Vidéo pleine de bon sens, vous avez touché le fond du problème. La recherche universitaire est devenue anarchique régie par des gens malhonnêtes. Pourquoi ne pas mettre en valeur les doctorants et les chercheurs qui veulent réellement apporter une aide à la société ?
Je viens de découvrir votre chaîne. Je suis enseignant-chercheur en mathématiques, et heureusement, les mathématiques échappent à toute politisation, ce qui me permet de continuer mes recherches et mon enseignement avec un peu de sérénité. Cependant, tout le reste a beaucoup changé ces dernières années. Tout est devenu politisé et absurde. Désormais, chaque comité doit respecter la parité, ce qui nous oblige à inviter des collègues d'autres départements pour y assister. C’est totalement absurde. Le nombre d’actions prises au nom du féminisme, de l’inclusivité, et de ces nouvelles tendances est tout simplement ahurissant. Pourtant, nous universitaires, nous sommes censés être des personnes "intelligentes" et "raisonnées", mais personne n’ose exprimer la moindre critique, de peur d’être perçu comme un "dinosaure". J'ai l'impression que nous nous enfonçons toujours plus dans ce mouvement woke de manière irrationnelle, tandis qu'on assiste à un retour des idéologies nazies dans notre pays, et les universitaires semblent vivre dans leur bulle, faisant mine de ne rien voir, et ne se remettant jamais en question que c'est peut à cause de se wokisme irrationnel, que nous avons alimenté ces idéologies de rempli et de retour en arrière après des populations. Il est temps de recentrer l’Université sur la Science, qui demande neutralité, sur la Rationalité, qui nécessite de mettre de côté ses émotions, et sur les valeurs humanistes, qui concernent l’ensemble de l’Humanité, c’est-à-dire les 8 milliards d’individus, et pas seulement les minorités. Il n'y a rien de mal à être engagé politiquement, mais il est essentiel de ne pas mélanger la science et la politique. On ne doit pas faire de la politique au nom de la science, ni utiliser son statut de scientifique pour propager ses idéaux politiques. Merci pour votre prise de parole, j'espère que de plus en plus de voix se lèveront avec le temps
Merci beaucoup pour votre prise de parole publique et pour ce témoignage. Je souscris entièrement à ce que vous apportez ici, à savoir que la recherche est gangrénée par des individus qui ont perdu raison et imposent des idées qu’on ne peut plus du tout questionner sans être blacklisté. C’est le contraire de la définition de la recherche, qui pour se faire de façon saine, doit pouvoir être ouverte aux échanges, être sans cesse questionnée, et se faire sans biais idéologique. On en est loin, on dérive. C’est très clair. Et j’en appelle à un maximum de chercheurs en poste : prenez la parole dans l’espace public pour dénoncer cette censure. Merci encore cher Monsieur.
"Il est temps de recentrer l’Université sur la Science, qui demande neutralité, sur la Rationalité, qui nécessite de mettre de côté ses émotions, et sur les valeurs humanistes, qui concernent l’ensemble de l’Humanité, c’est-à-dire les 8 milliards d’individus, et pas seulement les minorités." Seul certains domaine peuvent se payer le luxe d'être neutre: maths, informatique théorique, physique etc.. Dans bien d'autres domaines: économie, politique, sociologie et même biologie la neutralité est un mirage. Dans le choix des sujets étudiés, dans le choix des sujets financé et même dans la façon d'abordé une question il y a des biais idéologique. On peut se cacher les yeux pour ne pas les voir mais ils sont intrinsèquement là. Dans ces disciplines avoir conscience de ses propre biais et de ceux de ses pairs est essentiel pour faire de la science sérieusement. "c'est peut à cause de se wokisme irrationnel, que nous avons alimenté ces idéologies" Tu penses réellement que c'est un des principale facteurs de la montée du fascisme en France (en Occident en général) ? La désindustrialisation causant l'appauvrissement de régions entière, la monté des inégalité riches/pauvre, la fascisation des médias (cf Bolloré), la fragmentation des travailleurs (uberisation, interim, société de presta) détruisant le sentiment d'appartenance à une classe commune, etc. Voilà à mon sens des pistes un peu plus intéressante d'explication de la fascisation. De plus cette "wokisation" (terme complètement dévoyé au passage) c'est aussi la libération de la parole des femmes, des LGBT, des racisés. Je veux bien que ça ne soit pas toujours réussi mais enfin prendre en compte leurs paroles me sembles être un progrés: Le sexisme, le racisme, l'homophobie, etc. s'épanouissait bien avant l'arrivé du "wokisme".
@@loutragetadk453 Seuls certains domaines peuvent se payer le luxe d'être neutres : maths, informatique théorique, physique" => Vous serez étonné de voir à quel point même ces domaines ne sont pas neutres, certainement pas du même niveau que les SHS, mais par exemple en termes de biais collectif : le choix des sujets de recherches est aussi dicté par la tendance du moment (en ce moment, par exemple, c'est l'intelligence artificielle.). Et terme de biais individuel : toute recherche de théorème passe d'abord par une intuition, intuition qui elle-même influencé par notre manière de voir le monde, de ce qu'on trouve intéressant ou non, de ce que les collègues en disent, ..et donc influençable et pas neutre. Mais je suis tout à fait d'accord avec vous, le but est de prendre conscience que nous avons tous des biais, de faire un examen de conscience pour les formuler, les clarifier en amont, et essayer au maximum de les mettre de côté le temps de notre étude sur le sujet choisi pour faire en sorte à ce que cela n'obstrue pas notre vision du sujet étudié, et la qualité de la mesure que ce que nous cherchons à mesurer. "Tu penses réellement que c'est un des principale facteurs de la montée du fascisme en France" => N'étant pas mon domaine d'expertise, je m'abstiendrais de répondre. Mais je n'établissais pas un lien de causalité, mais seulement un potentiel lien de corrélation. Cela ne m'étonnerais pas aussi que la cause soit en réalité multifactoriel. Je parle de "wokisme irrationnel", j'en ai bien conscience que cela ne pas dire grand-chose tant ce mot est galvaudé. Je ne tenterais pas de donner une définition pour clarifier ma pensée, mais un exemple concret que j'ai cité : celui d'imposer une parité dans les comités : nous sommes dans le département de mathématiques plus d'homme que de femme. Nous devons donc parfois faire appel à des collègues féminins d'autre département. Durant ces comités, c'est toujours une situation assez étrange, pour ne pas dire malaisante pour tout le monde, ses collègues savent très bien qu'elles ne sont pas là pour leurs expertises, mais parce qu'elle possède des chromosomes XX. Généralement, elles ne savent pas quoi dire de pertinent, non pas parce qu'elles sont des femmes, mais parce qu'il est impossible pour un être humain de changer d'intervenir sur un domaine d'expertise pointu qui n'est pas le sien sans formation préalable, du coup soit elle parle très peu, ou alors n'interviennes que sur les sujets transverses, secondaires. Dans tous les cas, je peux ressentir leur sentiment d'inutilité dans ces comités. On nous a dit que c'est pour favoriser la promotion des femmes de les faire participer à un maximum de comité. Mais du coup, j'aimerais qu'une étude soit faite, de manière la plus neutre possible pour savoir si la participation dans des comités, y compris celle ou on intervient peu et on ne comprend pas grand-chose, augmente réellement la qualité d'une personne en tant que futur directeur.ice. Mais surtout à ce que cela est réellement bénéfique pour notre société à ce qu'il est autant de femme que d'homme directeur.ice ? J'ai encore du mal à comprendre en quoi la mesure de chromosomes aurait un impact sur la qualité d'un directeur.ice, qui serait fait au dépit d'autre mesure que je trouverais plus pertinent : à savoir, la maîtrise du domaine d'expertise, la capacité d'empathie et d'écoute, la capacité de fédérer,.. De manière plus globale, j'ai le sentiment que derrière cette question de parité dans les haut poste, se cache un problème de société plus embêtant qu'on ne veut pas en débattre et qu'on cherche à camoufler : celui de la répartition des richesses et des classes sociales. Au lieu d'essayer de "horizontaliser" les classes sociales (en faisant notamment en sorte ce que les plus hauts salaires dans notre société, ne soit pas autant écarté avec les salaires les plus bas), nous avançons vers une société toujours plus verticale où les riches sont plus riches et les pauvres toujours plus pauvres, est on nous explique que ce n'est pas grave parce que la classe dominante, elle, serait parfaitement hétérogène : autant des femmes que d'homme, autant de blancs que de noirs, étant de handicaper que de non-handicapé, et "Vive l'inclusivité". Et si vous remettez en cause cela, vous êtes le méchant qui empêchait l'émancipation des minorités, ou un jaloux de ceux qui réussissent. Je ne parle pas de la lutte contre toute forme de souffrance humaine infligée de manière individuelle ou sociétale, consciente ou inconsciente (sexisme, racisme, ..). Mais j'ai bien peur que tout soit mélangé. En quoi la parité dans le recrutement à un impact dans la lutte contre ces souffrances ? Ces idéologies récentes tissent des liens de causalité qui ne me semble pas assez rigoureuse scientifiquement, et dont la remise en question est devenue moralement problématique dans notre société, alors que c'est le propre de la science de toujours se permettre de se remettre en question, et de ne rien prendre pour dogmatique.
@@loutragetadk453 Seuls certains domaines peuvent se payer le luxe d'être neutres : maths, informatique théorique, physique" => Vous serez étonné de voir à quel point même ces domaines ne sont pas neutres, certainement pas du même niveau que les SHS, mais par exemple en termes de biais collectif : le choix des sujets de recherches est aussi dicté par la tendance du moment (en ce moment, par exemple, c'est l'intelligence artificielle.). Et terme de biais individuel, toute recherche de théorème passe d'abord par une intuition, intuition qui elle-même influencé par notre manière de voir le monde, de ce qu'on trouve intéressant ou non, et donc influençable. Mais je suis tout à fait d'accord avec vous, le but est de prendre conscience que nous avons tous des biais, de faire un examen de conscience pour les formuler, les clarifier, et essayer de les mettre de côté le temps de notre étude sur le sujet choisi pour faire en sorte à ce que cela n'obstrue pas notre vision du sujet étudié, et la qualité de la mesure que ce que nous cherchons à mesurer. N'étant pas mon domaine d'expertise, je m'abstiendrais de répondre. Mais je n'établissais pas un lien de causalité, mais seulement un potentiel lien de corrélation. Cela ne m'étonnerais pas aussi que la cause soit en réalité multifactoriel. Je parle de "wokisme irrationnel", j'en ai bien conscience que cela ne pas dire grand-chose tant ce mot est galvaudé. Je ne tenterais pas de donner une définition pour clarifier ma pensée, mais un exemple concret que j'ai cité : celui d'imposer une parité dans les comités : nous sommes dans le département de mathématiques plus d'homme que de femme. Nous devons donc parfois faire appel à des collègues féminins d'autre département. Durant ces comités, c'est toujours une situation assez étrange, pour ne pas dire malaisante pour tout le monde, ses collègues savent très bien qu'elles ne sont pas là pour leurs expertises, mais parce qu'elle possède des chromosomes XX. Généralement, elles ne savent pas quoi dire de pertinent, non pas parce qu'elles sont des femmes, mais parce qu'il est impossible pour un être humain de changer d'intervenir sur un domaine d'expertise pointu qui n'est pas le sien sans formation préalable, du coup soit elle parle très peu, ou alors n'interviennes que sur les sujets transverses, secondaires. Dans tous les cas, je peux ressentir leur sentiment d'inutilité dans ces comités. On nous a dit que c'est pour favoriser la promotion des femmes de les faire participer à un maximum de comité. Mais du coup, j'aimerais qu'une étude soit faite, de manière la plus neutre possible pour savoir si la participation dans des comités, y compris celle ou on intervient peu et on ne comprend pas grand-chose, augmente réellement la qualité d'une personne en tant que futur directeur(ice). Mais surtout à ce que cela est réellement bénéfique pour notre société à ce qu'il est autant de femme que d'homme directeur(ice) ? J'ai encore du mal à comprendre en quoi la mesure de chromosomes aurait un impact sur la qualité d'un directeur(ice), qui serait fait au dépit d'autre mesure que je trouverais plus pertinent : à savoir, la maîtrise du domaine d'expertise, la capacité d'empathie et d'écoute, la capacité de fédérer,.. De manière plus globale, j'ai le sentiment que derrière cette question de parité dans les haut poste, se cache un problème de société plus embêtant qu'on ne veut pas en débattre et qu'on cherche à camoufler : celui de la répartition des richesses et des classes sociales. Au lieu d'essayer de "horizontaliser" les classes sociales (en faisant notamment en sorte ce que les plus hauts salaires dans notre société, ne soit pas autant écarté avec les salaires les plus bas), nous avançons vers une société toujours plus verticale où les riches sont plus riches et les pauvres toujours plus pauvres, est on nous explique que ce n'est pas grave parce que la classe dominante, elle, serait parfaitement hétérogène : autant des femmes que d'homme, autant de blancs que de noirs, étant de handicaper que de non-handicapé, et "Vive l'inclusivité". C'est comme si, à l'époque de l'esclavage, au lieu de penser à mettre fin à l'esclavage, nous réfléchissions à hétérogénéiser les maîtres, à chercher à avoir autant de maître noir que blanc. Et si vous remettez en cause cela, vous êtes le méchant qui empêchait l'émancipation des minorités, ou un jaloux de ceux qui réussissent. Personnellement, je ne veux être ni parmi les dominants ou dominée, je voudrais que notre société mette fin à ce système de répartition injuste des richesses, de classes sociales, de domination et d'esclavage moderne, et je pense que la lutte pour la parité est problématique, car cela ne le résout pas ce problème, mais l'aggrave en donnant le sentiment qu'il le résorbe, ce qui est sournois. Je ne parle pas de la lutte contre toute forme de souffrance humaine infligée de manière individuelle ou sociétale, consciente ou inconsciente (sexisme, racisme, ..). Mais j'ai bien peur que tout soit mélangé. En quoi la parité dans le recrutement à un impact dans la lutte contre ces souffrances ? Ces idéologies récentes tissent des liens de causalité qui ne me semble pas assez rigoureuse scientifiquement, et dont la remise en question est devenue moralement problématique dans notre société, alors que c'est le propre de la science de toujours se permettre de se remettre en question, et de ne rien prendre pour dogmatique.
Seuls certains domaines peuvent se payer le luxe d'être neutres : maths, informatique théorique, physique" => Vous serez étonné de voir à quel point même ces domaines ne sont pas neutres, certainement pas du même niveau que les SHS, mais par exemple en termes de biais collectif : le choix des sujets de recherches est aussi dicté par la tendance du moment (en ce moment, par exemple, c'est l'intelligence artificielle.). Et terme de biais individuel, toute recherche de théorème passe d'abord par une intuition, intuition qui elle-même influencé par notre manière de voir le monde, de ce qu'on trouve intéressant ou non, et donc influençable. Mais je suis tout à fait d'accord avec vous, le but est de prendre conscience que nous avons tous des biais, de faire un examen de conscience pour les formuler, les clarifier, et essayer de les mettre de côté le temps de notre étude sur le sujet choisi pour faire en sorte à ce que cela n'obstrue pas notre vision du sujet étudié, et la qualité de la mesure que ce que nous cherchons à mesurer. "Tu penses réellement que c'est un des principale facteurs de la montée du fascisme en France (en Occident en général) ?" => N'étant pas mon domaine d'expertise, je m'abstiendrais de répondre. Mais je n'établissais pas un lien de causalité, mais seulement un potentiel lien de corrélation. Cela ne m'étonnerais pas aussi que la cause soit en réalité multifactoriel. Je parle de "wokisme irrationnel", j'en ai bien conscience que cela ne pas dire grand-chose tant ce mot est galvaudé. Je ne tenterais pas de donner une définition pour clarifier ma pensée, mais un exemple concret que j'ai cité : celui d'imposer une parité dans les comités : nous sommes dans le département de mathématiques plus d'homme que de femme. Nous devons donc parfois faire appel à des collègues féminins d'autre département. Durant ces comités, c'est toujours une situation assez étrange, pour ne pas dire malaisante pour tout le monde, ces collègues savent très bien qu'elles ne sont pas là pour leurs expertises, mais parce qu'elles possèdent des chromosomes XX. Généralement, elles ne savent pas quoi dire de pertinent, non pas parce qu'elles sont des femmes, mais parce qu'il est impossible pour un être humain d'intervenir sur un domaine d'expertise pointu qui n'est pas le sien sans formation préalable, du coup soit elles parlent très peu, ou alors n'interviennent que sur les sujets transverses, secondaires. Dans tous les cas, je peux ressentir leur sentiment d'inutilité dans ces comités. On nous a dit que cette règle a été mise pour favoriser la promotion des femmes de les faire participer à un maximum de comité. Mais du coup, j'aimerais qu'une étude soit faite, de manière la plus neutre possible pour savoir si la participation dans des comités, y compris celle ou on intervient peu et on ne comprend pas grand-chose, augmente réellement la qualité d'une personne en tant que futur directeur(ice). Et plus globalement, est-ce que cela est réellement bénéfique pour notre société à ce qu'il est autant de femme que d'homme directeur(ice) ? J'ai encore du mal à comprendre en quoi la mesure de chromosomes aurait un impact sur la qualité d'un directeur(ice), qui serait fait au dépit d'autre mesure que je trouverais plus pertinent : à savoir, la maîtrise du domaine d'expertise, la capacité d'empathie et d'écoute, la capacité de fédérer,.. De manière plus globale, il serait peut-être plus pertinent que derrière cette question de parité dans les haut poste, de regarder un problème de société plus embêtant qu'on ne veut pas en débattre et qu'on cherche à bien camoufler : celui de la répartition des richesses et des classes sociales. Au lieu d'essayer de "horizontaliser" les classes sociales (en faisant notamment en sorte ce que les plus hauts salaires dans notre société, ne soit pas autant écartés avec les salaires les plus bas), nous avançons vers une société toujours plus verticale où les riches sont plus riches et les pauvres toujours plus pauvres, est on nous explique que ce n'est pas grave parce que la classe dominante, elle, serait parfaitement hétérogène : autant des femmes que d'homme, autant de blancs que de noirs, étant de handicaper que de non-handicapé, et "Vive l'inclusivité". C'est comme si, à l'époque de l'esclavage, au lieu de penser à mettre fin à l'esclavage, nous réfléchissions à hétérogénéiser les maîtres, à chercher à avoir autant de maître noir que blanc. Et si vous remettez en cause cela, vous êtes le méchant qui empêchez l'émancipation des minorités, ou un jaloux de ceux qui réussissent. Personnellement, je ne veux être ni parmi les dominants ou les dominés, je voudrais que notre société mette fin à ce système de répartition injuste des richesses, de classes sociales, de domination et d'esclavage moderne, et je pense que la lutte pour la parité est problématique, car de ne pas résoudre ce problème, l'aggrave en donnant le sentiment qu'il le résorbe, ce qui est sournois. Je ne parle pas de la lutte contre toute forme de souffrance humaine infligée de manière individuelle ou sociétale, consciente ou inconsciente (sexisme, racisme, ..). Mais j'ai bien peur que tout soit mélangé. En quoi la parité dans le recrutement à un impact dans la lutte contre ces souffrances ? Ces idéologies récentes tissent des liens de causalité qui ne me semble pas assez rigoureuse scientifiquement, et dont la remise en question est devenue malheureusement moralement problématique dans notre société, alors que c'est le propre de la science de toujours se permettre de se remettre en question, et de ne rien prendre pour dogmatique.
Franchement, je suis à 100% d'accord avec toi et sur l'emphase que tu mets sur le fait que la formation universitaire est beaucoup trop pauvre en France. C'est vraiment du gâchis de talents, car non tous les esprits brillants ne sont pas en grandes écoles et souvent les universitaires ont autre chose à proposer (créativité etc ...). Personnellement, j'ai une thèse en écologie. En France, on considère que tu es formé et opérationnel en début de thèse (la formation doctorale étant une vaste blague). Sachant que l'écologie se mathématise, beaucoup d'entre nous ont des lacunes majeures en math et très sincèrement cela empêche très clairement un grand nombre de question d'aboutir. Au états unis, j'avais une collègue de thèse qui avait au moins 3 h de mat par semaine, ce qui lui a permis de faire une brillante thèse en interface math-bio. Bref, nous sommes entrain de régresser considérablement par manque d'esprit critique sur nos pratiques.
Merci beaucoup pour ce commentaire et pour le témoignage, qui donne de la force à ce que j’avance en mon nom et au nom des milliers de jeunes chercheurs SHS qui ont vécu l’impasse de la recherche dans ces disciplines. Je souscris entièrement à ce que vous dites, et c’est moi aussi l’étranger qui m’a permis de faire un virage à 180 degrés dans ma façon d’aborder la recherche en SHS. Merci encore ! ❤
Il faut se former en dehors de l'université pour réussir.. très bien dit ! C'est tellement difficile de faire passer ce message dans le milieu universitaire français.. L'internet a ouvert les portes à un monde de possibilités et sur les réseaux ceux qui ont les bonnes initiatives réussissent à montrer qu'il y a d'autres façons de faire. C'est un coup dur pour le monde académique. Perso je me suis arrêté au master, j'ai des sujets qui me passionnent et sur lesquels je pourrais creuser mais quand je vois tout ce que le monde du doctorat implique, ça me décourage. Sans parler du fait que ça donne l'impression d'être un effort qui va finir aux archives. J'aimerais bien savoir quel est votre avis sur les gens prêts à faire de la recherche avec une approche digne du XXIe siècle Merci beaucoup pour votre travail :)
Merci beaucoup ! Je vous comprends, et ce que j’en pense, c’est qu’il ne faut pas vous laisser décourager. Je crée des solutions via mon Agence depuis 2021 pour les personnes qui veulent se lancer de façon éclairée. J’y crois, quand je vois le succès de mon activité et surtout le niveau des candidats que j’accompagne. Lancez-vous, car il n’y a que grâce aux chercheurs qui ont des idées ET du courage que nous sortirons la recherche SHS de cette impasse 🙂🫶
Merci. Malheureusement souvent des bonnes idées de recherche dérangent, surtout quand elles osent remettre en questions des idées d'il y a plus d'un siècle . Il manque cruellement la préparation à la recherche. Il y a un vrai goufrre entre master et le doctorat. Sans parler de financement des doctorants qui devrait etre obligatoire pour les sciences humaines et sociales comme pour les sciences appliquées. Bravo pour votre courage. Ça pourrait etre intéressant de créer un mouvement apolitique des chercheurs des sciences humaines et sociales pronants ce renouveau.
Merci beaucoup et bravo à vous également pour cette analyse, à laquelle je souscris entièrement. Créer un mouvement apolitique, pourquoi pas. Je pense que cela passera par la création de solutions massive dans différentes disciplines. En ce qui me concerne, je crée des solutions de sorte à permettre aux jeunes et aux professionnels de se lancer plus sereinement, en comprenant les enjeux de la recherche de financement et son fonctionnement, et je ne doute pas que d’autres docteurs créent d’autres solutions dans chaque discipline pour former les chercheurs autrement, et de façon à les rendre moins dépendants du système académique. Le triomphe des idées passera par l’action concrète et la création de vraies solutions qui fonctionnent 💪
@@geoffrad Merci ! Siiii elles en ont 😅 Mais je comprends que vous pensiez le contraire, vu l’état de certains départements de recherche en sciences sociales 🤷♀️
@@erikadupont La recherche publique est globalement malade, la question des moyens est réelle mais il y a une grande crise d'identité et de crédibilité. On a un cumul de crises économiques, financières, sociales... sociétales et une absence hallucinante de la recherche en science sociale dans les débats. C'est une crise identitaire profonde.
@@geoffrad Je suis globalement d’accord, et j’ajouterais que si la problématique des moyens est réelle, elle est en partie liée au fait que les chercheurs ne soient pas formés à aller les chercher - sans parler de ceux qui de toute façon ne font plus aucune recherche depuis 25 ans.
Je vous félicite pour votre courage et votre esprit critique. Je vous rejoins sur tous les points. Il n’y a plus d’universitaires engagés et libres en France. Quelle décadence du monde universitaire.
Donnez-lui un bonbon. Vidéo intéressante à regarder . Plusieurs points intéressants sont abordés. Une prise de conscience, un recherche dans esprit critique et dans un esprit indépendant des forces biaisantes est un bon commencement.
Je suis dans ce milieu là aussi, mais je ne vois aucune hégémonie de l'écriture inclusive. Au contraire il faut négocier pour avoir le droit de publier de cette manière. Ca m'est arrivé plusieurs fois et je ne crois pas que l'inverse soit vrai du tout, à part éventuellement en études de genre. Et les chercheur.euses que je connais ne sont pas payé.es à rien faire à part trainer sur les réseaux sociaux, ils sont à deux doigts du burn out et sont sous payé.es tout en essayant de continuer à faire tourner l'université quasi bénévolement... Je suis vraiment curieuse de quelles ont été vos expériences pour en arriver à ce discours. Il y a énormément de choses à critiquer dans la recherche, je suis moi même peu sûre de vouloir y rester, mais je trouve cette série d'angles assez étrange pour être honnête.
Je comprends, et tant mieux si votre expérience est plutôt positive ou nuancée pour le moment. Je sais que j’aurais sans doute dit comme vous à l’époque où j’étais encore chercheuse et enseignante à l’université. J’ai mis du temps à identifier ça, car comme vous le dites, c’est mouvant, ce n’est pas « net », on sent des tendances mais on n’arrive pas à bien cerner ce qui se passe. D’ailleurs, j’ai été hospitalisée deux fois dans ma dernière année dans des états graves (paralysie des mains et des membres inférieurs, hallucinations) sans pour autant que je n’identifie clairement que cet environnement de travail était « toxique ». Je me disais vraiment : « non, tout va bien ». Je ne voyais pas le problème. Par la suite, j’ai quitté cet environnement pour le privé et j’ai commencé à analyser ce qui s’était passé. Après deux ans, j’ai créé l’agence que je dirige toujours aujourd’hui - l’Agence conseil aux jeunes chercheurs et ces dernières années, j’ai donc travaillé avec environ un millier de jeunes chercheurs, ce qui a accéléré les prises de conscience et accumulé les constats au sujet des pratiques de certains DR - toujours les mêmes -, de l’administration, de l’organisation systémique et des perspectives d’évolution. On en est aujourd’hui à point où de nombreux secteurs sont touchés par cet appauvrissement intellectuel du monde académique : les secteurs de la culture et de l’éducation sont ceux auxquels je pense en premier lieu, et qui ont pour origine ce que je décris dans cette vidéo. Cette dernière semble résonner avec beaucoup, beaucoup de monde, donc je ne peux que vous inviter à être de plus en plus attentive à ce qui se passe réellement autour de vous. Merci en tout cas pour la nuance et le questionnement que vous avez apporté, et qui est totalement légitime :)
Aïe... pur produit de l'université française, mais financée par Yale... Petit problème de forme sur le message ^^ Le PHD est aussi très américain xD Par contre je partage le message au moins sur les idées principales même s'il y a un vrai problème sur les formations universitaires aujourd'hui dans les choix académiques. (Opposé par contre très clairement à un titre de doctorat hors université car ca serait sa mort immédiate face aux écoles...)
Sans vouloir caricaturer a priori vos idées sur les différents sujets évoqués. J'espère tout de même que vous ne considérez pas les travaux sociologiques qui ont pour principale visée d'expliquer objectivement des phénomènes sociaux, comme des excuses données aux banlieues. Parce que au niveau du lexique tout y est sur les accusations (plus ou moins fondées) adressés à la LFI dans un contexte où elle fait preuve justement d'une expansion qui inquiète l'ensemble du spectre politique. Je pense de toute manière pas vous apprendre que votre discours n'est pas plus neutre que celui de vos collègues chercheurs de gauche et que votre positionnement est, par conséquent, de fait politique.
Dis que tu ne connais absolument pas le monde de la recherche et la littérature en sciences sociales, sans dire que tu ne connais pas le monde de la recherche et la littérature en sciences sociales. Il n'y a aucun élément empirique dans cette vidéo. Commencez par là.
Vous aimez mon commentaire ? Si c'est pour vous de l'ironie, je peux trouver une douzaine de contre-exemples pour CHAQUE accusation portée dans cette vidéo (si ce n'est pas cinquante pour certaines). Le monde universitaire a beaucoup de problèmes, mais ceux que vous présentez sont grossièrement caricaturaux. Quelques vrais sujets pour s'échauffer : - manque de postes permanents - manque de personnels biats - manque de financement de la recherche fondamentale - manque de formation doctorale (ce point est vrai)
@@antoinet.6895 Les impressions personnelles et politisées changées en vérités générales : Sinon il y a la méthode scientifique. Il paraît que c'est bien !
@@devilymoon "Les impressions personnelles et politisées changées en vérités générales :" J'avais jamais lu quelqu'un résumer la recherche en shs française de manière aussi concise, félicitations.
Mdr c'est un peu normal, etant donné la psychologie de ceux sui font de pseudos recherches sociales du haut de leur interprétation totalement déjantée, caricaturale, hypocrite et tout sauf partiale ou objective, malheureusement
Aucuns exemples, des propos vagues, "gangrène", "mafia de la pensée unique", un positionnement non assumé, "sans biais politique"... c'est assez pitoyable comme prise de position. Assumez votre position, vous tenez le discours d'un journaliste du Figaro : "les wokistes qui gangrènent l'université" sans le dire. Allez-vous faire voir (voilà ça c'est pour la "violence"). Les chercheurs comme vous sont juste jaloux de la qualité du travail de vos collègues et frustrés que la réalité du terrain ne collent pas à vos visions réactionnaires rabougries (racisme, misogynie, homophobie, etc, etc). Désolé, il se trouve que la description scientifque du monde colle beaucoup plus à la vison du monde défendue par la gauche que celle défendue par la droite. Faites le deuil de ça et allez bosser avec rigueur au lieu de vous plaindre sur les réseaux.
@@Abraccuda vous adressez ce symbole à une femme qui sait ce qu’est le viol et n’a guère le loisir de le fantasmer. Brandissez tous les symboles que vous voulez, y compris les émoticones « violees », et trouvez-vous des causes à votre portée. Celle-ci n’en fait pas partie ❤
@@erikadupont Je sais bien que vous ne me croirez pas mais si les cœurs étaient violets c'est simplement car ce sont des cœurs faux-culs. Si mon message ressemble à ceux d'imbéciles qui harcèlent de cette façon je vous présente mes excuses.
@@Abraccuda D’accord, merci. Oui, cet emoji est utilisé en ce sens sur les réseaux comme Threads et X. Vu la teneur et le ton de votre premier commentaire (et d’autres), je l’ai compris ainsi.
Félicitation pour votre courage, Erika ! Il faut une grosse réforme de l'université en France.
Merci beaucoup Isabella ! 🙏🫶
Bravo !!! C'est vraiment très courageux. Merci.
@@Berylune34 Merci 🫶
Merci.. merci pour cette vidéo. Je suis en doctorat à l’université de Toulouse en sciences sociales et j’approuve tout ce que tu dis
Merci beaucoup pour cette prise de parole et pour ce feedback qui donne de la force à mon propos ❤
Vidéo pleine de bon sens, vous avez touché le fond du problème. La recherche universitaire est devenue anarchique régie par des gens malhonnêtes. Pourquoi ne pas mettre en valeur les doctorants et les chercheurs qui veulent réellement apporter une aide à la société ?
Je viens de découvrir votre chaîne. Je suis enseignant-chercheur en mathématiques, et heureusement, les mathématiques échappent à toute politisation, ce qui me permet de continuer mes recherches et mon enseignement avec un peu de sérénité. Cependant, tout le reste a beaucoup changé ces dernières années. Tout est devenu politisé et absurde. Désormais, chaque comité doit respecter la parité, ce qui nous oblige à inviter des collègues d'autres départements pour y assister. C’est totalement absurde. Le nombre d’actions prises au nom du féminisme, de l’inclusivité, et de ces nouvelles tendances est tout simplement ahurissant. Pourtant, nous universitaires, nous sommes censés être des personnes "intelligentes" et "raisonnées", mais personne n’ose exprimer la moindre critique, de peur d’être perçu comme un "dinosaure". J'ai l'impression que nous nous enfonçons toujours plus dans ce mouvement woke de manière irrationnelle, tandis qu'on assiste à un retour des idéologies nazies dans notre pays, et les universitaires semblent vivre dans leur bulle, faisant mine de ne rien voir, et ne se remettant jamais en question que c'est peut à cause de se wokisme irrationnel, que nous avons alimenté ces idéologies de rempli et de retour en arrière après des populations.
Il est temps de recentrer l’Université sur la Science, qui demande neutralité, sur la Rationalité, qui nécessite de mettre de côté ses émotions, et sur les valeurs humanistes, qui concernent l’ensemble de l’Humanité, c’est-à-dire les 8 milliards d’individus, et pas seulement les minorités.
Il n'y a rien de mal à être engagé politiquement, mais il est essentiel de ne pas mélanger la science et la politique. On ne doit pas faire de la politique au nom de la science, ni utiliser son statut de scientifique pour propager ses idéaux politiques.
Merci pour votre prise de parole, j'espère que de plus en plus de voix se lèveront avec le temps
Merci beaucoup pour votre prise de parole publique et pour ce témoignage. Je souscris entièrement à ce que vous apportez ici, à savoir que la recherche est gangrénée par des individus qui ont perdu raison et imposent des idées qu’on ne peut plus du tout questionner sans être blacklisté.
C’est le contraire de la définition de la recherche, qui pour se faire de façon saine, doit pouvoir être ouverte aux échanges, être sans cesse questionnée, et se faire sans biais idéologique.
On en est loin, on dérive. C’est très clair. Et j’en appelle à un maximum de chercheurs en poste : prenez la parole dans l’espace public pour dénoncer cette censure.
Merci encore cher Monsieur.
"Il est temps de recentrer l’Université sur la Science, qui demande neutralité, sur la Rationalité, qui nécessite de mettre de côté ses émotions, et sur les valeurs humanistes, qui concernent l’ensemble de l’Humanité, c’est-à-dire les 8 milliards d’individus, et pas seulement les minorités."
Seul certains domaine peuvent se payer le luxe d'être neutre: maths, informatique théorique, physique etc.. Dans bien d'autres domaines: économie, politique, sociologie et même biologie la neutralité est un mirage. Dans le choix des sujets étudiés, dans le choix des sujets financé et même dans la façon d'abordé une question il y a des biais idéologique. On peut se cacher les yeux pour ne pas les voir mais ils sont intrinsèquement là. Dans ces disciplines avoir conscience de ses propre biais et de ceux de ses pairs est essentiel pour faire de la science sérieusement.
"c'est peut à cause de se wokisme irrationnel, que nous avons alimenté ces idéologies"
Tu penses réellement que c'est un des principale facteurs de la montée du fascisme en France (en Occident en général) ? La désindustrialisation causant l'appauvrissement de régions entière, la monté des inégalité riches/pauvre, la fascisation des médias (cf Bolloré), la fragmentation des travailleurs (uberisation, interim, société de presta) détruisant le sentiment d'appartenance à une classe commune, etc. Voilà à mon sens des pistes un peu plus intéressante d'explication de la fascisation.
De plus cette "wokisation" (terme complètement dévoyé au passage) c'est aussi la libération de la parole des femmes, des LGBT, des racisés. Je veux bien que ça ne soit pas toujours réussi mais enfin prendre en compte leurs paroles me sembles être un progrés: Le sexisme, le racisme, l'homophobie, etc. s'épanouissait bien avant l'arrivé du "wokisme".
@@loutragetadk453 Seuls certains domaines peuvent se payer le luxe d'être neutres : maths, informatique théorique, physique" => Vous serez étonné de voir à quel point même ces domaines ne sont pas neutres, certainement pas du même niveau que les SHS, mais par exemple en termes de biais collectif : le choix des sujets de recherches est aussi dicté par la tendance du moment (en ce moment, par exemple, c'est l'intelligence artificielle.). Et terme de biais individuel : toute recherche de théorème passe d'abord par une intuition, intuition qui elle-même influencé par notre manière de voir le monde, de ce qu'on trouve intéressant ou non, de ce que les collègues en disent, ..et donc influençable et pas neutre.
Mais je suis tout à fait d'accord avec vous, le but est de prendre conscience que nous avons tous des biais, de faire un examen de conscience pour les formuler, les clarifier en amont, et essayer au maximum de les mettre de côté le temps de notre étude sur le sujet choisi pour faire en sorte à ce que cela n'obstrue pas notre vision du sujet étudié, et la qualité de la mesure que ce que nous cherchons à mesurer.
"Tu penses réellement que c'est un des principale facteurs de la montée du fascisme en France" => N'étant pas mon domaine d'expertise, je m'abstiendrais de répondre. Mais je n'établissais pas un lien de causalité, mais seulement un potentiel lien de corrélation. Cela ne m'étonnerais pas aussi que la cause soit en réalité multifactoriel.
Je parle de "wokisme irrationnel", j'en ai bien conscience que cela ne pas dire grand-chose tant ce mot est galvaudé. Je ne tenterais pas de donner une définition pour clarifier ma pensée, mais un exemple concret que j'ai cité : celui d'imposer une parité dans les comités : nous sommes dans le département de mathématiques plus d'homme que de femme. Nous devons donc parfois faire appel à des collègues féminins d'autre département. Durant ces comités, c'est toujours une situation assez étrange, pour ne pas dire malaisante pour tout le monde, ses collègues savent très bien qu'elles ne sont pas là pour leurs expertises, mais parce qu'elle possède des chromosomes XX. Généralement, elles ne savent pas quoi dire de pertinent, non pas parce qu'elles sont des femmes, mais parce qu'il est impossible pour un être humain de changer d'intervenir sur un domaine d'expertise pointu qui n'est pas le sien sans formation préalable, du coup soit elle parle très peu, ou alors n'interviennes que sur les sujets transverses, secondaires. Dans tous les cas, je peux ressentir leur sentiment d'inutilité dans ces comités.
On nous a dit que c'est pour favoriser la promotion des femmes de les faire participer à un maximum de comité. Mais du coup, j'aimerais qu'une étude soit faite, de manière la plus neutre possible pour savoir si la participation dans des comités, y compris celle ou on intervient peu et on ne comprend pas grand-chose, augmente réellement la qualité d'une personne en tant que futur directeur.ice. Mais surtout à ce que cela est réellement bénéfique pour notre société à ce qu'il est autant de femme que d'homme directeur.ice ? J'ai encore du mal à comprendre en quoi la mesure de chromosomes aurait un impact sur la qualité d'un directeur.ice, qui serait fait au dépit d'autre mesure que je trouverais plus pertinent : à savoir, la maîtrise du domaine d'expertise, la capacité d'empathie et d'écoute, la capacité de fédérer,..
De manière plus globale, j'ai le sentiment que derrière cette question de parité dans les haut poste, se cache un problème de société plus embêtant qu'on ne veut pas en débattre et qu'on cherche à camoufler : celui de la répartition des richesses et des classes sociales. Au lieu d'essayer de "horizontaliser" les classes sociales (en faisant notamment en sorte ce que les plus hauts salaires dans notre société, ne soit pas autant écarté avec les salaires les plus bas), nous avançons vers une société toujours plus verticale où les riches sont plus riches et les pauvres toujours plus pauvres, est on nous explique que ce n'est pas grave parce que la classe dominante, elle, serait parfaitement hétérogène : autant des femmes que d'homme, autant de blancs que de noirs, étant de handicaper que de non-handicapé, et "Vive l'inclusivité". Et si vous remettez en cause cela, vous êtes le méchant qui empêchait l'émancipation des minorités, ou un jaloux de ceux qui réussissent.
Je ne parle pas de la lutte contre toute forme de souffrance humaine infligée de manière individuelle ou sociétale, consciente ou inconsciente (sexisme, racisme, ..). Mais j'ai bien peur que tout soit mélangé. En quoi la parité dans le recrutement à un impact dans la lutte contre ces souffrances ? Ces idéologies récentes tissent des liens de causalité qui ne me semble pas assez rigoureuse scientifiquement, et dont la remise en question est devenue moralement problématique dans notre société, alors que c'est le propre de la science de toujours se permettre de se remettre en question, et de ne rien prendre pour dogmatique.
@@loutragetadk453 Seuls certains domaines peuvent se payer le luxe d'être neutres : maths, informatique théorique, physique" => Vous serez étonné de voir à quel point même ces domaines ne sont pas neutres, certainement pas du même niveau que les SHS, mais par exemple en termes de biais collectif : le choix des sujets de recherches est aussi dicté par la tendance du moment (en ce moment, par exemple, c'est l'intelligence artificielle.). Et terme de biais individuel, toute recherche de théorème passe d'abord par une intuition, intuition qui elle-même influencé par notre manière de voir le monde, de ce qu'on trouve intéressant ou non, et donc influençable.
Mais je suis tout à fait d'accord avec vous, le but est de prendre conscience que nous avons tous des biais, de faire un examen de conscience pour les formuler, les clarifier, et essayer de les mettre de côté le temps de notre étude sur le sujet choisi pour faire en sorte à ce que cela n'obstrue pas notre vision du sujet étudié, et la qualité de la mesure que ce que nous cherchons à mesurer.
N'étant pas mon domaine d'expertise, je m'abstiendrais de répondre. Mais je n'établissais pas un lien de causalité, mais seulement un potentiel lien de corrélation. Cela ne m'étonnerais pas aussi que la cause soit en réalité multifactoriel.
Je parle de "wokisme irrationnel", j'en ai bien conscience que cela ne pas dire grand-chose tant ce mot est galvaudé. Je ne tenterais pas de donner une définition pour clarifier ma pensée, mais un exemple concret que j'ai cité : celui d'imposer une parité dans les comités : nous sommes dans le département de mathématiques plus d'homme que de femme. Nous devons donc parfois faire appel à des collègues féminins d'autre département. Durant ces comités, c'est toujours une situation assez étrange, pour ne pas dire malaisante pour tout le monde, ses collègues savent très bien qu'elles ne sont pas là pour leurs expertises, mais parce qu'elle possède des chromosomes XX. Généralement, elles ne savent pas quoi dire de pertinent, non pas parce qu'elles sont des femmes, mais parce qu'il est impossible pour un être humain de changer d'intervenir sur un domaine d'expertise pointu qui n'est pas le sien sans formation préalable, du coup soit elle parle très peu, ou alors n'interviennes que sur les sujets transverses, secondaires. Dans tous les cas, je peux ressentir leur sentiment d'inutilité dans ces comités.
On nous a dit que c'est pour favoriser la promotion des femmes de les faire participer à un maximum de comité. Mais du coup, j'aimerais qu'une étude soit faite, de manière la plus neutre possible pour savoir si la participation dans des comités, y compris celle ou on intervient peu et on ne comprend pas grand-chose, augmente réellement la qualité d'une personne en tant que futur directeur(ice). Mais surtout à ce que cela est réellement bénéfique pour notre société à ce qu'il est autant de femme que d'homme directeur(ice) ? J'ai encore du mal à comprendre en quoi la mesure de chromosomes aurait un impact sur la qualité d'un directeur(ice), qui serait fait au dépit d'autre mesure que je trouverais plus pertinent : à savoir, la maîtrise du domaine d'expertise, la capacité d'empathie et d'écoute, la capacité de fédérer,..
De manière plus globale, j'ai le sentiment que derrière cette question de parité dans les haut poste, se cache un problème de société plus embêtant qu'on ne veut pas en débattre et qu'on cherche à camoufler : celui de la répartition des richesses et des classes sociales. Au lieu d'essayer de "horizontaliser" les classes sociales (en faisant notamment en sorte ce que les plus hauts salaires dans notre société, ne soit pas autant écarté avec les salaires les plus bas), nous avançons vers une société toujours plus verticale où les riches sont plus riches et les pauvres toujours plus pauvres, est on nous explique que ce n'est pas grave parce que la classe dominante, elle, serait parfaitement hétérogène : autant des femmes que d'homme, autant de blancs que de noirs, étant de handicaper que de non-handicapé, et "Vive l'inclusivité". C'est comme si, à l'époque de l'esclavage, au lieu de penser à mettre fin à l'esclavage, nous réfléchissions à hétérogénéiser les maîtres, à chercher à avoir autant de maître noir que blanc. Et si vous remettez en cause cela, vous êtes le méchant qui empêchait l'émancipation des minorités, ou un jaloux de ceux qui réussissent. Personnellement, je ne veux être ni parmi les dominants ou dominée, je voudrais que notre société mette fin à ce système de répartition injuste des richesses, de classes sociales, de domination et d'esclavage moderne, et je pense que la lutte pour la parité est problématique, car cela ne le résout pas ce problème, mais l'aggrave en donnant le sentiment qu'il le résorbe, ce qui est sournois.
Je ne parle pas de la lutte contre toute forme de souffrance humaine infligée de manière individuelle ou sociétale, consciente ou inconsciente (sexisme, racisme, ..). Mais j'ai bien peur que tout soit mélangé. En quoi la parité dans le recrutement à un impact dans la lutte contre ces souffrances ? Ces idéologies récentes tissent des liens de causalité qui ne me semble pas assez rigoureuse scientifiquement, et dont la remise en question est devenue moralement problématique dans notre société, alors que c'est le propre de la science de toujours se permettre de se remettre en question, et de ne rien prendre pour dogmatique.
Seuls certains domaines peuvent se payer le luxe d'être neutres : maths, informatique théorique, physique" => Vous serez étonné de voir à quel point même ces domaines ne sont pas neutres, certainement pas du même niveau que les SHS, mais par exemple en termes de biais collectif : le choix des sujets de recherches est aussi dicté par la tendance du moment (en ce moment, par exemple, c'est l'intelligence artificielle.). Et terme de biais individuel, toute recherche de théorème passe d'abord par une intuition, intuition qui elle-même influencé par notre manière de voir le monde, de ce qu'on trouve intéressant ou non, et donc influençable.
Mais je suis tout à fait d'accord avec vous, le but est de prendre conscience que nous avons tous des biais, de faire un examen de conscience pour les formuler, les clarifier, et essayer de les mettre de côté le temps de notre étude sur le sujet choisi pour faire en sorte à ce que cela n'obstrue pas notre vision du sujet étudié, et la qualité de la mesure que ce que nous cherchons à mesurer.
"Tu penses réellement que c'est un des principale facteurs de la montée du fascisme en France (en Occident en général) ?" =>
N'étant pas mon domaine d'expertise, je m'abstiendrais de répondre. Mais je n'établissais pas un lien de causalité, mais seulement un potentiel lien de corrélation. Cela ne m'étonnerais pas aussi que la cause soit en réalité multifactoriel.
Je parle de "wokisme irrationnel", j'en ai bien conscience que cela ne pas dire grand-chose tant ce mot est galvaudé. Je ne tenterais pas de donner une définition pour clarifier ma pensée, mais un exemple concret que j'ai cité : celui d'imposer une parité dans les comités : nous sommes dans le département de mathématiques plus d'homme que de femme. Nous devons donc parfois faire appel à des collègues féminins d'autre département. Durant ces comités, c'est toujours une situation assez étrange, pour ne pas dire malaisante pour tout le monde, ces collègues savent très bien qu'elles ne sont pas là pour leurs expertises, mais parce qu'elles possèdent des chromosomes XX. Généralement, elles ne savent pas quoi dire de pertinent, non pas parce qu'elles sont des femmes, mais parce qu'il est impossible pour un être humain d'intervenir sur un domaine d'expertise pointu qui n'est pas le sien sans formation préalable, du coup soit elles parlent très peu, ou alors n'interviennent que sur les sujets transverses, secondaires. Dans tous les cas, je peux ressentir leur sentiment d'inutilité dans ces comités.
On nous a dit que cette règle a été mise pour favoriser la promotion des femmes de les faire participer à un maximum de comité. Mais du coup, j'aimerais qu'une étude soit faite, de manière la plus neutre possible pour savoir si la participation dans des comités, y compris celle ou on intervient peu et on ne comprend pas grand-chose, augmente réellement la qualité d'une personne en tant que futur directeur(ice). Et plus globalement, est-ce que cela est réellement bénéfique pour notre société à ce qu'il est autant de femme que d'homme directeur(ice) ? J'ai encore du mal à comprendre en quoi la mesure de chromosomes aurait un impact sur la qualité d'un directeur(ice), qui serait fait au dépit d'autre mesure que je trouverais plus pertinent : à savoir, la maîtrise du domaine d'expertise, la capacité d'empathie et d'écoute, la capacité de fédérer,..
De manière plus globale, il serait peut-être plus pertinent que derrière cette question de parité dans les haut poste, de regarder un problème de société plus embêtant qu'on ne veut pas en débattre et qu'on cherche à bien camoufler : celui de la répartition des richesses et des classes sociales. Au lieu d'essayer de "horizontaliser" les classes sociales (en faisant notamment en sorte ce que les plus hauts salaires dans notre société, ne soit pas autant écartés avec les salaires les plus bas), nous avançons vers une société toujours plus verticale où les riches sont plus riches et les pauvres toujours plus pauvres, est on nous explique que ce n'est pas grave parce que la classe dominante, elle, serait parfaitement hétérogène : autant des femmes que d'homme, autant de blancs que de noirs, étant de handicaper que de non-handicapé, et "Vive l'inclusivité". C'est comme si, à l'époque de l'esclavage, au lieu de penser à mettre fin à l'esclavage, nous réfléchissions à hétérogénéiser les maîtres, à chercher à avoir autant de maître noir que blanc. Et si vous remettez en cause cela, vous êtes le méchant qui empêchez l'émancipation des minorités, ou un jaloux de ceux qui réussissent. Personnellement, je ne veux être ni parmi les dominants ou les dominés, je voudrais que notre société mette fin à ce système de répartition injuste des richesses, de classes sociales, de domination et d'esclavage moderne, et je pense que la lutte pour la parité est problématique, car de ne pas résoudre ce problème, l'aggrave en donnant le sentiment qu'il le résorbe, ce qui est sournois.
Je ne parle pas de la lutte contre toute forme de souffrance humaine infligée de manière individuelle ou sociétale, consciente ou inconsciente (sexisme, racisme, ..). Mais j'ai bien peur que tout soit mélangé. En quoi la parité dans le recrutement à un impact dans la lutte contre ces souffrances ? Ces idéologies récentes tissent des liens de causalité qui ne me semble pas assez rigoureuse scientifiquement, et dont la remise en question est devenue malheureusement moralement problématique dans notre société, alors que c'est le propre de la science de toujours se permettre de se remettre en question, et de ne rien prendre pour dogmatique.
Franchement, je suis à 100% d'accord avec toi et sur l'emphase que tu mets sur le fait que la formation universitaire est beaucoup trop pauvre en France. C'est vraiment du gâchis de talents, car non tous les esprits brillants ne sont pas en grandes écoles et souvent les universitaires ont autre chose à proposer (créativité etc ...).
Personnellement, j'ai une thèse en écologie. En France, on considère que tu es formé et opérationnel en début de thèse (la formation doctorale étant une vaste blague). Sachant que l'écologie se mathématise, beaucoup d'entre nous ont des lacunes majeures en math et très sincèrement cela empêche très clairement un grand nombre de question d'aboutir. Au états unis, j'avais une collègue de thèse qui avait au moins 3 h de mat par semaine, ce qui lui a permis de faire une brillante thèse en interface math-bio.
Bref, nous sommes entrain de régresser considérablement par manque d'esprit critique sur nos pratiques.
Merci beaucoup pour ce commentaire et pour le témoignage, qui donne de la force à ce que j’avance en mon nom et au nom des milliers de jeunes chercheurs SHS qui ont vécu l’impasse de la recherche dans ces disciplines. Je souscris entièrement à ce que vous dites, et c’est moi aussi l’étranger qui m’a permis de faire un virage à 180 degrés dans ma façon d’aborder la recherche en SHS. Merci encore ! ❤
Il faut se former en dehors de l'université pour réussir.. très bien dit ! C'est tellement difficile de faire passer ce message dans le milieu universitaire français..
L'internet a ouvert les portes à un monde de possibilités et sur les réseaux ceux qui ont les bonnes initiatives réussissent à montrer qu'il y a d'autres façons de faire. C'est un coup dur pour le monde académique.
Perso je me suis arrêté au master, j'ai des sujets qui me passionnent et sur lesquels je pourrais creuser mais quand je vois tout ce que le monde du doctorat implique, ça me décourage. Sans parler du fait que ça donne l'impression d'être un effort qui va finir aux archives.
J'aimerais bien savoir quel est votre avis sur les gens prêts à faire de la recherche avec une approche digne du XXIe siècle
Merci beaucoup pour votre travail :)
Merci beaucoup ! Je vous comprends, et ce que j’en pense, c’est qu’il ne faut pas vous laisser décourager. Je crée des solutions via mon Agence depuis 2021 pour les personnes qui veulent se lancer de façon éclairée. J’y crois, quand je vois le succès de mon activité et surtout le niveau des candidats que j’accompagne. Lancez-vous, car il n’y a que grâce aux chercheurs qui ont des idées ET du courage que nous sortirons la recherche SHS de cette impasse 🙂🫶
Merci. Malheureusement souvent des bonnes idées de recherche dérangent, surtout quand elles osent remettre en questions des idées d'il y a plus d'un siècle . Il manque cruellement la préparation à la recherche. Il y a un vrai goufrre entre master et le doctorat. Sans parler de financement des doctorants qui devrait etre obligatoire pour les sciences humaines et sociales comme pour les sciences appliquées. Bravo pour votre courage. Ça pourrait etre intéressant de créer un mouvement apolitique des chercheurs des sciences humaines et sociales pronants ce renouveau.
Merci beaucoup et bravo à vous également pour cette analyse, à laquelle je souscris entièrement. Créer un mouvement apolitique, pourquoi pas. Je pense que cela passera par la création de solutions massive dans différentes disciplines. En ce qui me concerne, je crée des solutions de sorte à permettre aux jeunes et aux professionnels de se lancer plus sereinement, en comprenant les enjeux de la recherche de financement et son fonctionnement, et je ne doute pas que d’autres docteurs créent d’autres solutions dans chaque discipline pour former les chercheurs autrement, et de façon à les rendre moins dépendants du système académique. Le triomphe des idées passera par l’action concrète et la création de vraies solutions qui fonctionnent 💪
Quel plaisir d'entendre ce que vous dites Erika.... Merci infiniment
Merci beaucoup pour votre soutien ! 🫶
Bravo ! J'ai fui la recherche en sociale sociale (économie) pour cette raison ; les sciences sociales n'ont plus aucune utilité sociale.
@@geoffrad Merci ! Siiii elles en ont 😅 Mais je comprends que vous pensiez le contraire, vu l’état de certains départements de recherche en sciences sociales 🤷♀️
@@erikadupont La recherche publique est globalement malade, la question des moyens est réelle mais il y a une grande crise d'identité et de crédibilité. On a un cumul de crises économiques, financières, sociales... sociétales et une absence hallucinante de la recherche en science sociale dans les débats. C'est une crise identitaire profonde.
@@geoffrad Je suis globalement d’accord, et j’ajouterais que si la problématique des moyens est réelle, elle est en partie liée au fait que les chercheurs ne soient pas formés à aller les chercher - sans parler de ceux qui de toute façon ne font plus aucune recherche depuis 25 ans.
@@erikadupont Ou font faire la recherche à leurs doctorants... sans même les citer en co-auteurs.
Merci vraiment pour cette vidéo !
Merci à vous pour votre commentaire ! 🫶
Merci Erika pour votre courage!
@@imhotepamenemhat5132 🫶🙏
Merci pour cette vidéo !
@@matthieujeangeorges4078 Avec plaisir 😉
Et bon anniversaire !!! 🎉
@@matthieujeangeorges4078 Merciiiiii ♥️🫶
Une invité de choix pour tpmp
@@marmeus 😂😂Vous êtes comique vous !
Bravo pour cette prise de parole
Merci beaucoup pour la votre sous cette vidéo et pour votre soutien ! ❤
Je vous félicite pour votre courage et votre esprit critique. Je vous rejoins sur tous les points. Il n’y a plus d’universitaires engagés et libres en France. Quelle décadence du monde universitaire.
@@KarimaHaouchene Merci infiniment ♥️🫶
Donnez-lui un bonbon.
Vidéo intéressante à regarder . Plusieurs points intéressants sont abordés.
Une prise de conscience, un recherche dans esprit critique et dans un esprit indépendant des forces biaisantes est un bon commencement.
Vidéo très intéressante. Merci !
@@brunoroy4703 Avec plaisir, merci à vous ! :)
C super!
Je suis dans ce milieu là aussi, mais je ne vois aucune hégémonie de l'écriture inclusive. Au contraire il faut négocier pour avoir le droit de publier de cette manière. Ca m'est arrivé plusieurs fois et je ne crois pas que l'inverse soit vrai du tout, à part éventuellement en études de genre. Et les chercheur.euses que je connais ne sont pas payé.es à rien faire à part trainer sur les réseaux sociaux, ils sont à deux doigts du burn out et sont sous payé.es tout en essayant de continuer à faire tourner l'université quasi bénévolement... Je suis vraiment curieuse de quelles ont été vos expériences pour en arriver à ce discours. Il y a énormément de choses à critiquer dans la recherche, je suis moi même peu sûre de vouloir y rester, mais je trouve cette série d'angles assez étrange pour être honnête.
Je comprends, et tant mieux si votre expérience est plutôt positive ou nuancée pour le moment. Je sais que j’aurais sans doute dit comme vous à l’époque où j’étais encore chercheuse et enseignante à l’université. J’ai mis du temps à identifier ça, car comme vous le dites, c’est mouvant, ce n’est pas « net », on sent des tendances mais on n’arrive pas à bien cerner ce qui se passe. D’ailleurs, j’ai été hospitalisée deux fois dans ma dernière année dans des états graves (paralysie des mains et des membres inférieurs, hallucinations) sans pour autant que je n’identifie clairement que cet environnement de travail était « toxique ». Je me disais vraiment : « non, tout va bien ». Je ne voyais pas le problème. Par la suite, j’ai quitté cet environnement pour le privé et j’ai commencé à analyser ce qui s’était passé. Après deux ans, j’ai créé l’agence que je dirige toujours aujourd’hui - l’Agence conseil aux jeunes chercheurs et ces dernières années, j’ai donc travaillé avec environ un millier de jeunes chercheurs, ce qui a accéléré les prises de conscience et accumulé les constats au sujet des pratiques de certains DR - toujours les mêmes -, de l’administration, de l’organisation systémique et des perspectives d’évolution. On en est aujourd’hui à point où de nombreux secteurs sont touchés par cet appauvrissement intellectuel du monde académique : les secteurs de la culture et de l’éducation sont ceux auxquels je pense en premier lieu, et qui ont pour origine ce que je décris dans cette vidéo.
Cette dernière semble résonner avec beaucoup, beaucoup de monde, donc je ne peux que vous inviter à être de plus en plus attentive à ce qui se passe réellement autour de vous.
Merci en tout cas pour la nuance et le questionnement que vous avez apporté, et qui est totalement légitime :)
@@erikadupont Vous devriez vous engager en politique, là c'est un très bel exemple de langue de bois
Vous l'avez voulu. Vous l'avez eu. Maintenant on doit tous vivre avec.
Aïe... pur produit de l'université française, mais financée par Yale... Petit problème de forme sur le message ^^
Le PHD est aussi très américain xD
Par contre je partage le message au moins sur les idées principales même s'il y a un vrai problème sur les formations universitaires aujourd'hui dans les choix académiques.
(Opposé par contre très clairement à un titre de doctorat hors université car ca serait sa mort immédiate face aux écoles...)
@@yanwolf2847 Aucun problème de forme. J’ai mené et soutenu ma thèse à Lille, où j’ai fait tout mon cursus. Pour le reste, je n’ai pas trop compris 👍
Sans vouloir caricaturer a priori vos idées sur les différents sujets évoqués. J'espère tout de même que vous ne considérez pas les travaux sociologiques qui ont pour principale visée d'expliquer objectivement des phénomènes sociaux, comme des excuses données aux banlieues.
Parce que au niveau du lexique tout y est sur les accusations (plus ou moins fondées) adressés à la LFI dans un contexte où elle fait preuve justement d'une expansion qui inquiète l'ensemble du spectre politique.
Je pense de toute manière pas vous apprendre que votre discours n'est pas plus neutre que celui de vos collègues chercheurs de gauche et que votre positionnement est, par conséquent, de fait politique.
🇸🇳❤️
💪💪💪
Dis que tu ne connais absolument pas le monde de la recherche et la littérature en sciences sociales, sans dire que tu ne connais pas le monde de la recherche et la littérature en sciences sociales.
Il n'y a aucun élément empirique dans cette vidéo. Commencez par là.
Le déni :
Vous aimez mon commentaire ? Si c'est pour vous de l'ironie, je peux trouver une douzaine de contre-exemples pour CHAQUE accusation portée dans cette vidéo (si ce n'est pas cinquante pour certaines). Le monde universitaire a beaucoup de problèmes, mais ceux que vous présentez sont grossièrement caricaturaux. Quelques vrais sujets pour s'échauffer :
- manque de postes permanents
- manque de personnels biats
- manque de financement de la recherche fondamentale
- manque de formation doctorale (ce point est vrai)
@@antoinet.6895 Les impressions personnelles et politisées changées en vérités générales :
Sinon il y a la méthode scientifique. Il paraît que c'est bien !
@@devilymoon "Les impressions personnelles et politisées changées en vérités générales :"
J'avais jamais lu quelqu'un résumer la recherche en shs française de manière aussi concise, félicitations.
@@antoinet.6895Sources ?
je comprends pas, tu est de droite du coup ?
Mdr c'est un peu normal, etant donné la psychologie de ceux sui font de pseudos recherches sociales du haut de leur interprétation totalement déjantée, caricaturale, hypocrite et tout sauf partiale ou objective, malheureusement
Aucuns exemples, des propos vagues, "gangrène", "mafia de la pensée unique", un positionnement non assumé, "sans biais politique"... c'est assez pitoyable comme prise de position. Assumez votre position, vous tenez le discours d'un journaliste du Figaro : "les wokistes qui gangrènent l'université" sans le dire. Allez-vous faire voir (voilà ça c'est pour la "violence"). Les chercheurs comme vous sont juste jaloux de la qualité du travail de vos collègues et frustrés que la réalité du terrain ne collent pas à vos visions réactionnaires rabougries (racisme, misogynie, homophobie, etc, etc). Désolé, il se trouve que la description scientifque du monde colle beaucoup plus à la vison du monde défendue par la gauche que celle défendue par la droite. Faites le deuil de ça et allez bosser avec rigueur au lieu de vous plaindre sur les réseaux.
🥰😘
@@erikadupont 💜💜💜
@@Abraccuda vous adressez ce symbole à une femme qui sait ce qu’est le viol et n’a guère le loisir de le fantasmer. Brandissez tous les symboles que vous voulez, y compris les émoticones « violees », et trouvez-vous des causes à votre portée. Celle-ci n’en fait pas partie ❤
@@erikadupont Je sais bien que vous ne me croirez pas mais si les cœurs étaient violets c'est simplement car ce sont des cœurs faux-culs. Si mon message ressemble à ceux d'imbéciles qui harcèlent de cette façon je vous présente mes excuses.
@@Abraccuda D’accord, merci. Oui, cet emoji est utilisé en ce sens sur les réseaux comme Threads et X. Vu la teneur et le ton de votre premier commentaire (et d’autres), je l’ai compris ainsi.
Ok la bourge
La vérité fait mal hein? Sinon, tu n'as pas mieux pour répondre à ses critiques?
@@Aude-soc y a zéro vérité, elle débite des énormités bien de droitardée comme le font beaucoup de ses semblables
Quel ad hominem !
@@Aude-soc❤🫶
@@fideIion❤🫶
C super!