Très intéressant. Un gaine ça renforce mais ça bouge. Joli l'ouverture sur le gainage en l'air, diablement intrigant. C'est vrai qu'en judo et en lutte olympique les athlètes peuvent produire des retournements assez exceptionnels.
Sur la définition du gainage : Emmanuel Legeard : "Ma conception, c'est qu'on obtient le gainage non par des séries d'abdominaux, mais en apprenant à embrayer dans le bon ordre les "vitesses" des voies motrices descendantes. Ces voies motrices activent des patrons moteurs qui sont en quelque sorte enchâssés les uns dans les autres comme des circuits gigognes. Il faut connaître leur fonctionnement pour le comprendre et l'exploiter adroitement, savoir exploiter les synergies suivant des stratégies physiologiques, autrement dit donner les impulsions dans le bons sens, recruter les bons muscles dans le bon ordre... Pour donner des exemples concrets, les débutants tirent sur la barre au soulevé de terre et se contentent de pousser la barre au développé couché. Ils sont focalisés sur la finalité du mouvement sans comprendre l'interaction du corps avec son milieu. Le levé, c'est deux mouvements emboîtés, un mouvement de poussée des pieds, comme sur la presse à cuisses, auquel succède un mouvement de hanche. A aucun moment on ne tire positivement. De même, un bon développeur pense au moins autant à enfoncer le banc qu'à repousser la barre. Il y a un minimum de lois physiques et d'anatomie à connaître pour améliorer ses performances. Par exemple, la pré-contraction des muscles démarreurs est excellente pour réduire le temps de réaction, mais personne ne sait identifier les muscles démarreurs des mouvements." " Les antagonistes biarticulaires des membres ont un mode de contraction spécial, globalement isométrique, parce qu'ils sont conçus pour assurer l'invariabilité de la force exprimée indépendamment de la direction en conservant notamment une longueur optimale, c'est-à-dire un chevauchement maximal des filaments contractiles. Intrinsèquement, leur régime de contraction est mixte. Je l'avais appelé «ex-concentrique» vers 1997 pour exprimer qu'ils s'allongent à une extrémité quand ils se raccourcissent à l'autre. La chose remarquable, c'est qu'il s'agit de pseudo-antagonistes. Ils fonctionnent synergiquement. Mon hypothèse, c'est que cette synergie est hiérarchiquement dominée par les muscles fléchisseurs qui déterminent non seulement le début et la fin des mouvements, mais contrôlent aussi leur trajectoire. Or c'est précisément à ça que servent les antagonistes biarticulaires des membres: à équilibrer la trajectoire d'un centre de gravité et à propager la force par irradiation." source www.emmanuel-legeard.com/questions-reponses-avec-emmanuel-legeard-par-anthony-baptiste.html
Très intéressant. Un gaine ça renforce mais ça bouge. Joli l'ouverture sur le gainage en l'air, diablement intrigant. C'est vrai qu'en judo et en lutte olympique les athlètes peuvent produire des retournements assez exceptionnels.
Vulgarisation pédagogique donc efficace 👍 Continuez 😎 Merci pour ce partage de connaissances gratuit et en français 😊
excellent , comme toujours !!!
C’est très juste la notion de gainage s’exprime VRAIMENT différemment selon les sports !
Sur la définition du gainage :
Emmanuel Legeard : "Ma conception, c'est qu'on obtient le gainage non par des séries d'abdominaux, mais en apprenant à embrayer dans le bon ordre les "vitesses" des voies motrices descendantes. Ces voies motrices activent des patrons moteurs qui sont en quelque sorte enchâssés les uns dans les autres comme des circuits gigognes. Il faut connaître leur fonctionnement pour le comprendre et l'exploiter adroitement, savoir exploiter les synergies suivant des stratégies physiologiques, autrement dit donner les impulsions dans le bons sens, recruter les bons muscles dans le bon ordre... Pour donner des exemples concrets, les débutants tirent sur la barre au soulevé de terre et se contentent de pousser la barre au développé couché. Ils sont focalisés sur la finalité du mouvement sans comprendre l'interaction du corps avec son milieu. Le levé, c'est deux mouvements emboîtés, un mouvement de poussée des pieds, comme sur la presse à cuisses, auquel succède un mouvement de hanche. A aucun moment on ne tire positivement. De même, un bon développeur pense au moins autant à enfoncer le banc qu'à repousser la barre. Il y a un minimum de lois physiques et d'anatomie à connaître pour améliorer ses performances. Par exemple, la pré-contraction des muscles démarreurs est excellente pour réduire le temps de réaction, mais personne ne sait identifier les muscles démarreurs des mouvements."
" Les antagonistes biarticulaires des membres ont un mode de contraction spécial, globalement isométrique, parce qu'ils sont conçus pour assurer l'invariabilité de la force exprimée indépendamment de la direction en conservant notamment une longueur optimale, c'est-à-dire un chevauchement maximal des filaments contractiles. Intrinsèquement, leur régime de contraction est mixte. Je l'avais appelé «ex-concentrique» vers 1997 pour exprimer qu'ils s'allongent à une extrémité quand ils se raccourcissent à l'autre. La chose remarquable, c'est qu'il s'agit de pseudo-antagonistes. Ils fonctionnent synergiquement. Mon hypothèse, c'est que cette synergie est hiérarchiquement dominée par les muscles fléchisseurs qui déterminent non seulement le début et la fin des mouvements, mais contrôlent aussi leur trajectoire. Or c'est précisément à ça que servent les antagonistes biarticulaires des membres: à équilibrer la trajectoire d'un centre de gravité et à propager la force par irradiation."
source
www.emmanuel-legeard.com/questions-reponses-avec-emmanuel-legeard-par-anthony-baptiste.html
Le pb dans les écrits de ce monsieur c'est qu'on y comprend rien. Tout est abscons et ampoulé.