Bonjour, merci pour cette vidéo ! Mes parents et ma soeur n'ont pas fait d'études, n'ont pas eu leur bac, n'ont jamais été à l'aise à l'école. Ils sont ouvriers et employés. J'étudie dans une grande prépa parisienne, dans le vue d'entrer à l'ens Ulm... j'ai eu l'impression de tout découvrir en arrivant à Paris, d'entrer dans un nouveau monde... Courage ! Ne lâchez rien !! Je sais que je ne viens pas d'un milieu tout à fait défavorisé et que j'ai eu la chance d'avoir une vie stable... Mais j'aimerais donner un message d'espoir pour ceux qui ne croient plus en leurs rêves !
j'ai à peu près le même parcours que toi (en moins brillant je pense) et je ne fais absolument pas le même diagnostic. Il faut arrêter avec cette fadaise bourgeoise du "mérite", faire sauter ce système scolaire qui ne vise qu'à reproduire une petite élite en faisant énormément de dégâts sociaux. Arrêtons de vouloir faire des prolo des petits bourgeois et valorisons donc un peu mieux tous les talents (notamment manuel : regardons donc l'enseignement professionnel qui est déshérence...) et permettons les secondes chances à tous les âges de la vie. Je te souhaite du courage et de la chance pour la suite : les grandes écoles, le réseautage et pour l'après aussi! Paul Pasquali, Heritocratie, La Découverte, 2021
avé à vous marzouki. Ouid'accord;, mais à condition de ne pas avoir des oeillères , on peux être attaché à sa culture sans être rétrograde. Certaines pratiques culturelles sont à supprimer. Dans certains milieux ,il est dit que l'excision des petites filles est culturel. Alors attention. de plus toute culture peux et doit évoluer que se soit au niveau ,du langage, de la cuisine de la musique et autres. Ensuite il n'est pas toujours facile de distinguer le culturel du cultuel
très émouvant, intéressant aussi d'un côté sociologique, que ça soit au niveau de la socialisation, de la reproduction des inégalités à l'école ou encore des violences de l'école
26:00 c'est genial! Une toute petite chose come ça, lire les histoires aux enfants avant le lit, améliore la capabilité et même la curiosité des enfants!
Désolé mais rien n’est résumé. Ils enfoncent des portes ouvertes. L’école serait un véritable ascenseur social si les programmes n’étaient pas qu’un ramassis de propagande et une destruction complète des fondamentaux.
Si on arrêtait de hyrarchiser les métiers à travers les classes sociales, on ne parlerait plus d'échec scolaire. Si le métier de maçon par exemple serait considéré de la même manière que celui de sociologie (puisque les maçons sont très importants !), les enfants qui se destinent plutôt à des métiers intellectuels ne seraient pas considérés comme meilleurs, les autres ne seraient pas vus comme en échec. On a qu'à laisser chacun avancer à son rythme, et estimer chaque compétence, chaque métier à sa juste valeur. De toute façon, si on veut améliorer la cause environnementale, il va falloir des agriculteurs. Vive les agriculteurs.
t'as vu beaucoup d'ingénieur et de cadre dans les gilet jaunes ? (pas en soutient hein, mais comme principale concerné ?). Difficile de ne pas faire de hiérarchie quand certains font vivre et d'autre demande de survivre
Une interview très intéressante, ce que je retiens aussi c'est le rôle central de l'école. Dans le cas d'Ashan et de sa maman, si nous installions dans les écoles dont les besoins sont criants, des assistantes sociales dédiées aux parents et que les parents les plus démunis puissent aussi trouver à l'école le support nécessaire pour avancer avec leurs enfants. Au bout d'un moment à force de diviser et décentraliser tous les services, un parent comme la maman d'Ashan se retrouve à faire le tour de Lyon (au autre grande Ville) pour remplir quelques dossiers. Si l'école est si centrale dans notre évolution sociale, elle ne se retrouve peut-être pas au centre de nos organisations sociales.....l'entraide devrait passer pas ce lieu géographique et symbolique qu'est l'école.
A l'heure actuelle, un couple d'enseignants a peu de chance d'être ne serait ce que dans la classe moyenne en termes de revenus... Du coup, cela les met dans la "classe ouvrière" et la reproduction du schéma par les enfants ne peut en aucun cas être considéré comme une "victoire" ou un gain. Comme l'ensemble des gens travaillant pour l'état, ils ne font nullement partie des nantis ou des privilégiés. Faut pas croire ce que racontent certain politiques qui préféreraient voir l'état disparaître complètement.
Un excellent livre sur le sujet. "Le destin au berceau "de Cécile Peugny, le constat est terrible! 70% des enfants de cadres deviendront des encadrants et 70% des enfants d'ouvriers deviendront des exécutants. En France, ce chiffre n'a pas bougé depuis 40 ans!
@@PewpewDrawing Vous devriez faire un effort pour écrire correctement. Faites des phrases compréhensibles. On n'a l'impression que vous vous adressez à vous -même. Cela serait une bonne chose de respecter la langue française.
@@choukrimarzouki7992 La langue française étant un outil, chacun peu l'utiliser comme il le souhaite. Je ne vois pas l'utilité de votre commentaire et son ton condescendant m'agace. Je montre donc mon soutient au 1er message qui était simplement informatif et appréciable.
Il s'agit de Camille (c'est un homme). Aussi ce chiffre a bougé depuis 40 ans. Les odds ratio cadre/ouvriers (le rapport de chances relatif entre fils de cadre/ouvrier de devenir cadre/ouvrier) baisse régulièrement à chaque publication des nouvelles tables de mobilité (tous les 10 ans). Ce chiffre est de 20 (c'est à dire qu'un fils de cadre a 20 fois plus de chances de devenir cadre qu'un enfant d'ouvrier de devenir cadre. Il y a 10 ans, ce chiffre était de 27... Donc les choses bougent...mais lentement.
@@choukrimarzouki7992 whaou ! Le commentaire dont vous attaquez la forme sans rien dire concernant le fond ayant disparu on ne peut voir que l'extrême fatuité et grossièreté de votre propos mais peut-être celles-ci se justifiaient-elles par un contenu désobligeant concernant les enfants issu.e.s des classes populaires...? Si ce n'est pas le cas j'espère que vous n'êtes pas enseignant car vos propos témoigneraient alors d'une psycho rigidité éminemment toxique au sujet de laquelle je m'abstiendrai d'émettre les diverses théories qui me viennent à l'esprit...
Excellent. Toutefois, le savoir n'est pas le problème, et c'est là la grande faiblesse de Bourdieu; non, le problème, c'est le lien irrationnel entre rémunération capitaliste sur le long terme et carnet de notes scolaire.
Interview pertinent. J'invite France Culture à le refaire aujourd'hui, avec la réforme "choc des savoirs" et l'organisation des 3 groupes de niveau au collège.
il y a des choses vraies dans cette interview . Au départ tous les élèves ne sont a^s au m^me niveau . Il y a des milieux riches et des milieux pauvres . bien sur cela n'est pas au niveau financier; mais surtout, sur les conversations que l'enfant entend chez lu, s'il a des livres, des documents, s'il pratique une activité en dehors de l'école, s'il voyage, si les parents s'intéresse à ses résultats etc etc. Mais nous sommes en 2022. Il faut se rendre compte que l'école n'est plus la source principale des acquis d'un enfant puis d'un ados. Il y a les médias , les réseaux sociaux , les amis , les copains , la rue, la famille etc tous ses intervenants apportent des acquis importants et parfois m^me , en contradiction avec les valeurs préconisées par l'école. Certes l'école doit faire ce qu'elle peux;mais elle ne peux pas tout . c'est aspect manque dans la vidéo. Ou alors je ne l'ai pas vu.
La question qui se pose c'est quelles sont les valeurs que veut transmettre cette société et le rôle plus ou moins assumé, plus ou moins conscient, plus ou moins soumis à la doxa de l'institution scolaire des enseignant.es. Un.e enseignant.e peut par son mépris de caste - peut-être par dépit de se retrouver dans une classe sociale intermédiaire elle-même méprisée par les castes dominantes - casser un.e enfant en lui renvoyant une image méprisant.e d'elle/lui... L'enfermer dans des stéréotypes et le.la ramener sans cesse à son statut social parfois de façon subtile par des allusions sournoises que l'enfant perçoit sans avoir les moyens de se défendre ou alors s'il.elle le fait il.elle court le risque d'être taxée d'insolence alors qu'un comportement similaire sera perçu comme brillant de la part d'un.e enfant issue des castes hiérarchiquement et socialement supérieures à celle de l'enseignant.e. La lutte des classes commence là et nombre d'enfants qui auraient des potentiels importants sont bridé.es par le mépris affiché et persécutif des enseignant.es. Après, il y a effectivement, la conception de dans quelle société voulons-nous vivre, avec quelles valeurs aussi bien au niveau relationnel qu'au niveau matériel et là encore l'école transmet la soumission à un modèle social (qui se veut) invisiblement ségrégationniste dans lequel chaque enfant doit rester dans sa case et sait inconsciemment quels autres enfants fréquenter (la caste des "populaires") ou snober (la caste des bas de gamme). Tout ces petits jeux subtils mais très prégnants ne sont même pas évoqués dans cette néanmoins passionnante émission et pourtant ils jouent un rôle important dans l'image de soi des enfants et donc leur capacité à réussir scolairement ou non. Et cela sert ensuite à justifier la réussite des un.es par une supériorité intellectuelle flagrante et l'échec des autres par une incapacité congénitale à entrer dans le bon moule...
je suis entièrement d'accord avec vous , issue d'une famille de 10 enfants (dont mon père était extrêmement fier), j'ai du supporter, ainsi que mes frères et soeurs, bien des humiliations surtout à l'école primaire. Mon père gagnait correctement sa vie (il était cadre) mais bien sûr il n'était pas question de partir en vacances, où d'apprendre à jouer du piano où toute autre activité qui normalement participe à l'épanouissement d'un enfant; cela dit grâce à l'amour de mes parents, aucun d'entre nous n'a "mal tourné" mais en ce qui me concerne, j'ai toujours au fond de moi ce sentiment que dès le CP, mon sort était scellé; j'aurais aimé être médecin mais quelque chose en moi me disait que ce n'était pas pour moi et donc j'ai fait infirmière ...
Bonjour très intéressant pouvez jus faire une enquête sur le business autour de l obligation scolaire de nos enfants à partir de 3ans et tous les contrat passé par ce biais avec les différents partenaires .. .
Un enfant a besoin d’un père et d’une mère pour être bien éduqué .L’école ne fait pas tout puisque la différence vient du rôle des parents qui vont apporter à l’enfant le développement du « cerveau logique « et du « cerveau compassionnel » .Dans des familles modestes ,le niveau social peut être un stimulant pour travailler et réussir ,tandis que dans des milieux favorisés on peut être moins bien motivé pour réussir à l’école .
Super entretien, merci ! Par contre bouquin trop gros, je voulais l'offrir à mon arrière grand-mère, ancienne prof' de français, mais je vois pas comment elle va pouvoir tenir ça.
Deux remarques : une étude sur une trentaine de cas n'est pas un résultat scientifique. Bon, personne ne le prétend, mais il faut le préciser. Deuxièmement : je m'étonne que tout soit uniquement évalué et commenté au regard des probabilités de réussite scolaire et - plus tard - économique ou dans la hiérarchie sociale. Personne ne parle de l'impact potentiel sur une vie réussite au niveau du bonheur. (Attention, je ne suggère pas que la pauvreté est propice au bonheur !!!). Le présupposé non dit est que la réussite scolaire et économique est le critère de mesure ultime. Et encore une fois : je ne suggère pas que les pauvres sont plus heureux que les "riches", mais ici on a affaire à des prétentions scientifiques et il faudrait au minimum être conscient de ce présupposé !
l'éducation n'est pas leurs priorité , il n'y a cas voir l'état des facs, les problèmes de logement étudiant etc etc ... si tout le monde était éduqué qui ferait le ménage ou ramasserait des poubelles, je sais c'est un peut démago ,, mais il y a un fond de vrai .sans compter les pays où les parents s'endettent sur vingt ans pour payer des études à leurs enfants (Etats Unis , Japon )
Beaucoup de constats déjà très connus et très discutés, mais pas beaucoup de solutions... Ok, mettre 6 élèves par classes dans certains quartiers serait sûrement une très bonne idée, mais est-ce possible concrètement? Cela signifierait de gros salaires à payer, et beaucoup de professeurs à engager, ce qui, dans la situation actuelle semble assez peu réaliste.
Peu réaliste parce qu’il n’y a pas de volonté réelle d’améliorer les choses de la part de nos gouvernants. Au contraire, tout est conduit par la recherche de rentabilité
Ce n'est pas une question de "réalisme" mais de volonté politique. Parce que si on en reste au seul "réalisme", qu'un seul homme puisse gagner des millions par mois par sa seule force de travail l'est-il ? évidemment non.. Ce qui amène donc à discuter du problème de la (re)distribution des richesses, et donc des recettes qui permettent de mettre en place un tel dispositif. Bref.. Politique.
@@Ultimaginair Donc, ton plan, c'est de taxer à fond tous ceux qui gagnent beaucoup d'argent et d'engager plein de profs... Déjà, tu les trouves où, ces profs? Tu as, toi, à ta disposition des tas de personnes qui ont envie d'enseigner et qui sont compétents? Déjà que les concours ont du mal à recruter le nombre qu'il faut... Ensuite, tu crois que les riches vont te donner leur pognon comme ça? Ca a déjà été tenté plein de fois et spoiler, les riches se barrent du pays quand on veut trop les taxer... Donc oui, je le réaffirme, ton plan n'est pas réaliste.
N’importe quoi sur Les parents enseignants donne une meilleure éducation et de meilleurs résultats des performances de leurs enfants c’est parce qu’il y a un lien émotionnel et donc le cœur des enfants va beaucoup mieux sauvegarder les informations parce que ça passe justement par les émotions et par un lien affectif. Le sujet est beaucoup plus vaste
Oui mais il est sociologue, si tu veux une explication psychologique va voir un psychologue. Prends pas ce qu'il dit comme tel, mets ses apports au regard des autres choses que tu sais.
kawkawa c est a cause de cette radio que j'ai choisi d etre litteraire, non mais qu'est ce qu'ils parlent bien quand meme! ah et je t ai pas raconte un jour en second je suis allee a paris on est alle ecouter un expose de philo a la soprbonne la fille parlait telleemnt bien j ai demande d ou elle sortait on ma dit de normale sup ulm, alors dans ma tete pas complique ok c est ca qu'il faut faire.
beaucoup d'analyses mais ou sont les solutions .??..à 70ans j'ai connu la pension ,les bons points ,l'uniforme toutes ces choses qui ont ete jetées au panier ....mais aujourd'hui entendre qu'un enfant dort dans une voiture et qu'on ne le voit meme plus je me dis que le chemin parcouru depuis 60 ans n'est pas satisfaisant
Une belle discussion! Bernard remarque bien que avec les classes moyennes on a un pedagoguisation--- les parents devient les missionaires sociales... avec les classes ouvrieres, ou pour mieux dire les classes bases, on a un dégout plutôt, quelque chose de hain. C'est comme avec les proles dans l'oeuvre de George Orwell... ils sont laissés à eux mêmes, et ils fournissent un culture obscure, qui peut pas être integrée dans la chose officiel..
Un.enseignant doit en effet gerer de plus en plus d'heterogeneite et des profils proetiformes. Oui dedoubler partout en CP ou CE1 et des mini groupes de travail...il a tout a fait raison.... 30 eleves c'est trop avec un recrutement aussi heterogene...
Le documentaire se veut objectif mais ne l'ai pas du tout. Ce qu'on entend dans ce documentaire: La réussite des grandes écoles seraient le seule chemin vers une ascension sociale. A l'inverse, où sont les mérites des classes non élitistes... Je trouve le dialogue de la journaliste très fataliste et orienté, comme d'habitude. Je regrette, faire partie d'une classe moyenne, ce n'est pas fatal. Ne pas rentrée dans une école réputée, ce n'est pas forcément "grave" non plus. Parfois déconnectée de la réalité ces prolos... même si il y a une grande part de vérité.
Ça commence avant même d'être naissance de l'enfant. On sait que l'enfant qu'attendent M et Mme Tartempion, respectivement médecin et avocate aura beaucoup plus de chances de réussir que celui de M et Mme Machin, maçon et caissière.
Vous avez désactivé les commentaires sur la video de Moix ... 🤐 on ne peux plus dire ce que l on pense ? Je n ai pas vue tant de gros mots que ca ... surtout des commentaires de deception, mais à france culture on ne voit rien et on entend rien, seulement ce qui vous arrange
L''interview de Moix est surtout à mourrir de rire. Le type a tellement peur de perdre sa place dans l'espace médiatique qu'il est prêt à nous dire, chemise dépoitraillée, que BHL est le flambeau de la pensée.
J'aime bien ta réthorique qui est que tu attends qu'une seule personne t'apporte toutes les réponses. C'est le propre des dictatures. Sinon ya aussi les démocraties, où les solutions sont constituées par tout le monde et non pas par une personne seule dans son coin quel que soit sa réflexion.
La dominance de la gauche dans le monde culturel francais est surprenante. Il ya presque pas de vision de droite. La faute de Voltaire ou pas, mais ca c'est triste pour une telle grande culture. Peut etre la culture est le seul domaine ou la France reste un grand pouvoir., meme une des quelques superpuissances...historiquement au moins.
Pose toi les bonnes questions, pourquoi les idées d'extreme droite sont inexistantes chez les spécialistes ? Ou bien les spécialistes sont des cons,on bien les droitardés sont stupides. La réponse est évidente pour ma part. Après voile toi la fasse if u want.
Environ à 14:00, ils utilisent le terme de classe ouvrière "respectable" sans au moins un petit commentaire qui surlignerait le "racisme" social sous-jacent à ce terme. Plus loin, on parle de classe supérieure, et là, pas besoin de rajouter le qualificatif "respectable", ce serait un pléonasme dans leur bouche de bourgeois de gauche..., ou un oxymore ?
Je crois que vous vous méprenez sur l'expression "classes populaires respectables". Si le terme peut porter à confusion, je vous l'accorde, il est surtout utilisé par commodité pour désigner les "fractions supérieures des classes populaires" (expression neutre, mais peu évocatrice) ; c'est-à-dire dire, comme l'explique Lahire, les classes populaires "stabilisées" (caractéristisées notamment par un emploi stable), au contraire des classes populaires "précarisées" ou "paupérisées" (qui connaissent par exemple des emplois intermittents ou le chômage). Je vous invite à consulter "33 Newport Street" de Richard Hoggart si vous voulez vous faire une idée de ce que sont ces "classes populaires respectables". Et vous comprendrez au passage qu'elles sont considérées comme "respectables" au sein même de leur milieu populaire d'origine. Quant au terme de "bourgeois de gauche", vous pouvez effectivement l'appliquer à Lahire, vu qu'en tant que chercheur à l'ENS, on peut difficilement nier qu'il ait accéder à la classe supérieure, tandis qu'il est incontestable effectivement que c'est un homme "de gauche". Cependant, il ne faut pas oublier non plus qu'il est issu d'un milieu modeste et qu'il n'est pas né bourgeois.
@@gianduja4048 Soit... . Si j'avais lu Richard Hogeart, j'aurais pigé la subtilité. Mon problème, c'est que je lis le dictionnaire. Errare humanum proletarium est. Désolé, pour moi, c'est pas confus, c'est une catégorisation nauséabonde. Mais on est que sur RUclips, on est pas sur l'espace de dialogue réservé aux experts sociologues. Pardon d'avoir sali l'écran de mon inculture crasse.
Ce que j'essaie de vous expliquer, c'est que là où vous croyez voir du mépris, il n'y en a pas forcément. Ni de la part de Lahire, ni de la mienne. Et je ne suis pas "expert sociologue", même si effectivement je suis passé par des études de sociologie. Et vous ne "salissez pas l'écran de votre inculture", au contraire, c'est justement une des chances de RUclips, que de pouvoir discuter encore, parfois, avec des personnes d'origine et de positionnements différents, ce qui n'est pas si fréquent. Après, rien ne vous empêche effectivement de trouver cette étiquette "nauséabonde". J'ai déjà argumenté pour vous dire pourquoi je pensais que cela n'était pas nécessaire.
Par classe ouvrière respectable, je pense qu'il veut dire travailleur qui donne une place à l'école et au savoir vivre dans l'éducation de ses enfants. Il y a des prolétaires éduqués et des baufs, même si personne n'ose le dire dans un média.
Faut arrêter de toujours vouloir être en compétition.....! La société actuelle capitaliste n'est plus un modèle à suivre....! De plus, les "plus values culturelles familiales" valorisées sont souvent liées à la culture occidentale....Par exemple, un.e enfant qui est capable d'écrire et de parler Arabe c'est pas tellement valorisé alors que cela peux être un sacré atout dans sa vie!
C'est un sociologue ?? Il devrait sans doute réapprendre "la problématisation" propre à la sociologie qui est malheureusement négligée par la grande majorité "des sociologues" : le passage du problème social au problème sociologique (leçon de base de Peter Berger). Ce n'est pas une méthode ou une technique de recherche mais la base du questionnement sociologique...et donc de l'orientation typique des réponses de la sociologie (leçon de base de la problématologie).
J'ai beau apprécier la sociologie phénoménologique, Peter Berger c'est bien ce sociologue financé par l'industrie du tabac pour orienter ses sorties publiques ? Apparemment dans son cas, c'est plus le passage du problème de l'industrie au problème de son niveau de vie ! ;) Pour ce qui concerne la problématologie, Meyer est de loin plus intéressant.
Analyse très superficielle et hyper consensuel. Perte de temps. Nous ressert la même vieille soupe dégueulasse néo-colonialisme. Autant écouter le rn...
Bonjour, merci pour cette vidéo ! Mes parents et ma soeur n'ont pas fait d'études, n'ont pas eu leur bac, n'ont jamais été à l'aise à l'école. Ils sont ouvriers et employés. J'étudie dans une grande prépa parisienne, dans le vue d'entrer à l'ens Ulm... j'ai eu l'impression de tout découvrir en arrivant à Paris, d'entrer dans un nouveau monde... Courage ! Ne lâchez rien !! Je sais que je ne viens pas d'un milieu tout à fait défavorisé et que j'ai eu la chance d'avoir une vie stable... Mais j'aimerais donner un message d'espoir pour ceux qui ne croient plus en leurs rêves !
j'ai à peu près le même parcours que toi (en moins brillant je pense) et je ne fais absolument pas le même diagnostic. Il faut arrêter avec cette fadaise bourgeoise du "mérite", faire sauter ce système scolaire qui ne vise qu'à reproduire une petite élite en faisant énormément de dégâts sociaux. Arrêtons de vouloir faire des prolo des petits bourgeois et valorisons donc un peu mieux tous les talents (notamment manuel : regardons donc l'enseignement professionnel qui est déshérence...) et permettons les secondes chances à tous les âges de la vie. Je te souhaite du courage et de la chance pour la suite : les grandes écoles, le réseautage et pour l'après aussi!
Paul Pasquali, Heritocratie, La Découverte, 2021
"Ces enfants ont une extension de leur univers "à travers les voyages par exemple.
La transmission du capital culturel est extrêmement importante.
avé à vous marzouki. Ouid'accord;, mais à condition de ne pas avoir des oeillères , on peux être attaché à sa culture sans être rétrograde. Certaines pratiques culturelles sont à supprimer. Dans certains milieux ,il est dit que l'excision des petites filles est culturel. Alors attention.
de plus toute culture peux et doit évoluer que se soit au niveau ,du langage, de la cuisine de la musique et autres. Ensuite il n'est pas toujours facile de distinguer le culturel du cultuel
G😊❤😊p
Pour les voyages, il faut de l'argent. Ce n'est pas uniquement du capital culturel qu'il faut
@@thiburce9749😊😊😊😊😊😊😊😊😊😊😊
Discours sociologique très intéressant et pertinent de Bernard Lahire !
très émouvant, intéressant aussi d'un côté sociologique, que ça soit au niveau de la socialisation, de la reproduction des inégalités à l'école ou encore des violences de l'école
26:00 c'est genial! Une toute petite chose come ça, lire les histoires aux enfants avant le lit, améliore la capabilité et même la curiosité des enfants!
La capabilité... On n'a pas souvent dû vous lire d'histoire...
Belle emission. Vous avez tout dit et parfaitement resume la situation de l'ecole.
Désolé mais rien n’est résumé. Ils enfoncent des portes ouvertes. L’école serait un véritable ascenseur social si les programmes n’étaient pas qu’un ramassis de propagande et une destruction complète des fondamentaux.
Quand Olivia Gisbert parle de codes pour les enfants privilégiés, elle veut parler de moyens matériels, donc de fric, on est d'accord.
Si on arrêtait de hyrarchiser les métiers à travers les classes sociales, on ne parlerait plus d'échec scolaire. Si le métier de maçon par exemple serait considéré de la même manière que celui de sociologie (puisque les maçons sont très importants !), les enfants qui se destinent plutôt à des métiers intellectuels ne seraient pas considérés comme meilleurs, les autres ne seraient pas vus comme en échec. On a qu'à laisser chacun avancer à son rythme, et estimer chaque compétence, chaque métier à sa juste valeur. De toute façon, si on veut améliorer la cause environnementale, il va falloir des agriculteurs. Vive les agriculteurs.
Je partage entièrement ton analyse.
t'as vu beaucoup d'ingénieur et de cadre dans les gilet jaunes ? (pas en soutient hein, mais comme principale concerné ?). Difficile de ne pas faire de hiérarchie quand certains font vivre et d'autre demande de survivre
@@koloskopi3487 quand certains font fonctionner la société et d'autres profitent de ce fonctionnement*
Avoir un diplôme est une chose, le concrétiser en emploi en est une autre.
La factrice avec un master en Histoire, un personnage de notre époque
Absolument intéressant
J'adore cette voix
Tres interressant!
Une interview très intéressante, ce que je retiens aussi c'est le rôle central de l'école. Dans le cas d'Ashan et de sa maman, si nous installions dans les écoles dont les besoins sont criants, des assistantes sociales dédiées aux parents et que les parents les plus démunis puissent aussi trouver à l'école le support nécessaire pour avancer avec leurs enfants. Au bout d'un moment à force de diviser et décentraliser tous les services, un parent comme la maman d'Ashan se retrouve à faire le tour de Lyon (au autre grande Ville) pour remplir quelques dossiers. Si l'école est si centrale dans notre évolution sociale, elle ne se retrouve peut-être pas au centre de nos organisations sociales.....l'entraide devrait passer pas ce lieu géographique et symbolique qu'est l'école.
L'Etat veut moins de fonctionnaires...
Merci pour cette belle conclusion inspirante pour "une vie" plus classe.
très intéressant merci beaucoup
Bravo Monsieur Vous touchez au plus profond des sujets de fracture de la société Française. Les enfants d enseignants sont les gagnants du système.
Déjà ils ne sont pas tellement nombreux, et souvent ils deviennent profs eux-mêmes. Ce ne sont pas eux qui vont devenir pdg d’Areva ou de Total
@@somniansvulpes eh non beaucoup de parents d'élèves diplômés des grandes écoles sont profs....
C'est pas négligeable du tout...
A l'heure actuelle, un couple d'enseignants a peu de chance d'être ne serait ce que dans la classe moyenne en termes de revenus... Du coup, cela les met dans la "classe ouvrière" et la reproduction du schéma par les enfants ne peut en aucun cas être considéré comme une "victoire" ou un gain. Comme l'ensemble des gens travaillant pour l'état, ils ne font nullement partie des nantis ou des privilégiés. Faut pas croire ce que racontent certain politiques qui préféreraient voir l'état disparaître complètement.
Sujet passionnant.
Merci France Culture!
Un excellent livre sur le sujet. "Le destin au berceau "de Cécile Peugny, le constat est terrible!
70% des enfants de cadres deviendront des encadrants
et 70% des enfants d'ouvriers deviendront des exécutants.
En France, ce chiffre n'a pas bougé depuis 40 ans!
@@PewpewDrawing
Vous devriez faire un effort pour écrire correctement. Faites des phrases compréhensibles.
On n'a l'impression que vous vous adressez à vous -même.
Cela serait une bonne chose de respecter la langue française.
@@choukrimarzouki7992 La langue française étant un outil, chacun peu l'utiliser comme il le souhaite.
Je ne vois pas l'utilité de votre commentaire et son ton condescendant m'agace. Je montre donc mon soutient au 1er message qui était simplement informatif et appréciable.
Il s'agit de Camille (c'est un homme). Aussi ce chiffre a bougé depuis 40 ans. Les odds ratio cadre/ouvriers (le rapport de chances relatif entre fils de cadre/ouvrier de devenir cadre/ouvrier) baisse régulièrement à chaque publication des nouvelles tables de mobilité (tous les 10 ans). Ce chiffre est de 20 (c'est à dire qu'un fils de cadre a 20 fois plus de chances de devenir cadre qu'un enfant d'ouvrier de devenir cadre. Il y a 10 ans, ce chiffre était de 27...
Donc les choses bougent...mais lentement.
@@choukrimarzouki7992 whaou ! Le commentaire dont vous attaquez la forme sans rien dire concernant le fond ayant disparu on ne peut voir que l'extrême fatuité et grossièreté de votre propos mais peut-être celles-ci se justifiaient-elles par un contenu désobligeant concernant les enfants issu.e.s des classes populaires...?
Si ce n'est pas le cas j'espère que vous n'êtes pas enseignant car vos propos témoigneraient alors d'une psycho rigidité éminemment toxique au sujet de laquelle je m'abstiendrai d'émettre les diverses théories qui me viennent à l'esprit...
@@daniellefaure9817 "les diverses théories qui me viennent à l esprit" 😄👍
Excellent. Toutefois, le savoir n'est pas le problème, et c'est là la grande faiblesse de Bourdieu; non, le problème, c'est le lien irrationnel entre rémunération capitaliste sur le long terme et carnet de notes scolaire.
Je suis étonné du faible nombre de vues pour un reportage aussi qualitatif.
Les gens ne sont pas prêts au qualitatif (commentaire effectivement méprisant et petit bourgeois :) )
Intéressant, même si constat fait, peu de solutions réalistes sont en vue..;
Interview pertinent. J'invite France Culture à le refaire aujourd'hui, avec la réforme "choc des savoirs" et l'organisation des 3 groupes de niveau au collège.
Merci
C’est émouvant !
il y a des choses vraies dans cette interview . Au départ tous les élèves ne sont a^s au m^me niveau . Il y a des milieux riches et des milieux pauvres . bien sur cela n'est pas au niveau financier; mais surtout, sur les conversations que l'enfant entend chez lu, s'il a des livres, des documents, s'il pratique une activité en dehors de l'école, s'il voyage, si les parents s'intéresse à ses résultats etc etc.
Mais nous sommes en 2022. Il faut se rendre compte que l'école n'est plus la source principale des acquis d'un enfant puis d'un ados.
Il y a les médias , les réseaux sociaux , les amis , les copains , la rue, la famille etc tous ses intervenants apportent des acquis importants et parfois m^me , en contradiction avec les valeurs préconisées par l'école.
Certes l'école doit faire ce qu'elle peux;mais elle ne peux pas tout . c'est aspect manque dans la vidéo. Ou alors je ne l'ai pas vu.
L'école filtre surtout
La question qui se pose c'est quelles sont les valeurs que veut transmettre cette société et le rôle plus ou moins assumé, plus ou moins conscient, plus ou moins soumis à la doxa de l'institution scolaire des enseignant.es.
Un.e enseignant.e peut par son mépris de caste - peut-être par dépit de se retrouver dans une classe sociale intermédiaire elle-même méprisée par les castes dominantes - casser un.e enfant en lui renvoyant une image méprisant.e d'elle/lui... L'enfermer dans des stéréotypes et le.la ramener sans cesse à son statut social parfois de façon subtile par des allusions sournoises que l'enfant perçoit sans avoir les moyens de se défendre ou alors s'il.elle le fait il.elle court le risque d'être taxée d'insolence alors qu'un comportement similaire sera perçu comme brillant de la part d'un.e enfant issue des castes hiérarchiquement et socialement supérieures à celle de l'enseignant.e.
La lutte des classes commence là et nombre d'enfants qui auraient des potentiels importants sont bridé.es par le mépris affiché et persécutif des enseignant.es.
Après, il y a effectivement, la conception de dans quelle société voulons-nous vivre, avec quelles valeurs aussi bien au niveau relationnel qu'au niveau matériel et là encore l'école transmet la soumission à un modèle social (qui se veut) invisiblement ségrégationniste dans lequel chaque enfant doit rester dans sa case et sait inconsciemment quels autres enfants fréquenter (la caste des "populaires") ou snober (la caste des bas de gamme).
Tout ces petits jeux subtils mais très prégnants ne sont même pas évoqués dans cette néanmoins passionnante émission et pourtant ils jouent un rôle important dans l'image de soi des enfants et donc leur capacité à réussir scolairement ou non. Et cela sert ensuite à justifier la réussite des un.es par une supériorité intellectuelle flagrante et l'échec des autres par une incapacité congénitale à entrer dans le bon moule...
je suis entièrement d'accord avec vous , issue d'une famille de 10 enfants (dont mon père était extrêmement fier), j'ai du supporter, ainsi que mes frères et soeurs, bien des humiliations surtout à l'école primaire. Mon père gagnait correctement sa vie (il était cadre) mais bien sûr il n'était pas question de partir en vacances, où d'apprendre à jouer du piano où toute autre activité qui normalement participe à l'épanouissement d'un enfant; cela dit grâce à l'amour de mes parents, aucun d'entre nous n'a "mal tourné" mais en ce qui me concerne, j'ai toujours au fond de moi ce sentiment que dès le CP, mon sort était scellé; j'aurais aimé être médecin mais quelque chose en moi me disait que ce n'était pas pour moi et donc j'ai fait infirmière ...
Bonjour très intéressant pouvez jus faire une enquête sur le business autour de l obligation
scolaire de nos enfants à partir de 3ans et tous les contrat passé par ce biais avec les différents partenaires .. .
Le seul problème est que la situation est connue depuis longtemps, mais rien est fait!
Un élitiste qui donne des leçons aux classes populaires et moyennes.
Un enfant a besoin d’un père et d’une mère pour être bien éduqué .L’école ne fait pas tout puisque la différence vient du rôle des parents qui vont apporter à l’enfant le développement du « cerveau logique « et du « cerveau compassionnel » .Dans des familles modestes ,le niveau social peut être un stimulant pour travailler et réussir ,tandis que dans des milieux favorisés on peut être moins bien motivé pour réussir à l’école .
Tagour je t’aime
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Super entretien, merci ! Par contre bouquin trop gros, je voulais l'offrir à mon arrière grand-mère, ancienne prof' de français, mais je vois pas comment elle va pouvoir tenir ça.
C'est une belle punition que d'offrir de gros volumes de sociologie contemporaine à des membres de sa famille !
Deux remarques : une étude sur une trentaine de cas n'est pas un résultat scientifique. Bon, personne ne le prétend, mais il faut le préciser.
Deuxièmement : je m'étonne que tout soit uniquement évalué et commenté au regard des probabilités de réussite scolaire et - plus tard - économique ou dans la hiérarchie sociale. Personne ne parle de l'impact potentiel sur une vie réussite au niveau du bonheur. (Attention, je ne suggère pas que la pauvreté est propice au bonheur !!!). Le présupposé non dit est que la réussite scolaire et économique est le critère de mesure ultime. Et encore une fois : je ne suggère pas que les pauvres sont plus heureux que les "riches", mais ici on a affaire à des prétentions scientifiques et il faudrait au minimum être conscient de ce présupposé !
Omar ❤❤❤ je t’aime
Chi fu mi?
@@OmarElsabbagh-xn3iooui
Chi
Fu
Fu
l'éducation n'est pas leurs priorité , il n'y a cas voir l'état des facs, les problèmes de logement étudiant etc etc ... si tout le monde était éduqué qui ferait le ménage ou ramasserait des poubelles, je sais c'est un peut démago ,, mais il y a un fond de vrai .sans compter les pays où les parents s'endettent sur vingt ans pour payer des études à leurs enfants (Etats Unis , Japon )
Tres éclairant ! Cela me fait penser a DIDEROT, le fils du coutelier !
Beaucoup de constats déjà très connus et très discutés, mais pas beaucoup de solutions... Ok, mettre 6 élèves par classes dans certains quartiers serait sûrement une très bonne idée, mais est-ce possible concrètement? Cela signifierait de gros salaires à payer, et beaucoup de professeurs à engager, ce qui, dans la situation actuelle semble assez peu réaliste.
Peu réaliste parce qu’il n’y a pas de volonté réelle d’améliorer les choses de la part de nos gouvernants. Au contraire, tout est conduit par la recherche de rentabilité
Ce n'est pas une question de "réalisme" mais de volonté politique.
Parce que si on en reste au seul "réalisme", qu'un seul homme puisse gagner des millions par mois par sa seule force de travail l'est-il ? évidemment non.. Ce qui amène donc à discuter du problème de la (re)distribution des richesses, et donc des recettes qui permettent de mettre en place un tel dispositif.
Bref.. Politique.
@@Ultimaginair Donc, ton plan, c'est de taxer à fond tous ceux qui gagnent beaucoup d'argent et d'engager plein de profs...
Déjà, tu les trouves où, ces profs? Tu as, toi, à ta disposition des tas de personnes qui ont envie d'enseigner et qui sont compétents? Déjà que les concours ont du mal à recruter le nombre qu'il faut...
Ensuite, tu crois que les riches vont te donner leur pognon comme ça? Ca a déjà été tenté plein de fois et spoiler, les riches se barrent du pays quand on veut trop les taxer...
Donc oui, je le réaffirme, ton plan n'est pas réaliste.
N’importe quoi sur Les parents enseignants donne une meilleure éducation et de meilleurs résultats des performances de leurs enfants c’est parce qu’il y a un lien émotionnel et donc le cœur des enfants va beaucoup mieux sauvegarder les informations parce que ça passe justement par les émotions et par un lien affectif. Le sujet est beaucoup plus vaste
Oui mais il est sociologue, si tu veux une explication psychologique va voir un psychologue. Prends pas ce qu'il dit comme tel, mets ses apports au regard des autres choses que tu sais.
kawkawa c est a cause de cette radio que j'ai choisi d etre litteraire, non mais qu'est ce qu'ils parlent bien quand meme! ah et je t ai pas raconte un jour en second je suis allee a paris on est alle ecouter un expose de philo a la soprbonne la fille parlait telleemnt bien j ai demande d ou elle sortait on ma dit de normale sup ulm, alors dans ma tete pas complique ok c est ca qu'il faut faire.
Bonne rentrée scolaire
beaucoup d'analyses mais ou sont les solutions .??..à 70ans j'ai connu la pension ,les bons points ,l'uniforme toutes ces choses qui ont ete jetées au panier ....mais aujourd'hui entendre qu'un enfant dort dans une voiture et qu'on ne le voit meme plus je me dis que le chemin parcouru depuis 60 ans n'est pas satisfaisant
Une belle discussion! Bernard remarque bien que avec les classes moyennes on a un pedagoguisation--- les parents devient les missionaires sociales... avec les classes ouvrieres, ou pour mieux dire les classes bases, on a un dégout plutôt, quelque chose de hain. C'est comme avec les proles dans l'oeuvre de George Orwell... ils sont laissés à eux mêmes, et ils fournissent un culture obscure, qui peut pas être integrée dans la chose officiel..
Un.enseignant doit en effet gerer de plus en plus d'heterogeneite et des profils proetiformes. Oui dedoubler partout en CP ou CE1 et des mini groupes de travail...il a tout a fait raison.... 30 eleves c'est trop avec un recrutement aussi heterogene...
c'est le déterminisme social.....................qui va influencer,conditionner tout le parcours de l'enfant puis de l'adulte dans la vie
Maintenant qu elles s estompe comme les productifs en France , denaturee la lutte des classes devient respectable .
Waoh le ton condescendant de l intervenant!
Le documentaire se veut objectif mais ne l'ai pas du tout. Ce qu'on entend dans ce documentaire: La réussite des grandes écoles seraient le seule chemin vers une ascension sociale.
A l'inverse, où sont les mérites des classes non élitistes... Je trouve le dialogue de la journaliste très fataliste et orienté, comme d'habitude.
Je regrette, faire partie d'une classe moyenne, ce n'est pas fatal. Ne pas rentrée dans une école réputée, ce n'est pas forcément "grave" non plus. Parfois déconnectée de la réalité ces prolos... même si il y a une grande part de vérité.
1. Ce n’est pas un documentaire, c’est une interview
2. Ce ne sont pas des opinions, c’est une étude sociologique
Amrane bottom fragg
resume stp
J'aime bien l'interview et l'invite mais qu'apprend on que l'on ne sait deja? 1200 pages!! pour dire quoi de neuf?
Parce que la mémoire est une faculté qui oublie et qu’il est toujours pertinent de re-situer les concepts dans un cadre actuel.
#analyse
Bonjour, j’ai été forcé de regarder votre vidéo à cause de ma prof de ses en heure de colle. Je n’ai pas du tout apprécié.
Mais qu’est-ce qu’on s’en fout
les enfants de profs ;;;;; change de secteur pas ceux des instits
On est plutôt sur un autre type de lutte.
Quelqu’un peut me faire un résumé de la vidéo svp
point faible trop fort 😭😭😭
L'explosion sociale actuelle de la société française passe aussi à travers les analyses de M. Bernard Lahire
C est bien vrai c est la triste veriter oui ca commence a l ecole la CLASSE sociale????
Ça commence avant même d'être naissance de l'enfant. On sait que l'enfant qu'attendent M et Mme Tartempion, respectivement médecin et avocate aura beaucoup plus de chances de réussir que celui de M et Mme Machin, maçon et caissière.
@@leila_de_hautjardin oui bien sur vous avez parfaitement raison quel tristesse cordialement
Vous avez désactivé les commentaires sur la video de Moix ... 🤐 on ne peux plus dire ce que l on pense ? Je n ai pas vue tant de gros mots que ca ... surtout des commentaires de deception, mais à france culture on ne voit rien et on entend rien, seulement ce qui vous arrange
L''interview de Moix est surtout à mourrir de rire. Le type a tellement peur de perdre sa place dans l'espace médiatique qu'il est prêt à nous dire, chemise dépoitraillée, que BHL est le flambeau de la pensée.
@@saintfal4069 certes x) merci pour ça 👍🏻
Et alors
C’est qoui, les solutions
Toujours bla bla bla
@Eva Bernard facile à dire...
La solution c’est la révolution !
J'aime bien ta réthorique qui est que tu attends qu'une seule personne t'apporte toutes les réponses. C'est le propre des dictatures.
Sinon ya aussi les démocraties, où les solutions sont constituées par tout le monde et non pas par une personne seule dans son coin quel que soit sa réflexion.
Rien de nouveau en fait ! sauf du temps perdu !
0:50
Donc, peut-être faire des classes de niveau
La dominance de la gauche dans le monde culturel francais est surprenante. Il ya presque pas de vision de droite. La faute de Voltaire ou pas, mais ca c'est triste pour une telle grande culture. Peut etre la culture est le seul domaine ou la France reste un grand pouvoir., meme une des quelques superpuissances...historiquement au moins.
Pose toi les bonnes questions, pourquoi les idées d'extreme droite sont inexistantes chez les spécialistes ?
Ou bien les spécialistes sont des cons,on bien les droitardés sont stupides.
La réponse est évidente pour ma part.
Après voile toi la fasse if u want.
@@pseudosupprimer8016 la "fasse", bien trouvé ! Un mélange grossier de face et de fesses :D
@@Ultimaginair 🤣🤣 c'était involontaire
Vraiment pas ouf
Aucun intérêt. Depuis Bourdieu, la sociologie française subventionnée n'a rien inventé de neuf...
Environ à 14:00, ils utilisent le terme de classe ouvrière "respectable" sans au moins un petit commentaire qui surlignerait le "racisme" social sous-jacent à ce terme.
Plus loin, on parle de classe supérieure, et là, pas besoin de rajouter le qualificatif "respectable", ce serait un pléonasme dans leur bouche de bourgeois de gauche..., ou un oxymore ?
Je crois que vous vous méprenez sur l'expression "classes populaires respectables". Si le terme peut porter à confusion, je vous l'accorde, il est surtout utilisé par commodité pour désigner les "fractions supérieures des classes populaires" (expression neutre, mais peu évocatrice) ; c'est-à-dire dire, comme l'explique Lahire, les classes populaires "stabilisées" (caractéristisées notamment par un emploi stable), au contraire des classes populaires "précarisées" ou "paupérisées" (qui connaissent par exemple des emplois intermittents ou le chômage).
Je vous invite à consulter "33 Newport Street" de Richard Hoggart si vous voulez vous faire une idée de ce que sont ces "classes populaires respectables". Et vous comprendrez au passage qu'elles sont considérées comme "respectables" au sein même de leur milieu populaire d'origine.
Quant au terme de "bourgeois de gauche", vous pouvez effectivement l'appliquer à Lahire, vu qu'en tant que chercheur à l'ENS, on peut difficilement nier qu'il ait accéder à la classe supérieure, tandis qu'il est incontestable effectivement que c'est un homme "de gauche". Cependant, il ne faut pas oublier non plus qu'il est issu d'un milieu modeste et qu'il n'est pas né bourgeois.
@@gianduja4048 Soit... . Si j'avais lu Richard Hogeart, j'aurais pigé la subtilité. Mon problème, c'est que je lis le dictionnaire. Errare humanum proletarium est.
Désolé, pour moi, c'est pas confus, c'est une catégorisation nauséabonde.
Mais on est que sur RUclips, on est pas sur l'espace de dialogue réservé aux experts sociologues.
Pardon d'avoir sali l'écran de mon inculture crasse.
Ce que j'essaie de vous expliquer, c'est que là où vous croyez voir du mépris, il n'y en a pas forcément. Ni de la part de Lahire, ni de la mienne. Et je ne suis pas "expert sociologue", même si effectivement je suis passé par des études de sociologie.
Et vous ne "salissez pas l'écran de votre inculture", au contraire, c'est justement une des chances de RUclips, que de pouvoir discuter encore, parfois, avec des personnes d'origine et de positionnements différents, ce qui n'est pas si fréquent.
Après, rien ne vous empêche effectivement de trouver cette étiquette "nauséabonde". J'ai déjà argumenté pour vous dire pourquoi je pensais que cela n'était pas nécessaire.
Par classe ouvrière respectable, je pense qu'il veut dire travailleur qui donne une place à l'école et au savoir vivre dans l'éducation de ses enfants. Il y a des prolétaires éduqués et des baufs, même si personne n'ose le dire dans un média.
Faut arrêter de toujours vouloir être en compétition.....! La société actuelle capitaliste n'est plus un modèle à suivre....! De plus, les "plus values culturelles familiales" valorisées sont souvent liées à la culture occidentale....Par exemple, un.e enfant qui est capable d'écrire et de parler Arabe c'est pas tellement valorisé alors que cela peux être un sacré atout dans sa vie!
quoi de plus normal en occident ?
Joseph je te bat à valorant
C'est un sociologue ?? Il devrait sans doute réapprendre "la problématisation" propre à la sociologie qui est malheureusement négligée par la grande majorité "des sociologues" : le passage du problème social au problème sociologique (leçon de base de Peter Berger). Ce n'est pas une méthode ou une technique de recherche mais la base du questionnement sociologique...et donc de l'orientation typique des réponses de la sociologie (leçon de base de la problématologie).
charabia
J'ai beau apprécier la sociologie phénoménologique, Peter Berger c'est bien ce sociologue financé par l'industrie du tabac pour orienter ses sorties publiques ?
Apparemment dans son cas, c'est plus le passage du problème de l'industrie au problème de son niveau de vie ! ;)
Pour ce qui concerne la problématologie, Meyer est de loin plus intéressant.
Analyse très superficielle et hyper consensuel. Perte de temps. Nous ressert la même vieille soupe dégueulasse néo-colonialisme. Autant écouter le rn...
« Analyse qui ne convient pas à tes idées de merdes » serait le commentaire exact si tu voulais être honnête Michel.