Quel boulot, encore! J'ai découvert L'inspecteur Harry très jeune, difficile d'en comprendre la lecture politique alors, mais j'étais très gêné, surtout parce qu'on me l'avait vendu comme l'archétype du cool, et que j'avais très peu de sympathie pour lui. La scène du "Make my day" me terrifie. C'est en découvrant les vigilant movies que tu cites que j'y ai vu une affiliation. L'incompréhension reste qu'on m'a précisé que ces films étaient réactionnaires et conservateurs, là où les mêmes personnes disent le contraire le l'inspecteur Harry. Bref, merci beaucoup pour cette vidéo passionnante, tu mets des mots sur un ressenti! Deuxième que je regarde de toi aujourd'hui, tu seras remerciée sur Twitter pour l'autre 😁
Cotentin (d'Ouvrez les guillemets) vient de recommander ta chaîne. Je suis vraiment content qu'il l'ait fait car je découvre un angle original soutenu par un chouette montage. Merci à lui donc et surtout un grand bravo à toi. Si j'ai commencé par cet épisode, soit assurée que je regarderai les autres et je suis impatient de découvrir les suivants !
Waahouu le fond et la forme c'est génial ! Sacrée travail en tout cas, je n'avais pas idée de tout ce que représentait l'inspecteur Harry (vu il y a des années), de tout ce que véhicule ce personnage etc... Merci beaucoup pour cette vidéo :)
Si il y en a qui sont curieux d'en voir plus sur le sujet, je vous suggère la chaine Jack Saint qui a fait un vidéo où il parle de la franchise, suites comprises, notamment à travers le fantasme du "good guy with a gun" qui a été entre autre popularisé par ce film.
Superbe travail de recherches historiques et cinématographiques...Vraiment c'est un régal de voir tes vidéos...cf. western italien et politique. Love K.
Tout est parfait, la naration, le montage, les propos présenté franchement cette chaine mérite beaucoup plus d'attention et de visibilité J'adore votre travaille 🍊
Super intéressant ! J'avoue avoir vu le film étant plus jeune et être passé largement à côté du message en filigrane. J'irai sûrement le revoir dans pas longtemps en gardant en tête le contexte, merci !
Merci pour ce travail, qui à du être énorme. La remise en contexte de ces films me donne encore plus envie de les voirs/revoirs pour certains avec ce nouveau regard. C'est d’autant plus intéressant qu'ici on ne parle pas de la qualité filmique mais bien du message véhiculé par les films. Bravo ! (Christophe)
Encore une fois, vous faîtes vraiment de l'excellent travail !! Bravo ! Quand j'ai vu ce film pour la première fois, j'avais 19 ans, et ça m'a beaucoup faire rire mais je n'ai rien compris à la dimension politique. Plus tard en le revoyant et en voyant les suites, ça m'a sauté aux yeux. Dirty Harry a une dangereuse à mettre tous les hors-la-loi dans le même sac. Il les qualifie de ''pègre'' et ça justifie tous ses excès : ''quand on fait un sale boulot, il faut le faire salement'', etc. Ce que vous dîtes sur son attitude vis-à-vis des Etrangers ou des gens d'origine ethnique différente, ça vaut aussi pour les femmes : dans le 3ème opus, sa collègue doit d'abord passer l'épreuve du feu avant de mériter son respect. Mais avant ça, il la regarde avec le plus grand mépris
@martyleyeti C'est parce qu'aujourd'hui, vous êtes complètement formaté à l'idée néo gauchiste. Je ne parle pas de celle de Georges Marchais mais plutôt celle de la NUPES et en particulier, celle de LFI. Ce n'est pas un reproche, c'est mon analyse que je vous confie. Cependant, le côté misogyne de Harry me déplaît autant que vous.
Super ce format, et j'en rêvais personnellement. L'analyse du Cinéma établit sous l'angle socio-politique, c'est génial. Bonne continuation et pourvu que ça dure !
merci pour ces analyses! j'ai pas forcément vu tous les films; mais je trouve que c'est important de se rappeler que le cinéma transmet et transforme les idées politiques !
Belle analyse et construction qui nous emmène sans difficulté dans le propos particulièrement sur la figure de la contre culture incarnée par Scorpio, et l'opposition de deux figures de justiciers enfreignant la loi (à l'exception du développement sur le racisme supposé de Harry, qui n'est pas franchement convaincant) Merci et bonne continuation
Brillant et passionnant, comme d'habitude ! Merci pour tout ce travail. Au sujet de la contre-culture à San Francisco, je t'invite à découvrir (si tu ne connais pas déjà) le film Les Diggers (et aussi un livre d'Alice Gaillard sorti chez l'Échappée) et le 1er épisode de la "tétralogie" Stupor Mundi (de Thomas Bertay et Pacôme Thiellement) à propos de Frank Zappa et de la culture Freak.
Merci pour les recommandations ! Je viens de trouver Les Diggers sur RUclips, je vais me regarder ça pendant le confinement. Je n'avais pas non plus connaissance de la culture Freak mais désormais, je comprends mieux à quoi se réfère la chanson "Freak" de Lana Del Rey... :)
Et aussi pourquoi Zappa a choisi le jeu de mots "Freak Out!" comme titre de son 1er album ;) Je me demande aussi si le nom de Scorpio ne serait, d'une certaine façon, une référence au film Scorpio Rising de Kenneth Anger, icône de la contre-culture américaine...
@@zoanima9583 Je ne sais pas, en tout cas, vu qu'ils se sont inspirés du tueur du Zodiaque, ils ont déplacé le nom de Zodiaque à... Scorpio. Mais oui, va savoir, c'est peut-être en référence à Scorpio Rising ! Sinon, j'ai regardé le documentaire sur les Diggers et c'était très intéressant, donc merci :)
Vraiment, une analyse aux petits oignons. J'aurais jamais pensé à tout ça, sauf pour le fait que San Francisco, même aujourd'hui est vu par la droite américaine comme un nid de "bobos gauchistes de la bien-bien-pensance dégénérée". Un truc qui m'a toujours fasciné à propos du rapport d'une partie de la droite américaine avec ses forces de l'ordre est le fait qu'une partie va défendre le 2ème amendement (Pouvoir organiser une milice armée) sur le mode "Et si jamais on avait à renverser le gouvernement ?". Par contre lorsqu'un policier tire sur un suspect noir sans raisons, ils se mettent du côté de la police direct sans qu'ils y voient la moindre incohérence...
Ben s'il y a incohérence apparente y a sûrement une raison... On pourrait par exemple la chercher dans l'origine du 2nd amendement et contre qui exactement il est dirigé... Je connais pas vraiment de gouvernement et d'institution politique qui donne autant de pouvoir concret à ses citoyens pour le renverser (ce serait disons une certaine utopie anarchiste mais bon justement, l'application de la théorie politique anarchiste en pratique est pour le moins confuse, on va dire que ça reste une espèce d'horizon...). Donc, fallait s'armer contre qui...? Si on suit certaines analyses, comme par exemple celle de Sylvie Laurent (dans "Pauvre petit blanc"), ce serait pour mater la révolte éventuelle des "nègres"... La perspective change donc un peu. Ca mange ensuite pas de pain de présenter ça comme un moyen de défense du pauvre petit citoyen opprimé par le méchant gouvernement (dont à peu près aucun libertarien ne demande le démantèlement complet mais juste le maintien d'une certain hiérarchie sociale par l'absence totale de redistribution). A la rigueur, amha (mais c'est aussi effleuré dans le livre de S. Laurent évoqué au-dessus), si incohérence il y a (en tout cas aveuglement), ça pourrait être dans le contrat social implicite proposé aux "petits blancs" de faire front commun avec les "riches blancs" contre la population noire, fantasmée comme prédatrice et parasitaire, qui mène directement les "petits blancs" à refuser mordicus, par exemple, un système de santé socialisé qui leur profiterait matériellement (mais également aux non-blancs, ce qui leur permettrait de s'élever un peu socialement, ce qui est perçu par masse d'américains blancs comme un signe de leur propre "décadence" imminente, étant donné qu'ils voient la dynamique d'ascension sociale comme un jeu à somme nulle où si les noirs montent, alors eux ne peuvent que descendre). Ca donne alors une interprétation différente aux slogans du type "Récupérer notre Nation" (des mains de qui, en fait...?) ou "Make America great again".
Il y a un très bon reportage sur le DVD (je ne sais plus si c'est sur le DVD bonus ou celui du film), où l'équipe revient sur les accusations que le film a subies lors de sa sortie, lui reprochant de prôner l'autodéfense. Ils expliquent que le scénario était bien écrit en réaction aux lois donnant des droits aux accusés (avocat, lecture des droits, flics 2 par 2, etc.) qui étaient très mal perçues par certains policiers. Il y a des interviews de Siegel, Eastwood et d'autres personnes. Ils nient les accusations de _vigilante movie_ et racisme mais pas le côté politique. Harry Callahan est en effet un shérif qui abat les méchants, la loi étant de son côté. Mais la loi de l'époque change pour éviter les débordements de certains flics (voire Serpico) face aux suspects. D'ailleurs, Harry n'est jamais face à ces suspects mais à des coupables. Le deuxième film a d'ailleurs été fait pour contrebalancer cela avec un Harry qui s'oppose à un groupe de flics _vigilante_. Je suis arrivé ici grâce à Gorkab, je vais jeter un œil aux autres vidéos...
"Une élite absente du terrain", c'est bien le soucis et s'en est consternant. Décor seventies intéressant et approprié. Bon travail sur le film et la période concernée, cela résume assez bien l'homme de ses années là.
""Une élite absente du terrain", c'est bien le soucis et s'en est consternant." Après tout ça peut être une bonne direction d'analyse... Sauf que le conservatisme bon teint des USA ne fait pas patauger ses "chefs" dans la boue plus que les "démocrates dégénérés", en vrai... Ce sont les organisations sociales plus horizontales qui ont tendance à promouvoir ça concrètement, hors le conservatisme n'est pas franchement horizontal...
je suis sidéré que tu puisses trouver cette vidéo pertinente . plus personne ne pense ça depuis 1970 ... les gens ne sont pas ni de gauche ni de droite . et encore moins Clint eastwood ou Don Siegel . c'est tellement réducteur ...
j'ai regardé ce film quand j'étais môme sans le comprendre, gavé de "Dernières séances" avec Eddy Mitchell (ça ne nous rajeunit pas) On peut dire que Clint est passé du désert à la ville... en jouant du même genre de revolver
Je me suis perdu sur RUclips et je trouve cette chaîne que je trouve très intéressante et originale 👍. LE PROCHAIN FILM fait nous Sarcface, des films de gangster ça serai intéressant de savoir pourquoi ce type de films influence les jeunes des quartiers difficiles.
Merci beaucoup ! Normalement, les sujets des vidéos à venir sont à peu près prévues mais je note quand même l'idée de Scarface car ce serait une très bonne idée !
Cette scène à 14:52 est jouée par Albert Popwell un ami de longue date de Clint Eastwood car il a jouer aussi dans Magnum Force , l'Inspecteur ne renonce jamais et Le retour de l'inspecteur Harry par contre la scène suivante celle du médecin n'est pas jouer par un acteur mais par un technicien de cinéma car il n'avait pas d'acteur noir pour jouer cette scène car c'est Clint Eastwood qui voulait que cette scène soit jouée par un acteur noir .
Un homme nu avec une érection et un couteau de boucher qui poursuit une femme Je me demande dans quelle réalité cette description correspond à un violeur. L'allure et l'attitude de meurtrier en série dans le film vont aussi dans cette idée de caricaturer et de rendre un méchant insupportable (et/donc bien évidemment coupable) et le héros lui par contre est forcément moral, ne fait pas d'erreur, etc Ca rejoint les clichés de supers héros qui ne font jamais de victimes collatérales (sauf quand c'est explicitement le sujet, et encore c'est très accidentel dans Civil war) et ont toujours une position morale ferme et juste ou présentée comme juste (Tony Stark n'est même jamais mis en cause par exemple) et ne tuent donc jamais d'innocents, ceux qui s'opposent à eux sont toujours "bien évidemment et très clairement méchants, coupables (voir nazis)" et ne défendent pas un point de vue valable ou politique (dans black panther le plan du méchant est primaire) Le fait que concrètement dans la réalité du film l'inspecteur salope/sabote lui-même l'enquête et le travail de la justice par ses méthodes et son comportement n'est pas présenté comme négatif. Ca rejoint très bien le discours qu'on voit émerger en ce moment "le problème de la police c'est la justice" C'est encore plus intéressant de mettre l'Inspecteur Harry en parallèle avec un film comme Serpico, qui montre une police corrompue et en roue libre et qui pour le coup est basé sur une histoire vraie. On pourrait trouver dommage que l'Inspecteur Harry ne se déroule pas à New york (le lieu de l'intrigue de Serpico). Ca aurait donné (et ça donne quand même pas mal) une image assez savoureuse de ce que serait réellement un "inspecteur Harry" à l'époque
Super taff, comme pour les vidéos précédentes. Mon propos est peut-être un peu hors sujet, mais je trouve cette vidéo d'autant plus intéressante que le traitement de la figure du vigilante - et du fait de dissocier loi et morale, en mode je me fais justice moi-même - varie considérablement en fonction de ce que la norme admet comme étant justifiable ou non. La culture pop dominante fourmille ainsi d'exemples de vigilantes 'trop cools parcequ'ils se saisissent eux même de leur destin face à des institutions corrompues' mais lorsque l'on est confronté à un personnage qui se saisit d'une violence révolutionnaire et la dédie à lutter contre des oppressions de classes ou racistes, il est quasi systématiquement tordu ou réarrangé afin d'en faire un méchant classique 'qui avait de bonnes intentions mais qui a été corrompu par la violence et le pouvoir' - du coup ça m'a fait pensé à la vidéo de Bolchegeek sur le "Syndrome Magnéto" ( ruclips.net/video/VXNcemkm2zY/видео.html ). Croiser les deux vidéos me semble assez pertinent pour le coup. J'ai fini mon petit pavé vala, bon courage à toi / à vous ! :)
C'est d'autant plus intéressant qu'il semble avoir une résurgence de cette culture du justicier, particulièrement à l'extrême droite, dans pas mal de pays différent, je renvoie à un article récent du Monde Diplomatique là dessus. En général la police leur fiche la paix tant qu'ils agressent des gens aux marges de la société, plus trop quand ils s'attaquent à la corruption à plus haut niveau. Et aucun ne s'attaque à la mafia comme Daredevil (ou alors on n'en entend plus parler...).
Quand Harry demande au cambrioleur noir 'do you feel lucky', le cambrioleur change d'avis et se rend: il ne se considere pas comme quelqu'un qui a de la chance. A la fin du film, Harry demande aussi a Scorpio 'do you feel lucky', et Scorpio prend immediatement son arme pour se battre: il se considere comme quelqu'un qui a de la chance. Quand j'ai vu le film (c'etait il y a longtemps), je me suis dit qu'il y avait la un message philosophique que j'avais du mal a comprendre, et je ne le comprends toujours pas meme apres avoir été éclairé par cette vidéo...
D'accord avec l'inscription du film dans son contexte politique mais pas d'accord avec les accusations de racisme. Eastwood est le contraire d'un raciste, comme il l'a maintes fois démontré par la suite. La vidéo oublie un aspect du film, son humour, qui désamorce en grande partie son "message" politique. Harry, en planque, rate Scorpio parce qu'il mate une femme nue par sa fenêtre, Harry manque d'écraser un passant qu'il insulte plutôt que de s'excuser, etc... Le personnage n'a rien de sympathique ni de glorieux. " Ce film évoque les frustrations du métier de policier, ce n'est pas une glorification" ( Eastwood). L'ambiguité est un des maîtres mots de l'oeuvre eastwoodienne, rien n'est jamais très évident dans ses films (sauf exception comme "Invictus") et on peut souvent y lire une thèse et son contraire (voir "American sniper" dont il a toujours refusé d'expliciter le message).
Szlut ma légiste préférée. ...Un mois plus tard...je reviens voir cette vidéo. .... Et désolé pour le com envoyé en réponse. Il y a un mois ?!!!?#@!?...je le relis et il est pas clair du tout du tout.... Je le laisse cela m'apprendra à me écrire sous le coup d'une émotion. .. Bien à toi. Keven
Super vidéo ! J'aime comment tu décryptés des détails qui ancrent le film. J'ai appris plein de choses et surtout pourquoi ces films ne mont jamais attiré ^^
Dans la scène de remontrance du supérieur de Harry suivant la scène de recherche d'information par stimulation sensorielle (ou appelons ça torture si vous préférez), ce qui m'a surtout marquer, c'est l'opposition entre les droits du suspect défendus par la hiérarchie, voyant les choses de son bureau, très soucieuse (même trop soucieuse pour les spectateurs qui voient les choses avec les yeux de Harry Callahan) des retombée politico-médiatiques, et les droits de la victime, défendus par l'homme de terrain qui vise à faire concrètement son boulot. Parce que du reste, lorsque cet inspecteur, après avoir tiré une balle dans la jambe du suspect, lui écrasait la plaie avec le pied, il ne cherchait pas à lui extorquer des aveux forcés mais l'emplacement de l'endroit ou une fille était enterrée vivante pour la libérer avant qu'elle ne succombe.
Et béh, moi qui savourait les répliques de Callahan comme les répliques des Tontons Flingueurs, j'en prends pour mon grade c'est le cas de le dire ! :) Excellente vidéo en tout cas, j'ai jamais vu un film de l'inspecteur Harry en entier à vrai dire, seulement quelques répliques "cultes". C'est marrant parce que, tout comme dans les films de Vigilante avec Bronson, on a l'impression que les réalisateurs de ces films font de gigantesques sophismes de l'homme de paille des arguments des démocrates/progressistes pour mieux les attaquer ensuite. ils caricaturent à outrance les voyous et prennent des cas extrêmes pour justifier ces violences. Et à dire vrai, j'arrive pas à prendre ces films sérieusement, je les vois comme des grosses caricatures...(mais clairement pas pensées comme telles par les réalisateurs)
Nous savions s déjà cela en 71 et dans les années qui ont suivi. Télérama même appréhendait ce film comme du deuxième degré. Ce lecture n'existe plus aujourd'hui point de second ou de troisième degré. dans votre propos c'st avant tout cela qui m'inquiète. Même de l'URSS, il est sorti du bon:Prokofiev, Chostakocitch...qui savaient se jouer de la pensée dominante et résister
Je trouve dingue qu'un mexicain soit considéré comme un non blanc...Déjà cette phrase est dingue par essence..Mais si un mexicain n'est pas, désolé de ce rapport racial à la con, blanc, il est de quelle couleur de couenne ? Je suis allé au Mexique et l'antagonisme le plus violent ressenti envers les US, était en grande parti économique... Effectivement, le mot Gringo, historiquement ou plutot étymologiquement est Green Go en rapport à la présence de l'armée américaine lors des guerres pour la californie, l'arizona et le texas...
En ce qui concerne les Mexicains, il faut en fait se référer au concept de "race sociale". La "race sociale" n'a rien à voir avec la "race biologique" (c'est à dire : croire que l'humanité est divisée en "races" et qu'il existe une hiérarchie de "races"). Par "race sociale", on entend l'existence de catégories d'individus "racialisés" (les "non-blancs"), c'est à dire : "les Juifs", "les Arabes", "les Noirs, "les Roms", etc. Même si la "race biologique" n'existe pas, la racisation des individus dans des sociétés structurellement racistes a des effets sur le réel. Par exemple : un noir a moins de chances de trouver un boulot, un logement, etc. qu'une personne vue comme blanche. Objectivement, je dois sûrement avoir la même couleur de peau que des personnes latinos, magrébines, que sais-je, et pourtant, je vais être vue comme blanche (et donc ne pas subir de racisme). Il existe un bouquin en anglais "How The Irish Became White". En gros, quand les Irlandais ont immigré aux États-Unis au XIXè siècle, ils n'étaient pas vu comme "blancs" mais comme "autres". Pareil pour les Italiens mais peu à peu, Irlandais, Italiens, etc. se sont intégrés à la société et n'ont plus subi de racisme. Je sais pas si c'est clair ! (Je viens de me réveiller de ma sieste...)
@@cinemaetpol oh que si...Ton explication est on ne peut plus claire....La race sociale je ne connaissais pas (merde alors) ce terme ou cette chose là... pour les irlandais j'avais compris cette problématique aux usa... En France, les italiens, les polonais et les espagnols puis portuguais en France on connut fortunes diverses....Toutefois les usa de structures racistes oui....et en France, le racisme ok....mais étatique ?... Le racisme coloniale a engendré énormément de propos et d'actes racistes...C'était du racisme de hierarchies de race ok...mais envers cette 4 emigrations citées plus haut....c'était une sorte de racisme sociale...je n arrive pas à être clair... Cela me retourne ce terme race sociale.
Les mexicains sont issue d'un important métissage entre des espagnoles et des amérindiens, contrairement aux anglo-saxons qui se sont très peu métissée. Voilà pourquoi ils sont pas considéré comme des blancs.
Votre analyse politique me semble très juste mais je pense qu'aborder un film de la trempe de Dirty Harry sous ce seul angle, en ne traitant pas de la matière filmique en tant que tel et de ce qu'elle produit me laisse un peu sur ma faim. Le film véhicule bel et bien des valeurs néo-conservatrices (volontairement ou non, je ne suis pas dans la tête des auteurs) et il est indéniable qu'Eastwood est trèèès loin d'être de gauche, cependant il me semble pertinent de considérer son œuvre globale en tant qu'acteur et cinéaste, notamment ses westerns, de Sergio Leone à Impitoyables. La figure de l'ange exterminateur ou de l'Homme sans Nom se faisant justice soi-même, si elle fait probablement écho à la pensée politique de ce cher Clint, ne saurait être analysée cinématographiquement autrement que via une profonde ambivalence. L'esthétique baroque du film ainsi que ce fameux plan en contre-plongée d'Harry dans le stade, le regard et le visage plein de haine et de violence me semble être assez explicite quant à la vanité finale de ses agissements. Harry est seul, il déteste tout le monde et représente une figure autocentrée qui aspire à la vengeance et non à la justice, mais éternellement insatisfait même lorsque celle-ci est accomplie. La Loi du Talion est représentée telle qu'elle est, peut-être que c'est ce à quoi Don Siegel et l'équipe du film croient mais paradoxalement ils remettent cela en question dans leurs films, et appellent (là encore, consciemment ou non) celles et ceux qui regardent le film à s'interroger sur ce que Freud appelait comme la "pulsion scopique", l'appétence voyeuriste du public et donc, dans ce cas précis, sur leurs convictions politiques : ai-je envie de devenir un Dirty Harry, moi aussi ?
L'approche de la chaîne se veut politique et donc les films sont ici appréhendés en tant qu'objets politiques et historiques mais évidemment, comme vous le soulignez, d'autres angles d'approches (plus auteuristes, formalistes, etc.) sont possibles aussi.
Grille de lecture pertinente. Il n'y a clairement un sous texte politique dans ces films. Ça n'empêche pas de passer un bon moment en les regardant avec des pincettes et en étant conscient de tout ça. Il y aurait des choses à creuser sur la télégénie de Kennedy, la cinegénie de Reagan et la populo comploto internetogénie de Trump. À quel point ils se servent de l'un pour obtenir le pouvoir. Les liens entre tout ça. Kennedy au cinéma il y a de quoi faire, Reagan était acteur... Trump est évoqué dans tas e films bien avant son élection (Gremlins, retour vers le futur 2 etc... BIff Tannen proto Trump ?) . Bref je m''égard peut être mais un immense merci pour ta vidéo Et longue vie à ta chaîne.
Si la vidéo vous a plu, n'hésitez pas à faire un don par là : ko-fi.com/cinemaetpolitique www.kisskissbankbank.com/fr/projects/cinemaetpolitique www.patreon.com/cinemaetpolitique
Je viens de voir le dernier Tarantino, l'époque est la même et les deux films ont un message commun : braves travailleurs violents VS hippies psychopathes (secte de Charles Manson). Pas vraiment mon point de vue ! D'autant moins aujourd'hui où le productivisme détruit la planète.
Je sais pas, faut voir. Sachant que Tarantino est un grand fan de Leone et que le titre le cite directement, on peut presque voir çà comme un film méta sur l'usine à fabrication de mythes. Je pense que c'est nuancé, d'une certaine manière, et même si l'association des hippies à la Manson family par le réal est probable, je suis pas tout à fait sûr qu'il faille l'interpréter de la sorte. Il y a une discussion autour du film, ici, si çà peut t'intéresser :) : www.hors-serie.net/Dans-Le-Film/2020-01-04/Once-upon-a-timein-Hollywood-id385
Oui on connait le site le cinéma est politique et c'est un site de purge merdique qui ne parle jamais de cinéma, sinon pour faire des hors sujets, et traiter les films avec leur prisme idéologique (même quand il n'y en a pas (Zootopia) ou en faisant dire au film l'inverse de ce qu'il dit effectivement (Mad Max Fury Road), en les écrasant bien avec leur logique carré pour les faire rentrer dans des ronds (le nombre de conneries que j'ai pu y lire c'est stratosphérique..)
Difficile d'imaginer un film produit par la machine de propagande américaine, c'est à dire l'industrie du cinéma hollywoodien, qui ne soit pas politisé à dessein. Hollywood ne sert qu'à ça. Préparer les opinions ou les influencer pour servir des stratégies politiques libérales.
Y a pas un contresens dans vos propos Les termes libéral n a pas le même sens que vous lui donnez par rapport à ce raconte la vidéo ci dessus Elle ciblait les néo conservateur Et réhabilitater les libéraux qui dans le contexte us désigne la gauche Vous semblez plaquer vos références français et les termes ici
Les sources sont dans la description de la vidéo ! C'est celle-ci : Joseph Roskos, You'll Have To Take It : Urban Vigilantism And American Film 1967 - 1985, 2014, College of Arts & Sciences of John Carroll University (thèse). On la trouve sur internet !
Merci. Je sais que c'est tardif, malgré tout: si l'analyse est juste - notamment dans la manière dont le film peut être reçu - Dirty Harry instille une ambivalence subversive qui n'est pas néoconservatrice du tout. Si le "Train sifflera trois fois" commentait le maccarthysme, le film de Siegel est une parabole sur la corruption de la démocratie. Réac et libertaire, oui, plus ou moins, mais très critique et cynique sur la trahison quasi inhérente des libéraux des années 60 (ce que Clouscard a appelé, les libéraux-libertaires) envers leurs idéaux, le peuple et la démocratie. Il me semble que ne tenir compte que des idéologies abstraites, sans la corruption factuelle des institutions, pour parler de ce film en oublie le coeur.
Très bonne vidéo que pourtant je redoutais de voir à cause du titre et de la miniature. Bien que l'affirmation de Siegel d'une absence de volonté politique puisse faire sourire de nos jours, il aurait été intéressant de mentionner l'autre film notable du réalisateur "L'invasion des Profanateurs de Sépultures" qui avait connu les mêmes attaques critiques, le voyant comme un film anti-communiste, alors que l’ambiguïté formelle du métrage permet aussi sa lecture inverse. Même si elle est mentionnée dans la vidéo, on peine aujourd'hui à se faire une idée du taux de crimes violents aux USA (mais aussi partout dans le reste du monde, peut-être corrélée avec le taux de plomb dans l'air, l'eau et les objets quotidiens). Au temps de sa sortie, le premier Inspecteur Harry semblait une réaction "normale", que l'ordre ne peut que se radicaliser en réaction à ce type de violence désinhibée, en plein phénomène Serial Killers alors que la peine de mort avait été momentanément abolie sur tout le territoire. Rien de défendable idéologiquement mais compréhensible au niveau sociétal. Pour moi la fin montre aussi l'obsolescence programmée de Harry, qui ne pourra pas défendre la loi s'il continue dans sa lancée. Dommage que les suites existent. J'avoue néanmoins que cette lecture personnelle est probablement moins rationnelle et défendable que celle de la vidéo, qui présente très bien à quel point le film originel est un témoin de l'époque.
Bonsoir Madame, je découvre votre vidéo, votre message. Je me souviens de cette période. En France nous avions aussi ces intentions, juste après 68, les mentalités avaient profondément changées. On s'ennuyaient, et on avait envie de penser à autre chose. tout roulait, travail, famille, loisirs, ... Nous découvrions le sexe à outrance. Alors les problèmes des étrangers nous paraissaient tellement secondaire. bref nous étudions exactement dans cet état d'esprit "ils avaient juste besoin de travailler, obéir, prouves que tu en veux et tout ira bien". c'est amusant comme 50 ans après tout ceci n'est pas régler, bien au contraire, cela a pris de l'ampleur. alors un nouveau inspecteur Harry ?
Milius a bossé sur le scenar eh eh... Regardez A bout portant ( The Killers) de Don Siegel 1956-57...... Avec Lee Marvin Angie Dickinson John Cassavetes et Ronald le connard, euh pardon mon pouce à ripper R.Reagan..... Tout cela inspiré d'Hemingway.... Biz les gens... Keven
Excellente vidéo exhaustive, s'il en est. Le cinéma étant un outil majeur de propagande, aux Etats Unis plus qu'ailleurs, l'inspecteur Harry serait aux conservateurs ce que la Blaxploitation serait aux progressistes, alimentant ainsi les 2 faces d'une même pièce multiculturelle ?
J'ai un moment pensé que la blaxploitation avait un intérêt politique mais après quelques recherches, j'ai compris qu'elle avait d'abord été lancée de manière opportuniste dans un intérêt commercial. En effet, suite au succès de Sweet Sweetback's Baadasssss Song de Melvin Van Peebles (qui est un film authentiquement radical sur le plan politique), les producteurs ont compris qu'il était juteux d'aller conquérir le public noir. Ce dernier vivait désormais dans les centres-villes suite au phénomène de whiteflight et était donc plus proche des cinémas. Même si la blaxploitation a mis en avant des personnages dans lesquels le public noir pouvait se projeter, sa dimension politique me semble donc assez limitée, d'autant plus que les rôles restent assez réducteurs (pimps, prostituées, dealers...) mais elle témoigne tout de même d'une évolution de la place des Noirs dans la société des États-Unis.
@@cinemaetpol Il n'est pas un vilain penchant de reconsidérer vos nombreuses et précieuses recherches par rapport à mes impressions "à la volée" mais selon moi, la domestication culturelle prévaut l'asservissement politique. Quoiqu'il en soit, mille mercis pour vos vidéos, très riches en contenus.
Désolé, ma lecture est différente. Donner à des mafieux des arguments au prétexte qu'ils appartiennent en dehors de cela aussi à une minorité politique/sociologique/raciale ne sert en rien l'état de droit (et de devoir).
Intéressante lecture dans l'approche contextualisée mais que de biais idéologiques pour les conclusions (en gros, on fait dire au film ce qu'on a envie de lui faire dire) ... A noter que le film se passe dans une période post-ségrégationniste où les minorités s'intégraient à une société blanche Autre détail intéressant, l'approche répressive est foulée au pied pendant les 80' aux USA avec le résultat désastreux qu'on connaît Il convient également de noter que l'approche 'réactionnaire' du film le fait qualifier de fasciste (beau miroir de nos sociétés modernes)
Donc deja a l'epoque, les conservateurs aimaient pas trop la socio :) je mets ici un lien D'Elsa Dorlin expliquant la genealogie de la figure du super-heros: ruclips.net/video/d79wChd0bEA/видео.html c'est grace a cette video que j'ai compris la reference que tu faisais a la figure du vigilante :)
Merci pour la vidéo, c'est intéressant ! J'avais initialement fait un topo sur les vigilantes aux États-Unis (au XIXè siècle) qui ont justement resurgi au cours des années 60 en réaction aux violences politiques urbaines. (Et évidemment, j'avais aussi fait le lien entre les vigilantes et le western dans lequel la question de la légitimité de la violence est centrale). Mais bon, on peut pas tout dire (ou alors, il faut écrire des livres) 😢
Quel boulot, encore! J'ai découvert L'inspecteur Harry très jeune, difficile d'en comprendre la lecture politique alors, mais j'étais très gêné, surtout parce qu'on me l'avait vendu comme l'archétype du cool, et que j'avais très peu de sympathie pour lui. La scène du "Make my day" me terrifie. C'est en découvrant les vigilant movies que tu cites que j'y ai vu une affiliation. L'incompréhension reste qu'on m'a précisé que ces films étaient réactionnaires et conservateurs, là où les mêmes personnes disent le contraire le l'inspecteur Harry. Bref, merci beaucoup pour cette vidéo passionnante, tu mets des mots sur un ressenti! Deuxième que je regarde de toi aujourd'hui, tu seras remerciée sur Twitter pour l'autre 😁
Cotentin (d'Ouvrez les guillemets) vient de recommander ta chaîne. Je suis vraiment content qu'il l'ait fait car je découvre un angle original soutenu par un chouette montage. Merci à lui donc et surtout un grand bravo à toi.
Si j'ai commencé par cet épisode, soit assurée que je regarderai les autres et je suis impatient de découvrir les suivants !
Merci et bienvenu sur la chaîne !
Merci d'exister ça fait un bien infini d'avoir des chaines youtube cinéma de niveau universitaire merci merci merci!!!
Merci beaucoup, contente de lire autant d'enthousiasme !
Waahouu le fond et la forme c'est génial !
Sacrée travail en tout cas, je n'avais pas idée de tout ce que représentait l'inspecteur Harry (vu il y a des années), de tout ce que véhicule ce personnage etc...
Merci beaucoup pour cette vidéo :)
Superbe ta vidéo sur le Chili, je l'ai maté hier soir avant d'en rêver...fou naaaann
Très bonne logique sur ce film ,ce reportage explique très bien l époque ! Clint Eastwood legend ,mercii a vous
Si il y en a qui sont curieux d'en voir plus sur le sujet, je vous suggère la chaine Jack Saint qui a fait un vidéo où il parle de la franchise, suites comprises, notamment à travers le fantasme du "good guy with a gun" qui a été entre autre popularisé par ce film.
Superbe travail de recherches historiques et cinématographiques...Vraiment c'est un régal de voir tes vidéos...cf. western italien et politique.
Love K.
Ça donne envie de le revoir, après avoir remis le contexte en place.
L'inspecteur Harry est l'un de mes film préféré, tu en parle très bien bravo à toi !
J'aimerais tellement que Don Siegel soit plus célèbre en France 😢
Mais il est. .
Charley Varrick. Sic
Tout est parfait, la naration, le montage, les propos présenté franchement cette chaine mérite beaucoup plus d'attention et de visibilité
J'adore votre travaille 🍊
Merci infiniment ! 🍊
Super intéressant ! J'avoue avoir vu le film étant plus jeune et être passé largement à côté du message en filigrane. J'irai sûrement le revoir dans pas longtemps en gardant en tête le contexte, merci !
Pour une fois l'algorithme fait son taf, abonné direct.
Le montage, le taf de recherche, le ton employés, tout est carré, bravo pour cette vidéo c'est top
Merci beaucoup !
Merci pour ce travail, qui à du être énorme.
La remise en contexte de ces films me donne encore plus envie de les voirs/revoirs pour certains avec ce nouveau regard.
C'est d’autant plus intéressant qu'ici on ne parle pas de la qualité filmique mais bien du message véhiculé par les films.
Bravo !
(Christophe)
Merci beaucoup ! Oui, c'est vraiment passionnant de revoir les films quand on comprend le contexte autour...
Encore une fois, vous faîtes vraiment de l'excellent travail !! Bravo !
Quand j'ai vu ce film pour la première fois, j'avais 19 ans, et ça m'a beaucoup faire rire mais je n'ai rien compris à la dimension politique.
Plus tard en le revoyant et en voyant les suites, ça m'a sauté aux yeux.
Dirty Harry a une dangereuse à mettre tous les hors-la-loi dans le même sac. Il les qualifie de ''pègre'' et ça justifie tous ses excès : ''quand on fait un sale boulot, il faut le faire salement'', etc.
Ce que vous dîtes sur son attitude vis-à-vis des Etrangers ou des gens d'origine ethnique différente, ça vaut aussi pour les femmes : dans le 3ème opus, sa collègue doit d'abord passer l'épreuve du feu avant de mériter son respect. Mais avant ça, il la regarde avec le plus grand mépris
@martyleyeti
C'est parce qu'aujourd'hui, vous êtes complètement formaté à l'idée néo gauchiste.
Je ne parle pas de celle de Georges Marchais mais plutôt celle de la NUPES et en particulier, celle de LFI.
Ce n'est pas un reproche, c'est mon analyse que je vous confie.
Cependant, le côté misogyne de Harry me déplaît autant que vous.
Super ce format, et j'en rêvais personnellement. L'analyse du Cinéma établit sous l'angle socio-politique, c'est génial. Bonne continuation et pourvu que ça dure !
Vidéo excellente, petit commentaire pour le référencement.
Bravo, j'ai hâte de la suite !
merci pour ces analyses! j'ai pas forcément vu tous les films; mais je trouve que c'est important de se rappeler que le cinéma transmet et transforme les idées politiques !
"notamment aussi parce qu'il a fait des études de sociologie" J'ai ris.
Formidable. Merci à vous !
Belle analyse et construction qui nous emmène sans difficulté dans le propos particulièrement sur la figure de la contre culture incarnée par Scorpio, et l'opposition de deux figures de justiciers enfreignant la loi (à l'exception du développement sur le racisme supposé de Harry, qui n'est pas franchement convaincant) Merci et bonne continuation
Brillant et passionnant, comme d'habitude ! Merci pour tout ce travail.
Au sujet de la contre-culture à San Francisco, je t'invite à découvrir (si tu ne connais pas déjà) le film Les Diggers (et aussi un livre d'Alice Gaillard sorti chez l'Échappée) et le 1er épisode de la "tétralogie" Stupor Mundi (de Thomas Bertay et Pacôme Thiellement) à propos de Frank Zappa et de la culture Freak.
Merci pour les recommandations ! Je viens de trouver Les Diggers sur RUclips, je vais me regarder ça pendant le confinement. Je n'avais pas non plus connaissance de la culture Freak mais désormais, je comprends mieux à quoi se réfère la chanson "Freak" de Lana Del Rey... :)
Et aussi pourquoi Zappa a choisi le jeu de mots "Freak Out!" comme titre de son 1er album ;)
Je me demande aussi si le nom de Scorpio ne serait, d'une certaine façon, une référence au film Scorpio Rising de Kenneth Anger, icône de la contre-culture américaine...
@@zoanima9583 Je ne sais pas, en tout cas, vu qu'ils se sont inspirés du tueur du Zodiaque, ils ont déplacé le nom de Zodiaque à... Scorpio. Mais oui, va savoir, c'est peut-être en référence à Scorpio Rising !
Sinon, j'ai regardé le documentaire sur les Diggers et c'était très intéressant, donc merci :)
Peter Coyotte ancien digger devenu acteur mais pas président des etats unis
Très très bien. Bon travail. Merci. Bravo.
Vraiment, une analyse aux petits oignons. J'aurais jamais pensé à tout ça, sauf pour le fait que San Francisco, même aujourd'hui est vu par la droite américaine comme un nid de "bobos gauchistes de la bien-bien-pensance dégénérée".
Un truc qui m'a toujours fasciné à propos du rapport d'une partie de la droite américaine avec ses forces de l'ordre est le fait qu'une partie va défendre le 2ème amendement (Pouvoir organiser une milice armée) sur le mode "Et si jamais on avait à renverser le gouvernement ?". Par contre lorsqu'un policier tire sur un suspect noir sans raisons, ils se mettent du côté de la police direct sans qu'ils y voient la moindre incohérence...
Ben s'il y a incohérence apparente y a sûrement une raison... On pourrait par exemple la chercher dans l'origine du 2nd amendement et contre qui exactement il est dirigé... Je connais pas vraiment de gouvernement et d'institution politique qui donne autant de pouvoir concret à ses citoyens pour le renverser (ce serait disons une certaine utopie anarchiste mais bon justement, l'application de la théorie politique anarchiste en pratique est pour le moins confuse, on va dire que ça reste une espèce d'horizon...). Donc, fallait s'armer contre qui...?
Si on suit certaines analyses, comme par exemple celle de Sylvie Laurent (dans "Pauvre petit blanc"), ce serait pour mater la révolte éventuelle des "nègres"... La perspective change donc un peu.
Ca mange ensuite pas de pain de présenter ça comme un moyen de défense du pauvre petit citoyen opprimé par le méchant gouvernement (dont à peu près aucun libertarien ne demande le démantèlement complet mais juste le maintien d'une certain hiérarchie sociale par l'absence totale de redistribution).
A la rigueur, amha (mais c'est aussi effleuré dans le livre de S. Laurent évoqué au-dessus), si incohérence il y a (en tout cas aveuglement), ça pourrait être dans le contrat social implicite proposé aux "petits blancs" de faire front commun avec les "riches blancs" contre la population noire, fantasmée comme prédatrice et parasitaire, qui mène directement les "petits blancs" à refuser mordicus, par exemple, un système de santé socialisé qui leur profiterait matériellement (mais également aux non-blancs, ce qui leur permettrait de s'élever un peu socialement, ce qui est perçu par masse d'américains blancs comme un signe de leur propre "décadence" imminente, étant donné qu'ils voient la dynamique d'ascension sociale comme un jeu à somme nulle où si les noirs montent, alors eux ne peuvent que descendre). Ca donne alors une interprétation différente aux slogans du type "Récupérer notre Nation" (des mains de qui, en fait...?) ou "Make America great again".
Très intéressant ! Et ce format est parfait.
Il y a un très bon reportage sur le DVD (je ne sais plus si c'est sur le DVD bonus ou celui du film), où l'équipe revient sur les accusations que le film a subies lors de sa sortie, lui reprochant de prôner l'autodéfense. Ils expliquent que le scénario était bien écrit en réaction aux lois donnant des droits aux accusés (avocat, lecture des droits, flics 2 par 2, etc.) qui étaient très mal perçues par certains policiers. Il y a des interviews de Siegel, Eastwood et d'autres personnes. Ils nient les accusations de _vigilante movie_ et racisme mais pas le côté politique.
Harry Callahan est en effet un shérif qui abat les méchants, la loi étant de son côté. Mais la loi de l'époque change pour éviter les débordements de certains flics (voire Serpico) face aux suspects.
D'ailleurs, Harry n'est jamais face à ces suspects mais à des coupables.
Le deuxième film a d'ailleurs été fait pour contrebalancer cela avec un Harry qui s'oppose à un groupe de flics _vigilante_.
Je suis arrivé ici grâce à Gorkab, je vais jeter un œil aux autres vidéos...
Super! Court mais pas condensé, complexe mais pas compliqué. Clap clap!
"Une élite absente du terrain", c'est bien le soucis et s'en est consternant.
Décor seventies intéressant et approprié.
Bon travail sur le film et la période concernée, cela résume assez bien l'homme de ses années là.
""Une élite absente du terrain", c'est bien le soucis et s'en est consternant."
Après tout ça peut être une bonne direction d'analyse... Sauf que le conservatisme bon teint des USA ne fait pas patauger ses "chefs" dans la boue plus que les "démocrates dégénérés", en vrai... Ce sont les organisations sociales plus horizontales qui ont tendance à promouvoir ça concrètement, hors le conservatisme n'est pas franchement horizontal...
Exposé très clair et stimulant une fois de plus ! Merci
Passionnant, je m'abonne direct.
Encore Bravo !
je suis sidéré que tu puisses trouver cette vidéo pertinente . plus personne ne pense ça depuis 1970 ... les gens ne sont pas ni de gauche ni de droite . et encore moins Clint eastwood ou Don Siegel . c'est tellement réducteur ...
@@MrChaps43
Quouaaaa?
j'ai regardé ce film quand j'étais môme sans le comprendre, gavé de "Dernières séances" avec Eddy Mitchell (ça ne nous rajeunit pas)
On peut dire que Clint est passé du désert à la ville... en jouant du même genre de revolver
Super chouette vidéo. Tout de même j'aime ce film en conscience lol
Ce dyptique de video etait franchement tres pro. Bravo
Excellent travail et présentation de qualité. Ce film a engendré la police moderne, malheureusement...
Très instructif !
Après cette 3ème vidéo, je peux maintenant dire sans aucun doute, qu'il s'agit de ma chaîne RUclips cinéma préféré !
Oh, je suis très touchée !
Moi aussi moi aussi moi aussi
Trés bonne video, (comme d'hab) vivement l'épisode sur les icones du cinema d'action des années 80 ;)
Excellent,je m'abonne ❤❤❤❤
Je découvre la chaine ! Très cool !
Merci et bienvenu !
Je me suis perdu sur RUclips et je trouve cette chaîne que je trouve très intéressante et originale 👍. LE PROCHAIN FILM fait nous Sarcface, des films de gangster ça serai intéressant de savoir pourquoi ce type de films influence les jeunes des quartiers difficiles.
Merci beaucoup ! Normalement, les sujets des vidéos à venir sont à peu près prévues mais je note quand même l'idée de Scarface car ce serait une très bonne idée !
@@cinemaetpol je tenais à te dire que c'était la vidéo sur l'inspecteur Harris qui m'a amené ici. Bonne chance
Cette scène à 14:52 est jouée par Albert Popwell un ami de longue date de Clint Eastwood car il a jouer aussi dans Magnum Force , l'Inspecteur ne renonce jamais et Le retour de l'inspecteur Harry par contre la scène suivante celle du médecin n'est pas jouer par un acteur mais par un technicien de cinéma car il n'avait pas d'acteur noir pour jouer cette scène car c'est Clint Eastwood qui voulait que cette scène soit jouée par un acteur noir .
Excellente vidéo, merci !
C'était super
Très bonne vidéo, très documentée et pertinente :)
Merci 😊
Un homme nu avec une érection et un couteau de boucher qui poursuit une femme
Je me demande dans quelle réalité cette description correspond à un violeur.
L'allure et l'attitude de meurtrier en série dans le film vont aussi dans cette idée de caricaturer et de rendre un méchant insupportable (et/donc bien évidemment coupable) et le héros lui par contre est forcément moral, ne fait pas d'erreur, etc
Ca rejoint les clichés de supers héros qui ne font jamais de victimes collatérales (sauf quand c'est explicitement le sujet, et encore c'est très accidentel dans Civil war) et ont toujours une position morale ferme et juste ou présentée comme juste (Tony Stark n'est même jamais mis en cause par exemple) et ne tuent donc jamais d'innocents, ceux qui s'opposent à eux sont toujours "bien évidemment et très clairement méchants, coupables (voir nazis)" et ne défendent pas un point de vue valable ou politique (dans black panther le plan du méchant est primaire)
Le fait que concrètement dans la réalité du film l'inspecteur salope/sabote lui-même l'enquête et le travail de la justice par ses méthodes et son comportement n'est pas présenté comme négatif.
Ca rejoint très bien le discours qu'on voit émerger en ce moment "le problème de la police c'est la justice"
C'est encore plus intéressant de mettre l'Inspecteur Harry en parallèle avec un film comme Serpico, qui montre une police corrompue et en roue libre et qui pour le coup est basé sur une histoire vraie. On pourrait trouver dommage que l'Inspecteur Harry ne se déroule pas à New york (le lieu de l'intrigue de Serpico).
Ca aurait donné (et ça donne quand même pas mal) une image assez savoureuse de ce que serait réellement un "inspecteur Harry" à l'époque
Super taff, comme pour les vidéos précédentes.
Mon propos est peut-être un peu hors sujet, mais je trouve cette vidéo d'autant plus intéressante que le traitement de la figure du vigilante - et du fait de dissocier loi et morale, en mode je me fais justice moi-même - varie considérablement en fonction de ce que la norme admet comme étant justifiable ou non. La culture pop dominante fourmille ainsi d'exemples de vigilantes 'trop cools parcequ'ils se saisissent eux même de leur destin face à des institutions corrompues' mais lorsque l'on est confronté à un personnage qui se saisit d'une violence révolutionnaire et la dédie à lutter contre des oppressions de classes ou racistes, il est quasi systématiquement tordu ou réarrangé afin d'en faire un méchant classique 'qui avait de bonnes intentions mais qui a été corrompu par la violence et le pouvoir' - du coup ça m'a fait pensé à la vidéo de Bolchegeek sur le "Syndrome Magnéto" ( ruclips.net/video/VXNcemkm2zY/видео.html ).
Croiser les deux vidéos me semble assez pertinent pour le coup.
J'ai fini mon petit pavé vala, bon courage à toi / à vous ! :)
C'est d'autant plus intéressant qu'il semble avoir une résurgence de cette culture du justicier, particulièrement à l'extrême droite, dans pas mal de pays différent, je renvoie à un article récent du Monde Diplomatique là dessus. En général la police leur fiche la paix tant qu'ils agressent des gens aux marges de la société, plus trop quand ils s'attaquent à la corruption à plus haut niveau. Et aucun ne s'attaque à la mafia comme Daredevil (ou alors on n'en entend plus parler...).
Quand Harry demande au cambrioleur noir 'do you feel lucky', le cambrioleur change d'avis et se rend: il ne se considere pas comme quelqu'un qui a de la chance.
A la fin du film, Harry demande aussi a Scorpio 'do you feel lucky', et Scorpio prend immediatement son arme pour se battre: il se considere comme quelqu'un qui a de la chance.
Quand j'ai vu le film (c'etait il y a longtemps), je me suis dit qu'il y avait la un message philosophique que j'avais du mal a comprendre, et je ne le comprends toujours pas meme apres avoir été éclairé par cette vidéo...
D'accord avec l'inscription du film dans son contexte politique mais pas d'accord avec les accusations de racisme. Eastwood est le contraire d'un raciste, comme il l'a maintes fois démontré par la suite. La vidéo oublie un aspect du film, son humour, qui désamorce en grande partie son "message" politique. Harry, en planque, rate Scorpio parce qu'il mate une femme nue par sa fenêtre, Harry manque d'écraser un passant qu'il insulte plutôt que de s'excuser, etc... Le personnage n'a rien de sympathique ni de glorieux. " Ce film évoque les frustrations du métier de policier, ce n'est pas une glorification" ( Eastwood). L'ambiguité est un des maîtres mots de l'oeuvre eastwoodienne, rien n'est jamais très évident dans ses films (sauf exception comme "Invictus") et on peut souvent y lire une thèse et son contraire (voir "American sniper" dont il a toujours refusé d'expliciter le message).
Enfin une vision à laquelle on n'est pas obligé de porter des œillères pour qu'elle paraisse raisonnable.
po po po po po... c'est du lourd
merci usul...
super boulot
Szlut ma légiste préférée. ...Un mois plus tard...je reviens voir cette vidéo. ....
Et désolé pour le com envoyé en réponse. Il y a un mois ?!!!?#@!?...je le relis et il est pas clair du tout du tout....
Je le laisse cela m'apprendra à me écrire sous le coup d'une émotion. ..
Bien à toi.
Keven
Super vidéo ! J'aime comment tu décryptés des détails qui ancrent le film. J'ai appris plein de choses et surtout pourquoi ces films ne mont jamais attiré ^^
Dans la scène de remontrance du supérieur de Harry suivant la scène de recherche d'information par stimulation sensorielle (ou appelons ça torture si vous préférez), ce qui m'a surtout marquer, c'est l'opposition entre les droits du suspect défendus par la hiérarchie, voyant les choses de son bureau, très soucieuse (même trop soucieuse pour les spectateurs qui voient les choses avec les yeux de Harry Callahan) des retombée politico-médiatiques, et les droits de la victime, défendus par l'homme de terrain qui vise à faire concrètement son boulot. Parce que du reste, lorsque cet inspecteur, après avoir tiré une balle dans la jambe du suspect, lui écrasait la plaie avec le pied, il ne cherchait pas à lui extorquer des aveux forcés mais l'emplacement de l'endroit ou une fille était enterrée vivante pour la libérer avant qu'elle ne succombe.
Et béh, moi qui savourait les répliques de Callahan comme les répliques des Tontons Flingueurs, j'en prends pour mon grade c'est le cas de le dire ! :) Excellente vidéo en tout cas, j'ai jamais vu un film de l'inspecteur Harry en entier à vrai dire, seulement quelques répliques "cultes".
C'est marrant parce que, tout comme dans les films de Vigilante avec Bronson, on a l'impression que les réalisateurs de ces films font de gigantesques sophismes de l'homme de paille des arguments des démocrates/progressistes pour mieux les attaquer ensuite. ils caricaturent à outrance les voyous et prennent des cas extrêmes pour justifier ces violences. Et à dire vrai, j'arrive pas à prendre ces films sérieusement, je les vois comme des grosses caricatures...(mais clairement pas pensées comme telles par les réalisateurs)
Excellent
Nous savions
s déjà cela en 71 et dans les années qui ont suivi. Télérama même appréhendait ce film comme du deuxième degré. Ce lecture n'existe plus aujourd'hui point de second ou de troisième degré. dans votre propos c'st avant tout cela qui m'inquiète.
Même de l'URSS, il est sorti du bon:Prokofiev, Chostakocitch...qui savaient se jouer de la pensée dominante et résister
Superbe analyse comme d'hab, ce serait possible d'avoir le titre de la version de California Dreamin' qui passe à 4:20 ?
Merci beaucoup ! Pour California Dreamin', c'est la version des Ventures
Je trouve dingue qu'un mexicain soit considéré comme un non blanc...Déjà cette phrase est dingue par essence..Mais si un mexicain n'est pas, désolé de ce rapport racial à la con, blanc, il est de quelle couleur de couenne ?
Je suis allé au Mexique et l'antagonisme le plus violent ressenti envers les US, était en grande parti économique...
Effectivement, le mot Gringo, historiquement ou plutot étymologiquement est Green Go en rapport à la présence de l'armée américaine lors des guerres pour la californie, l'arizona et le texas...
En ce qui concerne les Mexicains, il faut en fait se référer au concept de "race sociale". La "race sociale" n'a rien à voir avec la "race biologique" (c'est à dire : croire que l'humanité est divisée en "races" et qu'il existe une hiérarchie de "races"). Par "race sociale", on entend l'existence de catégories d'individus "racialisés" (les "non-blancs"), c'est à dire : "les Juifs", "les Arabes", "les Noirs, "les Roms", etc. Même si la "race biologique" n'existe pas, la racisation des individus dans des sociétés structurellement racistes a des effets sur le réel. Par exemple : un noir a moins de chances de trouver un boulot, un logement, etc. qu'une personne vue comme blanche. Objectivement, je dois sûrement avoir la même couleur de peau que des personnes latinos, magrébines, que sais-je, et pourtant, je vais être vue comme blanche (et donc ne pas subir de racisme).
Il existe un bouquin en anglais "How The Irish Became White". En gros, quand les Irlandais ont immigré aux États-Unis au XIXè siècle, ils n'étaient pas vu comme "blancs" mais comme "autres". Pareil pour les Italiens mais peu à peu, Irlandais, Italiens, etc. se sont intégrés à la société et n'ont plus subi de racisme.
Je sais pas si c'est clair ! (Je viens de me réveiller de ma sieste...)
@@cinemaetpol
oh que si...Ton explication est on ne peut plus claire....La race sociale je ne connaissais pas (merde alors) ce terme ou cette chose là...
pour les irlandais j'avais compris cette problématique aux usa...
En France, les italiens, les polonais et les espagnols puis portuguais en France on connut fortunes diverses....Toutefois les usa de structures racistes oui....et en France, le racisme ok....mais étatique ?...
Le racisme coloniale a engendré énormément de propos et d'actes racistes...C'était du racisme de hierarchies de race ok...mais envers cette 4 emigrations citées plus haut....c'était une sorte de racisme sociale...je n arrive pas à être clair...
Cela me retourne ce terme race sociale.
Les mexicains sont issue d'un important métissage entre des espagnoles et des amérindiens, contrairement aux anglo-saxons qui se sont très peu métissée. Voilà pourquoi ils sont pas considéré comme des blancs.
C'est ce que j'exprimais à une amie Afro-américaine, à propos d'une personne issu de je sais plus quel pays/culture.
La réponse est "Brown"
J'adore déjà..
je ne comprends pas, y'a un film plus recent avec lui qui ne me parait pas moins irritable (Gran Torino).
Pourtant il a été récompensé
Votre analyse politique me semble très juste mais je pense qu'aborder un film de la trempe de Dirty Harry sous ce seul angle, en ne traitant pas de la matière filmique en tant que tel et de ce qu'elle produit me laisse un peu sur ma faim.
Le film véhicule bel et bien des valeurs néo-conservatrices (volontairement ou non, je ne suis pas dans la tête des auteurs) et il est indéniable qu'Eastwood est trèèès loin d'être de gauche, cependant il me semble pertinent de considérer son œuvre globale en tant qu'acteur et cinéaste, notamment ses westerns, de Sergio Leone à Impitoyables. La figure de l'ange exterminateur ou de l'Homme sans Nom se faisant justice soi-même, si elle fait probablement écho à la pensée politique de ce cher Clint, ne saurait être analysée cinématographiquement autrement que via une profonde ambivalence.
L'esthétique baroque du film ainsi que ce fameux plan en contre-plongée d'Harry dans le stade, le regard et le visage plein de haine et de violence me semble être assez explicite quant à la vanité finale de ses agissements. Harry est seul, il déteste tout le monde et représente une figure autocentrée qui aspire à la vengeance et non à la justice, mais éternellement insatisfait même lorsque celle-ci est accomplie. La Loi du Talion est représentée telle qu'elle est, peut-être que c'est ce à quoi Don Siegel et l'équipe du film croient mais paradoxalement ils remettent cela en question dans leurs films, et appellent (là encore, consciemment ou non) celles et ceux qui regardent le film à s'interroger sur ce que Freud appelait comme la "pulsion scopique", l'appétence voyeuriste du public et donc, dans ce cas précis, sur leurs convictions politiques : ai-je envie de devenir un Dirty Harry, moi aussi ?
L'approche de la chaîne se veut politique et donc les films sont ici appréhendés en tant qu'objets politiques et historiques mais évidemment, comme vous le soulignez, d'autres angles d'approches (plus auteuristes, formalistes, etc.) sont possibles aussi.
Un film de son époque. Tout simplement.
Grille de lecture pertinente. Il n'y a clairement un sous texte politique dans ces films. Ça n'empêche pas de passer un bon moment en les regardant avec des pincettes et en étant conscient de tout ça. Il y aurait des choses à creuser sur la télégénie de Kennedy, la cinegénie de Reagan et la populo comploto internetogénie de Trump. À quel point ils se servent de l'un pour obtenir le pouvoir. Les liens entre tout ça. Kennedy au cinéma il y a de quoi faire, Reagan était acteur... Trump est évoqué dans tas e films bien avant son élection (Gremlins, retour vers le futur 2 etc... BIff Tannen proto Trump ?) . Bref je m''égard peut être mais un immense merci pour ta vidéo Et longue vie à ta chaîne.
Un film icônique tout court …
Et vue la vérité qui est mise en évidence …
Il est même prémonitoire 👍❤️🤩
A bout portant film de Don, regardez le cast très très intéressant
Top !
Merci ! 🙂
Fascisme!!!😂 du grand n importe quoi les inspecteurs Hardy sont excellents..
Exceptionnel l’inspecteur harry
Si la vidéo vous a plu, n'hésitez pas à faire un don par là :
ko-fi.com/cinemaetpolitique
www.kisskissbankbank.com/fr/projects/cinemaetpolitique
www.patreon.com/cinemaetpolitique
Je viens de voir le dernier Tarantino, l'époque est la même et les deux films ont un message commun : braves travailleurs violents VS hippies psychopathes (secte de Charles Manson). Pas vraiment mon point de vue ! D'autant moins aujourd'hui où le productivisme détruit la planète.
Je sais pas, faut voir. Sachant que Tarantino est un grand fan de Leone et que le titre le cite directement, on peut presque voir çà comme un film méta sur l'usine à fabrication de mythes. Je pense que c'est nuancé, d'une certaine manière, et même si l'association des hippies à la Manson family par le réal est probable, je suis pas tout à fait sûr qu'il faille l'interpréter de la sorte.
Il y a une discussion autour du film, ici, si çà peut t'intéresser :) : www.hors-serie.net/Dans-Le-Film/2020-01-04/Once-upon-a-timein-Hollywood-id385
bien mais les extrais du film en Français serai bien mieux !!
je te trouve gentil lorsque tu dit qu'ils n'étaient pas conscient des messages politiques du film. haha.
connais tu le site "le cinema est politique"?
Je dis ça car Don Siegel se considérait plutôt comme "liberal" (donc progressiste) ;)
Oui, je connais !
Oui on connait le site le cinéma est politique et c'est un site de purge merdique qui ne parle jamais de cinéma, sinon pour faire des hors sujets, et traiter les films avec leur prisme idéologique (même quand il n'y en a pas (Zootopia) ou en faisant dire au film l'inverse de ce qu'il dit effectivement (Mad Max Fury Road), en les écrasant bien avec leur logique carré pour les faire rentrer dans des ronds (le nombre de conneries que j'ai pu y lire c'est stratosphérique..)
Difficile d'imaginer un film produit par la machine de propagande américaine, c'est à dire l'industrie du cinéma hollywoodien, qui ne soit pas politisé à dessein.
Hollywood ne sert qu'à ça. Préparer les opinions ou les influencer pour servir des stratégies politiques libérales.
Y a pas un contresens dans vos propos
Les termes libéral n a pas le même sens que vous lui donnez par rapport à ce raconte la vidéo ci dessus
Elle ciblait les néo conservateur
Et réhabilitater les libéraux qui dans le contexte us désigne la gauche
Vous semblez plaquer vos références français et les termes ici
Quelle films ça c un homme Harry joué par Clint exceptionnel... dommage que les acteurs français valent rien sauf Alain delon belmondo Gabin ventura.
Tu parles dune thèse sur le cinéma Vigilante.....aux alentours de la 12eme minute.
Te souviens tu des ref. ?
Les sources sont dans la description de la vidéo ! C'est celle-ci : Joseph Roskos, You'll Have To Take It : Urban Vigilantism And American Film 1967 - 1985, 2014, College of Arts & Sciences of John Carroll University (thèse).
On la trouve sur internet !
@@cinemaetpol
ah, désolé je n'ai pas fait attention..
Mais grand merci pour cette info.
k.
Merci. Je sais que c'est tardif, malgré tout: si l'analyse est juste - notamment dans la manière dont le film peut être reçu - Dirty Harry instille une ambivalence subversive qui n'est pas néoconservatrice du tout. Si le "Train sifflera trois fois" commentait le maccarthysme, le film de Siegel est une parabole sur la corruption de la démocratie. Réac et libertaire, oui, plus ou moins, mais très critique et cynique sur la trahison quasi inhérente des libéraux des années 60 (ce que Clouscard a appelé, les libéraux-libertaires) envers leurs idéaux, le peuple et la démocratie. Il me semble que ne tenir compte que des idéologies abstraites, sans la corruption factuelle des institutions, pour parler de ce film en oublie le coeur.
Très bonne vidéo que pourtant je redoutais de voir à cause du titre et de la miniature. Bien que l'affirmation de Siegel d'une absence de volonté politique puisse faire sourire de nos jours, il aurait été intéressant de mentionner l'autre film notable du réalisateur "L'invasion des Profanateurs de Sépultures" qui avait connu les mêmes attaques critiques, le voyant comme un film anti-communiste, alors que l’ambiguïté formelle du métrage permet aussi sa lecture inverse. Même si elle est mentionnée dans la vidéo, on peine aujourd'hui à se faire une idée du taux de crimes violents aux USA (mais aussi partout dans le reste du monde, peut-être corrélée avec le taux de plomb dans l'air, l'eau et les objets quotidiens). Au temps de sa sortie, le premier Inspecteur Harry semblait une réaction "normale", que l'ordre ne peut que se radicaliser en réaction à ce type de violence désinhibée, en plein phénomène Serial Killers alors que la peine de mort avait été momentanément abolie sur tout le territoire. Rien de défendable idéologiquement mais compréhensible au niveau sociétal. Pour moi la fin montre aussi l'obsolescence programmée de Harry, qui ne pourra pas défendre la loi s'il continue dans sa lancée. Dommage que les suites existent. J'avoue néanmoins que cette lecture personnelle est probablement moins rationnelle et défendable que celle de la vidéo, qui présente très bien à quel point le film originel est un témoin de l'époque.
Bonsoir Madame, je découvre votre vidéo, votre message. Je me souviens de cette période. En France nous avions aussi ces intentions, juste après 68, les mentalités avaient profondément changées. On s'ennuyaient, et on avait envie de penser à autre chose. tout roulait, travail, famille, loisirs, ... Nous découvrions le sexe à outrance. Alors les problèmes des étrangers nous paraissaient tellement secondaire. bref nous étudions exactement dans cet état d'esprit "ils avaient juste besoin de travailler, obéir, prouves que tu en veux et tout ira bien". c'est amusant comme 50 ans après tout ceci n'est pas régler, bien au contraire, cela a pris de l'ampleur. alors un nouveau inspecteur Harry ?
"alors un nouveau inspecteur Harry ?"
On à vu ce que ça à donner au Etats-Unis récemment, franchement on s'en passerais.
ce n'est pas à cette époque ou à diffusé la drogue dans les cartier pauvre par la nsa !?
Avec les idiots il y a du fascisme partout
Halala, les choix de carrière d'Eastwood...
Pas conscients mais malgré tout responsable. Ca me rappelle vaguement les délires d'un "privilège blanc" inventé par les fanatiques d'aujourd'hui.
Milius a bossé sur le scenar eh eh...
Regardez A bout portant ( The Killers) de Don Siegel 1956-57......
Avec Lee Marvin Angie Dickinson John Cassavetes et Ronald le connard, euh pardon mon pouce à ripper R.Reagan.....
Tout cela inspiré d'Hemingway....
Biz les gens...
Keven
Excusez moi, mais à quel moment on peut dire, la majorité silencieuse représente une minorité - sans trembler des genoux ? @11:35 !
Quand t'as celle qui présente elle a un problème avec les vrais hommes
Excellente vidéo exhaustive, s'il en est. Le cinéma étant un outil majeur de propagande, aux Etats Unis plus qu'ailleurs, l'inspecteur Harry serait aux conservateurs ce que la Blaxploitation serait aux progressistes, alimentant ainsi les 2 faces d'une même pièce multiculturelle ?
J'ai un moment pensé que la blaxploitation avait un intérêt politique mais après quelques recherches, j'ai compris qu'elle avait d'abord été lancée de manière opportuniste dans un intérêt commercial. En effet, suite au succès de Sweet Sweetback's Baadasssss Song de Melvin Van Peebles (qui est un film authentiquement radical sur le plan politique), les producteurs ont compris qu'il était juteux d'aller conquérir le public noir. Ce dernier vivait désormais dans les centres-villes suite au phénomène de whiteflight et était donc plus proche des cinémas.
Même si la blaxploitation a mis en avant des personnages dans lesquels le public noir pouvait se projeter, sa dimension politique me semble donc assez limitée, d'autant plus que les rôles restent assez réducteurs (pimps, prostituées, dealers...) mais elle témoigne tout de même d'une évolution de la place des Noirs dans la société des États-Unis.
@@cinemaetpol Il n'est pas un vilain penchant de reconsidérer vos nombreuses et précieuses recherches par rapport à mes impressions "à la volée" mais selon moi, la domestication culturelle prévaut l'asservissement politique. Quoiqu'il en soit, mille mercis pour vos vidéos, très riches en contenus.
Malgré un ton un peu trop monocorde à mon goût, la vidéo n'en demeure pas moins extrêmement intéressante
très bonne analyse et juste , les fans de clint eastwood n'aiment pas qu'on touche a leur idole!
J'avoue adorer ce genre de films mais ta critique est limpide et implacable :)
Pareil, j'apprécie tout à fait ce genre de films (c'est pas incompatible avec le fait d'en faire une lecture politique) !
Bien sûr que non :)
Jimmy McNulty > Harry Callahan
La fin justifie les moyens. .
Eastwood vote pour Trump. .point.
En écrivant cette phrase, j'utilise la manière de pensée de mes opposants. .
Siegel apolitique ha ah ah....
Désolé, ma lecture est différente. Donner à des mafieux des arguments au prétexte qu'ils appartiennent en dehors de cela aussi à une minorité politique/sociologique/raciale ne sert en rien l'état de droit (et de devoir).
Et hop, abonné !
Intéressante lecture dans l'approche contextualisée mais que de biais idéologiques pour les conclusions (en gros, on fait dire au film ce qu'on a envie de lui faire dire) ... A noter que le film se passe dans une période post-ségrégationniste où les minorités s'intégraient à une société blanche
Autre détail intéressant, l'approche répressive est foulée au pied pendant les 80' aux USA avec le résultat désastreux qu'on connaît
Il convient également de noter que l'approche 'réactionnaire' du film le fait qualifier de fasciste (beau miroir de nos sociétés modernes)
ça n'existe plus de fachisme...
Donc deja a l'epoque, les conservateurs aimaient pas trop la socio :) je mets ici un lien D'Elsa Dorlin expliquant la genealogie de la figure du super-heros: ruclips.net/video/d79wChd0bEA/видео.html c'est grace a cette video que j'ai compris la reference que tu faisais a la figure du vigilante :)
Merci pour la vidéo, c'est intéressant !
J'avais initialement fait un topo sur les vigilantes aux États-Unis (au XIXè siècle) qui ont justement resurgi au cours des années 60 en réaction aux violences politiques urbaines. (Et évidemment, j'avais aussi fait le lien entre les vigilantes et le western dans lequel la question de la légitimité de la violence est centrale). Mais bon, on peut pas tout dire (ou alors, il faut écrire des livres) 😢
@@cinemaetpol et pourquoi pas! :) moi j'acheterais ton livre
J'AI revu hier Death Wish.....il date de 1974 ?
Oufti je le croyais plus récent. ....boum
Film fasciste quelle bétise
En règle générale, c’est mieux de voir les vidéos avant de les commenter.