Enfin une vidéo qui démonte un peu la carotte fiscale du 150 Ob ter. J'ai fait pas mal de calculs de mon côté (j'ai 45 ans et bientôt 1 362 500€ de plus value après 10 ans de détention) et avec l'IS + la flat taxe pour récupérer des dividendes, les frais d'avocat fiscaliste, comptable, les frais bancaires de placement ici et là ... sans parler de la liquidité qui est moins interessante et j'en passe ... Je pense que les seuls interets sont : - votre approche cession donation - la création d'une entreprise pour générer du profit (sauf que 60% dans mon cas ça fait beaucoup à investir) je me vois donc obligé de faire une stratégie ou je ne fais qu'un apport cession "partiel" pour investir exactement le somme nécessaire dans une nouvelle activité afin d'optimiser ma fiscalité sans perdre trop de plumes ! Merci encore une fois Henry, votre vidéo va aider pas mal de monde. Meilleurs voeux au passage :)
Bonjour Henri, Merci pour votre travail et vos vidéos très précises et agréable. Vous avez même réussi à intéresser ma conjointe (profane) à celle sur les régimes matrimoniaux pendant plus d'une heure. Je rejoins votre analyse générale su les écueils de l'apport/cession, notamment le manque de pertinence d'appliquer les dispositions du 150-0 B Ter pour un départ en retraite d'un client souhaitant consommer le fruit de son travail. Ceci dit, j'entrevois un avantage à la fois patrimonial et financier à apporter et faire fructifier le capital dans une holding, avant une transmission. J'aurais souhaité vous soumettre cette réflexion si vous avez le temps de la considérer. Je m'explique : Le réinvestissement dans la holding sera réalisé sur le montant total du capital, non amputé du PFU. Soit 30 (qui ne sont pas décaissés en PFU)/70 (ce qu'il resterait avec le PFU) = environ 43% de plus qu'un placement identique à titre personnel. En partant du principe que le placement réalisé sorte avec une plus-value, disons de 100% sur 10ans (ce n'est pas le cas de votre exemple mais à priori nous réalisons le ré-investissement dans cette optique) et que la fiscalité soit identique (supposition hasardeuse ici, je le conçois). Est ce qu'il ne serait pas intéressant de retarder la donation, le temps de capitaliser sur un investissement de départ plus conséquent ? À la fois pour un intérêt patrimonial (garder la propriété indirecte des fonds en cas de besoin) et financier (Le montant des produits financiers après IS + PFU à la distribution, n'est-il pas supérieur au même placement réalisé à titre personnel et imposé au PFU seulement) ? Cela suppose, évidemment que le client soit intéressé par le capital investissement, mais heureusement c'est encore le cas de nombreux ex-chefs d'entreprise.
Je vous remercie. La réponse varie selon chaque situation. Je me garde de faire des prévisions sur la rentabilité et la fiscalité. Investir en capital investissement est un métier ; c'est un placement à risque avec un horizon de placement lointain, peu compatible avec un départ à la retraite. L'apport en report peut âtre associé à une donation. Si l'objectif est de transmettre, je ne vois aucune raison de retarder la transmission (le taux marginal est de 45 %), dès lors que le donateur peut conserver les pouvoirs et les droits financiers. Au plaisir.
Enfin une vidéo qui démonte un peu la carotte fiscale du 150 Ob ter. J'ai fait pas mal de calculs de mon côté (j'ai 45 ans et bientôt 1 362 500€ de plus value après 10 ans de détention) et avec l'IS + la flat taxe pour récupérer des dividendes, les frais d'avocat fiscaliste, comptable, les frais bancaires de placement ici et là ... sans parler de la liquidité qui est moins interessante et j'en passe ... Je pense que les seuls interets sont :
- votre approche cession donation
- la création d'une entreprise pour générer du profit (sauf que 60% dans mon cas ça fait beaucoup à investir)
je me vois donc obligé de faire une stratégie ou je ne fais qu'un apport cession "partiel" pour investir exactement le somme nécessaire dans une nouvelle activité afin d'optimiser ma fiscalité sans perdre trop de plumes !
Merci encore une fois Henry, votre vidéo va aider pas mal de monde. Meilleurs voeux au passage :)
Bonjour. Je vous remercie pour votre retour et du fait que je puisse vous rendre service. Au plaisir.
Bonjour Henri,
Merci pour votre travail et vos vidéos très précises et agréable.
Vous avez même réussi à intéresser ma conjointe (profane) à celle sur les régimes matrimoniaux pendant plus d'une heure.
Je rejoins votre analyse générale su les écueils de l'apport/cession, notamment le manque de pertinence d'appliquer les dispositions du 150-0 B Ter pour un départ en retraite d'un client souhaitant consommer le fruit de son travail.
Ceci dit, j'entrevois un avantage à la fois patrimonial et financier à apporter et faire fructifier le capital dans une holding, avant une transmission. J'aurais souhaité vous soumettre cette réflexion si vous avez le temps de la considérer.
Je m'explique :
Le réinvestissement dans la holding sera réalisé sur le montant total du capital, non amputé du PFU.
Soit 30 (qui ne sont pas décaissés en PFU)/70 (ce qu'il resterait avec le PFU) = environ 43% de plus qu'un placement identique à titre personnel.
En partant du principe que le placement réalisé sorte avec une plus-value, disons de 100% sur 10ans (ce n'est pas le cas de votre exemple mais à priori nous réalisons le ré-investissement dans cette optique) et que la fiscalité soit identique (supposition hasardeuse ici, je le conçois). Est ce qu'il ne serait pas intéressant de retarder la donation, le temps de capitaliser sur un investissement de départ plus conséquent ?
À la fois pour un intérêt patrimonial (garder la propriété indirecte des fonds en cas de besoin) et financier (Le montant des produits financiers après IS + PFU à la distribution, n'est-il pas supérieur au même placement réalisé à titre personnel et imposé au PFU seulement) ?
Cela suppose, évidemment que le client soit intéressé par le capital investissement, mais heureusement c'est encore le cas de nombreux ex-chefs d'entreprise.
Je vous remercie.
La réponse varie selon chaque situation.
Je me garde de faire des prévisions sur la rentabilité et la fiscalité. Investir en capital investissement est un métier ; c'est un placement à risque avec un horizon de placement lointain, peu compatible avec un départ à la retraite.
L'apport en report peut âtre associé à une donation. Si l'objectif est de transmettre, je ne vois aucune raison de retarder la transmission (le taux marginal est de 45 %), dès lors que le donateur peut conserver les pouvoirs et les droits financiers.
Au plaisir.
Accéder librement aux dossiers : www.gestion-de-patrimoine-du-chef-d-entreprise.com/500_information-gestion-patrimoine-chef-entreprise.html