Séducteurs professionnels
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- Опубликовано: 5 дек 2023
- Si ce sont les hommes qui jouissent le plus souvent du tourisme sexuel, il existe aussi d’autres schémas. Les bricheros sont des séducteurs professionnels au Pérou, des “chasseurs de gringas” : en jouant avec les fantasmes occidentaux sur les pratiques chamaniques des Andes ou la mythologie inca, ils séduisent des touristes blanches pour en tirer un bénéfice matériel et symbolique, sans jamais rendre cette transaction explicite.
Que font les bricheros pour séduire les touristes blanches ? Qu’est-ce que la jouissance de l’exotisme révèle des rapports sociaux de race ? Comment les hommes se débrouillent avec leur masculinité lorsqu’ils sont en position d’infériorité sociale dans une relation romantique ou sexuelle ?
La sociologue Juliette Roguet a analysé la pratique des bricheros dans sa thèse « Jouir de l’exotisme. Sociologie des séducteurs professionnels de touristes au Pérou » (2021; à paraître aux éditions La Découverte en automne 2024). Pendant 2 ans, elle a mené une enquête en immersion à Cuzco, Lima, Arequipa et Mancora pour décortiquer comment les bricheros et les touristes blanches naviguent entre les normes de genre et les stéréotypes ethniques dans leurs interactions. Au micro de Victoire Tuaillon, elle raconte comment ces dynamiques atypiques lui ont permis de mieux comprendre les structures de pouvoir de l’hétérosexualité.
RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSION
Retrouvez toutes les références citées dans l’épisode et sa transcription écrite à la page www.binge.audio/podcast/les-c...
CRÉDITS
Les Couilles sur la table est un podcast de Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été enregistré le mardi 31 octobre 2023 au studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Prise de son : Estelle Colas. Réalisation et mixage : Quentin Bresson. Production, édition et montage : Naomi Titti. Marketing et communication : Jeanne Longhini & Lise Niederkorn. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Marion Lavedeau (Upian). Composition identité sonore : Jean-Benoît Dunckel. Voix identité sonore : Bonnie El Bokeili. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
C'est vieux comme le monde, ces pratiques !!! Un peu partout dans le monde, on trouvent ce genre de prédateurs... Rien de nouveau sous le soleil....😶🌫️🌄
Absolument génial! Une relecture du “love bombing” à la lumière de la sociologie et de l’anthropologie captivante.
J'aimerais partager mon témoignage je suis d'origine chilienne Mapuche est tout ce que j'entends dans ce podcast me fait écho c'est-à-dire que lorsque je suis arrivée en France en 78 tous les jeunes chiliens sortaient beaucoup et rien qu'avec des françaises. Entre-eux ils les appelaient les gringas et je comprends mieux pourquoi ils le faisaient.
Il s'avère également que lorsque je vais au Chili moi aussi les chiliens me tournent tous autour lorsque je vais en vacances là-bas parce que pour eux je suis française.
et je suppose que tu attirais davantage les français 😉
@@nassimalouache3118 LoL ce n'était pas le cas, j'attire les asiatiques. Mon ex mari est vietnamien.
@@claudiasilvanavarrete6238 ah ouais mais tu compliques tout aussi 😂
@@nassimalouache3118 Oui je sais je ne fais aucun effort LoL
@@claudiasilvanavarrete6238j'ai une théorie pourquoi tu attires les asiatiques mais promets de ne pas te vexer 😅
très intéressant la description de ces comportements opportunistes et des discours, ainsi que l'analyse sociologique qui en est faite. J'ai voyagé et vécu un an au Vénézuela avant sa ruine (en 2000), j'ai été vue comme une "gringa" par certaines personnes, je n'ai pas vécu ce type d'expérience, mais je comprends très bien de quoi il s'agit. Je pense que des stratégies de ce genre ont lieu entre des hommes d'Afrique et des femmes françaises aussi. Je pense que ce type de comportement arrive aussi dans le cadre de relations homosexuelles, partout dans le monde. Et contrairement à la conclusion de l'entretien, je ne pense pas que le fait hétérosexuel soit impossible dans un contexte d'égalité, au contraire, je pense que l'égalité matérielle favorise l'égalité symbolique et affective, dans les unions hétéro comme les autres. Je pense que les rapports homosexuels n'échappent pas du tout à la question matérielle, pas plus que les autres, ni à la question des modèles sociaux de genre. A cause des conditionnements divers, je pense que les stéréotypes de genre sont un enjeu des relations de couple, à travailler, dans nos relations, pour qu'elles soient plus harmonieuses; que l'amour ne va pas de soi, rien n'est jamais acquis, et il ne suffit pas de quitter le champ de l'hétérosexualité pour que cela devienne tout simple et tout rose! ( ou arc en ciel ;-) Une relation réussie sera toujours un défi, de la rencontre au dernier jour, et les conditions extérieures, économiques, symboliques, ne sont pas les seules difficultés; il me semble quand même bizarre de conclure cet entretien qui décrit des relations économico-sexuelle non basées sur un engagement amoureux véritable, par l'idée que les relations hétéro sont impossible en dehors d'un rapport de domination. On dirait que l'auteur cherche à prouver son heterophobie en se basant sur un exemple extrême, comme certaines personnes justifient leur racisme en décrivant les comportements délinquants de certains émigrés. Le réel n'est pas un bloc, le bonheur n'est pas une question que l'on résoud en changeant de norme, mais en travaillant ses capacités relationnelles et sur soi-même, pour être un meilleur partenaire, dans quelque type de relation, et en cherchant des partenaires prêts à s'investir dans une même démarche, quel que soit leur sexe et leurs conditionnements originels.
Oui et j'adore l'euphémisme de relations economico-sexuelles pour parler de prostitution... Si les sexes étaient inversés, ça aurait été vite classifié je pense. 😅
Je suis totalement d'accord avec vous.
Surtout que l'on sait tous que les violences dans les couples de même sexe seraient plus nombreux, donc l'hétérosexualité n'est pas pire que les autres façons de faire l'amour, c'est propre à chaque couple, quelque soit l'orientation.
Bravo pour ce travail !! Édifiant, très fin et pointu. Juste un détail en plus : Bricheros, vient du mot "bridge" en anglais (pont) qui, prononcé avec l'accent espagnol devient "brich", les bricheros sont ceux qui font un pont entre l'Europe et l'Amérique ! C'est ce qu'ils m'ont expliqué au début des années 90 quand je vivais là-bas.🙂
Elle est ouf cette thèse ! Merci pour cet épisode !
J'ai trouvé cette analyse des rapports (apparemment) romantiques (selon les explications que les femmes s'en font) et ultra biaisés par les inégalités sociales de part et d'autre super intéressante et éclairante quant au fait que dans un monde comme ici, où tant d'oppressions et d'inégalités structurent nos pensées, avoir un rapport relativement égalitaire avec qui que ce soit, cela relève quasiment du miracle.
Tant mieux pour eux s'ils peuvent decrocher une etrangere avec du fric. Si je vivais dans la pauvrete je n'hesiterais pas une seconde.
@@marcoprolo7318 commentaire approuvé par Zahia et ses collaboratrices
Elles le savent que le rapport est biaisé d'entrée, le reste est habillé d'un discours de justification
Encore une fois un podcast extrêmement intéressant❤ Merci pour les réflexions que cela suscite ! 🙏
C’est passionnant comme d’habitude ! Merci
Merci beaucoup de partager sur ce thème.
Ressenti au Maroc, Burkina Faso, Inde, Mali, Sénégal, Sierra Leone, Equateur, Pérou. Dès que la femme n'est pas mariée, voyage seule ou avec des amies, elle est une proie hors de ses repères, ouverte à la découverte.
Si c'est consenti par les 2 parties, pourquoi pas..., mais la perversité est bien perceptible et fragilise tellement de femmes qui n'en parlent pas par honte, culpabilité au retour de voyage.
Problème de société à mon sens, continuons de nommer, d'en parler pour prévenir
Très intéressant et très bien expliqué.
Mais par contre les pubs toutes les 8 à 10 minutes, c'est super relou.
Merci pour ce nouveau numéro fouillé des CST qui ouvre les yeux et l'esprit 🙏
Je suis également heureuse qu'on plus maintenant mettre des commentaires car avant cela ne me l'était pas permis sur RUclips
Du coup je me demande si ces femmes ont plus de plaisir parcequ'elles sont dominantes dans la relation ou bien parceque le britchero fait tres attention à ce qu'elles en ait? Du coup dans la situation hetero habituelle est-ce que si les hommes ont statistiquement plus de plaisir, c'est intrinsèquement parcequ'ils sont dominants dans la relation ou parceque la partenaire fait plus gaffe à ce qu'il en ait? Quel est le lien entre se sentir en position dominante et jouir, en gros?
Même en ayant voyagé juste 1 mois et demi au Pérou il y a presque 20 ans, en couple avec un américain, je me souviens l'avoir aussi observé chez les autres voyageuses célibataires elles, et aussi la présence dans les auberges d'enfants métis des travailleuses de l'auberge, dans les zones les plus touristiques. Mon petit ami avait été absent 3 jours : j'ai aussitôt été approchée en permanence mais je savais m'en préserver. Cependant, en parlant pas mal avec des touristes et des locaux, il m'a semblé que parfois, de vrais sentiments pouvaient poindre, même si sans guère d'espoir de devenir plus que cela...
Excellent et passionnant podcast
Merci pour ce sujet, génial! Les recommandations sont super. Je vais voir le film et écouter les artistes musicales.
Hyper intéressant !
Très intéressant
Bravo, c'était brillant.
merci!
La chemin vers la liberté c'est de comprendre tout ces mécanismes qui façonne nos relations tout en acceptant que ce que nous resentons est aussi réel que la théorie...
Soy peruano, vivo en Arequipa,sigo este podcast desde hace un tiempo ya y se me hace tan raro q hablen del tema/ je suis péruvien à Arequipa, je suis le podcast depuis un temps déjà et c'est un peu bizarre d écouter parler ce sujet là ...
J'ai bien aimé l'épisode et je pense que ça aurait aidé à la compréhension d'avoir une visualisation (un schéma par exemple) des modèles et de leurs liens entre eux au moment où l'invitée en parle autour de la minute 42:00
magnifique analyse sociologique. Dommage que la thèse ne soit dispo que dans 1 an, je croyais que les thèses étaient en accès libre et je suis surpris que ce ne soit pas le cas. J'avais envie de creuser car j'ai été époustouflé par la précision théorique et conceptuelle de l'autrice !
Ouais bof, c'est toujours autour de la "dominance". Du baratin de sociologue.
@@marcoprolo7318 au contraire, je trouve qu'elle rapporte cela à des expériences concrètes et fait aussi une auto-analyse. Pour le coup, je vois énormément d'articles de socio qui disent des banalités avec du jargon de sociologue et répète indéfinimennt des poncifs. Je ne trouve pas que ce soit le cas ici, après je suis très loin d'être un fin connaisseur des études féministes...
analyse passionnante, bravo! quelques questions:
- j imagine qu il y a bien sur des strategies differentes suivant les individus, mais votre invitée parle d un socle de culture commune sans cesse reactualisé et enrichi parmis les bricheros qui font circuler les informations au sein de leur groupe social restreint, afin de peaufiner leurs approches. du coup, quelle est la part de performance politique "de gauche " ou antisysteme par rapport a la part d utilisation du new age et de l aspiration aux quetes spirituelles? y a il un aspect plus developpé que l autre? sachant que la plupart des femmes arrivant dans cette aire geographique sont sans doute dans une recherche "d eveil", comme c est le cas et ça a ete le cas en inde lors des années 60.
- avec la culture d une gauche marxiste revolutionnaire qui a marque profondement cette aire geographique et cultuelle ( l amerique centrale et du sud), tout en ayant une societe qui a conservee une structure patriarcale tres traditionelle, comment performent ils ce gauchisme? quels sont les themes principaux ( anticolonialisme? lutte contre l egemonie us? occidentale? la redistribution des richesses? la theorie du grand soir? etc), et n est ce qu un artifice, ou y a t il vraiment une appropriation de certains pan des ideologies marxistes ou anarchistes?
- dans cet endogroupe specifique,et outcast, y a t il une tentative d utopie collectiviste ou libertaire type pirate, ou est ce qu ils sont finalement des liberaux qui jouent seulement la comedie?
-y a t il des sous groupes avec des sous cultures, s il s agit de la troisieme generation, avec des tribus urbaines ( au sens sociologique) aux ideologies diverse, malgres un socle commun de savoirs partagés? ce socle commun est ideologique?
-si, et du coup je ne sais pas s il y a un tel courant, si il y a un courant adherant reellement a des valeurs de gauche, parmis les bricheros, comment justifient ils leur mode de vie? quelles sont (seraient) les strategies de reduction des dissonances cognitives?
strategies de reduction des dissonances cognitives, la dalle peut etre
Super podcast, j'ai eu l'impression qu'il n'y a pas eu une seule fois le terme de prostitution utilisé pour parler de ces hommes. La seule fois était pour parler des femmes thaïlandaise.
je viens coller la partie du descriptif qui peut vous aider à comprendre: " jamais rendre cette transaction explicite".
belle journée!
Justement, n'est ce pas nécessaire de rétablir le sens dans cette analyse ?
Parce que ce serait sous-entendre que ces hommes pauvres sont un peu victimes de ces femmes riches.
@@tres.moche.tres.mechant et puisqu'ils décident complètement ce qu'ils font alors ce n'est plus de la prostitution ?
je suis en cours de visionnage donc j'ai pas voulu faire de procès d'intention mais en effet, qu'ils soient utilisateurs ou prostitués, ce sont toujours les hommes qui manipulent les femmes, ils ne sont jamais victimes 😁
c'est ce que l'on appelle des michetonneurs, exercice habituellement féminin. mais là, ça dérange quand ce sont des hommes qui s'y adonnent
Merci beaucoup pour cet excellent épisode que je trouve tout à fait compréhensible (clean d’œil à la réflexion finale). Je suis allée au Pérou il y a plus de 10ans vers la vingtaine avec une amie et je n’ai pas du tout été approché par ce type de personne. Néanmoins le sentiment de “puissance” du au changement de statut social m’a rappelé des choses.
Je suis étonnée du terme de gringa qui normalement est utilisé surtout au Mexique exclusivement pour les américaines (les mexicains font bien la différence entre les américaines et les européennes).
J’aurais aimé savoir si les hommes mentionnés ne se prenaient pas parfois au jeu des sentiments. Que se passe-t-il notamment lorsqu’il y a des enfants comme évoqué ? Et après un mariage (évoqué comme moins “rentable” mais je n’ai pas bien saisi pourquoi) ?
Merci encore, l’apport de la sociologie est comme toujours éclairant et fascinant !
Je pense que lorsqu'il y a mariage avec une européenne et que l'homme s'expatrie, il devient totalement dépendant de sa femme, du moins financièrement et de par ce statut, il perd de sa virilité à ses propres yeux puisque cela ne correspond pas aux normes qu'il connait. Parallèlement j'imagine que la femme le trouve moins exotique hors de son environnement culturel, peut être même se rend elle compte que les sentiments amoureux qu'elle s'était imaginé éprouver disparaissent assez vite devant l'image dévalorisé que l'homme ressent et extériorise par un comportement qu'il n'avait pas dans son pays. Je crois que cela arrive très souvent. Je ne suis pas sure que ce profil de femme en recherche d'aventures amoureuses exotiques à l'étranger aient envie d'entretenir un homme frustré, "dévirilisé", eventuellement dépendant à 100% lorsqu'il ne maitrise pas la langue et dans l'incapacité au quotidien de satisfaire sa femme intellectuellement.
Ces mariages sont rarement durables.
Chacun n'y trouve son compte que dans la relation "séduction, compliment, satisfaction sexuelle" contre "argent, cadeau" et une bonne distance géographique entre les rencontres.
"Amérique dit "latine" car colonisée par les espagnols(...)" Ma 1ere réaction est de me dire "pourquoi ne pas dire Amérique du sud tout simplement ?".
Et puis en fait l'Amérique aussi s'appelle comme ça car colonisée par les européens😅😅
Du coup petite recherche wikipédia: "En 1992, les nations autochtones du continent adoptent le terme kuna « Abya Yala » pour désigner l'Amérique sans référer au nom colonial d'Amerigo Vespucci."
Quel monde de dingue j'vous jure 🥵 Bon maintenant j'écoute le reste !
parce que l'Amérique du Sud n'est qu'une partie de l'Amérique latine ... les autres parties étant en Amérique centrale et en Amérique du Nord (Mexique)
Mais en effet l'Histoire est écrite par les vainqueurs donc les noms couramments admis viennent du point de vue occidental
J'allais vous repondre mais je vois que ca a deja ete fait correctement. A part pour le baratin "dominance, bla bla bla...". C'est Amerique Latine parce qu'ils parlent des langues d'origine latines. Espagnol et Portugais.
La conclusion fatale😢
C'est bien ce que je pensais, si les hommes avaient un quelconque intérêt sur le long terme à ce qu'on jouisse, ils feraient des efforts et y arriveraient 😂
et visiblement, l'interret de nous garder pour avoir une vraie garde des enfants, active et impliquée, n'en fait pas partie.... nulle part au monde!
aujourd'hui une femme qui ne jouit pas va priver son partenaire de relations intimes, prendre un amant ou quitter la relation, c'est ça la réalité :-)
@@nassimalouache3118 Une femme ne "prive" pas son partenaire de relations intimes: les femmes ne doivent pas de sexe à leur partenaire.
@@user-ig9bc5fn6i si ça peut vous faire plaisir. Dans la plupart des relations qui fonctionnent, des relations intimes sont souhaitées par les 2 partenaires. Si la femme n'est pas satisfaite car son homme est égoïste, elle n'aura plus envie d'avoir des relations avec lui, il sera donc privé de relations intimes. C'est mieux ainsi ?
Il va falloir grandir et arreter de blamer les "hommes" pour justifier de ses propres incapacites. La masturbation ca existe. our commencer la plupart des peines-a-jouir sont souvent incapable de parvenir a l'orgasme par elle-memes.
Tout ceci me pose question où est la place de l'amour sentimental ? Existe-t-il vraiment ?
D'autant qu'au début du podcast elle dit " relations romantique "
il existe, entre des gens de niveau socioéconomique similaire
@@nassimalouache3118 Tu as totalement raison
Oui il reste de l'amour, mais il est pourri par tous ces rapports de classes sociales différentes. Même si comme je l'ai expliqué dans un com les rapports homosexuels ne sont pas DU TOUT épargnés par le patriarcat, il est quand même plus facile pour les personnes homos d'un même milieu socioéconomique d'avoir des relations plus "pures".
@@maevabouchet très bien merci à toi. Cependant c'est quand même complexe à différencier l'un de l'autre l'amour et classé sociale lequel prendre en compte ?
Le fait d'avoir un statut social supérieur entraîne forcément la convoitise de personnes défavorisées et la méconnaissance des us et coutumes d'un pays commande la prudence voire la méfiance.
Passionnant.
Reste une question : existe t il des modes de relations exempt de rapport de domination ?
Je n'ai à ce jour pas trouvé. Nos conditionnements sociaux et psychiques nous y précipitent. On peut travailler à s'en libérer mais 💪
Quant à trouver quelqu'un qui soit aussi dans cette optique 💪😆💪
Et notre capacité d'illusions est sans fin...
Totalement? Non. Inconsciemment on use toujours d'un pouvoir, par exemple de persuasion face à une amie en désaccord. Mais il y a une sacrée marge entre une relation qui se veut respectueuse et égalitaire des deux côtés, et ces rapports de manipulation affective de femmes par des hommes qui veulent les plumer et les considèrent comme des objets.
Peut etre qu'une des réponses n'est pas de chercher une relation sans jeu de pouvoir, mais plutot de s'informer assez, travailler sur soi pour être le plus conscient.e possible des jeux de pouvoirs dans lesquels on est est de la façon dont on exerce son pouvoir sur l'autre (dans quelle intention, dans quelle proportion, avec quelles conséquences sur l'état de la relation et sur la santé mentale de chacun). Et en parrallele travailler collectivement pour faire bouger ensemble les aspects sociaux de domination.
toujours top, par contre il n'y à qu'une seule race pas plusieurs
C'est assez désespérant cette idée que vous citez, que les relations hétérosexuelles "tiennent mal en l'absence rapport de domination".
Quelqu'un aurait des ressources sur le sujet ?
Je me suis rendu compte en vous écoutant que j'ai été approché par un bricheros Phillipin via facebook un peu plus tôt cette année.
Comme quoi, même ne pas être hétéro ne protège pas de ça.
(Si vous voulez le plus drôle de l'histoire : je suis demisexuel et pas a l'aise avec les attitudes de séductions trop physiques. Donc je lui ais reproché de toujours me faire des avances assez crues, voulant plutôt en savoir plus sur la vie aux phillipines. Au bout d'un moment, il a fini par laisser tomber.
Il aurait eu plus de chances de me faire cracher au bassinet en s'inspirant des bricheros hétéros ... le pauvre ! xD)
c'est les limites de l'intersectionnalité et de faire passer ses croyances avant la réalité ... hétéro ou homo ça ne change pas grand chose, les rapports peuvent être équilibrés ou de type dominant/dominé
Même si comme je l'ai expliqué dans un com les rapports homosexuels ne sont pas DU TOUT épargnés par le patriarcat, il est quand même plus facile pour les personnes homos d'un même milieu socioéconomique d'avoir des relations plus "pures". Dans une relation hétérosexuelle, on n'échappe jamais aux conditionnements et aux circonstances du patriarcat. Par exemple prenons le couple le plus aux antipodes de l'attendu, un hommes au foyer soumis et une femme d'affaires dominante. Le mec sera célébré pour faire ce qu'on trouve être le strict minimum venant d'une femme, la meuf sans cesse attaquée et rabaissée pour la remettre à sa place.
Ce n'était pas vraiment ma question, @@maevabouchet
La formulation dans le podcast semblait dire que les couples équilibrés tenaient mal. C'est un phénomène avéré ?
(J'ai l'impression que vous avez déjà répondu, mais le commentaire n'apparait pas ...)
Je ne me souviens pas de propos de ce genre, à quel moment est-ce? @@baptistenormand2723
Svp, par respect pour les premières nations et les autochtones, évitez d'utiliser le terme "indien"! Je suis sans mot qu'une personne ayant une éducation spécialisée sur les peuples d'Amérique latine puisse utiliser un terme aussi inapproprié.
il me semble qu'elle dit le mot "andin" et non "indien" mais si tel est le cas nous nous en excusons, vous avez raison !
Bonne interview jusqu'à ce qu on nous propose d'ecouter du rap (...)
Vraiment trop de pub 😢
Les rapports nord/sud font juste froid dans le dos. Je comprends pas comment des millions d'occidentaux ont envie de voyager et de profiter dans le pire sens possible de ces espaces
Du coup on a le droit d'appeler ça du tourisme sexuel ou pas ?
non, ces femmes ne sont pas du tout là pour ça
Ahah non parce que c'est féminin, ce n'est pas rprail, quelle hypocrisie et lâcheté d'utiliser les termes. C'est comme les onlyfans, ce n'est pas de la prostitution...
Episode très intéressant. Petite nuance, vous excluez à la fin toutes les deux les homos des mécanismes du patriarcat, à tort. Nous vivons toutes et tous en patriarcat. Les hommes homosexuels ont tout autant des attitudes d'utilisation des femmes comme d'objets. Les lesbiennes sont imbibées comme les hétéras de misogynie (qui les dévalorise elles-mêmes mais aussi les autres femmes y compris leurs amours), d'himpathie, de stéréotypes sexistes, etc. Etre homo favorise le recul et aussi l'exclusion par les autres des schémas classiques, mais c'est juste une tendance qui ne change vraiment pas suffisamment la donne pour nous exclure nous les personnes homosexuelles de ces analyses. En plus, énormément de personnes homos vivent des relations de couple pseudo hétérosexuelles, et n'en sont pas moins homos, qu'elles le sachent ou non.
Je vous rejoins quant au fait d'inclure les gays et les lesbiennes dans des schémas de domination, mais, est-ce le fait de l'âge , je dirais plutôt que nous vivons toutes et tous en capitalisme. Finalement, le sexe de ces jeunes péruviens me semble secondaire dans cette affaire si je puis-je dire (sauf par rapport aux disqualifications sociales locales de leur comportement). Il s'agit de bourgeois(e)s des pays riches qui se payent des jeunes prolétaires des pays pauvres. Curieux, comme toutes ces théories se voulant radicales, mettent la lutte de classes au second plan. Pourtant tout était déjà dans Engels (l'origine de la Famille, de la propriété et de l'Etat), ou Bebel (la Femme et le socialisme).
Non ce n'est pas l'âge, c'est la méconnaissance voire le mépris volontaire du féminisme. Quand la situation est inversée côté fric, les femmes ne sont pas des séductrices professionnelles qui mènent les hommes en bateaux, elles sont exploitées pour servir de vide-c... à des hommes qui ont le pouvoir de l'argent. Dans ce cas de figure, elles ont aussi les victimes alors qu'elles sont dans une situation où elles ont plus d'argent que les hommes qui les entourent. Même quand les hommes sont moins riches, ce sont eux qui exploitent les femmes et non l'inverse. @@jean-pierreliotard-vogt6258
Ce qui est aborder dans ce podcast en fait ça existe à travers le monde entier et autant pour les hommes que les femmes. A part pour la partie abus dans la spiritualité qui touche plus les femmes, le reste, désolé mais c'est pas que dans le sens des femmes victimes.
Je suis brésilienne, le discours d'exotisation dont nous sommes victime, les hommes aussi le vivent, moins surtout à l'internationale, car monde patriarcale, les femmes sont plus discrètes dans leur discours. Mais c'est la même chose. Je vois beaucoup d'expats au Brésil, des femmes qui viennent pour notre "sexualité ouverte", parfois se reconstruire sexuellement car deçues des interactions dans leur pays, et qui ont des discours très sexualisant et racistes sur nous et nos hommes. Parfois même des femmes qui se disent féministes dans leur pays, "les hommes sont ci et ça" et disent qu'elle ne gardera pas un enfant issu d'une histoire d'un soir, quand elle vivent cette situation chez nous sont trop heureuse d'avoir leur bébé métisse brésilien, alors que chez nous ce problème est un fléau dans notre société, ces femmes ont elles leurs privilèges d'européennes (pas juste "blanche", y'a des "blanches" pauvres ches nous, latina certes donc pas toujours blanches partout) elles peuvent subvenir aux besoins de leurs bébés contrairement aux femmes locales.
Les hommes péruviens qui diminue la sexualité de leurs femmes, tous les hommes le font quand ils vont à l'étrangers "chercher" d'autres femmes. Malheureusement, c'est souvent "les femmes de nos pays sont des dévergontées, féministes etc.." "c'est plus comme avant".
Précision: les femmes "occidentales" sont perçues à l'étrangers comme des p*tes, et non comme des femmes à la sexualité débordante, pour eux on a pas de respect pour nous même et on ne mérite pas mieux, on a pas de valeurs. Et ça c'est partout en dehors de "l'occident", demandez à des femmes qui voyagent en Egypte, en Inde et j'en passe.
Les femmes sont aussi plus des proies car éduquées à la romantisation, du pain bénit pour tout ceux qui veulent un passeport européens ou nord américains, même si les hommes peuvent aussi être victime, on en voit, ils le sont moins souvent.
Bref c'est un sujet beaucoup plus complexe, qui mériterait d'être étudier dans sa globalité, pas juste à un exemple. Et les personnes lgbt ne sont pas en reste, déjà vu des exemples du même genre dans des documentaires/émissions. Ce n'est pas réserver aux hétéros.
Je n'ai pas compris le focus " hétéro " vu que c'est une dynamique banale entre deux êtres humains. Vous avez des liens à fournir ?
La couche sociale est le plus. En fin de compte, tout le monde y trouve son compte, cyniquement. Peut-être que l'une achète la naïveté du sexe et de l'amour et l'autre son confort matériel et du plaisir charnelle.
Aucun des deux ne m'inspire quelque chose de morale, l'une est une aspiration new age du bon sauvage bon baiseur, romanesque, et l'autre imagine que sa situation l'autorise à manipuler une femme.
Ce pendant de la " survie " on le retrouve aussi en France. Dans le bénévolat qui met en lien des hommes issus de pays corrompus et ruinés et des femmes françaises, on voit à quel point beaucoup essaient de toucher cette corde empathique de la bénévole ( et ça marche quand elle s'imagine sauver le monde avec en plus ce racisme qui s'ignore, " il en a chié dans son pays donc il est bon ", une absurdité ) alors qu'en tant qu'homme qui les fréquentons encore plus, on essait jamais de nous tirer une larme ou de partager une expérience apparemment traumatique, ou exotique, ou autre.
S'il vous plaît, les gens qui peuvent financer des sociologues non blancs /de culture non occidentale please: aidez les.
sans service de plaisir physique vous voulez dire?
ou alors soutenez nos médias libre, c'est un bon début!
@@maitrepanda6263 C'est à dire ? Je ne vois pas de rapport évident entre votre commentaire et le mien.
Extrêmement intéressant, comme toujours. Ca m'a d'ailleurs permis de mettre un doigt sur l'espèce de présupposé fondamental de vos deux série de podcast, qui a partiellement été interrogé, mais de manière vraiment trop biaisé, qui est : il faut sauver l'amour. L'hétérosexualité est trop sale pour ça, qu'à cela ne tienne, l'hétérosexualité est décrétée incompatible de manière générale avec l'amour. Mais vraiment pourquoi vouloir sauver l'amour, pourquoi ne pas accepter que asser régulièrement, l'amour c'est bête, moche et absolument mécanique ?
c'est assez ridicule comme thèse en fait' l'hétérosexualité antinomique de l'amour ....... complètement déconnecté de la réalité
Personne n'a dit que c'est antinomique, mais qu'il y a des ingrédients contraires qui font du frottement, voire rendent le truc incompatible dans le fond (ce qui n'empêche personne de faire couple en amenant dedans leurs valises d'illusions... ça peut tenir, pour le meilleur ou pour le pire) @@nassimalouache3118
mécanique? tu confonds rapport sexuel pourri et amour?
@@nassimalouache3118 non je pense pas, c'est argumentable, tout le long du podcast il y a des arguments pour, mais le problème c'est que ça fait de l'amour une telle pureté et perfection que c'est inatteignable, franchement personne ne me fera croire que les relations homosexuels n'ont pas des problèmes similaires aux relations hétéro, c'est juste que les problèmes sont encouragés par le milieu extérieur
@@T0m0m4r si on se fie aux études les relations entre femmes sont les pires ... violences psychologiques, violences physiques (rarement létales je coupe l'herbe sous le pied), instabilité des relations ... ce qui me dérange ici c'est l'idéologie qui vient perturber la raison ... il y'a une sorte de puritanisme qui pousse à voir le mal partout, la domination c'est forcément le mal, l'inégalité c'est forcément le mal, le fantasme de l'exotisme c'est le mal, les relations hétéros c'est forcément le mal, la violence, le viol, la pénétration c'est le mal ... c'est très triste comme vision du monde en fait
Mais ça veut dire que si on veut lutter contre les inégalités de patrimoine et de revenu, s'en prendre aux capitalistes ne suffit pas ? faut aussi défaire ceux qui profitent de l'hétérosexualité qui auront tout intérêt à maintenir de fortes inégalités
non, aujourd'hui les hommes et les femmes ont des revenus assez proches, les riches restent entre riches et les pauvres entre pauvres, les féministes cadres ne se marient pas avec des employés 😉
Bravo pour la désinformation sur la réalité et la complexité des inégalités hommes/femmes @@nassimalouache3118
Sachant que les hommes accumulent l'essentiel du fric et des autres formes de pouvoir, ça serait déjà pas mal mais même chez les plus pauvres les hommes profitent des femmes de diverses façons. En revanche le féminisme s'attaque en lui-même à toutes sortes d'inégalités, parce que les femmes sont bien plus socialisées à la tolérance, l'empathie etc. que les hommes. Si un jour les femmes n'étaient plus une population dominée, alors seulement elles ne seraient plus spécialement plus humanistes que les hommes.
@@maevabouchet Ce n'est pas seulement parce que les femmes sont plus socialisées à la tolérance et à l'empathie: la majorité d'entre elles ont vécu, vivent ou vivront dans leur chair et au quotidien la domination masculine et la violence qui l'accompagne. Je crois que ça façonne aussi leur rapport au monde, au pouvoir, à la violence. Il n'est pas du tout certain que les femmes, débarrassées du patriarcat, se montrent aussi brutales et destructrices que les hommes. En tout cas elles ont de la marge. Et le mérite de réfléchir à ces questions complexes et essentielles.
fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_selon_l%27%C3%A9cart_de_revenus_entre_hommes_et_femmes@@nassimalouache3118
Assez intéressant, peut-être pas au point que ça nous coûte des impôts. Faudrait des financements volontaires pour ce genre d'études, non pas de l'État.
Sexiste, comme d'hab. Beurk.
Grosse erreur par biais ideologique probablement, au sujet de l'impudicite. L'invite parle du regard et de la surveillance des hommes du groupe. Or moi j'ai surtout remarque que des que des femmes sont plusieurs, elles changent de personnalite, s'observent entre-elles et sont beaucoup moins avenantes que quand je les rencontre seul a seule. La pression sociale est tout autant feminine que masculine, voir plus feminine souvent.
Ben je ne métrer pas les pieds au Pérou. Je ne suis pas du tout branché patchamama ou ésotérisme,ni sensible au discours culpabilisant sur la colonisation ect ect je me méfie de tout les hommes et je ne donne pas un sous ni aux hommes ni aux femmes mais, j'ai tendance à céder aux beaux parleurs, et surtout, la beauté physique . ces hommes ont l'air très habiles .5 années de tinder m'ont rendu hyper méfiante, décidément soit les mecs veulent du sexe soit de l'argent .très difficile d'avoir un vrais relation de ptg et en effet je ne vois pas en quoi être gai lesbiennes bi ou trans plutot qu'hetero changerai quelque chose à tout ça.
Un pays ne se résume pas a cela......
@@Mmeshanoar c'est sur , mais c'est tres dissuasif , je suis une proie de choix !
au Pérou ils font ça pour compenser leur déficit de séduction purement physique ... les cubains ou les dominicains n'ont pas besoin de ça, les femmes blanches tombent comme des mouches. L'équivalent ici c'est le loser qui va faire de la guitare, de la danse, de la photographie ou jouer l'allié du féminisme.
L'amour sincère existe heureusement, mais il faut avoir conscience de sa réelle valeur sur le marché sentimental et viser quelqu'un d'équivalent ... l'erreur étant de viser trop haut et d'être donc utilisée
@@nassimalouache3118 ben dit donc compliqué ! Tout un apprentissage !
@@nassimalouache3118 déficit de séduction physique ? Qu'est-ce que tu veux dire , ils n'ont pas un physique atreyant comparé au cubain ?
Ce phénomène fut le même quand les espagnols ont immigré en France dans les années 60-70.
Ces hommes recherchaient activement de la sexualité avec les S* de française, elles tombaient amoureuses les trouvant plus chaleureux etc....
La Vérité, c'est qu'ils se réservaient pour un mariage avec une espagnole plus catho, réservée etc.... pour leur assurer qu'elle ne bougeaient pas trop du bercail et évidemment la paternité.
C'est la même chose en Corée du sud et le "white horse" je vous laisse recherchez sur internet... :(
@@bzh35564y'a pas de mal tant qu'on ne trompe pas l'autre sur ses intentions
De beaux clichés, ou affleure la xenophobie. Bravo.
"Ce phenomene fut le meme..." - quelles sont vos sources?
@@Zog76source : la vie
Demonstration implacable...
J'essaye de mettre de la bonne volonté à devenir féministe mais vous nous aidez vraiment pas ... 2 ans et 600 pages, pour arriver à la conclusion que les relations hétéros c'est nul et forcément dans un rapport de domination ?
J'ai senti un gros flottement au moment de la comparaison Pérou-Thaïlande comme si vous n'étiez même pas convaincue par ce que vous dites ... c'est les femmes qui marchandisent les relations et qui sont maitresses du jeu ... elles ne veulent pas payer pour des relations donc les prostitués leur vendent de la romance, en revanche les prostituées vendent l'accès à leur intimité alors que les hommes veulent de la romance ...
Je vois pas de différence entre les hommes péruviens et les femmes thaïlandaises, dans les 2 cas il y'a un fantasme d'exotisme et une marchandisation, que les femmes refusent quand elles payent mais acceptent quand elles encaissent
J'ai l'impression que la sociologue confond ses échecs personnels (il suffit de lire l'intro de sa thèse, le Pérou semble avoir été une expérience douloureuse pour elle) et ce que vivent vraiment les gens, les modèles que vous défendez semblent déconnectés de notre société et de la réalité, à part les tâches domestiques les femmes occidentales sont plutôt satisfaites de leurs hommes
Ce qui aurait été intéressant à creuser c'est pourquoi des femmes féministes vont chercher la masculinité au bout du monde (masculinité qu'elles ne supporteraient pas au quotidien) et pourquoi les hommes vont y chercher la féminité (qu'ils aimeraient avoir au quotidien) ... ça aménerait à admettre que les femmes aiment la vraie masculinité et les hommes la vraie féminité et donc faire des concessions sur ses croyances progressistes.
Ca met en exergue un problème majeur du féminisme, l'absence de remise en question de soi : "les hommes me conviennent pas alors je me retire du jeu" sans se demander "pourquoi un homme aurait envie de partager sa vie avec moi ? qu'ai je à lui apporter ?"
personne ne vous y oblige...Restez bien dans votre ignorance
@@elisaatypical5261merci pour cette illustration de l'absence de remise en question par l'exemple :-)
ça m'attriste en fait, car je crois en l'égalité de droits hommes/femmes, mais le féminisme est tellement médiocre qu'il ne séduit pas les hommes ... à voir si vous souhaitez que ça reste un mouvement d'entre-soi qui rend l'homme responsable de tous les maux, ou alors améliorer les relations hommes/femmes, ce qui passe par la dénonciation des comportements masculins problématiques (ça vous êtes bien) mais aussi la remise en question des femmes par elles-mêmes (peut mieux faire, encouragements 😁)
@@nassimalouache3118 Je vous ai lu avec intérêt et je m'efforce de comprendre votre point de vue. Votre démarche est louable mais vous vous remettez vous-même peu en question. Les femmes ne cessent pratiquement jamais, au cours de leur vie, de se demander ce qu'elles pourraient faire mieux, si elles ne devraient pas faire plus, se documentent, questionnent, cherchent... Et c'est très souvent en rapport avec les hommes: les femmes ne sont pas parfaites mais la société leur enjoint constamment de se remettre en question et la majorité d'entre elles obéissent, se conforment du mieux qu'elles peuvent aux attentes multiples et souvent contradictoires. L'inverse est beaucoup moins vrai, sans compter que les hommes sont aux prises avec des contradictions délirantes. La fin de votre réponse illustre bien une certaine condescendance de la part des hommes. Et il me semble que ce n'est pas aux femmes de vous convaincre du bien-fondé du féminisme.
Pour mon instruction, qu'est-ce que la vraie masculinité?
@@user-ig9bc5fn6i vous trouverez peut être mon commentaire sexiste, mais la différence entre vous et moi c'est que vous pensez intention quand je pense résultat ... la question n'est pas de savoir si c'est aux femmes de me faire comprendre le bien-fondé mais de savoir comment arriver au résultat que vous voulez ... je constate que la majorité des hommes ne sont pas réceptifs à vos contenus, vous ne faites que vous convaincre entre vous, du coup on n'est pas près de changer ... je vous suggère donc une remise en question pour impliquer les hommes mais avec davantage d'empathie, car actuellement ça ne marche pas.
Manque de bol pour la sociologue, la Thailande n'a jamais ete colonisee. Dommage qu'elle ne se soit pas renseigne. Quand au patriarcat heterosexuel blanc capitaliste... en 2023 on delire completement. Les femmes ont aujourd'hui tous les droits et beaucoup de privileges, notamment dans les domaines de la famille, de l'education, des normes relationnelles, au travail, etc.. Perso si je devais refaire ma vie je ne chercherais surtout pas a m'installer dans un pays occidental. Les hommes sont exploites via les taxes et servent d'esclaves au systeme. Ils passent souvent des annees entieres sans relations sexuelles. Ils ne sont bons qu'a travailler et payer des taxes. On leur interdit meme d'avoir recours a la prostitution pour avoir quelques instants de sexualite. Seul les hommes tres riches ont tous les privileges. Et encore ils servent desormais de cible. Ils doivent prendre des yachts pour sortir des eaux territoriales pour se mettre a l'abri.
Joli bingo de mansplanning et de ouinouin incel. Congrats!
@@sandrineb7773 T'en fais pas pour moi gros boudin. La grosse difference entre vous et moi, a part votre embompoint, c'est que j'explique et j'avance des arguments. Votre commentaire n'est par contre qu'une mise en tiroir avec des categories de mot-cles qu'on vous a sussure. Bref, vous ne volez pas haut et malheureusement vous n'avez meme pas le niveau pour comprendre votre propre mediocrite.
🥰 @@marcoprolo7318
Il a tout à fait raison, mais comme les femmes veulent juste se venger du vilain patriarcat et ne pas comprendre la politique, le mondialisme, la lutte des classes, on se tape du féminisme dégénéré 2.0.
Là, on arrive à dire que la bourgeoise blanche qui vient se taper de l'exotisme, c'est le pauvre qui se serre d'elle... Ahah alors soit ça montre que la femme occidentale est bête et se fait avoir, soit qu'elle ment, manipule et utilise le pauvre petit local.
Bon, j'en ai assez entendu. C'est toujours le meme baratin pleurnichard. Pour que je me tape une feministe il faudra qu'elle soit vraiment tres tres belle. Parce que c'est vraiment insupportable cette litanie pleurnicharde perpetuelle.
Je ne vois qu'une seule personne qui a un ton "pleurnichard" ici...
as tu quelque chose d'intéressant à dire ? Car tout le monde se fiche avec qui tu couches.
Les femmes blanches font n'importe quoi, episode 182849594029839499