C’est cool que tu sois parvenue à t’affirmer. “Travailler main dans la main”, ils sont marrants eux, enfin dans l’absolu oui, ce serait idéal, mais dans le contexte ce ne sont que de jolis mots qui veulent plutôt dire en réalité “fais docilement ce qu’on te dit, et si tu peux ne pas trop poser de questions, ça nous arrange tout autant”. Si ton père est capable de recul, et ton ex psychiatre de compréhension, il n’y aurait pas moyen qu’il s’excuse, lui explique que le contexte l’avait rendu à vif mais que tu l’appréciais vraiment, et que vous lui demandiez de concert de te reprendre ? Métier oblige, elle doit être habituée à bien des écarts comportementaux dont celui ci ne devait pas être le pire … Tu as bien fait d’arrêter les médocs, dans bien des cas ça fait plus de mal qu’autre chose. En tant qu’outil ponctuel, dans certaines phases, en se connaissant bien, ça peut aider à la rigueur. Ca peut être nécessaire en cas de crise et réel danger si c’est le seul moyen, mais on en donne trop systématiquement pour tout actuellement: beaucoup de patients sont en attente de quelque chose d’externe et miraculeux qui pourrait tout changer, beaucoup de praticiens ne veulent pas admettre devant leurs patients les limites de ces traitements, c’est aussi plus facile de prescrire que de se donner les moyens d’une prise en charge plus humaine et globale, vu le naufrage de la psychiatrie française et le manque de budget … Dans beaucoup de cas ils n’aident pas vraiment, tout en amenant leur lot de problèmes en plus, et ce n’est pas que simple position de l’esprit et fait humain, mais fait scientifique et médical aussi si on creuse les études. Chaque personne est différente, et c'est la personne et tout ce qu'elle est d'autre qui fait qu'une même pathologie n'aura jamais totalement le même visage ni les mêmes "solutions" universelles ... bref, ce n'est pas à extrapoler mais j'ai eu une copine borderline, qui ne s'est jamais mieux portée que quand elle a arrêté les médocs. Elle a conservé un suivi psy, dont pour rien au monde elle ne souhaiterait se passer, elle vit un peu son psy comme un repère et la psychiatrie comme un cocon. Ils ont su entendre sa position, et la suivent quand même malgré cet arrêt des médocs, comme quoi c'est possible et que certains peuvent l'accepter. Mieux vaut faire un travail sur soi qui rende plus autonome dans la manière de se gérer, et accepter sa sensibilité plutôt que la museler, car elle renferme aussi ce qui permet de dépasser ses propres limites, et il n’y a qu’en connaissant quelque chose qu’on l’apprivoise … Bref, mène ton cheminement de mieux main dans la main avec tes maux, si l’on peut dire, plutôt que de ne les voir que comme “ennemis” à faire disparaître … en faisant disparaître ton âme et ton identité avec, ce que tendent à faire les médocs, et le jeu n’en vaut pas la chandelle. A quoi bon un être pacifié .. si il n’est même plus lui même. Lormétazépam et valium, en plus, si j’ai bien retenu … Pas très sain de prescrire deux benzo ensemble, enfin si toutes les ordo longues comme le bras respectaient toutes les bonnes pratiques, ça se saurait … Que la suite te soit favorable pour la fac et tout le reste en tout cas. Je n’ai pas vu tes autres vidéos, tombé sur celle ci dans mes recommandations, dsl du coup des propos assez “généraux”.
Bonjour Wendy, Je suis désolé que vous ayez eu une petite rechute dépressive, que vous avez su, à mon avis, surmonté. Pour éviter une autre petite rechute qui pourrait survenir, je vous conseille d'essayer de vous occuper. De faire un peu de marche et de jouer à des jeux de société par exemple. En tout cas sur cette vidéo, je vous sens pleine d'entrain et c'est bon signe . À très bientôt !.
![BLACK BAG - Official Trailer [HD] - Only in Theaters March 14](http://i.ytimg.com/vi/Du0Xp8WX_7I/mqdefault.jpg)
C’est cool que tu sois parvenue à t’affirmer. “Travailler main dans la main”, ils sont marrants eux, enfin dans l’absolu oui, ce serait idéal, mais dans le contexte ce ne sont que de jolis mots qui veulent plutôt dire en réalité “fais docilement ce qu’on te dit, et si tu peux ne pas trop poser de questions, ça nous arrange tout autant”.
Si ton père est capable de recul, et ton ex psychiatre de compréhension, il n’y aurait pas moyen qu’il s’excuse, lui explique que le contexte l’avait rendu à vif mais que tu l’appréciais vraiment, et que vous lui demandiez de concert de te reprendre ? Métier oblige, elle doit être habituée à bien des écarts comportementaux dont celui ci ne devait pas être le pire …
Tu as bien fait d’arrêter les médocs, dans bien des cas ça fait plus de mal qu’autre chose. En tant qu’outil ponctuel, dans certaines phases, en se connaissant bien, ça peut aider à la rigueur. Ca peut être nécessaire en cas de crise et réel danger si c’est le seul moyen, mais on en donne trop systématiquement pour tout actuellement: beaucoup de patients sont en attente de quelque chose d’externe et miraculeux qui pourrait tout changer, beaucoup de praticiens ne veulent pas admettre devant leurs patients les limites de ces traitements, c’est aussi plus facile de prescrire que de se donner les moyens d’une prise en charge plus humaine et globale, vu le naufrage de la psychiatrie française et le manque de budget … Dans beaucoup de cas ils n’aident pas vraiment, tout en amenant leur lot de problèmes en plus, et ce n’est pas que simple position de l’esprit et fait humain, mais fait scientifique et médical aussi si on creuse les études.
Chaque personne est différente, et c'est la personne et tout ce qu'elle est d'autre qui fait qu'une même pathologie n'aura jamais totalement le même visage ni les mêmes "solutions" universelles ... bref, ce n'est pas à extrapoler mais j'ai eu une copine borderline, qui ne s'est jamais mieux portée que quand elle a arrêté les médocs. Elle a conservé un suivi psy, dont pour rien au monde elle ne souhaiterait se passer, elle vit un peu son psy comme un repère et la psychiatrie comme un cocon. Ils ont su entendre sa position, et la suivent quand même malgré cet arrêt des médocs, comme quoi c'est possible et que certains peuvent l'accepter.
Mieux vaut faire un travail sur soi qui rende plus autonome dans la manière de se gérer, et accepter sa sensibilité plutôt que la museler, car elle renferme aussi ce qui permet de dépasser ses propres limites, et il n’y a qu’en connaissant quelque chose qu’on l’apprivoise … Bref, mène ton cheminement de mieux main dans la main avec tes maux, si l’on peut dire, plutôt que de ne les voir que comme “ennemis” à faire disparaître … en faisant disparaître ton âme et ton identité avec, ce que tendent à faire les médocs, et le jeu n’en vaut pas la chandelle. A quoi bon un être pacifié .. si il n’est même plus lui même.
Lormétazépam et valium, en plus, si j’ai bien retenu … Pas très sain de prescrire deux benzo ensemble, enfin si toutes les ordo longues comme le bras respectaient toutes les bonnes pratiques, ça se saurait …
Que la suite te soit favorable pour la fac et tout le reste en tout cas. Je n’ai pas vu tes autres vidéos, tombé sur celle ci dans mes recommandations, dsl du coup des propos assez “généraux”.
Bonjour Wendy,
Je suis désolé que vous ayez eu une petite rechute dépressive, que vous avez su, à mon avis, surmonté.
Pour éviter une autre petite rechute qui pourrait survenir, je vous conseille d'essayer de vous occuper. De faire un peu de marche et de jouer à des jeux de société par exemple.
En tout cas sur cette vidéo, je vous sens pleine d'entrain et c'est bon signe .
À très bientôt !.
Courage Wendy ta insta ??🥺💞
@@LéaDanthe oui c’est dans la barre d’information 😘
Wedy.n