Votre travail est salutaire monsieur, et d'utilité publique ! Je ne laisse jamais de commentaires, sous aucune vidéo, d'habitude. Mais là, un énorme merci à vous ... Et plus de monde devrait voir votre vidéo !
Je salue ta démarche en tout cas. Qui n'est pas dénuée de biais idéologiques mais qui jette déjà un bon pavé dans la mare en ce qui concerne les gens qui concrètement font de l'antiscience en voulant mettre la science au service de l'idéologie au lieu de s'en servir comme moyen de comprendre le monde.
@@numero6285 Bah je dirais (au doigt mouillé) que homo fabulus est de gauche modérée, bien que ce soit assez discret. Je ne considère pas cela comme étant problématique car nous avons tous des biais, il semble savoir faire la part des choses et rester intellectuellement intègre.
Actuellement étudiant en psychologie, je dois systématiquement défendre la psychologie évolutionnaire et expliquer en quoi c'est complétement différent du nativisme.
Mon expérience va dans le même sens. L'ignorance et l'assurance des enseignants en fac de psychologie est consternante, d'autant plus lorsqu'on voit la clémence dont ils font preuve envers d'autres sous-disciplines de la psychologie.
@@Manon-4096 Oui, et aussi par exemple en psychologie sociale, avec des gens qui assènent tranquillement que la psycho évo est d'extrême droites et enchaînent sur une théorie dont ils précisent au passage qu'elle souffre de problème de réplication, comme si c'était juste une caractéristique parmi d'autres de ladite théorie. À vrai dire, les psychanalystes aiment encore bien placer une référence qui pourrait passer pour de la psycho évo, à côté d'un clin d'œil à Lévi-Strauss et d'un terme obscur plus mathématique.
petit aparté sur le début de la vidéo: bien sûr que tout est politique, la science est lié à un contexte, sa production est politique, que tout soit politique ne veut pas dire qu'il y a pas des faits, les faits sont aussi politique, leurs contexte de productions, leurs interprétations et leurs usages sont politique, faut pas se leurrer qu'il y a pas que la gauche qui raconte n'importe quoi en biologie pour progresser dans la bataille culturelle ;), perso je suis très très à gauche, mais j'adore vos vidéos, parce que justement j'ai une philosophie très scientiste :) bon référencement et du succès pour cette vidéo encore :3
Si tout est politique, alors rien n'est politique. Dire que tout est politique demande d’adhérer à une version très large de ce qu'est la "politique", qui n'est pas incompatible avec l'objectivité, et qui n'est pas la même que celle utilisée par ceux qui veulent avoir une science moins biaisée et moins politique. Un exemple : interdire les recherches de type "gain of function" sur des virus à forte mortalité est politique au sens "tout est politique", pas au sens "politique de gauche ou de droite". Dans les faits, tout le monde ou presque sera plutôt d'accord pour interdire des recherches très risquées de ce genre car le risque est évident et touche tout le monde. Les recherches en psycho évo, c'est un autre délire.
Le fait n'est pas produit, il n'a donc pas de "contexte de production" ; le fait est l'état d'une chose à un instant t. Le fait est découvert et étudié. Ce qui est politique, c'est l'interprétation et l'usage des résultats produits par la science, qui étudie les faits ; mais dire qu'un fait est politique, c'est une posture anti-scientifique.
La pomme tombe de l'arbre à cause du contexte politique ... Si tout est politique alors rien ne l'est! La base de la novlangue, l'outil préféré des idéologues. Cette vidéo essaie justement de faire la différence entre la science et la politique. Votre texte colle bien avec la fin de la vidéo, la lutte par tous les moyens...
Peut être que je m'égares, mais ne pourrait ton pas alors dire que tout est culturel, biologique ou chimique, car toute activité humaine se fait dans un contexte culturel, biologique ou chimique? Mais du coup quel sens ca a?
Pour ceux qui n'auraient pas compris, Stéphane Debove dénonce la tentation de certains de rejeter une théorie scientifique, non pas parce que les données empiriques ne permettent pas de la soutenir, mais à cause de ses hypothétiques conséquences politiques réactionnaires. Or, cette attitude est problématique, car elle subordonne la science à des impératifs idéologiques. De ce point de vue, le comportement des gens comme Gould et Lewontin n'est pas tellement différent de celui de l'Église catholique qui prétendait soumettre la science à des impératifs théologiques.
Oui vous avez raison de nous le rappeler, comme c'est rappelé dans toutes les vidéos précédentes et puis celles d'avant encore. Est-ce que maintenant on peut avancer sur le sujet parce qu'a force d'élever un tel voile de brume, on en oublie qu'une hypothèse s'appuie sur des résultats. Et de ceux-là je n'en voit pas la moindre.
@Gihennne Bonjour, Je vous informe, au cas où vous l’ignoriez, que le créateur de cette chaine ne vous doit strictement rien et que cette série de vidéos, en plus d’avoir été sollicitée (parce que oui, il existe des gens sur Terre qui on d’autres désirs que les vôtres), à été annoncée. Le nombre de parties du programme est d’ailleurs ostensiblement indiqué dans le titre de la vidéo. Par ailleurs, vous êtes un anonyme dissimulé derrière un pseudonyme qui profitez gratuitement du contenu d’un ex-chercheur. C’est objectivement ce que vous êtes et je crois que cette position devrait peut-être vous inviter à un peu d’humilité et également à reconsidérer l’utilité (voir la décence) de vos multiples commentaires passifs-agressifs. Si vous n’êtes pas intéressé par le sujet de cette série, il vous suffit de ne pas visionner les vidéos et d’attendre les suivantes.
Un remarque : je ne vois pas en quoi la véracité des conclusions de la psycho-évolution serait anti quoi que ce soit. On peut toujours retourner l'argument sur un plan moral : cette évolution est une conséquence d'un environnement passé, nous maitrisons aujourd'hui notre environnement, rien ne nous empêche de fonctionner autrement.
La vie est plus simple quand on réalise que la science décrit le monde mais que ses résultats en eux-même ne disent rien sur les valeurs, lois et politiques qu'on doit adopter
C'est vrai que c'est super énervant de voir des gens "de gauche" s'en prendre à une démarche authentiquement scientifique, d'habitude, ce sont les conservateurs et autres traditionnalistes qui font ce genre de grimaces et pire encore. Pour autant je trouve réducteur de dire que tout ça "c'est politique": le mot ne veut rien dire dans ce contexte. En fait, tout ça, c'est le refus d'abandonner des croyances auxquelles on est habitué. En l'occurrence, la croyance en l'Homme être unique dans le règne animal, d'une essence spéciale qui le rend irréductible au déterminisme de l'évolution, dont l'esprit est capable de raison pure; dont le comportement est libre et responsable; dont la morale est connectée à des valeurs transcendantales etc, etc. C'est notamment cette croyance (exprimée ou non) en l'exceptionnalité humaine qui fait par exemple récuser toute idée de différence "naturelle" entre homme et femme... Ca n'a rien à voir avec la politique qui est censée viser à organiser la cité de façon à ce que les gens (hommes, femmes, et pourquoi pas autres êtres vivants) mènent une vie pas trop désagréable.
Beaucoup de choses à dire sur cette vidéo. *Sur la forme*: 1) je trouve très irritant de voir jaillir des émojis sensées décrire la réaction qu'on devrait adopter à la lecture d'une citation prise hors de son contexte. Celle à 25:20 par exemple, ne me choque pas outre mesure, et me parait simplement être l'admission par la scientifique en question que l'idéologie joue un rôle dans la vie d'un chercheur... Ce qui est l'admission même que vous faisiez à 14:00. [D'une part on est inconsciemment guidé par les valeurs qu'on a intériorisé, et d'autre part il n'y a rien de condamnable à étudier d'abord la piste qui nous intéresse la plus, tant qu'on le fait dans le respect de la méthode scientifique de notre champ de recherche] 2) Je n'ai pas encore regardé votre précédente vidéo, et ne sais pas si dans l'esprit d'une dissertation vous avez soutenu une thèse puis son contraire. Mais dans celle-ci vous adoptez un vocabulaire chargé à l'encontre des chercheurs engagés ("paranoia" "doigts mouillé" , petites phrases sur la confiture, chercheurs anti-démocraties...). On aurait apprécié un peu plus de recul pour toucher d'un sujet aussi délicat. Tout cela donne l'impression que vous cherchez davantage à créer une indignation basée sur un narratif avec des "méchants" identifiés (qui au demeurant s'approchent d'hommes de pailles), plutôt que de proposer une synthèse argumentée soulevant les faiblesses et les limites des arguments communément brandis. J'entends qu'un domaine de recherche qui vous tient à cœur ait été injustement discrédité par des personnes qui n'en sont pas expertes, mais vous desservez votre cause en vous abaissant à ce niveau de critique. Sur le fond maintenant 1) Concernant la condamnation de l'assertion à 21:19 comme quoi "on attend un niveau de preuve plus élevé pour des assertions qui vont à l'encontre de l'idéologie courante". C'est factuellement le cas, et historiquement commun? C'est même dans une certaine mesure entendable: comme on réalise l'ampleur des changements à entreprendre à l'échelle de nos sociétés si de tels faits sont avérés, on veut être certains de leur véracité avant d'entreprendre de tels changements. Ce qui ne justifie pas d'ignorer les travaux de recherche qui nous dérangent. On devrait au contraire en financer davantage pour espérer faire la lumière sur ce point problématique. En ce sens votre réponse à 22:33 me parait fallacieuse (fausse alternative et homme de paille) 2) Je trouve passablement insultant que vous suggériez à 23:39 que du fait de son idéologie, un chercheur engagé serait incapable de faire son travail puisqu'il ne pourrait selon vous se départir de ses convictions même au vu d'un corpus de preuves scientifiques grandissant. Je concède que nous avons nos biais dans la manière dont nous formons nos opinions; mais un chercheur qui se respecte ne fait pas de cherry picking dans le choix de ses données. Edit: le passage radio à 35:36 semble malheureusement me donner tort... Cela dit j'ai néanmoins apprécié votre vidéo. Elle m'a permis de m'ouvrir à des arguments que je n'entends pas souvent, et j'ai trouvé pertinente votre distinction sur les acceptations de la notion d'esprit critique. Je vous remercie pour votre travail, très nécessaire je pense.
Je pense que sa distinction est au contraire assez mauvaise, et qu'elle vient d'une mauvaise compréhension des critiques qu'il lui sont faites. Je ne pense pas que la plupart des critiques pense que la psycho évo est le produit de gens qui intentionnellement produisent des études pour faire monter l'extrême droite. Ca fait partie des limites de la comparaison avec les études produites par l'industrie du tabac d'ailleurs. La distinction pour moi c'est plutôt des gens d'un côté qui pensent qu'un énoncé scientifique c'est vrai ou faux et que faire preuve d'esprit critique c'est distinguer le vrai du faux et des gens en face qui pensent que c'est beaucoup plus compliqué que ça. Qu'un énoncé scientifique c'est un truc qui n'a de sens que dans un paradigme donné, que ce paradigme c'est un truc complexe qui évolue, construit historiquement pour répondre à certaines questions de certaines personnes dans un certain contexte donné, et qu'on ne peut pas réduire la science a est-ce que j'ai de suffisamment bonnes données empiriques pour accepter ma théorie. Les seconds considérant qu'une théorie n'est pas juste vraie ou fausse, que c'est un truc compliqué construit historiquement dans un contexte traversé de biais (sexistes, racistes...) s'inquiètent donc de savoir comment ces biais à plein de niveau de l'échelle ont affecté toute la discipline. Donc réduire la question a un scepticisme sur les intentions du locuteur pour moi c'est passer complétement à côté du débat.
@@aacde13 Vous tombez dans un sophisme du faux dilemme. Il n'y a pas d'opposition entre le fait que la science soit une construction historique et le fait qu'elle produise des théories susceptibles d'être vraies ou fausses. En outre, vous confondez, me semble-t-il, les énoncés et les faits scientifiques et les conséquences morales et politiques éventuelles de ces faits. Ce que dénonce Debove, c'est la tentation de certains de rejeter une théorie scientifique, non pas parce que les données empiriques ne permettent pas de la soutenir, mais à cause de ses hypothétiques conséquences politiques réactionnaires. Or, cette attitude est problématique, car elle subordonne la science à des impératifs idéologiques. De ce point de vue, le comportement des gens comme Gould et Lewontin n'est pas tellement différent de celui de l'Église catholique qui prétendait soumettre la science à des impératifs théologiques.
@@onclesam1463 Je ne dis pas que c'est impossible de tenir en même temps que les sciences sont historiquement construites et que pour autant ses énoncés sont soit vrai soit faux, pour autant dans les débats sur l'esprit critique sur internet il me semble difficilement contestable qu'en général les gens qui sont favorables à une vision des théories scientifique comme étant vraies ou fausses sont en général peu enclin à accorder leur caractère historiquement construit. Ensuite, cette distinction entres une vision de la validité des assertions comme étant un truc absolu en opposition à quelque chose qui dépend d'un contexte d'énonciation ça pour le coup c'est un vrai dilemme, l'un étant la négation presque formelle de l'autre. Pendant des siècles les philosophes ont essayé de réduire "la méthode scientifique" a une validation ou une réfutation empirique des théories. Malheureusement, ça ne fonctionne pas. A cause du problème de l'induction, de la sous détermination des théories par les faits, de l'incommensurabilité des paradigmes etc. Donc on est obligé de faire appel à d'autres critères que le seul critère empirique. C'est désagréable, mais je pense pas qu'il y ait beaucoup de débat là dessus en philosophie des sciences aujourd'hui. Enfin, les gens qui veulent subordonner la science à l'idéologie c'est les gens de droite qui veulent fermer les formations en science sociale à l'université. Ce qu'on dit "nous" c'est que faire de la bonne science c'est aussi assumer un positionnement idéologique et s'interroger sur l'influence de ce positionnement sur la science qu'on produit. Et j'ai envie de dire que ceux qui font de l'anti-science ce sont les gens qui ne supportent pas la présence de critiques dans le cadre académique en amalgamant cela à de la censure.
"Tout le monde peut s'accuser d'oublier les leçons de l'histoire et d'être un Nazi en puissance" "Le débat a en fait lieu entre deux camps qui ne font pas le même calcul sur les conséquences" Je pense que ces deux phrases résument presque TOUS les débats politiques
Non, c'est tout à fait con et dépolitisant. Croire, comme le font les zét généralement "conséquentialistes", que tout est affaire de calcul de conséquence c'est juste afficher sa doxa libérale (voire hobbesienne) qui fait de l'homme un être de raison et de calcul, contre les conclusions auxquelles devrait parvenir quelqu'un qui étudie les domaines qu'étudie homo fabulus, justement. C'est marrant de voir un tel souci des causes quand on parle de science, et de tout de suite les envoyer chier pour parler des conséquences quand on parle politique. Ca permet d'oublier que les prises de position politique sont sociologiquement et économiquement situées, voire causées.
@methexis9934 je vois très bien ce que vous voulez dire. C'est vrai que les causes environnementales informent les conséquences. Je pense que c'est aussi vrai de dire qu'on a pas tous les mêmes intuitions sur les conséquences les plus importantes/dangereuses. Pour le coup, je ne pense pas que l'humain soit uniquement consequentialiste, à mon avis nous pleins d'intuitions morales qui se chevauchent. Du coup, je ne pensais pas faux de dire qu'en fonction de ces intuitions on va plus ou moins s'opposer politiquement et que dans le cas de l'evopsy c'est assez flagrant
@@methexis9934 Ou alors la plupart des conséquentialistes savent tout cela, c'est juste qu'ils considèrent que ces conneries de "sociologiquement et économiquement située" sont une forme irréaliste de déterminisme auxquels les critiques donnent beaucoup de trop de poids comparé à leur impact réel bien plus mineur, voire anecdotique. Et pas mal d'études en sciences sociales l'ont montré, en passant.
Retrouvez le sommaire complet de ma série sur la psycho évo ici : homofabulus.com/evopsy-psycho-evo-psychologie-evolutionnaire-psychologie-evolutionniste/
Un commentaire qui a été publié avant la sortie de la video ? Et qui profite à l'auteur de la video en plus ? ça doit être un piè- Ah non c'est vachement bien en fait pour retrouver un passage de la série ou parler d'un sujet qu'on avait vu en vidéo mais dont ou ne se souvient pas clairement et qu'on chercher facilement !
Quid des universitaires et scientifiques en dehors du monde occidental ? En Asie de l'est par exemple ? sont ils aussi biaisé par l'idéologie relativiste ?
Ouarf 😁 2025 te trouve en pleine forme ! Pour égayer l'atmosphère (pesante, je te l'accorde), tu pourrais nous faire une "brève" sur Dennett 😀. Belle année!
Et oui, même les "spécialistes" disent des conneries politisées et sans arguments... Le travail qu'il y a à faire... Décourageant. Pourtant la psyevo tient le vrai à mon sens. Et j'ai toujours eu cette intuition et ces idées depuis le lycée, même bien avant de découvrir la psyevo. Je suis heureux que vous la représentiez si bien.
Bah les marxistes des SHS ont des épistémologies matérialistes actualisées sur la modernité du XIXème, les fameux "post-modernes" eux mème critiques des anciens marxistes "à la dure" qui partageaient leur paradigme épistémologique avec Homo-Fabulus, du coup c'est logique. Tous les marxistes post-modernes ou non sont évolutionnistes, c'est le layer de base de toute idéologie non-anti-moderne, tous les libéraux et la majorité des f*scistes partagent aussi l'évolutionnisme, ça c'est un combat gagné (en europe) contre les c*ls-bénits, les réactionnaires à l'anciennes, les idéalistes purs. (Sans nier le biais du tout-social qu'on a à gauche et sans prétendre qu'on est au point sur le continuum bio-psycho-social, on est juste les moins pire et les plus informés mais tout le monde est paumé). Coté soc-dem rationalistes c'est un habituel Dunning-Kruger, HF ne semble pas comprendre le marxisme, par extention il comprend pas ce qu'est une épistémologie matérialiste au dela du matérialisme méthodologique basique que toute science à en commun. Il en ébauche un peu le vrai sujet en une phrase en faisant le lien avec la théorie critique, les cultural studies et les épistémologies de situation devenues standard en toutes SHS, ça aurait du être la vraie conclusion en 2 épisodes de ces 3 ans de pincettes pour en venir à la conclusion que les post-mo/anti-rationalistes ont tort, avec un très bon début qui expliquait comment rester de gauche dans son paradigme à lui, ce qui devait amener à la confrontation des 2 paradigmes en question. A la place on à des exemples cringes ou les gauchistes ont fait les forceurs (Ok Psyho, le fond maintenant, on a compris que les critiques tapaient à coté mais la vraie question est donc pourquoi, ce que tu dis toi mème) et des exemples de chercheuses féministes et de dudebros marxistes plus pertinents que lui qu'il ne comprend pas (avec ou sans mauvaise foi), ou réfute pas loin de l'épouvantail, ou juste "vous devez trouver ça anormal parce que je l'ai décidé et parce que c'est pas l'épistémologie majoritaire de ma discipline" (oui c'est pour ça qu'elle est (certes mal) critiquée, bonjour, c'était l'axiome numéro 1 de pourquoi 3 ans de vidéos sur ce thème). Après au moins j'aurais découvert Lewontin ce goat! 🙃 Mais sans sarcasme il est capable de tellement mieux c'est vraiment dommage...
Henri LABORIT et la sociobiologie, mais oui ! J'ai toujours ses livres... mais ses références aux "trois cerveaux" seraient fausses. Serait-il possible de faire une comparaison entre ses écrits et votre domaine de recherche svp ?
Par où commencer ? Il y en a tellement. Je vous suis, écoute et lis depuis plusieurs années, et plus j'avance dans votre pensée, plus je me sens mal à l'aise avec votre méthode. Pas que votre discipline soit mauvaise, bien au contraire si on s'en tient à sa pertinence, et fort heureusement sinon, il y aurait peu de sciences. Mais j'en arrive à penser que vous passer votre temps (et votre énergie, ainsi que la notre, nous qui choisissons de vous suivre) à vouloir la "défendre" mordicus, et ce malgré ses maigres résultats. Car c'est bien de cela dont nous parlons, nous qui parlons de science, de résultats, et avec ceux-ci viendrait le temps plus serein de l'affirmation dans le consensus. Bien sur, tout est politique, mais avant tout dans le besoin de toute science, d'autant plus humaine, de subventions basé sur la pertinence de leur propos, davantage qu'à la volonté propre de ses acteurs. Je fais un parallèle les politiques de la culture, où de la ville qui mettent en présence des entités diverses et variées mais qui se retrouvent le plus souvent bridées par cette même politique selon les desiderata des dirigeants du moment, et pourtant faisant appel à des disciplines bien plus solides parfois, archi, gestion des flux, technoservices, etc. Alors bien sûr, tout est effectivement politique. Mais cela étant dit, la science avance peu ou prou dans sa volonté de (dé)montrer des hypothèses par des résultats, et concernant les sciences humaines dans leur généralité, il faut avouer que les pêches ne sont que très rarement miraculeuses (contrairement à l'année éponyme de l'édification de la théorie de la relativité issue d'une science bien plus dure) et par conséquent, sujettes à polémique de tout genre et dont vous rappelez très bien les forces en présence dans votre suite de vidéos. Alors soit, je comprends le fond de votre combat, par ailleurs aussi politique que les biais que vous dénoncez Mais de là à traiter de (quel est le terme) d'énergumènes, des chercheurs comme Goulde et même Picq que vous reprenez par l'angle qu'il vous convient pour satisfaire à votre narratif, alors que sa pensée par ailleurs bien plus profonde, je trouve que ce n'est pas très beau joueur. Une preuve dans votre texte ? Vous reprenez le passage radio de P. Touraille. Quand celle-ci émet ne serait-ce qu'une réserve en émettant un "même" modérateur (qui demeure donc dans la mesure d'une science en devenir) pour appuyer sa proposition d'alors, vous le transformez en un "sauf" excluant, déformant son propos que vous avez rapidement tronqué. Pourtant, à la fin de votre vidéo, vous utilisez fort à propos le même terme "même" pour modérer votre propre thèse, et cela, sans aucune vergogne. Dans ce cas, si je transforme à mon tour vos "même" en "sauf", nous pouvons là aussi dénier à vos propos toute légitimité. Ce n'est pas très honnête intellectuellement, vous en conviendrez à vous réécoutez. Donc, à vouloir coûte que coûte défendre "votre" science en évitant de la faire afin de prouver de résultats nets qui trancheront le débat, vous donnez cette impression désagréable d'un animal à l'affût qui pourra reprendre pour le bien de la cause tous les arguments et contre-arguments qui lui sied le plus. Je suis pour ma part curieux de la démarche scientifique ainsi que la méthode, et j'apprécie votre travail, mais je n'en demeure pas moins critique sur la forme, parce que entre points Goldwin (j'en ai compté 3) et invective ab nominem, je ne pense pas que c'est ainsi que l'on fait de la bonne science. Je me bats déjà contre pas mal de sectaires métascientifiques pour y ajouter une telle légèreté émanant d'un esprit par ailleurs si éclairé. Je n'ai hélas pas tout dis des points qui m'ont particulièrement agacé, mais vous en ai dit l'essentiel. A vous d'en prendre ce que vous jugerez bons.
Si tout est politique alors rien n'est politique parce que cela voudrait dire que la notion est indéfinie, non bornée et donc sans substance. C'est un vieil adage, un mythe, que je vois répété ad nauseam par les personnes qui veulent justement tout politiser pour justifier leurs prises de position et leur rejet d'un certain nombre de choses qui ne les arrangent pas. Commencez par définir la politique avant de déclarer de manière péremptoire que l'univers tout entier et tout ce qui le compose de son début à sa fin, par tout ses aspects imaginables, est politique. Et je dis ça pour vous, ne le faites pas pour moi.
Polis : corps social, ce qui à très à l'esprit de la cité. Mon intégrité vis-à-vis des sciences n'est dans ce sens pas remise en question. Toute la vidéo montre que l'obstacle de la psych-evo n'est rien d'autre qu'une borne (pour reprendre votre mot) qui appartient à l'esprit de la cité, son sens politique, et on parle à raison d'esprit. Je ne remets nullement en cause le fondement scientifique de la discipline en question qui, malgré tout ce que vous pouvez avancer, doit encore faire ses preuves, comme la sociologie par exemple. Et je l'espère vivement étant donné que j'adhère aux conclusions de celle-ci. Cependant, la forme n'exclut en rien le fond de la doctrine scientifique, mais elle le perturbe justement dans l'esprit, celui de la cité. C'est tout ce que je dénonce (en plus de certains termes employés). Je ne vois pas pourquoi j'isolerai un prédicat d'un autre s'il servent tout deux à la même fonction, crédité en outre d'une hypothèse qui n'est en rien une théorie scientifique. A partir de là, vous venez sur une vidéo politique remettre en cause cette même politique et vous vous demandez pourquoi il est besoin de le faire. Je pense que vous vous trompez, non pas de combat, mais de champ de bataille. Je soustrait à la science comme principe toute velléité politique, et me tiens à ce principe, il n'en demeure pas moins que le propos actuel est éminemment politique, d'où sans doute le trop plein de commentaires justement politique que vous dénoncer où la fronde à laquelle la psycho-evo prête le flanc . Je vous attends sur des chaines comme sciencetonnante ou le petit astronome pour parler avec plaisir du fond, nous y parlerons nucléogénèse et champ profond. Et je vous assure qu'il n'y aura dans mes mots aucune notion politique.
Vous répondez à côté, ou plutôt répondez en vous basant sur des suppositions sur les raisons de mon commentaire. La seule chose que suggère mon commentaire est d'arrêter d'employer l'expression critiquée parce qu'elle n'a aucun sens. Je n'ai pas une seule seconde évoqué le reste du commentaire ou la vidéo dont il est question.
@@jaioublie9183 Tout est politique car tout peut être utilisé politiquement. Et tout l'est. Tout, le divertissement, le travail, l'alimentation et la manière dont ils prennent forme à un instant T sont le terreau d'un monde profondément politique : les enjeux économiques ne dorment jamais et utilisent un état du monde pour générer encore plus de capital, c'est ça le capitalisme, et le pouvoir politique et le garde-fou de cette économie qui ne dort jamais. Voilà pourquoi tout est politique. Tout est économique donc tout est politique.
Finalement, est ce que la question ne se résume pas à : Dans un système politique inégal ou injuste, une science, même complètement neutre idéologiquement, peut-elle mener à une réduction des injustices, ou est-elle condamnée à fournir des outils renforçant les injustices? Finalement, beaucoup de scientifiques (dont je fais partie), semblent s'accorder sur l'importance de la science. Mais ne sommes nous pas comme le boulanger qui prône l'importance de la bonne farine? Finalement, la science est-elle en soi, une nécessité? Les scientifiques ne seront-ils pas considérés comme les pires despotes dans le futur? Si il y a une telle révolte contre la science, n'est ce pas le signe aussi que la science est un instrument de violence, d'une certaine manière?
Merci pour ton travail, malheureusement dur à accepter par un bonne part de notre société. Ca me rappelle qqn qui faisait son doc en anthropologie en Afrique. Sans rentrer dans les détails, il fallait absolument conclure que "c'est la faute des blancs", quel que soit le sujet, que ce soit pertinent ou non. Soutenir l'inverse n'est pas seulement se tromper, mais c'est être raciste. Apres une longue séries d'anecdotes semblables a ce que tu décris, j'ai totalement perdu foi en les 'sciences' sociales, qui semblent trop souvent être une couverture pseudo-scientifique à l'idéologie dominante dans le monde académique. C'est bien malheureux car non seulement leur objet d'étude est fascinent, mais en plus potentiellement utile… Dieu merci j'étais dans la fac de chimie ou ce genre de problèmes ne se posaient pas…
C'est la même chose pour les thèses en SHS, même très bien documentées, qui contredisent le "narratif" progressif, ou dans les sciences de l'environnement... La politique et la science font très mauvais ménage et nous vivons une période qui ressemble à un néo-lyssenkisme
11:55 c'est très bien que vous parlez de genre rhétorique. Pourquoi apprendre que les vies animales ne sont pas égalitaires changerai quelque chose sur société qui construisent des constructions sociales. Si les maladies, les handicaps et les troubles existent alors on s'adapte. Altérité n'est pas un mal. C'est sa être des animaux sociaux.
16:00 je comprends pas ce que tu avances : si on affirme la science est libre de valeurs, alor son va pas chercher à savoir lesquelles ? Donc quand tu dis que la question de savoir si elle est libre ou pétrie de valeurs d'une part ; et de savoir quelles valeurs sont véhiculées d'autres part ... Sont des questions ORTHOGONALES ... et qu'on a pas besoin d'être d'accord sur la première question pour être d'accord sur la deuxième : ca me semble incompréhensible (en tout cas dit comme ça ; désolé)
23:00 → la comparaison autour d l'origine (point Godwin) a beau être affirmée, elle est ici affirmée sans preuve → donc je peux la rejeter sans preuve. Non ?
Hello, merci beaucoup pour tes vidéos que je suis assiduement meme si je ne commente quasiement jamais. Pourrais tu nous expliquer rapidement la différence entre la psychologie evolutionnaire et la génétique du comportement ? Je me doute bien que c'est pas la meme discipline mais j'ai eu mal à bien les différentier
La génétique du comportement étudie plutot le lien entre 1 - certains traits de personnalité/maladies mentales/différences inter-individuelles, 2 - certains gènes assez identifiés. Elle prend des bases de données génétiques et recherche des corrélations (voire plus) entre certains gènes et quelques chose de psychologique. Par exemple, elle va essayer de voir si tel gène est associé à la schizophrénie, quels gènes rendent plus intelligents, quelques gènes sont corrélés au "grit" ou aux traits de personnalité u big-5, etc. La psycho évo ne va pas aussi loin dans l'attribution du comportement à un gène. Elle n'étudie pas les gènes eux-mêmes pour faire des corrélations. Pire : l'accent n'est pas mis principalement sur les variations entre individus concernant leur personnalité/intelligence/maladies mentales/autres, mais sur ce qui est commun à tous les humains, voire ce qu'ils partagent avec les primates et autres animaux.
Tu penses quoi de la vidéo récente de l'argumentarium : ruclips.net/video/afjh1mm5OcQ/видео.html&ab_channel=L%27Argumentarium ? Il a l'air de ne pas être d'accord avec toi, mais comme je ne suis pas certain de comprendre parfaitement ces notions d'epistémologie je n'en suis pas certain :
Je me suis posé exactement la même question. Cette vidéo de l'Argumentarium est excellente (comme toutes les autres d'ailleurs) et ce serait très intéressant d'avoir un retour d'Homo Fabulus là-dessus voire qui sait un échange vidéo entre eux d'eux...
Ses arguments ont un arrière-fond bien relativiste qui m'inquiète. Il a un peu les mêmes arguments que les complotistes, qui sont les premiers à dire que la science est très fragile et que l’idéologie peut s'insérer partout au point où on doit se méfier de tout. Je suis sur que sa vidéo serait utilisée par des anti-vaccins s'ils visitaient cette chaine.
@guyg.8529hum je n'en suis pas certain. L'impossibilité de la neutralité axiologique ne doit pas être selon moi utilisée comme prétexte pour être le moins neutre possible, mais la neutralité devrait plutôt être vue comme une asymptote vers laquelle il est désirable de se rapprocher, sans qu'il soit possible de l'atteindre. En ce sens, les travaux scientifiques ont plus de valeur que les discussions de comptoirs sans pour autant être totalement neutre. Cette vision permet de dépasser le relativisme épistémique. Il s'agit de mon avis, je ne sais pas si argumentarium le partage
@@thibauteloy6841 Sauf que l'impossibilité de la neutralité axiologique est toujours utilisée pour dire qu'au final, ça ne sert à rien de ne serait-ce qu'essayer d'être neutre ou objectif, car à l'impossible nul n'est tenu. Et je parie que c'est la position de l'argumentarium qui transparaitra dans ses futures vidéos. Le fait qu'on ne puisse pas être à 100% objectif, tout le monde le sait, surtout ceux qui défendent la neutralité axiologique dans le domaine de la recherche. Rien n'est parfait en ce bas monde, rien du tout, les solutions parfaites n'existent pas., ca ne sert à rien de le dire dans un débat, ce genre d'argument d'impossibilité d'une solution parfaite cache toujours quelque chose. Ceux qui sortent cet argument de l'impossibilité de la neutralité axiologiques se font toujours comprendre ainsi : ca ne sert à rien d'essayer d'être le plus neutre possible, le résultat est trop minable que ca en vaille la chandelle.
"Les gens pas neutre, ce sont _toujours_ les autres" ça donne envie de faire un meme où je remplacerais "pas assez de gauche" par "pas assez s'autoproclamant du juste milieu"
Donc les recherches de Marie Curie sur la radioactivité c'est mal parce que Hiroshima ! Et les recherches sur la gravitation par Galilée c'est mal parce que ça met en danger le salut des âmes. La science est descriptive, pas prescriptive, c'est pourtant simple. La politique ça reste hors des labos. Point.
Si seulement c'étair aussi simple... Monsieur Phi avait donné un bon exemple de science totalement irresponsable de chercheurs autraliens qui avaient bossé sur un protocole pour enrichir l'uranium plus facilement. La seule application de ce truc c'est pouvoir créer des bombes nucléaire plus facilement. Donc juste complétement dangereux. Mais si on suit ta maxime, alors on peut considérer que ces chercheurs ne sont pas responsables et qu'ils ne font que découvrir des vérités sur le monde. Mais ça serait quand meme d'une sacrée mauvaise foi dans ce cas précis. Va falloir se réconcillier avec le fait qu'il y a pas d'absolu.
Bien d'accord. La réalité doit primer, et l'ethique, la politique etc doivent s'y conformer, jamais l'inverse. Ps: n'oublies pas que Galilée ( a moins que ce ne soit Newton?) est responsable de toutes les morts causées pas une chute...
Punaise, le niveau des commentaires des gardiens de "la science de gauche" est catastrophique. Aucun ne fait l'effort de comprendre le propos de la vidéo. Si c'est ça l'esprit critique de gauche, ça n'est pas glorieux ! Bon courage à Stéphane Debove, il va en avoir besoin !
C'est ce que je me disais en lisant les commentaires. Il y en a même un qui a osé écrire qu'il vaut mieux des interprétations fausses mais progressistes que des interprétations vraies mais "réactionnaires". Et au niveau de la sociologie, les faux articles canulars publiés (dans le but de dénoncer le manque de méthodologie d'un certain nombre de chercheurs et de journaux du domaine qui mettent d'abord en avant leur idéologie avant les faits) ont bien montré les biais des chercheurs de cette science. Et je trouve ceci grave. Bon courage à l'auteur de la vidéo, qui serait plutôt de gauche en plus si je comprends bien.
@@valentinfort7247 les articles canulars ne montrent pas grand choses, juste que les revue à comité de lecture accepte des articles sans grand intérêt. Parce que globalement, si étudies un sujet un peu wtfck ça veut pas dire que le contenu est faux. C'est pourtant bien ce qui s'est passé avec l'affaire Sokal au carré, quant à l'affaire Sokal original qu'est-ce que ça disait à part: les revues de l'époque acceptais des articles velus avec usages immodéré d'équations non maitriser. Ce que je veux dire c'est que le problème n'est pas que ça aille au non dans le sens de la revue, le problème c'est que si tu fais une expérience dans ton laboratoire, les gens chez qui tu publies ne peuvent pas savoir si tu l'as fait.
pouvez vous me dire si E=MC2 est de gauche ou de droite ? Est-ce que Darwin et Wallace en exposant les résultats de leur théorie pensaient être de gauche ou de droite ? Quand Neil Armstrong a foulé le sol lunaire a-t-il chanté l'International ou God save the Queen ? Vous dites n'importe quoi en parlant de science de gauche et de droite, il n'y a que la science, au même titre qu'il n'y a pas de science athée ou de science religieuse, de sciences africaines, sud-américaines ou viking, il n'y a que de la science. Alors avant de taxer les contributeurs qui apportent des éclairages à leurs thèses, réfléchissez à la pauvre limite de votre argument et faite avancer le débat en comprenant vous même de quoi celui-ci se compose.
@@Gihennne C'est sûr que l'intervention de l'idéologie en physique est plus difficile à imaginer, mais on peut donner l'exemple de la théorie de De Broglie-Bohm, une interprétation déterministe de la mécanique quantique, qui au moins à l'époque des pionniers de la mécanique quantique faisait exactement les même prédictions que l'interprétation de Copenhague (l'interprétation majoritaire aujourd'hui) et qui n'a jamais été prise au sérieux par la communauté des physiciens en partie à cause du fait que Bohm était marxiste.
3:27 Je dirais que ça ne peut apporter qu'un élément parmi d'autres, dans une enquête dont le but doit être de savoir le vrai, les faits, ce qu'il en est réellement. (J’en parle dans ma dernière vidéo, où je te cite, d’ailleurs @HomoFabulus ) 7:21 Faut-il calculer les conséquences avant de dire une vérité ? (vous avez quatre heures 😉) Ah, et je ne suis pas du tout d’accord sur ta façon de te moucher ^^
Est-ce que quelqu’un peut me donner de bonnes références sur les différences biologiques (psychologiques bien sûr, sur le reste j’ai bien une idée 😅) hommes femmes? Ça fait un moment que je me pose la question de l’inné et de l’acquis sur ce sujet, étant biologiste de formation je soupçonne qu’il y ait au moins un peu d’inné mais j’évolue dans un milieu plutôt de gauche qui a tendance à le nier… apparemment la psycho evo est en conflit avec une certaine branche du féminisme là dessus j’aimerais bien savoir sur quelles recherches exactement et quels sont les résultats. Évidemment j’adorerais une vidéo d’homo Fabulus sur le sujet ! 😉 Bonne année à tous
Sur le sujet des différences liées au sexe chez l'humain (notamment psychologiques et comportementales) tu peux lire par exemple le livre "The ape that understood the universe" de Stewart-Williams (psychologue évo) qui rentre en détail dans le sujet de manière claire et accessible, en mettant ça en lien avec la biologie de l'évolution et la théorie de la sélection sexuelle. Malheureusement une bonne partie de ces connaissances restent confinés dans des manuels ou études en anglais. J'ai découvert par exemple "Human Behavioral Ecology" de Koster (écologie comportementale), "Sexual Selection in Homo sapiens" de Apostolou (psycho évo), "Male, Female" de Geary (psycho évo), ou l'étude "Sex differences in the human brain" de DeCasien et collègues (neurosciences). Homo Fabulus évite de de trop aborder ces sujets volontairement il me semble car ils sont clivants.
@ Merci beaucoup pour ta réponse! L’anglais ne me pose pas de soucis je vais regarder toutes ces sources. Dommage qu’on puisse avoir peur de parler de ce sujet je pense au contraire qu’il peut servir le féminisme plutôt que l’inverse, mais bon je comprends. Encore merci et bonne journée!
Je crois qu'il y avait une vidéo sur cette thématique sur la chaîne. Ou un projet de vidéo, je ne sais plus. Sinon, le sujet du dégoût a été abordé dans une vidéo de la chaîne : les femmes sont plus facilement dégoûtées que les hommes, et elles le sont encore plus lorsqu'elles sont enceintes.
Même chez les animaux il n'est pas si facile de démêler la part de comportement inné vs acquis. Pourquoi? Tout simplement parce que ça va dépendre de la variabilité de l'environnement lui-même. Beaucoup de chercheurs qui se revendiquent evospy soit ne comprennent pas ça, soit ne veulent pas le comprendre et se basent sur l'heritabilité qui est une mesure statistique ( part de la variance expliquée) pour prétendre mesurer la part génétique d'un comportement. Or, l'heritabilité mesurée pour un caractère sera supérieure dans un milieu très homogène à celle mesurée dans un milieu plus hétérogène.
Où je veux en venir: c'est très compliqué de savoir si certaines différences sont seulement liées à la biologie ou non. Un étude à son époque très relayé montrait que les femmes partaient bcp plus dans une journée que les hommes. L'analyse de l'époque est que c'était logique, et biologique car "depuis la préhistoire" les femmes s'occupent des enfants et ont plus besoin de communiquer, ont un cerveaux plus développé pour ça... des années plus tard l'étude a été refaite et... la différence avait disparu (celle en terme de quantité de parole, il restait des différences qualitatives). La conclusion de la chose et qu’il faut rester prudent et, comme pour le reste de la biologie, se garder de conclusions hâtives.
Alors en vrai oui, les gaucho sont neuneu mais ne pas oublier la grosse frange de boloss droitardés climato sceptiques, antivax, complotiste pro russes. Mais oui les gauchistes à l'université c'est aussi une plaie
@justinvideoman bon, je dois quand même préciser que la citation est une blague. L'ironie sur le net est un art délicat. Mais oui, beaucoup sont morts à cause de cette censure politique de la science.
Ce serait bien de faire un mémoire de M2 de philo des sciences sur ce sujet pour voir si ce genre de dissertation (cherry-picking, déformation de propos, hors-contexte, mésinterprétations, allégations) passerait la moyenne ou non.
Je ne comprends pas pourquoi tu réfutes la nécessité pour la psycho évo d'apporter un niveau de preuve supérieur à ce qui se pratique généralement en sciences sociales... Il est parfaitement normal d'exiger que des découvertes qui pourraient remettre en cause certaines de nos croyances fondamentales, voire nos "certitudes" du moment, exigent des preuves exceptionnelles. Tant que la psycho évo ne parvient pas à se hisser au-dessus d'autres modèles explicatifs, elle formule des hypothèses extrêmement intéressantes mais insuffisantes pour avoir des conséquences pratiques. Dans tous les domaines scientifiques, la remise en cause des théories communément admises est la quête du Graal et nécessite une démonstration irréfutable. Que les sciences sociales se contentent de peu en matière de preuve est ce qui les rend perméables aux idéologies et c'est précisément ce qui nuit à leur crédibilité. C'est tout l’espoir de la psycho évo de pouvoir s'appuyer sur la biologie pour atteindre éventuellement un niveau de preuve supérieur et franchement, si les conclusions qui en découlent sont potentiellement "game changer", c'est le prix à payer. Kitcher a parfaitement raison : si les conséquences d'une découverte sont potentiellement lourdes de conséquences, mieux vaut ne pas se tromper !
Disons que au vu de la qualité des données dans les autres sciences sociales, ce sont plutôt elles qui doivent avoir un niveau de preuve supérieur. La sociologie et l'anthropologie sont clairement incapables de donner des leçons de morales là-dessus, y compris en matière de conséquences sociales. A vrai dire, c'est la sociologie qui a le plus de conséquences sociales et devait faire preuve de plus de rigueur, mais ca signerait sa mort ! Casser le statu quo, comme veulent le faire les scientifiques militants, ca a des conséquences sociales qu'on ne peut pas prévoir à l'avance, l'enfer est pavé de bonnes intentions. La psychologie est quand même un cran au-dessus, surtout la psycho cognitive.
Perso la raison de sa réfutation est limpide: c'est la difficulté de fixer à priori le niveau de preuve qui serait suffisant, et donc la possibilité de réfuter par ce mécanisme toute recherche ne confirmant pas nos croyances, et ce à l'infini . C'est un peu la mort de l'idée même de science, ou du moins de l'idée "romantique" que nous nous en faisons en tant que quête d'une vérité objective, alors que la vision des niveaux de preuve différents est beaucoup plus cohérente avec un esprit en quelque sorte "post moderniste". Ayant délaissé la recherche pour un métier du sport je peux tenter une métaphore : c'est comme si à l'arrivée sur la scène d'un nouveau talent sportif, nous changeons de règles ou de style d'arbitrage afin d'en freiner l'ascension, car nous sommes trop fan du "champion" actuellement en place...
Suite à mon commentaire précédent : personnellement l'approche des "différents niveaux de preuve" pourrait effectivement faire sens si appuyée sur une sorte d'évaluation couts/bénéficies sérieuse. Car il est vrai que rien que "changer de paradigme" représente un coût en soi, et qu'un certain niveau de croyance nous est nécessaire pour fonctionner tant individuellement que collectivement. Ceci étant dit je souhaite bonne chance à quiconque voudrait se lancer "sérieusement" dans des telles estimations (déjà : couts et benefices, d'accord, mais pour qui? Calculés en quelle "monnaie"? Etc...)
@@ggrimpecom merci pour ce commentaire. Sur le principe, je suis totalement d'accord avec ce raisonnement, mais s'applique-t-il lorsque le niveau de preuve en vigueur est intrinsèquement insuffisant ? Peut-on à la fois critiquer la perméabilité des sciences sociales aux idéologies et revendiquer le même manque de rigueur pour la psycho évo ?
@@cookiehead4759 Oula, tournée comme cela lla question est tout un autre vase de Pandore. Pour ma part ayant mené à terme une thèse dans un sous-domaine de l'ingénierie, donc en théorie une science bien "dure" j'ai réussi à publier un article assez honteux de tout point de vue, et démonté dans une partie de mon manuscrit un enfumage total venant de l'équipe-phare de la discipline. Donc je ne veux même pas imaginer comment cela se passe quand on travaille une matière...mi-molle???
@@georgesabitbol7392 C'est cela même. Il s'agit le plus souvent d'un artifice rhétorique, genre empoisonnement du puits : on n'attaque pas le message, on ne le lit même pas, mais comme il pourrait profiter à Soros / Gates / Big Pharma / aux illuminatis / [insérez ici votre bouc émissaire favori], il doit être rejeté a priori. Mais une bonne réponse à ce sophisme est de questionner la bonne foi du questionneur, de la même manière qu'il questionne la bonne foi du message initial. Une sorte de sessuikidikiè, en somme. Puissant argument contre un grand nombre de sophismes, le sessuikidikiè.
OK c'est là que je comprends pourquoi ce sujet me parle.. sans être militante écolo , disons simplement que j'aime la nature.. et depuis longtemps certains arguments féministes (oui je suis une fille^^) égalitaires me paraissent absurdes et contre productifs.. Parce que je fais spontanément le parallèle avec les animaux puisque nous sommes des animaux.. et donc oui les femelles mammifères sont majoritairement plus petites, moins musclés que les mâles/ hommes, et en même temps les femmes vivent plus lgtps que les hommes, c'est un peu la force brute VS l'endurance, et aucune ne serait mieux que l'autre, ce sont 2 conditions différentes.. et les débats sur le cerveaux.. mais les hormones alors?? les chromosomes? on a pas mes mêmes!! donc forcement les comportements sont différents et c'est pas grave!!.. bref merci de confirmer que tout cela n'est pas que le résultat de ma propre petite réflexion personnelle.. parfois je me dis que notre intelligence est notre malédiction, on se fait des noeuds aux cerveaux, on crée des fables pour nous convaincre que nous valons mieux que le reste du vivants, et finalement nous faisons bien pire...
Quid des universitaires et scientifiques en dehors du monde occidental ? En Asie de l'est par exemple ? sont ils aussi biaisé par l'idéologie relativiste ?
2'52" : Il y a un dilemme, d'un côté on n'a pas mieux que LA science pour nous indiquer que croire, de l'autre ses résultats sont parfois impossibles à dissocier d'intérêt particuliers ayant participé à les produire. La conclusion d'Homo Fabulus (reformulée caricaturalement par mes soins) "s'interroger sur les conditions de production de ce savoir c'est faire preuve d'un excès de paranoïa". A mon avis, la solution rationnelle ce serait plutôt de faire preuve d'une vigilance raisonnable vis à vis des résultats scientifiques (même quand ils reposent sur de nombreuses données)..
3'34" : "Il est très difficile de dire à qui la sociobologie profite". Comme si le malthusianisme n'avait pas existé, comme si les réseaux masculinistes, racistes et globalement d'extrême droite ne mobilisaient pas régulièrement les articles de psycho évo pour défendre leur idéologie. Si on pourrait accepter l'idée que "à priori" la psycho evo n'est pas plus à droite qu'à gauche, il me semble compliqué de dire que à l'heure actuelle les idéologies politiques qui mobilisent la psycho evo c'est pas exclusivement la droite et l'extrême droite. Et puis "la sociobologie reconnait l'importance des femelles dans le règne animal" c'est absolument pas féministe. Les gens qui passent du temps à insister sur le rôle des femmes en s'inquiétant que la "féminité se perde" c'est encore l'extrême droite.
6'32" : opposition entre les gens qui développent ces théories qui sont accusées d'oublier le nazisme et leurs critiques qui sont accusés d'oublier Galilée. Opposition reposant sur l'idée que les critiques voudraient "interdire ces recherches". Ce qui me semble absurde. Si ces recherches sont critiquées par Lewontin c'est qu'elles seraient profitables "au pouvoir" comme c'est "le pouvoir" qui interdit on voit mal par quel miracle ces recherches pourraient être interdites. D'ailleurs aujourd'hui ces recherches ne subissent aucune menace d'être interdite ni même définancées (contrairement à d'autres) donc ce qui agace Stéphane Debove c'est le simple fait qu'on les critique.
7'22" : "Ces débats ont lieu entre deux camps qui ne calculent pas les conséquences de la même façon" si j'ignore la formulation teintée de conséquentialisme, j'ai envie de dire oui. Et je pense que toutes les critiques de gauche de la sociobologie sont d'accord avec ça... Ah, au temps pour moi, je pensais que c'était pour dire que les deux camps n'évaluaient pas les conséquences probables des recherches en sociobologie de la même manière, les uns trouvant les conséquences bénéfiques les autres maléfiques, mais en fait HF dit que les deux camps ne sont pas d'accord sur ce que sont les conséquences probables. Même idée qu'au début du coup, mais pour quelqu'un qui défend la possibilité de produire de la connaissance fiable, cette position qui consiste à dire qu'on est incapables de prédire les conséquences de ces recherches et que les croyances des deux camps se valent me semble d'un relativisme assez naïf pour le coup.
8'49" : "je refuse qu'on laisse à Lewontin et un petit paquet de philosophes le pouvoir de décider quels recherches sont dangereuses" ils n'ont factuellement pas ce pouvoir. Et on ne suggère pas qu'un petit groupe de personnes puissent décider quelles recherches ont lieu. Encore une fois, le seul pouvoir de Gould et Lewontin c'est celui de critiquer la sociobologie mais apparemment c'est insupportable. 9'14" : "ils sont moins compétents car imprégnés d'idéologie qu'on ne trouve que dans les universités". Deux possibilités, soit HF pense que des gens sont dépourvus d'idéologie et il est naïf, soit il pense que toutes les idéologies ne se valent pas et son relativisme de tout à l'heure était malhonnête.
9'39" : "C'est pas leur boulot" Alors c'est le boulot de qui ? Si c'est le boulot ni des sociologues des sciences, philosophes des sciences, ou scientifiques eux même de s'intéresser aux conditions de productions des résultats scientifiques, à ses biais et à ses conséquences politiques et sociales, c'est le boulot de qui ? 10'16" : "Les gens qui ont beaucoup d'engagement politique ne l'étalent pas" sous-entendu j'imagine que c'est pour se faire bien voir. Comme si il n'y avaient pas des gens qui, éventuellement à tort, pouvaient authentiquement s'inquiéter des conséquences de ces recherches. Comme si Gould et Lewontin tous deux d'origine juive n'avaient pas des raisons particulières de s'inquiéter des conséquences sociales des recherches en sociobologie.
Y'a pas un biais de sélection ? Des gens de droite n'auraient aucune raison de critiquer des études qui ne vont pas dans leur sens. Leurs médias les ignoreraient et leurs investisseurs couperaient les budgets.
Au-delà de la blague, je trouve pas ça absurde de s'interroger sur les conséquences des résultats. Au pire, les progressistes utilisent de faux résultats dans un but progressiste, les réactionnaires vont instrumentaliser un vrai résultat pour créer une énième panique morale. Le but n'étant pas alors de publier ou non, mais de bien cadrer pour éviter les futures utilisations racistes ou sexistes.
@@epsilon8597 Un problème, c'est que si tu fais nimp avec la recherche parce que les conséquences seraient mauvaise, les gens vont arrêter de faire confiance en la science et la rejeter, y compris les bonnes leçons qu'on peut en tirer. Ça a déjà commencé avec le bordel lié aux vaccins et au réchauffement. Beaucoup de gens très à droite ont perdu confiance dans les médias généralistes, le milieu académique et l'éducation, car ils savent bien que ce sont des milieux très orientés à gauche, contre eux. Alors se se braquent et rejettent le tout en bloc. Après, pour des trucs plus neutres et consensuels du style "interdire des recherches de type gain of function" sur des virus", ce genre de problème de confiance n'apparait pas.
@guyg.8529 Les gens n'ont généralement pas accès aux controverses scientifiques... Et j'ai pas parlé de faire n'imp, mais de réfléchir aux conséquences pour indiquer ce qu'une étude ne dit pas, par exemple.
@@epsilon8597 C'était une blague? 🙃 Mdr j'ai lu du coup, c'est la description la plus accurate du réel qui soit (enfin évidemment c'est structurellement l'inverse mais factuellement ça arrive aussi souvent dans ce sens la). Bref, tu es vraiment ce post-mo dég*n conséquent que tu crois être! Et encore t'essaie de rationaliser ça avec une tentative de remettre les choses à plat, mais on peut se faire l'avocat du diable et légitimer cet état de fait comme quelque chose de pas nécéssairement négatif, en mode "dark-matérialisme". J'irais pas vraiment faire le forceur jusque la juste par hubris de post-mo qui veut se faire l'antéchrist des zets, mais y'a au moins un layer de "kestuvafer?". Un peu Feyerabend peut-être. > La science produit structurellement des résultats qui poussent à gauche, mais tout résultat peut également être essentialisé pour pousser à droite: un état de fait ne renseigne pas sur son "essence" matérielle/construite ou idéelle/fixiste, tout résultat n'est que contextuellement de gauche parce que l'ethos des chercheurs est d'avantage matérialiste que le status-quo. > à l'inverse tout résultat pseudo-scientifique, toute donnée fausse, tout ésotérisme pousse structurellement à droite, mais peut-être interprété selon une logique crypto-matérialiste et pousser à gauche. (et je passe les rapports d'inversions complèxes avec le fait que la science soit aussi un outil des dominants et de l'hégémonie masculine, blanche, valide, saniste, bourge et libérale face aux savoirs ancenstraux, spirituels et au bon sens qui sont aussi des marqueurs épistémologiques de populations dominées dans leur structure, parce que ça ça fait des arborescences de dialectiques infernales à dégrossir) > En conséquence, toute idéologie peut se réapproprier toute science et toute pseudo-science selon son agenda, et si elle peut le faire, elle va le faire, donc ça devrait être l'axiome avec lequel commencer l'analyse de la situation plutot que de poser un yakafaudraitque idéaliste sur le bien-fondé d'un idéal rationnel et neutre. C'est pas tant d'y ajouter une valence morale que de partir du fait que ça ne peut qu'être comme ça, y compris en prenant en compte les futures modulation de qu'est ce qui deviendra progressiste et réac selon les modulations des normes politiques futures et des rapports de domination. Bon, enough Deleuze for the day.
En fait, ce genre de méthodes oublie qu'un projet politique ne se base pas seulement sur le constat, mais aussi sur un idéal qui n'est pas déterminé scientifiquement. Tzitzimitl l'explique bien mieux que moi dans cette vidéo : ruclips.net/video/fTJG0-K8xrk/видео.html
Ça fait longtemps que je suis ta chaîne, et je serai absolument incapable de dire où tu te places sur le spectre politique ! En tant qu’étudiant en science sociale, ça fait du bien de voir qu’il existe des chercheurs capables de dissocier science et politique ! Merci beaucoup pour ton contenu
16:43 C'est important de comprendre cette distinction qui subsume sous un même terme deux courants souvent antagonistes. Et il y a un vrai combat pour les seconds de ne pas laissé les premiers se revendiquer de cet "esprit critique". A présent de plus en plus de contenu d'esprit critique mêle un peu les deux traditions (cf le REC qui a décidé de donner de plus en plus la parole à des conférenciers issus de ces sphères très politisées). Le problème étant que ce sont deux visions de l'esprit critique totalement irréconciliables dans leur méthode et que ce mélange des genres engendre un climat très malsain dans le milieu.
Si même les sceptiques savent même pas ce qu'est l'esprit critique et sont pas foutus de se mettre d'accord sur comment l'implémenter, on est vraiment pas rendu...
C'est bizarre, ils veulent avoir un niveau de preuve énorme pour ce qui a des implications politiques, mais ils sont les derniers à vouloir fermer les filières de sociologie ou d'économie... Au contraire, ils sont les premiers à défendre une science militante quand elle va dans leur sens. Y a que la psycho évo et ce qui a trait à la génétique qui prend, pas le reste et surtout pas leurs travaux.
@@AutoNomades Et tu veux quoi comme preuves ? Parce que les discours des sociologues militants (souvent hostiles à la psycho évo qu'ils accusent de venir sur leur plate-bande) sont très clair sur la manière dont ils envisagent la méthode scientifique...
Remarque simple qui de mon point de vue concerne tous domaine scientifique. La recherche fondamentale doit etre neutre de maniere a apprehender le reel tel qu il est. La science appliquée elle est soit politisé soit financierement justeuse voir les 2. Ses consequences doivent etre apprehender dans les 2 extremes ni naif, ni parano. En tant qu animaux nous somme biaisés tous autant que nous sommes... A titre perso, j adore la science.ce fondamentale pas la science appliquée trop marquée par des interets particuliers ou collectifs ideologiques.
La politique est, comme la religion, la démarche opposée à la science. Jamais la science ne doit être politisée. Et dès que vous la politisez c'est qu'alors vous abandonnez l'idée de faire de la science. Plus il y a de politique, moins il y a de science, par définition. Les financements et les motivations peuvent être (sont) motivés par la politique, mais peu importe tant que le travail de recherche fait ensuite correspond aux principes de la science. En revanche so vos méthodes sont influencées à quelque moment que ce soit par des considérations politiques c'est qu'alors vous vous éloignez de la science.
@jaioublie9183 Je suis d accord. C est pour cette raison que je sépare science fondamentale et science appliquée (retour sur investissement , l enfer est pavé de bonnes intentions) Si je métaphore, la science est un outil, ce qu on en fait et avec quelle intention si je prends des extrêmes et une simplification égoïste, altruiste, c' est la que toute la société a son mot a dire Et pour cela, il ne faut pas se voiler la face ni sur les conséquences positives, ni sur les conséquences nefastes de l'interprétation de ces résultats.
@@corinnevig9568 justement, je pense que c'est une erreur de faire cette distinction. Soit c'est de la science, soit ça ne l'est pas. Et c'est pour ça j'ai tenté d'expliquer la distinction entre ce qui initie la recherche et la recherche en elle-même.
@@jaioublie9183Il y a confusion : le constat est que la politique influence actuellement la science : peer pressure, publish or perish p-hacking, choix de financement, vision idéologique des auteurs et des financeurs, contexte culturel des chercheurs ext. C'est un constat. La question (politique) maintenant est qu'est-ce qu'on fait de ça ? Personnellement je trouve sain que dans les publis de sciences humaines il y ait une petite présentation de l'auteur de ses travaux et de ses positions : on sait qui parle et de quel point de vue. Faire semblant d'être neutre, c'est comme pour le journalisme je trouve ça souvent plus retors que le fait d'assumer une position. De la même manière je trouve sain que les auteurs de publis doivent indiquer les conflits d'intérêts potentiels. Par contre je trouve qu'on devrait lutter contre le purish or perish qui induit du p-hacking et d'autres problèmes qui nuisent à la neutralité scientifique. Mais c'est politique ça du coup, et on arrive dans un discours politique de la critique des revues scientifiques. Bref je pense qu'il y a des biais politique dans la science contre lequel on peut lutter politiquement et d'autres ou cela paraît impossible donc autant les afficher clairement pour qu'on puisse interpréter les résultats avec le plus de contexte possible. Je veut dire est-ce vraiment une mauvaise chose qu'on décide politiquement de beaucoup étudier l'érosion de la biodiversité ? Il me semble que non Est-ce une bonne chose qu'actuellement la recherche appliquée soit politiquement bien plus financé que la recherche fondamentale ? Bonne question
Si tu passais pas ton temps à confondre les catégories que les sciences sociales distingues (comme le genre et le sexe quand tu parles de.. putain la blague, de "féminisme darwinien" qui ne peut être que du différentialisme ou être une théorie féministe incomplète), tu essuierais peut être pas aussi souvent un reproche très simple. Oui on peut attaquer ta thèse sur ses conséquences : celle de sa compatibilité avec les autres sciences... en particulier les sciences humaines et sociales (tu sais, le volet "psy" de "évopsy" ?). La compatibilité entre les sciences est un critère de scientificité surtout quand on cesse de nier l'intérêt de la variété des approches (chaque science définit son propre objet d'étude d'avance) au lieu de faire ce que tu fais depuis toujours : du réductionnisme. Tu peux t'en défendre mais c'est pourtant bien ce que tu fais en prétendant absorber (par négligence) une partie des explications sociologiques. On n'avait pas vu tentative aussi réductrice depuis Freud (ouais attention ça fait mal).
@@onclesam1463 Et aucun argument dans la tienne. Quand on voit que celle de l'autre débile se limite à dire que les sciences sociales sont pas fiables parce qu'il n'a aucune notion d'épistémologie (et on va pas se cacher : parce que c'est un gros réac de droite aussi et qu'il est intéressé à la question mais ne vois pas l'ironie de sa position) on se dit qu'au moins lui a fait l'effort d'écrire un truc.
@guyg.8529 La sociologie est une bonne science, encore faut-il que les chercheurs de ce champ soit le plus neutre possible. Nous sommes d'accord, ce n'est pas le cas... et très malheureusement ... Les canulars pour dénoncer l'idéologie prégnante dans ce domaine l'ont magistralement démontré.
@homo fabulus : faut savoir lire : pascal Picq parle de la psycho-evo "dans sa version naive" (donc sa version simplifié, pas dans sa version sérieuse, scientifique)
9:40 Donc en gros, faut que les climatologues se la ferment sur les conséquences du réchauffement climatique, par exemple? Que les biologistes ne la ramènent pas sur la réduction de la biodiversité, etc. etc. On les paient pour inventer le prochain Iphone, et autres merveilles indispensables, mais sur le reste qu'ils la ferment? Mais vous, votre formation "payée avec mes impôts", elle ne vous conduit pas ici même à vous exprimer sur des objets politiques? Donc vous oui, mais pas ceux qui sont en désaccord avec vous? Hummm, comment dire...
Vous m'avez l'air d'effectuer beaucoup de glissements, dans vos reproches. "On les paie pour inventer le prochain iPhone" me semble une manière très audacieuse d'interpréter "faire des découvertes sur le monde". On sent très bien que Stéphane Debove n'a pas non plus une perspective utilitaire et techniciste de la science, et que le moteur principal est un amour du savoir, indépendamment des conséquences. Autre glissement : la formation "payée par nos impôts" l'amène certes à cette chaîne, mais contrairement à ces universitaires, il n'est pas / plus payé par les impôts pour faire ça (d'où le Tipee). Et ce qu'il fait, il le fait moins dans une perspective moins politique qu'épistémologique. Cette épistémologie l'amène fatalement à parler de politique, comme d'autres ont intégré cette question dans les débats, et qu'il ne peut pas l'ignorer. Il n'empêche qu'il montre bien la nécessité de dépolitiser l'approche. Il ne dit pas qu'on ne peut pas faire de politique avec la science, mais qu'il n'est pas du ressort de l'idéologie politique de juger de la science et de ses résultats. (Et encore, il admet une soumission à l'intérêt commun, avec l'idée du vote pour arrêter des recherches dangereuses socialement !) Dernier glissement, qui est en fait le premier : ce "en gros" montre bien que vous n'avez pas compris (mais peut-être est-ce chose faite, maintenant que vous avez regardé la suite de la vidéo). Le problème n'est pas tant que, à partir des résultats trouvés, les chercheurs en tirent eux-mêmes des conséquences politiques (surtout quand il s'agit d'évaluer les conséquences de l'activité humaine) ; c'est que les chercheurs aient comme point de départ le point de vue idéologique, qui les amène à fausser leurs résultats ou leur approche des résultats. En somme, le problème n'est pas qu'on fasse de la politique à partir du vrai (ou, disons avec prudence, hautement probable, comme tout ce qui est vrai en science peut et doit être remis en question), mais qu'on refuse de voir le vrai pour des raisons politiques.
Comment dire, je crois que vous inversez les choses. Dans la vidéo il dénonce le fait de refuser le résultat de recherches pour des raisons politiques. Par ex on refuserait les données climatologiques par idéologie climato-négationiste. C'est justement ce type de dysfonctionnement qui est dénoncé ! La déstabilisation du climat par les activités humaines et la chute de la biodiversité sont bien démontrés.
Ils peuvent dire selon leurs modèles et leurs théories actuelles qu'est ce qu'il va potentiellement se passer et même ce qui pourrait empêcher ces prévisions de se réaliser, car on reste dans le domaine de la science, c'est à dire de la compréhension du monde que ça soit actuellement ou à l'avenir, donc cela reste dans le factuel. En revanche, ils n'ont rien à dire sur que l'on doit moralement faire, si l'on doit laisser leurs prévisions se dérouler ou empêcher ces prévisions de se réaliser, car on est dans le domaine du prescriptif, et donc de la politique.
Méconnaissance (ignorance volontaire?) des travaux faisant consensus en histoire, sociologie et philosophie des sciences, réductionnisme, même le meme de la miniature est mal utilisé.. Bref beaucoup d'energie dépensé pour beaucoup de vacuité.
De grâce, ne vous faites pas passer pour plus savant que vous ne l'êtes en invoquant des consensus scientifiques imaginaires qui, comme par hasard, confirmeraient tous vos biais idéologiques.
C'est fou de dénoncer les ravages de la prise de partie de la gauche contre la psychologie évolutionnaire parce qu'ils confondent la politique avec la science, tout en disant qu'il faut en urgence que la psychologie évolutionnaire soit récupérée par la gauche pour qu'elle prenne partie pour elle... alors que c'est là aussi une confusion entre la politique et la science. Faire la promotion du "féminisme darwinien" est justement faire la promotion de ce que tu dénonces, l'appropriation politique de la science avec "féminisme" une idéologie politique, et le "darwinisme" une théorie scientifique (même si aujourd'hui on est sur la Théorie Synthétique de l'Evolution). C'est donc très dérangent de sentir ta propre prise de position politique envers la gauche, toute au long de cette série de critique, alors qu'elle est censée être destinée à toute personne qui s'intéresse à la psycho évo, et donc y compris beaucoup de gens de droite, y compris des personnes qui ont d'abord entendu parler de cette discipline par ce biais, et qui s'y sont ensuite intéressées de manière plus scientifique par la suite. Il n'y a pas que du mal à cette récupération politique de la droite, on peut même dire !
Le féminisme darwinien ne récupére pas politiquement la psycho évo, elle fait avec les acquis de cette dernière pour ne pas faire nimp. Elle ne compte pas faire de la psycho évo un truc de gauche, elle fait son truc en tenant compte d'une science séparée. Un peu comme si un parti politique décidait de refuser certaines proposition irréalistes car les économistes l'ont prévenu que ca marcherait pas : ca ne ferait pas de l'économie une science politisée. C'est un peu comme ceux qui adaptent les méthodes pédagogiques en tenant compte des avancées en psycho cognitive : ils sont classés à droite parce qu'ils sont en froid avec l'éducation nouvelle et les méthodes constructivistes tant vantées par la gauche, ca n'en fait pas la psycho cog une science de droite.
Je pense que ce qu'il veut dire, c'est que quelle que soit ton idéologie, il ne faut pas nier la réalité scientifique, et qu'une idéologie qui prend en compte la réalité sera beaucoup plus légitime que si elle ne le fait pas. Personnellement, ce qui me gene dans le féminisme actuel, ce n'est pas la volonté d'égalité entre les genres, au contraire, mais le refus total de toute réalité (même évidente, comme par exemple la différence de force physique) qui irait peut-être a l'encontre de leur projet politique. J'ai deja eu des debat affligeants sur le sujet: peu importe qu'il y aie des facteurs biologiques identifiés, peu importe que ce soit identique dans toutes les cultures présentes ou passée, si les hommes ont plus de force physique que les femmes, c'est forcement culturel, et dire ou penser le contraire, c'est être un misogyne de droite (le pompon, c'est quand vient inévitablement le moment ou les Amazones sont citées...).
Maintenant je me demande si la psycho-évo sait expliquer par quel miracle les gens qui choisiraient les résultats qui leur plaisent seraient tous de gauche, et comment les gens de droite parviennent à éviter ce biais ?
non mais, j'ai osé continuer : ta notion d'objectivité, tu veux la placer dans l'absolu ! Affirmer le fait que tout est politique, non non non il ne faut pas, mais pourtant tout est biaisé dis-tu, par le fondement même de telle recherche plutôt que telle autre. Merci pour le plan, mais ce que tu offres est un magma d'opinion, il n'y a aucune avancée au fur et à mesure de la vidéo, ce que tu critiques, c'est que la recherche en science sociale soit nécessairement politique : mais c'est un fait, la prospection est politique, dans un sens ou dans un autre. Si l'environnementalisme a pris une si grande place, c'est parce qu'il a fait ses preuves : pas dans l'absolu, comme tu voudrais que la pensée puisse cheminer, il a fait ses preuves scientifiquement, méthodologiquement. tu as un plan mais pas de méthode quoi. Tu t'offusques sur le fait que des barrières morales empêchent certaines recherches ou les contraigne. Mais heureusement ! TU veux nous faire atteindre le point Godwin de base ? Ça se balade beaucoup ta pensée. Bon ben jolie promenade à picorer ce qui te plait et à le mettre dans des plans qui t'arrange !!
@onclesam1463 À partir du moment où tout est économique, tout est politique. Il n'y a rien ni de tordu, ni de compliqué pour comprendre ça. L'alimentation, le divertissement, le fait de faire des enfants, les terres, les forêts, les vacances, le temps de cerveau disponible, bref tout est économique. Donc tout est politique car là où il y a de l'argent il y a des avides, et eux savent très bien que tout est politique.
Il me semblerait indispensable de votre part d'assumer explicitement une position position politique. Toute critique politique est située politiquement et j'ai l'impression que vous prétendez à une position "neutre" en la matière (qui est une position de droite). Tout individu et toute pratique menée par des individus est située politiquement. Les sciences n'y échappent pas. Elles sont historiquement (et encore maintenant) pratiquée par des personnes privilégiées à de multiples points de vue, et ensuite utilisées pour maintenir et accroître les intérêts des classes sociales aisées. La citation de Gould ne signifie pas plus que cela et c'est bien le minimum à concéder quand on cherche une position critique des sciences. Et aussi, pourquoi ne pas commencer par appliquer à vous même vos propres conseils ? Faites des sciences et ne parlez pas de politique. Ou je dirai mieux, ne vous exprimez publiquement que sur les sujets que vous maîtrisez car je ne souhaite pas que les chercheurs en sciences climatiques se censurent par exemple. Une formulation que vous auriez pu adopter si vous y aviez accordé davantage de temps de réflexion. Bref, votre vidéo fera plaisir aux personnes qui partagent déjà les poncifs éculés de droite que vous exposez et vous donnerez raison à vos adversaires de gauche un peu radicale, qui verront à raison la confirmation que votre recherche est sous tendue par une pensée de droite. Dernier point pour la route, "l'idéologie des universités", l'islamogauchisme en somme, est un épouvantail de la droite, qui n'a aucune autre fonction que de diaboliser les idées politiques avec lesquelles vous êtes en désaccord. C'est aussi une position anti-science, anti-intellectuelle qui ne sied pas à un chercheur. Le milieu universitaire vous parait politisé à gauche PARCE QUE le savoir académique qui y est créé et dispensé, permet d'avoir une meilleure connaissance de la réalité, et pas l'inverse.
Pour le second paragraphe : cette vidéo ne parle pas du tout de politique. Juste de la manière dont cette dernière pollue la science, et encore : pour le nier. Il n'a pas pris position ni à gauche, ni à droite, et c'est exactement ce qu'on lui demande. Dire que tout est situé politiquement est juste une fraude de type "motte and bailey"' qui vise à gaslighter les personnes qui ne veulent pas voir de la politique partout, en les prenant pour des imbéciles. Et il n'a pas parlé d'islamogauchisme, c'est ce que vous avez compris. Il y a un article wikipédia en anglais sur l'orientation politique des université, allez le lire, vous allez voir.
Votre commentaire saturé de paranoïa illustre parfaitement le problème que dénonce la vidéo, félicitations ! Je parie que vous n'avez même pas fait l'effort de la regarder. Un conseil : mettez vos aprioris idéologiques et vos certitudes de côté, si vous en êtes capable, et faite l'effort de regarder la vidéo !
L'argument principal du commentaire original me semble trop relativiste. Ce n'est pas parce que personne n'est complètement détaché de la société qu'on ne peut pas essayer de prendre du recul et comprendre comment le monde fonctionne, même si la démarche n'est pas parfaite. Au contraire, le science essaie d'avancer de façon itérative avec des preuves.
Oui donc pour résumer ton commentaire : tu n'as aucun esprit critique, tu es complètement imbibé du métarécit qui correspond à ton positionnement politique, tu n'as aucune subversivité.
Tu diffuses des doigts mouillés pour discréditer... faibles arguments : Les enjeux de pouvoirs, même dans un statu quo, sont bien présents, et en effet la politique et les enjeux de pouvoir sont partout... Les chercheurs en ont conscience, pas parce qu'ils "sont de gauches", parce que souvent ils pensent large... Déjà ton affirmation "les chercheurs sont de gauche" est faite à la louche. Tu connais beaucoup de chercheur de gauche, ok... Des apolitiques il y en a beaucoup aussi ! ...La gauche est l'opposition, c'est pour cela qu'on remarque plus les chercheurs de gauche... Les chercheurs sont plus conscients soient des enjeux de santé publique, qui ne vont pas dans le sens du libéralisme, soit des manipulations institutionnelles..., des enjeux climatiques, ...des possibilités politiques et économiques réelles souvent tues pour ne laisser aucune option, bref, les connaissances des chercheurs ne vont souvent pas dans le sens du néolibéralisme étant donné que les conséquences sociales, humaines, économiques et environnementales de celui-ci sont destructrices et qu'on a suffisamment de recul pour l'affirmer, à moins d'être un individualiste persuadé que laisser pour compte des milliers d'espèces animales, laisser pour compte les possibilités d'équité sociale à large échelle et vivre en permanence dans une compétition productiviste, raser les forêts pour planter des champs d'arbre, ne pas avoir de souveraineté médicamenteuse ou alimentaire, ben c'est génial ! oui vive le néolibéralisme. Les riches s'en sortiront toujours et ce qui ne sont pas riches sont défectueux. Aimons tous le fric ou crevons dans le caniveau sous le regard hautain de "ce qui réussisent". C'est con mais ta critique est trop peu argumentée, il y a même pas matière à répondre en 10 minutes de visionnage : "c'est comme ça c'est comme ça les chercheurs sont à gauche et les chercheurs ne devraient pas faire de politique parce qu'il devrait comprendre que le monde tourne pas rond et doivent fermer leur gu*}~#{. Je ne sais pas quel est ton métier mais tu sembles détenir des vérités bien élitiste qui te placent dans une hiérarchie pour toi confortable... heu mais n'est-ce pas un biais ça monsieur ?!
@@justinvideoman ce qui n'est absolument pas un problème. Croire à l'apolitique c'est lâcher du pouvoir : tout est économique, ton travail, ton alimentation, ton divertissement. Si tout est économique tout est nécessairement politique. Avoir une position politique, quand on a une vie intellectuelle, est normal. Oui, des chercheurs sont de gauches, d'autres sont de droite, il en est ainsi, ça ne révolutionne rien sinon dans un monde de jeune gens en recherche de vérité absolue. Mai ces jeunes gens vont commencer à comprendre mieux que l'objectivité absolue n'existe pas, et que la méthode n'est pas un outil biaisé par l'opinion politique.
@@justinvideoman Ben non, l'unique chose que tu dis est "les chercheurs disent eux-même qu'ils sont de gauches" comme si c'était un problème. C'est l'unique chose que tu dis et l'unique chose à laquelle je réponds.
9:12 et 9:25 N'est-ce pas Docteur Aurélien barrau resté dans votre domaine de compétence à savoir l'Astrophysique et surtout arrêter de fait de la politique et l'écologie ça n'est pas votre domaine de compétence Docteur Aurélien barrau, quant à votre attitude de très mauvais donneur de leçon, vous pouvez vous le garder merci bien !!!!
Pour prouver les motivations des autres chercheurs, la vidéo prend des citations hors de leur contexte et les interprète de la façon la plus repoussante possible. On dirait du procès d'intention qui cherche à diaboliser un autre camp. En fait, ça ressemble à l'idée que je me fais d'un débat politique, sauf que ce ne sont pas des politiciens ni des tweetos mais des scientifiques qui s'écharpent entre eux sur des sujets qui relèvent du monde scientifique.
Dommage, mauvais example pour le covid 19 ... Ce truc n'a rien d'un "vaccin", les vaccins sont connus pour une bien meilleure efficacité, du moisn je l'espère.. y a qu'a voir les pays qui n'ont pas vaccinés, il ne sont pas décimés, loin de là) Mais nier les magouilles sur les contrats passé par l'UE, ce n'est pas digne d'un esprit critique.
J'dis pas que la Terre est plate, mais quand même Adolphe, Joseph et Mao était globistes...😇
Votre travail est salutaire monsieur, et d'utilité publique ! Je ne laisse jamais de commentaires, sous aucune vidéo, d'habitude. Mais là, un énorme merci à vous ... Et plus de monde devrait voir votre vidéo !
Je salue ta démarche en tout cas. Qui n'est pas dénuée de biais idéologiques mais qui jette déjà un bon pavé dans la mare en ce qui concerne les gens qui concrètement font de l'antiscience en voulant mettre la science au service de l'idéologie au lieu de s'en servir comme moyen de comprendre le monde.
Quels biais idéologiques??? Éclairez nous.
@@numero6285 La réponse à cette question est le sujet de cette vidéo et de la vidéo précédente
@@numero6285 Bah je dirais (au doigt mouillé) que homo fabulus est de gauche modérée, bien que ce soit assez discret. Je ne considère pas cela comme étant problématique car nous avons tous des biais, il semble savoir faire la part des choses et rester intellectuellement intègre.
Actuellement étudiant en psychologie, je dois systématiquement défendre la psychologie évolutionnaire et expliquer en quoi c'est complétement différent du nativisme.
ruclips.net/video/aFwJ2PIZnR0/видео.html
Mon expérience va dans le même sens. L'ignorance et l'assurance des enseignants en fac de psychologie est consternante, d'autant plus lorsqu'on voit la clémence dont ils font preuve envers d'autres sous-disciplines de la psychologie.
@@MacDidandidan C'est malheureux. Ce n'est pas à ce point là dans ma fac. On peut notamment compté sur les psy cognitivistes pour en parler un peu
@@jdb4822 comme la psychanalyse ? :D :D
@@Manon-4096 Oui, et aussi par exemple en psychologie sociale, avec des gens qui assènent tranquillement que la psycho évo est d'extrême droites et enchaînent sur une théorie dont ils précisent au passage qu'elle souffre de problème de réplication, comme si c'était juste une caractéristique parmi d'autres de ladite théorie. À vrai dire, les psychanalystes aiment encore bien placer une référence qui pourrait passer pour de la psycho évo, à côté d'un clin d'œil à Lévi-Strauss et d'un terme obscur plus mathématique.
petit aparté sur le début de la vidéo: bien sûr que tout est politique, la science est lié à un contexte, sa production est politique, que tout soit politique ne veut pas dire qu'il y a pas des faits, les faits sont aussi politique, leurs contexte de productions, leurs interprétations et leurs usages sont politique, faut pas se leurrer qu'il y a pas que la gauche qui raconte n'importe quoi en biologie pour progresser dans la bataille culturelle ;), perso je suis très très à gauche, mais j'adore vos vidéos, parce que justement j'ai une philosophie très scientiste :)
bon référencement et du succès pour cette vidéo encore :3
Si tout est politique, alors rien n'est politique. Dire que tout est politique demande d’adhérer à une version très large de ce qu'est la "politique", qui n'est pas incompatible avec l'objectivité, et qui n'est pas la même que celle utilisée par ceux qui veulent avoir une science moins biaisée et moins politique.
Un exemple : interdire les recherches de type "gain of function" sur des virus à forte mortalité est politique au sens "tout est politique", pas au sens "politique de gauche ou de droite". Dans les faits, tout le monde ou presque sera plutôt d'accord pour interdire des recherches très risquées de ce genre car le risque est évident et touche tout le monde. Les recherches en psycho évo, c'est un autre délire.
"Tout est politique". Bien sûr que non ! Seuls les totalitaires pensent ainsi !
Le fait n'est pas produit, il n'a donc pas de "contexte de production" ; le fait est l'état d'une chose à un instant t. Le fait est découvert et étudié. Ce qui est politique, c'est l'interprétation et l'usage des résultats produits par la science, qui étudie les faits ; mais dire qu'un fait est politique, c'est une posture anti-scientifique.
La pomme tombe de l'arbre à cause du contexte politique ...
Si tout est politique alors rien ne l'est! La base de la novlangue, l'outil préféré des idéologues.
Cette vidéo essaie justement de faire la différence entre la science et la politique.
Votre texte colle bien avec la fin de la vidéo, la lutte par tous les moyens...
Peut être que je m'égares, mais ne pourrait ton pas alors dire que tout est culturel, biologique ou chimique, car toute activité humaine se fait dans un contexte culturel, biologique ou chimique? Mais du coup quel sens ca a?
Pour ceux qui n'auraient pas compris, Stéphane Debove dénonce la tentation de certains de rejeter une théorie scientifique, non pas parce que les données empiriques ne permettent pas de la soutenir, mais à cause de ses hypothétiques conséquences politiques réactionnaires. Or, cette attitude est problématique, car elle subordonne la science à des impératifs idéologiques.
De ce point de vue, le comportement des gens comme Gould et Lewontin n'est pas tellement différent de celui de l'Église catholique qui prétendait soumettre la science à des impératifs théologiques.
Oui vous avez raison de nous le rappeler, comme c'est rappelé dans toutes les vidéos précédentes et puis celles d'avant encore. Est-ce que maintenant on peut avancer sur le sujet parce qu'a force d'élever un tel voile de brume, on en oublie qu'une hypothèse s'appuie sur des résultats. Et de ceux-là je n'en voit pas la moindre.
@Gihennne
Bonjour,
Je vous informe, au cas où vous l’ignoriez, que le créateur de cette chaine ne vous doit strictement rien et que cette série de vidéos, en plus d’avoir été sollicitée (parce que oui, il existe des gens sur Terre qui on d’autres désirs que les vôtres), à été annoncée. Le nombre de parties du programme est d’ailleurs ostensiblement indiqué dans le titre de la vidéo.
Par ailleurs, vous êtes un anonyme dissimulé derrière un pseudonyme qui profitez gratuitement du contenu d’un ex-chercheur. C’est objectivement ce que vous êtes et je crois que cette position devrait peut-être vous inviter à un peu d’humilité et également à reconsidérer l’utilité (voir la décence) de vos multiples commentaires passifs-agressifs.
Si vous n’êtes pas intéressé par le sujet de cette série, il vous suffit de ne pas visionner les vidéos et d’attendre les suivantes.
Un remarque : je ne vois pas en quoi la véracité des conclusions de la psycho-évolution serait anti quoi que ce soit.
On peut toujours retourner l'argument sur un plan moral : cette évolution est une conséquence d'un environnement passé, nous maitrisons aujourd'hui notre environnement, rien ne nous empêche de fonctionner autrement.
La vie est plus simple quand on réalise que la science décrit le monde mais que ses résultats en eux-même ne disent rien sur les valeurs, lois et politiques qu'on doit adopter
C'est vrai que c'est super énervant de voir des gens "de gauche" s'en prendre à une démarche authentiquement scientifique, d'habitude, ce sont les conservateurs et autres traditionnalistes qui font ce genre de grimaces et pire encore. Pour autant je trouve réducteur de dire que tout ça "c'est politique": le mot ne veut rien dire dans ce contexte. En fait, tout ça, c'est le refus d'abandonner des croyances auxquelles on est habitué. En l'occurrence, la croyance en l'Homme être unique dans le règne animal, d'une essence spéciale qui le rend irréductible au déterminisme de l'évolution, dont l'esprit est capable de raison pure; dont le comportement est libre et responsable; dont la morale est connectée à des valeurs transcendantales etc, etc. C'est notamment cette croyance (exprimée ou non) en l'exceptionnalité humaine qui fait par exemple récuser toute idée de différence "naturelle" entre homme et femme... Ca n'a rien à voir avec la politique qui est censée viser à organiser la cité de façon à ce que les gens (hommes, femmes, et pourquoi pas autres êtres vivants) mènent une vie pas trop désagréable.
PS : "Tout le monde est biaisé sauf moi, PS: arrêtez de tout politiser"
Beaucoup de choses à dire sur cette vidéo.
*Sur la forme*: 1) je trouve très irritant de voir jaillir des émojis sensées décrire la réaction qu'on devrait adopter à la lecture d'une citation prise hors de son contexte. Celle à 25:20 par exemple, ne me choque pas outre mesure, et me parait simplement être l'admission par la scientifique en question que l'idéologie joue un rôle dans la vie d'un chercheur... Ce qui est l'admission même que vous faisiez à 14:00. [D'une part on est inconsciemment guidé par les valeurs qu'on a intériorisé, et d'autre part il n'y a rien de condamnable à étudier d'abord la piste qui nous intéresse la plus, tant qu'on le fait dans le respect de la méthode scientifique de notre champ de recherche]
2) Je n'ai pas encore regardé votre précédente vidéo, et ne sais pas si dans l'esprit d'une dissertation vous avez soutenu une thèse puis son contraire. Mais dans celle-ci vous adoptez un vocabulaire chargé à l'encontre des chercheurs engagés ("paranoia" "doigts mouillé" , petites phrases sur la confiture, chercheurs anti-démocraties...). On aurait apprécié un peu plus de recul pour toucher d'un sujet aussi délicat.
Tout cela donne l'impression que vous cherchez davantage à créer une indignation basée sur un narratif avec des "méchants" identifiés (qui au demeurant s'approchent d'hommes de pailles), plutôt que de proposer une synthèse argumentée soulevant les faiblesses et les limites des arguments communément brandis. J'entends qu'un domaine de recherche qui vous tient à cœur ait été injustement discrédité par des personnes qui n'en sont pas expertes, mais vous desservez votre cause en vous abaissant à ce niveau de critique.
Sur le fond maintenant
1) Concernant la condamnation de l'assertion à 21:19 comme quoi "on attend un niveau de preuve plus élevé pour des assertions qui vont à l'encontre de l'idéologie courante". C'est factuellement le cas, et historiquement commun? C'est même dans une certaine mesure entendable: comme on réalise l'ampleur des changements à entreprendre à l'échelle de nos sociétés si de tels faits sont avérés, on veut être certains de leur véracité avant d'entreprendre de tels changements. Ce qui ne justifie pas d'ignorer les travaux de recherche qui nous dérangent. On devrait au contraire en financer davantage pour espérer faire la lumière sur ce point problématique. En ce sens votre réponse à 22:33 me parait fallacieuse (fausse alternative et homme de paille)
2) Je trouve passablement insultant que vous suggériez à 23:39 que du fait de son idéologie, un chercheur engagé serait incapable de faire son travail puisqu'il ne pourrait selon vous se départir de ses convictions même au vu d'un corpus de preuves scientifiques grandissant. Je concède que nous avons nos biais dans la manière dont nous formons nos opinions; mais un chercheur qui se respecte ne fait pas de cherry picking dans le choix de ses données. Edit: le passage radio à 35:36 semble malheureusement me donner tort...
Cela dit j'ai néanmoins apprécié votre vidéo. Elle m'a permis de m'ouvrir à des arguments que je n'entends pas souvent, et j'ai trouvé pertinente votre distinction sur les acceptations de la notion d'esprit critique. Je vous remercie pour votre travail, très nécessaire je pense.
Je pense que sa distinction est au contraire assez mauvaise, et qu'elle vient d'une mauvaise compréhension des critiques qu'il lui sont faites. Je ne pense pas que la plupart des critiques pense que la psycho évo est le produit de gens qui intentionnellement produisent des études pour faire monter l'extrême droite. Ca fait partie des limites de la comparaison avec les études produites par l'industrie du tabac d'ailleurs. La distinction pour moi c'est plutôt des gens d'un côté qui pensent qu'un énoncé scientifique c'est vrai ou faux et que faire preuve d'esprit critique c'est distinguer le vrai du faux et des gens en face qui pensent que c'est beaucoup plus compliqué que ça. Qu'un énoncé scientifique c'est un truc qui n'a de sens que dans un paradigme donné, que ce paradigme c'est un truc complexe qui évolue, construit historiquement pour répondre à certaines questions de certaines personnes dans un certain contexte donné, et qu'on ne peut pas réduire la science a est-ce que j'ai de suffisamment bonnes données empiriques pour accepter ma théorie. Les seconds considérant qu'une théorie n'est pas juste vraie ou fausse, que c'est un truc compliqué construit historiquement dans un contexte traversé de biais (sexistes, racistes...) s'inquiètent donc de savoir comment ces biais à plein de niveau de l'échelle ont affecté toute la discipline. Donc réduire la question a un scepticisme sur les intentions du locuteur pour moi c'est passer complétement à côté du débat.
@@aacde13 Vous tombez dans un sophisme du faux dilemme. Il n'y a pas d'opposition entre le fait que la science soit une construction historique et le fait qu'elle produise des théories susceptibles d'être vraies ou fausses. En outre, vous confondez, me semble-t-il, les énoncés et les faits scientifiques et les conséquences morales et politiques éventuelles de ces faits.
Ce que dénonce Debove, c'est la tentation de certains de rejeter une théorie scientifique, non pas parce que les données empiriques ne permettent pas de la soutenir, mais à cause de ses hypothétiques conséquences politiques réactionnaires. Or, cette attitude est problématique, car elle subordonne la science à des impératifs idéologiques.
De ce point de vue, le comportement des gens comme Gould et Lewontin n'est pas tellement différent de celui de l'Église catholique qui prétendait soumettre la science à des impératifs théologiques.
@@onclesam1463 Je ne dis pas que c'est impossible de tenir en même temps que les sciences sont historiquement construites et que pour autant ses énoncés sont soit vrai soit faux, pour autant dans les débats sur l'esprit critique sur internet il me semble difficilement contestable qu'en général les gens qui sont favorables à une vision des théories scientifique comme étant vraies ou fausses sont en général peu enclin à accorder leur caractère historiquement construit.
Ensuite, cette distinction entres une vision de la validité des assertions comme étant un truc absolu en opposition à quelque chose qui dépend d'un contexte d'énonciation ça pour le coup c'est un vrai dilemme, l'un étant la négation presque formelle de l'autre.
Pendant des siècles les philosophes ont essayé de réduire "la méthode scientifique" a une validation ou une réfutation empirique des théories. Malheureusement, ça ne fonctionne pas. A cause du problème de l'induction, de la sous détermination des théories par les faits, de l'incommensurabilité des paradigmes etc. Donc on est obligé de faire appel à d'autres critères que le seul critère empirique. C'est désagréable, mais je pense pas qu'il y ait beaucoup de débat là dessus en philosophie des sciences aujourd'hui.
Enfin, les gens qui veulent subordonner la science à l'idéologie c'est les gens de droite qui veulent fermer les formations en science sociale à l'université. Ce qu'on dit "nous" c'est que faire de la bonne science c'est aussi assumer un positionnement idéologique et s'interroger sur l'influence de ce positionnement sur la science qu'on produit. Et j'ai envie de dire que ceux qui font de l'anti-science ce sont les gens qui ne supportent pas la présence de critiques dans le cadre académique en amalgamant cela à de la censure.
"Tout le monde peut s'accuser d'oublier les leçons de l'histoire et d'être un Nazi en puissance"
"Le débat a en fait lieu entre deux camps qui ne font pas le même calcul sur les conséquences"
Je pense que ces deux phrases résument presque TOUS les débats politiques
Non, c'est tout à fait con et dépolitisant. Croire, comme le font les zét généralement "conséquentialistes", que tout est affaire de calcul de conséquence c'est juste afficher sa doxa libérale (voire hobbesienne) qui fait de l'homme un être de raison et de calcul, contre les conclusions auxquelles devrait parvenir quelqu'un qui étudie les domaines qu'étudie homo fabulus, justement. C'est marrant de voir un tel souci des causes quand on parle de science, et de tout de suite les envoyer chier pour parler des conséquences quand on parle politique. Ca permet d'oublier que les prises de position politique sont sociologiquement et économiquement situées, voire causées.
@methexis9934 je vois très bien ce que vous voulez dire. C'est vrai que les causes environnementales informent les conséquences. Je pense que c'est aussi vrai de dire qu'on a pas tous les mêmes intuitions sur les conséquences les plus importantes/dangereuses. Pour le coup, je ne pense pas que l'humain soit uniquement consequentialiste, à mon avis nous pleins d'intuitions morales qui se chevauchent. Du coup, je ne pensais pas faux de dire qu'en fonction de ces intuitions on va plus ou moins s'opposer politiquement et que dans le cas de l'evopsy c'est assez flagrant
@@methexis9934 Ou alors la plupart des conséquentialistes savent tout cela, c'est juste qu'ils considèrent que ces conneries de "sociologiquement et économiquement située" sont une forme irréaliste de déterminisme auxquels les critiques donnent beaucoup de trop de poids comparé à leur impact réel bien plus mineur, voire anecdotique. Et pas mal d'études en sciences sociales l'ont montré, en passant.
Super, merci pour votre travail !
Retrouvez le sommaire complet de ma série sur la psycho évo ici : homofabulus.com/evopsy-psycho-evo-psychologie-evolutionnaire-psychologie-evolutionniste/
Un commentaire qui a été publié avant la sortie de la video ?
Et qui profite à l'auteur de la video en plus ?
ça doit être un piè- Ah non c'est vachement bien en fait pour retrouver un passage de la série ou parler d'un sujet qu'on avait vu en vidéo mais dont ou ne se souvient pas clairement et qu'on chercher facilement !
Quid des universitaires et scientifiques en dehors du monde occidental ? En Asie de l'est par exemple ? sont ils aussi biaisé par l'idéologie relativiste ?
Ouarf 😁 2025 te trouve en pleine forme ! Pour égayer l'atmosphère (pesante, je te l'accorde), tu pourrais nous faire une "brève" sur Dennett 😀.
Belle année!
Et oui, même les "spécialistes" disent des conneries politisées et sans arguments...
Le travail qu'il y a à faire... Décourageant.
Pourtant la psyevo tient le vrai à mon sens. Et j'ai toujours eu cette intuition et ces idées depuis le lycée, même bien avant de découvrir la psyevo.
Je suis heureux que vous la représentiez si bien.
Chouette série, j'aime bien lire les débats commentaires également. Merci pour ton travail ^^
je trouve ça un peu paradoxal de voir les marxistes s'écharper avec les évolutionniste et vice versa moi ^^
Bah les marxistes des SHS ont des épistémologies matérialistes actualisées sur la modernité du XIXème, les fameux "post-modernes" eux mème critiques des anciens marxistes "à la dure" qui partageaient leur paradigme épistémologique avec Homo-Fabulus, du coup c'est logique. Tous les marxistes post-modernes ou non sont évolutionnistes, c'est le layer de base de toute idéologie non-anti-moderne, tous les libéraux et la majorité des f*scistes partagent aussi l'évolutionnisme, ça c'est un combat gagné (en europe) contre les c*ls-bénits, les réactionnaires à l'anciennes, les idéalistes purs. (Sans nier le biais du tout-social qu'on a à gauche et sans prétendre qu'on est au point sur le continuum bio-psycho-social, on est juste les moins pire et les plus informés mais tout le monde est paumé).
Coté soc-dem rationalistes c'est un habituel Dunning-Kruger, HF ne semble pas comprendre le marxisme, par extention il comprend pas ce qu'est une épistémologie matérialiste au dela du matérialisme méthodologique basique que toute science à en commun.
Il en ébauche un peu le vrai sujet en une phrase en faisant le lien avec la théorie critique, les cultural studies et les épistémologies de situation devenues standard en toutes SHS, ça aurait du être la vraie conclusion en 2 épisodes de ces 3 ans de pincettes pour en venir à la conclusion que les post-mo/anti-rationalistes ont tort, avec un très bon début qui expliquait comment rester de gauche dans son paradigme à lui, ce qui devait amener à la confrontation des 2 paradigmes en question. A la place on à des exemples cringes ou les gauchistes ont fait les forceurs (Ok Psyho, le fond maintenant, on a compris que les critiques tapaient à coté mais la vraie question est donc pourquoi, ce que tu dis toi mème) et des exemples de chercheuses féministes et de dudebros marxistes plus pertinents que lui qu'il ne comprend pas (avec ou sans mauvaise foi), ou réfute pas loin de l'épouvantail, ou juste "vous devez trouver ça anormal parce que je l'ai décidé et parce que c'est pas l'épistémologie majoritaire de ma discipline" (oui c'est pour ça qu'elle est (certes mal) critiquée, bonjour, c'était l'axiome numéro 1 de pourquoi 3 ans de vidéos sur ce thème).
Après au moins j'aurais découvert Lewontin ce goat! 🙃 Mais sans sarcasme il est capable de tellement mieux c'est vraiment dommage...
Henri LABORIT et la sociobiologie, mais oui ! J'ai toujours ses livres... mais ses références aux "trois cerveaux" seraient fausses.
Serait-il possible de faire une comparaison entre ses écrits et votre domaine de recherche svp ?
Par où commencer ? Il y en a tellement. Je vous suis, écoute et lis depuis plusieurs années, et plus j'avance dans votre pensée, plus je me sens mal à l'aise avec votre méthode. Pas que votre discipline soit mauvaise, bien au contraire si on s'en tient à sa pertinence, et fort heureusement sinon, il y aurait peu de sciences. Mais j'en arrive à penser que vous passer votre temps (et votre énergie, ainsi que la notre, nous qui choisissons de vous suivre) à vouloir la "défendre" mordicus, et ce malgré ses maigres résultats. Car c'est bien de cela dont nous parlons, nous qui parlons de science, de résultats, et avec ceux-ci viendrait le temps plus serein de l'affirmation dans le consensus.
Bien sur, tout est politique, mais avant tout dans le besoin de toute science, d'autant plus humaine, de subventions basé sur la pertinence de leur propos, davantage qu'à la volonté propre de ses acteurs. Je fais un parallèle les politiques de la culture, où de la ville qui mettent en présence des entités diverses et variées mais qui se retrouvent le plus souvent bridées par cette même politique selon les desiderata des dirigeants du moment, et pourtant faisant appel à des disciplines bien plus solides parfois, archi, gestion des flux, technoservices, etc. Alors bien sûr, tout est effectivement politique. Mais cela étant dit, la science avance peu ou prou dans sa volonté de (dé)montrer des hypothèses par des résultats, et concernant les sciences humaines dans leur généralité, il faut avouer que les pêches ne sont que très rarement miraculeuses (contrairement à l'année éponyme de l'édification de la théorie de la relativité issue d'une science bien plus dure) et par conséquent, sujettes à polémique de tout genre et dont vous rappelez très bien les forces en présence dans votre suite de vidéos. Alors soit, je comprends le fond de votre combat, par ailleurs aussi politique que les biais que vous dénoncez
Mais de là à traiter de (quel est le terme) d'énergumènes, des chercheurs comme Goulde et même Picq que vous reprenez par l'angle qu'il vous convient pour satisfaire à votre narratif, alors que sa pensée par ailleurs bien plus profonde, je trouve que ce n'est pas très beau joueur. Une preuve dans votre texte ? Vous reprenez le passage radio de P. Touraille. Quand celle-ci émet ne serait-ce qu'une réserve en émettant un "même" modérateur (qui demeure donc dans la mesure d'une science en devenir) pour appuyer sa proposition d'alors, vous le transformez en un "sauf" excluant, déformant son propos que vous avez rapidement tronqué. Pourtant, à la fin de votre vidéo, vous utilisez fort à propos le même terme "même" pour modérer votre propre thèse, et cela, sans aucune vergogne. Dans ce cas, si je transforme à mon tour vos "même" en "sauf", nous pouvons là aussi dénier à vos propos toute légitimité. Ce n'est pas très honnête intellectuellement, vous en conviendrez à vous réécoutez. Donc, à vouloir coûte que coûte défendre "votre" science en évitant de la faire afin de prouver de résultats nets qui trancheront le débat, vous donnez cette impression désagréable d'un animal à l'affût qui pourra reprendre pour le bien de la cause tous les arguments et contre-arguments qui lui sied le plus.
Je suis pour ma part curieux de la démarche scientifique ainsi que la méthode, et j'apprécie votre travail, mais je n'en demeure pas moins critique sur la forme, parce que entre points Goldwin (j'en ai compté 3) et invective ab nominem, je ne pense pas que c'est ainsi que l'on fait de la bonne science. Je me bats déjà contre pas mal de sectaires métascientifiques pour y ajouter une telle légèreté émanant d'un esprit par ailleurs si éclairé.
Je n'ai hélas pas tout dis des points qui m'ont particulièrement agacé, mais vous en ai dit l'essentiel. A vous d'en prendre ce que vous jugerez bons.
Si tout est politique alors rien n'est politique parce que cela voudrait dire que la notion est indéfinie, non bornée et donc sans substance.
C'est un vieil adage, un mythe, que je vois répété ad nauseam par les personnes qui veulent justement tout politiser pour justifier leurs prises de position et leur rejet d'un certain nombre de choses qui ne les arrangent pas.
Commencez par définir la politique avant de déclarer de manière péremptoire que l'univers tout entier et tout ce qui le compose de son début à sa fin, par tout ses aspects imaginables, est politique. Et je dis ça pour vous, ne le faites pas pour moi.
Polis : corps social, ce qui à très à l'esprit de la cité. Mon intégrité vis-à-vis des sciences n'est dans ce sens pas remise en question. Toute la vidéo montre que l'obstacle de la psych-evo n'est rien d'autre qu'une borne (pour reprendre votre mot) qui appartient à l'esprit de la cité, son sens politique, et on parle à raison d'esprit. Je ne remets nullement en cause le fondement scientifique de la discipline en question qui, malgré tout ce que vous pouvez avancer, doit encore faire ses preuves, comme la sociologie par exemple. Et je l'espère vivement étant donné que j'adhère aux conclusions de celle-ci. Cependant, la forme n'exclut en rien le fond de la doctrine scientifique, mais elle le perturbe justement dans l'esprit, celui de la cité. C'est tout ce que je dénonce (en plus de certains termes employés). Je ne vois pas pourquoi j'isolerai un prédicat d'un autre s'il servent tout deux à la même fonction, crédité en outre d'une hypothèse qui n'est en rien une théorie scientifique.
A partir de là, vous venez sur une vidéo politique remettre en cause cette même politique et vous vous demandez pourquoi il est besoin de le faire. Je pense que vous vous trompez, non pas de combat, mais de champ de bataille. Je soustrait à la science comme principe toute velléité politique, et me tiens à ce principe, il n'en demeure pas moins que le propos actuel est éminemment politique, d'où sans doute le trop plein de commentaires justement politique que vous dénoncer où la fronde à laquelle la psycho-evo prête le flanc . Je vous attends sur des chaines comme sciencetonnante ou le petit astronome pour parler avec plaisir du fond, nous y parlerons nucléogénèse et champ profond. Et je vous assure qu'il n'y aura dans mes mots aucune notion politique.
Vous répondez à côté, ou plutôt répondez en vous basant sur des suppositions sur les raisons de mon commentaire.
La seule chose que suggère mon commentaire est d'arrêter d'employer l'expression critiquée parce qu'elle n'a aucun sens. Je n'ai pas une seule seconde évoqué le reste du commentaire ou la vidéo dont il est question.
merci pour votre commentaire
@@jaioublie9183 Tout est politique car tout peut être utilisé politiquement. Et tout l'est.
Tout, le divertissement, le travail, l'alimentation et la manière dont ils prennent forme à un instant T sont le terreau d'un monde profondément politique : les enjeux économiques ne dorment jamais et utilisent un état du monde pour générer encore plus de capital, c'est ça le capitalisme, et le pouvoir politique et le garde-fou de cette économie qui ne dort jamais.
Voilà pourquoi tout est politique. Tout est économique donc tout est politique.
Pouah, c'est tellement pationnant. Si j'étais pas trop vieux et trop con tu me donnerais presque envie de devenir chercheur.
Quelqu'un sait d'où sont tirés les dessins en noir et blanc utilisés dans la vidéo ?
Finalement, est ce que la question ne se résume pas à : Dans un système politique inégal ou injuste, une science, même complètement neutre idéologiquement, peut-elle mener à une réduction des injustices, ou est-elle condamnée à fournir des outils renforçant les injustices?
Finalement, beaucoup de scientifiques (dont je fais partie), semblent s'accorder sur l'importance de la science. Mais ne sommes nous pas comme le boulanger qui prône l'importance de la bonne farine? Finalement, la science est-elle en soi, une nécessité? Les scientifiques ne seront-ils pas considérés comme les pires despotes dans le futur? Si il y a une telle révolte contre la science, n'est ce pas le signe aussi que la science est un instrument de violence, d'une certaine manière?
Merci pour ton travail, malheureusement dur à accepter par un bonne part de notre société. Ca me rappelle qqn qui faisait son doc en anthropologie en Afrique. Sans rentrer dans les détails, il fallait absolument conclure que "c'est la faute des blancs", quel que soit le sujet, que ce soit pertinent ou non. Soutenir l'inverse n'est pas seulement se tromper, mais c'est être raciste. Apres une longue séries d'anecdotes semblables a ce que tu décris, j'ai totalement perdu foi en les 'sciences' sociales, qui semblent trop souvent être une couverture pseudo-scientifique à l'idéologie dominante dans le monde académique. C'est bien malheureux car non seulement leur objet d'étude est fascinent, mais en plus potentiellement utile… Dieu merci j'étais dans la fac de chimie ou ce genre de problèmes ne se posaient pas…
C'est la même chose pour les thèses en SHS, même très bien documentées, qui contredisent le "narratif" progressif, ou dans les sciences de l'environnement... La politique et la science font très mauvais ménage et nous vivons une période qui ressemble à un néo-lyssenkisme
11:55 c'est très bien que vous parlez de genre rhétorique. Pourquoi apprendre que les vies animales ne sont pas égalitaires changerai quelque chose sur société qui construisent des constructions sociales. Si les maladies, les handicaps et les troubles existent alors on s'adapte. Altérité n'est pas un mal. C'est sa être des animaux sociaux.
16:00 je comprends pas ce que tu avances : si on affirme la science est libre de valeurs, alor son va pas chercher à savoir lesquelles ? Donc quand tu dis que la question de savoir si elle est libre ou pétrie de valeurs d'une part ; et de savoir quelles valeurs sont véhiculées d'autres part ... Sont des questions ORTHOGONALES ... et qu'on a pas besoin d'être d'accord sur la première question pour être d'accord sur la deuxième : ca me semble incompréhensible (en tout cas dit comme ça ; désolé)
23:00 → la comparaison autour d l'origine (point Godwin) a beau être affirmée, elle est ici affirmée sans preuve → donc je peux la rejeter sans preuve. Non ?
Hello, merci beaucoup pour tes vidéos que je suis assiduement meme si je ne commente quasiement jamais.
Pourrais tu nous expliquer rapidement la différence entre la psychologie evolutionnaire et la génétique du comportement ? Je me doute bien que c'est pas la meme discipline mais j'ai eu mal à bien les différentier
La génétique du comportement étudie plutot le lien entre 1 - certains traits de personnalité/maladies mentales/différences inter-individuelles, 2 - certains gènes assez identifiés. Elle prend des bases de données génétiques et recherche des corrélations (voire plus) entre certains gènes et quelques chose de psychologique. Par exemple, elle va essayer de voir si tel gène est associé à la schizophrénie, quels gènes rendent plus intelligents, quelques gènes sont corrélés au "grit" ou aux traits de personnalité u big-5, etc.
La psycho évo ne va pas aussi loin dans l'attribution du comportement à un gène. Elle n'étudie pas les gènes eux-mêmes pour faire des corrélations. Pire : l'accent n'est pas mis principalement sur les variations entre individus concernant leur personnalité/intelligence/maladies mentales/autres, mais sur ce qui est commun à tous les humains, voire ce qu'ils partagent avec les primates et autres animaux.
Super intéressant
Tu penses quoi de la vidéo récente de l'argumentarium : ruclips.net/video/afjh1mm5OcQ/видео.html&ab_channel=L%27Argumentarium ? Il a l'air de ne pas être d'accord avec toi, mais comme je ne suis pas certain de comprendre parfaitement ces notions d'epistémologie je n'en suis pas certain :
Je me suis posé exactement la même question. Cette vidéo de l'Argumentarium est excellente (comme toutes les autres d'ailleurs) et ce serait très intéressant d'avoir un retour d'Homo Fabulus là-dessus voire qui sait un échange vidéo entre eux d'eux...
Ses arguments ont un arrière-fond bien relativiste qui m'inquiète. Il a un peu les mêmes arguments que les complotistes, qui sont les premiers à dire que la science est très fragile et que l’idéologie peut s'insérer partout au point où on doit se méfier de tout. Je suis sur que sa vidéo serait utilisée par des anti-vaccins s'ils visitaient cette chaine.
@guyg.8529hum je n'en suis pas certain. L'impossibilité de la neutralité axiologique ne doit pas être selon moi utilisée comme prétexte pour être le moins neutre possible, mais la neutralité devrait plutôt être vue comme une asymptote vers laquelle il est désirable de se rapprocher, sans qu'il soit possible de l'atteindre. En ce sens, les travaux scientifiques ont plus de valeur que les discussions de comptoirs sans pour autant être totalement neutre. Cette vision permet de dépasser le relativisme épistémique. Il s'agit de mon avis, je ne sais pas si argumentarium le partage
@@thibauteloy6841 Sauf que l'impossibilité de la neutralité axiologique est toujours utilisée pour dire qu'au final, ça ne sert à rien de ne serait-ce qu'essayer d'être neutre ou objectif, car à l'impossible nul n'est tenu. Et je parie que c'est la position de l'argumentarium qui transparaitra dans ses futures vidéos.
Le fait qu'on ne puisse pas être à 100% objectif, tout le monde le sait, surtout ceux qui défendent la neutralité axiologique dans le domaine de la recherche. Rien n'est parfait en ce bas monde, rien du tout, les solutions parfaites n'existent pas., ca ne sert à rien de le dire dans un débat, ce genre d'argument d'impossibilité d'une solution parfaite cache toujours quelque chose.
Ceux qui sortent cet argument de l'impossibilité de la neutralité axiologiques se font toujours comprendre ainsi : ca ne sert à rien d'essayer d'être le plus neutre possible, le résultat est trop minable que ca en vaille la chandelle.
"Les gens pas neutre, ce sont _toujours_ les autres" ça donne envie de faire un meme où je remplacerais "pas assez de gauche" par "pas assez s'autoproclamant du juste milieu"
Donc les recherches de Marie Curie sur la radioactivité c'est mal parce que Hiroshima !
Et les recherches sur la gravitation par Galilée c'est mal parce que ça met en danger le salut des âmes.
La science est descriptive, pas prescriptive, c'est pourtant simple.
La politique ça reste hors des labos. Point.
Si seulement c'étair aussi simple... Monsieur Phi avait donné un bon exemple de science totalement irresponsable de chercheurs autraliens qui avaient bossé sur un protocole pour enrichir l'uranium plus facilement. La seule application de ce truc c'est pouvoir créer des bombes nucléaire plus facilement. Donc juste complétement dangereux. Mais si on suit ta maxime, alors on peut considérer que ces chercheurs ne sont pas responsables et qu'ils ne font que découvrir des vérités sur le monde. Mais ça serait quand meme d'une sacrée mauvaise foi dans ce cas précis. Va falloir se réconcillier avec le fait qu'il y a pas d'absolu.
Mais les salaires des chercheurs sont payés par une entité (privée ou publique), ce qui induit un choix politique.
@@thomaswidget6528 Payer quelqu'un et controler ou orienter son travail, c'est différent. Surtout dans la recherche !
Bien d'accord. La réalité doit primer, et l'ethique, la politique etc doivent s'y conformer, jamais l'inverse.
Ps: n'oublies pas que Galilée ( a moins que ce ne soit Newton?) est responsable de toutes les morts causées pas une chute...
Les recherches de terrain sur les chercheurs et les institutions indiquent que c'est plus compliqué. Mais sont-elles des recherches politisées ? ;)
Punaise, le niveau des commentaires des gardiens de "la science de gauche" est catastrophique. Aucun ne fait l'effort de comprendre le propos de la vidéo. Si c'est ça l'esprit critique de gauche, ça n'est pas glorieux ! Bon courage à Stéphane Debove, il va en avoir besoin !
C'est ce que je me disais en lisant les commentaires.
Il y en a même un qui a osé écrire qu'il vaut mieux des interprétations fausses mais progressistes que des interprétations vraies mais "réactionnaires".
Et au niveau de la sociologie, les faux articles canulars publiés (dans le but de dénoncer le manque de méthodologie d'un certain nombre de chercheurs et de journaux du domaine qui mettent d'abord en avant leur idéologie avant les faits) ont bien montré les biais des chercheurs de cette science. Et je trouve ceci grave.
Bon courage à l'auteur de la vidéo, qui serait plutôt de gauche en plus si je comprends bien.
@@valentinfort7247 les articles canulars ne montrent pas grand choses, juste que les revue à comité de lecture accepte des articles sans grand intérêt. Parce que globalement, si étudies un sujet un peu wtfck ça veut pas dire que le contenu est faux. C'est pourtant bien ce qui s'est passé avec l'affaire Sokal au carré, quant à l'affaire Sokal original qu'est-ce que ça disait à part: les revues de l'époque acceptais des articles velus avec usages immodéré d'équations non maitriser. Ce que je veux dire c'est que le problème n'est pas que ça aille au non dans le sens de la revue, le problème c'est que si tu fais une expérience dans ton laboratoire, les gens chez qui tu publies ne peuvent pas savoir si tu l'as fait.
pouvez vous me dire si E=MC2 est de gauche ou de droite ? Est-ce que Darwin et Wallace en exposant les résultats de leur théorie pensaient être de gauche ou de droite ? Quand Neil Armstrong a foulé le sol lunaire a-t-il chanté l'International ou God save the Queen ? Vous dites n'importe quoi en parlant de science de gauche et de droite, il n'y a que la science, au même titre qu'il n'y a pas de science athée ou de science religieuse, de sciences africaines, sud-américaines ou viking, il n'y a que de la science. Alors avant de taxer les contributeurs qui apportent des éclairages à leurs thèses, réfléchissez à la pauvre limite de votre argument et faite avancer le débat en comprenant vous même de quoi celui-ci se compose.
@@Gihennne C'est sûr que l'intervention de l'idéologie en physique est plus difficile à imaginer, mais on peut donner l'exemple de la théorie de De Broglie-Bohm, une interprétation déterministe de la mécanique quantique, qui au moins à l'époque des pionniers de la mécanique quantique faisait exactement les même prédictions que l'interprétation de Copenhague (l'interprétation majoritaire aujourd'hui) et qui n'a jamais été prise au sérieux par la communauté des physiciens en partie à cause du fait que Bohm était marxiste.
3:27 Je dirais que ça ne peut apporter qu'un élément parmi d'autres, dans une enquête dont le but doit être de savoir le vrai, les faits, ce qu'il en est réellement. (J’en parle dans ma dernière vidéo, où je te cite, d’ailleurs @HomoFabulus )
7:21 Faut-il calculer les conséquences avant de dire une vérité ? (vous avez quatre heures 😉)
Ah, et je ne suis pas du tout d’accord sur ta façon de te moucher ^^
Est-ce que quelqu’un peut me donner de bonnes références sur les différences biologiques (psychologiques bien sûr, sur le reste j’ai bien une idée 😅) hommes femmes? Ça fait un moment que je me pose la question de l’inné et de l’acquis sur ce sujet, étant biologiste de formation je soupçonne qu’il y ait au moins un peu d’inné mais j’évolue dans un milieu plutôt de gauche qui a tendance à le nier… apparemment la psycho evo est en conflit avec une certaine branche du féminisme là dessus j’aimerais bien savoir sur quelles recherches exactement et quels sont les résultats. Évidemment j’adorerais une vidéo d’homo Fabulus sur le sujet ! 😉
Bonne année à tous
Sur le sujet des différences liées au sexe chez l'humain (notamment psychologiques et comportementales) tu peux lire par exemple le livre "The ape that understood the universe" de Stewart-Williams (psychologue évo) qui rentre en détail dans le sujet de manière claire et accessible, en mettant ça en lien avec la biologie de l'évolution et la théorie de la sélection sexuelle.
Malheureusement une bonne partie de ces connaissances restent confinés dans des manuels ou études en anglais. J'ai découvert par exemple "Human Behavioral Ecology" de Koster (écologie comportementale), "Sexual Selection in Homo sapiens" de Apostolou (psycho évo), "Male, Female" de Geary (psycho évo), ou l'étude "Sex differences in the human brain" de DeCasien et collègues (neurosciences).
Homo Fabulus évite de de trop aborder ces sujets volontairement il me semble car ils sont clivants.
@ Merci beaucoup pour ta réponse! L’anglais ne me pose pas de soucis je vais regarder toutes ces sources.
Dommage qu’on puisse avoir peur de parler de ce sujet je pense au contraire qu’il peut servir le féminisme plutôt que l’inverse, mais bon je comprends.
Encore merci et bonne journée!
Je crois qu'il y avait une vidéo sur cette thématique sur la chaîne. Ou un projet de vidéo, je ne sais plus.
Sinon, le sujet du dégoût a été abordé dans une vidéo de la chaîne : les femmes sont plus facilement dégoûtées que les hommes, et elles le sont encore plus lorsqu'elles sont enceintes.
Même chez les animaux il n'est pas si facile de démêler la part de comportement inné vs acquis. Pourquoi? Tout simplement parce que ça va dépendre de la variabilité de l'environnement lui-même. Beaucoup de chercheurs qui se revendiquent evospy soit ne comprennent pas ça, soit ne veulent pas le comprendre et se basent sur l'heritabilité qui est une mesure statistique ( part de la variance expliquée) pour prétendre mesurer la part génétique d'un comportement. Or, l'heritabilité mesurée pour un caractère sera supérieure dans un milieu très homogène à celle mesurée dans un milieu plus hétérogène.
Où je veux en venir: c'est très compliqué de savoir si certaines différences sont seulement liées à la biologie ou non. Un étude à son époque très relayé montrait que les femmes partaient bcp plus dans une journée que les hommes. L'analyse de l'époque est que c'était logique, et biologique car "depuis la préhistoire" les femmes s'occupent des enfants et ont plus besoin de communiquer, ont un cerveaux plus développé pour ça... des années plus tard l'étude a été refaite et... la différence avait disparu (celle en terme de quantité de parole, il restait des différences qualitatives). La conclusion de la chose et qu’il faut rester prudent et, comme pour le reste de la biologie, se garder de conclusions hâtives.
Merci de mettre en exergue le niveau de tartufferie qui règne dans certains domaines ultra idéologisés.
Alors en vrai oui, les gaucho sont neuneu mais ne pas oublier la grosse frange de boloss droitardés climato sceptiques, antivax, complotiste pro russes. Mais oui les gauchistes à l'université c'est aussi une plaie
@@pierrelalanne7215 Il n'y a pas de position cohérente qui ne tape pas sur les deux (ou au contraire laisse les deux faire ce qu'ils veulent).
Les idéologues, c'est toujours _les autres_ ... C'est mignon
Ton livre acheté et offert à ma Mère !
"Science sans police politique n'est que ruine de l'âme" - Trofim Lyssenko
Combien de personnes mortes "grâce" à lui et son adage?
@justinvideoman bon, je dois quand même préciser que la citation est une blague. L'ironie sur le net est un art délicat.
Mais oui, beaucoup sont morts à cause de cette censure politique de la science.
@maldoror4035 y'a toujours un doute sur internet !
@@maldoror4035 Point Godwin !! "Tous biaisés, sauf moi" 🙃
Ce serait bien de faire un mémoire de M2 de philo des sciences sur ce sujet pour voir si ce genre de dissertation (cherry-picking, déformation de propos, hors-contexte, mésinterprétations, allégations) passerait la moyenne ou non.
Tu vises la vidéo de Stéphane Debove ou les gens qu'ils critiquent?
Je ne comprends pas pourquoi tu réfutes la nécessité pour la psycho évo d'apporter un niveau de preuve supérieur à ce qui se pratique généralement en sciences sociales... Il est parfaitement normal d'exiger que des découvertes qui pourraient remettre en cause certaines de nos croyances fondamentales, voire nos "certitudes" du moment, exigent des preuves exceptionnelles. Tant que la psycho évo ne parvient pas à se hisser au-dessus d'autres modèles explicatifs, elle formule des hypothèses extrêmement intéressantes mais insuffisantes pour avoir des conséquences pratiques. Dans tous les domaines scientifiques, la remise en cause des théories communément admises est la quête du Graal et nécessite une démonstration irréfutable. Que les sciences sociales se contentent de peu en matière de preuve est ce qui les rend perméables aux idéologies et c'est précisément ce qui nuit à leur crédibilité. C'est tout l’espoir de la psycho évo de pouvoir s'appuyer sur la biologie pour atteindre éventuellement un niveau de preuve supérieur et franchement, si les conclusions qui en découlent sont potentiellement "game changer", c'est le prix à payer. Kitcher a parfaitement raison : si les conséquences d'une découverte sont potentiellement lourdes de conséquences, mieux vaut ne pas se tromper !
Disons que au vu de la qualité des données dans les autres sciences sociales, ce sont plutôt elles qui doivent avoir un niveau de preuve supérieur. La sociologie et l'anthropologie sont clairement incapables de donner des leçons de morales là-dessus, y compris en matière de conséquences sociales. A vrai dire, c'est la sociologie qui a le plus de conséquences sociales et devait faire preuve de plus de rigueur, mais ca signerait sa mort ! Casser le statu quo, comme veulent le faire les scientifiques militants, ca a des conséquences sociales qu'on ne peut pas prévoir à l'avance, l'enfer est pavé de bonnes intentions. La psychologie est quand même un cran au-dessus, surtout la psycho cognitive.
Perso la raison de sa réfutation est limpide: c'est la difficulté de fixer à priori le niveau de preuve qui serait suffisant, et donc la possibilité de réfuter par ce mécanisme toute recherche ne confirmant pas nos croyances, et ce à l'infini . C'est un peu la mort de l'idée même de science, ou du moins de l'idée "romantique" que nous nous en faisons en tant que quête d'une vérité objective, alors que la vision des niveaux de preuve différents est beaucoup plus cohérente avec un esprit en quelque sorte "post moderniste". Ayant délaissé la recherche pour un métier du sport je peux tenter une métaphore : c'est comme si à l'arrivée sur la scène d'un nouveau talent sportif, nous changeons de règles ou de style d'arbitrage afin d'en freiner l'ascension, car nous sommes trop fan du "champion" actuellement en place...
Suite à mon commentaire précédent : personnellement l'approche des "différents niveaux de preuve" pourrait effectivement faire sens si appuyée sur une sorte d'évaluation couts/bénéficies sérieuse. Car il est vrai que rien que "changer de paradigme" représente un coût en soi, et qu'un certain niveau de croyance nous est nécessaire pour fonctionner tant individuellement que collectivement. Ceci étant dit je souhaite bonne chance à quiconque voudrait se lancer "sérieusement" dans des telles estimations (déjà : couts et benefices, d'accord, mais pour qui? Calculés en quelle "monnaie"? Etc...)
@@ggrimpecom merci pour ce commentaire. Sur le principe, je suis totalement d'accord avec ce raisonnement, mais s'applique-t-il lorsque le niveau de preuve en vigueur est intrinsèquement insuffisant ? Peut-on à la fois critiquer la perméabilité des sciences sociales aux idéologies et revendiquer le même manque de rigueur pour la psycho évo ?
@@cookiehead4759 Oula, tournée comme cela lla question est tout un autre vase de Pandore. Pour ma part ayant mené à terme une thèse dans un sous-domaine de l'ingénierie, donc en théorie une science bien "dure" j'ai réussi à publier un article assez honteux de tout point de vue, et démonté dans une partie de mon manuscrit un enfumage total venant de l'équipe-phare de la discipline. Donc je ne veux même pas imaginer comment cela se passe quand on travaille une matière...mi-molle???
À qui cela profite, de poser la question "à qui cela profite" ?
Aux complotistes je dirais
Est-ce que cela ne profiterait pas avant tout aux personnes posant la question de « à qui cela profite » ?
@@georgesabitbol7392 C'est cela même. Il s'agit le plus souvent d'un artifice rhétorique, genre empoisonnement du puits : on n'attaque pas le message, on ne le lit même pas, mais comme il pourrait profiter à Soros / Gates / Big Pharma / aux illuminatis / [insérez ici votre bouc émissaire favori], il doit être rejeté a priori. Mais une bonne réponse à ce sophisme est de questionner la bonne foi du questionneur, de la même manière qu'il questionne la bonne foi du message initial. Une sorte de sessuikidikiè, en somme. Puissant argument contre un grand nombre de sophismes, le sessuikidikiè.
@@georgesabitbol7392 sans doute
OK c'est là que je comprends pourquoi ce sujet me parle.. sans être militante écolo , disons simplement que j'aime la nature.. et depuis longtemps certains arguments féministes (oui je suis une fille^^) égalitaires me paraissent absurdes et contre productifs.. Parce que je fais spontanément le parallèle avec les animaux puisque nous sommes des animaux.. et donc oui les femelles mammifères sont majoritairement plus petites, moins musclés que les mâles/ hommes, et en même temps les femmes vivent plus lgtps que les hommes, c'est un peu la force brute VS l'endurance, et aucune ne serait mieux que l'autre, ce sont 2 conditions différentes.. et les débats sur le cerveaux.. mais les hormones alors?? les chromosomes? on a pas mes mêmes!! donc forcement les comportements sont différents et c'est pas grave!!.. bref merci de confirmer que tout cela n'est pas que le résultat de ma propre petite réflexion personnelle.. parfois je me dis que notre intelligence est notre malédiction, on se fait des noeuds aux cerveaux, on crée des fables pour nous convaincre que nous valons mieux que le reste du vivants, et finalement nous faisons bien pire...
Excellent 👍
Quid des universitaires et scientifiques en dehors du monde occidental ? En Asie de l'est par exemple ? sont ils aussi biaisé par l'idéologie relativiste ?
noyeux joël à tous et bonne santé !
2'52" : Il y a un dilemme, d'un côté on n'a pas mieux que LA science pour nous indiquer que croire, de l'autre ses résultats sont parfois impossibles à dissocier d'intérêt particuliers ayant participé à les produire. La conclusion d'Homo Fabulus (reformulée caricaturalement par mes soins) "s'interroger sur les conditions de production de ce savoir c'est faire preuve d'un excès de paranoïa". A mon avis, la solution rationnelle ce serait plutôt de faire preuve d'une vigilance raisonnable vis à vis des résultats scientifiques (même quand ils reposent sur de nombreuses données)..
3'34" : "Il est très difficile de dire à qui la sociobologie profite". Comme si le malthusianisme n'avait pas existé, comme si les réseaux masculinistes, racistes et globalement d'extrême droite ne mobilisaient pas régulièrement les articles de psycho évo pour défendre leur idéologie. Si on pourrait accepter l'idée que "à priori" la psycho evo n'est pas plus à droite qu'à gauche, il me semble compliqué de dire que à l'heure actuelle les idéologies politiques qui mobilisent la psycho evo c'est pas exclusivement la droite et l'extrême droite. Et puis "la sociobologie reconnait l'importance des femelles dans le règne animal" c'est absolument pas féministe. Les gens qui passent du temps à insister sur le rôle des femmes en s'inquiétant que la "féminité se perde" c'est encore l'extrême droite.
6'32" : opposition entre les gens qui développent ces théories qui sont accusées d'oublier le nazisme et leurs critiques qui sont accusés d'oublier Galilée. Opposition reposant sur l'idée que les critiques voudraient "interdire ces recherches". Ce qui me semble absurde. Si ces recherches sont critiquées par Lewontin c'est qu'elles seraient profitables "au pouvoir" comme c'est "le pouvoir" qui interdit on voit mal par quel miracle ces recherches pourraient être interdites. D'ailleurs aujourd'hui ces recherches ne subissent aucune menace d'être interdite ni même définancées (contrairement à d'autres) donc ce qui agace Stéphane Debove c'est le simple fait qu'on les critique.
7'22" : "Ces débats ont lieu entre deux camps qui ne calculent pas les conséquences de la même façon" si j'ignore la formulation teintée de conséquentialisme, j'ai envie de dire oui. Et je pense que toutes les critiques de gauche de la sociobologie sont d'accord avec ça...
Ah, au temps pour moi, je pensais que c'était pour dire que les deux camps n'évaluaient pas les conséquences probables des recherches en sociobologie de la même manière, les uns trouvant les conséquences bénéfiques les autres maléfiques, mais en fait HF dit que les deux camps ne sont pas d'accord sur ce que sont les conséquences probables.
Même idée qu'au début du coup, mais pour quelqu'un qui défend la possibilité de produire de la connaissance fiable, cette position qui consiste à dire qu'on est incapables de prédire les conséquences de ces recherches et que les croyances des deux camps se valent me semble d'un relativisme assez naïf pour le coup.
8'49" : "je refuse qu'on laisse à Lewontin et un petit paquet de philosophes le pouvoir de décider quels recherches sont dangereuses" ils n'ont factuellement pas ce pouvoir. Et on ne suggère pas qu'un petit groupe de personnes puissent décider quelles recherches ont lieu. Encore une fois, le seul pouvoir de Gould et Lewontin c'est celui de critiquer la sociobologie mais apparemment c'est insupportable.
9'14" : "ils sont moins compétents car imprégnés d'idéologie qu'on ne trouve que dans les universités". Deux possibilités, soit HF pense que des gens sont dépourvus d'idéologie et il est naïf, soit il pense que toutes les idéologies ne se valent pas et son relativisme de tout à l'heure était malhonnête.
9'39" : "C'est pas leur boulot" Alors c'est le boulot de qui ? Si c'est le boulot ni des sociologues des sciences, philosophes des sciences, ou scientifiques eux même de s'intéresser aux conditions de productions des résultats scientifiques, à ses biais et à ses conséquences politiques et sociales, c'est le boulot de qui ?
10'16" : "Les gens qui ont beaucoup d'engagement politique ne l'étalent pas" sous-entendu j'imagine que c'est pour se faire bien voir. Comme si il n'y avaient pas des gens qui, éventuellement à tort, pouvaient authentiquement s'inquiéter des conséquences de ces recherches. Comme si Gould et Lewontin tous deux d'origine juive n'avaient pas des raisons particulières de s'inquiéter des conséquences sociales des recherches en sociobologie.
Y'a pas un biais de sélection ? Des gens de droite n'auraient aucune raison de critiquer des études qui ne vont pas dans leur sens. Leurs médias les ignoreraient et leurs investisseurs couperaient les budgets.
Au-delà de la blague, je trouve pas ça absurde de s'interroger sur les conséquences des résultats. Au pire, les progressistes utilisent de faux résultats dans un but progressiste, les réactionnaires vont instrumentaliser un vrai résultat pour créer une énième panique morale. Le but n'étant pas alors de publier ou non, mais de bien cadrer pour éviter les futures utilisations racistes ou sexistes.
@@epsilon8597 Un problème, c'est que si tu fais nimp avec la recherche parce que les conséquences seraient mauvaise, les gens vont arrêter de faire confiance en la science et la rejeter, y compris les bonnes leçons qu'on peut en tirer. Ça a déjà commencé avec le bordel lié aux vaccins et au réchauffement. Beaucoup de gens très à droite ont perdu confiance dans les médias généralistes, le milieu académique et l'éducation, car ils savent bien que ce sont des milieux très orientés à gauche, contre eux. Alors se se braquent et rejettent le tout en bloc.
Après, pour des trucs plus neutres et consensuels du style "interdire des recherches de type gain of function" sur des virus", ce genre de problème de confiance n'apparait pas.
@guyg.8529 Les gens n'ont généralement pas accès aux controverses scientifiques... Et j'ai pas parlé de faire n'imp, mais de réfléchir aux conséquences pour indiquer ce qu'une étude ne dit pas, par exemple.
@@epsilon8597 Au pire, les progressistes utilisent de faux résultats dans un but progressiste
on vous ment, c est pour votre bien
@@epsilon8597 C'était une blague? 🙃
Mdr j'ai lu du coup, c'est la description la plus accurate du réel qui soit (enfin évidemment c'est structurellement l'inverse mais factuellement ça arrive aussi souvent dans ce sens la).
Bref, tu es vraiment ce post-mo dég*n conséquent que tu crois être!
Et encore t'essaie de rationaliser ça avec une tentative de remettre les choses à plat, mais on peut se faire l'avocat du diable et légitimer cet état de fait comme quelque chose de pas nécéssairement négatif, en mode "dark-matérialisme". J'irais pas vraiment faire le forceur jusque la juste par hubris de post-mo qui veut se faire l'antéchrist des zets, mais y'a au moins un layer de "kestuvafer?". Un peu Feyerabend peut-être.
> La science produit structurellement des résultats qui poussent à gauche, mais tout résultat peut également être essentialisé pour pousser à droite: un état de fait ne renseigne pas sur son "essence" matérielle/construite ou idéelle/fixiste, tout résultat n'est que contextuellement de gauche parce que l'ethos des chercheurs est d'avantage matérialiste que le status-quo.
> à l'inverse tout résultat pseudo-scientifique, toute donnée fausse, tout ésotérisme pousse structurellement à droite, mais peut-être interprété selon une logique crypto-matérialiste et pousser à gauche. (et je passe les rapports d'inversions complèxes avec le fait que la science soit aussi un outil des dominants et de l'hégémonie masculine, blanche, valide, saniste, bourge et libérale face aux savoirs ancenstraux, spirituels et au bon sens qui sont aussi des marqueurs épistémologiques de populations dominées dans leur structure, parce que ça ça fait des arborescences de dialectiques infernales à dégrossir)
> En conséquence, toute idéologie peut se réapproprier toute science et toute pseudo-science selon son agenda, et si elle peut le faire, elle va le faire, donc ça devrait être l'axiome avec lequel commencer l'analyse de la situation plutot que de poser un yakafaudraitque idéaliste sur le bien-fondé d'un idéal rationnel et neutre. C'est pas tant d'y ajouter une valence morale que de partir du fait que ça ne peut qu'être comme ça, y compris en prenant en compte les futures modulation de qu'est ce qui deviendra progressiste et réac selon les modulations des normes politiques futures et des rapports de domination.
Bon, enough Deleuze for the day.
En fait, ce genre de méthodes oublie qu'un projet politique ne se base pas seulement sur le constat, mais aussi sur un idéal qui n'est pas déterminé scientifiquement. Tzitzimitl l'explique bien mieux que moi dans cette vidéo : ruclips.net/video/fTJG0-K8xrk/видео.html
Ça fait longtemps que je suis ta chaîne, et je serai absolument incapable de dire où tu te places sur le spectre politique ! En tant qu’étudiant en science sociale, ça fait du bien de voir qu’il existe des chercheurs capables de dissocier science et politique ! Merci beaucoup pour ton contenu
16:43 C'est important de comprendre cette distinction qui subsume sous un même terme deux courants souvent antagonistes. Et il y a un vrai combat pour les seconds de ne pas laissé les premiers se revendiquer de cet "esprit critique". A présent de plus en plus de contenu d'esprit critique mêle un peu les deux traditions (cf le REC qui a décidé de donner de plus en plus la parole à des conférenciers issus de ces sphères très politisées). Le problème étant que ce sont deux visions de l'esprit critique totalement irréconciliables dans leur méthode et que ce mélange des genres engendre un climat très malsain dans le milieu.
Si même les sceptiques savent même pas ce qu'est l'esprit critique et sont pas foutus de se mettre d'accord sur comment l'implémenter, on est vraiment pas rendu...
C'est bizarre, ils veulent avoir un niveau de preuve énorme pour ce qui a des implications politiques, mais ils sont les derniers à vouloir fermer les filières de sociologie ou d'économie... Au contraire, ils sont les premiers à défendre une science militante quand elle va dans leur sens. Y a que la psycho évo et ce qui a trait à la génétique qui prend, pas le reste et surtout pas leurs travaux.
J'ai hate que tu ais des preuves solides pour étayer ce que tu affirmes, par ce que sinon c'est pas très crédible ^^ ..
@@AutoNomades Et tu veux quoi comme preuves ? Parce que les discours des sociologues militants (souvent hostiles à la psycho évo qu'ils accusent de venir sur leur plate-bande) sont très clair sur la manière dont ils envisagent la méthode scientifique...
Le gout du vrai.
Oui où, est-ce que commencer par admettre que la psychologie evolutionniste est controversé en science c'est pas un meilleur point de départ ?
Remarque simple qui de mon point de vue concerne tous domaine scientifique.
La recherche fondamentale doit etre neutre de maniere a apprehender le reel tel qu il est.
La science appliquée elle est soit politisé soit financierement justeuse voir les 2. Ses consequences doivent etre apprehender dans les 2 extremes ni naif, ni parano.
En tant qu animaux nous somme biaisés tous autant que nous sommes...
A titre perso, j adore la science.ce fondamentale pas la science appliquée trop marquée par des interets particuliers ou collectifs ideologiques.
La politique est, comme la religion, la démarche opposée à la science. Jamais la science ne doit être politisée. Et dès que vous la politisez c'est qu'alors vous abandonnez l'idée de faire de la science. Plus il y a de politique, moins il y a de science, par définition.
Les financements et les motivations peuvent être (sont) motivés par la politique, mais peu importe tant que le travail de recherche fait ensuite correspond aux principes de la science. En revanche so vos méthodes sont influencées à quelque moment que ce soit par des considérations politiques c'est qu'alors vous vous éloignez de la science.
@jaioublie9183 Je suis d accord. C est pour cette raison que je sépare science fondamentale et science appliquée (retour sur investissement , l enfer est pavé de bonnes intentions)
Si je métaphore, la science est un outil, ce qu on en fait et avec quelle intention si je prends des extrêmes et une simplification égoïste, altruiste, c' est la que toute la société a son mot a dire
Et pour cela, il ne faut pas se voiler la face ni sur les conséquences positives, ni sur les conséquences nefastes de l'interprétation de ces résultats.
@@corinnevig9568 justement, je pense que c'est une erreur de faire cette distinction. Soit c'est de la science, soit ça ne l'est pas. Et c'est pour ça j'ai tenté d'expliquer la distinction entre ce qui initie la recherche et la recherche en elle-même.
@@jaioublie9183Il y a confusion : le constat est que la politique influence actuellement la science : peer pressure, publish or perish p-hacking, choix de financement, vision idéologique des auteurs et des financeurs, contexte culturel des chercheurs ext.
C'est un constat. La question (politique) maintenant est qu'est-ce qu'on fait de ça ?
Personnellement je trouve sain que dans les publis de sciences humaines il y ait une petite présentation de l'auteur de ses travaux et de ses positions : on sait qui parle et de quel point de vue.
Faire semblant d'être neutre, c'est comme pour le journalisme je trouve ça souvent plus retors que le fait d'assumer une position.
De la même manière je trouve sain que les auteurs de publis doivent indiquer les conflits d'intérêts potentiels.
Par contre je trouve qu'on devrait lutter contre le purish or perish qui induit du p-hacking et d'autres problèmes qui nuisent à la neutralité scientifique. Mais c'est politique ça du coup, et on arrive dans un discours politique de la critique des revues scientifiques.
Bref je pense qu'il y a des biais politique dans la science contre lequel on peut lutter politiquement et d'autres ou cela paraît impossible donc autant les afficher clairement pour qu'on puisse interpréter les résultats avec le plus de contexte possible.
Je veut dire est-ce vraiment une mauvaise chose qu'on décide politiquement de beaucoup étudier l'érosion de la biodiversité ? Il me semble que non
Est-ce une bonne chose qu'actuellement la recherche appliquée soit politiquement bien plus financé que la recherche fondamentale ? Bonne question
Rien ne va... Tu projettes
Si tu passais pas ton temps à confondre les catégories que les sciences sociales distingues (comme le genre et le sexe quand tu parles de.. putain la blague, de "féminisme darwinien" qui ne peut être que du différentialisme ou être une théorie féministe incomplète), tu essuierais peut être pas aussi souvent un reproche très simple. Oui on peut attaquer ta thèse sur ses conséquences : celle de sa compatibilité avec les autres sciences... en particulier les sciences humaines et sociales (tu sais, le volet "psy" de "évopsy" ?). La compatibilité entre les sciences est un critère de scientificité surtout quand on cesse de nier l'intérêt de la variété des approches (chaque science définit son propre objet d'étude d'avance) au lieu de faire ce que tu fais depuis toujours : du réductionnisme. Tu peux t'en défendre mais c'est pourtant bien ce que tu fais en prétendant absorber (par négligence) une partie des explications sociologiques. On n'avait pas vu tentative aussi réductrice depuis Freud (ouais attention ça fait mal).
Vu la faible fiabilité des autres sciences sociales, notamment la sociologie, c'est pas un argument aussi fiable que tu crois, voire l'inverse.
Beaucoup d'affirmations péremptoires et d'attaques sans fondement dans ce commentaire !
@@onclesam1463 Et aucun argument dans la tienne. Quand on voit que celle de l'autre débile se limite à dire que les sciences sociales sont pas fiables parce qu'il n'a aucune notion d'épistémologie (et on va pas se cacher : parce que c'est un gros réac de droite aussi et qu'il est intéressé à la question mais ne vois pas l'ironie de sa position) on se dit qu'au moins lui a fait l'effort d'écrire un truc.
@guyg.8529 La sociologie est une bonne science, encore faut-il que les chercheurs de ce champ soit le plus neutre possible. Nous sommes d'accord, ce n'est pas le cas... et très malheureusement ... Les canulars pour dénoncer l'idéologie prégnante dans ce domaine l'ont magistralement démontré.
@@valentinfort7247 Preuves ?
Je vois que ça s'adapte à son public avec la miniature !
@homo fabulus : faut savoir lire : pascal Picq parle de la psycho-evo "dans sa version naive" (donc sa version simplifié, pas dans sa version sérieuse, scientifique)
C'est presque du bon boulot ta vidéo.
Pk tu dis ça ? Ça m'intéresse
9:40
Donc en gros, faut que les climatologues se la ferment sur les conséquences du réchauffement climatique, par exemple?
Que les biologistes ne la ramènent pas sur la réduction de la biodiversité, etc. etc.
On les paient pour inventer le prochain Iphone, et autres merveilles indispensables, mais sur le reste qu'ils la ferment?
Mais vous, votre formation "payée avec mes impôts", elle ne vous conduit pas ici même à vous exprimer sur des objets politiques?
Donc vous oui, mais pas ceux qui sont en désaccord avec vous?
Hummm, comment dire...
Vous m'avez l'air d'effectuer beaucoup de glissements, dans vos reproches.
"On les paie pour inventer le prochain iPhone" me semble une manière très audacieuse d'interpréter "faire des découvertes sur le monde". On sent très bien que Stéphane Debove n'a pas non plus une perspective utilitaire et techniciste de la science, et que le moteur principal est un amour du savoir, indépendamment des conséquences.
Autre glissement : la formation "payée par nos impôts" l'amène certes à cette chaîne, mais contrairement à ces universitaires, il n'est pas / plus payé par les impôts pour faire ça (d'où le Tipee). Et ce qu'il fait, il le fait moins dans une perspective moins politique qu'épistémologique. Cette épistémologie l'amène fatalement à parler de politique, comme d'autres ont intégré cette question dans les débats, et qu'il ne peut pas l'ignorer. Il n'empêche qu'il montre bien la nécessité de dépolitiser l'approche. Il ne dit pas qu'on ne peut pas faire de politique avec la science, mais qu'il n'est pas du ressort de l'idéologie politique de juger de la science et de ses résultats. (Et encore, il admet une soumission à l'intérêt commun, avec l'idée du vote pour arrêter des recherches dangereuses socialement !)
Dernier glissement, qui est en fait le premier : ce "en gros" montre bien que vous n'avez pas compris (mais peut-être est-ce chose faite, maintenant que vous avez regardé la suite de la vidéo). Le problème n'est pas tant que, à partir des résultats trouvés, les chercheurs en tirent eux-mêmes des conséquences politiques (surtout quand il s'agit d'évaluer les conséquences de l'activité humaine) ; c'est que les chercheurs aient comme point de départ le point de vue idéologique, qui les amène à fausser leurs résultats ou leur approche des résultats.
En somme, le problème n'est pas qu'on fasse de la politique à partir du vrai (ou, disons avec prudence, hautement probable, comme tout ce qui est vrai en science peut et doit être remis en question), mais qu'on refuse de voir le vrai pour des raisons politiques.
Comment dire, je crois que vous inversez les choses. Dans la vidéo il dénonce le fait de refuser le résultat de recherches pour des raisons politiques. Par ex on refuserait les données climatologiques par idéologie climato-négationiste. C'est justement ce type de dysfonctionnement qui est dénoncé !
La déstabilisation du climat par les activités humaines et la chute de la biodiversité sont bien démontrés.
Ils peuvent dire selon leurs modèles et leurs théories actuelles qu'est ce qu'il va potentiellement se passer et même ce qui pourrait empêcher ces prévisions de se réaliser, car on reste dans le domaine de la science, c'est à dire de la compréhension du monde que ça soit actuellement ou à l'avenir, donc cela reste dans le factuel. En revanche, ils n'ont rien à dire sur que l'on doit moralement faire, si l'on doit laisser leurs prévisions se dérouler ou empêcher ces prévisions de se réaliser, car on est dans le domaine du prescriptif, et donc de la politique.
Méconnaissance (ignorance volontaire?) des travaux faisant consensus en histoire, sociologie et philosophie des sciences, réductionnisme, même le meme de la miniature est mal utilisé.. Bref beaucoup d'energie dépensé pour beaucoup de vacuité.
Nous avons là un expert dans tous les domaines de l'histoire, de la sociologie et de la philosophie des sciences et qui en connaît tous les consensus.
@@jaioublie9183 Des comme ça, on en trouve partout sur internet, c'est dingue !
De grâce, ne vous faites pas passer pour plus savant que vous ne l'êtes en invoquant des consensus scientifiques imaginaires qui, comme par hasard, confirmeraient tous vos biais idéologiques.
Des quels travaux faites-vous allusion? Pour ce qui est du consensus en philo et sociologie, c'est une vaste blague, il n'y en a très peu
C'est fou de dénoncer les ravages de la prise de partie de la gauche contre la psychologie évolutionnaire parce qu'ils confondent la politique avec la science, tout en disant qu'il faut en urgence que la psychologie évolutionnaire soit récupérée par la gauche pour qu'elle prenne partie pour elle... alors que c'est là aussi une confusion entre la politique et la science. Faire la promotion du "féminisme darwinien" est justement faire la promotion de ce que tu dénonces, l'appropriation politique de la science avec "féminisme" une idéologie politique, et le "darwinisme" une théorie scientifique (même si aujourd'hui on est sur la Théorie Synthétique de l'Evolution). C'est donc très dérangent de sentir ta propre prise de position politique envers la gauche, toute au long de cette série de critique, alors qu'elle est censée être destinée à toute personne qui s'intéresse à la psycho évo, et donc y compris beaucoup de gens de droite, y compris des personnes qui ont d'abord entendu parler de cette discipline par ce biais, et qui s'y sont ensuite intéressées de manière plus scientifique par la suite. Il n'y a pas que du mal à cette récupération politique de la droite, on peut même dire !
Le féminisme darwinien ne récupére pas politiquement la psycho évo, elle fait avec les acquis de cette dernière pour ne pas faire nimp. Elle ne compte pas faire de la psycho évo un truc de gauche, elle fait son truc en tenant compte d'une science séparée. Un peu comme si un parti politique décidait de refuser certaines proposition irréalistes car les économistes l'ont prévenu que ca marcherait pas : ca ne ferait pas de l'économie une science politisée. C'est un peu comme ceux qui adaptent les méthodes pédagogiques en tenant compte des avancées en psycho cognitive : ils sont classés à droite parce qu'ils sont en froid avec l'éducation nouvelle et les méthodes constructivistes tant vantées par la gauche, ca n'en fait pas la psycho cog une science de droite.
Je pense que ce qu'il veut dire, c'est que quelle que soit ton idéologie, il ne faut pas nier la réalité scientifique, et qu'une idéologie qui prend en compte la réalité sera beaucoup plus légitime que si elle ne le fait pas. Personnellement, ce qui me gene dans le féminisme actuel, ce n'est pas la volonté d'égalité entre les genres, au contraire, mais le refus total de toute réalité (même évidente, comme par exemple la différence de force physique) qui irait peut-être a l'encontre de leur projet politique. J'ai deja eu des debat affligeants sur le sujet: peu importe qu'il y aie des facteurs biologiques identifiés, peu importe que ce soit identique dans toutes les cultures présentes ou passée, si les hommes ont plus de force physique que les femmes, c'est forcement culturel, et dire ou penser le contraire, c'est être un misogyne de droite (le pompon, c'est quand vient inévitablement le moment ou les Amazones sont citées...).
@@kimgosseye8588 Si tout ce que tu prétends n'est pas entièrement basé sur du cherry picking cheap, quelles sont les preuves de ce que tu affirmes ?
@@AutoNomades Par rapport a quoi en particulier? Les différences de force physique entre les genres?
Maintenant je me demande si la psycho-évo sait expliquer par quel miracle les gens qui choisiraient les résultats qui leur plaisent seraient tous de gauche, et comment les gens de droite parviennent à éviter ce biais ?
non mais, j'ai osé continuer : ta notion d'objectivité, tu veux la placer dans l'absolu ! Affirmer le fait que tout est politique, non non non il ne faut pas, mais pourtant tout est biaisé dis-tu, par le fondement même de telle recherche plutôt que telle autre.
Merci pour le plan, mais ce que tu offres est un magma d'opinion, il n'y a aucune avancée au fur et à mesure de la vidéo, ce que tu critiques, c'est que la recherche en science sociale soit nécessairement politique : mais c'est un fait, la prospection est politique, dans un sens ou dans un autre.
Si l'environnementalisme a pris une si grande place, c'est parce qu'il a fait ses preuves : pas dans l'absolu, comme tu voudrais que la pensée puisse cheminer, il a fait ses preuves scientifiquement, méthodologiquement.
tu as un plan mais pas de méthode quoi. Tu t'offusques sur le fait que des barrières morales empêchent certaines recherches ou les contraigne. Mais heureusement ! TU veux nous faire atteindre le point Godwin de base ? Ça se balade beaucoup ta pensée.
Bon ben jolie promenade à picorer ce qui te plait et à le mettre dans des plans qui t'arrange !!
"Tout est politique", ça ne veut strictement rien dire !
@onclesam1463 À partir du moment où tout est économique, tout est politique. Il n'y a rien ni de tordu, ni de compliqué pour comprendre ça. L'alimentation, le divertissement, le fait de faire des enfants, les terres, les forêts, les vacances, le temps de cerveau disponible, bref tout est économique. Donc tout est politique car là où il y a de l'argent il y a des avides, et eux savent très bien que tout est politique.
Merry Christ Marx à tous !
Il me semblerait indispensable de votre part d'assumer explicitement une position position politique.
Toute critique politique est située politiquement et j'ai l'impression que vous prétendez à une position "neutre" en la matière (qui est une position de droite).
Tout individu et toute pratique menée par des individus est située politiquement. Les sciences n'y échappent pas. Elles sont historiquement (et encore maintenant) pratiquée par des personnes privilégiées à de multiples points de vue, et ensuite utilisées pour maintenir et accroître les intérêts des classes sociales aisées. La citation de Gould ne signifie pas plus que cela et c'est bien le minimum à concéder quand on cherche une position critique des sciences.
Et aussi, pourquoi ne pas commencer par appliquer à vous même vos propres conseils ? Faites des sciences et ne parlez pas de politique. Ou je dirai mieux, ne vous exprimez publiquement que sur les sujets que vous maîtrisez car je ne souhaite pas que les chercheurs en sciences climatiques se censurent par exemple. Une formulation que vous auriez pu adopter si vous y aviez accordé davantage de temps de réflexion.
Bref, votre vidéo fera plaisir aux personnes qui partagent déjà les poncifs éculés de droite que vous exposez et vous donnerez raison à vos adversaires de gauche un peu radicale, qui verront à raison la confirmation que votre recherche est sous tendue par une pensée de droite.
Dernier point pour la route, "l'idéologie des universités", l'islamogauchisme en somme, est un épouvantail de la droite, qui n'a aucune autre fonction que de diaboliser les idées politiques avec lesquelles vous êtes en désaccord. C'est aussi une position anti-science, anti-intellectuelle qui ne sied pas à un chercheur. Le milieu universitaire vous parait politisé à gauche PARCE QUE le savoir académique qui y est créé et dispensé, permet d'avoir une meilleure connaissance de la réalité, et pas l'inverse.
Pour le second paragraphe : cette vidéo ne parle pas du tout de politique. Juste de la manière dont cette dernière pollue la science, et encore : pour le nier. Il n'a pas pris position ni à gauche, ni à droite, et c'est exactement ce qu'on lui demande. Dire que tout est situé politiquement est juste une fraude de type "motte and bailey"' qui vise à gaslighter les personnes qui ne veulent pas voir de la politique partout, en les prenant pour des imbéciles.
Et il n'a pas parlé d'islamogauchisme, c'est ce que vous avez compris. Il y a un article wikipédia en anglais sur l'orientation politique des université, allez le lire, vous allez voir.
Votre commentaire saturé de paranoïa illustre parfaitement le problème que dénonce la vidéo, félicitations ! Je parie que vous n'avez même pas fait l'effort de la regarder. Un conseil : mettez vos aprioris idéologiques et vos certitudes de côté, si vous en êtes capable, et faite l'effort de regarder la vidéo !
L'argument principal du commentaire original me semble trop relativiste. Ce n'est pas parce que personne n'est complètement détaché de la société qu'on ne peut pas essayer de prendre du recul et comprendre comment le monde fonctionne, même si la démarche n'est pas parfaite. Au contraire, le science essaie d'avancer de façon itérative avec des preuves.
Oui donc pour résumer ton commentaire : tu n'as aucun esprit critique, tu es complètement imbibé du métarécit qui correspond à ton positionnement politique, tu n'as aucune subversivité.
Vous rigolez une "position de droite". Il transpire le gauchisme sous couvert de neutralité oui !
Tu diffuses des doigts mouillés pour discréditer... faibles arguments : Les enjeux de pouvoirs, même dans un statu quo, sont bien présents, et en effet la politique et les enjeux de pouvoir sont partout... Les chercheurs en ont conscience, pas parce qu'ils "sont de gauches", parce que souvent ils pensent large...
Déjà ton affirmation "les chercheurs sont de gauche" est faite à la louche. Tu connais beaucoup de chercheur de gauche, ok... Des apolitiques il y en a beaucoup aussi ! ...La gauche est l'opposition, c'est pour cela qu'on remarque plus les chercheurs de gauche...
Les chercheurs sont plus conscients soient des enjeux de santé publique, qui ne vont pas dans le sens du libéralisme, soit des manipulations institutionnelles..., des enjeux climatiques, ...des possibilités politiques et économiques réelles souvent tues pour ne laisser aucune option, bref, les connaissances des chercheurs ne vont souvent pas dans le sens du néolibéralisme étant donné que les conséquences sociales, humaines, économiques et environnementales de celui-ci sont destructrices et qu'on a suffisamment de recul pour l'affirmer, à moins d'être un individualiste persuadé que laisser pour compte des milliers d'espèces animales, laisser pour compte les possibilités d'équité sociale à large échelle et vivre en permanence dans une compétition productiviste, raser les forêts pour planter des champs d'arbre, ne pas avoir de souveraineté médicamenteuse ou alimentaire, ben c'est génial ! oui vive le néolibéralisme. Les riches s'en sortiront toujours et ce qui ne sont pas riches sont défectueux. Aimons tous le fric ou crevons dans le caniveau sous le regard hautain de "ce qui réussisent".
C'est con mais ta critique est trop peu argumentée, il y a même pas matière à répondre en 10 minutes de visionnage : "c'est comme ça c'est comme ça les chercheurs sont à gauche et les chercheurs ne devraient pas faire de politique parce qu'il devrait comprendre que le monde tourne pas rond et doivent fermer leur gu*}~#{. Je ne sais pas quel est ton métier mais tu sembles détenir des vérités bien élitiste qui te placent dans une hiérarchie pour toi confortable... heu mais n'est-ce pas un biais ça monsieur ?!
Regarde la vidéo précédente, les chercheurs cités disent EUX MÊME être de gauche.
@@justinvideoman ce qui n'est absolument pas un problème. Croire à l'apolitique c'est lâcher du pouvoir : tout est économique, ton travail, ton alimentation, ton divertissement. Si tout est économique tout est nécessairement politique. Avoir une position politique, quand on a une vie intellectuelle, est normal. Oui, des chercheurs sont de gauches, d'autres sont de droite, il en est ainsi, ça ne révolutionne rien sinon dans un monde de jeune gens en recherche de vérité absolue. Mai ces jeunes gens vont commencer à comprendre mieux que l'objectivité absolue n'existe pas, et que la méthode n'est pas un outil biaisé par l'opinion politique.
@@mychkineplot7677 ce n'est pas la question à laquelle j'ai répondu, HS donc et donc 0/20
@@justinvideoman Ben non, l'unique chose que tu dis est "les chercheurs disent eux-même qu'ils sont de gauches" comme si c'était un problème.
C'est l'unique chose que tu dis et l'unique chose à laquelle je réponds.
@mychkineplot7677 et c'est qui qui dit que, je cite: "les chercheurs sont de gauche est faite à la louche" si ce n'est vous même ?
9:12 et 9:25 N'est-ce pas Docteur Aurélien barrau resté dans votre domaine de compétence à savoir l'Astrophysique et surtout arrêter de fait de la politique et l'écologie ça n'est pas votre domaine de compétence Docteur Aurélien barrau, quant à votre attitude de très mauvais donneur de leçon, vous pouvez vous le garder merci bien !!!!
Pour prouver les motivations des autres chercheurs, la vidéo prend des citations hors de leur contexte et les interprète de la façon la plus repoussante possible. On dirait du procès d'intention qui cherche à diaboliser un autre camp. En fait, ça ressemble à l'idée que je me fais d'un débat politique, sauf que ce ne sont pas des politiciens ni des tweetos mais des scientifiques qui s'écharpent entre eux sur des sujets qui relèvent du monde scientifique.
Absolument fascinant !
First ! First ! First !
Maintenant je regarde la vidéo 😁
@@Animatuma Troisième :-(
Mauvais exemple sur les vaccins covid du coup :)
Dommage, mauvais example pour le covid 19 ...
Ce truc n'a rien d'un "vaccin", les vaccins sont connus pour une bien meilleure efficacité, du moisn je l'espère.. y a qu'a voir les pays qui n'ont pas vaccinés, il ne sont pas décimés, loin de là)
Mais nier les magouilles sur les contrats passé par l'UE, ce n'est pas digne d'un esprit critique.