Jean-Claude PANTEL, chansons d'hier et d'aujourd'hui (6 Inédites)

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  • Опубликовано: 26 ноя 2024

Комментарии • 13

  • @juanluzdagostini5442
    @juanluzdagostini5442 8 лет назад +3

    Cet album est un CHEF-D’ŒUVRE ! On est saisi par l’Émotion, la Beauté, l'Harmonie. On ne peut qu'être bouleversé, chamboulé par le meilleur parolier-chansonnier de tous les temps. Ici, TOUT est SENS, Rien ne semble être laissé au hasard. Tout tombe JUSTE : le vers sonne à l'Esprit tandis que son pendant en musique nous choppe par les tripes et c'est vite l'emballade*, l'overd'oz** ! Cet IMMENSE Artiste est un Sorcier. C'est un ''mine de rien'' puis il vous éclate l'atmosphère, l'ambiant, sans prévenir..telle la foudre. Ou du moins, si, justement il nous prévient et pour le même épris, moi, il me guérit..non pas de ces petits bobos de citadins, non! je veux parler de ces abyssales fractures dont l'âme garde le secret quant elle a ne serait-ce qu'effleuré le Malheur ; il rassérène et apaise après avoir allumé le Feu Sacré. Je suis subjugué par l'Homme, l'Ami de la Pensée qui en chaque mot décliné lui fait honneur pour mieux la sublimer..Ce Terrestre Extra, cet OVNI de la chanson est par ailleurs à ses heures ''perdues'' un Philosophe. Et si un relent de tristesse semble lui coller aux basques, comme la gadoue, c'est pour mieux le maintenir à quai ; ça lui plombe les pieds, les vers..sur Terre près de nous, car si il s'échappe, il pourrait lui prendre Idée de se fondre en la Céleste Voute pour s'enjoindre aux sublimes particules Visitant notre Espace le Temps d'une balade...

  • @juanluzdagostini5442
    @juanluzdagostini5442 8 лет назад

    MERCI & !!!

  • @pique6feu
    @pique6feu  8 лет назад

    VŒU PIEUX (Mémoire d’Éveil)

    Est-ce trop d'exigence
    D'oser vouloir qu'enfin
    "La prise de conscience"
    Nous accoste en chemin,
    Avant la déchéance
    - Échéance du destin -
    Qu'au fil de l'existence,
    Nous conjurons en vain ?
    Faut-il donc de tous temps,
    - Sans autre alternative -,
    Fustiger les penchants
    Enclenchant nos dérives,
    Puis toujours réserver
    Aux pauvres heures dernières
    L'heur de nous acquitter
    Du prix du "grand Mystère" ?
    Lorsqu'au bout du voyage,
    Quoi que nous ayons fait,
    Escales comme naufrages
    Se voient légitimés,
    Loin de toute morale,
    De toute contrition,
    Quand ce que fut l'aval
    S'en retourne à l'amont...
    Concevoir qu'au passage
    Entre deux "ici-bas"
    S'effectue un brassage,
    Un tri dans "l'au-delà"
    S'en venant générer
    Cette déperdition
    De tout ce qui se sait
    De notre condition,
    Et ne plus repartir,
    De rien ou de si peu,
    Vers quelque devenir
    Chaotique, cahoteux,
    Sous un nouvel ego,
    Une autre identité,
    Pour renaître à l'écho
    D'un chant désenchanté...
    Si, poursuivant son pas,
    La chaîne alimentaire
    Perpétue notre état
    De "pitance" sur Terre,
    Que se vive la chose
    En toute connaissance :
    Connaissance de cause...
    Et non de conséquence !..
    Paroles et musique : Jean-Claude PANTEL

    • @pique6feu
      @pique6feu  8 лет назад

      CANTIQUE AU PARHELIQUE (Chanson de Mémoire d'éveil)

      Dense, comme le vide est dense,
      Dense de matière non formalisée,
      Dansent, dans le vide dansent
      D'infinies parcelles d'immortalité,

      Passent, dans le vide passent
      Des milliards de "flux" d'énergie chargés,
      Passe, dans le vide passe
      Le courant de vie de l’Éternité.
      Parhélie, extirpe de l'ombre,
      Espace sans nombre
      Et sans horizon,
      Tout ce qui, en amont des formes,
      En marge des normes,
      Est "la Création".
      Dense, dense est le silence
      Au sein duquel baigne "le non inventé",
      Danse, dans l'équivalence,
      Tout ce qui demeure sans avoir été,
      Passe, ce temps qui prit place,
      Et sur qui se base notre vérité,
      Passe, libérant l'impasse
      Dans laquelle nous borne le fait d'exister...

      Qu'ainsi, loin de toute(s) chimère(s),
      Au cœur du "mystère",
      Tout soit replongé...
      Et qu'y sombre la cause première
      De cet univers
      Trop contingenté...
      Dense, oui le vide est dense
      Dense de matière non formalisée,
      Passe, dans le vide passe
      Le courant de vie de l'Éternité (2 fois)...
      Musique : Rondo capriccioso en la mineur, op. 28
      de Camille SAINT-SAËNS
      Paroles : Jean-Claude PANTEL

    • @pique6feu
      @pique6feu  8 лет назад

      ELLE PARTIRA...
      Elle partira demain matin,
      Aux premières lueurs de l'aube,
      A l'heure où le brouillard enrobe
      Encore le jour "clandestin"...
      Elle s'en ira sans bagage,
      Emportant peu de son passé
      Dont elle veut se débarrasser,
      Demain lui tournera la page...
      Elle partira la tête offerte
      A la rencontre d'autre chose,
      Tous les sens en métamorphose,
      Sur le sentier des découvertes...
      Elle partira pour enfin voir
      Tout ce qu'elle n'a jamais vu,
      En s'en allant, vers l'imprévu,
      Faire connaître et mieux savoir.
      Elle apprendra avec ses yeux,
      A "contrecorps", à "cloche-coeur",
      Entre les livres, parmi les fleurs,
      Au coin de l'eau, au bord du feu...
      Depuis ce jour où elle est née :
      Qu'a-t-elle subi ? Qui l'a choisie ?
      Quel "paladin", en quel pays
      Remit en cause sa destinée ?
      A la bouche, quelques chansons,
      Pour en faire écrire de nouvelles,
      Pour que s'écarquille, dans le ciel,
      L’Éternité en les saisons...
      Elle ne suivra aucun chemin
      Ainsi qu’elle l’a fait jusqu'ici,
      Impavide et sans but précis,
      Le vent seul lui tiendra la main !
      Elle a compris au fil du temps
      Que plaire mène souvent à mentir :
      Se faire aimer n'est pas séduire,
      Que l'âge érode les sentiments...
      Elle partira demain matin
      Pour être ce qu'elle demeure,
      A savoir celle pour qui l'on meurt,
      Pour qui s’envolent tant de refrains :
      Notre Espérance... la Liberté !
      Paroles et Musique : Jean-Claude
      PANTEL

    • @pique6feu
      @pique6feu  8 лет назад

      CHANSON PLATONIQUE

      C'est de ce que l'on est, qu'en autrui l'on recherche :
      Trouver un autre "soi" pour partager son toit,
      Éros, dès lors, n'a plus qu'à darder de sa flèche,
      Au centre de deux cibles la seule et même "proie".
      Si Morale s'insurge, me criant : -O Narcisse !-
      Qu'au rôle d'inverti, ses principes me vouent,
      Avant d'entériner, de t'en faire complice,
      Sais-tu ce qu'en des temps lointains, il fut de nous ?
      En cette ère où l'Olympe, "univers parallèle",
      Nous dispensait faveur, disgrâce, selon son gré,
      Fruit de l'habile Hermès, d'Aphrodite la belle,
      L’Être put soudain se conjuguer au "parfait",
      L'harmonie, ô prodige ! Par Dieux interposés,
      Sous traits de nymphe, notre sort tenta de modifier :
      Deux genres en un seul corps, Salmacis exaucée,
      Faiblesse du "désir" aux Calendes jetée...
      ..................................
      .................................. (Orchestral)
      ..................................

      Mais si ne peut prendre source la "défaillance",
      Qui ne peut se targuer d'être Divinité ?
      Zeus et ses acolytes, rongés de défiance,
      Rétablirent l'originelle iniquité !
      L'Androgyne maudit des suprêmes instances
      N'est plus que souvenir, voilà que réapparaît
      Le "couple" auquel nous devons notre provenance
      Et l'atavisme garant de "continuité"...
      L'acte d'amour, depuis, devenu le "symbole",
      Étourdit ses apôtres, lesquels n'osent penser
      Qu'attise "décadence" l'Espoir que l'on immole,
      Laissant soin au déluge de tout remodeler...
      Divise ses sujets, qui veut asseoir son règne...
      Siècles à la devise, rides n'ont apportées,
      Prorogeant le "mandat" de la Loi Souveraine :
      Colporte le "danger" ce qui fait... Unité !
      ..................................
      .................................. (Orchestral)
      ..................................

      Paroles et Musique : Jean-Claude PANTEL

    • @pique6feu
      @pique6feu  8 лет назад

      LES BLOCS ERRATIQUES

      Oui, lorsque de son âme entr'ouvrant les abîmes,
      On en tâte des yeux les profondeurs sublimes,
      Et qu'on en suit en soi les flux et les reflux,
      Nous y voyons souvent, entiers ou vermoulus,
      Se dresser devant nous des quartiers de pensée
      D'une date inconnue, ou du moins effacée,
      Qui merveilleux d'aspect ou d'un sinistre abord,
      Nous semblent avec nous n'avoir aucun rapport,
      Et sont on ne sait comme, implantés dans nos têtes,
      Y sont-ils arrivés portés par des tempêtes,
      Qui, sans nous en douter, nous ont jadis surpris,
      Et sont-ils demeurés debout dans nos esprits
      Comme autant de témoins de quelque ancien naufrage ?
      L'homme qui vit n'est-il, épave d'un autre âge,
      Qu'un reste transformé de l'homme d'autrefois,
      Qui sous un joug nouveau vient subir d'autres lois ?
      L'homme, semblable en tout au globe qu'il habite,
      A-t-il, comme ce globe à décrire une orbite,
      Et chaque époque en lui, comme sur son berceau,
      Laisse-t-elle, en fuyant, la marque de son sceau ?
      De poussière en poussière, essence vagabonde,
      A-t-on déjà vécu, lorsque l'on vient au monde,
      Et ces rêves, qu'on prend ici pour des hasards,
      Ne seraient-ils en nous que des reflets épars,
      Que des rayons perdus d'une mémoire éteinte,
      Que rallume un regard, que ravive une plainte ?
      C'est ce que nous saurons peut-être quelque jour,
      Quand, ayant ici-bas achevé notre tour,
      Nous sentirons que l'âme, enfin libre et ravie,
      Touche au dernier relais de sa dernière vie.
      Jules Lefèvre-Deumier

    • @pique6feu
      @pique6feu  8 лет назад

      UN PAN DE SIÈCLE ET PUIS...

      Un pan de siècle et puis, tanguant sur nos mémoires,
      Tant d'images qui fuient, emportant leur histoire,
      En laissant sur la grève où chahutent nos vies
      Les derniers traits d'un rêve d'une enfance qui s'oublie...
      Mais où sont-ils ma mère ? Où sont-ils dites-moi...
      Ces jours où la lumière, au son de votre voix,
      Illuminait ma chance, quand vos contes d'enfant
      Berçaient mon insouciance : c'est si loin à présent !
      Un pan de siècle et puis, survivant au déluge,
      Des moments de folie cherchant encore refuge
      En le nid de ces heures : Arche de la Tendresse
      Où nos projets demeurent à l'état de promesses...
      Mais où êtes-vous donc, les amis de mon âge ?
      Derrière quelle prison faites-vous le "voyage"
      Que nous avions si bien commencé autrefois,
      Au bout de quel chemin s'égarèrent vos pas ?
      Un pan de siècle et puis, rangés dans une armoire,
      Sur du papier fleuri, des mots que ton regard
      Ne sait pas retrouver sans qu'en toi tout chavire,
      Sans qu'un goût de regret gagne tes souvenirs...
      Elle qui fut ton cri, ta Légende d'Amour
      Que te garda la nuit, à l'heure où point le jour,
      Elle qui hante parfois ton quotidien transi,
      Dont les murs trop étroits attendent ta folie...
      Un pan de siècle et puis, à venir, il faut croire,
      Des Mille et Une Nuits, les plus belles histoires,
      En vivre la "vertu", sans aucun privilège,
      Dans l'espoir assidu, qui par-delà ses pièges,
      Glisse en nous "tout" ce qui nous fait aimer la Vie...
      nous fait aimer la Vie...
      nous fait aimer la Vie...
      Paroles et Musique : Jean-Claude PANTEL