Positive attitude pour un lendemain sans latitude
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- Опубликовано: 25 ноя 2024
- Nous sommes inondés de thérapies qui nous promettent des lendemains heureux par des états d’âmes positifs. La positivité est devenue la norme qui s’associe à une quête frénétique du bonheur comme impératif catégorique de l’humain du 21ème siècle. Mais, cette injonction au bonheur autorise t elle encore un droit à la souffrance ? La tentative d’évacuation, par le déni de la souffrance psychique, des thérapies positivistes ne participe-t-elle pas à l’émergence d’une souffrance inédite ? D’un mal de vivre propre à l’hyper-modernité ? Nous verrons en quoi la psychanalyse reste le dernier bastion d’une « négativité » nécessaire au juste déploiement du vivant.
Décidément jadore votre vision de l'éducation
Personnellement je n'ai pas eu peur de me faire détester par mes enfants le moment voulu. Aucun regret à la vue de ce qu'ils sont devenus.
Bonjour qui pourrait svp me laisser les coordonnées de la psychanalyste qui intervient en séminaire à l université populaire de Caen et qui fait des vidéos avec ses séminaires ? Merci beaucoup d avance .Anne Sophie
Pourquoi autant de dédain vis à vis des cas cliniques, où est la bienveillance de l'analyste ? Cela n'enlèverait rien à la qualité du discours, j'ai du mal à souscrire à une pensée dont la forme pose la question de l'épistémologie ....
Alors, je vous indiquerai de replacer tout cela dans le contexte : Mme Illouz nous parle des cas cliniques établis au travers du prisme de la psychanalyse "moderne", en rapport direct avec le livre indiqué au début de Mr Roland Gori "La Fabrique des Imposteurs", qui fait une critique des "psychanalyses modernes" car elle analyse des individus sans mettre en lien le monde actuel et ne propose une critique efficace et profonde de ce qu'impose ce monde à l'individu et à ses groupes. C'est en cela qu'elle parle du positivisme comme une source de malheur car ce positivisme (et donc la recherche ACTIVE du bonheur) revient à fermer les yeux sur cette part de responsabilité imposée par l'orientation matérielle de la société (en tant que courant matérialiste). Malheureusement de nombreux cas cliniques sont catégorisés en tant que tel par le DMS-5, actualisé en fonction des avancées médicales des entreprises pharmaceutiques. Cette orientation tend à médicaliser l’existentialisme à l'extrême (il suffit de voir les rayons des pharmacies, il y a un médicament non scientifique pour chaque maux et doutes humains), un peu comme au début de la psychiatrie. Il n'est plus recherché "la source du mal", pour beaucoup on médicalise en fonction d'une liste de symptômes qui sont cochés selon une feuille proposée par ces mêmes laboratoires.
Mme Illouz s'inscrit dans la critique de la modernité, par le prisme de la psychanalyse.