Merci pour ce podcast, a refaire car plein de sujets ont été à peine effleuré. Moi ce qui me fait le plus souffrir en campagne ( j' y ai toujours vécu sauf pendant mes années etudiantes) c'est qu on n a pas de voix. J' écoute beaucoup de podcast militant et développement personnel, j' ai l' impression que les invités sont quasiment tous des gens des villes où qui sont venus en ville pour ce faire connaître. J' ai souvent l' impression d entendre un espèce d' entre soi citadins qui n' a aucune conscience de la réalité rural et qui croit parler pour tout le monde. Et c'est vrai que pour moi la ruralité est une minorité opprimée. Nous connaissons bien les citadins et leurs mode de vie, ainsi que leur restaurant du moment préféré mais les citadins ne s interesse pas à ce qu il se passe en campagne car c'est bien simple il ne s y passe rien vu qu on en parle pas. Je suis quasiment sûre que ce podcast aura moins d' écoute que d' autre "encore heureux" avec un sujet à la mode en ville... Pour moi il faut que les ruralité produisent leurs propres cultures et s independantise des villes et surtout de Paris , pour avoir leur propre moyen d' exression et ne pas attendre qu on veuille bien leurs donner la parole.
Pour moi comme pour beaucoup, la plus grande cause de souffrance à vivre à la campagne, c'est la chasse. Les groupes minoritaires qui font la loi dans les villages et qui les transforment en zone de guerre tout l'hiver. Hurlements d'hommes armés toute la journée, de chiens non-stop, coups de feu, cadavres laissés un peu partout... Si on est nombreuses-x à souffrir de devoir se claquemurer tout l'hiver, personne n'ose rien dire, évidemment. Et c'est dur de la fermer, de s'enfermer, de se mettre des bouchons dans les oreilles quand on aimerait bien juste se promener dehors, faire des tartes au pommes gaiement ou profiter du jardin romantique, hein...
Sujet super intéressant, qui donne a réfléchir, par contre il y quelques trucs qui m'ont quand meme gêné, surtout l'utilisation du mot colonisation... C'est en général un mot que j'ai entendu dans ce contexte sous entendant une espèce de grand remplacement, et je me demande justement si ce mot n'est pas tres apprécié des "urbains" d'extrême droite... La gentrification fait tres bien l'affaire, pourquoi aller chercher a transposer le poid du mot colonisation par dessu ca? Je trouve aussi qu'il y a un amalgame fait entre les urbains et les urbains d'une certaine classe sociale et/ou culturelle... D'ailleurs ca m'a choquée d'entendre que "les urbains ne connaissent peut etre pas les CMP". Peut être que c'est le cas pour les urbains qui peuvent se payer des psy en libéral, et les urbains qui ont fait des master, mais les listes d'attente en CMP et CMPP en ville peuvent durer des années aussi. Enfin, et ca par contre c'est mon biais personnel et j'entends que ce serait peut être un peu autocentré, mais pour avoir été obligée d'aller vivre dans un endroit assez rural pour le travail, la question du permis (que j'ai déjà raté 5 fois) est quand même importante - sans permis, la vie associative, les loisirs, les sorties, les weekends, la vie sociale, même les courses, c'est compliqué parfois. J'y rajouterais les rencontres, surtout quand on est LGBT+, si il n'y a pas d'association, pas d'événements, qu'on a déjà peu de contact social avec des gens de son âge (je croise plutot des gens de 40+ ans et leurs enfants, 25-35 quand meme tres peu), et qu'il y a a tout compter 2 autres lesbiennes a 25km sur les applis de rencontre, ca isole pas mal en plus!
Merci.
Ça fait du bien d'entendre des gens porter nos voix.
Merci pour ce podcast, a refaire car plein de sujets ont été à peine effleuré. Moi ce qui me fait le plus souffrir en campagne ( j' y ai toujours vécu sauf pendant mes années etudiantes) c'est qu on n a pas de voix. J' écoute beaucoup de podcast militant et développement personnel, j' ai l' impression que les invités sont quasiment tous des gens des villes où qui sont venus en ville pour ce faire connaître. J' ai souvent l' impression d entendre un espèce d' entre soi citadins qui n' a aucune conscience de la réalité rural et qui croit parler pour tout le monde. Et c'est vrai que pour moi la ruralité est une minorité opprimée. Nous connaissons bien les citadins et leurs mode de vie, ainsi que leur restaurant du moment préféré mais les citadins ne s interesse pas à ce qu il se passe en campagne car c'est bien simple il ne s y passe rien vu qu on en parle pas. Je suis quasiment sûre que ce podcast aura moins d' écoute que d' autre "encore heureux" avec un sujet à la mode en ville... Pour moi il faut que les ruralité produisent leurs propres cultures et s independantise des villes et surtout de Paris , pour avoir leur propre moyen d' exression et ne pas attendre qu on veuille bien leurs donner la parole.
Hyper intéressant, merci !
Bravo ❤
Pour moi comme pour beaucoup, la plus grande cause de souffrance à vivre à la campagne, c'est la chasse. Les groupes minoritaires qui font la loi dans les villages et qui les transforment en zone de guerre tout l'hiver. Hurlements d'hommes armés toute la journée, de chiens non-stop, coups de feu, cadavres laissés un peu partout... Si on est nombreuses-x à souffrir de devoir se claquemurer tout l'hiver, personne n'ose rien dire, évidemment. Et c'est dur de la fermer, de s'enfermer, de se mettre des bouchons dans les oreilles quand on aimerait bien juste se promener dehors, faire des tartes au pommes gaiement ou profiter du jardin romantique, hein...
Preum's ! 🥳
Sujet super intéressant, qui donne a réfléchir, par contre il y quelques trucs qui m'ont quand meme gêné, surtout l'utilisation du mot colonisation... C'est en général un mot que j'ai entendu dans ce contexte sous entendant une espèce de grand remplacement, et je me demande justement si ce mot n'est pas tres apprécié des "urbains" d'extrême droite... La gentrification fait tres bien l'affaire, pourquoi aller chercher a transposer le poid du mot colonisation par dessu ca? Je trouve aussi qu'il y a un amalgame fait entre les urbains et les urbains d'une certaine classe sociale et/ou culturelle... D'ailleurs ca m'a choquée d'entendre que "les urbains ne connaissent peut etre pas les CMP". Peut être que c'est le cas pour les urbains qui peuvent se payer des psy en libéral, et les urbains qui ont fait des master, mais les listes d'attente en CMP et CMPP en ville peuvent durer des années aussi.
Enfin, et ca par contre c'est mon biais personnel et j'entends que ce serait peut être un peu autocentré, mais pour avoir été obligée d'aller vivre dans un endroit assez rural pour le travail, la question du permis (que j'ai déjà raté 5 fois) est quand même importante - sans permis, la vie associative, les loisirs, les sorties, les weekends, la vie sociale, même les courses, c'est compliqué parfois. J'y rajouterais les rencontres, surtout quand on est LGBT+, si il n'y a pas d'association, pas d'événements, qu'on a déjà peu de contact social avec des gens de son âge (je croise plutot des gens de 40+ ans et leurs enfants, 25-35 quand meme tres peu), et qu'il y a a tout compter 2 autres lesbiennes a 25km sur les applis de rencontre, ca isole pas mal en plus!
Perso, je trouve que la ville n'a plus rien de "moderne". Je trouve le concept totalement éculé.
En tant qu'homme oui mais alors la place des femmes au secours