Un grand merci pour cette conférence passionnante. C’est enthousiasmant d’apprendre que les études gauloises vont encore progresser grâce au travail des archéologues et des linguistes ! Quelques mots d’origine gauloise : alouette, pinson, chêne, mélèze, brasser, soc...
Comme quoi grâce à l'archéologie on remet en cause des théories qui s'avèrent aujourd'hui infondées. L'archéologie préventive ou expérimentale contribuent à redécouvrir ce passé si riche. Félicitations !
La question se pose de savoir aussi je trouve si on doit continuer à classer la civilisation gauloise comme proto-historique, à savoir qu’elle n’avait pas d’écriture, plutôt qu’historique. Il est prouvé qu’elle n’avait certes pas d’alphabet mais elle a bénéficié durant plusieurs siècles d’écritures autres.
Passionnant ! y compris pour une néophyte ! Alors merci à vous chercheurs d'exister 👏🏽👏🏽👏🏽🤗 Et vive RUclips pour une fois de laisser quelques chemins* de traverse menant à la connaissance. PS : chemin, mot gaulois, j'adore l'idée de cette filiation...
Bonsoir; pour info, et parce que la langue gauloise semble t'intéresser, il existe une première ébauche de méthode de gaulois intitulée "Gallicos iextis toaduissioubi" de Gérard Poitrenaud, aux éditions Lucernos. Passionnant.
@@jyl3895 Non pas toujours, presque toutes les langues indigènes ne sont pas écrites et même si beaucoup ont disparu parce que les gens ne les ont pas écrites, beaucoup ont survécu parce que les communautés indigènes elles-mêmes ont survécu jusqu'à aujourd'hui. Je ne comprends pas comment ça se fait que personne en France ne connaissent le gaulois. Les Gaulois n'ont pas tous été massacrés. Je pense qu'ils ont seulement été tellement colonisés au point de ne plus parler leur propre langue et de la faire disparaître.
J'avais regardé sur Google, les Gaulois ont parlé leur langue pendant 1000 ans. Ce qui rend fou que personne ne sache parler cette langue aujourd'hui. La colonisation romaine a fait des ravages en terme de conservation de la langue et de l'histoire.
Un puissant argument en faveur de la continuité gallo-britonnique est le fait que des auteurs latins mentionnent que gaulois et bretons se comprennent.
Merci énormément de votre existence d'une part et de votre exposé ! Il est très intéressant de voir à la fois les traces de la langue, les logiques linguistiques et sociaux linguistiques la fois pour comprendre la découverte mais aussi l'évolution. La vidéo est très enrichissante. Merci encore !
Passionnant. Mes connaissances linguistiques datent de plus de 50ans... Donc, merci pour cette mise à jour, je vais tâcher de rattraper mon retard que je n'imaginais pas aussi spectaculaire.
Ne soyons pas trop sévères envers nous mêmes, nous sommes tous au spectacle de notre vie, les uns comme les autres, tour à tour enseignants, enseignés. Mais dès lors que nos intérêts convergent vers de tels missions, nous ne participons plus de la Commedia dell' arte !
Très intéressant, surprenant de voir comment un peuple peut s’approprier un alphabet pour écrire sa langue, simplement pour un usage pratique. On a connu cela récemment avec des peuples qui ne voulaient pas voir leur culture disparaître devant d’autres qui agissaient un peu comme des rouleaux compresseurs.
Très bon exposé, qui s'apprécie même avec mes maigres souvenirs du latin, tout étant très bien expliqué. Et qui donne envie d'en savoir plus sur la structure de cette langue.
Il est intéressant de constater la similitude entre l' histoire des langues et les mouvements de population tels que trouvés par les archéologues. Bien sûr il y a une logique dans tout celà. Merci de cette ouverture vers le public.
La grande majorité des noms de DÉPARTEMENTS français porte des noms gaulois : fleuve ou rivière (Seine, Loire, Rhin, Meuse...) ou montagne (Vosges, Ardennes, Alpes...). Idem pour les noms des VILLES, souvent issus des tribus locales (Paris des Parisi), des dieux (Lyon de Lugdunum) ou d'une activité (Rouen, Rotomagus = le "Champ de Courses"). Ainsi, notre CARTE géographique parle gaulois, bien plus que latin ou germain.
Je ne sais pas la proportion entre toponymes d'origine celtique et ceux d'autres origines. Les noms de saints, les "pont", "port", "champ", "mont", "rive", "lieu" et compagnie me semblent majoritaires, mais c'est peut-être une illusion, il faudrait faire un vrai dénombrement.
Passionnant ! Je croyais que la (ou les) langue gauloise était perdue pour toujours. Vous suggérez qu on est peut-être sur le point de la reconstituer, en tout cas en partie. Merci pour votre travail remarquable.
Merci pour votre conférence remarquable et extrêmement enrichissante. Une première remarque : César bat les Helvètes 2 fois, une première fois au passage de la Saone (le dernier quart du flot migratoire...Eh oui, déjà à cette époque!). Puis il bat les 3 quarts restants prés de Bibracte...Donc c'est à ces deux endroits qu'il peut avoir pillé leurs archives en grec. Le gaulois est resté dans les noms de lieux: Aigurandes, Ingrandes etc., c'est"équoranda", la frontières ("fines" en latin). Candé Condé, Candes, c'est le confluent...Etc!!! Il y a aussi alouette (qui a donné son nom à la légion gauloise de César), la charrue, et j'en passe...En Autriche, en Allemagne du sud les noms commençant par Hall (=le sel) sont d'origine celtique: Hallstatt, Hallstein indiquent des mines de sel. Quant à Nantes, son nom vient du peuple gaulois des Namnètes, comme Paris des Parisii, Tours des Turons, Rennes des Redones...Etc . Merci encore et bravo . Il ya des tablettes de défixion aussi à Bath mais je ne suis pas sur qu'elles soient en celte...
Passionnant ! y compris pour une néophyte ! Alors merci à vous chercheurs d'exister 👏🏽👏🏽👏🏽🤗 Et vive RUclips pour une fois de laisser quelques chemins* de traverse menant à la connaissance. PS : chemin, mot gaulois, j'adore l'idée de cette filiation.
Une question me taraude : N'y aurait-il pas nombre de mots gaulois latinisés dans le français et que l'on affirme venant du latin ? Merci pour cette excellente intervention.
Non non . Je ne pensais pas aux mots attestés , mais à d'autres dans le dictionnaire ou à des mots des dialectes francais . Savon a longtemps été considéré comme un mot latin et c'est un mot gaulois . Mais ma question est peut-être naïve .
@@poluxazalee361 je trouve que cest une bonne question, il parlait de "ka'n" pour pas 👣 qui donne chemin aussi... en tout cas l'étymologie cest passionnant, l'évolution des langues et des accents avec les invasions et les migrations... cest tout une histoire
Cher Michel, Le lepontique n'est PAS une langue gauloise ou celtique. Si vous lisez bien le Lepontica de Michel Lejeune,page 49 et p.70 vous lirez : .. pour expliquer l'excès de mots non celtiques dans le lepontique, il propose que les Leponti aient emprunté beaucoup de mots du substrat ligure ou de l' abstract rhétique. " Sous réserve de faits nouveaux,nous considérons comme PROBABLE l' appartenance au celtique du lepontique; il y aurAIT donc eu dans la région de Lugano, sans préjudice d'un substrat ligure ( décelable dans la toponymie,notament par l'abondance des noms de lieux en -SCO) deux peuplements celtiques successifs: celui des Lépontiens d'abord,puis,à partir du IVe siècle)celui des envahisseurs Gaulois" En ce qui concerne l'adstrat rhétique, il est aujourd'hui établi que le rhétique est une langue proche de l' Akkadien, un groupe de Rhètes ayant quitté la Mesopotamie après le collapsus du bronze ancien ,autour de 1700 a.JC, pour débarquer près de l'estuaire de l' Atesis/ Adige,avec femmes, enfants, animaux, instruments ( dont le plovium rhaetorum ( Pline l'Ancien ) pour explorer le bassin hydrique du fleuve à la recherche d' étain.Ils ont fondé Este, dédié à leur déesse ESTU, puis ,remontant le lit de l' Adige, jusqu'à ce qui deviendra la Rhétie, le pays de RITU REITU,déesse pastorale éponyme. Un inscription de 3 mots, gravée sur corne de cerf, démasque le rhétique comme langue est- sémitique : ATUKU RITI UNBIU perfectif 1e pers sing de ATA: accomplir un sacrifice,un don RIT-I nom de la déesse avec le suffixe d' appartenance -i : ma RITU, UNBIU, pluriel de ENAB: fruit). " J'ai accompli le don à ma RITU, de fruits" Pour la "celticité" des Leponti voire: Lanfranco de Clari.Il mito della celticità dei Leponti .Global Print Gorgonzola/ Milano 2004. ISBN 88-900 717-1-0
Je réagis seulement maintenant, car je découvre cette vidéo! J'habite en Savoie où le mot "nant" est assez courant, et désigne un petit cours d'eau, ou ruisseau. Vous citez Nantua dans l'Ain, mais il ya bien évidemment Nantes, en Loire Atlantique.
Conférence intéressante. J'espère qu'il y en aura d'autres sur le gaulois. Vous devriez essayer de faire un partenariat avec la chaîne Nota Bene (vulgarisation historique de qualité) cela permettrait de faire connaître l'ILARA et ses travaux auprès d'un publique plus large.
Concernant l'apparition des inscriptions gauloises recourant à alphabet latin ("gallo-latines"), elles sont présentes en réalité avant le règne d'Auguste, il suffit pour cela de prendre en compte la numismatique ! Sans même parler du cas des monnaies de Vercingétorix frappées en -52, diverses séries aux noms de protagonistes de la guerre des Gaules (tel Litauiccos) démontrent l'usage de l'écriture latine dès la décennie -50. A l'inverse, l'emploi de l'écriture grecque (inscriptions "gallo-grecques") peut avoir encore cours durant le Ier s. av. J.-C. et géographiquement bien au-delà de la Narbonnaise. Là encore, les monnaies témoignent, comme les statères carnutes au nom de ΚΑΒΑΛΛΟC / CONTIIΘIΛ[os]. De manière générale, on sous-estime l'apport des monnaies celtiques lesquelles apportent tous les ans des légendes inédites qui, parfois, s'inscrivent dans des groupes nominaux témoignant de réseaux de notables soit encore indigènes, soit en voie de romanisation.
Merci pour cet exposé. Quoique préhistorien mais vivant au pied des Pyrénées (Pays basque) je ne peux m'empêcher de remarquer que la quasi totalité du "triangle aquitain", limitée au nord en gros de Bordeaux en suivant la garonne puis vers la méditerranée, est vide de ces inscriptions. Dans ce triangle aquitain, la toponymie est majoritairement, sinon totalement d'origine basque. je ne connais pas en détail l'archéologie gallo-romaine de cette région. Mon opinion est qu'on y parlait des dialectes proche du basque. Je ne pense pas qu'il y ait eu des inscription en basque, sinon les chercheurs se seraient jetés dessus, étant donné la rarete des sources basques avant notre XVIe siecle. N'y a t il pas de recherches de l'INRAP dans cette vaste région? CC
Exact il y a sans doute eu des basques avant les celtes en sud ouest Beaucoup de noms basques talaris à lacanau longarisse aris veut dire chêne arsac biscarosse les crêtes etc
En effet toute la Gasconia/Vasconia, a des traces de culture Basque. Mais la présence Gauloise est également attestée en Toponymie. Je vois plusieurs hypothèses : Le Celte comme lingua Franca des échanges, ou des Basques auraient été bilingues (situation très commune dans de nombreux endroits du monde) et on voit donc une langue ou l'autre s'exprimer en fonction du contexte Ou des populations vivant côte à côte sur le même territoire. Aussi quelque chose de très commun dans le monde. César aurait pu aussi faire une erreur en appelant cette zone "Gaule" Aquitaine. J'ai malheureusement pas la réponse
Le mannois n'est pas à proprement parler une langue morte même s'il n'y a plus de locuteurs natifs traditionnels, mais le dernier locuteur naturel s'est éteint en 1974 et un certain nombre d'adultes avaient appris la langue avec lui et ceux qui sont décédés avant. Donc il y a une transmission. Il y a des néo-locuteurs natifs. Il y a environ 1700 locuteurs (de niveaux divers). Le terme "langue morte" ne convient pas... C'est un peu pareil pour le cornique sauf qu'il n'y a pas eu une telle transmission, les gens ont dû réapprendre (et reconstruire ou emprunter les mots qui manquaient) à partir de textes. Mais là encore, le cornique est une langue "ressuscitée" plutôt que morte, étant donné qu'il y a des locuteurs. Sinon, je suis surpris de ne pas trouver la commune morbihannaise de Plumergat sur la carte, où l'on a trouvé une inscription gauloise en 1858 🙂"vabros [-]at atrebo aganntobo durneo giapo"
Perso, j'ai toujours pensé qu'un Gaulois était un Celte romanisé. Vu et écrit par Jules, ce devait être réducteur voire péjoratif ... Les Gaules, grands Pays où règnent partout les Gallinacées, les Coqs ! Allons savoir ... Ensuite, après la chute de l'Empire romain, lorsque les Francs germaniques ont investi le grand espace "gallo-romain", les Gaulois furent traités de Welsh (Gallois des Wales), de Wallons (Celtes romanisés), les Guillaume de Willhem ou William ... La guerre (de défense) : wehr. Une langue est un grand livre ouvert sur l'Histoire des Peuples.
Hello Très bel exposé. Perso j'ai pas vu le temps passer. En région méditerranéenne, il me semble que la racine "cal" fait référence à la pierre et aurait donner des nom de lieu tes que calanque, Cales (grottes de Cales à Lamanon) ou callade. Ceci dit, à l'époque où je faisais mes études d'archéo (années 90), un de mes profs nous expliquait qu'il était parfois dangereux de chercher à relier des mots ayant une racine celte en apparence avec cette langue celte. C'est facile de trouver un lien avec la pierre dans une région où la pierre est présente partout. Ainsi, c'est pas parce que les grottes de Cales sont taillées (ce sont des maison semi-troglodytes en fait) dans un petit massif calcaire que Cales vient de la racine "cal". La racine pourrait tout aussi être la même que celle qui a donné calembour, chalet ou Caligula... C'est une des limites des études toponymiques mais ceci étant, ces études, prises avec beaucoup de précautions peuvent aider à débroussailler un peu plus le lexique celte (ce que font probablement déjà certains chercheurs). Ciaooo
Merci, travail passionnant. Une question cependant me taraude : existe-t'il des traces archéologiques chez les galates d'Anatolies? Un travail comparatif a-t'il été effectué?
Le professeur Akiri Sylla vous donne l'étymologie du mot "gaulois" sur sa chaîne Komo Sapiens. Dibombari Mbock est également en mesure de détailler son origine. Si le terme "gaulois" n'a pas d'étymologie en latin, en grec ou en sanscrit, c'est que l'emprunt vient d'ailleurs. Belle découverte. Et merci au professeur Jacques pour cette vidéo passionnante. Ces mêmes professeurs vous éclaireront certainement quant au concept de gémellité gravé sur cette colonne.
En lisant l'excellent ouvrage "Toponymie historique de Catalunyà Nord" de Lluis BASSEDA (revue terra Nostra), page 36/37, les zones géographiques situées au nord et au sud des Pyrénées, d'ouest en est de l'océan Atlantique à la Méditerranée, et du nord au sud de la Garonne à l'Ebre, avaient plusieurs langues (Ibère, idiomes pyrénéens ou "proto-basque", celto-ligure...). Avec les échanges entre les différentes parties géographiques, et le mélange de différentes peuplades (Celtes et Ibères = Celtibères, Ibères Ausetans et Kerretes = Ausocéretes), une langue plus ou moins commune s'est forgée. Attention, le basque "moderne" (ou Euskara), est beaucoup plus récent. Là, on parle de langues basques "archaïques" ou "proto-basques" et d'ibéro-basque. L'exemple donné pour l'ibéro-basque est celui de la ville d'Elne, au sud de Perpignan : illi (ville en langue ibère) et berri (neuve, terme adopté en langue basque). Les habitants d'Elne sont les Illibériens ! Elne est une ville très éloignée de la zone basque actuelle, n'est-ce pas ? Beaucoup d'autres toponymes ont des racines ibéro-basques : par exemple, Andorre (AND, pré-ibére, que l'on retrouve dans le col d'Andorra en Bigorre, dans Undurrein au Pays Basque et OR/UR qui signifie l'eau, la rivière). Les exemples sont nombreux dans toutes cette zone dont les Pyrénes sont la colonne vertébrale !
@@lafamilleerre7733 Merci beaucoup pour toutes ces informations. Effectivement, Elne est bien éloignée. Je ne la connaissais pas, c'est une jolie ville. Tout cela est compliqué, et il ne doit pas y avoir beaucoup de sources écrites.
Passionnant. Un ressenti qui me met mal à l’aise toutefois : cette vidéo est en français et je suis francophone. Je suis breton et brittophone également. Quand vous prenez un exemple de mot brittonique vous prenez le mot gallois, soit , mais je peux vous dire que chaque fois vous auriez pu dire le mot breton ( et même dans le cas de "canti/ganti "le breton "gant" semble plus proche ( gallois "gyd/gyda"). Notre langue est en grand danger , plus que le gallois. Ce serait sympa qu’elle ne subisse pas le même sort que le gaulois. Qu en pensez-vous ?.
Merci pour cette conférence passionnante. Dans les mots gaulois passés au français, j'avais retenu "dru, drue" qui signifiait amitié et donc serré l'un contre l'autre..., les braies, etc
Tout ça brillamment expliqué, vraiment, bravo. Et en plus sans l'ombre d'un accent ! Je veux dire bien sûr sans l'ombre d'un accent... belge ! (Je suis moi-même belge, je sais de quoi je parle). A propos, en Wallonie, nous avons une langue qui s'appelle le wallon. Plutôt nous avions, car elle est quasiment morte à présent. Rien à voir avec le celtique ni le gaulois. C'est juste à propos des variantes locales: le wallon de Charleroi et celui de Liège, à 120 km de distance, sont tellement différents que les deux locuteurs ne se comprennent quasiment pas l'un l'autre.
Quels étaient les sons du gaulois ? Peut on imaginer des ressemblances avec le français actuel ? (Exemple: voyelle u; accent tonique sur la dernière voyelle , etc.). Par ailleurs , certains mots gaulois courants (char, cheval, etc) ont juste été romanisés , et beaucoup d’autres étaient tout simplement très proches du latin, non? J’aime cette idée que je m’exprime encore dans cette filiation linguistique .
Adieu , Merci pour cette intéressante conférence . Il serait peut-être pertinent de consulter les ouvrages de Monsieur Paul Guichonnet , Dictionnaire de Savoyard , ainsi que d autres ouvrages sur cette langue . Il y a certainement des similitudes et des racines communes entre la langue Savoyarde , l 'Arpitan autrefois dit le Patois , et le Gaulois . Merci pour cette video très intéressante. Arvi Pa
Moi aussi en était resté à l'état de la science à ma naissance sur le sujet, je découvre avec délices qu'il existe des traces écrites quand je croyais les gaulois disparus sans espoir. 🎉 merci
la carte de répartissions linguistiques en début de vidéo est très discutable. L'exception c'est père en breton qui se dit "tad", mais plein se dit "leun" et brûler se dit, en autres (il y a 6 nuances de brûler) "leski" ou "loskiñ" (brûler en surface). Question: Le lépontique qui était situé dans le nord de la péninsule italienne, ne serait-il à rapprocher du breton vannetais étant donné que le peuple vénète se retrouvait aussi bien dans la région de Vénétie ainsi que dans la région vannetaise?
Bonjour, je découvre votre excellente vidéo. Cependant vous ne mentionnez pas les langues celtiques d'Europe de l'est (galate), que pouvons-nous en dire?
Donc Gosciny et Uderzo se sont trompés : le druide s'appellait Anoramix en vrai ! Puisque les gaulois ne faisaient pas de P ! Même pas à Castelnaudary !😅 Blague à part, merci pour cette très intéressante explication.👍
Vraiment intrigant....merci !! En ce qui concerne les mots français utilisés aujourd'hui et qui sont ou seraient d'origine gauloise j'ai lu, il y a plusieurs années, que nous en aurions dans les 70, appartenant au monde agricole ..exemple cité : la charrue. Bon, je ne sais pas si c'est encore enseigné ainsi, par contre.. compliments pour vos recherches ❤❤
Très intéressant, mais pourquoi avoir mis de côté le breton qui est par défaut limitrophe de l'aire d'influence gauloise et présent sur le continent depuis au moins le 5ème siècle ?
Très intéressant ! Encore une très stimulante démarche de déchiffrement. Petite remarque à propos de "gobedbi": forgeron = ar goff en breton, d'où le patronyme Le Goff.
@59:23 : "Ces choses-là existent...il y en a". Oui, M. Dupraz, il y a des centaines de "Nanteuil" en France contemporaines, et tous concernent une localité située (au moins partiellement) dans un lieu humide et donc dans une vallée/vallon 😁
Char, boue, alouette, brasser, ambassadeur, glaner, ruche... Disons 150 mots seraient restés du gaulois ? Le "quatre-vingt" français viendrait aussi de la manière celte de compter en base vingt...
Bonjour, merci pour cette conférence passionnante. Je reste toutefois interrogatif sur la géolocalisation du Gallo-grecque qui serait écrit quasiment exclusivement dans le sud/sud est de la France et du Gallo-Latin dans le reste de la Gaulle alors que bon nombre de monnaies celtes sont écrites en grecque et cela dans la France entière ( statère carnute "région de Chartre", Statère de la Loire aussi écrit en Grec, Statère frappé à Paris toujours avec une légende en alphabet Grec. Il y'a aussi d'autres exemples comme des poteries trouvées à Bibracte avec toujours des inscriptions en écriture Gallo-Grecque. Ne serait ce plutôt une évolution de l' écriture Grecque vers le latin ? Autre interrogation avec Les Cavares ( Région Orange/Avignon ) qui ont eux frappé une monnaie en alphabet Lépontique, ce qui ferait au moins trois façons d'écrire même si ce n'est qu'une tribu celte qui aurait pu migrer de l' Italie.
❤❤❤ Merci pour votre conférence ! Dommage que vous arrêtiez vos recherches sur les frontières de la Belgique et de la France... En me promenant en Bretagne j'ai trouvé des noms de lieux avec le 'rz' comme en Pologne... En Bulgarie et en Serbie vous utilisez autant l'alphabet grecque que le latin...
J'avais remarqué également, qu'il y avait deux grandes familles linguistiques insulaires, soit l'irlandais-Ecossais, et le Gallois-Breton, et que le gallois était une langue très ressemblant au gaulois (Taranau, Derw, nefoedd, glas, benyw, klywed ect). On peut aussi retrouver des mots gaulois dirons nous, dans certains textes latins ou grecs, comme Glastos (bleu, et guède ou teinte de guède), Marga (Limon), Brace (sorte de pain ou far), Bracos (chaussures), Bouturon (beurre, fromage), Madaris (Javelot). Certains mots attribués au gaulois se retrouvent aussi dans le grec et le latin, comme Sacrouiros (homme sacré). Epos (P ?) en grec Ippos ίππος ou Ikkos, en latin Equos (cheval). Ambi, en grec Amphi ἀμφί (autour). Allos, même mot pour le grec ἄλλος (autre).
62:50 des differences dialectales entre la Belgique et le Roussillon? C’est clair qu’un locuteur du Wallon comprend pas un mot de Languedocien et reciproquement.
Cher Emanuel Dupraz, Un point important que nous savons sur le LEPONTIQUE, c'est que ce n'est pas une langue " celtique" mais une branche du LIGURE parlée et écrite au pied sud des Alpes ,dans la zone de Como et remontant les vallées (Léventine : lepontica vallis) et le haut Valais avec deux oronymes importants : le Matterhorn < MATER nom du Cervin et le. Monte ROSA : glacier, névé qu'on trouve aussi dans les alpes Glaronaises, dans Rösligarta ( non pas jardin de roses mais névé persistant tout l'été et visible de Zurich). Même origine pour La Rösa (Valposchiavo) vallée glacière du Bernina et mont Palü. Les monts Mater ,Madre, Matoro ... sont nombreux dans les vallées du Piémont et de la Lombardie, deux zones particulièrement riches en oro- hydro- phyto- ,antho- , zoonymes et noms d'insectes: TARMA, BLATA la blatte. Les Bucoliques de Virgile, de la tribu ligure des Statielli, est particulièrement riche en lemmes ligures passés ou introduits par lui dans le latin p.ex DAMA : le chevreuil. ## Michel Lejeune , Lepontica 1974 ,chargé par les celtomanes français de celtiser le lépontique ou lépontien avoue son échec comme ont dû l'avouer les archéologues qui devaient " galliser ou celtiser" l' horizon de Golasecca, purement ligure et sans solution de continuité mais apauvrissement suite aux périodiques et saisonières invasions de pilleurs gaulois qui ont interrompu les contacts commerciaux avec le monde étrusque, latin, grec, phénicien ( voire les stèles ligure de Tunisie a Tabarca). Mais lisez de Lanfranco de' Clari. L'insostenibile mito della celticità dei Leponti.Riesame di un' ipotesi mai comprovata. Auctoris sumptibus, Lugano Lepontiorum, 2000 et L de' Clari.Il mito della celticità dei Leponti, 2e ed augm.2004 ISBN 88-900 717-1-0.
Merci ! Delamarre parle dans son dictionnaire d'une attestation du gaulois comme d'une langue parlée au VIII° siècle, mais il faut redater cette attestation dans le premier tiers du VI° siècle d'après François Martine (à paraître).
La "Vie des Pères du Jura" éditée par Martine (+) date de 2003, hein, mais son propos n'était pas de dater l'extinction du gaulois, mais la rédaction de l'œuvre. L'auteur parle de contemporains parlant gaulois.
@@1000Terrains Bonsoir, malheureusement, non. Les sources écrites de l'Antiquité ne donnent de l'histoire linguistique que des points dans l'espace et dans le temps. S'agissant du gaulois au VI° siècle, c'est le seul à ma connaissance, près de Saint-Claude entre 450 et 525 environ (il s'agit de faits rapportés par un biographe) ; le classement du site "L'arbre celtique" s'arrête au IV° siècle. S'il y a d'autres faits plus tardifs, Pierre-Yves Lambert le sait certainement.
Merci. Excellent, cependant dans les irréductibles Gaulois qu'on parle de plus de milles mots racines (chemin ici cité mais également borne, taloche, glaive, char,...) qui eux mêmes en ont donnés bien d'autres: chriot, cariolle,...
Etant locuteur breton, toutes les comparaisons gallois / gaulois ont systématiquement résonnées en moi, tout simplement car le gallois et le breton sont très proches et ont une souche commune brittonique.
Sur le continent ce sont des langues antiques, sur les îles des langues médiévales => toutes du 16ème et 17ème siècles. Fin en 1639 et l'ordonnance de Villers-Côterets.
Ar C'hallaoued n'int ket diskennidi zellezek ar C'hallianed. Fae a reont war ar studioù keltiek abaoe kantvedoù, dispriz o deus ouzh ar yezhoù keltiek ha da gentañ-penn ouzh ar brezhoneg, yezh keltiek a'n inizi, kar ouzh ar gallianeg zobet. En eskemm, fae ganeomp war ar C'hallaoued hag o doare da sellout hep kompren netra war netra ouzh ar C'hallianed, Kelted hael kozh ar C'hornog ha kendirvi ar Vrezhoned. [Kavit ur Gall bremañ evit kompren an destenn-se].
@@agnes6585il dit qu’il en a marre que les chercheurs en gaulois ne font pas l’effort d’apprendre Le breton parce que Le breton est parlé en France et est super proche du gaulois. Et c’est triste. Mais bon… que voulez-vous…
Bretoned an emsav n'int ket mennet d'ober bugale ha lakaat anezho er skolioù Diwan ha skolioù divyezhek, evit treuzkas o yezh hag o genoù. Int a zo kirriek eus diskar ar brezhoneg. Ar brezhoneg a yelo da get abalamour d'an emsaverien. Ma vefe muioc'h a dud hag a gomz brezhoneg, e vefe muioc'h a c'hallaoued dedennet gant ar brezhoneg. Kaozeal a ran brzhg gant mignoned, n'int ket mennet da zreuskas o genoù. Perak lakaat ma bugale er skolioù Diwan neuze ? Atav e vez klevet ar vretoned klemichal war ar c'hallaoued, mes n'int ket prest da ober ar pezh a zo ret evit saveteiñ o sevenadur. Aesoc'h eo rebechiñ traoù d'ar c'hallaoued.
Bugale glenmor, gwernig ne gomzont ket brzhg, kalz stoumerien hiziv ne reont ket bugale ivez, pe ne gomzont ket brzhg ganto. Hag e ouelont perak ez a yezhoù ar vro da get.
@@awelantreach4234 ok, met gortoz un tamm : 62 on. Bugale m eus bet. Bras int bremañ. Er skol Diwan int bet holl. Skolaerez on deuet da vezañ, goude bezañ labouret e skol uhel ar vro. Peseurt hentenn m eus dibabet a gav dit ? Diwan. En despet da Vreizh ha da Bro C’hall ha da ma familh em eus desket hag e komzan brezhoneg bemdeiz. Ha ya, skuizh on ivez gant an dud a glemm war bro c’hall pa n’o deus ket graet ar striv deskiñ hor yezh. Met ne zisoñjin morse ar vezh a vez lakaet war Breizh gant Bro C’hall ha Pariz dreist holl. Plouked omp, ha fier da vezañ daoust da vro c’hall 😜
Franchement sensationnel. Voilà un travail rare qui mériterait une audience plus large, beaucoup plus large !
Why do you have my name?
Très intéressant et passionnant ; à 74 ans je découvre que nos ancêtres gaulois avaient une langue écrite . Merci pour votre travail.
Un grand merci pour cette conférence passionnante. C’est enthousiasmant d’apprendre que les études gauloises vont encore progresser grâce au travail des archéologues et des linguistes ! Quelques mots d’origine gauloise : alouette, pinson, chêne, mélèze, brasser, soc...
Comme quoi grâce à l'archéologie on remet en cause des théories qui s'avèrent aujourd'hui infondées. L'archéologie préventive ou expérimentale contribuent à redécouvrir ce passé si riche. Félicitations !
La question se pose de savoir aussi je trouve si on doit continuer à classer la civilisation gauloise comme proto-historique, à savoir qu’elle n’avait pas d’écriture, plutôt qu’historique. Il est prouvé qu’elle n’avait certes pas d’alphabet mais elle a bénéficié durant plusieurs siècles d’écritures autres.
Passionnant ! y compris pour une néophyte ! Alors merci à vous chercheurs d'exister 👏🏽👏🏽👏🏽🤗
Et vive RUclips pour une fois de laisser quelques chemins* de traverse menant à la connaissance.
PS : chemin, mot gaulois, j'adore l'idée de cette filiation...
Bonjour, pour l'espagnol le mot chemin, c'est camino. Pour le Latin c'est Iter, l'espagnol me semble plus proche. pour quoi ? .
@@MaëlCondeChattéCeltibères...
Les gens passionnés sont souvent passionnants !
Passionnant merci ! C'est fou que nos ancêtres aient parlé une langue pendant des siècles et qu'on n'en connaisse pas grand chose.
C'est malheureusement toujours ce qu'il se passe lorsqu'une langue n'est pas ou peu écrite.
"Les gaulois nos ancêtres".... Hum, hum... Mythe naît au XIXe s qu'il faut beaucoup, vraiment beaucoup "édulcorer"...
Bonsoir; pour info, et parce que la langue gauloise semble t'intéresser, il existe une première ébauche de méthode de gaulois intitulée "Gallicos iextis toaduissioubi" de Gérard Poitrenaud, aux éditions Lucernos. Passionnant.
@@jyl3895 Non pas toujours, presque toutes les langues indigènes ne sont pas écrites et même si beaucoup ont disparu parce que les gens ne les ont pas écrites, beaucoup ont survécu parce que les communautés indigènes elles-mêmes ont survécu jusqu'à aujourd'hui.
Je ne comprends pas comment ça se fait que personne en France ne connaissent le gaulois. Les Gaulois n'ont pas tous été massacrés. Je pense qu'ils ont seulement été tellement colonisés au point de ne plus parler leur propre langue et de la faire disparaître.
J'avais regardé sur Google, les Gaulois ont parlé leur langue pendant 1000 ans. Ce qui rend fou que personne ne sache parler cette langue aujourd'hui. La colonisation romaine a fait des ravages en terme de conservation de la langue et de l'histoire.
Un puissant argument en faveur de la continuité gallo-britonnique est le fait que des auteurs latins mentionnent que gaulois et bretons se comprennent.
Ce n'est pas gallo-britonique, mais gaélique-britonique.La confusion vient de par la langue espagnol, galo=gaulois.
Exact, César le précise notamment à propos d'un chef gaulois qui se réfugie en "Bretagne".
Forcément ...c'est le même monde celte ...
Gaulois =celte ...
Je suis tombée par hasard sur cette vidéo... absolument passionnante !
une conférence tout à fait remarquable. Bravo!
Merci énormément de votre existence d'une part et de votre exposé ! Il est très intéressant de voir à la fois les traces de la langue, les logiques linguistiques et sociaux linguistiques la fois pour comprendre la découverte mais aussi l'évolution.
La vidéo est très enrichissante. Merci encore !
Merci beaucoup pour votre vidéo.
Merci beaucoup et félicitations pour cet excellent exposé .
Grand merci pour ce travail ! Passionnant !
Passionnant. Mes connaissances linguistiques datent de plus de 50ans... Donc, merci pour cette mise à jour, je vais tâcher de rattraper mon retard que je n'imaginais pas aussi spectaculaire.
Ne soyons pas trop sévères envers nous mêmes, nous sommes tous au spectacle de notre vie, les uns comme les autres, tour à tour enseignants, enseignés. Mais dès lors que nos intérêts convergent vers de tels missions, nous ne participons plus de la Commedia dell' arte !
Video très intéressante, Emmanuel Dupraz nous fait participer à cette langue passée.
👍
C'est une conférence passionnante.Il est certain qu'il y a eu des progrès de faits dans cette partie de la linguistique depuis les années '70.
Très intéressant, surprenant de voir comment un peuple peut s’approprier un alphabet pour écrire sa langue, simplement pour un usage pratique. On a connu cela récemment avec des peuples qui ne voulaient pas voir leur culture disparaître devant d’autres qui agissaient un peu comme des rouleaux compresseurs.
Très bon exposé, qui s'apprécie même avec mes maigres souvenirs du latin, tout étant très bien expliqué. Et qui donne envie d'en savoir plus sur la structure de cette langue.
Merci beaucoup! C'etait super interessant!
C'était tellement passionnant que je n'ai pas vu l'heure passer merci beaucoup pour ces précieuses informations ! ^^
why do you have my name 2?
Il est intéressant de constater la similitude entre l' histoire des langues et les mouvements de population tels que trouvés par les archéologues. Bien sûr il y a une logique dans tout celà.
Merci de cette ouverture vers le public.
Tres bon deroulé avec bonnes explications et documentation et hypotheses
Votre travail est remarquable. Bravo
La grande majorité des noms de DÉPARTEMENTS français porte des noms gaulois : fleuve ou rivière (Seine, Loire, Rhin, Meuse...) ou montagne (Vosges, Ardennes, Alpes...). Idem pour les noms des VILLES, souvent issus des tribus locales (Paris des Parisi), des dieux (Lyon de Lugdunum) ou d'une activité (Rouen, Rotomagus = le "Champ de Courses"). Ainsi, notre CARTE géographique parle gaulois, bien plus que latin ou germain.
Bonjours progalia je vien de connaitre cette chaine grace a vous je me regale.
Je ne sais pas la proportion entre toponymes d'origine celtique et ceux d'autres origines. Les noms de saints, les "pont", "port", "champ", "mont", "rive", "lieu" et compagnie me semblent majoritaires, mais c'est peut-être une illusion, il faudrait faire un vrai dénombrement.
Passionnant et enrichissant. Merci pour le partage de cette vidéo.
Lumineux !!!
Absolument génial, intéressant. Merci Monsieur
Passionnant ! Je croyais que la (ou les) langue gauloise était perdue pour toujours. Vous suggérez qu on est peut-être sur le point de la reconstituer, en tout cas en partie. Merci pour votre travail remarquable.
Merci pour votre conférence remarquable et extrêmement enrichissante. Une première remarque : César bat les Helvètes 2 fois, une première fois au passage de la Saone (le dernier quart du flot migratoire...Eh oui, déjà à cette époque!). Puis il bat les 3 quarts restants prés de Bibracte...Donc c'est à ces deux endroits qu'il peut avoir pillé leurs archives en grec. Le gaulois est resté dans les noms de lieux: Aigurandes, Ingrandes etc., c'est"équoranda", la frontières ("fines" en latin). Candé Condé, Candes, c'est le confluent...Etc!!! Il y a aussi alouette (qui a donné son nom à la légion gauloise de César), la charrue, et j'en passe...En Autriche, en Allemagne du sud les noms commençant par Hall (=le sel) sont d'origine celtique: Hallstatt, Hallstein indiquent des mines de sel. Quant à Nantes, son nom vient du peuple gaulois des Namnètes, comme Paris des Parisii, Tours des Turons, Rennes des Redones...Etc . Merci encore et bravo . Il ya des tablettes de défixion aussi à Bath mais je ne suis pas sur qu'elles soient en celte...
Passionnant ! y compris pour une néophyte ! Alors merci à vous chercheurs d'exister 👏🏽👏🏽👏🏽🤗 Et vive RUclips pour une fois de laisser quelques chemins* de traverse menant à la connaissance.
PS : chemin, mot gaulois, j'adore l'idée de cette filiation.
Un sujet très intéressant !
RUclips?
Passionant ! Je prierai les dieux de nos ancêtres de nous livrer une vraie bibliothèque en Celtique !
Je viens de découvrir votre vidéo et son rarissime sujet ! Merci pour ce passionnant contenu !
Une question me taraude : N'y aurait-il pas nombre de mots gaulois latinisés dans le français et que l'on affirme venant du latin ? Merci pour cette excellente intervention.
Il en parle un peu a la 58eme minute
Non non . Je ne pensais pas aux mots attestés , mais à d'autres dans le dictionnaire ou à des mots des dialectes francais . Savon a longtemps été considéré comme un mot latin et c'est un mot gaulois .
Mais ma question est peut-être naïve .
@@poluxazalee361 je trouve que cest une bonne question, il parlait de "ka'n" pour pas 👣 qui donne chemin aussi... en tout cas l'étymologie cest passionnant, l'évolution des langues et des accents avec les invasions et les migrations... cest tout une histoire
Cher Michel,
Le lepontique n'est PAS une langue gauloise ou celtique. Si vous lisez bien le Lepontica de Michel Lejeune,page 49 et p.70 vous lirez : .. pour expliquer l'excès de mots non celtiques dans le lepontique, il propose que les Leponti aient emprunté beaucoup de mots du substrat ligure ou de l' abstract rhétique.
" Sous réserve de faits nouveaux,nous considérons comme PROBABLE l' appartenance au celtique du lepontique; il y aurAIT donc eu dans la région de Lugano, sans préjudice d'un substrat ligure ( décelable dans la toponymie,notament par l'abondance des noms de lieux en -SCO) deux peuplements celtiques successifs: celui des Lépontiens d'abord,puis,à partir du IVe siècle)celui des envahisseurs Gaulois"
En ce qui concerne l'adstrat rhétique, il est aujourd'hui établi que le rhétique est une langue proche de l' Akkadien, un groupe de Rhètes ayant quitté la Mesopotamie après le collapsus du bronze ancien ,autour de 1700 a.JC, pour débarquer près de l'estuaire de l' Atesis/ Adige,avec femmes, enfants, animaux, instruments ( dont le plovium rhaetorum ( Pline l'Ancien ) pour explorer le bassin hydrique du fleuve à la recherche d' étain.Ils ont fondé Este, dédié à leur déesse ESTU, puis ,remontant le lit de l' Adige, jusqu'à ce qui deviendra la Rhétie, le pays de RITU REITU,déesse pastorale éponyme.
Un inscription de 3 mots, gravée sur corne de cerf, démasque le rhétique comme langue est- sémitique :
ATUKU RITI UNBIU
perfectif 1e pers sing de ATA: accomplir un sacrifice,un don
RIT-I
nom de la déesse avec le suffixe d' appartenance -i : ma RITU,
UNBIU, pluriel de ENAB: fruit).
" J'ai accompli le don à ma RITU, de fruits"
Pour la "celticité" des Leponti
voire:
Lanfranco de Clari.Il mito della celticità dei Leponti .Global Print Gorgonzola/ Milano 2004.
ISBN 88-900 717-1-0
Passionnant. Merci beaucoup. Et bravo pour vos recherches. 🎉
Simplement passionnant.🙏
Merci pour cette conférence passionnante.
Je réagis seulement maintenant, car je découvre cette vidéo! J'habite en Savoie où le mot "nant" est assez courant, et désigne un petit cours d'eau, ou ruisseau. Vous citez Nantua dans l'Ain, mais il ya bien évidemment Nantes, en Loire Atlantique.
Bonjour, Nantes viendrait plutôt du nom du peuple des Namnetes qui l'habitait. C'est pourquoi il faut toujours remonter à la forme d'origine.
Nant il en parle a 58.20min
Au pays de Galles Nant est un petit ruisseau. Très courant dans les noms de lieux.
"Nanteuil" (quelques centaines de toponymes en France contemporaine) désigne un lieu humide, marécageux.
Trop bien je me suis régalé par Toutatis.
Vive Minerve ⚡✨🦋🌈
Conférence intéressante. J'espère qu'il y en aura d'autres sur le gaulois.
Vous devriez essayer de faire un partenariat avec la chaîne Nota Bene (vulgarisation historique de qualité) cela permettrait de faire connaître l'ILARA et ses travaux auprès d'un publique plus large.
Tu veux parler de cette chaine tendance woke et révisionniste?🤣🤣🤣
@@gou8147 C'est clair qu'en matière de neutralité on a clairement vu mieux et plus professionnel ! 🤝
Un sujet intéressant !
#C'est super de pouvoir apprendre par rapport à d'autres thèmes !!!!!!
Nota Bene c'est du commercial, la c'est vraiment de la recherche
🏹🐎🏹🏹🏹🏹
Concernant l'apparition des inscriptions gauloises recourant à alphabet latin ("gallo-latines"), elles sont présentes en réalité avant le règne d'Auguste, il suffit pour cela de prendre en compte la numismatique ! Sans même parler du cas des monnaies de Vercingétorix frappées en -52, diverses séries aux noms de protagonistes de la guerre des Gaules (tel Litauiccos) démontrent l'usage de l'écriture latine dès la décennie -50. A l'inverse, l'emploi de l'écriture grecque (inscriptions "gallo-grecques") peut avoir encore cours durant le Ier s. av. J.-C. et géographiquement bien au-delà de la Narbonnaise. Là encore, les monnaies témoignent, comme les statères carnutes au nom de ΚΑΒΑΛΛΟC / CONTIIΘIΛ[os]. De manière générale, on sous-estime l'apport des monnaies celtiques lesquelles apportent tous les ans des légendes inédites qui, parfois, s'inscrivent dans des groupes nominaux témoignant de réseaux de notables soit encore indigènes, soit en voie de romanisation.
❤kkj
Kkjk
In
J
Jni
Merci pour cet exposé. Quoique préhistorien mais vivant au pied des Pyrénées (Pays basque) je ne peux m'empêcher de remarquer que la quasi totalité du "triangle aquitain", limitée au nord en gros de Bordeaux en suivant la garonne puis vers la méditerranée, est vide de ces inscriptions. Dans ce triangle aquitain, la toponymie est majoritairement, sinon totalement d'origine basque. je ne connais pas en détail l'archéologie gallo-romaine de cette région. Mon opinion est qu'on y parlait des dialectes proche du basque. Je ne pense pas qu'il y ait eu des inscription en basque, sinon les chercheurs se seraient jetés dessus, étant donné la rarete des sources basques avant notre XVIe siecle. N'y a t il pas de recherches de l'INRAP dans cette vaste région? CC
Exact il y a sans doute eu des basques avant les celtes en sud ouest
Beaucoup de noms basques talaris à lacanau longarisse aris veut dire chêne arsac biscarosse les crêtes etc
En effet toute la Gasconia/Vasconia, a des traces de culture Basque. Mais la présence Gauloise est également attestée en Toponymie.
Je vois plusieurs hypothèses :
Le Celte comme lingua Franca des échanges, ou des Basques auraient été bilingues (situation très commune dans de nombreux endroits du monde) et on voit donc une langue ou l'autre s'exprimer en fonction du contexte
Ou des populations vivant côte à côte sur le même territoire. Aussi quelque chose de très commun dans le monde.
César aurait pu aussi faire une erreur en appelant cette zone "Gaule" Aquitaine.
J'ai malheureusement pas la réponse
Très éclairant ! Merci !
Le mannois n'est pas à proprement parler une langue morte même s'il n'y a plus de locuteurs natifs traditionnels, mais le dernier locuteur naturel s'est éteint en 1974 et un certain nombre d'adultes avaient appris la langue avec lui et ceux qui sont décédés avant. Donc il y a une transmission. Il y a des néo-locuteurs natifs. Il y a environ 1700 locuteurs (de niveaux divers). Le terme "langue morte" ne convient pas...
C'est un peu pareil pour le cornique sauf qu'il n'y a pas eu une telle transmission, les gens ont dû réapprendre (et reconstruire ou emprunter les mots qui manquaient) à partir de textes. Mais là encore, le cornique est une langue "ressuscitée" plutôt que morte, étant donné qu'il y a des locuteurs.
Sinon, je suis surpris de ne pas trouver la commune morbihannaise de Plumergat sur la carte, où l'on a trouvé une inscription gauloise en 1858 🙂"vabros [-]at atrebo aganntobo durneo giapo"
il me semble que la ville de Brive la gaillarde vient du mot Gaulois Briva qui veut dire Pont
Mes parents...Mariage. 💜
D une Exigence Intellectuelle et Scientifique Remarquable 👍🏽 Merci
Merci a cette chaine.
Il me semble que l'utilisation de l'expression ''gaulois'' est péjorative et utiliser par les romains pour rabaisser les Celtes ?
Perso, j'ai toujours pensé qu'un Gaulois était un Celte romanisé. Vu et écrit par Jules, ce devait être réducteur voire péjoratif ... Les Gaules, grands Pays où règnent partout les Gallinacées, les Coqs ! Allons savoir ...
Ensuite, après la chute de l'Empire romain, lorsque les Francs germaniques ont investi le grand espace "gallo-romain", les Gaulois furent traités de Welsh (Gallois des Wales), de Wallons (Celtes romanisés), les Guillaume de Willhem ou William ... La guerre (de défense) : wehr.
Une langue est un grand livre ouvert sur l'Histoire des Peuples.
Les gaulois sont les celtes qui peuplaient la Gaule 'anciennement appelé ''Gallia celtica'' ou encore ''Celtogallia''
Hello
Très bel exposé. Perso j'ai pas vu le temps passer.
En région méditerranéenne, il me semble que la racine "cal" fait référence à la pierre et aurait donner des nom de lieu tes que calanque, Cales (grottes de Cales à Lamanon) ou callade. Ceci dit, à l'époque où je faisais mes études d'archéo (années 90), un de mes profs nous expliquait qu'il était parfois dangereux de chercher à relier des mots ayant une racine celte en apparence avec cette langue celte. C'est facile de trouver un lien avec la pierre dans une région où la pierre est présente partout. Ainsi, c'est pas parce que les grottes de Cales sont taillées (ce sont des maison semi-troglodytes en fait) dans un petit massif calcaire que Cales vient de la racine "cal". La racine pourrait tout aussi être la même que celle qui a donné calembour, chalet ou Caligula... C'est une des limites des études toponymiques mais ceci étant, ces études, prises avec beaucoup de précautions peuvent aider à débroussailler un peu plus le lexique celte (ce que font probablement déjà certains chercheurs).
Ciaooo
Merci, travail passionnant. Une question cependant me taraude : existe-t'il des traces archéologiques chez les galates d'Anatolies? Un travail comparatif a-t'il été effectué?
Le professeur Akiri Sylla vous donne l'étymologie du mot "gaulois" sur sa chaîne Komo Sapiens. Dibombari Mbock est également en mesure de détailler son origine.
Si le terme "gaulois" n'a pas d'étymologie en latin, en grec ou en sanscrit, c'est que l'emprunt vient d'ailleurs. Belle découverte. Et merci au professeur Jacques pour cette vidéo passionnante. Ces mêmes professeurs vous éclaireront certainement quant au concept de gémellité gravé sur cette colonne.
Peut-être que dans le Nord on utilise très longtemps avec des runes ?
Bonjour,
Que c'est intéressant !
Sur la carte à 9:40, quelle sont les langues entre océan, garonne et pyrénées ?
Y a-t-il du basque ? Merci.
En lisant l'excellent ouvrage "Toponymie historique de Catalunyà Nord" de Lluis BASSEDA (revue terra Nostra), page 36/37, les zones géographiques situées au nord et au sud des Pyrénées, d'ouest en est de l'océan Atlantique à la Méditerranée, et du nord au sud de la Garonne à l'Ebre, avaient plusieurs langues (Ibère, idiomes pyrénéens ou "proto-basque", celto-ligure...). Avec les échanges entre les différentes parties géographiques, et le mélange de différentes peuplades (Celtes et Ibères = Celtibères, Ibères Ausetans et Kerretes = Ausocéretes), une langue plus ou moins commune s'est forgée.
Attention, le basque "moderne" (ou Euskara), est beaucoup plus récent. Là, on parle de langues basques "archaïques" ou "proto-basques" et d'ibéro-basque.
L'exemple donné pour l'ibéro-basque est celui de la ville d'Elne, au sud de Perpignan : illi (ville en langue ibère) et berri (neuve, terme adopté en langue basque). Les habitants d'Elne sont les Illibériens ! Elne est une ville très éloignée de la zone basque actuelle, n'est-ce pas ?
Beaucoup d'autres toponymes ont des racines ibéro-basques : par exemple, Andorre (AND, pré-ibére, que l'on retrouve dans le col d'Andorra en Bigorre, dans Undurrein au Pays Basque et OR/UR qui signifie l'eau, la rivière).
Les exemples sont nombreux dans toutes cette zone dont les Pyrénes sont la colonne vertébrale !
@@lafamilleerre7733 Merci beaucoup pour toutes ces informations. Effectivement, Elne est bien éloignée. Je ne la connaissais pas, c'est une jolie ville. Tout cela est compliqué, et il ne doit pas y avoir beaucoup de sources écrites.
Passionnant. Un ressenti qui me met mal à l’aise toutefois : cette vidéo est en français et je suis francophone. Je suis breton et brittophone également. Quand vous prenez un exemple de mot brittonique vous prenez le mot gallois, soit , mais je peux vous dire que chaque fois vous auriez pu dire le mot breton ( et même dans le cas de "canti/ganti "le breton "gant" semble plus proche ( gallois "gyd/gyda"). Notre langue est en grand danger , plus que le gallois. Ce serait sympa qu’elle ne subisse pas le même sort que le gaulois. Qu en pensez-vous ?.
Gwir eo. Ar gerioù brezhonek a zo henvel : glaou, gant, ger...E kembraeg gant a zo "gyda" (gwenedeg "ged"), met "gan" a gaver ivez. A-galon
Merci pour cette conférence passionnante. Dans les mots gaulois passés au français, j'avais retenu "dru, drue" qui signifiait amitié et donc serré l'un contre l'autre..., les braies, etc
Alouette, boue...
Tout ça brillamment expliqué, vraiment, bravo. Et en plus sans l'ombre d'un accent ! Je veux dire bien sûr sans l'ombre d'un accent... belge ! (Je suis moi-même belge, je sais de quoi je parle).
A propos, en Wallonie, nous avons une langue qui s'appelle le wallon. Plutôt nous avions, car elle est quasiment morte à présent. Rien à voir avec le celtique ni le gaulois. C'est juste à propos des variantes locales: le wallon de Charleroi et celui de Liège, à 120 km de distance, sont tellement différents que les deux locuteurs ne se comprennent quasiment pas l'un l'autre.
Quels étaient les sons du gaulois ? Peut on imaginer des ressemblances avec le français actuel ? (Exemple: voyelle u; accent tonique sur la dernière voyelle , etc.). Par ailleurs , certains mots gaulois courants (char, cheval, etc) ont juste été romanisés , et beaucoup d’autres étaient tout simplement très proches du latin, non? J’aime cette idée que je m’exprime encore dans cette filiation linguistique .
Adieu ,
Merci pour cette intéressante conférence .
Il serait peut-être pertinent de consulter les ouvrages de Monsieur Paul Guichonnet , Dictionnaire de Savoyard , ainsi que d autres ouvrages sur cette langue .
Il y a certainement des similitudes et des racines communes entre la langue Savoyarde , l 'Arpitan autrefois dit le Patois , et le Gaulois .
Merci pour cette video très intéressante.
Arvi Pa
Moi aussi en était resté à l'état de la science à ma naissance sur le sujet, je découvre avec délices qu'il existe des traces écrites quand je croyais les gaulois disparus sans espoir. 🎉 merci
la carte de répartissions linguistiques en début de vidéo est très discutable.
L'exception c'est père en breton qui se dit "tad", mais plein se dit "leun" et brûler se dit, en autres (il y a 6 nuances de brûler) "leski" ou "loskiñ" (brûler en surface).
Question:
Le lépontique qui était situé dans le nord de la péninsule italienne, ne serait-il à rapprocher du breton vannetais étant donné que le peuple vénète se retrouvait aussi bien dans la région de Vénétie ainsi que dans la région vannetaise?
"Tad" pour "père" en breton, et "dad" en anglais.
Bonjour, je découvre votre excellente vidéo. Cependant vous ne mentionnez pas les langues celtiques d'Europe de l'est (galate), que pouvons-nous en dire?
Donc Gosciny et Uderzo se sont trompés : le druide s'appellait Anoramix en vrai ! Puisque les gaulois ne faisaient pas de P ! Même pas à Castelnaudary !😅 Blague à part, merci pour cette très intéressante explication.👍
PASSIONNANT ! !
Merci monsieur
Vraiment intrigant....merci !! En ce qui concerne les mots français utilisés aujourd'hui et qui sont ou seraient d'origine gauloise j'ai lu, il y a plusieurs années, que nous en aurions dans les 70, appartenant au monde agricole ..exemple cité : la charrue. Bon, je ne sais pas si c'est encore enseigné ainsi, par contre.. compliments pour vos recherches ❤❤
Très intéressant, mais pourquoi avoir mis de côté le breton qui est par défaut limitrophe de l'aire d'influence gauloise et présent sur le continent depuis au moins le 5ème siècle ?
Très intéressant ! Encore une très stimulante démarche de déchiffrement.
Petite remarque à propos de "gobedbi": forgeron = ar goff en breton, d'où le patronyme Le Goff.
Merci. Passionnant.
@59:23 : "Ces choses-là existent...il y en a".
Oui, M. Dupraz, il y a des centaines de "Nanteuil" en France contemporaines, et tous concernent une localité située (au moins partiellement) dans un lieu humide et donc dans une vallée/vallon 😁
Excellent. Merci
Extraordinaire ! J'habite à Bruxelles (une fois). est-ce que le professeur Dupraz donne des cours de langue gauloise dans son université ?
trés instructif et intéressant
Char, boue, alouette, brasser, ambassadeur, glaner, ruche...
Disons 150 mots seraient restés du gaulois ?
Le "quatre-vingt" français viendrait aussi de la manière celte de compter en base vingt...
Il y a aussi mouton, caillou,...
@@abu-ayyubcedric-ali4041 Yep, et pas mal de plantes aussi comme saule, bouleau, bruyère...
et les évolutions de toponymes
Bonjour, merci pour cette conférence passionnante.
Je reste toutefois interrogatif sur la géolocalisation du Gallo-grecque qui serait écrit quasiment exclusivement dans le sud/sud est de la France et du Gallo-Latin dans le reste de la Gaulle alors que bon nombre de monnaies celtes sont écrites en grecque et cela dans la France entière ( statère carnute "région de Chartre", Statère de la Loire aussi écrit en Grec, Statère frappé à Paris toujours avec une légende en alphabet Grec. Il y'a aussi d'autres exemples comme des poteries trouvées à Bibracte avec toujours des inscriptions en écriture Gallo-Grecque.
Ne serait ce plutôt une évolution de l' écriture Grecque vers le latin ?
Autre interrogation avec Les Cavares ( Région Orange/Avignon ) qui ont eux frappé une monnaie en alphabet Lépontique, ce qui ferait au moins trois façons d'écrire même si ce n'est qu'une tribu celte qui aurait pu migrer de l' Italie.
À 34:10 ,ont fait encore ça en Bretagne
merci!
❤❤❤ Merci pour votre conférence ! Dommage que vous arrêtiez vos recherches sur les frontières de la Belgique et de la France... En me promenant en Bretagne j'ai trouvé des noms de lieux avec le 'rz' comme en Pologne... En Bulgarie et en Serbie vous utilisez autant l'alphabet grecque que le latin...
votre ton est optimiste rassurant et très bien articulé.
J'avais remarqué également, qu'il y avait deux grandes familles linguistiques insulaires, soit l'irlandais-Ecossais, et le Gallois-Breton, et que le gallois était une langue très ressemblant au gaulois (Taranau, Derw, nefoedd, glas, benyw, klywed ect). On peut aussi retrouver des mots gaulois dirons nous, dans certains textes latins ou grecs, comme Glastos (bleu, et guède ou teinte de guède), Marga (Limon), Brace (sorte de pain ou far), Bracos (chaussures), Bouturon (beurre, fromage), Madaris (Javelot). Certains mots attribués au gaulois se retrouvent aussi dans le grec et le latin, comme Sacrouiros (homme sacré). Epos (P ?) en grec Ippos ίππος ou Ikkos, en latin Equos (cheval). Ambi, en grec Amphi ἀμφί (autour). Allos, même mot pour le grec ἄλλος (autre).
62:50 des differences dialectales entre la Belgique et le Roussillon? C’est clair qu’un locuteur du Wallon comprend pas un mot de Languedocien et reciproquement.
Superbe!
Cher Emanuel Dupraz,
Un point important que nous savons sur le LEPONTIQUE, c'est que ce n'est pas une langue " celtique" mais une branche du LIGURE parlée et écrite au pied sud des Alpes ,dans la zone de Como et remontant les vallées (Léventine : lepontica vallis) et le haut Valais avec deux oronymes importants : le Matterhorn < MATER nom du Cervin et le. Monte ROSA : glacier, névé
qu'on trouve aussi dans les alpes Glaronaises, dans Rösligarta ( non pas jardin de roses mais névé persistant tout l'été et visible de Zurich). Même origine pour La Rösa (Valposchiavo) vallée glacière du Bernina et mont Palü. Les monts Mater ,Madre, Matoro ... sont nombreux dans les vallées du Piémont et de la Lombardie, deux zones particulièrement riches en oro- hydro- phyto- ,antho- ,
zoonymes et noms d'insectes: TARMA, BLATA la blatte.
Les Bucoliques de Virgile, de la tribu ligure des Statielli, est particulièrement riche en lemmes ligures passés ou introduits par lui dans le latin p.ex DAMA : le chevreuil.
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Michel Lejeune , Lepontica 1974 ,chargé par les celtomanes français de celtiser le lépontique ou lépontien avoue son échec comme ont dû l'avouer les archéologues qui devaient " galliser ou celtiser" l' horizon de Golasecca, purement ligure et sans solution de continuité mais apauvrissement suite aux périodiques et saisonières invasions de pilleurs gaulois qui ont interrompu les contacts commerciaux avec le monde étrusque, latin, grec, phénicien
( voire les stèles ligure de Tunisie a Tabarca).
Mais lisez de Lanfranco de' Clari. L'insostenibile mito della celticità dei Leponti.Riesame di un' ipotesi mai comprovata. Auctoris sumptibus, Lugano Lepontiorum, 2000 et
L de' Clari.Il mito della celticità dei Leponti, 2e ed augm.2004
ISBN
88-900 717-1-0.
Hum... dans la Gaule aquitaine d'Auguste, celle de César était dans le giron des langues proto-basques.
Passionnant !
Merci infiniment.
Le village de "Pont de Nant" dans les alpes vaudoises suisses...
1.oo chemin ? Cam ? Caminar ? Camino ? Cam serait celtic?
Merci ! Delamarre parle dans son dictionnaire d'une attestation du gaulois comme d'une langue parlée au VIII° siècle, mais il faut redater cette attestation dans le premier tiers du VI° siècle d'après François Martine (à paraître).
La "Vie des Pères du Jura" éditée par Martine (+) date de 2003, hein, mais son propos n'était pas de dater l'extinction du gaulois, mais la rédaction de l'œuvre. L'auteur parle de contemporains parlant gaulois.
@@materliliorum aaaaàaaàaaaaaaaaàaaààaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaàaaaaaaàaaaaaaaaaaaaaaaàaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
@@rancemienzongo5985 Vraiment, cela m'enchante de faire votre connaissance en ces termes.
Bonjour, est-ce que l'on connaît l'extension et/la localisation du gaulois au VIe/VIIIe ap. J.C. ?
@@1000Terrains Bonsoir, malheureusement, non. Les sources écrites de l'Antiquité ne donnent de l'histoire linguistique que des points dans l'espace et dans le temps. S'agissant du gaulois au VI° siècle, c'est le seul à ma connaissance, près de Saint-Claude entre 450 et 525 environ (il s'agit de faits rapportés par un biographe) ; le classement du site "L'arbre celtique" s'arrête au IV° siècle. S'il y a d'autres faits plus tardifs, Pierre-Yves Lambert le sait certainement.
Merci. Excellent, cependant dans les irréductibles Gaulois qu'on parle de plus de milles mots racines (chemin ici cité mais également borne, taloche, glaive, char,...) qui eux mêmes en ont donnés bien d'autres: chriot, cariolle,...
Ou est Vlaanderen?
super et merci pour ta video
@20:55 "To glow", "briller" en anglais...
Dommage que le son soit aussi mauvais.
Nantiat dans le Limousin (il y'a un Menhir) ...
Bonjour, j'aime beaucoup votre travaille mais le son de votre vidéo est vraiment trop fort ! (ironie) augmentez s'il vous plait merci.
Très intéressant
Oui, Gloyw, c'est brillant en Gallois
Et "To glow" pour "briller" en anglais.
Etant locuteur breton, toutes les comparaisons gallois / gaulois ont systématiquement résonnées en moi, tout simplement car le gallois et le breton sont très proches et ont une souche commune brittonique.
Sur le continent ce sont des langues antiques, sur les îles des langues médiévales => toutes du 16ème et 17ème siècles. Fin en 1639 et l'ordonnance de Villers-Côterets.
J’aimerais bien parler la langue de mes ancêtres 🥲
Apprends le Breton c'est la langue la plus proche ayant survécu
Ar C'hallaoued n'int ket diskennidi zellezek ar C'hallianed. Fae a reont war ar studioù keltiek abaoe kantvedoù, dispriz o deus ouzh ar yezhoù keltiek ha da gentañ-penn ouzh ar brezhoneg, yezh keltiek a'n inizi, kar ouzh ar gallianeg zobet. En eskemm, fae ganeomp war ar C'hallaoued hag o doare da sellout hep kompren netra war netra ouzh ar C'hallianed, Kelted hael kozh ar C'hornog ha kendirvi ar Vrezhoned. [Kavit ur Gall bremañ evit kompren an destenn-se].
mé ké kidi??? Kanaou...
@@agnes6585il dit qu’il en a marre que les chercheurs en gaulois ne font pas l’effort d’apprendre Le breton parce que Le breton est parlé en France et est super proche du gaulois. Et c’est triste. Mais bon… que voulez-vous…
Bretoned an emsav n'int ket mennet d'ober bugale ha lakaat anezho er skolioù Diwan ha skolioù divyezhek, evit treuzkas o yezh hag o genoù. Int a zo kirriek eus diskar ar brezhoneg. Ar brezhoneg a yelo da get abalamour d'an emsaverien. Ma vefe muioc'h a dud hag a gomz brezhoneg, e vefe muioc'h a c'hallaoued dedennet gant ar brezhoneg. Kaozeal a ran brzhg gant mignoned, n'int ket mennet da zreuskas o genoù. Perak lakaat ma bugale er skolioù Diwan neuze ? Atav e vez klevet ar vretoned klemichal war ar c'hallaoued, mes n'int ket prest da ober ar pezh a zo ret evit saveteiñ o sevenadur. Aesoc'h eo rebechiñ traoù d'ar c'hallaoued.
Bugale glenmor, gwernig ne gomzont ket brzhg, kalz stoumerien hiziv ne reont ket bugale ivez, pe ne gomzont ket brzhg ganto. Hag e ouelont perak ez a yezhoù ar vro da get.
@@awelantreach4234 ok, met gortoz un tamm : 62 on. Bugale m eus bet. Bras int bremañ. Er skol Diwan int bet holl. Skolaerez on deuet da vezañ, goude bezañ labouret e skol uhel ar vro. Peseurt hentenn m eus dibabet a gav dit ? Diwan. En despet da Vreizh ha da Bro C’hall ha da ma familh em eus desket hag e komzan brezhoneg bemdeiz. Ha ya, skuizh on ivez gant an dud a glemm war bro c’hall pa n’o deus ket graet ar striv deskiñ hor yezh. Met ne zisoñjin morse ar vezh a vez lakaet war Breizh gant Bro C’hall ha Pariz dreist holl. Plouked omp, ha fier da vezañ daoust da vro c’hall 😜
Un détail; sur la carte (14:10) Marseille est mal placé