Un livre très intéressant intitulé "Quand l'espoir venait de l'Est" retrace comment des prisonniers de guerre soviétiques ont été transférés d'Allemagne en France du côté de Bordeaux pour travailler sur des chantiers allemands, notamment sur des bases de sous-marins, ainsi que sur le Mur de l'Atlantique. Un grand nombre d'entre eux ont réussi à s'évader du camp où ils étaient internés grâce à l'aide de républicains espagnols qui leur ont permis d'intégrer des maquis, et de participer à la libération de localités du Sud-Ouest. D'ans une de ces localités, il a été érigée une statue en hommage à ses libérateurs. De même, en Alsace, il y avait un camp d'internement dans lequel il y avait des femmes soviétiques. Une trentaine de ces femmes a réussi à s'évader grâce à des résistants, et ont créé le seul et unique maquis féminin.
Ce ne sont pas des généraux russes, mais soviétiques. Il s'agirait d'utiliser le terme soviétique et pas tantôt russe, tantôt soviétique. Ils étaient soviétiques. Vlassov a été fait prisonnier sur le front de Léningrad pour se venger de Staline qui lui a refusé l'aide que réclamait Vlassov. Vlassov avait recruté 50 000 hommes parmi les prisonniers internés dans des camps de concentration pour former l'Armée de Libération Russe ou ROA. Lors du soulèvement de Prague le 9 mai 1945, alors que l'Allemagne avait signé l'acte de capitulation au QG de Joukov dans la banlieue de Berlin, Vlassov et les 20 000 hommes qui lui restaient avaient retourné les armes contre les allemands, et c'est lorsqu'il a appris que Konev a la tête du 1er Front Ukrainien était entré dans Prague, qu'il s'est enfui avec ses hommes pour se mettre sous la protection des anglo-américains. A la fin de la guerre, ils furent rendus aux soviétiques, Vlassov fut jugé et pendu le 2 août 1946.
Les Soviétiques se désignent eux-même par le termes Russe, tout comme l'Union soviétique peut être désigné par Russie. Les sources et documents font également l'alternance entre les deux termes. Merci pour ses informations et précisions sur ce général
@@toutsurlhistoireavecdamien Les populations des républiques faisant partie de l'URSS étaient des citoyens soviétiques, même si sur leurs passeports étaient notifiées les Républiques d'origine. L'Armée Rouge était composée à 88 % de soviétiques issus de la République Socialiste Soviétique Fédérative de Russie, ce qui était logique puisque c'était la république la plus vaste et la plus peuplée.
@@toutsurlhistoireavecdamien Il y avait plus de deux cents nationalités en URSS. Si les russes se déclaraient la nation principale, alors tous les autres peuples se seraient enfuis comme après la révolution. Non ! Seule l'égalité totale et le respect de toutes les parties! Par conséquent, ce sont les Soviétiques.
Oui, l'URSS n'a pas signé la Convention de Genève, MAIS! L'Allemagne a signé! Et voici le paradoxe: l'URSS respectait les droits des prisonniers, mais pas l'Allemagne.
Et quelle biographie de karbyshev! Pas une biographie, mais une chanson! D'une famille de nobles héréditaires et ... presque toutes les jeunes générations sont révolutionnaires, ou sympathisants des révolutionnaires. Vétéran: russe japonaise, première guerre mondiale, guerre civile. Beaucoup de récompenses du gouvernement tsariste et soviétique. Pour l'agitation des soldats pour le socialisme, presque fusillé dans la guerre russe-japonaise. Ils ont été expulsés de l'armée, puis repris à cause de ses talents. Diplômé avec mention de l'Académie, L'un des premiers, par conviction, est entré dans l'armée rouge. Il a défendu avec Staline Tsaritsyno, puis a été nommé chef en chef de tous les travaux défensifs du front de l'est...
Grande vidéo de découverte
BRAVO et MERCI pour l'histoire des soldats Russes prisonniers pendant la deuxième guerre mondiale.
Avec grand plaisir et merci également à toi
La #Russie a vaincue #Allemagne
Merci Damien pour cet excellent épisode
Avec plaisir et merci Arnaud
Un livre très intéressant intitulé "Quand l'espoir venait de l'Est" retrace comment des prisonniers de guerre soviétiques ont été transférés d'Allemagne en France du côté de Bordeaux pour travailler sur des chantiers allemands, notamment sur des bases de sous-marins, ainsi que sur le Mur de l'Atlantique. Un grand nombre d'entre eux ont réussi à s'évader du camp où ils étaient internés grâce à l'aide de républicains espagnols qui leur ont permis d'intégrer des maquis, et de participer à la libération de localités du Sud-Ouest. D'ans une de ces localités, il a été érigée une statue en hommage à ses libérateurs.
De même, en Alsace, il y avait un camp d'internement dans lequel il y avait des femmes soviétiques. Une trentaine de ces femmes a réussi à s'évader grâce à des résistants, et ont créé le seul et unique maquis féminin.
merci beaucoup pour ses informations très intéressantes
Ce ne sont pas des généraux russes, mais soviétiques. Il s'agirait d'utiliser le terme soviétique et pas tantôt russe, tantôt soviétique. Ils étaient soviétiques.
Vlassov a été fait prisonnier sur le front de Léningrad pour se venger de Staline qui lui a refusé l'aide que réclamait Vlassov. Vlassov avait recruté 50 000 hommes parmi les prisonniers internés dans des camps de concentration pour former l'Armée de Libération Russe ou ROA. Lors du soulèvement de Prague le 9 mai 1945, alors que l'Allemagne avait signé l'acte de capitulation au QG de Joukov dans la banlieue de Berlin, Vlassov et les 20 000 hommes qui lui restaient avaient retourné les armes contre les allemands, et c'est lorsqu'il a appris que Konev a la tête du 1er Front Ukrainien était entré dans Prague, qu'il s'est enfui avec ses hommes pour se mettre sous la protection des anglo-américains.
A la fin de la guerre, ils furent rendus aux soviétiques, Vlassov fut jugé et pendu le 2 août 1946.
Les Soviétiques se désignent eux-même par le termes Russe, tout comme l'Union soviétique peut être désigné par Russie. Les sources et documents font également l'alternance entre les deux termes. Merci pour ses informations et précisions sur ce général
@@toutsurlhistoireavecdamien Les populations des républiques faisant partie de l'URSS étaient des citoyens soviétiques, même si sur leurs passeports étaient notifiées les Républiques d'origine. L'Armée Rouge était composée à 88 % de soviétiques issus de la République Socialiste Soviétique Fédérative de Russie, ce qui était logique puisque c'était la république la plus vaste et la plus peuplée.
@@toutsurlhistoireavecdamien Il y avait plus de deux cents nationalités en URSS. Si les russes se déclaraient la nation principale, alors tous les autres peuples se seraient enfuis comme après la révolution. Non ! Seule l'égalité totale et le respect de toutes les parties! Par conséquent, ce sont les Soviétiques.
Oui, l'URSS n'a pas signé la Convention de Genève, MAIS! L'Allemagne a signé! Et voici le paradoxe: l'URSS respectait les droits des prisonniers, mais pas l'Allemagne.
Et quelle biographie de karbyshev! Pas une biographie, mais une chanson! D'une famille de nobles héréditaires et ... presque toutes les jeunes générations sont révolutionnaires, ou sympathisants des révolutionnaires. Vétéran: russe japonaise, première guerre mondiale, guerre civile. Beaucoup de récompenses du gouvernement tsariste et soviétique. Pour l'agitation des soldats pour le socialisme, presque fusillé dans la guerre russe-japonaise. Ils ont été expulsés de l'armée, puis repris à cause de ses talents. Diplômé avec mention de l'Académie, L'un des premiers, par conviction, est entré dans l'armée rouge. Il a défendu avec Staline Tsaritsyno, puis a été nommé chef en chef de tous les travaux défensifs du front de l'est...