Vu cet après-midi. J'ai été profondément touché par ce film, je l'ai même beaucoup aimé. Déjà en terme de réalisation, les séquences de disputes dans le salon et dans la boîte (qui m'ont rappelé celles de "Tangerine " dans le restaurant) montrent à quel point Sean Baker arrive à construire des scènes hyper tendue, qui partent tellement dans tous les sens qu'elles en deviennent drôles (le nombre de "f..k" prononcés lors de la dispute dans le salon), le tout en évitant de sombrer dans le misérabilisme. Cette façon de faire me fait un peu penser à certains films de Billy Wilder notamment "Kiss me, stupid". Quant à la dernière séquence, elle m'a rappelé celle de "L'enfant " des frères Dardenne (cinéastes adorés par Sean Baker d'ailleurs), dans la façon dont le perso principal craque et le générique de fin qui tombe comme ça. Mickey Madisson m'a franchement impressionné, elle a un jeu très polyvalent, capable de passer de la colère pure à la fragilité la plus touchante. J'irai même jusqu'à dire qu'une nomination aux Oscars ne ferait aucun doute pour moi et qu'elle pourrait être à l'aube d'une très belle carrière.
Heureuse de revoir la tox blonde de Tangerine dans un petit rôle à la fin. D'ailleurs tout le film m'a fait penser à une version bigger louder de Tangerine, avec les allers retours géographiques et les personnages tertiaires de chaque nouvelle scène qui se greffent aux engueulades. Et comme ce dernier, le film est très drôle sur le moment mais très triste quand on y repense. Avec une fin faisant violemment redescendre toute l'effervescence qui a précédée.
Salut Merci pour ta critique Il me tarde de le voir et vérifier di il mérite sa palme d'or. Des films que j'ai vus jusqu'à présent je l'aurais décerné au film Les graines du figuier sauvage
J'ai beaucoup aimé, j'ai trouvé la fin magnifique et in fine je me demande si ce n'est pas Igor la Cendrillon. La scène de la bague est succulente car elle possède un message en soi, puis bien sûr toute l'ambiguïté de la dernière scène. Ah une chose aussi qu'elle craque la fin dans les bras d'Igor ça a évidement différent sens mais que ce soit dans ses bras n'est pas anodin.
Le film a moyennement marché sur moi. Première demie-heure excellente avec un Mark Edelstein en feu et dernière scène effectivement touchante et brillamment mise en scène. Cependant l’humour d’accumulation (scène du salon) m’a assez rapidement ennuyé (en dépit d’une salle hilare). Peut-être pas sensible à ce type d’humour (la scène d’intoxication de DiCaprio et Hill dans The Wolf of Wall Street, par exemple, me laisse totalement de marbre). L’intervention des parents de Vania me paraît également hautement caricaturale. Reste que Mikey Madison est excellente (physiquement très exposée quand - hormis un caleçon tendu comme une tente - la nudité de Vania est toujours cachée ; difficile de parler d’une travailleuse du sexe sans montrer son corps mais l’affichage de la nudité reste toujours centrée sur les personnages féminins. Mais il est vrai qu’il faut aussi distinguer les scènes de sexe transactionnelles de celles supportées par l’attraction véritable d’Ani pour Ivan)… bref, de quoi débattre…
Je suis persuadé que Sean Baker veut "retourner" le mal gaze justement, il fait "consciemment" (et dramatiquement) son personnage d'un "personnage de cinéma/conte désenchanté" au sein même de son film (le "surcadrage" face à la vue sur le pont dans la villa d'Ivan - et son écho enneigé vers la fin - en est un exemple), qui au final se fait observer (et finit par se "savoir" observée ?)... le craquage final me fait aller en ce sens, cette conclusion soudaine et surprenante justifie pas mal de choix et plonge au final cette comédie romantique déjantée dans un véritable drame social qu'on ne soupçonnait peut-être pas vraiment. On a essayé de développer cela dans une émission sur La Septième Illusion qui sera en ligne ce weekend ;)
@@JuDeMelon Oui, on peut voir dans le final une realisation non seulement d'un reve dynamite par une triste realite mais aussi l'approche en constante confusion du sexe pour la jeunesse americaine (c'est au moment ou Yuri tente un geste d'amour dans l'acte sexuel qu'elle le repousse avant de craquer).
Un film qui m'intrigue beaucoup ça sera pour vendredi
@@cinemagourmand6440 ça va être intéressant d'avoir ton avis dessus ;)
J'irai le voir vendredi (ce soir Juré n°2, demain Fanfare + Heretic).
Hâte de voir le phénomène !
@@brieucjegu6482 Ils sortent déjà En Fanfare et Heretic ? ;)
Le Eastwood : vu hier mais j'en parle demain car aujourd'hui double spécial Halloween ^^
Vu cet après-midi. J'ai été profondément touché par ce film, je l'ai même beaucoup aimé. Déjà en terme de réalisation, les séquences de disputes dans le salon et dans la boîte (qui m'ont rappelé celles de "Tangerine " dans le restaurant) montrent à quel point Sean Baker arrive à construire des scènes hyper tendue, qui partent tellement dans tous les sens qu'elles en deviennent drôles (le nombre de "f..k" prononcés lors de la dispute dans le salon), le tout en évitant de sombrer dans le misérabilisme. Cette façon de faire me fait un peu penser à certains films de Billy Wilder notamment "Kiss me, stupid".
Quant à la dernière séquence, elle m'a rappelé celle de "L'enfant " des frères Dardenne (cinéastes adorés par Sean Baker d'ailleurs), dans la façon dont le perso principal craque et le générique de fin qui tombe comme ça.
Mickey Madisson m'a franchement impressionné, elle a un jeu très polyvalent, capable de passer de la colère pure à la fragilité la plus touchante. J'irai même jusqu'à dire qu'une nomination aux Oscars ne ferait aucun doute pour moi et qu'elle pourrait être à l'aube d'une très belle carrière.
Il y a sûrement un peu de Billy Wilder chez Sean Baker, pas faux ! Et une sorte de Capra détourné aussi peut-être...
J'irai le voir dans les prochains jours je pense
Hâte d'avoir ton avis ! Tu comptes voir le Eastwood et/ou Flow également ? (grosse semaine de belles sorties)
@ j’ai déjà vu Flow depuis 1 mois en festival. Le Eastwood va y passer aussi c’est sûr.
Heureuse de revoir la tox blonde de Tangerine dans un petit rôle à la fin. D'ailleurs tout le film m'a fait penser à une version bigger louder de Tangerine, avec les allers retours géographiques et les personnages tertiaires de chaque nouvelle scène qui se greffent aux engueulades. Et comme ce dernier, le film est très drôle sur le moment mais très triste quand on y repense. Avec une fin faisant violemment redescendre toute l'effervescence qui a précédée.
Ah donc c'est bien elle, je me suis vaguement posé la question de l'avoir déjà vu ailleurs ;)
Salut
Merci pour ta critique
Il me tarde de le voir et vérifier di il mérite sa palme d'or.
Des films que j'ai vus jusqu'à présent je l'aurais décerné au film Les graines du figuier sauvage
@@romaingarcia6549 pas pu le voir celui-ci malheureusement 😞
Je te le conseille vivement un grand film politique et de cinéma qui méritait mieux qu'un prix spécial
J'ai beaucoup aimé, j'ai trouvé la fin magnifique et in fine je me demande si ce n'est pas Igor la Cendrillon. La scène de la bague est succulente car elle possède un message en soi, puis bien sûr toute l'ambiguïté de la dernière scène.
Ah une chose aussi qu'elle craque la fin dans les bras d'Igor ça a évidement différent sens mais que ce soit dans ses bras n'est pas anodin.
Faudrait voir si Sean Baker s'est exprimé en détail sur cette fin en interview ;)
@@JuDeMelon Surtout pas il faut garder cette ambiguïté. Lui-même je pense il ne comprend pas entièrement.
Merci pour la decouverte ju il n est pas sortie dans ma ville malheureusement. Passe une très bonne soirée ju à demain
@@MaximeManenti-cb9yd ah dommage ! Peut-être le Eastwood ?
Le film a moyennement marché sur moi. Première demie-heure excellente avec un Mark Edelstein en feu et dernière scène effectivement touchante et brillamment mise en scène. Cependant l’humour d’accumulation (scène du salon) m’a assez rapidement ennuyé (en dépit d’une salle hilare). Peut-être pas sensible à ce type d’humour (la scène d’intoxication de DiCaprio et Hill dans The Wolf of Wall Street, par exemple, me laisse totalement de marbre). L’intervention des parents de Vania me paraît également hautement caricaturale. Reste que Mikey Madison est excellente (physiquement très exposée quand - hormis un caleçon tendu comme une tente - la nudité de Vania est toujours cachée ; difficile de parler d’une travailleuse du sexe sans montrer son corps mais l’affichage de la nudité reste toujours centrée sur les personnages féminins. Mais il est vrai qu’il faut aussi distinguer les scènes de sexe transactionnelles de celles supportées par l’attraction véritable d’Ani pour Ivan)… bref, de quoi débattre…
Oui, je comprends l’adhésion à un film bourré de qualités mais de mon côté, il a une certaine redondance à laquelle je reste un peu hermétique
Je suis persuadé que Sean Baker veut "retourner" le mal gaze justement, il fait "consciemment" (et dramatiquement) son personnage d'un "personnage de cinéma/conte désenchanté" au sein même de son film (le "surcadrage" face à la vue sur le pont dans la villa d'Ivan - et son écho enneigé vers la fin - en est un exemple), qui au final se fait observer (et finit par se "savoir" observée ?)... le craquage final me fait aller en ce sens, cette conclusion soudaine et surprenante justifie pas mal de choix et plonge au final cette comédie romantique déjantée dans un véritable drame social qu'on ne soupçonnait peut-être pas vraiment. On a essayé de développer cela dans une émission sur La Septième Illusion qui sera en ligne ce weekend ;)
@@JuDeMelon Oui, on peut voir dans le final une realisation non seulement d'un reve dynamite par une triste realite mais aussi l'approche en constante confusion du sexe pour la jeunesse americaine (c'est au moment ou Yuri tente un geste d'amour dans l'acte sexuel qu'elle le repousse avant de craquer).