Sur l'Un-dividualisme moderne - Philippe La Sagna

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  • Опубликовано: 15 окт 2024

Комментарии • 3

  •  Год назад +2

    Les sous-titres sont disponibles en anglais, espagnol, français, italien et portugais.

  • @MB-sv3kv
    @MB-sv3kv Год назад

    Magistral !

  • @jacquesvanrillaer2033
    @jacquesvanrillaer2033 Год назад

    Pour parler lacanien, il faut d’abord assimiler quelques mots-clés, souvent écrits avec une majuscule (Signifiant, Phallus, Nom-du-Père, Castration, etc.), puis apprendre à jargonner sans se préoccuper de réalités empiriques. Ces mots agissent alors comme des incantations magiques qui permettent d’apparaître comme un « Sujet supposé savoir », d’être accepté dans la communauté lacanienne et d’en imposer aux « canailles ». Avec son gendre, on ajoutera à la liste « l’UN-dividualisme. »
    Lacan disait : « Je pense qu’il faut refuser le discours psychanalytique aux canailles : c’est sûrement là ce que Freud déguisait d’un prétendu critérium de culture. […] Si j’ose articuler que l’analyse doit se refuser aux canailles, c’est que les canailles en deviennent bêtes, ce qui certes est une amélioration, mais sans espoir » (Télévision. In Autres écrits. Seuil, p. 543).
    Rappelons que Freud, lui, a toujours écrit avec le souci de se faire comprendre. Il méprisait « l’idolâtrie des mots » (Wortgötzendienst) dans laquelle il voyait un moyen de faire croire qu’on dit des choses intéressantes alors qu’il n’y a pas de contenu substantiel (lettre à Abraham, 21-10-1907). Freud était un peu charlatan. Lacan l’était tout à fait.