Le lecteur (au passage, très attaché à l'oeuvre de Julien Gracq) assidu que je suis est on ne peut plus heureux de constater qu'il n'est en rien seul à dénoncer l'arnaque des écarts injustifiés de prix entre les versions numériques considérant qu'il s'agit pourtant là de simples fichiers (non-matériels) textuels électroniques («binarisés»). Merci, monsieur Bon.
Ouf, c'est du lourd ! Mais justement, comment en _parler_ (...) et sur quelle _place publique_ ? Faudra t-il justifier son usage pro et/ou son statut de _chercheur_ pour avoir droit au(x) chapitre(s) ? J'veux bien. À+
@@fbon_perso Mais... _rien de nouveau sous le soleil_ ! Les éditrices du moment chez Corti associeraient-elles une certaine _aversion_ de Gracq pour l'arrivée du format poche (dans les années 50 !) à une édition actuelle en numérique, comme si cela représentait une _dévalorisation_ ? Je pose la question, je ne le sais pas. Y a t-il une telle interdiction du numérique chez Gracq dans un _testament littéraire_ chez Corti ? Certes, le format poche ne lui plaisait guère, mais je ne me souviens pas de l'avoir lu directement de sa main (peut-être dans un entretien filmé ?). Cependant, je me souviens de sa surprise et de son réel attachement pour ses Jules Vernes publiés au *Livre de poche* parce qu'ils reprenaient les illustrations d'Hetzel. Bref, il mentionne les avoir tous acheté et content de les avoir _sous la main_ . Il faudrait s'en tenir à cela... (le respect de l'édition originale) plutôt que d'associer l'édition numérique à des produits de basses consommations. Et si les éditions numériques étaient plutôt considérés comme des éditions de grande circulation, de lectures critiques et attentionnées, du plaisir du texte (comme pour le plaisir de tenir un beau Corti dans les mains). Je n'ose pas imaginer Bernhild Boie (son éditrice actuelle chez Corti et dans la Pléiade) jongler avec les petites pages de papier bible et recopier des passages d'un livre à l'autre pour l'avancement de ses travaux. Il faut sans cesse le répéter : toute édition actuelle est avant tout un processus d'édition numérique.
Les adolescents et adolescentes lisent souvent d'abord le livre numérique (cracké) puis n'achètent la version papier que s'il veulent le garder, le relire. Donc pas de version numérique = pas de ventes papier, c'est cela la réalité d'aujourd'hui.
Le lecteur (au passage, très attaché à l'oeuvre de Julien Gracq) assidu que je suis est on ne peut plus heureux de constater qu'il n'est en rien seul à dénoncer l'arnaque des écarts injustifiés de prix entre les versions numériques considérant qu'il s'agit pourtant là de simples fichiers (non-matériels) textuels électroniques («binarisés»). Merci, monsieur Bon.
Bonjour Monsieur, je viens de découvrir votre chaîne et je vous trouve génial ! Merciiiii ! 🤗😉
Merci et bienvenue
L'autre chaîne de François Bon, le tiers-livre, est intéressante également.
@@Edgar_Larpant ah, merci, j'irai la découvrir alors, 😉
Ouf, c'est du lourd ! Mais justement, comment en _parler_ (...) et sur quelle _place publique_ ? Faudra t-il justifier son usage pro et/ou son statut de _chercheur_ pour avoir droit au(x) chapitre(s) ? J'veux bien. À+
entendu
@@fbon_perso Mais... _rien de nouveau sous le soleil_ ! Les éditrices du moment chez Corti associeraient-elles une certaine _aversion_ de Gracq pour l'arrivée du format poche (dans les années 50 !) à une édition actuelle en numérique, comme si cela représentait une _dévalorisation_ ? Je pose la question, je ne le sais pas. Y a t-il une telle interdiction du numérique chez Gracq dans un _testament littéraire_ chez Corti ? Certes, le format poche ne lui plaisait guère, mais je ne me souviens pas de l'avoir lu directement de sa main (peut-être dans un entretien filmé ?). Cependant, je me souviens de sa surprise et de son réel attachement pour ses Jules Vernes publiés au *Livre de poche* parce qu'ils reprenaient les illustrations d'Hetzel. Bref, il mentionne les avoir tous acheté et content de les avoir _sous la main_ . Il faudrait s'en tenir à cela... (le respect de l'édition originale) plutôt que d'associer l'édition numérique à des produits de basses consommations. Et si les éditions numériques étaient plutôt considérés comme des éditions de grande circulation, de lectures critiques et attentionnées, du plaisir du texte (comme pour le plaisir de tenir un beau Corti dans les mains). Je n'ose pas imaginer Bernhild Boie (son éditrice actuelle chez Corti et dans la Pléiade) jongler avec les petites pages de papier bible et recopier des passages d'un livre à l'autre pour l'avancement de ses travaux. Il faut sans cesse le répéter : toute édition actuelle est avant tout un processus d'édition numérique.
ah qulle Joie !
Les adolescents et adolescentes lisent souvent d'abord le livre numérique (cracké) puis n'achètent la version papier que s'il veulent le garder, le relire. Donc pas de version numérique = pas de ventes papier, c'est cela la réalité d'aujourd'hui.
tu crois ? je ne sais pas si ça vaut pour Gracq, mais pour la musique c’est sûr…
ah que merci pour le "sujet" du jour...
« j’suis bon… »?! Vous ne l’êtes pas déjà?