones. Après toutes, c'est du système nerveux que part les commandes de sécrétion des glandes. Lors de l'évolution, certaines aires cerebrales ont été favorisées car elles répondaient à un besoin qui n'est plus nécessairement justifiable aujourd'hui. Nous ne sommes que le fruit de l'évolution de nos ancêtres et comme ma professeure d'anatomie nous le disait:"if you don't use it you loose it." en d'autres mots "ce qui n'est pas utilisé [en terme de capacités; que ce soit physique ou cognitivo-comportemental] est perdu.".
Et les intéractions entre l'inné et l'acquis. ... on en fait quoi ?.... 🤔 ..... Et la dimension spirituelle, l'évolution de la conscience dans tout ça... 🙄🤔 .... même parmi " les brutes " , certains évoluent, d'autres non .... phsycho ou physio , tout ça , c'est à l'échelle individuelle , mais à l'echelle collective, l'effet de masse déterminera notre avenir à tous
L'acquis a son importance, évidemment. Ce qui fait, par exemple, la différence entre un narcissique et un pervers narcissique, c'est l'acquis. L'empathie cognitive est acquise à tel point qu'elle est programmable par ordinateur.
Félicitations pour avoir posé la Question : pourquoi notre espèce intelligente se comporte-t-elle de façon insensée? Compte-tenu de l'état alarmant du monde, elle me semble capitale. L'homme est effectivement devenu psychopathe lors de la sédentarisation mais il n'est pas maitre d'oeuvre. Le facteur démographique a la mainmise sur le plan comportemental. Les très faibles densités ont fait les hommes pacifiques, quels qu'aient été les siècles et les continents. Les paléontologues nous apprennent que les ossements du Paléolithique ne portent pas de traces de violences. Dépasser au Néolithique les ressources naturellement disponibles fit apparaitre des violences parfois meurtrières mais aussi dépressions, suicides, sans oublier les épidémies. Idem pour les populations animales en pareil contexte. Nous subissons cela sans parvenir à le surmonter. Autre remarque. L'altruisme n'est pas l'apanage de l'homme. Il existe un vaste système de régulation dont le but est de limiter le champ d'action de chaque unité. Chaque ensemble de cellules forme la partie du corps qui lui revient et ne va pas au-delà, permettant ainsi la formation d'organismes complets. Dans le règne animal, ce système se concrétise par le biais d'un ensemble d'obligations et d'interdits( nourrir les jeunes, interdiction de harceler le troupeau après la capture, d'éliminer les espèces concurrentes subordonnées etc.) Notre problème en fait est que nous sommes sortis du cadre naturel dans l'espoir de vivre autrement mais nous n'y parviendrons pas car le Vivant est conditionné pour réduire le surnombre, préjudiciable à tous et ne renoncera pas avant d'avoir atteint son objectif. J'apprécie ce virage qui vous amène à prendre vos distances avec l'anthropocentrisme et à redonner de l'importance à la nature. Cordialement.
OUI! nous sommes bien, nous humains des psychopathes (volontaires et involontaires): l'évolution sur une échelle de 24 heures çà donne: les 1er pas d’hominidés arrivent à 23h59 minutes et 30 secondes.. Nous autres humains, dans notre forme actuelle nous arrivons vers 23h59mn et 56 ou 59 secondes, l'époque industrielle (100 ans) elle à commencé depuis 1/100e de seconde avant 24h... Peut-être une façon de mieux comprendre, nous petits humains, notre action/répercutions sur la terre depuis qu'on y est . 1/100 de seconde pour faire de belles choses, de désorganiser, d'éradiquer une bonne partie du vivant. 1/100 de seconde c'est la vitesse de quelle arme ? Donc nous allons arriver à un niveau de survie dans l'infiniment petit avec une accélération de vitesse avec exponentiellement plus de populations, tous va être plus compliqué pour la plupart des gens car cela accélère avec moins de logique donc d'adaptation. Le système immunitaire physique et psychologique des gens va s’amoindrir par rapport à la qualité de la nourriture (en cours), la qualité de la vie et là l'addiction des technologies(en cours) et j'en passe ! C'est grave docteur ? ... Nonn ! Ne vous inquiétez pas !.. l'autopsie nous le dira!
Dans quelle(s) revue(s) scientifique(s) ces théories ont elles été publiées? Quelles sont les critiques des comités de lecture?Je crains que ce soient des hypothèses pertinentes, certes, des pistes à développer mais qui ne demeurent que des hypothèses.
Sujet interressant si il n' yavait pas se dégueulis de moraline, on dirait un écolo essayant de parler psychologie tant bien que mal c'est assez ridicule tout ça
il est complètement allumé le gars ! Il prend des évidences pour élaborer ses théories sur l'avenir de l'humanité et pose des jugements moraux sur l'être humain et ses relations. c'est un gloubi-boulga intellectuel.
complètement allumé tu dis ? ba non parce que ce monde est gravement allumé et je suis cool !! d'abord je pense qu'il ne juge pas! il constate! et ce qui m’inquiète c'est les solutions suggérées par rapport à la liberté individuelle des habitants des grande ville.
Un grand merci pour ce moment d'éclaircissement et de synthèse passionnante sur le présent et l'avenir. De belles idées dans la lignée de celles de Yoval Harari, bravo, continuez :)
Magnifique synthèse du constat de ce que l'humanité est devenue. Votre constat concerne tous les groupements humains dès lors que leur objectif premier est la création de richesse ou leur protection au sens de l'économie moderne.
Je ne sais pas si votre livre est traduit en anglais mais cette vidéo gagnerait à être au moins sous-titrée en anglais pour augmenter considérablement son audience et partant l'audience de votre livre.
Merci merci merci pour ce partage de votre savoir Merci Merci et quel delices de lire vos libre ! Continuez !!
Merci pour l'éclairage neuropsychiatrique. L'une des questions fondamentales, c'est peut-être : étions-nous faits pour vivre comme des fourmis, alors que nous sommes, à l'origine, des primates ? L'homme a, durant la plus grande partie de son histoire, vécu en petits groupes tribaux, comme les primates, et ce, sans se dissocier ni des perceptions que lui fournissaient ses sens, ni de la nature. Pourtant, si on en croit ce que nous rapporte l'ethnologie à propos des peuples premiers - amérindiens, aborigènes d'Australie, bushmen d'Afrique, peuples de Mongolie, etc. - ils avaient developpé une grande sagesse, une grande cohérence dans leur analyses constantes des réalités, une culture artistique, une spiritualité, et même une culture du rêve - ce qui aurait été impossible s'ils s'étaient sentis constamment menacés par le monde extérieur. On montre toujours l'homme "primitif" comme un être terrifié par la nature, et constamment menacé. Mais quand on se sent constamment menacé, on est toujours aux aguets, ce qui prédispose rarement à se tourner vers la vie intérieure et à rêver... Donc là aussi, il s'agirait peut-être de reconsidérer nos préjugés idéologiques.
Les premiers peuples humains considéraient globalement qu'ils avaient à s'occuper de leurs propres affaires, et que c'était à l'intelligence de la nature - le "Grand Esprit - de gérer le reste, simplement parce qu'il était plus intelligent, donc plus compétent qu'eux, pour ce faire. Ils n'étaient ni mégalomanes, ni impérialistes. Car non, vous vous trompez sur ce point : la mégalomanie n'est pas inscrite dans "notre ADN" humain, seulement dans celui de l'homme civilisé. Aucun peuple premier ne se considère comme supérieur à la nature. Un bushman de Namibie se considère même comme moins important que la hyène... Enfin, dans une tribu, il n'y a ni classes sociales, ni catégories socio-professionnelles - donc personne n'est déshumanisé...
Or tout a changé avec l'avènement de la civilisation. Non seulement les cités-Etats civilisées ont commencé à s'opposer à la nature et à vouloir la régenter à la place du "Grand Esprit", mais elles ont engendré la cohabitation à grande échelle, les hiérarchies sociales et la division du travail. Comme chez les fourmis - l'oppression et la déshumanisation des individus en plus... Notre usage du langage a lui-même changé. Auparavant, la parole était sacrée et l'authenticité de l'expression de chaque membre de la tribu était crucial en termes de survie. Mais avec la civilisation, le langage est devenu une arme politique : le mensonge, la dissimulation, la manipulation, les abstractions, les catégorisations, les idéologies, etc., ont pris des proportions jamais égalées. Or comme le sait tout psychiatre, tout historien, et comme l'a montré le philosophe Alfred Korzybski lui-même, un simple usage perverti du langage peut rendre fou.. A l'arrivée, je pense donc que si quelque chose a rendu l'homme fou, ce sont les effets pervers de la civilisation elle-même, de sa mégalomanie à son usage pervers du langage, en passant par la maltraitance généralisée, voire institutionnalisée (oppression des minorités, exploitations économiques multiples et constantes, abus psychologiques, physiques et sexuels, y compris sur les enfants, empoisonnement des populations via les drogues, l'alcool, la nourriture frelatée et la pollution, etc.)... Car l'un des instruments que la colonisation a choisi pour soumettre les peuples - et non l'un des moindres - c'est l'alcool et le sucre, qui se sont chargés de finir le boulot... La plupart des natifs sont aujourd'hui alcooliques, obèses et diabétiques, partout dans le monde. Et nous sommes nous-mêmes en train de passer à la casserole aujourd'hui : outre le diabète, l'alcool et les drogues dures, rien que le tabac, c'est 8 millions de morts par an, en toute impunité, et le cancer, dont les causes sont principalement liées au stress et à l'environnement, c'est statistiquement 1 personne sur 3 désormais !!... A part ça, la civilisation a réduit la violence de l'homme primitif ! (Bel exemple d'idéologie là aussi, dont même Freud n'était plus dupe, à une époque où on ne compte plus les guerres, les assassinats, les tortures, les destructions et les génocides qui parsèment l'histoire de la civilisation...). A croire que la civilisation a été la plus magistrale invention du Diable pour perdre l'humanité, une trouvaille idéologique tellement bien ficelée, un endoctrinement tellement insidieux, qu'encore aujourd'hui, malgré toute notre objectivité scientifique, qui ne cesse de nous coller le nez sur la tragédie à peine soutenable des faits, notre premier réflexe c'est de proclamer que la civilisation a rendu l'homme plus humain, plus empathique, plus noble, plus rationnel et moins violent...
Vous avez raison. Les paléontologues et les anthropologues qui ont étudié les tribus primitives faiblement peuplées confirment que les groupes à faibles densités vivaient de façon pacifique. C'est le facteur démographique qui détermine le comportement collectif. Dépasser lors de la sédentarisation les ressources naturellement disponibles nous a rendus violents mais aussi dépressifs, malades etc. Idem pour les populations animales en pareil contexte.
La bonne question aurait plutôt été : «Comment la psychopathie a-t-elle pu se révéler de façon aussi massive dans la société ?»
Croire que le comportement intrinsèque est seulement lié à la culture est une aberration scientifique aussi folle que de croire que la culture a un fondement génétique.
La culture joue certes un rôle mais des recherches effectuées depuis les années 2000 convergent cependant à démontrer que celui lié à notre biologie est fondamental et que les aspects symptomatiques et environnementaux ont surtout un rôle déclencheur.
Notre métabolisme lié à quelques substances constitue la clé principale de nos variations de comportements et la gestion de chacune a son siège génétique.
Voici un petit aperçu non-exhaustif pour comprendre les principales clés biologiques du comportement:
👇
1) L'Ocytocine (OXTR):
Hormone peptidique de l'empathie émotionnelle, aussi appelée de façon abusive "Hormone de la confiance ou de l'amour ou du bonheur, molécule morale,....".i
Son déficit ou une déficience au niveau des récepteurs engendre une perte ou absence d'empathie émotionnelle caractéristique des comportement toxiques (manipulateurs, prédateurs, narcissiques, psychopathes, sociopathes, associaux, dissociaux, triadiques,...).
Elle influe les comportements sociaux et parentaux.
Le gène OXTR est situé sur le chromosome 3.
Le niveau d'empathie émotionnelle n'est pas lié au sexe.
L'empathie cognitive est un concept différent qui représente la part acquise et symptomatique.
1a) La vasopressine:
Proche de l'ocytocine, on a découvert récemment qu'elle jouait un rôle partiel concernant l'empathie cognitive.
2) La Dopamine:
Dite "Hormone du plaisir".
Elle joue aussi un rôle sur le contrôle des mouvements. Son taux doit être équilibré.
Trop, c'est l'excès d'enthousiasme ou la perte de contrôle (effet drogue)... et trop peu, c'est la catatonie.
3) La Sérotonine:
"Hormone de l'humeur et de l'attention" sensible aussi à l'environnement.
En lien avec la Dopamine, elle joue aussi un rôle dans l'impulsivité.
4) La monoamine oxydase A (MAOA):
Enzyme dont le métabolisme est lié au niveau d'agressivité (le fameux "gène du guerrier").
Le MAOA code l'enzyme clé de la dégradation de la sérotonine et des catécholamines.
Le déficit congénital en MAOA, ainsi que les variantes de MAOA à faible activité, ont été associés à un risque plus élevé de comportement antisocial (ASB) et de violence.
Le gène de son métabolisme est situé sur le chromosome "X", donc le métabolisme de la MAO-A, contrairement aux trois précédent, diffère selon le sexe.
Classé en deux catégorie (guerrier et non-guerrier) comportant chacune plusieurs sous-catégories selon le sexe.
Par ordre de niveau d'agressivité:
* 2 Répétitions : Variante «guerrière» pathologique.
* 2 et 3 Répétitions ♀ : Deux copies de variantes «guerrières».
* 2 et 4 Répétitions ♀ : Une copie chacune de variante «guerrière» et «normale».
* 3 Répétitions : Variante «guerrière» classique.
* 3 et 3.5 Répétitions ♀ : Une copie chacune de variante «guerrière» et «normale».
* 3.5 Répétitions : Variante «normale».
* 3.5 et 5 Répétitions ♀ : Variantes «normales».
* 4 Répétitions Variante «normale».
* 4 et 5 Répétitions ♀ : Variantes «normales».
* 5 Répétitions : Variante «normale».
Chez les hommes, un seul allèle (monozygote) du "gènes guerrier" sur leur chromosome "X" augmente la probabilité d'être plus agressif.
Le niveau de testostérone produit aussi un effet sur le niveau d'agressivité.
En résumé, nos tropismes comportementaux sont bien plus impactés par nos marqueurs comportementaux génétiques que par des cliché ethnique, religieux, sexuel, culturel ou porteurs d'autres caractéristique sujettes à cliché.
Même si l'aspect symptomatique joue de façon évidente un rôle déchencheur, les vraies personnes à potentiel toxique le sont le plus souvent intrinsèquement.
La réalité est évidemment plus complexe et l’environnement et le vécu sont importants en matière symptomatique mais, malgré-tout, ceci offre quelques clés intéressantes pour comprendre l’essentiel de l’impact de la biologie sur le comportement.
Oui les marqueurs génétiques et les différentes hormones influences le comportement, mais son approche se base beaucoup plus sur le développement du système neveux central et l'activation de ses différentes zones. Après toutes, c'est du système nerveux que part les commandes de sécrétion des glandes. Lors de l'évolution, certaines aires cerebrales ont été favorisées car elles répondaient à un besoin qui n'est plus nécessairement justifiable aujourd'hui. Nous ne sommes que le fruit de l'évolution de nos ancêtres et comme ma professeure d'anatomie nous le disait:"if you don't use it you loose it." en d'autres mots "ce qui n'est pas utilisé [en terme de capacités; que ce soit physique ou cognitivo-comportemental] est perdu.".
😂 c'est un cours votre commentaire ou une synthèse de ce Sébastien Bohler ?
@@shapned731 J'aurais pu faire plus long.
Ce n'est qu'un résumé.
Et les intéractions entre l'inné et l'acquis. ... on en fait quoi ?.... 🤔 ..... Et la dimension spirituelle, l'évolution de la conscience dans tout ça... 🙄🤔 .... même parmi " les brutes " , certains évoluent, d'autres non .... phsycho ou physio , tout ça , c'est à l'échelle individuelle , mais à l'echelle collective, l'effet de masse déterminera notre avenir à tous
L'acquis a son importance, évidemment.
Ce qui fait, par exemple, la différence entre un narcissique et un pervers narcissique, c'est l'acquis.
L'empathie cognitive est acquise à tel point qu'elle est programmable par ordinateur.
Félicitations pour avoir posé la Question : pourquoi notre espèce intelligente se comporte-t-elle de façon insensée? Compte-tenu de l'état alarmant du monde, elle me semble capitale. L'homme est effectivement devenu psychopathe lors de la sédentarisation mais il n'est pas maitre d'oeuvre. Le facteur démographique a la mainmise sur le plan comportemental. Les très faibles densités ont fait les hommes pacifiques, quels qu'aient été les siècles et les continents. Les paléontologues nous apprennent que les ossements du Paléolithique ne portent pas de traces de violences.
Dépasser au Néolithique les ressources naturellement disponibles fit apparaitre des violences parfois meurtrières mais aussi dépressions, suicides, sans oublier les épidémies. Idem pour les populations animales en pareil contexte. Nous subissons cela sans parvenir à le surmonter.
Autre remarque. L'altruisme n'est pas l'apanage de l'homme. Il existe un vaste système de régulation dont le but est de limiter le champ d'action de chaque unité. Chaque ensemble de cellules forme la partie du corps qui lui revient et ne va pas au-delà, permettant ainsi la formation d'organismes complets. Dans le règne animal, ce système se concrétise par le biais d'un ensemble d'obligations et d'interdits( nourrir les jeunes, interdiction de harceler le troupeau après la capture, d'éliminer les espèces concurrentes subordonnées etc.)
Notre problème en fait est que nous sommes sortis du cadre naturel dans l'espoir de vivre autrement mais nous n'y parviendrons pas car le Vivant est conditionné pour réduire le surnombre, préjudiciable à tous et ne renoncera pas avant d'avoir atteint son objectif.
J'apprécie ce virage qui vous amène à prendre vos distances avec l'anthropocentrisme et à redonner de l'importance à la nature. Cordialement.
OUI! nous sommes bien, nous humains des psychopathes (volontaires et involontaires): l'évolution sur une échelle de 24 heures çà donne: les 1er pas d’hominidés arrivent à 23h59 minutes et 30 secondes.. Nous autres humains, dans notre forme actuelle nous arrivons vers 23h59mn et 56 ou 59 secondes, l'époque industrielle (100 ans) elle à commencé depuis 1/100e de seconde avant 24h... Peut-être une façon de mieux comprendre, nous petits humains, notre action/répercutions sur la terre depuis qu'on y est . 1/100 de seconde pour faire de belles choses, de désorganiser, d'éradiquer une bonne partie du vivant. 1/100 de seconde c'est la vitesse de quelle arme ? Donc nous allons arriver à un niveau de survie dans l'infiniment petit avec une accélération de vitesse avec exponentiellement plus de populations, tous va être plus compliqué pour la plupart des gens car cela accélère avec moins de logique donc d'adaptation. Le système immunitaire physique et psychologique des gens va s’amoindrir par rapport à la qualité de la nourriture (en cours), la qualité de la vie et là l'addiction des technologies(en cours) et j'en passe ! C'est grave docteur ? ... Nonn ! Ne vous inquiétez pas !.. l'autopsie nous le dira!
Globalement d'accord sauf au sujet de l'influence bénéfique supposée des religions
Le malaise dans la civilisation de Sigmund Freud est toujours d' actualite !!!
Dans quelle(s) revue(s) scientifique(s) ces théories ont elles été publiées? Quelles sont les critiques des comités de lecture?Je crains que ce soient des hypothèses pertinentes, certes, des pistes à développer mais qui ne demeurent que des hypothèses.
T'as accès à Internet, utilise Google si tu veux réellement savoir. Sinon c'est que t'essais de te convaincre avec des idées différentes.
Sujet interressant si il n' yavait pas se dégueulis de moraline, on dirait un écolo essayant de parler psychologie tant bien que mal c'est assez ridicule tout ça
tu es du genre décomplexé toi pour dire des conneries pareils!
@@shapned731 décomplexé peut être, mais réaliste surtout
Ps : je donne mon avis, les commentaires sont là pour ça nan ?!! 🤔
@@DrAmadeusArkham ton avis oui ! bien sûr que tu as le droit ! ce qui fait la différence entre un avis perso et le constat étayer de S.bohler
@@shapned731 on à pas la même définition de ce qu'est un " constat étayer" mais c'est ton avis après tout
@@DrAmadeusArkham ok je lui dirais ... merci
il est complètement allumé le gars ! Il prend des évidences pour élaborer ses théories sur l'avenir de l'humanité et pose des jugements moraux sur l'être humain et ses relations. c'est un gloubi-boulga intellectuel.
complètement allumé tu dis ? ba non parce que ce monde est gravement allumé et je suis cool !! d'abord je pense qu'il ne juge pas! il constate! et ce qui m’inquiète c'est les solutions suggérées par rapport à la liberté individuelle des habitants des grande ville.