Bonjour Didier, c'est toujours un plaisir d'écouter vos vidéos. J'ai 30 ans, c'est seulement ma troisième année de potager.. Mais je retiens votre credo "expérimentez par vous même". J'echelonne les semis et tente des plantations de différents semis dans différentes configurations a différentes periodes. J'ai également acheté sur le boncoin des châssis Juwel (une marque autrichienne) d'occasion, ils ont un système ingénieux d'un cylindre qui contient un liquide qui se dilate selon la température et qui ouvre le châssis. Je ne sais pas si vous connaissez mais c'est très surprenant à regarder et tellement ingénieux. Pas un moteur, pas un vérin.
C'est le même système qu'il y a sur mes châssis polycarbonates - voir les vidéos faites l'an dernier à ce sujet. Et en effet, cela marche très bien et me dispense d'avoir à gérer l'ouverture / fermeture. Je confirme que cela marche. Juwel est une marque autrichienne qui fait de très belles choses - plusieurs des illustrations du livre de Wolfgang Palme '"Un potager au cœur de l'hiver" représentent des coffres Juwel. Neuf, c'est, hélas, cher. Très cher. Mais parfaitement étudié. Outre les vérins, ils ont des "vrilles" plastique qui permettent de fixer les châssis au sol. Did67
@@did67lejardinier42 En effet le prix est plus que dissuasif.. J'ai eu la chance de les trouver d'occasion mais il est certain que je n'aurai jamais acheté cela neuf. J'avais bien entendu regardé votre vidéo sur les châssis mais ne me souvenais plus de ce système sans électronique. Excellente journée
Merci pour toutes vos bonne interprétations vos tests et informations chaque années ( je me rappel de vos tests des serres ou il faisait plus froid dans la serre fermer il y a 1 an ou 2 je pense ) Bonne santé a vous et votre compagne
Des vidéos toujours très très intéressantes. Merci pour le partage de vos expériences et merci de nous transmettre votre savoir 🙏. Et ne changez rien sur votre personnalité. J'adore
Merci Didier pour toutes vos connaissances et votre partage. Merci pour votre logique avec preuves à l'appui. Et surtout merci de nous rappeler dans toutes vos vidéos que nous ne sommes qu'utilisateurs de cette terre. Quelle nous le rend bien et d'autant plus si on sait l'écouter.😊
Le "format long" est un choix assumé - dont je sais qu'il nuit à mon audience. J'ai envie d'expliquer des choses. Pas d'asséner des recettes, des fausses-vérités, des "yakaismes". Ni de faire de la prestidigitation genre "mes 5 trucs pour réussir ceci ou cela". Je laisse ça aux magiciens. ET expliquer correctement des mécanismes complexes (le vivant est, par nature, complexe !) prend du temps. Bien entendu, parfois je me répète : je suis là victime d'un choix - celui d'improviser plutôt que de lire un "script" ou de le réciter après l'avoir appris. Et d'un non-choix : mon âge - et ma mémoire qui me lâche de plus en plus souvent... Quand j'enregistre la 23ème séquence (éventuellement un ou quelques jours après la première), je ne me souviens plus d'avoir déjà dit ceci ou cela auparavant (et parfois, c'est difficile de "couper" proprement). Pour être sûr de n'avoir aucun regret, je n'ai pas monétisé ma chaine. Que vous soyez 1 000 ou 100 000, aucune importance : je gagne 0 €. Ce qui me laisse aussi la liberté de ne jamais me sentir obligé de caresser ceux-ci ou ceux-là dans le sens du poil.
Merci Didier, content de te revoir en forme et de t'écouter, félicitations pour tes 70 printemps! Et j'ai beaucoup apprécié les "saints miko"😂 Au plaisir pour une future vidéo.cordialement.Michel.
En effet, j'utilise 3 "médias" majeurs. Les "conférences", qui sont des "matchs de boxe" où je secoue le public. Les vidéos sont des éclairage de tel ou tel point, images à l'appui. Et les livres sont des constructions intellectuelles à partir de l'expérience accumulée. Ils sont bien plus construits. Et relus. Donc retouchés. Did67
Merci pour ce partage qui confirme mes impressions ce qui prouve l'importance de faire soi-même de son côté puis d'observer l'évolution. Il y a des principes à respecter mais rien ne sera à l'identique chez chacun. Fascinant ce vivant !
Merci de nous sortir de nos idées préconcues, je viens d'apprendre pas mal de choses et j'avoue que je commence à laisser un peu mon sol nu lorsque je plante mes petits semis et que j'ai des résultats plutôt positifs
Je me disais que vous jardiniez à fond… Joie de vous revoir. J’aime votre allusion à Guy Gilbert. Liberté à chacun de vivre sa foi selon ce qui lui convient. 😊
Hélas, je ne fais que courir après le temps ! Drôle de destin. C'est écrit dans mon second livre : "Ce n'est pas le moindre paradoxe : pour que la paresse progresse, il faut que je me décarcasse !". Mais le plaisir est grand même quand je tombe de sommeil - ou parfois, de fatigue. Did67
Bonjour, Encore merci de passer du temps à partager vos connaissances! Toujours un plaisir 🙂 Un agriculteur m'a dit que les jeunes plantules produisaient un anti-gel qui diminue au fur et à mesure que la plante grandit, car justement on avait évoqué ce sujet. Portez-vous bien!
On est d'accord. Cela fait partie de ces "mythologies" qu'il faille "endurcir" les plants - très exactement, c'est un "anthropomorphisme" : on raisonne comme si les plantes étaient des hommes... C'est pour ça que j'insiste un peu - très peu de jardiniers amateurs le savent et très peu de "potagistes" en parlent (ils ont plutôt tendance à répéter religieusement les croyances et ce qui est écrit dans les guides) Did67
Bonjour Didier, toujours beaucoup d'approfondissement de questions pertinentes dans ta video. Pour les saints de glace, comme tu dis, en plus des prévisions météos, je vérifie également la température du sol surtout pour les poivrons et aubergines de telle sorte à ne pas leur faire subir un différentiel trop important, car contrairement aux tomates, ces plantes sont beaucoup plus lentes à se remettre du moindre stress ! Je pratique également le rempotage en godets avec de la terre du jardin, il me semble que ces plantes se développent mieux que les autres. Une de mes motivations était pourtant différente chez moi au départ , comme certaines parcelles étaient infestées de nématodes ou de verticillium. C'est pourquoi , j'ai des étiquettes avec des numéros et des lettres répertoriant le nom ou la variété du légume pour le nombre et une lettre pour l'endroit où j'ai prélevé la terre (Bien entendu, bien respecter les règles d'hygiène strictes car le verticillium se propage assez facilement) ! Bonne soirée et merci pour tous ces éclairages !
Bonsoir Didier Et oui nous l'attendions votre vidéo. Chez moi ce n'est pas tant les gelées qui nous pose problème cette année mais la pluie. Nous avons du mal à trouver des fenêtres pour jardiner. Mon sol n'est pas encore couvert de foin entièrement. Hospitalisation en février puis du mal à récupérer et depuis un bon mois des averses régulières. Bon il ne faut pas se plaindre d'avoir de la pluie après un hiver relativement sec. Tout ça pour dire qu'il peut être compliqué de prendre de l'avance. Il y a beaucoup de semis que j'aimerai avoir fait mais bon nous devons nous adapter. Après ça le plus rageant serai d'avoir de très belles journées ensoleillées mais avec des gelées tardives🙈🙈🙈🙈🙈
L'agriculture a toujours été de composer avec la météo (et avec les parasites). Pour les parasites, on a inventé pas mal de choses - depuis la chimie jusqu'aux luttes biologiques en passant par les phéromones. Pour la météo, on ne peut rien faire et heureusement - sinon, il y aurait des guerres partout ! Did67
C'est un plaisir de vous retrouver. Merci pour tous ces conseils judicieux et ces raisonnements pertinents. Prenez bien soin de vous ,Didier , pour continuer à nous éclairer longtemps de vos importantes connaissances !
Bonjour Didier, je ne laisse que rarement de coms, merci pour ce partage et ta pédagogie, je place dans ma mini serre quelques briques réfractaires qui gardent la chaleur de la journée pour la restituer la nuit, ma maman faisait cela il y a 40 ans ( non ce n’était pas Ruth Stout ma maman hihi), pour les jeunes plans c'est exactement ça, leur instinct de survie est plus grand que les plantes adultes...Merci encore je me régale de tes vidéos, bizz champenoises.
Il faut juste savoir que la "capacité calorifique" de l'eau est supérieure à celle des briques, des roches, du béton...Ou que les métaux tels le cuivre. Mais bien entendu, tout corps solide joue un rôle de tampon thermique. Un mur est un tampon thermique. Et une serre adossée en bénéficie. Pour moi, par paresse donc, je vais au plus efficace et au plus simple ! Did67
Bonjour Didier Merci pour cette nouvelle video que je visionnerai tranquillement ce we Je profite donc de cette nouvelle vidéo pour te dire que j'ai presque terminé ton dernier livre Le Potager du paresseux frappé par le changement climatique. Voila un ouvrage que je trouve excellent Il est très bien écrit ( mieux je trouve que les précédents que j ai beaucoup aime aussi . Il y a des ref et une tres bonne syntaxe ) très bien documenté avec une bonne , claire, precise analyse du climat de chez toi et des pistes très intéressantes pour aborder les années à venir au potager . ce livre est imposant en épaisseur et en information mais je l'ai carrément dévoré , il m'a apporté énormément . A la fois # scientifique # et pratique il pose de sérieuses bases pour le potager de cette nouvelle ère un grand merci et bravo pour le travail c'est impressionnant
Cela me fait plaisir. Parfois, je ne le trouve pas top. Je trouve que j'étais trop "sur la défensive" vis-à-vis de ceux qui nient le changement climatique. J'ai donc trop "bétonné" cet aspect, pas essentiel. Mais je me déculpabilise en me rappelant que cela a été écrit en 2021, année "froide et humide", à une époque ou 2022 n'avait pas encore existé et où on ne parlait presque pas "changement climatique". Aujourd'hui, médiatiquement, c'est l'inverse : on en parle tout le temps ! Du coup, le "bétonnage" est un inapproprié. Mais c'est fait. Il a le défaut de tous mes livres : j'explique "trop" ! Donc c'est long. Beaucoup de gens souhaiteraient juste "savoir", sans vouloir "comprendre" ! Did67
MERCI INFINIMENT pour ce temps de partage. :.D FAIRE ET OBSERVER L’expérience de son terroir se trouve alors guidée par ces points d’attention et d’observation. Tenter de comprendre ce qui semble indicible est passionnant. Des mesures concrète, du temps en lien au jardin permettent quelques hypothèses! ;.) Pour ma part, « les chochottes » sont tout simplement des plantes EXOTIQUES = SOINS ET TRAVAIL ;.)
Si ej dis "chochottes", c'est parce que certaines exotiques sont... très rustiques ! Voir certaines alliacées... Ou les "baies de Mai", un chèvrefeuille du Kamtchatka comestible, qui est hyper-rustique et très précoce ! C'est donc pour mettre les points sur les "i"... Exotique ne voulant pas dire "tropical"...(exotique : "Qui (dans la perception occidentale) est perçu comme étrange et lointain et stimule l'imagination.") Did67
Un tout grand merci pour vos vidéos/ “conférences” passionnantes. Pour rejoindre votre commentaire en fin de vidéo sur la plus grande résistance au gel des plantules, tous les ans j’ai des semis spontanés de tomates en pleine terre (ils ont 5 cm pour le moment) et ceux-ci résistent très bien à des gelées de -2°. C’est vraiment surprenant. Pas mal pour des chochottes qui se sont sans doute un peu adaptées au climat puisque je récolte les graines année après année. Bonne continuation😊
Pour l'adaptation, je ne pense pas que cela se joue à cette vitesse - cette légende tenace de "plantes qui apprennent". Pour le savoir, si tu connais la variété, il suffirait de "sacrifier" un sachet se semences toutes nouvelles, et de semer en automne, de laisser venir côte à côte ton re-semis naturel et le semis à partir du sachet... Non, c'est juste que les petites plantes sont plus résistantes et qu'n a du mal à le croire. J'ai observé un plant de tomate au stade 2 vraies feuilles résister à des températures voisines de- 5° C alors qu'un pied qui allait fleurir a été cramé... Did67
Bonjour Didier! Content d'avoir de vos nouvelles. Jai eu la même expérience que vous, satanées larves de taupin! Toujours sur des plants achetés en jardinerie, tu vois une belle salade le matin et tu te dis ce soir je vais te croquer! Et t'arrive le soir elle est toute fanée, au début je ne comprenais pas. Je n'ai fait que de la volante un certain temps puis j'ai fait mes semis et là plus de soucis! David
je confirme la resistance aux froid des petites chochottes, mes tomates. Il y a 2 ans, gel à -2°C le weekend du 1er mai. Tout ce qui dépassait du sol à cramé/noirci. Ce que je n'ai pas arraché à fini par repartir tout seul 2 ou 3 semaines plus tard, par les racines qui n'avaient pas gelées. Cela dit, tout a fini d'être bouffé par le mildiou car l'été a été trop humide et frais (morbihan)
Voir une vidéo sur le milidou, et comment je le "maîtrise" sans cuivre et sans purins / décoctions, dans un terroir infesté (en 2021, beaucoup de jardiniers les ont arraché ici, dès juillet ! ; j'ai récolté jusque début novembre !). Il faut connaître son "ennemi" - ses faiblesses (disait déjà Napoléon). Did67
@@did67lejardinier42 Oui, excellente vidéo qui brise le "mythe" malheureusement, il a fait beaucoup trop humide ici pour que je puisse y faire véritablement quelque chose. Je n'ai rien arraché, j'ai juste traillé un peu et sur les pieds les moins atteins (tomate cerise black cherry) j'ai pu récolter jusqu'à début novembre. Je confirme aussi au passage que je n'ai pas pris de précaution particulière avec les parties mangées par le mildiou (bruler loin de la culture) je les ai laissé se décopomser pile à l'endroit où j'ai fait des pommes de terre l'année suivante. Pas de mildiou. Grosse récolte. Et d'ailleurs, quelques pieds de tomates ont germé à cet endroit (car certaines parties enlevées avaient des tomates dessus).
@@franckmalers2299 Il n'y a, sous climat humide, que deux options : a) le "toit à tomates" et quelques techniques appropriées pour faciliter l'aération ; b) les "ultra-résistantes", variétés modernes (certaines hybrides, d'autres non) ayant au moins deux des gènes de résistance, qui sont donc génétiquement protégées (les variétés anciennes n'ont pas la "bonne" résistance ; vers les années deux mille est arrivée des USA un nouveau groupe de souches et depuis les vagues de souches virulentes de mildiou déferlent par "croisement" de ces souches - c'est comme avec Omicron, et ces variantes... Did67
@@did67lejardinier42 en effet & j'ai investit dans une serre en verre trempé de 22m² (ici quand y'a de la tempête le plastique s'arrache) parce que les tomates du supermarché, et même souvent du marché, ça n'a gout de rien. Sans parler du prix... Et ainsi, je peux faire pleins de trucs qu'il n'est pas possible autrement d'avoir dans ma région. comme des pastèque et certaines autres chochottes. Et puis, ça m'évite 30km de route pour aller chercher quelques légumes.
Dans le Morbihan, pour moi il n'y aura plus de gelées , les fruitiers ont passé le risque des gelées de début avril. ça va être une super année niveau fruits et légumes, je suis tellement confiant que mes tomates sont plantées ainsi que mes poivrons et aubergines. après je peux me tromper, mais je prends le risque :)
Oui, le golf du Morbihan est un des "paradis" pour le jardinage. Dont ailleurs, on ne peut que rêver... Par rapport à la Provence ou au Roussillon, le risque de sécheresse est limité. Did67
Bonjour, J'habite aussi le Morbihan à 4 kilomètres à vol d'oiseau de la mer. L'an passé des gelées tardives d'avril ont détruit les fleurs de certains fruitiers. Cet hiver il y a eu des coups de froid qui, au raz du sol, et en exposition est, ont fait descendre très bas la température. J'ai ainsi perdu des petits pois semés fin octobre et qui d'habitude passent l'hiver dehors. Les laitues d'hiver par contre ont bien passé l'hiver et ont pommé en avril. Il faut donc relativiser, ce qui vaut dans certaines parties de mon jardin très abritées ne se retrouve pas partout alors que le climat global est plutôt doux l'hiver. Il y a quelques années nous avons eu des gelées matinales début mai
@@jean-yveslebrun6923 j'ai l'impression que dans notre coin, les saintes glaces c'est de l'histoire ancienne, ce que je crains le plus c'est effectivement le coup de froid de début avril et ensuite le mildiou sur les tomates si l'été est humide. Les petits pois /mange tout, je préfère les faire germer en poquet dans des godets pour les planter ensuite et éviter que les pigeons et les limaces me les mangent: cet année ils sont en pleine forme et ont une trentaine de cm.
@@carcharoth1025 les pois resemés en mars sont partis. Ils ne semblent pas intéresser les limaces . Pour les tomates c'est en serre exclusivement car après avoir tout perdu à l'été 2021 en raison du mildiou j'ai laissé tomber les plants en extérieur. La prévision météo à 20 jours annonce du temps doux et des nuits à 7/9 degrés. Pour l'instant les risques de gel semblent écartés.
Salut c’est la Lorraine ici. La gelée (16:10), est au niveau de votre paillage mais pas au niveau de la terre. Cette couverture à mon sens limite le froid et les gelées de la terre. Vous avez certainement mesuré ces différences de température, merci pour votre retour et précisions.
En effet, je parle de la température "au ras des marguerites" - là où se trouvent les légumes. Donc au-dessus du foin. Le sol, qui est un tampon, est généralement plus chaud, lors des gelées nocturnes. Je n'ai pas de sonde dans la terre. J'en ai juste une, dans la serre. Pour moi, la température du sol est moins un sujet de préoccupation : ce n'est pas là que les plantes sont tuées au printemps. Parfois même, cela rejette à partir de ce qui est enterré - cela arrive parfois sur tomates ou aubergines "grillées" par le froid. C'est vraiment à la question de savoir comment faire traverser ces périodes de gelées printanières à mes légumes que je m'intéresse. La température du sol serait un autre sujet, notamment par rapport à l'activité biologique, la nitrification, etc... Ce n'est pas sans intérêt, mais pas le sujet là.
Bonjour, merci pour ces informations. Est-ce que ajouter des pierres dans les châssis, en hiver, renforcerait l effet de tampon thermique ? J'ai fait l erreur de mettre des pierres, en été, au pied d arbres replantés croyant protéger du soleil. L effet fut inverse et les arbres sont morts car ils n ont pas pu profiter de la fraîcheur nocturne. C'est en forgeant qu'on devient forgeron. Excusez moi, en regardant la vidéo jusqu'au bout, j'ai ma réponse.
Merci Monsieur, je vous decouvre et j'ai bien apprécié vos différents conseils même si je suis au sud est. Et jzi 2 ans de plus que vous et me sens plutôt jeune 😂😂. Merci encore.
Si vous découvrez, vous ignorez encore que je suis "cardiaque sévère" (puisque je pourrais être mort). Et il me reste des séquelles sévères (fatigue). Je me traite volontiers de "vieux" parce qu'être âgé n'a rien de diffamant. J'ai travaillé en Afrique, où les "vieux" ont un rôle particulier et où ils sont les sages. Donc je revendique le terme de "vieux" (mais je pense être bien plus jeune d'esprits que bien des jeunes cons !). Did67
Encore une vidéo avec des points essentiels soulevés ! Merci ! Planter tôt au printemps est chronophage en énergie à couvrir, découvrir pour combattre le froid et aérer, ventiler pour éviter la surchauffe. Et c'est une contrainte énorme d être présent TOUS les jours ds les périodes critiques nombreuses en avril notamment avec des écarts parfois énormes se températures entre le jour et la nuit , surtout qd on fait ses semis où se rajoute la surveillance de l hydratation des semis. Surtout qd ceux ci sont faits ds des plaques alvéolées. Je m y suis astreint cette année mais je ne suis pas sûr de le faire tous les ans car avril / mai est une des plus belles occasion de prendre des vacances après la rigueur de l hiver et avant la canicule de l été. Déjà en temps normal le printemps est une période intense au jardin . Si en plus on veut " précosiser ses cultures ça devient ....un métier ...maraîcher..... 😁 Même si je trouve tes techniques de stockage de chaleur en bouteille et tuyaux noirs très pertinentes je suis étonné que tu n utilises pas les voiles d hivernage . Je suis en train de mener une expérience de serre à semis ( 12 m2 ) " posée " sur une bâche noire sur ma terrasse exposee sud et en béton et avec 4 m3 d eau en cuves . Même quand il gèle dehors la température intérieure ne descend pas sous les 10 degrés. Par contre le jour où il y a du soleil ....il faut tout sortir 😪 Dans ta stratégie d avancer les cultures pour contrecarrer la canicule tu parles effectivement de la gestion de la température mais il faut aussi gérer la lumière, élément fondamental pour ces plantes d été. En fait je me dis que plutôt que d avancer les légumes d été il vaut peut être mieux voir quels sont les légumes qui sont maintenant plus adaptés à nos printemps et idem pour l automne . Ou alors il faut accepter l idée de passer un temps fou au potager et d investir ds des moyens coûteux ( serres, châssis, protections , chauffage, éclairage etc etc. ) Donc en résumé si je syis tout à fait d accord avec tes constats et la nécessité d adapter nos pratiques culturales au changement climatique, je suis sceptique sur la stratégie que tu sembles adoptée qui me semble aller "contre nature" plutôt que de s' y adapter . La recherche de cultivars plus adaptés me semblent notamment une piste à explorer . Etant aussi long ds mes commentaires que toi à la vidéo je vais arrêter là et ferai llus tard un autre commentaire sur le mélange de terre du potager pour les semis car je trouve que c est un point très important que tu as soulevé. En général tes intuitions s averent fondées . D ailleurs à un moment tu lies très étroitement intuition et conviction , ce qui n est pas très scientifique 😉😅 Allez au plaisir de t'écouter ds ra prochaine dont j ai l intuition qu elle sera encore passionnante 😉
Je me suis mal expliqué ( c est normal quand on est trop long ) Ce que je veux dire c est que la débauche d energie pour lutter contre le froid afin de gagner en précocité pour avancer les tomates par exemple est "gâché" par le manque de lumière naturelle dont ont aussi besoin les tolates et qui fait que au mieux on gagne une quinzaine de jours ou 3 semaines sur des plants plants " normaux " et qui donneront probablement des tomates pas terribles en goût. Dernièrement je demandais à un maraîcher éleveurs de plants un conseil pour acheter des plants de tomates precoces ET goûteuses. Il a rigolé
Oui. Je l'évoque un peu à la fin : est-ce encore de la paresse. Bon, il se trouve que j'ai choisi d'être "scotché" ici, pour mes diverses activités : vidéos, écriture et surtout conférences (c'est la pleine saison). Donc, il n'y a pas que ces astreintes qui me retiennent ici. C'est jouable. Mais je comprends qu'on voit ça autrement. Si si, j'utilise aussi, en hiver, des P30, que ce soit dans la serre ou le châssis tamponné. Par-dessus les cultures ou les plaques. Là, ce n'est plus nécessaire. Alors c'est rangé et j'ai oublié d'en parler ! Quand le situation s'y prête, bien entendu un mur exposé sud est un excellent tampon "naturel", tout comme peuvent l'être des citernes d'eau. ll existe des serres dites "bioclimatiques" qui exploitent cela à fond. A mon niveau, le châssis est suffisant. Auto-réalisable avec des efforts limités. Je parlerai de cultivars très prochainement, en terminant la vidéo sur les laitues d'hiver. Je ne cesse d'insister là-dessus (voir ma conférence sur le changement climatique). Tu as raison. C'est un peu contre nature. Mais je t'invite là aussi à regarder ma conférence faitre à la Fac de Sciences de Montpellier. L'agriculture ou un potager, c'est par définition, une question d'anthropisation. La nature, là où je me trouve, c'est... une forêt ! Et on ne serait pas nombreux à survivre dans ma vallée. La question n'est donc, de mon point de vue, pas celle d'être "contre nature". C'est de savoir où on place le curseur ! Les tomates, en Alsace, tout comme les haricots verts, et bien d'autres choses, c'est contre nature ! Et dans cette question de où placer le curseur, intervient évidemment celle des moyens utilisés : jusqu'où va-t-on ? Stockage passif ou moyens actifs (chauffage), etc ??? Did67
Je trouve ton maraicher pessimiste. Si mes Stupice ou Gregori Altaï ou Bloody Butcher ne sont pas les meilleures variétés, bien cultivées, même forcée, je te jure que cela bat des "coeur de bouef" (ou autres) du commerce - même bio. Les plants que tu vois forcés là, dans le châssis, qui seront dans quelques jours dans la serre, vont murir vers le 20 juin (les premières), donc lorsque les jours sont les plus longs !!! [Permet-moi de penser que parfois, les "professionnels" ne font que répéter des lieux communs et feraient mieux de se taire et de cacher leur ignorance ! Mais ce n'est qu'un avis] Did67
@@did67lejardinier42 Oui j avoue que j ai eu tort de dire " contre nature " . Et pourtant j ai regardé ta conférence de Montpellier. Chassez le naturel ....il revient au galop 😁 Et puis "c'est naturel" d essayer de se lancer des défis ou des projets un peu . Ici en Dordogne sur la terre de vigne très argileuse je cultive asperges et carottes . C est un peu débile car c'est beaucoup d energie pour en faire créer un sol compatible sur le sol d origine . Mais je t assure que ça fonctionne très bien . Je suis ravi de savoir qu on peut avoir des tomates précoces goûteuses !!!! Je testerai ces variétés . Merci
Did J'ai terminé le visionnage c'est très intéressant vidéo encore merci pour le travail c'est très inspirant pour moi ; même ici à Aubenas 07 tes explications me sont très utiles notamment concernant la différence entre serre, abri de culture et châssis de toutes sortes. j'ai fait les mêmes constats que toi. je n'ai plus de serre juste un abri de culture mais je vais développer ( fabriquer )des châssis. J attaque maintenant le livre de W PALME ...pour l hiver prochain . Cordialement
Salut Didier, tout d'abord merci pour ta vidéo. Ensuite de mon expérience les plants en serre, y compris de chochottes ça marche bien mais à plusieurs conditions : - mettre les plants en hauteur pour les protéger des limaces - mettre plusieurs couches de voiles p17 suivant si le risque de gel est léger ou fort. - protéger les voiles p17 d'un matériau quelconque (plastique, bâche,...) permettant d'éviter que la condensation sur la bâche de la serre puisse toucher les voiles de protection et geler. J'ai 2 pieds de tomates qui ont gelé un peu à cause de ça et qui sont répartis. - Dernier point, ça doit être isolé de la bâche de la serre toujours pour éviter un contact entre la condensation sur la bâche qui gèle et les plants. De mon expérience, 2 voiles p17+ 1 p50 et des tomates peuvent prendre quelques heures à -5° dans la serre et repartir sans problème.
Oui. Je n'ai pas exploré cette technique des "double-peau" (ou même, dans ton cas, de "triple-peau"). C'est une autre option... Un potager est toujours le fruit de multiples compromis : j'avais le châssis-bois quand j'ai acheté les serres (entre autre parce que quelqu'un m'avait amené du vitrage qui allait aller à la casse). Je suis grand mangeur de salades, donc ma serre est bien occupée de salades d'hiver (vidéo à venir) quand j'en aurais besoin... Did67
Merci pour cette video qui a du vous demander beaucoup d'éfforts. J'aime beaucoup votre démarche qui va au fond des choses, avec un esprit scientifique, exempt de toute idéologie. Les comparatifs des divers chassis et de la serre sont excellents et permettent de comprendre l'utilité de chaque dispositif pour corriger chacun un paramètre. Et donc j'en viens à vous suggérer de tenter une expérience supplémentaire pour vos plantes chochottes : installer à l'intérieur de la serre un chassi, policarbonate ou autre. Avec à l'intérieur des bouteilles d'eau, ou/et, une couverture isolante. Il faut 'ouvrir pendant la journée les chassis situés dans la serre, pour éviter la surchauffe, la chaleur dans la serre permet d'accumuler des calories dans les bouteilles, et profite aux plantes tropicales, puis la nuit on ferme le chassis, avec éventuellement une couverture pour garder la chaleur. Ca semble redondant à première vue mais chaque dispositif apporte le correctif qui permet de recréer une ambiance tropicale. Pour illustrer mon propos, j'utilise une serre construite en chassis de bois, sommairement adossée à un mur en pierres sèches qui accumule les calories , la serre est ouverte sur le mur, et elle est trop ventilée car elle n'est pas assez hermétique, et le mistral est un vent sec. L'avantage c'est que la température ne monte pas trop, j'ai enregistré seulement un pic à 40 °c en mars. Mais l'ambiance est trop sèche, oui ça paraît étonnant mais je n'arrète pas de remarquer que les conditions climatiques méditérranéennes sont très différentes du reste de la France. Et donc j'ai du couvrir mes semis à l'intérieur de la serre avec des couvercles en plastic transparent pour permettre de maintenir une ambiance humide sinon tout séchait trop vite. C'était plus simple que de rendre la serre plus étanche et depuis tout mes semis démarrent au quart de tour. J'ai corrigé le dernier paramètre qui n'était pas correct.
Oui, c'est une option que j'ai envisagée, mais pas (ou pas encore ?) réalisée. En revanche, en début de saison, dans le châssis tamponné, j'ai mis en plus un P30 sur les plaques... Maintenant, je n'en ai pas besoin... Did67
Merci Didier, Moi aussi en région parisienne fin mars j'ai mis un pied de tomate à l'abri d'une demi serre et sur mon terrain enclavé entre la maison et un mur ancien donc pas beaucoup de risque. Début avril j'ai semé des salades "got d'or" et "reine de mai" en pleine terre et elle sont en pleine forme même après avoir eu des -7° à 1.70m du sol hors de la demi serre comme le pied de tomates que 2 autres ont rejoint courant avril. Comme tu dit il faut avancer les dâtes de semis et plantation, j'ai testé l'avenir nous dira !!!!!
En ville, vous avez tout plein de "tampons naturels" : les murs, les immeubles... Nuit et jour, les voitures, qui sont avant tout des chaudières (2/3 du carburant ne sert pas à faire avancer la voiture, mais à chauffer l'atmosphère), réchauffent l'ambiance. Il y a donc quelques degrés de plus qu'en rase campagne (au même endroit). Et il convient d'en profiter. Did67
Salut Didier, toujours un grand plaisir de regarder vos vidéos. Météo France ne se mouille pas :) De mon côté j'essaie d'étaler les plantations, comme ça je peux rater en avance, pendant et après...
Finalement , je fait quelques trucs comme vous ( en modele reduit ) , j'aclimate mes plants assez vite, je melange la terre du jardin au terreau de commerce , par exemple. Je retiens l'idée des chassis . Comme je travail a l'exterieur , il m'arrive de partir et oublier d'ouvrir la serre , ou il est trop tot pour le faire , ou le temps et gris , mais un rayon de soleil se pointe en milieu de matinée..mais ouf , bientot la retraite. Je vais continuer a m'inspirer de vos idées , tout en me fiant a mon instinct.
Au moins je suis honnête : cela s'appelle, en français dans le texte, le "Potager du Paresseux". N'est-ce pas assez clair ? Dommage, vous êtes bien pressé ! Did67
Hello Didier et la communauté du PP. Explications très utiles et argumentés comme d'habitude et longue comme on les aime. Au niveau du terreau, j'en ai trouvé un bon chez auxine à Colmar. Terreau mychorize de repiquage. Les semis sont très bien partis, sans aucun engrais et eau de pluie. Semences de chez Kokopelli. Aucune pub, mais c'est ce que j'ai trouvé de mieux. Je vais bien surveiller les previs météo surtout ceux de la nuit, car je compte planter avant les fameux saints de glace. Tu comptes planter quand hors serre ? A bientôt
Les "rustiques", c'est déjà fait - ou alors, c'est des retards indépendants de ma volonté : choux, oignons, poireaux, céleris, betteraves, petits-pois... Les alliacées sont dehors depuis tout début janvier... J'attends de voir comment se précise la météo pour ce mercredi - si les perspectives à 15 jours se confirment, je plante quelques "chochottes" primeurs dans la serre - qui ne les protège pas, mais qui les "force" : tomates ultra-précoces (objectif : des tomates dans la deuxième quinzaine de juin), aubergines, poivrons, melons, concombres, courgettes... 2 de chaque (sauf tomates : 6)... Et le reste, pour la production de masse (et d'éventuelles conserves, coulis, congélation, etc) cela attendra ce que diront les prévisions à 15 jours vers mi-mai... Did67
Bonsoir Didier, comme toujours, beaucoup d’infos intéressantes. Je constate que tes châssis ont donné de bons résultats particulièrement celui où tu as ajouté des bouteilles d’eau (tampon thermique) et l’isolant multicouche que tu déroules la nuit… c’est à retenir. tu as parfaitement raison de le redire, à une température au-dessus de 25 degrés, beaucoup de légumes et petits fruits n’apprécient pas beaucoup (laitue, poids, tomate, fraisier…), alors c’est vrai que sous serre de faible hauteur (problème de gestion de la chaleur), en plein été, ce n’est pas le top. concernant les plants que tu peux acheter en jardinerie et qui ont du mal à reprendre en pleine terre, je ne pense pas que ça soit le support qui pose vraiment problème, mais plus la façon dont ils ont été produits (lumière, chaleur, humidité, CO2, engrais…), je comparerais avec de magnifiques plantes tropicales qu’on peut trouver en jardinerie, et qui une fois ramené chez soi dépérissent après une semaine (sans même avoir changé de pot et de substrat). L’idée d’ajouter à son substrat un peu de la terre de son jardin ou le semis sera destinée à pousser, c’est forcément un plus, non seulement pour une meilleure adaptation, mais aussi pour les micro-organismes que la terre de jardin contient déjà. Pour info, j’ai remarqué que mes verres de terres adorent un mélange de perlite et de fibre de coco (rien d’autre) et produisent en profondeur comme à la surface un joli lombricompost. Excellente fin de journée
Bonjour, belle découverte que votre chaîne ... juste hic, nous venons d'acheter une serre tunnel pas encore montée... moi qui étais contente, me voilà douchée et dubitative sur les projets que j'avais pour son utilisation... j'avais l'intention de cultiver dans des bacs posés sur des couches de terre mélangée avec du fumier (à hauteur d'homme) pour chauffer la serre. Mais c'est certainement une erreur. Du coup je ne sais plus quoi faire...
Certains professionnels font ce que vous avez l'intention de faire sur couche de fumier paillé bien tassé, dites couches chaudes, donc cela fonctionne .
Ma vidéo n'est pas pour dissuader, mais alerter : la pensée simple que dans une serre posée là les petits plants sont protégés des gelées est une erreur... IL existe ensuite des options pour contourner cela, du chauffage à la "double-peau" (une mini-serre dans la serre) en passant par les "couches chaudes" que j'évoque très très furtivement (non pas parce que cela ne marcherait pas ; mais c'est exigeant en travail et que je n'ai tout simplement plus la force de le faire ; mon père en faisait de grandes surfaces, et c'était pour moi des corvées dont j'ai gardé un très mauvais souvenir - aujourd'hui, je me paye le luxe de m'en passer. Enfin). Si tu veux que cela chauffe, la "recette" des couches-chaudes est un peu différente : c'est un tas de matières "fermentescibles" (donc du fumier FRAIS) dont on met une couche PURE, d'épaisseur suffisante (40 à 50 cm), ensuite recouverte d'une fine couche de terre (une vingtaine de cm). En mélangeant avec de la terre, tu vas "ralentir" la fermentation, donc la production de chaleur... Bref, en fonction des matériaux qu'on a, c'est une recette à trouver. Une autre question est la durée de cette fermentation, qui ralentit après un certain temps. Donc si tu as du fumier (frais - le fumier décomposé a déjà chauffé, en tas, il a "fumé" d'où son nom), tu peux le faire, bien sûr. Cela économise, un temps, la salle de gym... Did67
Merci pour vos conseils. J'ai aussi 70 ans mais un mari plus jeune donc j'aurai de l'aide et des bras !☺☺ mais bon la serre n'est pas encore installée car nous l'avons achetée un peu tard après de nombreuses hésitations. Je verrai à l'usage et maintenant que je suis prévenue je ferai attention et je tâcherai d'anticiper les gelées avec des protections pour l'hiver prochain. Pour le moment mes semis sont à la maison mais je suis vite envahie vu que nous n'avons pas un palace ! Je vais suivre vos vidéos et me nourrir de vos précieux conseils. Merci de m'avoir répondue. A bientôt.
Bravo... on ne sait pas comment va se passer la culture du potager. On a cru que les scientifiques maîtrisaient tout et on a essayé de nous le faire croire. Par contre, toutes les semaines, je plante quelques tomates depuis début avril et surtout j'essaie des cultures et des modes de cultures différents.
Enfin, les "vrais scientifiques" - pas les gens imbus de scientisme ! - n'ont jamais prétendu maîtriser la météo. Ou être en capacité de le faire... Did67
C'est vrai et bravo pour vos capsules. C'est un dessert pour moi. Souvent, je regarde en plusieurs fois parce qu'il y a tellement d'informations qu'il me faut un temps de réflexion.
J'utilise un terreau (spécial semis), utilisé par les professionnels (on ne le trouve pas dans les jardineries et supermarchés ou magasins de bricolage). Malgré tout, il est "décevant" car conçu pour des plantes "abreuvées" par "tables à marées"... Comme je le sous-entend, un vrai terreau se fabrique dans son potager ! A partir d'un mélange de terre et de matières organiques qu'on laisse se décomposer... Cela n'a tout simplement rien à voir ! Did67
Salut Didier. En ce qui me concerne, j'ai pris mon risque. La moitié de mes tomates sont déjà plantées. Effectivement, pour limiter l'arrosage de début de saison grâce aux pluies éparses du printemps.
Cela dépend évidemment du climat. Chez moi, elles auraient été grillées ces deux dernières nuits. Le risque s'apprécie forcément en fonction du climat / microclimat. C'est pourquoi je ne donne pas de "recettes" - ni de "trucs" - je donne des éléments devant permettre à chacun de réfléchir en fonction de sa situation, de ses objectifs.... Did67
Mon "microclimat" (qui n'en est pas un, à part la pluie peut-être lol) se trouve dans l'Est des Pays-Bas. Plus ou moins le même que dans l'Est de la France. Je les protégerai du vent en cas de nuit un peu trop froide.
Merci Didier pour cette intéressante vidéo où je retrouve certains constats faits de manière expérimentale dans mon jardin du Morbihan où il peut, en fonction des conditions, faire assez froid l'hiver au raz du sol en exposition est lorsque les vents viennent de cette direction. Nous ne sommes pas à l'abri des gelées tardives d'avril voire de mai en dépit de la proximité de l'océan. Vous avez fait une remarque sur la Véronique de Perse sans en dire plus. Pourriez vous préciser (à l'occasion d'une prochaine vidéo). A bientôt.
J'ai en cogitation une vidéo sur la gestion d'un "enherbement contrôlé", pour perfectionner la paresse ! J'espère trouver le temps et la force de la réaliser !!! Did67
@@did67lejardinier42 c'est en effet une très bonne idée mais il vous faudra du temps et de la force pour la réaliser. Bon courage et merci pour votre travail patient et sérieux.
Tant de bon sens dans tes paroles, Didier, je ne peux que partager à 200% 😃 Juste une question : les sondes semblent, sauf erreur d'interprétation de ma part, toutes exposées directement au rayonnement solaire, est-ce que ça ne fausse pas un peu les relevés ?
Oui. Je ne considère pas les températures diurnes. Je me focalise sur les minimales, qui se produisent avant la levée du soleil... En journée, en effet, c'est "n'importe quoi". En revanche, j'aurais dû les mettre dans des protections étanches comme celle de la station météo : elles prennent l'humidité, s'oxydent et certaines ont déjà l'écran en panne (heureusement, elles transmettent toujours ! Combien de temps ?). Là, ce n'est pas de paresse, mais de la fainéantise ! Did67
@@did67lejardinier42 ok ok, cqfd 😋 Pour les enregistrements extérieurs, oui il faudrait mieux un enregistreur étanche, ou au moins un petit chapeau contre la condensation nocturne 😉
Bonjour Didier Un grand merci pour vos précieux conseils J'habite dans le Finistère et j'ai donné des plants d'artichauts à des amis qui habitent en Savoie à 1100m d'altitude Avez vous des suggestions pour les protéger du froid Un grand merci à vous Bonne soirée
Chez moi, sans protection, la partie aérienne est détruite chaque hiver - l'artichaut, comme le fenouil t quelques autres légumes est un peu "entre les deux", entre "chochotte" et "rustique". On peut, à l'automne, resserré les feuilles et les enveloppes d'une enveloppe isolante et qui les protège de l'humidité... Après, à 1100 m, je ne sais pas du tout... Did67
28:58 bonjour didier. le commentaire est tres gentil je trouve pour un tueur de souris occasionnel que tu es. c'est tres sympathique de sa part de se faire du mouron pour le changement systemique que ca peut induire de tuer des bêtes. il doit etre tres sensible. "tuer des souris c'est mal...",en plus il a peur que tu abimes ton joli chassis je mets a gaetan la medaille de la bienveillance pour didier en ce samedi 22 avril.
Bonjour Didier, je suis vos vidéos avec rigueur et en vous écoutant sur la station météo et vos sondes dispersées partout dans votre potager, j'ai pensé pouvoir moi aussi interpréter les températures dans mon potager (j'habite au sud de Toulouse), mais quel budget et surtout où avait-vous acheté tout votre matériel? Merci pour une réponse.
Pour la matériel, la station météo est une station amateure générique achetée via le site Conrad. Elle me donne quelques soucis ces derniers temps (des données pars enregistrées sur une période / donc rupture dans les séries continues que j'ai). Ce modèle n'est plus commercialisé, mais il en existe d'équivalents - bien veiller lors de la commande qu'il y a le pluviomètre (des fois, il est sur la photo, mais est une option à acquérir séparément). On doit trouver à 150 € je pense. La batterie de sondes et la station d'enregistrement est du MISOL ; elle est vendue avec 5 sondes ; il faut donc en acheter 3 si tu veux aller jusqu'au maxi de 8. Chercher sous "MISOL Wireless Weather Station with 5 sensors". Environ 150 €. Did67
Salut Didier, comment expliques tu le fait que les minimales sous tunnel à 2m du sol soient inferieures à celles sous tunnel au raz du sol ? on aurait envie de penser que les infrarouges émis par le sol réchauffent l'air la nuit, l'air plus chaud monte puis est piégé par la bache du tunnel en hauteur. Mais ce n'est pas ce qui se passe. As tu des hypothèses ?
Je cale aussi. Il faut que je dispose différemment la sonde 1, qui était proche d'une touffe de salade qui a pris de l'ampleur. Pour consolider ce résultat. Did67
@@piauengali Cela va être difficile d'aller au-delà d'une hypothèse. Il faudrait du matériel que je n'ai pas. Une des hypothèses que je partage : la sonde mesure la température... de la sonde. Les sondes, comme les légumes, comme n'importe "rayonnent" de la chaleur la nuit et se refroidissent. Celle qui est suspendue rayonne dans "tous les sens". Celle au sol est "tamponnée" vers le bas par le sol - qui est un tampon thermique. Donc celle en haut rayonne plus que celle qui est en bas. Noter qu'il serait probable que des légumes, aux mêmes endroits, fassent la même chose. Donc même si les sondes ne donnent pas une image exacte de la température de l'AIR, elles "imitent" la température qui serait peu oui prou celle des légumes au même endroit. Cela vaut ce que ça vaut ! Je n'aurais pas le prix Noble avec ça !!! Did67
@@did67lejardinier42 Je ne sais pas si cela peut vous aider dans votre réflexion. Mais j'ai constaté que les plants de courge plantés précocement au milieux de salades ou autre plantes bien couvrantes poussent bien mieux que ceux dans une terre à nue. J'imagine que les plans participent à empêcher le rayonnement du sol pendant la nuit. J'habite vers Toulouse.
Bonjour Didier, grand merci de prendre sur ton temps précieux pour faire cette vidéo pleine d'enseignements et toujours aussi passionnante. En début de vidéo tu dis que tes cuves sont pleines. Je suppose que tes cuves sont vides l'hiver à cause du gel. Alors depuis quand les as-tu remise en eau ? Chez moi dans l'Yonne où, dans ma vallée, les gelées peuvent encore être élevées j'attends début mai pour les mettre en eau. Encore merci, chaque vidéo est un cadeau.
NOn non ! Elles sont restées "branchées" et heureusement, elles ne se seraient pas remplies sinon. A l'automne (octobre à décembre), "'j'inonde" la serre et le tunnel à tomate pour que les vers et les microorganismes puissent vivre et travailler... Après, je stocke pour la saison... Did67
bonjour pépé je suis de Belgique effectivement la météo a différent niveau du sol son payent il appelle le service premium mais ces surtouts les agriculteur qui paye pour ce service Christian de Belgique
Très instructif, merci Avez vous essayé à la place des bouteilles peintes en noir de peindre plutôt des grosses pierres (genre gros galet) en peinture noire ? Je pense que la chaleur engendrée peut durer plus longtemps que l'eau. Mais vous avez certainement testé
Non. Je privilégie la paresse - donc la facilité. L'eau est le matériau qui, au kg, stocke le plus de chaleur. Plus que la pierre. Mais en effet, ce qui s'appelle l’effusivité n'est pas la même - la "vitesse" à laquelle la chaleur pénètre et ressort du matériau. Disons que cela remplit son but, comme le montrent les chiffres. Alors je n'ai pas cherché plus loin... Did67
Bonjour, Une question compliquée ! Je suppose que vous parlez de Madagascar ? Un endroit où je n'ai pas été. a) Une première réponse est que "cela n'a pas été imaginé pour ça !". Je fais u potager, qui est essentiellement un endroit où l'on cultive des légumes, pas des céréales. En gros : un potager ne nourrit pas (en énergie) ; il apporte des vitamines, des minéraux, des antioxydants, des phénols, etc et bien sûr, du plaisir ! Même en France, je ne conseille pas du tout cette façon de faire pour les cultures céréalières. Pour une raison simple : elle consomme trop de matière organique fraiche. Dès que les surfaces augmentent, cela devient rédhibitoire. b) Il faut, en céréaliculture, produire la biomasse nutritive sur place, en inter-culture. c) Par ailleurs, les "acteurs" que je décris dans mon système ne sont pas nécessairement présent à Madagascar. Cela étant dit, quelques réflexions tout de même. a) Les sols malgaches manquent dramatiquement de matières organiques. Et sont souvent, dès qu'il y a de la pente, gravement érodés. b) Par conséquent, certains mécanismes que j'évoque s'appliquent aussi à ces situations. Ce qu'il faut donc, c'est réfléchir à comment adapter les principes - ceux qui s'appliquent - à votre situation. Et non appliquer "mécaniquement" ce que je fais. Je ne vis pas dans le même monde écologique, biologique, climatique... Ici, pas de lémuriens. c) La question des "retours" de matières organiques fraiche se pose donc avec acuité. Et il faut, en effet, chercher quelles matières organiques n'ont pas d'autre usage (dans les systèmes où la MO est rare, elle a souvent d'autres usages et on ne peut pas la "gaspiller" comme je le fais !). Et voir alors, si on trouve un gisement, comment, sans la composter (ce qui consiste à lui enlever une partie de l'énergie nutritive), il est possible de l'apporter, sans retarder le cycle du riz. d) Bien entendu, l'option de cultiver en "interculture" se pose. Je ne connais pas la situation. Donc je n'ai pas de recette. Mais à votre place, je jetterais un coup d'oeil sur les "mauvaises herbes" qui poussent une fois le riz récolté. Et parmi ces mauvaises herbes, voir celles qui se détruisent facilement quand on va remettre en culture (certaines peuvent être rebelles et il n'est alors pas souhaitable de "coopérer" avec elles ! elles créeront plus de problèmes qu'elles n'apportent de solution !). e) Toute MO, pauvre ou riche, aura des effets positifs sur le capacité du sol à retenir l'eau, à stocker des éléments nutritifs, à résister à l'érosion. f) Vous repiquez le riz préparé en pépinières ou vous le semez ? Dans le premier cas, il est surement possible de le repiquer à travers une couche de MO qui recouvre le sol. En cas de semis sur place, c'est une grosse graine qui pourra percer une couverture pourvu qu'elle ne soit pas trop épaisse (2, 3 ou peut-être 5 cm - à tester). Notez que le Potager du Paresseux n'est pas d'abord une "recette", ou une "méthode". C'est une philosophie consistant à co-construire adapté à la situation, avec le vivant (y compris ce que d'autres appellent des "mauvaises herbes"). Cette co-construction doit être adaptée à chaque système - sinon, c'est du pipeau, de la gesticulation ! Même à l'échelle de la France, ce que je dis ou écris, doit être adapté à certaines régions. Cordialement Did67
Je les ai commandés en Allemagne, chez Beckmann-kg.de (taper cette expression dans un moteur de recherche)... Puis "Beta-Solar". Ils expédient en France. Did67
Bonjour Didier, J'aimerai revenir sur l'idée des accumulateurs de chaleur pour mettre une serre hors gel. Je ne suis pas un crac en thermodynamique, du coup je me demandais l'ordre de grandeur volume d'eau en bouteilles noires / volume d'air dans la serre / température dans la serre /nombre de degrés gagnés. Ça fait un problème a au moins 4 entrées (bon courage a celui qui fera l'abaque) et encore, je ne parle pas du temps de jour de nuit. Tu me diras certainement de faire des testes et je vais le faire, mais j'aimerai une idée des ordres de grandeurs. Merci pour tes vidéos qui ne cessent de m'obliger à remettre en question mes certitudes. Belle journée à toi
En effet, c'est compliqué. En plus, quand tu augmentes les volumes d'eau, l'inertie du tampon devient bien plus importante : une bouteille d'eau se réchauffe ; une citerne de 1 m3 beaucoup moins. La nature des paroies, l'altitude, etc... Je suis incapable de répondre. Seul un très bon ingénieur thermicien pourrait peut-être calculer ça, avec des logiciels adéquats. Mais les deux grands paramètres sont la surface qui rayonne (donc la surface "utile" de ta serre) et le volume. Je pourrai compter mes bouteilles et estimer la surface... Avec ça, tu fais proportionnellement. Plus tu "montes" en altitude, et plus le ciel est clair et plus il te faudra augmenter le volume stocké (par rapport à moi). Enfin, sur une serre, il te sera difficile de dérouler un isolant, qui, chez moi, est essentiel dans le gain obtenu. C'est pour ça que je pense que les serres ne sont pas pertinentes pour cette fonction. IL vaut mieux multiplier les châssis ! Did67
@@did67lejardinier42 merci Didier pour cette réponse. Je voulais aussi te dire que j'ai constaté le même phénomène que toi: une température inférieure dans la serre que dans le jardin à côté. Une différence de -1°c régulièrement constaté. Donc je ne te pose pas la question, tu as déjà largement répondu.
Merci pour cette vidéo de rappel. Pourriez vous me dire quand pensez vous repiquer vos chochottes et quel sont les signes météo qui vont vous donner le top départ(j'ai bien compris que rien n est écrit et sur concernant les gelées). Cordialement Claude du 57155
Cela reste "empirique". Je vais tenter les "primeurs", une salve de 6 tomates, 2 courgettes, 2 aubergines, 2 poivrons dans la serre après mercredi (prévision + 3° C à Strasbourg, soit gelées possible - probable ? - chez moi). Après les prévisions à 15 jours donnent une tendance sérieuse. Mais j'ai déjà perdu des tomates mi-ami et des potiron le 29 mai l'an dernier. Une fois plantées, il ne reste qu'à couvrir : carton et/ou une fourchetée de foin - qu'il faut enlever le lendemain matin). Pour la "grosse production", ce sera vers mi-mai, en fonction des prévisions à 15 jours... Did67
@@did67lejardinier42 merci pour votre réponse. Pour vous détendre regardez le catalogue lidl en ligne du 26/4 sus aux limaces avec des cotes de maille et ruban de cuivre !!!!
On parle des couches chaudes? Cet hiver en montagne, j'ai récolté des pommes de terre chaque fois que je faisais un trou. La terre nue et l'eau ont gelé pourtant. Aucune feuille de pomme de terre pourtant. J'ai l'impression que sous une énorme couche de matière organique dont brf, ça n'a pas gelé dessous, et les minuscules pommes de terre qui sont restées ont continué à grossir. Pourtant j'ai du mal intellectuellement à le concevoir, j'étais persuadée qu'il fallait qu'il y ait photosynthèse pour faire grossir les tubercules. Est-ce que cela vous est déjà arrivé ?
Tout sol, à une certaine profondeur dépendant de la nature du sol et du climat, ne gèle plus. Sinon, il n'y aurait pas d'eau au robinet ! Donc oui, à une profondeur suffisante, les pommes de terre se conservent. Et oui, une "couverture" peut encore davantage isoler le sol, en jouant le rôle de doudoune. Dans cette vidéo, je m'intéresse en revanche aux légumes qui "dépassent" du sol - et qui sont donc exposés à plein aux températures des basses couches de l'atmosphère. Et là, les "gelées radiatives" ne jouent des tours. Toute pomme de terre qui pointerait le bout de son nez (ses premières feuilles) serait, chez moi, ces jours-ci, irrémédiablement grillées. Les tubercules mis en terre en revanche, résisteraient. Il faut donc trouver la date à laquelle on met en terre (dans mon cas, sous le foin), pour que cela sorte après les dernières gelées. Pas facile à deviner ! On peut, chez moi, commencer à risquer... Did67
En parlant de pseudo terreau vendu. Je garde maintenant mes eaux de cuisson...je pense qu'il y a des minéraux mais pour les jeunes plants pas sur d' avoir ce qui est nécessaire pour le plein développement mais bon j'essaie
Fort probablement y a-t-il un peu de potassium... Peut-être quelques traces de nitrates lors de la cuisson des légumes qui les stockent (épinards)... Cela ne va pas nuire, mais je pense que c'est minime comparé aux besoins. Pour un paresseux comme moi, le rapport "effort/bénéfices" est négligeable - donc je n'envisage pas. Did67
On peut le penser - mais je n'ai pas d'enregistreur dans le sol. Donc pas de preuve. Et il faudrait une série longue de données. Sans doute l'une ou l'autre station de recherche a-t-elle ça ? Ou si quelqu'un a noté les dates de sortie des premières tulipes pendant une trentaine d'années... Did67
A propos des terreaux : Certains amendements de sol comme les composts normalisés peuvent contenir des boues ; si tel est le cas, cela doit être mentionné sur l’étiquette. Les composts à base de boues d épuration sont principalement utilisés ds les grandes cultures céréalieres . En revanche, les terreaux, ou plus généralement les supports de cultures ne contiennent pas de boues de station d’épuration. La sphaigne, tourbe , blonde brune ou noire , est utilisée ds les terreaux pour sa forte capacité de rétention en eau et l aération. Par contre il est très important de savoir qu une fois desséchée il est très difficile de ls réhydrater. Donc il faut vraiment veiller à ne pas laiser dessécher les plants , nottamment ceux en plaques alvéolées à petites cellules où il y a une très faible inertie car entourées d air et souvent de couleur noire qui chauffe vite . Et si on bassine trop il n y a plus d air et les racines pourrissent. La fibre de coco à les mêmes avantages que la tourbe mais à effectivement l avantage comme tu le souligne d être issu de résidus de culture et en plus la fibre de coco se réhydrate facilement. Donc si on fait la boulette de laisser dessécher c est moins grave qu avec de la tourbe. Je pense que tu as raison d attirer l attention sur l intérêt de mixer avec de la terre végétale de son potager . Ça paraît logique : accoutumance du plant, meilleure inertie , coût plus faible. Par contre " mauvaises graines " ! . Mon intuition me dit ... 😁....que peut être est il judicieux de faire germer en plaque ds un terreau spécifique semi jusqu à ce qu on voit les racines pointer dessous puis rempoter ds un melange terreau rempotage et terre potager . Je serais curieux de voir des tests lais assez courageux et manquée de temps pour le faire .
Oui, j'ai oublié de signaler l'inconvénient d'avoir quelques levées d'adventices dans les godets. C'est tout à fait mineur quand on sait bien reconnaître les plantules (et distinguer adventices du légume semé). Par ailleurs, à force de ne pas retourner la terre, j'ai peu d'adventices, au point d'être obligé de "semer" celles qui m'intéressent en tant qu'engrais vert ! Donc peu de levées dans mes plaques ! Did67
Nous il fait plus chaud dans notre serre, encore l exposition est importante,cela dépend de tellement de facteurs que c est plus complexe de dire que automatiquement le Serre serai plus froids qu a l extérieur
Je ne dis pas ça. D'ailleurs, j'affiche des températures (ce jour-là) qui prouvent le contraire : je dis, mes propos sont précis, que cela ne garantit pas une protection contre les gelées (j'ai, à plusieurs reprises, enregistré un écart en défaveur de l'intérieur de la serre). En revanche, j'ai oublié de préciser que c'est dans une serre dont le sol est plus ou moins couvert de foin - cette année, en partie, seulement). Je veux donc avertir du fait que je m'étais trompé quand j'ai cru que la serre serait l'endroit pour élever mes plants de "chochottes" au printemps. Et je fais suivre l'info (assez inédite). Chacun avisera et fera comme bon lui semble. Les professionnels, souvent, achètent des plants (produits dans des serres chauffées - ce n'est pas incompatible avec le label "bio"). Et les "potagistes" amateurs souvent s'engouffrent dans des "mini-serres" avec tapis chuaffants, éclairage LED, etc... C'est dans ce contexte qu'il faut situer ma réflexion sur la production "low cost" de plants de chochottes (pour les rustiques, il n'y a pas de problème ; ce n'est qu'une question de temps, tant cela pousse lentement d'abord). Did67
Bonjour Didier. Un grand merci pour toutes tes vidéos très instructives. J ai pas mal de questions à te poser mais qui ne concerne pas cette vidéo. Je voulais aussi te parler des pièges à rats taupier. Y a t il une adresse mail ou t envoyer tout cela ? Bonne journée.
Oui, elle était à la fin des premières vidéos... Et puis victime de mon succès, je suis passé en mode plus furtif pour me protéger ! C'est tout simplement "le potager du paresseux" mais tu attaches tous les mots et tout en minuscule, chez orange point fr. Parfois, il faut me relancer car je lis, ne réponds pas tout de suite et... oublie ! Did67
Bonjour Didier, une question svp, cet automne j’ai mis sur mes parcelles de jardin 10 cm de fumier de cheval bien sec et 20 cm de tonte d’herbe tout cela s’est dégradé tranquillement tout l’hiver, le sol de base est argileux. En mars j’ai repiquer mes semis laitues et elles ne poussent presque pas elles ne sont pas jaunes mais développent des feuilles petites ? Bon je suis de la haute Saône, mars a été très pluvieux et frais Est-ce que les minéraux étaient disponibles ? Merci pour la lumière de ta réponse bonne journée.
Probablement, ce qui s'était minéralisé à l'automne (quand le sol était encore chaud) a été lessivé durant l'hiver (et a fini dans les nappes). Maintenant, le sol est encore humide et froid et les bactéries ne sont pas encore assez actives. L’enracinement est probablement difficile. Voir dans mes conférences, le passage sur un des défauts de ces systèmes : le "retard à l'allumage" au printemps... Tu peux essayer, en attendant que cela se réchauffe, d'arroser avec un peu d'urine (pisser dans un arrosoir). Did67
J'ai des enregistrements. Qui objectivent les débats ! Difficile de contester une sonde (même si sa position, etc, sa protection, influencent le chiffre !). Did67
Bonjour Didier, tout d'abord merci pour tes vidéos pleines de bon sens. Fort de tes expériences, à ton avis est-ce que les tomates qui se ressèment sous chassis ou en serre sont-elles plus résistantes (moins "chochottes") ? Bon dimanche Rodolphe (Meurthe et Moselle)
Non, ou de façon insuffisante, à mon avis. Elles sont souvent mieux "installées", donc un peu mieux armées. Mais tu ne peux pas compter là-dessus pour passer une gelée à - 5 °C. Plus que probable chez nous (même s'il y aura peut-être des années où cela ne descendra pas aussi bas ; on ne le saura qu'après). Enfin, personnellement, je ne compte pas là-dessus - sinon, paresseux, je ne ferai pas ce que je fais ! J'essaye généralement d'être cohérent. Did67
Non. Il y a un petit encart dans mon troisième livre. Pour moi, hors de question : beaucoup trop de travail, beaucoup trop de perturbation du sol, etc... Par ailleurs, je ne pense pas que ce soit adapté à nos climats : la Bolivie est beaucoup plus près de l'équateur, les journées restent longues en hiver (donc le sol stocke plus de chaleur le jour), l'effet de la géothermie est en fait minime (et négligeable)... Enfin, la construction doit être soignée pour résister au poids de la neige (qui se fait rare, mais existe encore)... Donc je ne suis pas tenté, même si j'avais encore la force. Mon châssis à 3 balles avec des bouteilles doit avoir une efficacité équivalente, pour un travail divisé par 10. Did67
Il est peut être plus intéressant de mettre des pierres noires que des bouteilles d'eau dans les châssis. L'eau possède une bonne inertie mais une mauvaise effusivité contrairement aux pierres qui pourront absorber plus rapidement la chaleur.
C'est une bonne question. Car en contrepartie, l'eau est liquide et peut-être sujette à des mouvements de convection... J'avoue ne pas savoir ce qui l'emporte - le fait est que le matin, mes bouteilles se sont bine refroidies, donc on "délivré" la chaleur qu'elles contenaient. Peut-être même que l'effet pour être bénéfique ? Si la chaleur "sort" moins vite, il en resterait plus au petit matin, où on en a le plus besoin... Mais je ne sais pas. Et je pense que ce qui est important, c'est d'avoir de bons tampons (de masse suffisante). Did67
Merci pour ce commentaire qui m a poussé à rechercher la signification de l' " effusivité " . thermique . J en ai profité pour explorer egalement les notions de diffusivité , conductivité, capacité et inertie thermique massique et volumique . . Passionnant tout ça !!!!! Et j ai compris pourquoi les meilleurs radiateurs sont en fonte et contiennent de l'eau . L'Effusivité thermique est la capacité d un matériau à échanger de l'énergie thermique avec son environnement . Air : 6 Eau : 1600 Béton 1900 Marbre granite 2500 ( moyenne selon la densité) Fonte 14000 ( moyenne ) Donc oui l eau va moins bien transmettre la chaleur qu elle aura accumulée que la pierre ou le béton mais par contre , à volume égal l'eau à une capacité thermique volumique plus importante que la pierre ou le béton Eau 4200 kilo joule par m3 Fer 3500 Béton, pierre 2500 Donc pour le cas qui nous concerne il faut mieux utiliser l eau qui va stocker plus d energie et la restituer plus lentement ( toute la nuit et notamment au petit matin qd les températures seront les plus froides. 1 m3 d eau restituera plus de chaleur qu un m3 de pierre , béton qui en aura stockée moins et l aura diffusée plus vite en soirée qd il n y a pas encore de menace de gel . Alors que l eau diffusera encore de la chaleur le matin qd il gelera . Et si la même quantité de chaleur avait été stockée ds de la fonte , celle ci l aurait diffusée très vite grâce à son haut pouvoir d effusivité. Il ne faut pas confondre non plus effusivité ( vitesse de transmission de la chaleur vers l extérieur) et diffusivité ( vitesse de transmission à l intérieur du matériau) Donc , Didier, ton intuition ( " il restera plus de chaleur le matin " ) était bonne ! Et en peignant en noir les bouteilles d eau elles atteindraient plus vite leur capacité maxi de stockage de chaleur mais pas plus
Bonjour Didier, c'est toujours un plaisir d'écouter vos vidéos. J'ai 30 ans, c'est seulement ma troisième année de potager.. Mais je retiens votre credo "expérimentez par vous même". J'echelonne les semis et tente des plantations de différents semis dans différentes configurations a différentes periodes. J'ai également acheté sur le boncoin des châssis Juwel (une marque autrichienne) d'occasion, ils ont un système ingénieux d'un cylindre qui contient un liquide qui se dilate selon la température et qui ouvre le châssis. Je ne sais pas si vous connaissez mais c'est très surprenant à regarder et tellement ingénieux. Pas un moteur, pas un vérin.
C'est le même système qu'il y a sur mes châssis polycarbonates - voir les vidéos faites l'an dernier à ce sujet. Et en effet, cela marche très bien et me dispense d'avoir à gérer l'ouverture / fermeture. Je confirme que cela marche.
Juwel est une marque autrichienne qui fait de très belles choses - plusieurs des illustrations du livre de Wolfgang Palme '"Un potager au cœur de l'hiver" représentent des coffres Juwel. Neuf, c'est, hélas, cher. Très cher. Mais parfaitement étudié. Outre les vérins, ils ont des "vrilles" plastique qui permettent de fixer les châssis au sol.
Did67
@@did67lejardinier42 En effet le prix est plus que dissuasif.. J'ai eu la chance de les trouver d'occasion mais il est certain que je n'aurai jamais acheté cela neuf. J'avais bien entendu regardé votre vidéo sur les châssis mais ne me souvenais plus de ce système sans électronique. Excellente journée
Ouais L'Autriche c'est bon ça ☝☺
Telle est la voie !
Bonjour c la première fois que je vous écoute vraiment très prenant j ai adoré merci
Hiii rassurrez-vous, même après des années c'est toujours addictif.
Merci Didier pour la visite du potager, tes bons conseils et le partage de tes connaissances.
Merci pour toutes vos bonne interprétations vos tests et informations chaque années ( je me rappel de vos tests des serres ou il faisait plus froid dans la serre fermer il y a 1 an ou 2 je pense ) Bonne santé a vous et votre compagne
Des vidéos toujours très très intéressantes. Merci pour le partage de vos expériences et merci de nous transmettre votre savoir 🙏. Et ne changez rien sur votre personnalité. J'adore
D'autres détestent. Comme quoi, il y a de la "biodiversité" !!!
Did67
Merci Didier pour toutes vos connaissances et votre partage.
Merci pour votre logique avec preuves à l'appui.
Et surtout merci de nous rappeler dans toutes vos vidéos que nous ne sommes qu'utilisateurs de cette terre. Quelle nous le rend bien et d'autant plus si on sait l'écouter.😊
merciiii, vous devez prendre du temps pour vous ! Mais vous êtes extraordinaire....
Format long ,mais si on accepte de prendre le temps de vous écouter... et bien merci et chapeau bas pour VOTRE temps et VOTRE patience! Top.
Le "format long" est un choix assumé - dont je sais qu'il nuit à mon audience.
J'ai envie d'expliquer des choses. Pas d'asséner des recettes, des fausses-vérités, des "yakaismes". Ni de faire de la prestidigitation genre "mes 5 trucs pour réussir ceci ou cela". Je laisse ça aux magiciens.
ET expliquer correctement des mécanismes complexes (le vivant est, par nature, complexe !) prend du temps.
Bien entendu, parfois je me répète : je suis là victime d'un choix - celui d'improviser plutôt que de lire un "script" ou de le réciter après l'avoir appris. Et d'un non-choix : mon âge - et ma mémoire qui me lâche de plus en plus souvent... Quand j'enregistre la 23ème séquence (éventuellement un ou quelques jours après la première), je ne me souviens plus d'avoir déjà dit ceci ou cela auparavant (et parfois, c'est difficile de "couper" proprement).
Pour être sûr de n'avoir aucun regret, je n'ai pas monétisé ma chaine. Que vous soyez 1 000 ou 100 000, aucune importance : je gagne 0 €. Ce qui me laisse aussi la liberté de ne jamais me sentir obligé de caresser ceux-ci ou ceux-là dans le sens du poil.
Quel puit de connaissances ! Merci pour ton partage
Je l'ai déjà écrit. Je me répète : attention, un puits, on peut s'y noyer !!!
Did67
Merci Didier, content de te revoir en forme et de t'écouter, félicitations pour tes 70 printemps! Et j'ai beaucoup apprécié les "saints miko"😂 Au plaisir pour une future vidéo.cordialement.Michel.
Un grand merci. Passionnant comme d'hab et excellent complément des livres.
En effet, j'utilise 3 "médias" majeurs. Les "conférences", qui sont des "matchs de boxe" où je secoue le public. Les vidéos sont des éclairage de tel ou tel point, images à l'appui. Et les livres sont des constructions intellectuelles à partir de l'expérience accumulée. Ils sont bien plus construits. Et relus. Donc retouchés.
Did67
Toujours aussi passionnantes vos vidéo,merci beaucoup
Pour votre Magistral cours qui est un partage de connaissances théoriques et mis en pratiques , un grand Merci .
Merci Didier pour cette nouvelle vidéo. J'y ai encore appris des choses.
Merci pour ce partage qui confirme mes impressions ce qui prouve l'importance de faire soi-même de son côté puis d'observer l'évolution.
Il y a des principes à respecter mais rien ne sera à l'identique chez chacun.
Fascinant ce vivant !
merci pour le travail et les conseils partagés
salut, joie et bonnes récoltes
Merci de nous sortir de nos idées préconcues, je viens d'apprendre pas mal de choses et j'avoue que je commence à laisser un peu mon sol nu lorsque je plante mes petits semis et que j'ai des résultats plutôt positifs
Je me disais que vous jardiniez à fond… Joie de vous revoir. J’aime votre allusion à Guy Gilbert. Liberté à chacun de vivre sa foi selon ce qui lui convient. 😊
Hélas, je ne fais que courir après le temps ! Drôle de destin. C'est écrit dans mon second livre : "Ce n'est pas le moindre paradoxe : pour que la paresse progresse, il faut que je me décarcasse !". Mais le plaisir est grand même quand je tombe de sommeil - ou parfois, de fatigue.
Did67
Un grand merci. Toujours aussi passionnant.
Très intéressant et très bien expliqué... Merci infiniment.
Merci pour toutes ces infos !
👏👍😻
Merci Monsieur Didier pour votre savoir que vous nous transmettez, je vous souhaite une très bonne santé bonne journée
C'est génial et chaque video sont des sources incroyables d'information qui permette de comprendre beaucoup de choses merci pour sa .
NB : pour ceux qui veulent comprendre. Les autres trouvent ça trop long !
Did67
Bonjour,
Encore merci de passer du temps à partager vos connaissances!
Toujours un plaisir 🙂
Un agriculteur m'a dit que les jeunes plantules produisaient un anti-gel qui diminue au fur et à mesure que la plante grandit, car justement on avait évoqué ce sujet.
Portez-vous bien!
On est d'accord. Cela fait partie de ces "mythologies" qu'il faille "endurcir" les plants - très exactement, c'est un "anthropomorphisme" : on raisonne comme si les plantes étaient des hommes...
C'est pour ça que j'insiste un peu - très peu de jardiniers amateurs le savent et très peu de "potagistes" en parlent (ils ont plutôt tendance à répéter religieusement les croyances et ce qui est écrit dans les guides)
Did67
Bonjour Didier, toujours beaucoup d'approfondissement de questions pertinentes dans ta video. Pour les saints de glace, comme tu dis, en plus des prévisions météos, je vérifie également la température du sol surtout pour les poivrons et aubergines de telle sorte à ne pas leur faire subir un différentiel trop important, car contrairement aux tomates, ces plantes sont beaucoup plus lentes à se remettre du moindre stress ! Je pratique également le rempotage en godets avec de la terre du jardin, il me semble que ces plantes se développent mieux que les autres. Une de mes motivations était pourtant différente chez moi au départ , comme certaines parcelles étaient infestées de nématodes ou de verticillium. C'est pourquoi , j'ai des étiquettes avec des numéros et des lettres répertoriant le nom ou la variété du légume pour le nombre et une lettre pour l'endroit où j'ai prélevé la terre (Bien entendu, bien respecter les règles d'hygiène strictes car le verticillium se propage assez facilement) ! Bonne soirée et merci pour tous ces éclairages !
Bonsoir Didier
Et oui nous l'attendions votre vidéo. Chez moi ce n'est pas tant les gelées qui nous pose problème cette année mais la pluie. Nous avons du mal à trouver des fenêtres pour jardiner. Mon sol n'est pas encore couvert de foin entièrement. Hospitalisation en février puis du mal à récupérer et depuis un bon mois des averses régulières. Bon il ne faut pas se plaindre d'avoir de la pluie après un hiver relativement sec. Tout ça pour dire qu'il peut être compliqué de prendre de l'avance. Il y a beaucoup de semis que j'aimerai avoir fait mais bon nous devons nous adapter. Après ça le plus rageant serai d'avoir de très belles journées ensoleillées mais avec des gelées tardives🙈🙈🙈🙈🙈
L'agriculture a toujours été de composer avec la météo (et avec les parasites). Pour les parasites, on a inventé pas mal de choses - depuis la chimie jusqu'aux luttes biologiques en passant par les phéromones. Pour la météo, on ne peut rien faire et heureusement - sinon, il y aurait des guerres partout !
Did67
C'est un plaisir de vous retrouver.
Merci pour tous ces conseils judicieux et ces raisonnements pertinents.
Prenez bien soin de vous ,Didier , pour continuer à nous éclairer longtemps de vos importantes connaissances !
Bonjour Didier, je ne laisse que rarement de coms, merci pour ce partage et ta pédagogie, je place dans ma mini serre quelques briques réfractaires qui gardent la chaleur de la journée pour la restituer la nuit, ma maman faisait cela il y a 40 ans ( non ce n’était pas Ruth Stout ma maman hihi), pour les jeunes plans c'est exactement ça, leur instinct de survie est plus grand que les plantes adultes...Merci encore je me régale de tes vidéos, bizz champenoises.
Il faut juste savoir que la "capacité calorifique" de l'eau est supérieure à celle des briques, des roches, du béton...Ou que les métaux tels le cuivre. Mais bien entendu, tout corps solide joue un rôle de tampon thermique. Un mur est un tampon thermique. Et une serre adossée en bénéficie.
Pour moi, par paresse donc, je vais au plus efficace et au plus simple !
Did67
@@did67lejardinier42 Merci beaucoup 😉
Bonjour didier merci pour vos conseils
Bonjour Didier
Merci pour cette nouvelle video que je visionnerai tranquillement ce we
Je profite donc de cette nouvelle vidéo pour te dire que j'ai presque terminé ton dernier livre Le Potager du paresseux frappé par le changement climatique.
Voila un ouvrage que je trouve excellent
Il est très bien écrit ( mieux je trouve que les précédents que j ai beaucoup aime aussi . Il y a des ref et une tres bonne syntaxe ) très bien documenté avec une bonne , claire, precise analyse du climat de chez toi et des pistes très intéressantes pour aborder les années à venir au potager .
ce livre est imposant en épaisseur et en information mais je l'ai carrément dévoré , il m'a apporté énormément . A la fois # scientifique # et pratique il pose de sérieuses bases pour le potager de cette nouvelle ère
un grand merci et bravo pour le travail c'est impressionnant
Cela me fait plaisir. Parfois, je ne le trouve pas top. Je trouve que j'étais trop "sur la défensive" vis-à-vis de ceux qui nient le changement climatique. J'ai donc trop "bétonné" cet aspect, pas essentiel. Mais je me déculpabilise en me rappelant que cela a été écrit en 2021, année "froide et humide", à une époque ou 2022 n'avait pas encore existé et où on ne parlait presque pas "changement climatique". Aujourd'hui, médiatiquement, c'est l'inverse : on en parle tout le temps ! Du coup, le "bétonnage" est un inapproprié. Mais c'est fait.
Il a le défaut de tous mes livres : j'explique "trop" ! Donc c'est long. Beaucoup de gens souhaiteraient juste "savoir", sans vouloir "comprendre" !
Did67
Trop bien ! Vous nous manquiez
Magnifique reportage , merci à vous 😉
MERCI INFINIMENT pour ce temps de partage.
:.D
FAIRE ET OBSERVER
L’expérience de son terroir se trouve alors guidée par ces points d’attention et d’observation.
Tenter de comprendre ce qui semble indicible est passionnant. Des mesures concrète, du temps en lien au jardin permettent quelques hypothèses! ;.)
Pour ma part, « les chochottes » sont tout simplement des plantes EXOTIQUES = SOINS ET TRAVAIL
;.)
Si ej dis "chochottes", c'est parce que certaines exotiques sont... très rustiques ! Voir certaines alliacées... Ou les "baies de Mai", un chèvrefeuille du Kamtchatka comestible, qui est hyper-rustique et très précoce ! C'est donc pour mettre les points sur les "i"... Exotique ne voulant pas dire "tropical"...(exotique : "Qui (dans la perception occidentale) est perçu comme étrange et lointain et stimule l'imagination.")
Did67
Pour idée préconçue sur plantules, merci Didier.
Bonne soirée à vous et votre femme
1ere X que je vous écoute. Merci pour le partage de vos connaissances.
Merci merci beaucoup pour votre travail et partage d expérience.
Un tout grand merci pour vos vidéos/ “conférences” passionnantes. Pour rejoindre votre commentaire en fin de vidéo sur la plus grande résistance au gel des plantules, tous les ans j’ai des semis spontanés de tomates en pleine terre (ils ont 5 cm pour le moment) et ceux-ci résistent très bien à des gelées de -2°. C’est vraiment surprenant. Pas mal pour des chochottes qui se sont sans doute un peu adaptées au climat puisque je récolte les graines année après année. Bonne continuation😊
Pour l'adaptation, je ne pense pas que cela se joue à cette vitesse - cette légende tenace de "plantes qui apprennent". Pour le savoir, si tu connais la variété, il suffirait de "sacrifier" un sachet se semences toutes nouvelles, et de semer en automne, de laisser venir côte à côte ton re-semis naturel et le semis à partir du sachet... Non, c'est juste que les petites plantes sont plus résistantes et qu'n a du mal à le croire. J'ai observé un plant de tomate au stade 2 vraies feuilles résister à des températures voisines de- 5° C alors qu'un pied qui allait fleurir a été cramé...
Did67
Bonjour Didier! Content d'avoir de vos nouvelles. Jai eu la même expérience que vous, satanées larves de taupin! Toujours sur des plants achetés en jardinerie, tu vois une belle salade le matin et tu te dis ce soir je vais te croquer! Et t'arrive le soir elle est toute fanée, au début je ne comprenais pas. Je n'ai fait que de la volante un certain temps puis j'ai fait mes semis et là plus de soucis! David
je confirme la resistance aux froid des petites chochottes, mes tomates. Il y a 2 ans, gel à -2°C le weekend du 1er mai. Tout ce qui dépassait du sol à cramé/noirci. Ce que je n'ai pas arraché à fini par repartir tout seul 2 ou 3 semaines plus tard, par les racines qui n'avaient pas gelées. Cela dit, tout a fini d'être bouffé par le mildiou car l'été a été trop humide et frais (morbihan)
Voir une vidéo sur le milidou, et comment je le "maîtrise" sans cuivre et sans purins / décoctions, dans un terroir infesté (en 2021, beaucoup de jardiniers les ont arraché ici, dès juillet ! ; j'ai récolté jusque début novembre !).
Il faut connaître son "ennemi" - ses faiblesses (disait déjà Napoléon).
Did67
@@did67lejardinier42 Oui, excellente vidéo qui brise le "mythe" malheureusement, il a fait beaucoup trop humide ici pour que je puisse y faire véritablement quelque chose. Je n'ai rien arraché, j'ai juste traillé un peu et sur les pieds les moins atteins (tomate cerise black cherry) j'ai pu récolter jusqu'à début novembre. Je confirme aussi au passage que je n'ai pas pris de précaution particulière avec les parties mangées par le mildiou (bruler loin de la culture) je les ai laissé se décopomser pile à l'endroit où j'ai fait des pommes de terre l'année suivante. Pas de mildiou. Grosse récolte. Et d'ailleurs, quelques pieds de tomates ont germé à cet endroit (car certaines parties enlevées avaient des tomates dessus).
@@franckmalers2299 Il n'y a, sous climat humide, que deux options : a) le "toit à tomates" et quelques techniques appropriées pour faciliter l'aération ; b) les "ultra-résistantes", variétés modernes (certaines hybrides, d'autres non) ayant au moins deux des gènes de résistance, qui sont donc génétiquement protégées (les variétés anciennes n'ont pas la "bonne" résistance ; vers les années deux mille est arrivée des USA un nouveau groupe de souches et depuis les vagues de souches virulentes de mildiou déferlent par "croisement" de ces souches - c'est comme avec Omicron, et ces variantes...
Did67
@@did67lejardinier42 en effet & j'ai investit dans une serre en verre trempé de 22m² (ici quand y'a de la tempête le plastique s'arrache) parce que les tomates du supermarché, et même souvent du marché, ça n'a gout de rien. Sans parler du prix... Et ainsi, je peux faire pleins de trucs qu'il n'est pas possible autrement d'avoir dans ma région. comme des pastèque et certaines autres chochottes. Et puis, ça m'évite 30km de route pour aller chercher quelques légumes.
Toujours aussi passionnant. Merci
merci prenez soin de vous
Dans le Morbihan, pour moi il n'y aura plus de gelées , les fruitiers ont passé le risque des gelées de début avril. ça va être une super année niveau fruits et légumes, je suis tellement confiant que mes tomates sont plantées ainsi que mes poivrons et aubergines. après je peux me tromper, mais je prends le risque :)
Oui, le golf du Morbihan est un des "paradis" pour le jardinage. Dont ailleurs, on ne peut que rêver... Par rapport à la Provence ou au Roussillon, le risque de sécheresse est limité.
Did67
Bonjour,
J'habite aussi le Morbihan à 4 kilomètres à vol d'oiseau de la mer. L'an passé des gelées tardives d'avril ont détruit les fleurs de certains fruitiers. Cet hiver il y a eu des coups de froid qui, au raz du sol, et en exposition est, ont fait descendre très bas la température. J'ai ainsi perdu des petits pois semés fin octobre et qui d'habitude passent l'hiver dehors. Les laitues d'hiver par contre ont bien passé l'hiver et ont pommé en avril. Il faut donc relativiser, ce qui vaut dans certaines parties de mon jardin très abritées ne se retrouve pas partout alors que le climat global est plutôt doux l'hiver. Il y a quelques années nous avons eu des gelées matinales début mai
@@jean-yveslebrun6923 j'ai l'impression que dans notre coin, les saintes glaces c'est de l'histoire ancienne, ce que je crains le plus c'est effectivement le coup de froid de début avril et ensuite le mildiou sur les tomates si l'été est humide. Les petits pois /mange tout, je préfère les faire germer en poquet dans des godets pour les planter ensuite et éviter que les pigeons et les limaces me les mangent: cet année ils sont en pleine forme et ont une trentaine de cm.
@@carcharoth1025 les pois resemés en mars sont partis. Ils ne semblent pas intéresser les limaces . Pour les tomates c'est en serre exclusivement car après avoir tout perdu à l'été 2021 en raison du mildiou j'ai laissé tomber les plants en extérieur. La prévision météo à 20 jours annonce du temps doux et des nuits à 7/9 degrés. Pour l'instant les risques de gel semblent écartés.
😲😃👍
Salut c’est la Lorraine ici. La gelée (16:10), est au niveau de votre paillage mais pas au niveau de la terre. Cette couverture à mon sens limite le froid et les gelées de la terre. Vous avez certainement mesuré ces différences de température, merci pour votre retour et précisions.
En effet, je parle de la température "au ras des marguerites" - là où se trouvent les légumes. Donc au-dessus du foin. Le sol, qui est un tampon, est généralement plus chaud, lors des gelées nocturnes.
Je n'ai pas de sonde dans la terre. J'en ai juste une, dans la serre. Pour moi, la température du sol est moins un sujet de préoccupation : ce n'est pas là que les plantes sont tuées au printemps. Parfois même, cela rejette à partir de ce qui est enterré - cela arrive parfois sur tomates ou aubergines "grillées" par le froid.
C'est vraiment à la question de savoir comment faire traverser ces périodes de gelées printanières à mes légumes que je m'intéresse.
La température du sol serait un autre sujet, notamment par rapport à l'activité biologique, la nitrification, etc... Ce n'est pas sans intérêt, mais pas le sujet là.
les patates, les tomates et une partie des courges sont plantées ca fait deja plusieurs années que je m occupes pas des saint de glace
S il faut attendre les saint de glaces je suis sur qu'ils seront tardif on verras bien moi je suis déjà bien en retard pour mon jardin pfff
Great job 👍👍👍
Merci pour le partage de vos expériences
Bonjour, merci pour ces informations. Est-ce que ajouter des pierres dans les châssis, en hiver, renforcerait l effet de tampon thermique ? J'ai fait l erreur de mettre des pierres, en été, au pied d arbres replantés croyant protéger du soleil. L effet fut inverse et les arbres sont morts car ils n ont pas pu profiter de la fraîcheur nocturne. C'est en forgeant qu'on devient forgeron. Excusez moi, en regardant la vidéo jusqu'au bout, j'ai ma réponse.
Merci Monsieur, je vous decouvre et j'ai bien apprécié vos différents conseils même si je suis au sud est. Et jzi 2 ans de plus que vous et me sens plutôt jeune 😂😂. Merci encore.
Si vous découvrez, vous ignorez encore que je suis "cardiaque sévère" (puisque je pourrais être mort). Et il me reste des séquelles sévères (fatigue). Je me traite volontiers de "vieux" parce qu'être âgé n'a rien de diffamant. J'ai travaillé en Afrique, où les "vieux" ont un rôle particulier et où ils sont les sages. Donc je revendique le terme de "vieux" (mais je pense être bien plus jeune d'esprits que bien des jeunes cons !).
Did67
Encore une vidéo avec des points essentiels soulevés ! Merci !
Planter tôt au printemps est chronophage en énergie à couvrir, découvrir pour combattre le froid et aérer, ventiler pour éviter la surchauffe. Et c'est une contrainte énorme d être présent TOUS les jours ds les périodes critiques nombreuses en avril notamment avec des écarts parfois énormes se températures entre le jour et la nuit , surtout qd on fait ses semis où se rajoute la surveillance de l hydratation des semis. Surtout qd ceux ci sont faits ds des plaques alvéolées. Je m y suis astreint cette année mais je ne suis pas sûr de le faire tous les ans car avril / mai est une des plus belles occasion de prendre des vacances après la rigueur de l hiver et avant la canicule de l été. Déjà en temps normal le printemps est une période intense au jardin . Si en plus on veut " précosiser ses cultures ça devient ....un métier ...maraîcher..... 😁
Même si je trouve tes techniques de stockage de chaleur en bouteille et tuyaux noirs très pertinentes je suis étonné que tu n utilises pas les voiles d hivernage .
Je suis en train de mener une expérience de serre à semis ( 12 m2 ) " posée " sur une bâche noire sur ma terrasse exposee sud et en béton et avec 4 m3 d eau en cuves . Même quand il gèle dehors la température intérieure ne descend pas sous les 10 degrés. Par contre le jour où il y a du soleil ....il faut tout sortir 😪
Dans ta stratégie d avancer les cultures pour contrecarrer la canicule tu parles effectivement de la gestion de la température mais il faut aussi gérer la lumière, élément fondamental pour ces plantes d été.
En fait je me dis que plutôt que d avancer les légumes d été il vaut peut être mieux voir quels sont les légumes qui sont maintenant plus adaptés à nos printemps et idem pour l automne . Ou alors il faut accepter l idée de passer un temps fou au potager et d investir ds des moyens coûteux ( serres, châssis, protections , chauffage, éclairage etc etc. )
Donc en résumé si je syis tout à fait d accord avec tes constats et la nécessité d adapter nos pratiques culturales au changement climatique, je suis sceptique sur la stratégie que tu sembles adoptée qui me semble aller "contre nature" plutôt que de s' y adapter . La recherche de cultivars plus adaptés me semblent notamment une piste à explorer .
Etant aussi long ds mes commentaires que toi à la vidéo je vais arrêter là et ferai llus tard un autre commentaire sur le mélange de terre du potager pour les semis car je trouve que c est un point très important que tu as soulevé. En général tes intuitions s averent fondées . D ailleurs à un moment tu lies très étroitement intuition et conviction , ce qui n est pas très scientifique 😉😅
Allez au plaisir de t'écouter ds ra prochaine dont j ai l intuition qu elle sera encore passionnante 😉
Je me suis mal expliqué ( c est normal quand on est trop long )
Ce que je veux dire c est que la débauche d energie pour lutter contre le froid afin de gagner en précocité pour avancer les tomates par exemple est "gâché" par le manque de lumière naturelle dont ont aussi besoin les tolates et qui fait que au mieux on gagne une quinzaine de jours ou 3 semaines sur des plants plants " normaux " et qui donneront probablement des tomates pas terribles en goût. Dernièrement je demandais à un maraîcher éleveurs de plants un conseil pour acheter des plants de tomates precoces ET goûteuses. Il a rigolé
Oui. Je l'évoque un peu à la fin : est-ce encore de la paresse. Bon, il se trouve que j'ai choisi d'être "scotché" ici, pour mes diverses activités : vidéos, écriture et surtout conférences (c'est la pleine saison). Donc, il n'y a pas que ces astreintes qui me retiennent ici. C'est jouable. Mais je comprends qu'on voit ça autrement.
Si si, j'utilise aussi, en hiver, des P30, que ce soit dans la serre ou le châssis tamponné. Par-dessus les cultures ou les plaques. Là, ce n'est plus nécessaire. Alors c'est rangé et j'ai oublié d'en parler !
Quand le situation s'y prête, bien entendu un mur exposé sud est un excellent tampon "naturel", tout comme peuvent l'être des citernes d'eau. ll existe des serres dites "bioclimatiques" qui exploitent cela à fond. A mon niveau, le châssis est suffisant. Auto-réalisable avec des efforts limités.
Je parlerai de cultivars très prochainement, en terminant la vidéo sur les laitues d'hiver. Je ne cesse d'insister là-dessus (voir ma conférence sur le changement climatique).
Tu as raison. C'est un peu contre nature. Mais je t'invite là aussi à regarder ma conférence faitre à la Fac de Sciences de Montpellier. L'agriculture ou un potager, c'est par définition, une question d'anthropisation. La nature, là où je me trouve, c'est... une forêt ! Et on ne serait pas nombreux à survivre dans ma vallée. La question n'est donc, de mon point de vue, pas celle d'être "contre nature". C'est de savoir où on place le curseur ! Les tomates, en Alsace, tout comme les haricots verts, et bien d'autres choses, c'est contre nature ! Et dans cette question de où placer le curseur, intervient évidemment celle des moyens utilisés : jusqu'où va-t-on ? Stockage passif ou moyens actifs (chauffage), etc ???
Did67
Je trouve ton maraicher pessimiste. Si mes Stupice ou Gregori Altaï ou Bloody Butcher ne sont pas les meilleures variétés, bien cultivées, même forcée, je te jure que cela bat des "coeur de bouef" (ou autres) du commerce - même bio. Les plants que tu vois forcés là, dans le châssis, qui seront dans quelques jours dans la serre, vont murir vers le 20 juin (les premières), donc lorsque les jours sont les plus longs !!! [Permet-moi de penser que parfois, les "professionnels" ne font que répéter des lieux communs et feraient mieux de se taire et de cacher leur ignorance ! Mais ce n'est qu'un avis]
Did67
@@did67lejardinier42
Oui j avoue que j ai eu tort de dire " contre nature " . Et pourtant j ai regardé ta conférence de Montpellier. Chassez le naturel ....il revient au galop 😁
Et puis "c'est naturel" d essayer de se lancer des défis ou des projets un peu . Ici en Dordogne sur la terre de vigne très argileuse je cultive asperges et carottes . C est un peu débile car c'est beaucoup d energie pour en faire créer un sol compatible sur le sol d origine . Mais je t assure que ça fonctionne très bien .
Je suis ravi de savoir qu on peut avoir des tomates précoces goûteuses !!!! Je testerai ces variétés . Merci
@@dominiqueperney3058 Chez moi, ce sont les précoces, parmi des variétés pas trop difficiles à trouver. "de Berao" n'est pas loin derrière.
Did67
Did
J'ai terminé le visionnage c'est très intéressant vidéo
encore merci pour le travail c'est très inspirant pour moi ; même ici à Aubenas 07
tes explications me sont très utiles notamment concernant la différence entre serre, abri de culture et châssis de toutes sortes. j'ai fait les mêmes constats que toi. je n'ai plus de serre juste un abri de culture mais je vais développer ( fabriquer )des châssis.
J attaque maintenant le livre de W PALME ...pour l hiver prochain .
Cordialement
Des compléments à venir dans une vidéo dont je finis le montage sur les laitues d'hiver...
Did67
Salut Didier, tout d'abord merci pour ta vidéo. Ensuite de mon expérience les plants en serre, y compris de chochottes ça marche bien mais à plusieurs conditions :
- mettre les plants en hauteur pour les protéger des limaces
- mettre plusieurs couches de voiles p17 suivant si le risque de gel est léger ou fort.
- protéger les voiles p17 d'un matériau quelconque (plastique, bâche,...) permettant d'éviter que la condensation sur la bâche de la serre puisse toucher les voiles de protection et geler. J'ai 2 pieds de tomates qui ont gelé un peu à cause de ça et qui sont répartis.
- Dernier point, ça doit être isolé de la bâche de la serre toujours pour éviter un contact entre la condensation sur la bâche qui gèle et les plants. De mon expérience, 2 voiles p17+ 1 p50 et des tomates peuvent prendre quelques heures à -5° dans la serre et repartir sans problème.
Oui. Je n'ai pas exploré cette technique des "double-peau" (ou même, dans ton cas, de "triple-peau"). C'est une autre option... Un potager est toujours le fruit de multiples compromis : j'avais le châssis-bois quand j'ai acheté les serres (entre autre parce que quelqu'un m'avait amené du vitrage qui allait aller à la casse). Je suis grand mangeur de salades, donc ma serre est bien occupée de salades d'hiver (vidéo à venir) quand j'en aurais besoin...
Did67
7:21 quelle belle parole 😊
Merci pour cette video qui a du vous demander beaucoup d'éfforts. J'aime beaucoup votre démarche qui va au fond des choses, avec un esprit scientifique, exempt de toute idéologie. Les comparatifs des divers chassis et de la serre sont excellents et permettent de comprendre l'utilité de chaque dispositif pour corriger chacun un paramètre. Et donc j'en viens à vous suggérer de tenter une expérience supplémentaire pour vos plantes chochottes : installer à l'intérieur de la serre un chassi, policarbonate ou autre. Avec à l'intérieur des bouteilles d'eau, ou/et, une couverture isolante. Il faut 'ouvrir pendant la journée les chassis situés dans la serre, pour éviter la surchauffe, la chaleur dans la serre permet d'accumuler des calories dans les bouteilles, et profite aux plantes tropicales, puis la nuit on ferme le chassis, avec éventuellement une couverture pour garder la chaleur. Ca semble redondant à première vue mais chaque dispositif apporte le correctif qui permet de recréer une ambiance tropicale.
Pour illustrer mon propos, j'utilise une serre construite en chassis de bois, sommairement adossée à un mur en pierres sèches qui accumule les calories , la serre est ouverte sur le mur, et elle est trop ventilée car elle n'est pas assez hermétique, et le mistral est un vent sec. L'avantage c'est que la température ne monte pas trop, j'ai enregistré seulement un pic à 40 °c en mars. Mais l'ambiance est trop sèche, oui ça paraît étonnant mais je n'arrète pas de remarquer que les conditions climatiques méditérranéennes sont très différentes du reste de la France. Et donc j'ai du couvrir mes semis à l'intérieur de la serre avec des couvercles en plastic transparent pour permettre de maintenir une ambiance humide sinon tout séchait trop vite. C'était plus simple que de rendre la serre plus étanche et depuis tout mes semis démarrent au quart de tour. J'ai corrigé le dernier paramètre qui n'était pas correct.
Oui, c'est une option que j'ai envisagée, mais pas (ou pas encore ?) réalisée. En revanche, en début de saison, dans le châssis tamponné, j'ai mis en plus un P30 sur les plaques... Maintenant, je n'en ai pas besoin...
Did67
oui parfait Didier nous devons manger les produits de saisons n'en déplaise à certain
Merci Didier, Moi aussi en région parisienne fin mars j'ai mis un pied de tomate à l'abri d'une demi serre et sur mon terrain enclavé entre la maison et un mur ancien donc pas beaucoup de risque. Début avril j'ai semé des salades "got d'or" et "reine de mai" en pleine terre et elle sont en pleine forme même après avoir eu des -7° à 1.70m du sol hors de la demi serre comme le pied de tomates que 2 autres ont rejoint courant avril.
Comme tu dit il faut avancer les dâtes de semis et plantation, j'ai testé l'avenir nous dira !!!!!
En ville, vous avez tout plein de "tampons naturels" : les murs, les immeubles... Nuit et jour, les voitures, qui sont avant tout des chaudières (2/3 du carburant ne sert pas à faire avancer la voiture, mais à chauffer l'atmosphère), réchauffent l'ambiance. Il y a donc quelques degrés de plus qu'en rase campagne (au même endroit).
Et il convient d'en profiter.
Did67
bon ben je vais planter ! 🙂
salut🙏
Merci bien👍😘🙏👌👌
Chico🙏
Salut Didier, toujours un grand plaisir de regarder vos vidéos. Météo France ne se mouille pas :) De mon côté j'essaie d'étaler les plantations, comme ça je peux rater en avance, pendant et après...
On est d'accord que ces "tendances moyen terme" sont sans aucun intérêt pratique...
Did67
Finalement , je fait quelques trucs comme vous ( en modele reduit ) , j'aclimate mes plants assez vite, je melange la terre du jardin au terreau de commerce , par exemple. Je retiens l'idée des chassis . Comme je travail a l'exterieur , il m'arrive de partir et oublier d'ouvrir la serre , ou il est trop tot pour le faire , ou le temps et gris , mais un rayon de soleil se pointe en milieu de matinée..mais ouf , bientot la retraite. Je vais continuer a m'inspirer de vos idées , tout en me fiant a mon instinct.
C'est vraiment le potager des flemmards. Dommage car vous êtes vraiment top.
Au moins je suis honnête : cela s'appelle, en français dans le texte, le "Potager du Paresseux". N'est-ce pas assez clair ?
Dommage, vous êtes bien pressé !
Did67
Hello Didier et la communauté du PP. Explications très utiles et argumentés comme d'habitude et longue comme on les aime. Au niveau du terreau, j'en ai trouvé un bon chez auxine à Colmar. Terreau mychorize de repiquage. Les semis sont très bien partis, sans aucun engrais et eau de pluie. Semences de chez Kokopelli. Aucune pub, mais c'est ce que j'ai trouvé de mieux. Je vais bien surveiller les previs météo surtout ceux de la nuit, car je compte planter avant les fameux saints de glace. Tu comptes planter quand hors serre ? A bientôt
Les "rustiques", c'est déjà fait - ou alors, c'est des retards indépendants de ma volonté : choux, oignons, poireaux, céleris, betteraves, petits-pois... Les alliacées sont dehors depuis tout début janvier...
J'attends de voir comment se précise la météo pour ce mercredi - si les perspectives à 15 jours se confirment, je plante quelques "chochottes" primeurs dans la serre - qui ne les protège pas, mais qui les "force" : tomates ultra-précoces (objectif : des tomates dans la deuxième quinzaine de juin), aubergines, poivrons, melons, concombres, courgettes... 2 de chaque (sauf tomates : 6)... Et le reste, pour la production de masse (et d'éventuelles conserves, coulis, congélation, etc) cela attendra ce que diront les prévisions à 15 jours vers mi-mai...
Did67
Un tout grand merciii ❤🌱🐝
Bonsoir Didier, comme toujours, beaucoup d’infos intéressantes. Je constate que tes châssis ont donné de bons résultats particulièrement celui où tu as ajouté des bouteilles d’eau (tampon thermique) et l’isolant multicouche que tu déroules la nuit… c’est à retenir.
tu as parfaitement raison de le redire, à une température au-dessus de 25 degrés, beaucoup de légumes et petits fruits n’apprécient pas beaucoup (laitue, poids, tomate, fraisier…), alors c’est vrai que sous serre de faible hauteur (problème de gestion de la chaleur), en plein été, ce n’est pas le top.
concernant les plants que tu peux acheter en jardinerie et qui ont du mal à reprendre en pleine terre, je ne pense pas que ça soit le support qui pose vraiment problème, mais plus la façon dont ils ont été produits (lumière, chaleur, humidité, CO2, engrais…), je comparerais avec de magnifiques plantes tropicales qu’on peut trouver en jardinerie, et qui une fois ramené chez soi dépérissent après une semaine (sans même avoir changé de pot et de substrat). L’idée d’ajouter à son substrat un peu de la terre de son jardin ou le semis sera destinée à pousser, c’est forcément un plus, non seulement pour une meilleure adaptation, mais aussi pour les micro-organismes que la terre de jardin contient déjà.
Pour info, j’ai remarqué que mes verres de terres adorent un mélange de perlite et de fibre de coco (rien d’autre) et produisent en profondeur comme à la surface un joli lombricompost.
Excellente fin de journée
J'ai oublié de dire qu'en début de saison, je rajoute, sur les plaques, un P30 !
Did67
Bonjour, belle découverte que votre chaîne ... juste hic, nous venons d'acheter une serre tunnel pas encore montée... moi qui étais contente, me voilà douchée et dubitative sur les projets que j'avais pour son utilisation... j'avais l'intention de cultiver dans des bacs posés sur des couches de terre mélangée avec du fumier (à hauteur d'homme) pour chauffer la serre. Mais c'est certainement une erreur. Du coup je ne sais plus quoi faire...
Certains professionnels font ce que vous avez l'intention de faire sur couche de fumier paillé bien tassé, dites couches chaudes, donc cela fonctionne .
Ma vidéo n'est pas pour dissuader, mais alerter : la pensée simple que dans une serre posée là les petits plants sont protégés des gelées est une erreur... IL existe ensuite des options pour contourner cela, du chauffage à la "double-peau" (une mini-serre dans la serre) en passant par les "couches chaudes" que j'évoque très très furtivement (non pas parce que cela ne marcherait pas ; mais c'est exigeant en travail et que je n'ai tout simplement plus la force de le faire ; mon père en faisait de grandes surfaces, et c'était pour moi des corvées dont j'ai gardé un très mauvais souvenir - aujourd'hui, je me paye le luxe de m'en passer. Enfin).
Si tu veux que cela chauffe, la "recette" des couches-chaudes est un peu différente : c'est un tas de matières "fermentescibles" (donc du fumier FRAIS) dont on met une couche PURE, d'épaisseur suffisante (40 à 50 cm), ensuite recouverte d'une fine couche de terre (une vingtaine de cm). En mélangeant avec de la terre, tu vas "ralentir" la fermentation, donc la production de chaleur... Bref, en fonction des matériaux qu'on a, c'est une recette à trouver. Une autre question est la durée de cette fermentation, qui ralentit après un certain temps. Donc si tu as du fumier (frais - le fumier décomposé a déjà chauffé, en tas, il a "fumé" d'où son nom), tu peux le faire, bien sûr. Cela économise, un temps, la salle de gym...
Did67
Merci pour vos conseils. J'ai aussi 70 ans mais un mari plus jeune donc j'aurai de l'aide et des bras !☺☺ mais bon la serre n'est pas encore installée car nous l'avons achetée un peu tard après de nombreuses hésitations. Je verrai à l'usage et maintenant que je suis prévenue je ferai attention et je tâcherai d'anticiper les gelées avec des protections pour l'hiver prochain.
Pour le moment mes semis sont à la maison mais je suis vite envahie vu que nous n'avons pas un palace !
Je vais suivre vos vidéos et me nourrir de vos précieux conseils. Merci de m'avoir répondue. A bientôt.
Bravo... on ne sait pas comment va se passer la culture du potager.
On a cru que les scientifiques maîtrisaient tout et on a essayé de nous le faire croire.
Par contre, toutes les semaines, je plante quelques tomates depuis début avril et surtout j'essaie des cultures et des modes de cultures différents.
Enfin, les "vrais scientifiques" - pas les gens imbus de scientisme ! - n'ont jamais prétendu maîtriser la météo. Ou être en capacité de le faire...
Did67
C'est vrai et bravo pour vos capsules.
C'est un dessert pour moi.
Souvent, je regarde en plusieurs fois parce qu'il y a tellement d'informations qu'il me faut un temps de réflexion.
Merci pour cette vidéo très instructive. terreau du commerce oui, mais lequel ? c'est de plus en plus dur de trouver du bon terreau.
J'utilise un terreau (spécial semis), utilisé par les professionnels (on ne le trouve pas dans les jardineries et supermarchés ou magasins de bricolage). Malgré tout, il est "décevant" car conçu pour des plantes "abreuvées" par "tables à marées"...
Comme je le sous-entend, un vrai terreau se fabrique dans son potager ! A partir d'un mélange de terre et de matières organiques qu'on laisse se décomposer... Cela n'a tout simplement rien à voir !
Did67
Salut Didier. En ce qui me concerne, j'ai pris mon risque. La moitié de mes tomates sont déjà plantées. Effectivement, pour limiter l'arrosage de début de saison grâce aux pluies éparses du printemps.
Cela dépend évidemment du climat. Chez moi, elles auraient été grillées ces deux dernières nuits.
Le risque s'apprécie forcément en fonction du climat / microclimat.
C'est pourquoi je ne donne pas de "recettes" - ni de "trucs" - je donne des éléments devant permettre à chacun de réfléchir en fonction de sa situation, de ses objectifs....
Did67
tu es dans quelle région ?
Mon "microclimat" (qui n'en est pas un, à part la pluie peut-être lol) se trouve dans l'Est des Pays-Bas. Plus ou moins le même que dans l'Est de la France. Je les protégerai du vent en cas de nuit un peu trop froide.
Merci Didier pour cette intéressante vidéo où je retrouve certains constats faits de manière expérimentale dans mon jardin du Morbihan où il peut, en fonction des conditions, faire assez froid l'hiver au raz du sol en exposition est lorsque les vents viennent de cette direction. Nous ne sommes pas à l'abri des gelées tardives d'avril voire de mai en dépit de la proximité de l'océan. Vous avez fait une remarque sur la Véronique de Perse sans en dire plus. Pourriez vous préciser (à l'occasion d'une prochaine vidéo). A bientôt.
J'ai en cogitation une vidéo sur la gestion d'un "enherbement contrôlé", pour perfectionner la paresse ! J'espère trouver le temps et la force de la réaliser !!!
Did67
@@did67lejardinier42 c'est en effet une très bonne idée mais il vous faudra du temps et de la force pour la réaliser. Bon courage et merci pour votre travail patient et sérieux.
Je me suis abonné au moment où il à dit "vous pouvez tué vos poulets" 😂
Tu aimes les poulets rotis ?
Did67
@@did67lejardinier42 😂
Bravo pour ton passage dans ''le potager de Julie''
Tous mes voeux pour cette nouvelle décennie
Tant de bon sens dans tes paroles, Didier, je ne peux que partager à 200% 😃
Juste une question : les sondes semblent, sauf erreur d'interprétation de ma part, toutes exposées directement au rayonnement solaire, est-ce que ça ne fausse pas un peu les relevés ?
Oui. Je ne considère pas les températures diurnes. Je me focalise sur les minimales, qui se produisent avant la levée du soleil... En journée, en effet, c'est "n'importe quoi". En revanche, j'aurais dû les mettre dans des protections étanches comme celle de la station météo : elles prennent l'humidité, s'oxydent et certaines ont déjà l'écran en panne (heureusement, elles transmettent toujours ! Combien de temps ?).
Là, ce n'est pas de paresse, mais de la fainéantise !
Did67
Pour la nuit le soleil ne fausse rien et pour le jour les salades n ont pas de chapeau. C est un 😊 gentil sans arrière pensée
@@did67lejardinier42 ok ok, cqfd 😋
Pour les enregistrements extérieurs, oui il faudrait mieux un enregistreur étanche, ou au moins un petit chapeau contre la condensation nocturne 😉
Bonjour Didier
Un grand merci pour vos précieux conseils
J'habite dans le Finistère et j'ai donné des plants d'artichauts à des amis qui habitent en Savoie à 1100m d'altitude
Avez vous des suggestions pour les protéger du froid
Un grand merci à vous
Bonne soirée
Chez moi, sans protection, la partie aérienne est détruite chaque hiver - l'artichaut, comme le fenouil t quelques autres légumes est un peu "entre les deux", entre "chochotte" et "rustique".
On peut, à l'automne, resserré les feuilles et les enveloppes d'une enveloppe isolante et qui les protège de l'humidité... Après, à 1100 m, je ne sais pas du tout...
Did67
@@did67lejardinier42 merci beaucoup pour ce conseil belle journée à vous
Merci pour la vidéo et bon anniversaire en retard !
28:58 bonjour didier. le commentaire est tres gentil je trouve pour un tueur de souris occasionnel que tu es. c'est tres sympathique de sa part de se faire du mouron pour le changement systemique que ca peut induire de tuer des bêtes. il doit etre tres sensible. "tuer des souris c'est mal...",en plus il a peur que tu abimes ton joli chassis je mets a gaetan la medaille de la bienveillance pour didier en ce samedi 22 avril.
Bonjour Didier, je suis vos vidéos avec rigueur et en vous écoutant sur la station météo et vos sondes dispersées partout dans votre potager, j'ai pensé pouvoir moi aussi interpréter les températures dans mon potager (j'habite au sud de Toulouse), mais quel budget et surtout où avait-vous acheté tout votre matériel? Merci pour une réponse.
Pour la matériel, la station météo est une station amateure générique achetée via le site Conrad. Elle me donne quelques soucis ces derniers temps (des données pars enregistrées sur une période / donc rupture dans les séries continues que j'ai). Ce modèle n'est plus commercialisé, mais il en existe d'équivalents - bien veiller lors de la commande qu'il y a le pluviomètre (des fois, il est sur la photo, mais est une option à acquérir séparément). On doit trouver à 150 € je pense.
La batterie de sondes et la station d'enregistrement est du MISOL ; elle est vendue avec 5 sondes ; il faut donc en acheter 3 si tu veux aller jusqu'au maxi de 8. Chercher sous "MISOL Wireless Weather Station with 5 sensors". Environ 150 €.
Did67
Salut Didier, comment expliques tu le fait que les minimales sous tunnel à 2m du sol soient inferieures à celles sous tunnel au raz du sol ? on aurait envie de penser que les infrarouges émis par le sol réchauffent l'air la nuit, l'air plus chaud monte puis est piégé par la bache du tunnel en hauteur. Mais ce n'est pas ce qui se passe. As tu des hypothèses ?
Je cale aussi. Il faut que je dispose différemment la sonde 1, qui était proche d'une touffe de salade qui a pris de l'ampleur. Pour consolider ce résultat.
Did67
@@did67lejardinier42 Si tu resouds l'enigme un jour, je serais curieux de connaitre ta reponse, car pour moi le mystere reste entier...
@@piauengali Cela va être difficile d'aller au-delà d'une hypothèse. Il faudrait du matériel que je n'ai pas. Une des hypothèses que je partage : la sonde mesure la température... de la sonde. Les sondes, comme les légumes, comme n'importe "rayonnent" de la chaleur la nuit et se refroidissent. Celle qui est suspendue rayonne dans "tous les sens". Celle au sol est "tamponnée" vers le bas par le sol - qui est un tampon thermique. Donc celle en haut rayonne plus que celle qui est en bas.
Noter qu'il serait probable que des légumes, aux mêmes endroits, fassent la même chose. Donc même si les sondes ne donnent pas une image exacte de la température de l'AIR, elles "imitent" la température qui serait peu oui prou celle des légumes au même endroit.
Cela vaut ce que ça vaut !
Je n'aurais pas le prix Noble avec ça !!!
Did67
@@did67lejardinier42 Je ne sais pas si cela peut vous aider dans votre réflexion. Mais j'ai constaté que les plants de courge plantés précocement au milieux de salades ou autre plantes bien couvrantes poussent bien mieux que ceux dans une terre à nue. J'imagine que les plans participent à empêcher le rayonnement du sol pendant la nuit. J'habite vers Toulouse.
Bonjour Didier, grand merci de prendre sur ton temps précieux pour faire cette vidéo pleine d'enseignements et toujours aussi passionnante. En début de vidéo tu dis que tes cuves sont pleines. Je suppose que tes cuves sont vides l'hiver à cause du gel. Alors depuis quand les as-tu remise en eau ? Chez moi dans l'Yonne où, dans ma vallée, les gelées peuvent encore être élevées j'attends début mai pour les mettre en eau. Encore merci, chaque vidéo est un cadeau.
NOn non ! Elles sont restées "branchées" et heureusement, elles ne se seraient pas remplies sinon. A l'automne (octobre à décembre), "'j'inonde" la serre et le tunnel à tomate pour que les vers et les microorganismes puissent vivre et travailler... Après, je stocke pour la saison...
Did67
@@did67lejardinier42 Mille mercis de prendre le temps de répondre.
bonjour pépé je suis de Belgique effectivement la météo a différent niveau du sol son payent il appelle le service premium mais ces surtouts les agriculteur qui paye pour ce service Christian de Belgique
Très instructif, merci
Avez vous essayé à la place des bouteilles peintes en noir de peindre plutôt des grosses pierres (genre gros galet) en peinture noire ?
Je pense que la chaleur engendrée peut durer plus longtemps que l'eau. Mais vous avez certainement testé
Non. Je privilégie la paresse - donc la facilité. L'eau est le matériau qui, au kg, stocke le plus de chaleur. Plus que la pierre. Mais en effet, ce qui s'appelle l’effusivité n'est pas la même - la "vitesse" à laquelle la chaleur pénètre et ressort du matériau.
Disons que cela remplit son but, comme le montrent les chiffres. Alors je n'ai pas cherché plus loin...
Did67
Bonjour, peut on adopter aussi la méthode du potager du paresseux pour la culture du riz pluviales.Merci beaucoup
Bonjour,
Une question compliquée ! Je suppose que vous parlez de Madagascar ? Un endroit où je n'ai pas été.
a) Une première réponse est que "cela n'a pas été imaginé pour ça !". Je fais u potager, qui est essentiellement un endroit où l'on cultive des légumes, pas des céréales. En gros : un potager ne nourrit pas (en énergie) ; il apporte des vitamines, des minéraux, des antioxydants, des phénols, etc et bien sûr, du plaisir ! Même en France, je ne conseille pas du tout cette façon de faire pour les cultures céréalières. Pour une raison simple : elle consomme trop de matière organique fraiche. Dès que les surfaces augmentent, cela devient rédhibitoire.
b) Il faut, en céréaliculture, produire la biomasse nutritive sur place, en inter-culture.
c) Par ailleurs, les "acteurs" que je décris dans mon système ne sont pas nécessairement présent à Madagascar.
Cela étant dit, quelques réflexions tout de même.
a) Les sols malgaches manquent dramatiquement de matières organiques. Et sont souvent, dès qu'il y a de la pente, gravement érodés.
b) Par conséquent, certains mécanismes que j'évoque s'appliquent aussi à ces situations. Ce qu'il faut donc, c'est réfléchir à comment adapter les principes - ceux qui s'appliquent - à votre situation. Et non appliquer "mécaniquement" ce que je fais. Je ne vis pas dans le même monde écologique, biologique, climatique... Ici, pas de lémuriens.
c) La question des "retours" de matières organiques fraiche se pose donc avec acuité. Et il faut, en effet, chercher quelles matières organiques n'ont pas d'autre usage (dans les systèmes où la MO est rare, elle a souvent d'autres usages et on ne peut pas la "gaspiller" comme je le fais !). Et voir alors, si on trouve un gisement, comment, sans la composter (ce qui consiste à lui enlever une partie de l'énergie nutritive), il est possible de l'apporter, sans retarder le cycle du riz.
d) Bien entendu, l'option de cultiver en "interculture" se pose. Je ne connais pas la situation. Donc je n'ai pas de recette. Mais à votre place, je jetterais un coup d'oeil sur les "mauvaises herbes" qui poussent une fois le riz récolté. Et parmi ces mauvaises herbes, voir celles qui se détruisent facilement quand on va remettre en culture (certaines peuvent être rebelles et il n'est alors pas souhaitable de "coopérer" avec elles ! elles créeront plus de problèmes qu'elles n'apportent de solution !).
e) Toute MO, pauvre ou riche, aura des effets positifs sur le capacité du sol à retenir l'eau, à stocker des éléments nutritifs, à résister à l'érosion.
f) Vous repiquez le riz préparé en pépinières ou vous le semez ? Dans le premier cas, il est surement possible de le repiquer à travers une couche de MO qui recouvre le sol. En cas de semis sur place, c'est une grosse graine qui pourra percer une couverture pourvu qu'elle ne soit pas trop épaisse (2, 3 ou peut-être 5 cm - à tester).
Notez que le Potager du Paresseux n'est pas d'abord une "recette", ou une "méthode". C'est une philosophie consistant à co-construire adapté à la situation, avec le vivant (y compris ce que d'autres appellent des "mauvaises herbes"). Cette co-construction doit être adaptée à chaque système - sinon, c'est du pipeau, de la gesticulation ! Même à l'échelle de la France, ce que je dis ou écris, doit être adapté à certaines régions.
Cordialement
Did67
Merci
Bonjour Didier et merci où puis-je acheter les boudins que vous remplissez d'eau afin de les mettre dans la serre ? merci pour votre réponse
Je les ai commandés en Allemagne, chez Beckmann-kg.de (taper cette expression dans un moteur de recherche)... Puis "Beta-Solar". Ils expédient en France.
Did67
Bonjour Didier,
J'aimerai revenir sur l'idée des accumulateurs de chaleur pour mettre une serre hors gel. Je ne suis pas un crac en thermodynamique, du coup je me demandais l'ordre de grandeur volume d'eau en bouteilles noires / volume d'air dans la serre / température dans la serre /nombre de degrés gagnés. Ça fait un problème a au moins 4 entrées (bon courage a celui qui fera l'abaque) et encore, je ne parle pas du temps de jour de nuit. Tu me diras certainement de faire des testes et je vais le faire, mais j'aimerai une idée des ordres de grandeurs. Merci pour tes vidéos qui ne cessent de m'obliger à remettre en question mes certitudes.
Belle journée à toi
En effet, c'est compliqué. En plus, quand tu augmentes les volumes d'eau, l'inertie du tampon devient bien plus importante : une bouteille d'eau se réchauffe ; une citerne de 1 m3 beaucoup moins. La nature des paroies, l'altitude, etc...
Je suis incapable de répondre. Seul un très bon ingénieur thermicien pourrait peut-être calculer ça, avec des logiciels adéquats.
Mais les deux grands paramètres sont la surface qui rayonne (donc la surface "utile" de ta serre) et le volume. Je pourrai compter mes bouteilles et estimer la surface... Avec ça, tu fais proportionnellement. Plus tu "montes" en altitude, et plus le ciel est clair et plus il te faudra augmenter le volume stocké (par rapport à moi).
Enfin, sur une serre, il te sera difficile de dérouler un isolant, qui, chez moi, est essentiel dans le gain obtenu.
C'est pour ça que je pense que les serres ne sont pas pertinentes pour cette fonction. IL vaut mieux multiplier les châssis !
Did67
@@did67lejardinier42 merci Didier pour cette réponse. Je voulais aussi te dire que j'ai constaté le même phénomène que toi: une température inférieure dans la serre que dans le jardin à côté. Une différence de -1°c régulièrement constaté. Donc je ne te pose pas la question, tu as déjà largement répondu.
Merci pour cette vidéo de rappel. Pourriez vous me dire quand pensez vous repiquer vos chochottes et quel sont les signes météo qui vont vous donner le top départ(j'ai bien compris que rien n est écrit et sur concernant les gelées). Cordialement Claude du 57155
Cela reste "empirique". Je vais tenter les "primeurs", une salve de 6 tomates, 2 courgettes, 2 aubergines, 2 poivrons dans la serre après mercredi (prévision + 3° C à Strasbourg, soit gelées possible - probable ? - chez moi). Après les prévisions à 15 jours donnent une tendance sérieuse.
Mais j'ai déjà perdu des tomates mi-ami et des potiron le 29 mai l'an dernier. Une fois plantées, il ne reste qu'à couvrir : carton et/ou une fourchetée de foin - qu'il faut enlever le lendemain matin).
Pour la "grosse production", ce sera vers mi-mai, en fonction des prévisions à 15 jours...
Did67
@@did67lejardinier42 merci pour votre réponse. Pour vous détendre regardez le catalogue lidl en ligne du 26/4 sus aux limaces avec des cotes de maille et ruban de cuivre !!!!
On parle des couches chaudes?
Cet hiver en montagne, j'ai récolté des pommes de terre chaque fois que je faisais un trou.
La terre nue et l'eau ont gelé pourtant.
Aucune feuille de pomme de terre pourtant.
J'ai l'impression que sous une énorme couche de matière organique dont brf, ça n'a pas gelé dessous, et les minuscules pommes de terre qui sont restées ont continué à grossir.
Pourtant j'ai du mal intellectuellement à le concevoir, j'étais persuadée qu'il fallait qu'il y ait photosynthèse pour faire grossir les tubercules.
Est-ce que cela vous est déjà arrivé ?
Tout sol, à une certaine profondeur dépendant de la nature du sol et du climat, ne gèle plus. Sinon, il n'y aurait pas d'eau au robinet ! Donc oui, à une profondeur suffisante, les pommes de terre se conservent. Et oui, une "couverture" peut encore davantage isoler le sol, en jouant le rôle de doudoune.
Dans cette vidéo, je m'intéresse en revanche aux légumes qui "dépassent" du sol - et qui sont donc exposés à plein aux températures des basses couches de l'atmosphère. Et là, les "gelées radiatives" ne jouent des tours. Toute pomme de terre qui pointerait le bout de son nez (ses premières feuilles) serait, chez moi, ces jours-ci, irrémédiablement grillées. Les tubercules mis en terre en revanche, résisteraient. Il faut donc trouver la date à laquelle on met en terre (dans mon cas, sous le foin), pour que cela sorte après les dernières gelées. Pas facile à deviner ! On peut, chez moi, commencer à risquer...
Did67
Merci beaucoup
En parlant de pseudo terreau vendu. Je garde maintenant mes eaux de cuisson...je pense qu'il y a des minéraux mais pour les jeunes plants pas sur d' avoir ce qui est nécessaire pour le plein développement mais bon j'essaie
Fort probablement y a-t-il un peu de potassium... Peut-être quelques traces de nitrates lors de la cuisson des légumes qui les stockent (épinards)... Cela ne va pas nuire, mais je pense que c'est minime comparé aux besoins.
Pour un paresseux comme moi, le rapport "effort/bénéfices" est négligeable - donc je n'envisage pas.
Did67
Que dire de l'évolution de la température du sol, est-ce qu'elle suit la tendance du réchauffement du climat ?
On peut le penser - mais je n'ai pas d'enregistreur dans le sol. Donc pas de preuve. Et il faudrait une série longue de données. Sans doute l'une ou l'autre station de recherche a-t-elle ça ?
Ou si quelqu'un a noté les dates de sortie des premières tulipes pendant une trentaine d'années...
Did67
Merci .
A propos des terreaux : Certains amendements de sol comme les composts normalisés peuvent contenir des boues ; si tel est le cas, cela doit être mentionné sur l’étiquette. Les composts à base de boues d épuration sont principalement utilisés ds les grandes cultures céréalieres .
En revanche, les terreaux, ou plus généralement les supports de cultures ne contiennent pas de boues de station d’épuration.
La sphaigne, tourbe , blonde brune ou noire , est utilisée ds les terreaux pour sa forte capacité de rétention en eau et l aération. Par contre il est très important de savoir qu une fois desséchée il est très difficile de ls réhydrater. Donc il faut vraiment veiller à ne pas laiser dessécher les plants , nottamment ceux en plaques alvéolées à petites cellules où il y a une très faible inertie car entourées d air et souvent de couleur noire qui chauffe vite . Et si on bassine trop il n y a plus d air et les racines pourrissent.
La fibre de coco à les mêmes avantages que la tourbe mais à effectivement l avantage comme tu le souligne d être issu de résidus de culture et en plus la fibre de coco se réhydrate facilement. Donc si on fait la boulette de laisser dessécher c est moins grave qu avec de la tourbe.
Je pense que tu as raison d attirer l attention sur l intérêt de mixer avec de la terre végétale de son potager . Ça paraît logique : accoutumance du plant, meilleure inertie , coût plus faible. Par contre " mauvaises graines " ! . Mon intuition me dit ... 😁....que peut être est il judicieux de faire germer en plaque ds un terreau spécifique semi jusqu à ce qu on voit les racines pointer dessous puis rempoter ds un melange terreau rempotage et terre potager . Je serais curieux de voir des tests lais assez courageux et manquée de temps pour le faire .
Oui, j'ai oublié de signaler l'inconvénient d'avoir quelques levées d'adventices dans les godets. C'est tout à fait mineur quand on sait bien reconnaître les plantules (et distinguer adventices du légume semé). Par ailleurs, à force de ne pas retourner la terre, j'ai peu d'adventices, au point d'être obligé de "semer" celles qui m'intéressent en tant qu'engrais vert ! Donc peu de levées dans mes plaques !
Did67
Nous il fait plus chaud dans notre serre, encore l exposition est importante,cela dépend de tellement de facteurs que c est plus complexe de dire que automatiquement le Serre serai plus froids qu a l extérieur
Je ne dis pas ça. D'ailleurs, j'affiche des températures (ce jour-là) qui prouvent le contraire : je dis, mes propos sont précis, que cela ne garantit pas une protection contre les gelées (j'ai, à plusieurs reprises, enregistré un écart en défaveur de l'intérieur de la serre). En revanche, j'ai oublié de préciser que c'est dans une serre dont le sol est plus ou moins couvert de foin - cette année, en partie, seulement).
Je veux donc avertir du fait que je m'étais trompé quand j'ai cru que la serre serait l'endroit pour élever mes plants de "chochottes" au printemps. Et je fais suivre l'info (assez inédite). Chacun avisera et fera comme bon lui semble.
Les professionnels, souvent, achètent des plants (produits dans des serres chauffées - ce n'est pas incompatible avec le label "bio"). Et les "potagistes" amateurs souvent s'engouffrent dans des "mini-serres" avec tapis chuaffants, éclairage LED, etc... C'est dans ce contexte qu'il faut situer ma réflexion sur la production "low cost" de plants de chochottes (pour les rustiques, il n'y a pas de problème ; ce n'est qu'une question de temps, tant cela pousse lentement d'abord).
Did67
Bonjour Didier. Un grand merci pour toutes tes vidéos très instructives. J ai pas mal de questions à te poser mais qui ne concerne pas cette vidéo. Je voulais aussi te parler des pièges à rats taupier. Y a t il une adresse mail ou t envoyer tout cela ?
Bonne journée.
Oui, elle était à la fin des premières vidéos... Et puis victime de mon succès, je suis passé en mode plus furtif pour me protéger ! C'est tout simplement "le potager du paresseux" mais tu attaches tous les mots et tout en minuscule, chez orange point fr.
Parfois, il faut me relancer car je lis, ne réponds pas tout de suite et... oublie !
Did67
Bonjour Didier, une question svp, cet automne j’ai mis sur mes parcelles de jardin 10 cm de fumier de cheval bien sec et 20 cm de tonte d’herbe tout cela s’est dégradé tranquillement tout l’hiver, le sol de base est argileux. En mars j’ai repiquer mes semis laitues et elles ne poussent presque pas elles ne sont pas jaunes mais développent des feuilles petites ? Bon je suis de la haute Saône, mars a été très pluvieux et frais Est-ce que les minéraux étaient disponibles ? Merci pour la lumière de ta réponse bonne journée.
Probablement, ce qui s'était minéralisé à l'automne (quand le sol était encore chaud) a été lessivé durant l'hiver (et a fini dans les nappes). Maintenant, le sol est encore humide et froid et les bactéries ne sont pas encore assez actives. L’enracinement est probablement difficile. Voir dans mes conférences, le passage sur un des défauts de ces systèmes : le "retard à l'allumage" au printemps...
Tu peux essayer, en attendant que cela se réchauffe, d'arroser avec un peu d'urine (pisser dans un arrosoir).
Did67
Mais vous avez sûrement raison sur plusieurs points
J'ai des enregistrements. Qui objectivent les débats ! Difficile de contester une sonde (même si sa position, etc, sa protection, influencent le chiffre !).
Did67
Bonjour Didier, tout d'abord merci pour tes vidéos pleines de bon sens. Fort de tes expériences, à ton avis est-ce que les tomates qui se ressèment sous chassis ou en serre sont-elles plus résistantes (moins "chochottes") ? Bon dimanche Rodolphe (Meurthe et Moselle)
Non, ou de façon insuffisante, à mon avis. Elles sont souvent mieux "installées", donc un peu mieux armées. Mais tu ne peux pas compter là-dessus pour passer une gelée à - 5 °C. Plus que probable chez nous (même s'il y aura peut-être des années où cela ne descendra pas aussi bas ; on ne le saura qu'après). Enfin, personnellement, je ne compte pas là-dessus - sinon, paresseux, je ne ferai pas ce que je fais ! J'essaye généralement d'être cohérent.
Did67
D'ac avec vous pour la serre . A moins de chauffer . Les ecarts de temperatures entre le jours ensoleillés et la nuit , c'est une catastrophe .
Bonjour 🙂
Merci pour tous ces conseils précieux. Avez-vous testé le Walipini ?
Non.
Il y a un petit encart dans mon troisième livre.
Pour moi, hors de question : beaucoup trop de travail, beaucoup trop de perturbation du sol, etc...
Par ailleurs, je ne pense pas que ce soit adapté à nos climats : la Bolivie est beaucoup plus près de l'équateur, les journées restent longues en hiver (donc le sol stocke plus de chaleur le jour), l'effet de la géothermie est en fait minime (et négligeable)... Enfin, la construction doit être soignée pour résister au poids de la neige (qui se fait rare, mais existe encore)...
Donc je ne suis pas tenté, même si j'avais encore la force. Mon châssis à 3 balles avec des bouteilles doit avoir une efficacité équivalente, pour un travail divisé par 10.
Did67
@@did67lejardinier42 Merci pour votre réponse, bonne journée !
Merci 👍
Il est peut être plus intéressant de mettre des pierres noires que des bouteilles d'eau dans les châssis. L'eau possède une bonne inertie mais une mauvaise effusivité contrairement aux pierres qui pourront absorber plus rapidement la chaleur.
C'est une bonne question. Car en contrepartie, l'eau est liquide et peut-être sujette à des mouvements de convection...
J'avoue ne pas savoir ce qui l'emporte - le fait est que le matin, mes bouteilles se sont bine refroidies, donc on "délivré" la chaleur qu'elles contenaient.
Peut-être même que l'effet pour être bénéfique ? Si la chaleur "sort" moins vite, il en resterait plus au petit matin, où on en a le plus besoin...
Mais je ne sais pas. Et je pense que ce qui est important, c'est d'avoir de bons tampons (de masse suffisante).
Did67
Merci pour ce commentaire qui m a poussé à rechercher la signification de l' " effusivité " .
thermique . J en ai profité pour explorer egalement les notions de diffusivité , conductivité, capacité et inertie thermique massique et volumique . . Passionnant tout ça !!!!!
Et j ai compris pourquoi les meilleurs radiateurs sont en fonte et contiennent de l'eau .
L'Effusivité thermique est la capacité d un matériau à échanger de l'énergie thermique avec son environnement .
Air : 6
Eau : 1600
Béton 1900
Marbre granite 2500 ( moyenne selon la densité)
Fonte 14000 ( moyenne )
Donc oui l eau va moins bien transmettre la chaleur qu elle aura accumulée que la pierre ou le béton mais par contre , à volume égal l'eau à une capacité thermique volumique plus importante que la pierre ou le béton
Eau 4200 kilo joule par m3
Fer 3500
Béton, pierre 2500
Donc pour le cas qui nous concerne il faut mieux utiliser l eau qui va stocker plus d energie et la restituer plus lentement ( toute la nuit et notamment au petit matin qd les températures seront les plus froides. 1 m3 d eau restituera plus de chaleur qu un m3 de pierre , béton qui en aura stockée moins et l aura diffusée plus vite en soirée qd il n y a pas encore de menace de gel . Alors que l eau diffusera encore de la chaleur le matin qd il gelera . Et si la même quantité de chaleur avait été stockée ds de la fonte , celle ci l aurait diffusée très vite grâce à son haut pouvoir d effusivité.
Il ne faut pas confondre non plus effusivité ( vitesse de transmission de la chaleur vers l extérieur) et diffusivité ( vitesse de transmission à l intérieur du matériau)
Donc , Didier, ton intuition ( " il restera plus de chaleur le matin " ) était bonne !
Et en peignant en noir les bouteilles d eau elles atteindraient plus vite leur capacité maxi de stockage de chaleur mais pas plus