Ma voisine, infirmière, reconnaît qu'elle fait un infarctus : elle appelle les pompiers Les pompiers ne l'ont pas crus, elle est morte toute seule sur son canapé Elle avait une petite fille de 5 ans.
On m'a dit "vous n'êtes pas malade, vous êtes enceinte. On ne s'arrête pas de travailler pour ça." Avec une sciatique et une vingtaine de vomissements par jour, je trouve que ma demande était légitime. Mais non, pour une femme, c'est "normal"...
"Vous etes enceinte, on ne s'arrete pas de travailler pour ca" et bah si, dans certains pays on le fait. Franchement force à vous parce que se ressevoir autant de conneries en étant dans cette état là, je sais pas comment vous avez fait.
Je compatis, 3 mois malade à vomir, alité sans pouvoir s alimenter, 14 kg en moins, me faire pipi dessus au moindre vomito car plus de force. Mais non c était pas vrai ... J'aurais pu aller bosser ... Heureusement qu un docteur a fini par comprendre ... Et m a mit en arrêt, de tte façon après l hyperemese gravidique j ai enchaîné sur le diabète gestationnel ...
Je lis vos commentaires...ça me tue ... évidemment qu'il faut faire un arrêt à une femme enceinte Je comprends pas que ce soit pas déjà le cas en fait ... c'est juste ignobles force à vous
et oui on fait un arrêt maladie pour une petite grippe de quelques jours mais des douleurs pendant des mois ah ca non !!! et en plus faut pas qu'on se plaignent et qu'on soit aussi productive que tout le monde. grrrrrrrrr
j'aurais répondu un truc du genre "Ouep, je ne suis pas malade, je donne la vie. Comment va votre maman au fait ?" C'est abusé... Ils ont été créer en cuve ces hommes ? Force à vous.
À 18 ans j'ai eu des tumeurs aux seins super douloureuses. J'ai réussi à me faire opérer à 30 ans en passant de médecin en médecin. Je ne faisais plus rien à part rester dans mon lit à crier dans le coussin. Mais selon les spécialistes : l'opération ça laisse des cicatrices donc c'est moche. Moi j'entends : ma douleur est moins grave que l'esthétisme de mes seins. Encore merci au gynécologue qui m'a réellement écouté et m'a opéré, je revie depuis 1 an et demi maintenant.
Il y a une youtubeuse qui a raconté son expérience sur le même problème. Ils ont laissé pourrir parce que c'est bénin jusqu'au jour où ça avait tellement grossi qu'il fallait opérer vite.
Personnellement, me qui me fais capoter ses que je suis un gars et en 20 ans ces la première fois que j’entends parler des ces problèmes. Mercis de m’informer sur ce problème et de m’ouvrir les yeux sur une réalité du sexisme dont j’étais complètement inconscient
Bienvenue dans notre monde , le problème et que ça ne touche pas qu’à la médecine mais à tout , on est trop sensible , trop chochottes mais au niveau de la santé cela peux devenir dangereux , je t’invites à faire un tour dans les coms les témoignantes parlent d’eux même , en tout cas bravo à toi de prendre le temps d’écouter et de t’informer sur ces sujets
Une de mes amies à toujours eu des règles douloureuses et n'a jamais voulus d'enfant, elle à été récemment diagnostiqué avec de l'endométriose. Ce diagnostique à été la goutte qui fait déborder le vase, entre la douleur et le fait que sa mère et sa grand-mère ont eu des cancers de l'utérus elle à décidé de se faire stériliser. Un choix que son médecin à qualifier de "confort", parce que oui, vivre sans douleurs handicapante et sans désir de peut-être développer un cancer c'est un confort chez une femme
Le point de vue de la société sur les utérus c'est : osef que ça fasse mal, faut le laisser en place pour que des mecs cis hétéros puissent l'utiliser afin d'engendrer des enfants dont ils ne s'occuperont jamais.
Là c'est surtout que le désir d'enfant est inconcevable pour la médecine. Pour la médecine en général, il est anormal qu'une femme n'aie jamais envie d'enfant. Elle changera forcément d'avis avec le temps... Oui c'est con, oui c'est ridicule mais c'est une réalité... Juste a comparer le process de ligature des trompes et de vasectomie... Pas la même durée ni les mêmes étapes
@mimine4131 de ce que je sais, il y a un seul médecin (dans toute la France) qui pratique cette hystérectomie "de confort", dit lui de chercher une liste de médecin pratiquant la stérilisation volontaire (sur Instagram ou Facebook) Mais oui qualité de vie décente est égale à confort pour beaucoup trop trop de médecins 😮💨
@@bellaballe8293J'avais testé la stérilisation volontaire hors parcours de transition, je suis tombé sur une gynéco qui m'a menacé de me tuer sur la table d'opération si j'insistais pour qu'elle me ligature les trompes avant l'âge de 45 ans et sans enfants. Elle passait son temps à me parler d'un hypothétique homme cis het pouvant un jour avoir envie d'utiliser mon utérus pour se reproduire donc fallait que je reste fertile, elle affirmait qu'avoir une autre contraception que la pilule encourageait à coucher avec tout le monde, que le préservatif ne protégeait pas contre les MST dans ce cas-là, et que 100% des femmes ayant recours à une stérilisation définitive changeaient d'avis dans les 5 ans. Quand je lui ai signalé que son comportement était illégal, documents à l'appui, elle m'a physiquement jeté dehors. Donc j'ai des gros doute en ce qui concerne demander une hystérectomie de stérilisation.
On me disait que mes douleurs étaient un « effet de mode », finalement j’ai de l’endométriose et plus d’une trentaine de kystes répartis partout dans mon ventre :)
@@ObscureLumiere76500 bien-sûr que si, on accepte que tu te fasse tout ligaturer pour avoir un pénis, en revanche si tu souffre la martyre tout les mois pendant 1 semaine a avoir du mal a marcher on te le refuse.
@@zibou4573 c non, ça ne marche pas comme ça, pas besoin d'être transphobe sous couvert de défendre les femmes, vous n'aidez personne et vous faites de la désinformation. Améliorez-vous
Ma première nuit a l'universite on m'a cassé une dent. J'ai ete chez un dentiste en urgence le matin, en pleurs car il n'y avait pas de dentiste de garde la nuit, qui m'a mit un rendez-vous en urgence pour le soir. Le soir ils font une radio et voient que ma dent et ma machoire sont cassées et donc que je souffre vraiment. Et on me dit, il fallait dire que vous aviez mal, on vous aurait pris tout de suite, on pensait que vous pleuriez car c'était pas joli une dent cassée devant....
C'est désespérant, vraiment il y en a qui ont pas inventé l'eau chaude. Par contre qu'est-ce qui s'est passé pour qu'on vous casse une dent à l'université ? C'est censé être un lieu relativement sûr avec des gens civilisés...
Cette phrase de « c’est normal d’avoir mal quand t’as tes règles », on me l’a répété toute mon adolescence. Même si j’avais des règles qui duraient 10 jours, que je commençais à avoir mal 2 jours avant, que la douleur s’arrêtait 3 jours après, que mes règles ont commencé à mes 10 ans et qu’à chaque mois je devais louper l’école. Un jour j’ai fait un malaise de douleur chez moi, je suis restée au sol sans pouvoir me lever (littéralement clouée par la douleur) pendant plus de 40 minutes avant que le samu arrive. Ils m’ont emmené à l’hôpital sur un fauteuil roulant. Une fois arrivée, des infirmières me prennent en charge et se foutent ouvertement de moi, comme quoi « oui les règles ça fait mal », elles m’ont donné un Doliprane, et j’ai patienté deux heures en salle d’attente. Cinq ans après, j’ai été diagnostiquée de l’endométriose. Non c’était pas normal de m’être évanouie.
Je suis désolé de ce que tu as vécu, t'es tombée sur des infirmières absolument idiotes. Mais l'endométriose est encore mal connue, étant moi-même infirmier je sais que c'est une pathologie avec beaucoup d'errance de diagnostic alors j'imagine même pas a l'époque. Mais ça tend petit a petit a s'améliorer. Faut se dire que plus on en diagnostiquera, plus on connaîtra la maladie et mieux on pourra la diagnostiquer et la combattre. Dis toi que ton histoire avec cette pathologie permettra aux jeunes filles d'aujourd'hui et de demain de moins en souffrir. Alors merci a toi ^^
Encore 5 ans de diagnostic, c'est vraiment la norme avec cette maladie... J'espère que ça va mieux depuis le diagnostic que t'as pu mettre en place des solutions pour soulager les douleurs.
Encore une petite anecdote aux nombreuses déjà présentes. Je souffre des intestins depuis des années, on ne sait pas pourquoi et les seules réponses que j'ai eu c'est "faut apprendre à gérer son stress, madame". Voilà depuis 2 mois, un médecin compétent m'a decouvert une hyperméabilité de la parois intestinale qui est gérable avec un régime pauvre en fodmap. Depuis deux mois, je vais mieux... merci la médecine de considérer que si t’es une femme et qu'on trouve rien, ton problème est psychologique...
C'est quoi fodmap ? La question que je me pose c'est: est ce que tu penses vraiment que le médecin aurait tenu un discours différent a un homme ? Perso je suis pas sûr.
Cette idée reçue que les femmes sont plus douillettes il va falloir m'expliquer d'où ça vient parce que tout les tatoueurs que j'ai rencontré ou qui se sont exprimé sur le sujet sur les réseaux ont dit que ça avait plutôt tendance à être le contraire. Evidemment certains hommes encaissent très bien et certaines femmes pas du tout, ça dépend de chacun, mais en moyenne les femmes supportent mieux la douleur.
🤫chuuuut mais faut pas le dire, les mascus vont raler! Humour bien sur, je pense que ça doit être aussi en rapport avec le vécu de chacun, et il y existe plusieurs "types" de douleurs, les douleurs musculaires ne sont pas les même que celles des organes, ou même si c'est à un instant ou sur des jours entiers. Lorsque l'on est exposé à un type de douleur pendant un certain temps ou une certaine intensité, notre cerveau le mémorise et si l'on est confronté à nouveau à ce type de douleur peu de temps avant, notre tolérance sera je pense augmenter. Alors ça doit aussi jouer sur ça 😁
@@yukiatsuki7391 alors oui j'ai vu que le seuil de tolérance de douleur pouvait changer en fonction du type de douleur. Et que ça pouvait même changer en fonction de notre cycle menstruel, les œstrogènes et la testostérone influent sur la sensibilité des récepteurs, truc de fou. Mais ce que j'ai pas mal vu aussi c'est que beaucoup d'études étaient biaisées à cause du *roulement de tambours* patriarcat. Les hommes se plaignent moins et vont plus rarement consulter parce que la société dit que "homme doit être fort". Et c'est en partie à cause de ça que les hommes ont une espérance de vie plus faible. Donc on prend pas les femmes au sérieux quand elles veulent se faire soigner et les hommes ne vont pas se faire soigner alors qu'ils en auraient besoin, le sexisme ça porte préjudice à tout le monde au final ...
Quand on passe sa vie à devoir serrer les dents à cause de l'endométriose et de l'absence de soins en rapport avec la douleur, on développe une plus grande résistance, en effet. C'est pas nécessairement une bonne chose parce que plus on résiste à la douleur, plus est grand le risque de ne PAS réagir en cas de blessure grave nécessitant des soins rapides. Sans compter que devant un médecin, moins on exprime de signaux visibles de détresse et de douleur, moins on est pris au sérieux. J'ai eu une blessure grave avec infection, les médecins m'ont laissé poireauter en rigolant pendant plusieurs heures avant d'accepter de vérifier mes constantes (analyse sanguine, température...) et ils étaient blêmes en revenant avec les résultats confirmant que oui c'était bien une urgence. La raison de leur scepticisme à mon arrivée ? Je suis autiste donc quand j'ai mal je dis "j'ai mal" avec un visage neutre au lieu de me tordre de douleur en gémissant. (me tordre de douleur en gémissant, ça c'est quand je suis en surcharge sensorielle mais ça n'est pas mieux pris en compte parce que "vous allez pas chouiner juste parce qu'il fait un peu trop chaud quand même !" Ben si, parce que la manière dont mon cerveau est câblé, c'est beaucoup plus dur de supporter un peu trop chaud un peu trop de bruit un peu trop de lumière qu'une fracture osseuse.)
@@zebracorne je ne remettait pas cela en doute, bien au contraire, mais je voulais simplement dire que peu importe notre genre, la tolérance à la douleur n'en dépendait pas vraiment.. Simplement que le sexisme fait qu'on imagine moins un homme être douillé alors qu'une femme oui, sauf que ça ne venait en aucun cas du fait qu'on était une femme ou un homme. L'endométriose provoque une catégorie de douleur, mais cela n'est pas pour autant comparable à une fracture osseuse, je sais que je supporte mieux le second cas de figure personnellement par exemple.. Mais OUI, en effet, avoir une grande tolérance à la douleur peut amener à des soucis de prise en charge aussi.. Que ça soit parce que nous on minimise déjà les cas d'urgences, ou que les médecins le minimises après parce qu'on montre en effet moins de signes de la douleur.. Courage pour la différence de prise en charge en fonction de votre autisme, mais vous savez, juste parce que j'ai une plus grosse tolérance aux douleurs vives (fort mais d'un coup), j'ai aussi eu des médecins qui ont minimisé les choses, voir qui ont fait exprès de ne pas tenir compte du fait que ça pourrait faire mal à un patient de pratiquer une manipulation précise (par exemple de tirer sur des broches ou de pousser contre une fracture pour maintenir le patient sur le côté à peine 4j après une intervention qui a brisé l'os en mettant des broches).. Mais chaque expérience est différente.. Nous devrions arrêter simplement de remettre la parole de tout le monde en doute quand il s'agit de leur ressenti et de leur santé !
@@yukiatsuki7391La résistance à la douleur ne dépend pas du genre. Mais la manière dont la société va réagir à la douleur, joue sur la façon dont on va développer une résistance à la douleur. Les personnes perçues comme femmes ont leur douleur beaucoup moins bien prise en charge donc elles se retrouvent à s'y habituer, malgré elles - ce qui n'est PAS une bonne chose car les douleurs qui ne sont pas prises en charge causent des dégâts sur le corps tout entier ! Ce que je voulais souligner (et désolé si je l'ai mal formulé) c'est que les personnes perçues comme femmes sont, à cause de la misogynie, poussées dans des retranchements d'état de survie du corps qui causent des problèmes de santé supplémentaires. Pour les mecs qui lisent les commentaires et qui veulent creuser (les femmes n'auront sans doute pas besoin de creuser elles vivent ça au quotidien elles savent déjà) : eige.europa.eu/publications-resources/toolkits-guides/gender-equality-index-2019-report/women-live-longer-poorer-health?language_content_entity=en
Il faut espérer ! Mais même avec des femmes nombreuses en médecine, en recherche, etc. il reste l'énorme poids de la « connaissance » et de son enseignement. Par exemple je suis secouriste du travail depuis 30 ans, (re)formé tous les 2 ans, et je n'avais jamais entendu parlé de symptômes h/f différents pour l'infarctus ! On applique et on transmet ce qu'on a appris quelque soit son sexe, principalement, difficile d'en sortir, hélas. Après on peut espérer qu'avec plus de femmes il y aura plus de vigilance sur les différences possibles !
Nan, t'inquiète, les femmes restent formatées par des hommes, et après 25 ans de castration psychologiques, les femmes continuent de perpétuer la culture patriarcale. Suis pas inquiet, ça ne changera pas de si tôt.
Seul un homme m’a comprise lors de mes vomissements gravidiques, 20-30 vomissements par jour malgré mes études, sans lui j’aurai soit fait une hépatite, soit ma fille serait morte, soit j’aurais vomi dans ma salle de cours… À côté toutes les femmes médicales ont refusé de me redonner des certificats médicaux pour continuer mes cours en distanciel car « je suis enceinte, c’est normal de vomir, on passe toutes par là »… C’est pas homme ou femme… c’est une mentalité parfois liée à l’ego aussi…
Si l'enseignement et la recherche reste sexiste, ça ne changera rien... À moins que dans votre cursus vous ayez un solide enseignement sur la question métabolique féminine et masculine, que les médicaments soient tester également sur les deux et qu'on arrête de prescrire systématiquement aux femmes des antidépresseurs plutôt que de chercher la cause de leurs problèmes (trop souvent un déséquilibre hormonal), ça ne changera rien qu'il y ait plus de femmes docteures... C'est souvent même les femmes qui ont été les plus condescendantes et jugeantes quand j'allais consulter.
Merci pour la vidéo, ça fait tellement du bien ! Je vais ajouté ma petite anecdote à celles qu'on trouve dans les commentaires ^^ Un soir, j'ai eu une douleur monstrueuse qui a surgit d'un coup dans le ventre, comme un poignard qu'on venait de me planter. J'ai eu tellement mal (sueurs froide, nausée, l'ENFER) que mon premier reflexe avant d'appeler le samu, ce fut d'appeler ma mère pour lui dire que je l'aimais. Après y'a eu le samu. Arrivée aux urgences, j'ai passé 1h sur un brancard, tordue, à nager dans ma transpiration, parce que toujours autant de sueurs froides à cause de la douleur. Bref, y'a un interne qui débarque, je lui explique que j'ai mal, que c'est arrivé soudainement et que j'ai jamais eu ça. J'attends encore 30 min sans examen, et il débarque avec un énorme tube de gel ou je sais pas trop, et il me dis que je dois me faire un lavement parce que je dois être constipée. Franchement, j'aurais bien voulu rire avec le reste des gens présent dans les urgences, mais j'avais un peu trop mal pour me fendre la poire (tu l'as ? tu l'as ?) Bref, c'est pas passé, mais vu que j'étais toujours en vie le lendemain, j'insiste pour qu'on me fasse une échographie, parce que google me l'avait conseillé. J'ai du faire ma connasse et taper du pied d'ailleurs, parce que personne voulait me prendre en urgence. Au final, j'avais un TAS de calculs biliaires qui avaient fait des complications, ils passaient pas, je sais pas quoi... Bref, j'ai eu un traitement. Tout ça pour dire, c'est quoi le délire à dénigrer la douleur ? Et c'était obligé l'humiliation publique ? il pouvait pas m'dire ça en privé ? Et comment les hommes peuvent penser qu'on supporte pas la douleur alors que c'est des corps comme les nôtres qui les mettent au monde avec leur grosses têtes ?
@@camillenguyen1002 ahahah, j'aurais tellement aimé avoir cette idée xD ça fait des années maintenant, et j'ai pas l'énergie d'en perdre pour ce genre d'individu x) Mais merci pour le rire !
Les urgences, c’est vraiment là que le vrai visage des personnes sexistes ressort puissance 1000. Et être médecin toi-même ne te garantit pas d’être davantage prise au sérieux … Ma mère en a fait l’expérience. Elle arrive aux urgences avec d’intenses douleurs dans le flan et une incapacité à uriner. Quand l’urgentiste apprend qu’elle a accouché peu avant, il rejette instantanément ses douleurs là-dessus. Ma mère lui explique que les douleurs et les symptômes ne coïncident pas, mais le gars refuse toujours de l’ausculter. Il a fallu qu’elle appelle mon père, médecin lui aussi, pour qu’on accepte finalement de lui faire passer des examens. Résultat : pyélonéphrite aiguë 👌
J'ai vu le titre de la vidéo : "la médecine est-elle sexiste ?" Ma réponse dans la seconde : "OUIII !" Chouette d'avoir des preuves concrètes (parce que quand on n'a pas de points de comparaison, on ne peut pas être sure à 100%).
@@aless6984Tu peux grosso merdo aller t'éduquer pour la version polie, et te jeter dans un ravin pour la version énervée. On dirait un troll d'un gamin de 10 ans, c'est pas marrant.
Je suis un mec trans, j'ai vu le changement d'attitude des médecins entre le moment où j'étais vu comme une femme et celui où j'étais vu comme un homme, ça donne envie de pleurer.
J'ai souffert l'enfer pendant mes règles depuis l'adolescence. "C'est normal de souffrir pendant les règles, madame." Je n'ai jamais su qu'on m'avait diagnostiqué de l'endométriose en 2016 au cours d'un examen pour autre chose jusqu'à récupérer mon dossier médical, il y a quelques mois pour déménager dans une autre région... Je ne crois pas qu'on "oublierait" de dire à quelqu'un qu'il a du diabète ou une hypothyroïdie. Mais pour une maladie de nana, c'est possible. Ça n'est pas choquant de la laisser souffrir.
Mais le pire c’est que les médecins femmes disent pareil “c’est normal d’avoir mal pendant les règles”, sauf qu’on a toutes un corps différent, certaines minimisent et font preuve de sexisme envers le propre sexe 😵💫
@@leanaselosse5957 j'ai subi le sexisme de la part de beaucoup de gynéco femme qui arrêtait pas de dire que c'était normal d'avoir mal et qu'il fallait arrêter de se plaindre et certaines ont même oser sous entendre que mon cas était psychiatrique et non du domaine gynécologique. J'ai beaucoup de chances maintenant parce que j'ai trouvé un médecin qui m'a écouté et cru et qui m'a fait passé plein d'examens et j'ai appris que j'ai de l'endométriose.
C’est malheureusement important qu’un homme parle de ces problématiques : les personnes sexistes auront moins de mal à écouter le propos. Je suis un homme trans, j’ai bataillé pendant 7 ans pour soulager mes douleurs de règles pour découvrir il y a presque deux ans mon endométriose. Et même là, une fois le diagnostic posé (avec un examen très invasif en prime) et des médicaments un peu plus adaptés, rien n’est fait pour nous aider avec la fatigue chronique, les douleurs presque constantes, une alimentation qui doit changer (mais qui est chère après l’adaptation)… On m’a souvent répété que mes douleurs étaient normales, et quand je me plaignais trop, on me filait des contraceptifs pour que j’arrête mon cycle habituel, au risque de cancers et effets secondaires infernaux. Maintenant je subis l’agisme dans mon combat pour une hystéréctomie ! Je ne peux pas me faire enlever l’utérus : je suis trop jeune (mais endométriosé et trans…) Bref : si un•e médecin ne vous écoute pas et décrédibilise vos douleurs / ressentis, fuyez. Changez-en et trouvez quelqu’un qui vous entendra.
Courage, c'est pas facile tout ça. J'ai eu la "chance" d'avoir très tôt des soucis sur ce plan là (a 13ans) et pu être prise en charge par la pilule contraceptive (au début une très légère évidemment). On a aussi des migraines hormonales chez les femmes de la famille. Je vis nettement mieux depuis qu'il existe les pilules hormonales même si elles comportent des risques. Dans ton/votre cas je comprends pas pourquoi les médecins hésitent : à quoi bon garder un organe féminin dysfonctionnel chez une personne qui cherche à faire une transition physique vers le masculin (si j'ai bien tout comprit)???
@@mamyriri9112 oui, exactement ! C’est un peu démoralisant parfois… heureusement que j’ai des proches qui me soutiennent et m’accompagnent parfois aux rendez-vous pour me donner du courage de répondre aux médecins
@@liolikesgrass Tant mieux, c'est important d'être bien entouré. J'ai un ami proche qui est un homme trans, et quel parcours du combattant, sans compter la mère qui arrive pas trop à accepter (mais au moins elle l'a accompagné pour l'opération du haut du corps, l'amour pour son enfant étant plus forte que le reste).
Je me suis faite opérer d'une jambe pour insuffisance veineuse sous anesthésie locale, j'ai eu tellement mal que j'ai pleuré sur la table d'opération. Au rendez-vous de contrôle 2 mois après, j'ai finalement demandé si c'était normal d'avoir eu si mal, il m'a répondu "je pense que vous étiez trop stressée madame, je vous conseille d'écouter un podcast sur la cohérence cardiaque pour gérer votre stress à l'avenir". Je pense que tout est dit.
Les médecins m'ont abandonné durant 3h dans un couloir, jusqu'à quils comprennent que je faisais une crise cardiaque ... J'ai de la chance d'être en vie, d'après eux j'étais trop jeune pour avoir une crise cardiaque (sachant qu'une crise cardiaque chez une femme c'est pas les memes symptômes chez un homme). Je peux en raconter plein des anecdotes de ce type là, mais celui ci m'a paru + pertinent
Ravie qu'on ai pu vous sauver, je vous souhaite le meilleur ! Mon mari connait une femme morte parce que trop jeune pour avoir une crise cardiaque (sur le parking de l'hôpital si ma mémoire est bonne). Je ne comprendrai jamais cette phrase 🤦
Ton commentaire démontre juste que les hommes sont effectivement misogynes et ne prennent pas les femmes au sérieux, ce qui explique la différence inadmissible de traitement. Merci de me prouver encore et encore à quel point j'ai raison de ne voir que des médecins femmes.
Pour concevoir ma fille, nous avons eu des difficultés. Mais c’est spontanément que j’ai décidé de me faire analyser en même temps que mon épouse. C’est clairement à nous les hommes (égalitaire) de nous joindre à la lutte des femmes contre le sexisme societal.
Je suis tombée sur une gynécologue super. Elle m’a fait les tests de bases (pas invasifs), puis a demandé à mon mari de faire un test avant de faire les tests les plus invasifs sur moi. Juste du bon sens, je croyais que c’était le protocole normal, mais je m’aperçois en lisant les commentaires que ce n’est pas encore le cas.
A 25ans j'ai commencé à énormément me gratter au point de saigner et j'étais aussi incroyablement fatigué tout le temps. Le médecin m'a dit que j'étais juste stressé. Qu'il fallait que je m'hydrate et que je mange mieux car ça se voyait que je prenais pas soin de moi car ma peau était pas belle et que fallait aussi que je perd du poids... J'allais à la salle 5 fois par semaine depuis 4ans j'étais lourde car très musclé et j'avais de l'acné à chaque fois que mes règles arrivaient et non à cause de ma diet. Je lui dis tout ça et que je me connais ce qui se passe n'est pas normal. C'est de la fatigue où après 12h de sommeil j'ai encore envie de dormir. Il m'a prescris des vitamines et m'a dit ça va passer. PS: c'est pas passé...JAVAIS UN CANCER DU SANG. Le 3eme médecin m'a écouté.
Incroyable quand je lis les commentaires (la vidéo est sortie il y a 3 heures, me tapez pas si ça change svp). Plein de commentaires de femmes expliquant le retard, les erreurs de diagnostic. Et des mecs qui parlent du placement de produit et de Julien qui nous tutoie... Breeeef
Perso, je scroll un peu dans les comms et j'ai vu que des témoignages et des gens qui le remercie d'avoir pris la parole là dessus. Content que les autres débiles aient été noyés dans la masse de commentaires positifs.
Ah, les femmes douillettes... Ma mère s'était pété le pied, elle a dit qu'elle avait mal au pied, mais sans plus et elle a mis au moins une journée à aller consulter. Donc, elle a marché, elle est allée bosser (boutique de fringues, debout toute la journée). Entre ça et l'accouchement, c'est vraiment une légende, j'ai un grand respect par la capacité de la moitié féminine de l'humanité à résister à des douleurs affreuses.
J'ai eu la même chose, j'avais le pied très enflée et très mal. Le médecin a déclaré que je n'avais pas assez mal pour que ce soit une fracture, trois jours pour avoir une radio avec un spécialiste qui en plus m'a fait la morale parce que je marchais depuis trois jours sur une fracture alors que juste avant on me disait que c'était pas grave et que ça me donnait l'impression que j'en faisais peut-être trop pour pas grand chose...
Super vidéo, merci beaucoup beaucoup 🥰 La seule chose qui me mine c'est que je sais que certaines personnes vont réaliser tout ça parce qu'elles t'ont écouté toi, un homme, alors que les femmes parlent de ce problème depuis des années mais on ne les écoute pas :(
Pas faux ! Je veux dire : Très juste ! C'est vrai qu'a lui, on va pas lui dire que c'est une "féminasie hystérique et frustrée" :D Moi j'entends toujours se discours quand j'essaie de parler de ces sujets qui me touchent... L'avantage maintenant, c'est que je n'ai plus qu'a copier/coller le lien de la vidéo. Je vais gagner du temps et de l'énergie.
Peut-être que le fait que c'est un homme joue, mais il présente aussi des données chiffrées et objectives. Ce n'est pas pareil que des anecdotes personnelles.
@@jeremyquentin42 bon déjà le discours avancé par les féministes que j'ai entendu moi était aussi basé sur ces mêmes données, donc désolé si t'es mal tombé mais globalement le discours est le même des deux coté. Et ensuite ces données ont été récoltées parce que de nombreuses femmes ont parlés de leurs anecdotes personnelles, et quand les scientifiques ont constatés que beaucoup de témoignages étaient similaires alors ils se sont penché dessus plus sérieusement, mais toutes ses études sont basées sur le vécu de femmes donc c'est pas incohérent ni moins pertinent d'en parler.
@@jeremyquentin42 Les femmes qui en parlent utilisent aussi des données objectives. Ce qui se passe par contre le plus souvent c'est qu'on leur reproche d'être trop impliquées pour en parler, ou de faire du Cherry Picking. J'ai en tête l'exemple de Julie Dachez qui a justement voulu faire un travail de recherche sur la détection de l'autisme chez les femmes. Le jury a failli lui refuser le thème car, comme elle est concernée, ses membres craignaient un manque d'objectivité. Sauf que ben les personnes pas concernées ne pensent pas à faire des recherches dessus =/
@@olorinart3423 Il y a bien sûr des femmes qui ont traité ce sujet, sur youtube et ailleurs. Mais le message original : "les femmes parlent de ce problème depuis des années mais on ne les écoute pas", semblait parler des témoignages individuels. Ces témoignages sont important, comme vous le faites remarquer, et ont permis les recherches plus rigoureuses, mais c'est normal de ne pas considérer les 2 sur le même plan.
Ma mère est allée chez le médecin en suspectant un cancert du sien, elle est beaucoup plus à risques qu'une femme lambda, mais le médecin lui à sortie la fameuse phrases qu'on dit souvent aux femmes "Vous réfléchissez trop, c'est dans votre tête" puis "vous êtes jeune", elle a eu des examens qui ont validé ses suspicion qu'en insistant fortement parce que le médecin n'en voyait pas l'intérêt. Chez les femmes les problèmes sont considéré systématiquement comme étant psychologique donc on ne les traite pas correctement, voir on les traître pas du tout et leur santé mentale est considéré comme une faiblesse, alors que pour un homme c'est forcément physique donc on les traîte mais la leur santé mentales est considéré inexistante, parce qu'un homme n'est pas une femme donc pas de problème psychologiques, "pas faible". Idem dans le cas de la recherche, les problèmes exclusivement féminin ou plus dominant chez les femmes à longtemps était ignoré, les médecin encore aujourd’hui ne connaissent pas forcément ce domaine, donc forcément les femmes sont moins prises en charge. Ma mère avait une malformation utérine, beaucoup de professionnels ne connaissait même pas l'existence de cette possibilité, et certains même considérait que ma mère mentait. La médecine à causé cette possibilité de malformations voir un manque totale d'uterus et ce risque plus important de cancers pour ma mère et d'autres femmes (sur 3 générations pour l'instant), pourtant elle ne s'y intéresse pas, personne n'en parle, à ce jours encore, pas de suivie voir plus de connaissance sur le sujet qu'à l'époque. Si ça concernerait un problème masculin, ça aurait fait parler.
Je pense que votre commentaire résume bien le problème médical des deux côtés... Heureusement que l'on commence a en parler... Espérons ça va évoluer dans le bon sens.
@@tichab_son commentaire dépeint une réalité révolue. Le monde médical actuel a déjà beaucoup de problèmes pour qu'on rajoute ceux du passé qui ont été corrigés
Mon mari a de gros problèmes de dos la médecine du travail lui a répondu : "c'est dans votre tête". Du moment où c'est des douleurs, c'est difficile de se faire entendre peu importe le sexe du patient.
Il y a quelques années, suite à une fausse couche, j'ai eu des complications, une hémorragie assez impressionnante avec des douleurs similaires à la fausse couche. Incapable de me lever ou même de marcher, mon conjoint appelle les urgences. En arrivant à l'hôpital, les ambulanciers m'ont quand même dit que j'aurai pu venir par mes propres moyens... Oué je peux pas marcher mais jvais me traîner jusqu'à la voiture et me conduire moi-même à l'hosto alors que j'étais au bord du malaise. Et même demander à mon conjoint de me conduire alors que je hurle à côté c'est super safe niveau sécurité routière. Pour info, cette fausse couche faisait suite à une tentative d'IVG. Quand je suis allée à l'hôpital pour ça, j'ai été très très mal reçue, tout le monde me parlait mal et sèchement, me prenait de haut et ils ont même dit à mon conjoint qu'il aurait pu essayer de me faire entendre raison (comme si en tant que femme, j'étais trop débile pour prendre ce genre de décision par moi-même). Bizarrement, quand ils ont vu à l'échographie que le cœur du fœtus ne battait plus de toute façon, tout le monde s'est radouci, limite on me proposait pas un café...
Et oui, avortement médicamenteux et fausse couche, on te dit bien de te déplacer par toi même aux urgences en cas d'hémorragie. Incroyable mais vrai, je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de cas où on demande a une personne qui fait une hémorragie de diagnostiquer et se déplacer par soit même. Pour une fausse couche on m'a refusée toute consultation. J'ai pris par moi même rdv avec un échographe pour être sûr que tout était évacué et pareil pour les prises de sang. Psychologiquement t'as vraiment l'impression de ne rien valoir côté maternité c'est assez ouf, enceinte de 38sa j'ai vraiment l'impression de n'avoir de l'importance qu'à cause du bébé (mais ça ne veut pas dire qu'on m'écoute plus, a part ma sage femme). J'ai la chance d'avoir une grossesse a faible risque, je me suis faite accompagné en libéral pour un accouchement a domicile accompagné et je me suis tenue le plus possible eloigné de l'hôpital et des médecins. Je suis narcoleptique, une maladie neuro, je pourrai écrire un roman la dessus, je n'ai pas lâché l'affaire pour qu'on comprenne pourquoi d'un coup certains de mes muscles arrêtaient de fonctionner, et que non une ampoule de vitamine D, n'allait pas m'aider (heureusement que ma maladie n'est pas mortelle). Courage et bonne chance a toutes !
@@C4lathea Malheureusement je n'ai pas écouté sa réponse tellement la question de l'infirmière m'a fait vriller. Et moi j'étais tellement en colère et terrifiée à la fois que je n'ai rien dit de peur que la situation n'empire, j'avais déjà eu bien du mal à trouver un gynécologue qui accepte ce genre de consultation (je n'ai d'ailleurs pas trouvé puisque je me suis tournée vers l'hôpital public). J'avoue que quand j'y pense, ça me fait penser à l'époque où une femme devait avoir l'autorisation de son mari pour passer le permis, travailler ou même ouvrir un compte en banque... Sauf que là il s'agit de mon corps...
Un exemple historique que j’adore quand je parle du sujet du sexisme dans la santé à des gens (je suis consultante sommeil de formation chercheuses en neurosciences). Gray’s Anatomy (pas la série) écrit par Henry Gray en 1858 qui a été et est toujours en partit la base de toute notre connaissance anatomique puisque c’est un des premiers ouvrages qui cherchaient à décrire tous les organes du corps humains. Et ce cher Mr. a omît le clitoris. Jugeant qu’il ne servait à rien ce qui a considérablement retarder la recherche sur le plaisir féminin et sur l’image du plaisir féminin « inatteignable » et c’est encore le cas dans beaucoup d’études actuelles malheureusement. Ça paraît anodin mais quand on a comprit la complexité des hormones en grande partie produite par les organes sexuels féminins et leur rôle dans toutes les fonctions du corps (sommeil, alimentation, cognition etc.) ça nous a fait perdre des années et des années à la fois scientifiquement et humainement.
Et alors ajoutez le surpoids au fait d'être une femme, et vous avez un beau cocktail pour être moins entendue par le domaine médical, puisque les problèmes seront presque systématiquement rejetés sur le poids. Alors qu'une femme "dans la norme" sera traitée plus facilement 🙃
De toute manière dès qu'il y a un autre paramètre qui rentre en jeu ils peuvent s'amuser à dire tout ce qu'ils veulent 😭Si tu es en surpoids c'est forcément ton poids, si tu as un trouble mental c'est forcément que tu délires (point bonus si tu souffres d'anxiété, eux qui aiment tellement dire ''Vous êtes anxieuse en règle générale ou pas?''), bref, peu importe ce qui n'aille pas le problème vient toujours de toi...
J'avais des douleurs ++ et on m'a dit que c'était à cause de mon obésité. J'ai perdu 40 kg et j'avais encore plus mal (et les médecins ne me croyaient pas). En fait j'ai un syndrome d'Ehlers-Danlos. Bonus: le médecin interne a râlé car je n'ai pas de problème de pré diabète et donc je ne peux pas avoir les fameuses injections pour maigrir. Je n'avais rien demandé par rapport à mon poids et de toute manière je n'en aurais pas pris !
Des vies qui ne sont pas sauvé alors qu'on aurait pu ? 😅 Désolée, mais quand on voit le nombres de personnes qui témoignent de la non prise en charge de certaines choses alors que leurs vies étaient en jeu parfois, ça fait peur.. Y'a les séquelles psychologique aussi, fin, normale vu qu'à force de subir des violences psychologiques ou physiques (parce que oui, un homme a déjà fait mal volontairement à une femme parce qu'il ne prenait pas son cas au sérieux ect, personnellement par exemple que je souffre d'endométriose et on m'a dit que ah bah non ça pouvait pas être vrai et dans un examen d'écographie la personne a volontairement appuyer sur le truc en me faisant mal (tu peux pas faire exprès de ne pas aller doucement quand on te dit que t'as mal et d'y aller plus fort, désolée, je n'y croirais pas)); ça peut donner des phobies du domaine médiale..😬
L'enfant pas encore né n'est pas considéré comme imposable ni à mettre sur la déclaration d'impôts donc c'est hors sujet. D'autre part un enfant se fait à deux donc la responsabilité ne revient pas qu'à la mère.
Merci Julien! Enfin une vidéo qui dénonce ce que nous vivons tous les jours! Entre les effets secondaires désastreux de la contraception (perso, 2 mois de saignements quasi continus avec la mienne), les violences gynécologiques parfois et les errances médicales pour certains diagnostics, comme l'endométriose, c'est important de parler de ce sujet.
des fois je suis ravie d'être asexuelle et de ne pas coucher juste pour ces histoires de pilule. Pas besoin de prendre ce truc, pas d'effets secondaires. Parce que ça a franchement l'air pas cool... Je lisais un livre sur l'histoire de la contraception masculine. Ca fait 40 ans qu'ils bossent sur la pilule, mais que ça ne prend pas, parce que les hommes ne s'y intéressent pas (on refile ça aux femmes), et parce que les tests se sont arrêtés après que les hommes aient eu... des maux de tête. Autant dire que comparer aux effets secondaires pour les femmes, ce n'est rien du tout.
J'ai vu le titre, je me suis dit oulala les problèmes!, une petite pensée pour toutes mes amies qui se sont vu dire par des médecins...peu scrupuleux, que c'était normal d'avoir mal pendant ses règles jusqu'à trouvé le médecin qui les a pris en pris en charge.
@@cleblanc4626Des petites douleurs certainement, mais être dans l'incapacité de pouvoir se lever ou s'asseoir, avoir l'impression d'avoir des coups de coûteux, faire des malaises de douleurs ..etc clairement non, mais parce que c'est féminin, la médecin est lente et parce qu'on connaît pas les causes et parce que c'est "naturelle" d'avoir des règles alors leur souffrance est dénigré. Mais la douleur peut venir de maladies.
Et on découvre aujourd'hui que dans 10% des cas c'était de l'endométriose 🧐🧐🧐. Aujourd'hui on ne connaît pas grand chose de cette maladie puisqu'elle a été minimisée pendant longtemps.
Je connaissais déjà la réponse, comme la plupart des femmes en fait. Merci de faire cette alerte. Je conseille aussi vraiment les podcasts "Les couilles sur la table" sur ce sujet et bien d'autres. Une vidéo au top, comme toujours. 🙂
Malheureusement je pense que beaucoup d'hommes ne sont pas conscients de ça. J'ai un peu honte de la dire mais jusqu'à ce que regarde cette vidéo je faisais partie de ces hommes. Naïvement je pensais qu'en médecine les différences entre les hommes et les femmes étaient bien connues et prises en compte. J'encourage tout le monde ici (pas uniquement les femmes) à partager cette vidéo pour nous ouvrir les yeux, nous les hommes.
@@pierrelautrou1210 ouais la vidéo est intéressante mais c'est un vrai gloubiboulga. Déjà la prise en charge de la douleur est un sujet sanitaire ultra important, qui a notamment amené a des lois. Donc pas de crainte les femmes aujourd'hui ne sont pas traitées de menteuses. Puis pour revenir sur le diagnostic de l'IDM, si un médecin voient des signes qui sont qu'il connait pour des pathologies qui reviennent souvent, c'est normal qu'il pense d'abord a une pathologie plutôt qu'une autre. C'est juste le rasoir d'hockam.
@@pierrelautrou1210 Personnellement, je pensais que le sexisme était surtout au niveau des soins (prise en charge, remise en cause de la douleur etc) ce qui est déjà terrible. J'apprends que les spécificités des femmes ne sont pas/pas correctement enseignés, que les tests effectués ne sont traités que globalement sans vérifier qu'en prenant uniquement les femmes testés les résultats sont différents. Bref je pensais que ce n'était pas la médecine mais les soins qui étaient sexiste mais pas du tout, c'est bel et bien les deux ! En espérant que les choses évoluent, cela dit, il faut au moins une génération complète de médecin pour régler en tout ou partie ce sujet si dès aujourd'hui les choses change dans la formation des médecins.
C’est rassurant tout ça… Est-ce que ça explique pourquoi il a fallut que j’insiste lourdement pendant plusieurs semaines avant qu’on me dise « ah ben oui tient, c’est une fracture! » à chaque fois que je me suis cassé quelque chose?...
La même ! J'ai marché pendant 3 semaines avec un pied cassé sous prétexte que "les douleurs des femmes on les connait" (oui oui, véridique ! Le "médecin" des urgences m'a vraiment sorti ça tel quel)
@@erikfrachot8110Sauf qu'elle ne peut pas se prescrire sa radio toute seule hein... Donc si on ne lui fait pas passer une radio "parce que ce n’est rien" bah....
Depuis petite j'ai des difficultés respiratoires au repos et a l'effort, j'en ai parlé au médecin traitant familiale a plusieurs reprises, a chaque fois la réponse "c'est dans ta tête". Il a fallu que je change de médecin pour être prise au sérieux et diagnostiqué asthmatique.. Sans parler du viol gynécologique parce que a 16 ans c'est "impossible d'être vierge" et de remise en cause des souffrances engendrer parce que " c'est normal d'avoir mal parce c'est dans notre condition"
Je suis allée qu'une fois chez une femme gynécologue et franchement j'ai pas envie d'y retourner Je voulais savoir est-ce que c'est vrai sue les gynécologue masculin sont plus doux que les femmes? J'ai des règles douloureuses et je suis censée prendre rdv mais je suis terrifiée à l'idée d'être à "nue" et en plus de souffrir parce que le/la gynéco ne fait pas attention...
@@reapersheart2787 Des dizaines voire centaines de témoignages que j'ai entendus il en ressort que les gynéco masculins sont souvent plus doux et prévenants. Peut-être essayer de prendre avec un gynéco que te conseillerait une amie ?
@@reapersheart2787 J'ai aussi entendu des témoignages selon quoi les sages-femmes sont plus doux que les gynéco, mais je ne serai pas te dire à quel point c'est vrai et ça présente le problème qu'ils ne peuvent pas faire tout les examens que peuvent faire les gynécologues. Mais si l'examen que tu dois faire peux être fait par un sage-femme, c'est une option
Adrien Menielle. Evidemment. Ça fait des années que je me dis "mais y me rappelle quelqu'un lui ça m'agace... Rha mardre qu'est-ce qu'il vient de dire là j'ai décroché!" Je peux enfin regarder tes excellentes vidéos en paix et avec concentration.
Je suis un mec trans et du moment où on s'est mis à m'identifier comme homme au premier coup d'oeil, mes soins médicaux sont magiquement devenus faciles. Quand j'étais considéré comme une femme : aucune prise en compte de mes douleurs "les filles c'est des chieuses elles chouinent pour rien", déni de problèmes ou désirs médicaux. Parmi lesquels : endométriose jamais soignée, déni des crampes associées, déni de ma transidentité "t'as qu'à être plus féminine et faire des enfants ça ira mieux après", forcé de prendre des hormones féminisantes malgré tout ce que ça me causait comme problèmes (règles hémorragiques, crampes +++, dysphorie de genre, dépression), déni de l'autisme et du TDAH, déni de la maladie coeliaque parce que "c'est votre faute vous êtes stressée madame", refus de contraception ou de stérilisation "et si un jour vous rencontrez un homme qui veut des enfants vous y avez pensé madame ?", refus de remettre en place un coccyx déplacé causant des sciatiques chroniques "parce qu'un jour tu voudras des enfants et ça va se redéplacer après l'accouchement alors ça sert à rien" (j'avais 14 ans), négation de symptômes dissociatifs (dépersonnalisation/déréalisation très intenses à cause de la dysphorie de genre, des douleurs, des hypersensibilités autistiques et TDAH...), refus de soigner une carence en B12 avec atteintes nerveuses (liée à la maladie coeliaque) à cause de mon poids jugé trop élevé "vous avez qu'à maigrir madame et tout ira mieux"... j'ai même eu un psychiatre qui a nié que je subissait des viols conjugaux et a pris le parti de mon ex compagnon en me disant qu'il avait raison et que je devais me forcer un peu quand même. Depuis que je suis vu comme un homme : il suffit que je claque des doigts pour que des infirmières accourent avec toute une batterie d'antidouleurs de catégorie 2 si jamais je dis que je suis juste inconfortable, j'ai pas fini de poser une question de santé que je reçois 3 prescriptions pour des examens et des soins, tout le monde s'excuse si je dois attendre plus de 2 minutes au téléphone pour un rendez-vous et c'est panique à bord si je repose deux fois la même question comme si c'était un crime de lèse majesté que la première version des explications n'était pas assez claire et vulgarisée pour moi.
Est-ce que c'est la même histoire si les soignants savent vous êtes trans, ou bien est-ce qu'ils redeviennent soudainement négligents et condescendants (voire pire si transphobiques)?
@@VioletteToussaintCa va dépendre des équipes soignantes. Certains sont totalement trans-informés et ça passe comme une lettre à la poste. Certains sont trans-ignorants mais bien intentionnés donc ils ont des remarques qu'ils pensent être encourageantes ou des questions "naïves" pour essayer de comprendre en quoi ça va influencer (ou pas) ma prise en charge. Et je suis déjà tombé sur des condescendants qui ont essayé de m'expliquer que la transidentité était une maladie, ou qui ont essayé de m'expliquer que j'aurai beau faire toutes les hormones et chirurgies du monde, je resterai une femme "confuse" "malade" et/ou "cassée" à leurs yeux. J'ai eu de tout, de "vous êtes une lesbienne qui s'assume pas" à "vous fétichisez les mecs gays" (suivant le pronom que j'attribuais à mon/ma compagnon/ne, qui est genre-fluide) ou encore, "vous niez votre féminité" (ce qui me fait beaucoup rire étant donné que je me maquille et porte des vêtements que certains qualifieraient de "féminins" par moment)
Ah ça fait du bien ces vidéos instructives et factuelles! Au passage, 2023, c'est aussi l'année où les tests sur les serviettes hygiéniques sont fait avec du sang et non plus de l'eau ! Si si
vont-ils aussi réaliser que le flux tombe au même endroit sur la serviette et non tout le long comme on le voit dans les pubs ? mystère... peut être dans 100 ANS !
Salut, Est-ce possible de me répondre svp, est-ce que ce ne serait pas + efficace de faire ces tests avec de l'eau qui est moins aqueuse et donc obliger à de meilleurs résultat sur le produit ? Merci.
Ça me rappelle la tête que mon médecin a fait quand il m'a demandé si mon epaule me faisait mal [suite à un blessure] Et que je lui ait répondu, je sais pas j'avais mes règles, j'étais occupé à avoir mal ailleurs... Il m'as mis trois semaines de restrictions sportif au lieu de deux. 😅
Super épisode merci pour ton apport. Tu as bien ciblé le problème, beaucoup de personnes ont fait le diagnostic avant toi mais il semble necessaire de le marteler pour que les lignes bougent ! Travaillant en radiologie j'ai pu réaliser des examens à des patientes en parcours pma depuis plusieurs années sans même qu'un spermogramme n'ait été réalisé. Ça rend fou les manips quand on s'en appercoit, les radiologues aussi, et pourtant la scène se répète inlassablement. Merci à toi et au medecin qui a un jour eu l'idée d'offrir Adrien au monde !
J'ai une endométriose, je peux dire que des violences physiques et mentale de la part des medecins j'en ai eu et malheureusement j'en aurais encore. Pas plus tard que avant hier un gynécologue nas rien ecouter et mas fait volontairement mal
Merci pour la vidéo, toujours très bien réalisé, documenté et fait avec respect. Pour ma petite anecdote, on a mis 6 mois à me diagnostiquer mon helicobacter pylori. Mon généraliste (homme) avait très bien fait les choses et m'envoi vers un gastroentérologue qui avait comme diagnostic "c'est dans votre tête madame". Obligé de revenir plusieurs fois et d'insister pour avoir une fibroscopie et la surprise ! Le diagnostic est posé. Pour ce spécialiste, ça n'a pas dérangé de dire à une femme de 25 ans, vous allez souffrir toute votre vie, parce que le mal est dans votre tête, sans même faire un examen. Vivement que ça change ! Mais comme vous le dites dans la vidéo, ça va prendre du temps... Courage à toutes !
''non, vous me dites avoir mal ici mais il n'y a rien du tout. La douleur cest 70% dans la tête, allee voir un sophrologue / hypnotherapeute'' Délicieux ce gynéco. 3 ans de douleurs chroniques, reconnues de chaque praticien, mais pour lui y'a rien. Honnêtement si j'étais tombée sur ce malade au début de mon parcours de soins j'aurais pu me foutre en l'air.
😂ah que je les aime ces médecins dans ce genre ! J'ai vécu ce genre de choses, notamment après un traitement contre quelque chose, et quand j'ai spécifié pourquoi je reviens voir un médecin pour un examen en rapport avec ça (chose qu'il m'a demandé), il dit qu'il faut pas trop s'avancer quant au fait de l'avoir, il faudra vérifier, puis pendant l'examen qui est une éco, il me dit que ah bah non faut pas mentir comme ça, y'a rien, et il appuie bien plus fort en plus sur le truc d'éco alors que je lui ai dit que bah si si j'avais toujours mal.. 😮💨Ils sont fatiguant ce genre de personnes.. Evidement c'est un examen de contrôle pour un truc traité, donc logique qu'il paraisse plus petit ou plus là, mais techniquement si je suis sous traitement c'est que je l'ai eu !🤨Pourquoi dire qu'on ment constamment..
Quand à ce qui est du "La douleur c'est à 70% dans la tête", ou "La douleur est dans votre tête", j'ai tendance à répondre : "Bien sur ! Encore heureux que mon cerveau qui reçoit le signal de douleur ne se trouve pas dans mes pieds ! (j'attends quelques secondes avec un blanc souvent), Pourquoi ? C'est votre cas ? Ca doit être dur alors docteur."🤣 Si on me répond que je lui manque de respect bah je lui dit que je suis aussi respectueuse que lui, et je retourne jamais le voir 🤭
Par rapport à l'anecdote en début de vidéo, il s'est passé quelque chose de similaire à mes parents pour m'avoir. Ma mère a subit de nombreux examens pendant plusieurs années avant que les médecins se disent qu'il faudrait aller regarder chez mon père. Chauffeur de bus, la chaleur du chauffage au niveau des testicules à longueur de journée était le problème. Si les médecins s'étaient penché sur lui dès le début, il n'y aurait pas eu autant d'examens faits pour rien sur ma mère (mais bon, je ne serais pas là pour témoigner). Pou en avoir fait moi-même certains de ces examens, ils ne sont pas du tout agréables à subir contrairement à un simple spermogramme fait sur Monsieur.
Et à ces problématiques, il faut également rajouter que les femmes vont beaucoup moins souvent/plus tard chez le médecin que les hommes. Étant souvent charge de famille, elles prennent moins le temps de s'écouter et considèrent que leurs souffrances sont moins importantes... Y'a du boulot 🤦♀️ En tout cas, merci pour cette vidéo ❤
euh non, c'est le contraire. les hommes, statistiquement vont beaucoup moins rapidement chez le médecin. comment on le sait ? dépistage tarif et à des stades plus avancés de maladies telles le cancer...
Ma compagne ayant des soucis de santé niveau ovaire et endométriose nécessitant opération... Quand elle a annoncé son désir d'avoir un enfant mais prenant un petit risque d'être a nouveau opérée en arrêtant la pilule. C'est naturellement que sa gynéco a exigé tous les examens pour voir si ça pouvait fonctionner et bien sur moi avec , normal
Globalement les différences physiologique ne sont pas assez pris en compte : les personnes étant en "surpoids" ou inversement, celle d'une couleur de peau différente, celle avec des spécificités peu rependue (albinos,...),.... Y a des différences dans la manière dont s'exprime les maladie, quel maladie sont le plus susceptible de toucher les gens,.... Et tout cela, il fait le changer à tout niveau (étude, analyse, apprentissage,....) si on veux que les différence s'arrête ou s'harmonise
Whaou ! Les épisodes sont toujours géniaux mais je trouve celui-ci hyper bien abordé. L'approche des différentes étapes, les comparaisons avec d'autres milieux, le rappel que ça n'exclue pas l'égalité ! Merci même si l'entendre n'est pas évident malgré qu'on le sache
Un grand merci pour cette vidéo.En la regardant, je me suis dit que ce serait peut-être bien d'en faire une aussi sur la mauvaise prise en charge des personnes racisées qui, en gros, rencontrent le même genre de problèmes.
En tant que femme autiste et TDA avec de l'endométriose cette vidéo résonne tellement fort en moi que s'en est presque douloureux 😂 Pour l'exemple j'ai mis 9ans à me faire diag l'endométriose dont 7 où j'avais déjà compris ce que j'avais sûrement (grâce en partie à Maud et parlons peu mais parlons... justement). C'est ma demande d'IRM qui m'a permis de montrer au médecins que je n'exagerais pas lorsque je racontais mes crises de douleurs. Du coup maintenant que je suis diag on m'a prescrit la pillule en continu et ça m'effraie totalement du fait des effets que cela fait sur le corps et du fait que je n'ai pas l'impression que ce soit une vraie solution mais juste la seule qu'on ait pour faire arrêter mon cycle (et ne parlons pas des effets secondaires...) Pour l'autisme il m'a fallu attendre 2020 et tomber par hasard sur un reportage sur le masking féminin pour comprendre que j'étais pas un monstre et que l'autisme c'était pas juste des mecs fort en maths qui se balancent d'avant en arrière comme dans les films. Et pour le TDA j'ai eut de la chance, j'ai passé un test de QI gamine et le psy qui était présent m'avait dit que j'étais brillante mais que j'avais un problème de concentration flagrants et que du coup il fallait que je passe un diag.
Le paragraphe sur l'autisme et être un monstre est le même pour moi. J'ai du me battre 6 ans pour me faire évaluer pour le diagnostic du spectre de l'autisme. J'étais un monstre avant, mais après...ma vie a totalement changé, j'ai pu accommodé mes horaires, mes façons de faire. Et maintenant je peux dire que je vis réellement. Je ne suis ni un monstre, ni une extraterrestre. Mais une autiste. C'est tout. Malheureusement, bien des spécialistes croient encore à cet adage que seul les hommes peuvent recevoir ce diagnostic. Ce qui est ridicule et néfaste pour tout le monde.
Je n'avais par chance jamais trop eu à faire à des médecins avant. J'ai malheureusement trouvé une différence de traitement entre mon conjoint et moi quand nous sommes allés consulter pour les mêmes symptômes, à la différence que moi je les avais depuis 2 semaines et plus fortement. Une toux carabinée, je toussais à ne plus pouvoir dormir ou respirer, la toux était tellement profonde et aiguë qu'elle faisait se contracter mon oesophage. Au travail ma supérieure me reprochait cette "toux bruyante". Quand je me suis mise à tousser du sang il a bien fallu que j'aille consulter. La toux était tellement violente que mon tube digestif s'était micro déchiré. Le médecin a péniblement accepté de me faire un arrêt d'une journée. Mon conjoint qui lui n'était malade que depuis quelques jours, avec une toux moins agressive que la mienne + sans "pression professionnelle" car en formation a eu sa semaine en arrêt maladie sans problème 🤷 J'ai senti à ce moment-là que quand on est une femme le médecin avait moins tendance à écouter nos symptômes.
Merci d’en parler ! J’ai appris beaucoup de choses. Bêtement je pensais que les symptômes masculins d’un infarctus étaient pour toutes et tous. Mais pas forcement, et c’était même dangereux de le penser. Maintenant je sais, merci !
@@gentillekawaii2513 Alors figures-toi qu'après plusieurs recherches il s'avère que ses dires sont réellement fondés. Puis en dehors des recherches personnelles, je t'invite à naviguer sur les sources qu'il cite dans sa description, tu en as visiblement besoin
Ce serait très intéressant de se pencher sur d’autres problématiques du même genre, notamment en termes de racisme, de lgbt phobie et de validisme, si c’est pertinent évidemment parce que les stigmates dans la prise en charge sont inhérents a notre fonctionnement societal mais personnellement je n’ai pas beaucoup de connaissances sur les réalités médicales que cela peut impliquer (je me souviens avoir entendu qu’il y avait des traitements qui fonctionnaient mieux sur les personnes noires que les personnes blanches, mais je ne sais pas dans quelle mesure c’est réel ou non)
Avec les benzo, les effets sont plus présents chez les femmes. Du coup, la posologie étant masculine, elles sont mal réveillées le matin, ce qui provoquent des accidents graves. Si on rajoute ce que tu as dis sur les crash test dummies, on pourrait éviter tellement de mortes...
Quand j'ai eu une hernie, un jour la douleur a changé et pour moi il y a un genre de bouchon dans une veine de mon mollet...direction les urgences, où on m'a fait comprendre que j'avais juste mal (genre je suis une chochotte, c'est normal cette douleur)...à force d'insister ils acceptent de me faire l'examen...je declenchais une phlébite... Une autre fois, apres avoir pris un anti douleur (toujours pour cette hernie), je commence a vraiment me sentir mal (corps qui brûle, tete qui tourne un max, engourdissement des membres...) et là meme mon copain de l'epoque me dit que j'abuse, que j'ai mal à cause de mon dos...j'ai dû le supplier d'appeler les secours pendant quasi 30 min (jusqu'a ce que je ne puisse plus bouger et parler) avant qu'il se décide... et là ce sont les secours qui ne prennent pas la chose au sérieux, en disant c'est la hernie..et en fait, je faisais une grosse allergie à ce médicament et ai dû partir en ambulance aux urgences pour avoir une injection pour contrer le medoc... La plupart des hommes ne prennent pas au serieux notre souffrance, parce que "on est des femmes"
Quand j'ai voulu avoir un avis médical sur mon SPM qui me pourrit la vie chaque mois, mon médecin m'a dit "Oui bah c'est normal de se sentir mal avant ses règles.", je suis allée voir un psychiatre qui m'a carrément conseillé des anti-dépresseurs, et quand j'ai demandé à la pharmacie on m'a proposé des plantes style rhodiole. Voilà, pas convaincue par ces traitement proposés, et aujourd'hui ça me tue qu'on n'ait pas de traitements pour les effets du SPM.
@@lapin.des.baskerville petite question: en Suisse et en Allemagne, il est prévu par la loi qu'un employé peut prendre jusqu'à 3 jours de congé sans certificat médical. Autrement dit, n'importe quelle femme pourrait prendre un après-midi, une journée ou même deux jours de congé sans avoir à donner de certificat médical si elle en a le besoin. Est-ce que ce n'est pas le cas en France?
Merci beaucoup d'aborder ce sujet ! Diagnostiquée avec une ernie discale il y a quelques semaines après deux mois de "c'est normal d'avoir des douleurs aux dos si vous avez vos règles mademoiselle"... De la part d'une médecin femme 😬
Salut, du coup ça voudrais aussi dire que les douleurs sont plus difficiles à analyser afin de prescrir un diagnostique vis à vis du corps féminin ? Merci de votre aide/avis.
Merci pour cette vidéo. Vraiment. Il y a quelques années, je suis tombée enceinte et il s'est avéré qu'il s'agissait d'un œuf clair (donc sans fœtus). Pour l'éliminer, il a fallu provoquer une fausse couche. Le médicament prescrit par ma gynécologue pour se faire était un médicament contre les ulcères dont l'effet secondaire était de provoquer une fausse couche. C'est ce jour-là que j'ai vraiment réalisé que la médecine était faite par et pour des hommes. Vivement que tout cela évolue !
Tu te trompes dans le sens des mots. On ne parle pas d'effet indésirable. Quand on parle d'effet secondaire, c'est pour décrire un effet qui n'est pas celui que l'on cherchait a la base. Prenons un exemple: l'aspirine est originellement utilisé pour les douleurs. Mais on c'est rendu compte qu'il avait également un "effet secondaire". C'est un anti agrégant plaquettaire, a la dose de 75mg ( ni plus ni moins, c'est précis), ce qu'on appelle le Kardegic. Et aucune personne qui prend du Kardegic (y en a GIGA beaucoup) ne s'est jamais plaint que son médoc soit "l'effet secondaire" d'un autre. Donc a moins que t'ai étudié avec précision et objectivité l'histoire du Médoc dont tu parles, tu devras juste partir du principe qu'une molécule qui: a une certaine dose, avec certains excipients, sous une certaine forme, injectée à un endroit précis a un moment précis, lutte contre les ulcères. Et que dans d'autres conditions cette même molécule provoque des fausses couches. Alors remercie les ulcères parce que sinon t'aurais pas eu ton medoc
Heuu mais vous êtes bêtes où vous le faites exprès ?! Ou les deux ? Le fait de provoquer une fausse couche à sûrement été découvert par hasard par une pauvre patiente. Et même si aujourd'hui on dit "effet indésirable" on a dit "effet secondaire" pendant tellement d'années que c'est resté dans le langage commun. Ça n'est pas une raison pour prendre cette personne de haut, elle a raison. Donc fermez votre bouche pour une fois ça serait mieux.
@@camillenguyen1002 nan en fait tu n'as absolument rien compris à mon message ma pauvre Camille. J'explique qu'il y a une différence entre effet secondaire et effet indésirable. Pas que les deux sont identiques mais que le nom a changé. C'est pourtant simple. Donc chut. Et je ne la prends pas de haut, je lui explique que ce qu'elle pense être un manque de considération injuste est en réalité un moyen de découverte de médicaments. Comme la pénicilline que l'on a découvert parce que des spores de champignons sont tombés par hasard sur une boîte de pétri. Il ne viendrait a l'idée de personnes de dire "ah les médecins sont sexistes, ils soignent mon mari avec des anti douleur parce que c'est un homme alors que moi ils me soignent avec des champignons du bois d'à côté parce que je suis une femme. Si vous avez besoin que je vous explique avec des mots plus simples n'hésitez pas à me demander. Ma fille de 8 ans pourra vous éclairer.
@@polyarroseur9277 si si mon pauvre petit, tu prends les gens de haut juste pour essayer de te sentir intelligent donc tg et si tu as besoin je peux te dire de fermer ta sale bouche dans d'autres langues ou avec un vocabulaire que tu comprendra mieux n'hésites pas à me demander !!!
Mon message partait simplement du constat que la fausse couche était listée sous la rubrique "effets secondaires/indésirables" (j'avoue, je me souvient plus du terme exact et je ne savais pas que ça avait changé) de la notice d'emballage du médicament en question. Donc on m'a prescrit ce médicament pour un usage non prévu à la base, avec une notice qui ne me servait à rien en l'occurrence. Si la molécule en question sert à présent à provoquer des fausses couches, comme dans mon cas, pourquoi ne pas en faire un médicament à cet usage ? Par exemple mieux dosé et avec les avertissements nécessaires (genre : vous aurez des contractions pendant 48h et vous ne pourrez pas aller travailler...). C'est là pour moi où le bas blesse. Je pense que ce n'est pas fait parce que ça concerne un problème typiquement féminin. Et je ne peux m'empêcher d'imaginer que les préjugés qui accompagnent la gestion d'une fin de grossesse, désirée ou non, y sont également pour quelque chose.
pour la pilule c'est super con parceque franchement meme si c'est efficace cela serai plus rassurant d'avoir les deux partie qui prennent la contraception
La pillule est efficace mais tellement dangereuse c'est... Enfin quoi choisir entre la porte tielle mort et la contraception ? Et on en parle de "prenez la pillule pour l'acné" comme si c'était des bonbons
Alors uniquement si ils arrivent à faire une pilule efficace et sans danger. Les effets secondaires de la pilule pour les femmes sont déjà graves que je n'arrive pas à concevoir qu'on utilise encore ce produit comme contraceptif. Je pense vraiment qu'il faut immédiatement arrêter de voir la pilule comme un contraceptif pour des femmes en bonne santé, et plutôt la considérer comme un médicament pour traiter certains problèmes féminins. Les seules femmes que je connaisse qui sont réellement satisfaites par la pilule sont celles qui ont des règles atrocement douloureuses et abondantes, au point de souffrir d'anémonie chronique. Elles souffrent bien d'effets secondaires, hein, plusieurs ne se reconnaissent plus tellement leurs émotions sont hors de contrôle, certaines ont des crises d'angoisse, des symptômes dépressifs certains jours du mois, de l'acné, une prise de poids, mais elles supportent car c'est moins handicapant que leurs règles. Autrement dit, les seules qui supportent la pilule sont celles qui l'utilisent comme un médicament contre les règles douloureuses. Il faut vraiment qu'on arrête de distribuer cette cochonnerie à la ronde comme on le fait maintenant
j'ai lu une bd récemment (Les Contraceptés) sur un journaliste qui enquête autour de la contraception masculine. Ca fait 40 ans qu'on en parle et 40 ans que ça n'avance pas. A la fin le journaliste décide d'ailleurs de se "contracepter", et on lui explique que la solution chimique (avec la pilule ou l'injonction je ne sais plus) n'est pas possible parce qu'il y a des tas de contrindications qui font que très peu d'hommes peuvent le faire. Je ne critique pas bien sûr qu'il y ait des contrindications pour les hommes, mais on notera que les femmes n'ont pas droit aux mêmes considérations... Finalement il opte pour le slip chauffant qui fonctionne très bien et a pour seul effet secondaire connu de faire remonter les testicules (ce qui crée un malaise chez les hommes qui font qu'ils ne veulent pas, malgré tout ce n'est pas grand-chose comparé à ce que les femmes ont comme effets secondaires). Seulement, il est interdit de faire de la pub pour le slip chauffant car pour ça, il faudrait que le produit ait été testé à grande échelle (ce qui est logique au fond). De plus pour le tester à grande échelle, il faut des centaines de milliers d'euros, et qu'aucun investisseur n'est prêt à donner autant pour la contraception masculine apparemment. Bref, c'est désolant.
Merci pour cette vidéo qui est d'utilité publique ! Incroyable qu'on en soit encore là à notre époque 😔 Le plus triste, c'est que ce sexisme existe même côté animaux... Combien de fois j'ai entendu "Elle c'est une pisseuse" à propos d'une jument alors que celles-ci ont très mal aux ovaires au moment de leurs chaleurs...
Et je découvre que Adrien Ménielle est ton frangin. mdr. Et merci de dire les termes.... à voir la dernière vidéo de Ayo Coralie, elle parle de son expérience assez récente et c'est assez dingue... (Ravalement de Façade Post Opératoire & Chit Chat (aka je vous parle de mes bzez pendant 43min)) pour le titre de la vidéo. Perso je suis assignée femme et ça fait des années que je suis pas prise au sérieux, résultat on a découvert mon tdah a 33ans, et je dois me battre pour obtenir un diagnostic crédible pour mes douleurs chroniques articulaires et osseuses... parce que sinon c'est direct "vous être fibro merci au revoir" sans rien checker, en pensant que j'exagère, que je fabule ou que c'est "dans ma tête". En attendant je souffre et je peux pas travailler. C'est usant et ça rajoute de la dépression. Donc merci vraiment il faut que les langues se délient. Y'a aussi Baptiste Beaulieu par exemple qui l'ouvre et ça fait du bien.
C'est pas parce que t'es assignée femme, c'est parce que t'es une femme. Si c'était une simple assignation et pas une observation, ça se verrait pas et on aurait pas ce problème.
Tellement intéressant ! Ca serait génial d'avoir la même vidéo pour traiter des biais racistes dans la médecine et les différences de prises en charges entre les patients blancs et les patients racisés. (Et alors imagine si t'es une femme racisée, double peine 🥺)
La Stat qui me fascine le plus c'est qu'une femme à 30% de chances de plus de mourir quand elle est opérée par un chirurgien homme et non par une femme, alors qu'il n'y a pas de différence quand il s'agit d'un patient homme !
A 15 ans je suis allée voir un gyneco(homme) car j'avais des regles irrégulieres (3 mois, 5-8 mois sans regles) et il ma dit : vous etes trop stressée, faites du yoga(tout en rigolant...) Je suis donc allée voir un AUTRE gyneco homme et il m'a fait le meme discour, en ne prenant pas compte la detresse que cela me produisait de ne pas savoir quand est ce que mes regles vont avoir lieux etc. Finalement a 18 ans, etant dans les etudes je decide d'aller voir une gyneco sur Rennes pour le meme probleme, car je savais que cetait pas seulement du stress et que c'était anormal comme situation. Elle m'a tout de suite écouté, prise en compte et m'a posé des questions, elle m'a fait passer une échographie pour finalement voir que j'avais trop d'ovules. En un seul rendez vous, elle a su me dire que j'avais le syndrome polykystique (SOPK). Cest fou de devoir autant persévérer dans la medecine juste parce qu'on est une femme on sera moins prise au serieux.
J'ai pu le constater aussi à plusieurs reprises. Des règles douloureuses depuis le début, ma mère m'a fait mettre sous pilule par notre médecin traitant parce que c'était insupportable j'en pleurais chaque mois et les doliprane et autres n'y faisaient rien. La pilule a aidé, jusqu'à ce que les douleurs reviennent petit à petit malgré ça. J'ai donc arrêté de la prendre vu qu'elle ne faisait plus rien. Gynéco pour éventuellement voir si y'a pas d'endométriose, je passe des examens, deux IRM (dont une qu'on m'a faite payer alors que c'est le médecin lui-même qui me l'avait prescrite, super.), et au final on me dit gentiment "d'aller me faire marabouter ahahah" parce que j'ai rien, juste un kyste mais ça on s'en fiche apparemment. Mon gynéco me file un traitement pour l'endo quand même parce que ces douleurs restent étranges à ses yeux (ce n'est pas le seul symptôme, je vous épargne les détails juste), comme la pilule, efficace au début mais ça s'estompe, j'arrête, surtout vu les effets secondaires (le nombre de cancers cités est dingue), au final mes douleurs sont supportables comparé à ce que j'ai connu, alors je fais avec. Je vais vois un psychiatre pour un soucis de dermatillomanie, on était en hiver, période covid donc masque, je lui dis que je me gratte beaucoup au niveau des bras, dos, et parfois le visage, il regarde mon front, depuis son bureau "boh, je vois rien là". Donc, conclusion : j'ai juste besoin d'aller raconter ma vie à quelqu'un, lui ne s'occupe que de gens avec de vrais problèmes. Mes bras et mon dos sont couverts de cicatrices à force de me gratter jusqu'au sang, mais ok, soit. Je vois un neurologue car je me posais aussi des questions pour un tdah, ou un trouble du spectre de l'autisme (je ne connais pas tout, après tout), première question : avez-vous subi un traumatisme dans votre vie ? La réponse, oui, je mentionne un passage compliqué de ma vie datant de quelques années avant de fondre en larmes, incapable de développer, sa réponse ? "Boh, c'était y'a quelques années, à la fin du lycée, donc pas dans l'enfance, donc bon." Ah. Sauf que, ce traumatisme je l'ai traîné toute mon enfance, mais j'ai pas réussi à le dire, je l'ai juste "solutionnée" en partie du moins, et c'est ça que j'ai mentionné. Il me demande si j'ai eu le bac, je l'ai eu oui, "ah bah du coup impossible que vous ayez un tdah". Quoi ??? On parle de mon anxiété, bon, déjà le médecin fait question réponse à ma place en me parlant comme si j'étais demeurée, il me demande "vous voulez des petits cachets pour l'anxiété ? Oui ? Bah on va donner des petits cachets hein.", moi, je ne parlais plus, je faisais oui de la tête mais j'étais morte à l'intérieur à ce moment là. C'est difficile pour moi de parler de mes soucis, quand on me demande ce que j'ai concrètement, c'est le trou noir je ne sais plus, et je sais pas pourquoi. A cause de ça, j'ose pas aller voir de médecins parce que j'ai peur qu'on me prenne pour une menteuse alors que, non, c'est juste très difficile pour moi de parler. Bref, après tout ça, je n'ai plus envie de voir de médecin, d'avoir de l'aide, c'est peut-être idiot de ma part, mais j'ai pas envie d'entendre encore ce genre de choses, je suis trop épuisée mentalement pour en plus m'infliger ça, et je ne suis probablement pas la seule dans ce cas. J'ai hésité à partager mon expérience ici, mais je me dis que peut-être d'en parler pourrait aider, que ce soit moi ou d'autres personnes qui ont traversé la même chose.
@@gentillekawaii2513Pour toi c'est quoi alors ? Tu as des milliers de témoignages comme ça, venant de patientes et aussi du corps médical, et quand tu apprend l'histoire de la médecine, c'est logique. C'est quoi pour toi alors ????
Depuis mes 18 ans environ je souffre de douleurs abdominales, qui au fil des annees se sont empirees, à etre plusieurs heures pliee en deux de douleurs et me vider de mes entrailles et les anti douleurs ne faisaient rien. A chaque visite aux urgences les medecins pensaient direct a mon uterus et me demandaient si javais mes regles ! Ils faisaient une écho de mon ventre et trouvaient rien alors ils me renvoyaient a la maison apres quelques heures (les douleurs partaient d'elle meme au bout d'un moment). On m'a dit plusieurs fois que c'était surement du stress, cest psychologique, etc... Au bout de quelques annees et plusieurs visites aux urgences, une medecin m'a enfin diagnostiqué apres que je lui ai decrit mes symptômes : gastrite chronique. Mon estomac avait trop d'acidité et attaquait les parois... et elle me dit encore : "enfin j'y crois pas que aucun medecin n'y ait pensé jusque là"... Maladie qui se traite bien avec médicaments et regime adapté ! Si j'étais un homme ils auraient cherché depuis longtemps ailleurs...
Quand je conduis, je suis obligée d'avancer au maximum le siège pour atteindre les pédales, donc je touche quasiment le volant, et je sais que c'est un risque supplémentaire en cas d'accident, du coup je conduis extrêmement prudemment et lentement. La ou je vois le sexisme c'est au niveau de la gynécologie. Mon gynécologue est une tombe. Il ne dit rien, n'informe sur rien... Par ex il m'a fait une echographie, et m'a dit "vous avez des ovaires polykystiques" et c'est tout, pas d'explications sur la fertilité, les effets sur la santé etc.. et il m'a mit un implant contraceptif sans savoir les effets secondaires ou quoi que ce soit. Ca va que je suis sans libido et que j'ai une santé excellente, et que je souhaite pas du tout me faire soigner en cas de maladie, je préfère encore en mourir.
J'ai déjà vécu ça dans des trucs aussi bénins que des rendez-vous d'ophtalmo ... Mon mari et moi allons chez un même ophtalmologue à 2h d'intervalle. Pour lui, médecin tout sucre tout miel, "ah si vous me parlez de tel inconfort visuel on va vérifier", et aucun problème à renouveler une ordonnance pour des lunettes identiques. Pour moi 2h plus tard, quand je lui parle de ma vue qui a baissé, "vous chipotez vraiment pour 0,25 en moins sur chaque oeil ?", aucune prise en compte d'un problème qui brouille régulièrement ma vision pendant 10 à 30 minutes, "c'est votre propre sensibilité à la lumière" pour toute explication, fin du rendez-vous après 3 minutes montre en main
À l'inverse, ya des situations où quand t'es un homme on te dis de fermer ta gueule. Faut avoir conscience que le sexisme il peut ausi aller dans les deux sens, même si c'est plus souvent vers l'un d'eux. On m'a déjà dit d'arrêter de me plaindre de la douleur parce que je suis gars et que les gars ça se plaint pas, alors que les petites filles du service où j'étais avaient des médocs dès qu'elles en avaient envie et du gaz hilarant à chaque ponction, systématiquement. On m'a dit également plusieurs fois que c'était pas grave que je perde mes cheveux à cause de la radiothérapie parce j'ai qu'à me raser, et puis que les mecs ça peut être chauve sans problème, j'avais 9 ans, je précise. Et les aides des asso pour avoir une perruque, niet, je suis un gars donc tant pis pour moi. Tout ça c'est pas pour me plaindre mais juste pour dire que le sujet du sexisme est aussi un sujet d'homme. Le sexisme ça touche les 2 sexe, même si l'un l'est plus que l'autre, on est d'accord.
Oui mais d'ailleurs le truc du " les hommes sont fort et ne doivent pas se plaindre pour la douleur" et à l'inverse " les femmes sont douillettes " et ce qui cause ce sexisme médical car si l'homme dit qu'il a mal c'est que c'est forcément grave ( car il est plus fort) et a contrario si une fille a mal elle en fait des caisses. Par contre courage à toi et c'est chaud que tu es été traité comme ça en étant enfant (en plus malade)
Vidéo avec tout ce qu'il faut dedans : de la structuration, des informations percutantes et une belle morale. Bravo et merci de contribuer à ce combat contre le sexisme.
Je suis en couple depuis 14 ans (et je suis un homme, faut le préciser), j'ai eu 2 enfants avant mes 30 ans. Avec ma femme nous n'en voulions que 2, c'était clair net et précis sur ce sujet. Après la naissance du 2ème enfant s'est posée la question de la contraception... Refusant que ma femme prenne des saloperies (j'ai pas d'autre mots pour les pillules ou autre truc contraceptif chimique), on s'est penchés sur les contraception définitive = pour ma femme, ligature des trompes. Alors, certes, c'est une opération lourde mais qui (là j'ai halluciné) demandais l'accord du mari (confirmé par le gyneco), c'est la que je vois que nous ne sommes clairement pas égaux. Et pour moi, vasectomie, opération légère et sans grand risque qui ne nécessite que 3 mois de réflexion et que je peux décider seul... Je suis donc partie sur la vasectomie pour éviter à ma femme de se pourrir l'intérieur avec toutes sortes de pillule (et ça ne change absolument rien à notre vie sexuelle, pour ceux qui se poserais la question 😁)
Merci d'en parler, de nombreuses personnes ne connaissent pas ce double standard face à la contraception définitive. Mais surtout, tous les "spécialistes" vont essayer de dissuader les femmes de le faire en les faisant culpabiliser ou forcer à douter ..en mode "oui mais vous ne savez pas... peut-être un jour" Non... à un homme, jamais tu vas lui dire...un jour tu vas le regretter.
Alors, pour rentrer d'avantage dans le détail, effectivement, plusieurs spécialiste ont fait culpabilisé ma femme et j'ai pour habitude de ne pas intervenir dans les affaires de ma femme, on est tous libre après tout 😊, mais là, NOUS avons déposé une réclamation auprès de la structure d'un des médecins après lui avoir expliqué comment il devrais traiter ses patients... Sans réponse bien entendu mais ça défoule. Pour ma part, l'urologue qui m'a pris en charge m'a fortement conseillé de mettre en stock des gamètes "au cas où" et m'a également fortement déconseillé de faire l'opération aussi jeune (j'avais 30ans à l'époque) mais sans insister d'avantage.
@@skakmat3791 merci pour la précision et vous avez très bien fait pour la plainte. Même si elle n'a pas de suite, j'imagine que c'est un bon déroulement. Je vous souhaite une belle fin de journée, à vous et votre femme
@@yukikasugai6481 oui c'est ça, et au delà du "peut être un jour" y'a aussi le discours du "pensez à toutes ces femmes qui n'ont pas votre chance et qui rêverait d'avoir un enfant". Et....c'est triste pour elles? Mais qu'est-ce que ça a à voir avec moi??? Ça me fait penser aussi à la situation actuelle dans certains états des USA qui sont revenus sur le droit à l'avortement. Au delà du mood "chasse au sorcière" omniprésent (au Texas il y a quand même une prime à la délation de 10 000 dollars pour toute dénonciation de femme cherchant à avorter depuis la suspension de l'arrêt Roe V. Wade. Les CITOYENS peuvent dénoncer des femmes enceintes au civil pour gagner des thunes :'] je trouve ça atroce) ils ont aussi ce problème de "l'avis du mari" sur la question et de la decrédibilisation des jeunes cherchant à être stérilisés. Sans parler du manque de couverture sociale sur les moyens contraceptifs et qui poussent les américains déjà peu favorisés encore plus dans la merde🙃
Quand j'étais en Espagne y'a qq années y'avait une pub du ministere de la santé au cinéma dans laquelle on voyait une sorte de studio, dans lequel on demandait à des femmes de mimer une crise cardiaque. La productrice derrière la caméra n'arrêtait pas de leur dire "ben... non, je vous demande de mimer une crise cardiaque..." alors les femmes retentaient encore et encore de mimer une crise cardiaque, en mettant la main sur le cœur, en mimant une douleur au bras etc etc.. a la fin un message apparaissait disant que les symptômes diffèrent entre H/F. C'est la première fois de ma vie que j'ai entendu parler de ça, ça m'a fait un énorme choc.
Il y a quelques années, aux États-Unis, des etudes similaires ont émergées sur le fait que la médecine serait raciste, en ce sens que la recherche experimentale se base essentiellement sur des personnes de couleur blanche, tandis qu'une personne d'origine asiatique, africaine, latino possederait des spécificités genetiques et aurait des symptômes variables à une personne blanche sur la prise d'un médicament. Un sujet aussi très intéressant à explorer, je serais curieuse de regarder une de tes vidéos là dessus !
Je suis actuellement sans suivi médical parce que « je surjoue mes douleurs » alors que je n’arrive pas à tenir debout sans douleurs malgré la morphine, je me tape la tête contre les murs. A ça s’ajoute la grossophobie : je suis grosse donc on ne me donne pas de fauteuil roulant parce que « je vais l’utiliser h24 parce que je suis flemmarde » (parole de ma neurologue), ma prise de poids étant lié à mes médicaments pour supporter tout ça et une hypothyroïdie 🙃 Et c’est tellement difficile de trouver des médecins (même femme) qui nous écoutent !
Cette vidéo est un constat sur la médecine qui est à la fois choquant et flippant, même si j'étais déjà au courant du fait en général (je n'avais juste pas de chiffres). J'ai personnellement souffert de règles très douloureuses et très abondantes pendant longtemps, avec des douleurs qui commencent jusqu'à une semaine avant. Pas d'endométriose semble-t-il, et je supportais parce que c'est juste quelque chose qui dépend des femmes, et il semble qu'il y ait une part d'hérédité (ma mère avait eu les mêmes problèmes et les mêmes douleurs). Quand j'ai eu un nouveau gynéco (homme en plus) pour poser un DIU cuivre, il m'a posé la question de mes règles, et j'ai répondu en ajoutant que "c'est pas grand-chose, je gère, j'ai l'habitude". Il m'a regardé et posément m'a dit : "Il n'y a pas de fierté ou de valeur ajoutée à souffrir et à perdre tant de sang. Je vous prescrit quelque chose tout de suite." Et maintenant j'ai une combinaison de deux médicaments qui permet de baisser mes règles de 5-6j à deux jours en diminuant le saignement et d'arrêter toute douleur ou presque, je n'ai plus qu'un peu d'inconfort. Ce qui m'agace beaucoup par contre c'est que mon médecin traitant (une femme) était au courant de mes symptômes (douleurs, saignements abondants et longs), connaissait bien cette association de médicaments pour les règles longues et douloureuses, mais ne me l'a jamais prescrite en plus de trois ans chez elle, alors qu'elle a aussi une spécialité gynécologie...
l'endométriose j'ai tellement l'impression que c'est sous représenté, genre 10% ça me paraît si peu (par rapport à toute les personnes que je connais qui souffrent pdt leur règles)
10% ça fait 1/10, et les gens peuvent souffrir pendant leurs règles pour d'autres raisons.. Il existe d'autres maladies qui font souffrir et même des femmes avec l'endométriose qui ne souffrent pas forcément pendant un moment et le découvre avant d'avoir souffert 😁
Oui et puis c'est le parcours du combattant pour se faire diagnostiquer. J'ai mal de façon atroce depuis 10 ans, vomissements, passage aux urgents et tout. Et on m'a prescrit un examen seulement cette année 🤔 en moyenne c'est 7 ans d'errance médicale donc imaginez le nombre de personne qui ne sont pas diagnostiquées !
@@polar9836 C'est une estimation des 10%, mais du coup, je pense que l'on pourrait penser que cette donnée d'érance est prise en compte, non ? Mais oui c'est difficile d'avoir un diag sur ce genre de choses, et j'espère qu'en plus on vous le remettra jamais en question !
J’ai une amie qui as une forte poitrine, elle devait porter des sorte de ceinture pour soulager son dos entraînant des complication pour ça colonne vertébrale. Quand elle aller voire un médecin pour une réduction mammaire, il lui as sortie « ah bah non vous allé pas priver votre homme de ça. Vous savez très bien que les hommes aiment les poitrine généreuse »….
Je me suis cassée le pouce avec un arrachement osseux lors d’un entraînement de boxe. Aux urgences, on me donne un simple Doliprane qui n’apaise pas du tout ma douleur, la radiologue me place la main dans des positions pas possible. La radio était mal faite et le médecin n’arrivait pas à poser un diagnostic. Deux jours plus tard, j’ai des douleurs horribles qui partent du pouce et remontent jusque dans mon épaule (mon tendon s’était allongé avec le mouvement du pouce lors de la fracture). J’avais peur que le morceau d’os se soit détaché et comprime mon tendon voire le sectionne. Aux urgences de la main, le chirurgien qui me voit, malgré le fait que je lui assure que c’est cassé et que je le sens, a secoué mon pouce dans tous les sens en affirmant que c’était une entorse et que j’exagérai. Le jeudi d’après je vois enfin une autre chirurgienne et je fais une nouvelle radio bien mieux que la première. C’était cassé avec un morceau d’os à moitié détaché :)
Je suis un homme trans de 22 ans et ça fait depuis mes 15 ans que je suis en errance médicale. 7 ans que j'essaie d'obtenir un diagnostique pour mon autisme. J'ai perdu des années de ma vie a passer de nombreux tests qui, même si je cochais toutes les cases, n'aboutissaient à rien parce-que soit disant les filles ne peuvent pas être autistes. Aujourd'hui on sait que beaucoup de femmes le sont, peut-être même autant qu'il y a d'hommes autistes, mais que celles-ci sont obligées de faire ce qu'on appelle "le caméléon". Etre une femme autiste c'est extrêmement mal vu là où un homme autiste sera un peu mieux toléré par la société. Dans les deux cas les personnes autistes souffrent d'une totale méconnaissance du sujet de la part du public ou pire, d'idées reçues ou stéréotypes mais qui dans la plupart des cas sont axés sur les hommes. Une femme présentant les mêmes comportement ne sera jamais considérée comme autiste sans un diagnostique... Pour les mêmes comportements on admettra l'autiste chez l'homme, la femme aura juste des problèmes de comportements ou devra faire des efforts parce-que quand même, elle en fait pas assez et la vie ça doit être dur... Bref. Idem que j'ai passé 2 tests de QI pour un très probable HPI, deux tests qui n'ont jamais abouti eux non plus car on n'a jamais pu déterminer les résultats, soit-disant. La première fois je veux bien car mes possibles troubles n'étaient pas pris en compte, mais la deuxième fois dans un centre spécialisé faudrait peut-être pas abuser. Sinon pour le côté physique je n'ai jamais eu d'endométriose, mais je suspecte des kystes ovariens. De plus, j'ai réalisé il y a seulement quelques jours que mes douleurs dans tout le corps qui m'empêchent parfois de dormir sont des douleurs chroniques. Je n'en avais jamais parlé aux médecins parce-que quand j'ai essayé d'en parler à mes parents durant ma petite enfance on m'a répondu que c'était normal d'avoir mal. Non, avoir mal tous les jours sans aucune raison à des endroits différents du corps ce n'est PAS normal... Même ma tante qui est infirmière et qui me soutenait au début commence à me dire de prendre sur moi, de faire des efforts tellement je me plains de choses diverses et variées. On m'accuse de m'inventer des choses. Pendant mon collège j'étais victime de harcèlement, alors dès que j'essayais d'exprimer un quelconque mal-être on accusait le stress (pas le harcèlement, le stress, notez bien cette subtile différence ici aussi...). Et vous pensez que parce-que je transitionne on me traite mieux sur le plan médical? Non. Maintenant quand je me plains on met ça sur le compte de ma prise de testo, on reporte tous mes problèmes et accuse la minuscule ampoule que je prends une fois par mois depuis juin dernier. Que je sache mes problèmes existaient déjà bien avant.
Rien que pour la question du QI, la réponse des psychologues est légitime, mais vous ne voulez pas l'entendre... Un QI avec des résultats hétérogènes aux subtests ne permet pas de faire de QI total, puisque la moyenne n'aura aucun sens clinique. Vous semblez avoir très envie qu'on vous dise que vous avez un haut QI, sauf que ce n'est pas possible de faire cette affirmation avec un QI hétérogène. Tout au plus, on peut détailler chaque subtest pour y mettre individuellement du sens, et c'est très bien, voire même plus pertinent qu'un QI total. D'autant plus qu'un haut QI n'est pas un diagnostic (ce n'est pas une maladie, malgré les fausses infos qui circulent c'est au contraire associé à des facteurs de protection de santé mentale). Si vous avez la même attitude avec le reste... peut-être qu'il y a là des choses à explorer sur ce qui vous amène à chercher une multiplication de confirmations médicales tout en étant dans une grande défiance de leur expertise.
En toute honnêteté, demandez à vos soignants s'ils suspectent un trouble de la personnalité ou un état limite. Je pense que leur résistance à vous fournir des réponses peut venir de là...
@@DansTonCorps oui bien sûr 😊 Ce n'était pas une critique mais une approbation. J'ai halluciné notamment pour le coup du mannequin de crash test "femme" arrivé en.. 2023 !! 🤯😖😡😱
Salut ! J'adore le propos de cette vidéo. Quelle bonne idée de parler de ça. Et je pense que tu l'aborde de façon divertissante et accrocheuse malgré que ça soit pas un sujet facile. Pour aller dans le même sens, penses-tu que tu pourrais faire un vidéo sur la fatigue et les hormones chez la femmes. Où en est la science ?
Allez je rajoute mon anecdote :D Un soir j'ai un point dans le ventre/dos qui me fait de plus en plus mal. Vers minuit on appelle SOS medecin, j'ai un caillot dans les reins, le gars me fait une piqure, se fout de ma gueule avec mon mec comme quoi je suis une chochotte, et me file des anti inflammatoires. Les jours qui suivent ca empire, les cachets font plus effet, je passe 5 jours au lit a gémir sans oser aller aux urgences parce que "je suis une chochotte". Quand finalement j'y vais, j'ai 41.5 de fièvre, une infection generalisée des reins (due aux medocs du super medecin), et on m'annonce que j'etais a moins de 24h de perdre mon rein et a 48h d'en mourir :D
L'argument selon lequel les hormones des femmes "faussent" les résultats est tellement absurde... Consternant. Surtout que les cycles féminins sont plus ou moins prévisibles, alors que chez les hommes, la testostérone peut exploser après avoir gagné un match par exemple, ou chuter rapidement en cas de défaite. Tu parles d'une stabilité! 🙄
Si les cycles hormonaux féminins étaient si prévisibles, la pilule contraceptive n'existerait pas. On emploierait à la place ces (pas très) fameuses méthodes consistant à deviner les périodes propices (et aussi non propices) à la fécondation de l'ovule. Or, aujourd'hui, ce sont ces méthodes vraiment pas très fameuses, qui ont envoyé bon nombre de femmes aux plannings familiaux pour avorter. Donc les irrégularités des cycles chez les individus de sexe féminin existent. Loin de moi l'idée de contester l'irrégularité hormonale chee les individus de sexe biologique masculin. En effet, leurs hormones sexuelles peuvent diminuer avec l'âge (oui, les hommes ont aussi une sorte de ménopause), le stress, l'état de santé mentale, l'alimentation. Tout comme les femmes par ailleurs, mais en leur ajoutant un caractère cyclique (ce qui fait un boxon plus terrible que chez les hommes)
Pareillement, les personnes autistes et/ou TDAH peuvent réagir différemment à certains médicaments ou traitements psy mais ces gens sont systématiquement écartés des études "pour ne pas fausser les résultats". Ce que je comprends c'est : plus on a de handicaps moins on a le droit à être soigné correctement.
@@zebracorne Alors imagine une femme autiste/TDAH... XD Si tu ne réponds pas "correctement" aux médocs parce que tu n'est pas diagnostiquée parce qu'on ne croit rien de ce que tu dis... >.
Absolument pas , notre cycle change en permanence , votre taux de testostérone reste globalement le même au fil des jours , fort le matin faible le soir
Je suis suivie pour un TDA et soignée pour un cancer par une équipe de jeunes femmes de mon âge, ça change carrément la donne et ça rassure tellement !!!
Le sujet est très bien traité ❤ Tes mots libèrent vraiment les paroles qu'on a jamais osé dire pour ne pas passer pour des féministes susceptibles. Je dirais même que y étant confrontées, on ne s'en rend pas compte facilement. J'ai mis du temps à le remarquer mais au musée d'histoire, les humains à la préhistoire sont tous représentées par des hommes qui ont évolués, les femmes sont peut-être restés des bactéries.
Merci pour cette vidéo et d'avoir mentionné le diagnostic du spectre autistique. Je suis autiste, il faut savoir que depuis toute petite, j'étais suivie en neuropédiatrie car je faisais des convulsions fébriles, mais ma mère m'a dit ce que le spécialiste avait dit à celleci, "madame, il y a un circuit électrique anormal dans le cerveau de votre fille, mais ça ne devrait pas l'empêcher d'avoir une vie "normale" Normal....non, ma vie n'a jamais été normal. Je suis née autiste, mais j'ai reçu mon diagnostic qu'à 29 ans. Après une errence diagnostic et surtout des diagnostics erronés. Même si dès que la psy, vu à l'âge de 23 ans, m'a énuméré les spécificités du diagnostic quelle venait de mettre à mon dossier, j'ai très clairement dit que rien ne se rapprochait de ma condition...et même tous mes proches (famille et amies) après leurs avoir donné la définition de ce fameux diagnostic ne me reconnaient vraiment pas. Et bien j'ai contesté...mais rien à faire, cette psy m'a dit...soit vous êtes d'accord avec ce diagnostic et commencez immédiatement le traitement (médicaments qui me mettaient dans une situation incapacitante extrême) soit vous quitter la thérapie... J'ai quitté, et décidé d'arrêter les médoc après 5mois d'enfer. J'ai dû batailler pour avoir une nouvelle évaluation car je me faisais répondre que j'avais déjà un diagnostic à mon dossier. Pourtant, lorsque j'ai finalement pu rencontrer un neuropsy spécialisé en autisme, il ne m'a fait passer aucun test, aucune évaluation... m'a dit : "vous avez toutes les caractéristiques, mais je ne vous donnerez pas le diagnostic, car je ne crois pas qu'une femme peut être autiste." Et quand je lui ai demander pourquoi il ne me faisait pas passer l'évaluation (tests et tout) il m'a répondu "non mais vous semblez être trop intelligente, vous allez tricher" Mais en faite...il croit que c'est une partie de plaisir de batailler pendant 6 ans pour enfin comprendre ce que je suis? Depuis que je suis née tous me dise que je suis "une extraterrestre"....toute ma vie est une preuve que le diagnostic d'autisme est valide. J'ai dû aller dans le privé, voir un spécialiste de l'autisme chez les adultes, après l'évaluation, décortiquer mon dossier médical depuis l'enfance etc.... c'est sans équivoque qu'il m'a donné le diagnostic et m'a même dit que si j'avais été un garçon, j'aurais eu mon diagnostic enfant. Car les preuves sont très nombreuses dans mon dossier médical. Et ça...ce n'était pas dans les années 80, c'était en 2019.
Mon cousin et ma cousine ont 2 ans d'écart, ils ont tout les 2 la même pathologie de naissance Mon cousin à été diagnostiqué à 8ans, ma cousine à 20ans Car "c'est une femme donc douillette", "elle exagère", etc.. '-'
Merci pour cette vidéo ! Mais La sphère autistique ? Le spectre autistique vous voulez dire ? Sinon, en ce qui concerne les crises cardiaques, il faut prendre en compte que les signes peuvent être tout simplement différents d'un individu à un autre, quelque soit le sexe, ça peut aussi se manifester par une douleur à la mâchoire chez certains hommes. Je le dis parce que je connais quelqu'un qui a eu une grosse douleur comme ça, il a cru que c’était une rage de dent, c'était une crise cardiaque et il en est mort sans même avoir été aux urgences.... Personnellement j'ai beaucoup de mal à me faire prendre au sérieux par les médecins, je suis migraineuse et boah, on suppose que c'est rien, j'ai eu une algoneurodystrophie, et avant qu'on me diagnostique, ma kiné me disait que "mais non je n'avais pas mal" alors que j'avais envie de hurler quand elle massait ma cheville et le chirurgien qui m'a sorti que " ce n'est pas de la douleur c'est juste de l'inconfort". LOL. J'ai aussi une tante qui a failli mourir d'une embolie pulmonaire; Son médecin traitant lui a dit que c'était juste du stress si elle était essoufflait et avait un rythme cardiaque qui frôlait les 180. Heureusement on l'a cru aux urgences....
Il m’aurait semblé pertinent de mettre un mot sur ce que vous pointez du doigt; le patriarcat. J’ai été assez déçue de ne pas l’avoir entendu une seule fois dans cette vidéo. Qui était très intéressante, cela dit.
Ça voudrait dire faire de la politique, et se détourner du féminisme libéral pour aller vers un féminisme de fond, radical. Et ça... ça fait perdre des abonnés !
J'ai fais un calcul rénal, j'ai passé la nuit (bien 6 heures) aux urgences, on m'a foutu dehors à 5h30 du matin (alors que j'étais venu en ambulance) en me disant de me débrouiller pour trouver quelqu'un qui pourrait me ramener, et quand j'ai dis que je travaillais le jour même, on m'a juste dit "on va pas t'arrêter, tu te débrouilles et tu vas bosser". En gros. Et j'ai été bosser du coup, ça va de sois. Pliée en deux et à l'agonie, avec mon patron qui me disait "non mais ya machin qui est malade et qui vient pas donc si tu pouvais ne pas être absente s'il te plais....". Pas de radio, pas de médocs, pas d'arrêt, j'ai été prise zéro au sérieux alors que j'ai fais un FOQUING CALCUL.
Merci pour cette vidéo ! Sujet tellement peu abordé je sais pas pourquoi ! Il suffit de prendre un daffalgan par jour pendant 2-3 jours d'affilée pour se taper une mycose vaginale mais tout va bien... Je suis dans le flou médical depuis des années pour une possible endométriose, j'en ai vraiment ras le casque qu'on me prenne pas au sérieux alors que je souffre quotidiennement
A chaque fois que je parlais de douleur à un médecin j'avais l'impression qu'on me prenais pas au sérieux et qu'on pensait que j'exagerais. D'autant plus que la couleur de peau joue aussi... La prise en charge de la santé mentale a été nulle. J'ai peur d'aller voir un psychologue vu comment ils m'ont traitée par le passé.
Ma voisine, infirmière, reconnaît qu'elle fait un infarctus : elle appelle les pompiers
Les pompiers ne l'ont pas crus, elle est morte toute seule sur son canapé
Elle avait une petite fille de 5 ans.
Quelle horreur 😨
Donc le sexisme tue 😢😢😢😢
Quelle horreur
😱😱😱
C'est horrible 😟
C'est tellement horrible, j'ai pas les mots... Comment des pompiers sont autorisés à faire ça ?
On m'a dit "vous n'êtes pas malade, vous êtes enceinte. On ne s'arrête pas de travailler pour ça." Avec une sciatique et une vingtaine de vomissements par jour, je trouve que ma demande était légitime. Mais non, pour une femme, c'est "normal"...
"Vous etes enceinte, on ne s'arrete pas de travailler pour ca" et bah si, dans certains pays on le fait. Franchement force à vous parce que se ressevoir autant de conneries en étant dans cette état là, je sais pas comment vous avez fait.
Je compatis, 3 mois malade à vomir, alité sans pouvoir s alimenter, 14 kg en moins, me faire pipi dessus au moindre vomito car plus de force. Mais non c était pas vrai ... J'aurais pu aller bosser ... Heureusement qu un docteur a fini par comprendre ... Et m a mit en arrêt, de tte façon après l hyperemese gravidique j ai enchaîné sur le diabète gestationnel ...
Je lis vos commentaires...ça me tue ... évidemment qu'il faut faire un arrêt à une femme enceinte
Je comprends pas que ce soit pas déjà le cas en fait ... c'est juste ignobles force à vous
et oui on fait un arrêt maladie pour une petite grippe de quelques jours mais des douleurs pendant des mois ah ca non !!! et en plus faut pas qu'on se plaignent et qu'on soit aussi productive que tout le monde. grrrrrrrrr
j'aurais répondu un truc du genre "Ouep, je ne suis pas malade, je donne la vie. Comment va votre maman au fait ?" C'est abusé... Ils ont été créer en cuve ces hommes ? Force à vous.
À 18 ans j'ai eu des tumeurs aux seins super douloureuses.
J'ai réussi à me faire opérer à 30 ans en passant de médecin en médecin.
Je ne faisais plus rien à part rester dans mon lit à crier dans le coussin.
Mais selon les spécialistes : l'opération ça laisse des cicatrices donc c'est moche.
Moi j'entends : ma douleur est moins grave que l'esthétisme de mes seins.
Encore merci au gynécologue qui m'a réellement écouté et m'a opéré, je revie depuis 1 an et demi maintenant.
Il y a une youtubeuse qui a raconté son expérience sur le même problème. Ils ont laissé pourrir parce que c'est bénin jusqu'au jour où ça avait tellement grossi qu'il fallait opérer vite.
@@tichab_ c'est délirant quand même... 😔
Mais quoi ? C'est aberrant
@@lahabigra535 triste mais vrai.
En espérant que la médecine avance dans le bon sens
Quand tu es une femme, on te sous-entend que ta priorité est d'être belle pour les hommes, même quand ça va aux dépends de ta santé.
Personnellement, me qui me fais capoter ses que je suis un gars et en 20 ans ces la première fois que j’entends parler des ces problèmes. Mercis de m’informer sur ce problème et de m’ouvrir les yeux sur une réalité du sexisme dont j’étais complètement inconscient
De plus en plus d’hommes font cette prise de conscience et c’est une très bonne chose 👏🏽
Bienvenue dans notre monde , le problème et que ça ne touche pas qu’à la médecine mais à tout , on est trop sensible , trop chochottes mais au niveau de la santé cela peux devenir dangereux , je t’invites à faire un tour dans les coms les témoignantes parlent d’eux même , en tout cas bravo à toi de prendre le temps d’écouter et de t’informer sur ces sujets
20 ans c'est jeune... Si tu demandes autour de toi, à des femmes de 40 ou 60 ans, tu seras tellement choqué...
Gogole
@@ahorsewithnoname6614 C'est votre nom ?
Une de mes amies à toujours eu des règles douloureuses et n'a jamais voulus d'enfant, elle à été récemment diagnostiqué avec de l'endométriose. Ce diagnostique à été la goutte qui fait déborder le vase, entre la douleur et le fait que sa mère et sa grand-mère ont eu des cancers de l'utérus elle à décidé de se faire stériliser. Un choix que son médecin à qualifier de "confort", parce que oui, vivre sans douleurs handicapante et sans désir de peut-être développer un cancer c'est un confort chez une femme
Ah oui... Ben oui c'est logique, c'est du confort superflu que de vouloir vivre tranquillement sans douleur 😤😡
Le point de vue de la société sur les utérus c'est : osef que ça fasse mal, faut le laisser en place pour que des mecs cis hétéros puissent l'utiliser afin d'engendrer des enfants dont ils ne s'occuperont jamais.
Là c'est surtout que le désir d'enfant est inconcevable pour la médecine. Pour la médecine en général, il est anormal qu'une femme n'aie jamais envie d'enfant. Elle changera forcément d'avis avec le temps... Oui c'est con, oui c'est ridicule mais c'est une réalité... Juste a comparer le process de ligature des trompes et de vasectomie... Pas la même durée ni les mêmes étapes
@mimine4131 de ce que je sais, il y a un seul médecin (dans toute la France) qui pratique cette hystérectomie "de confort", dit lui de chercher une liste de médecin pratiquant la stérilisation volontaire (sur Instagram ou Facebook)
Mais oui qualité de vie décente est égale à confort pour beaucoup trop trop de médecins 😮💨
@@bellaballe8293J'avais testé la stérilisation volontaire hors parcours de transition, je suis tombé sur une gynéco qui m'a menacé de me tuer sur la table d'opération si j'insistais pour qu'elle me ligature les trompes avant l'âge de 45 ans et sans enfants. Elle passait son temps à me parler d'un hypothétique homme cis het pouvant un jour avoir envie d'utiliser mon utérus pour se reproduire donc fallait que je reste fertile, elle affirmait qu'avoir une autre contraception que la pilule encourageait à coucher avec tout le monde, que le préservatif ne protégeait pas contre les MST dans ce cas-là, et que 100% des femmes ayant recours à une stérilisation définitive changeaient d'avis dans les 5 ans. Quand je lui ai signalé que son comportement était illégal, documents à l'appui, elle m'a physiquement jeté dehors.
Donc j'ai des gros doute en ce qui concerne demander une hystérectomie de stérilisation.
On me disait que mes douleurs étaient un « effet de mode », finalement j’ai de l’endométriose et plus d’une trentaine de kystes répartis partout dans mon ventre :)
😨
Ça craint …
Ce qui est génial dans ce cas là, c'est que si tu veux te faire opérer pour aller mieux c'est non, par contre si tu veux "devenir un homme" ça passe.
@@ObscureLumiere76500 bien-sûr que si, on accepte que tu te fasse tout ligaturer pour avoir un pénis, en revanche si tu souffre la martyre tout les mois pendant 1 semaine a avoir du mal a marcher on te le refuse.
@@zibou4573 c non, ça ne marche pas comme ça, pas besoin d'être transphobe sous couvert de défendre les femmes, vous n'aidez personne et vous faites de la désinformation.
Améliorez-vous
Ma première nuit a l'universite on m'a cassé une dent. J'ai ete chez un dentiste en urgence le matin, en pleurs car il n'y avait pas de dentiste de garde la nuit, qui m'a mit un rendez-vous en urgence pour le soir. Le soir ils font une radio et voient que ma dent et ma machoire sont cassées et donc que je souffre vraiment. Et on me dit, il fallait dire que vous aviez mal, on vous aurait pris tout de suite, on pensait que vous pleuriez car c'était pas joli une dent cassée devant....
😒 Y a des gens qui sont bêtes mais là on atteint des sommets !
LOL
mais what ?!
😮
C'est désespérant, vraiment il y en a qui ont pas inventé l'eau chaude. Par contre qu'est-ce qui s'est passé pour qu'on vous casse une dent à l'université ? C'est censé être un lieu relativement sûr avec des gens civilisés...
Cette phrase de « c’est normal d’avoir mal quand t’as tes règles », on me l’a répété toute mon adolescence. Même si j’avais des règles qui duraient 10 jours, que je commençais à avoir mal 2 jours avant, que la douleur s’arrêtait 3 jours après, que mes règles ont commencé à mes 10 ans et qu’à chaque mois je devais louper l’école. Un jour j’ai fait un malaise de douleur chez moi, je suis restée au sol sans pouvoir me lever (littéralement clouée par la douleur) pendant plus de 40 minutes avant que le samu arrive. Ils m’ont emmené à l’hôpital sur un fauteuil roulant. Une fois arrivée, des infirmières me prennent en charge et se foutent ouvertement de moi, comme quoi « oui les règles ça fait mal », elles m’ont donné un Doliprane, et j’ai patienté deux heures en salle d’attente. Cinq ans après, j’ai été diagnostiquée de l’endométriose. Non c’était pas normal de m’être évanouie.
Je suis désolé de ce que tu as vécu, t'es tombée sur des infirmières absolument idiotes. Mais l'endométriose est encore mal connue, étant moi-même infirmier je sais que c'est une pathologie avec beaucoup d'errance de diagnostic alors j'imagine même pas a l'époque. Mais ça tend petit a petit a s'améliorer.
Faut se dire que plus on en diagnostiquera, plus on connaîtra la maladie et mieux on pourra la diagnostiquer et la combattre.
Dis toi que ton histoire avec cette pathologie permettra aux jeunes filles d'aujourd'hui et de demain de moins en souffrir. Alors merci a toi ^^
Je t'envoie tout mon amour et mon soutien
Comme quoi même les femmes peuvent se comporter comme des connasses sexistes envers leurs semblables.
Encore 5 ans de diagnostic, c'est vraiment la norme avec cette maladie... J'espère que ça va mieux depuis le diagnostic que t'as pu mettre en place des solutions pour soulager les douleurs.
@@polyarroseur9277Oui, et pas que les femmes.
Encore une petite anecdote aux nombreuses déjà présentes. Je souffre des intestins depuis des années, on ne sait pas pourquoi et les seules réponses que j'ai eu c'est "faut apprendre à gérer son stress, madame".
Voilà depuis 2 mois, un médecin compétent m'a decouvert une hyperméabilité de la parois intestinale qui est gérable avec un régime pauvre en fodmap. Depuis deux mois, je vais mieux... merci la médecine de considérer que si t’es une femme et qu'on trouve rien, ton problème est psychologique...
Le pire c'est qu'à force d'entendre que c'est psychologique on finit par y croire et de ne plus se confronter au corps médical...
C'est quoi fodmap ?
La question que je me pose c'est: est ce que tu penses vraiment que le médecin aurait tenu un discours différent a un homme ? Perso je suis pas sûr.
Dans mon cas, c est un kine qui m a dit que mes douleurs étaient psychologiques,alors que les radios pouvait un problème orthopedique.
Fodmap correspond à la grande famille des aliments avec des glucides
@@Roukmouss mais quel genre de glucides ?
Pourquoi on dit pas juste "régime pauvre en glucides" ?
Cette idée reçue que les femmes sont plus douillettes il va falloir m'expliquer d'où ça vient parce que tout les tatoueurs que j'ai rencontré ou qui se sont exprimé sur le sujet sur les réseaux ont dit que ça avait plutôt tendance à être le contraire. Evidemment certains hommes encaissent très bien et certaines femmes pas du tout, ça dépend de chacun, mais en moyenne les femmes supportent mieux la douleur.
🤫chuuuut mais faut pas le dire, les mascus vont raler! Humour bien sur, je pense que ça doit être aussi en rapport avec le vécu de chacun, et il y existe plusieurs "types" de douleurs, les douleurs musculaires ne sont pas les même que celles des organes, ou même si c'est à un instant ou sur des jours entiers. Lorsque l'on est exposé à un type de douleur pendant un certain temps ou une certaine intensité, notre cerveau le mémorise et si l'on est confronté à nouveau à ce type de douleur peu de temps avant, notre tolérance sera je pense augmenter. Alors ça doit aussi jouer sur ça 😁
@@yukiatsuki7391 alors oui j'ai vu que le seuil de tolérance de douleur pouvait changer en fonction du type de douleur. Et que ça pouvait même changer en fonction de notre cycle menstruel, les œstrogènes et la testostérone influent sur la sensibilité des récepteurs, truc de fou. Mais ce que j'ai pas mal vu aussi c'est que beaucoup d'études étaient biaisées à cause du *roulement de tambours* patriarcat. Les hommes se plaignent moins et vont plus rarement consulter parce que la société dit que "homme doit être fort". Et c'est en partie à cause de ça que les hommes ont une espérance de vie plus faible. Donc on prend pas les femmes au sérieux quand elles veulent se faire soigner et les hommes ne vont pas se faire soigner alors qu'ils en auraient besoin, le sexisme ça porte préjudice à tout le monde au final ...
Quand on passe sa vie à devoir serrer les dents à cause de l'endométriose et de l'absence de soins en rapport avec la douleur, on développe une plus grande résistance, en effet. C'est pas nécessairement une bonne chose parce que plus on résiste à la douleur, plus est grand le risque de ne PAS réagir en cas de blessure grave nécessitant des soins rapides.
Sans compter que devant un médecin, moins on exprime de signaux visibles de détresse et de douleur, moins on est pris au sérieux. J'ai eu une blessure grave avec infection, les médecins m'ont laissé poireauter en rigolant pendant plusieurs heures avant d'accepter de vérifier mes constantes (analyse sanguine, température...) et ils étaient blêmes en revenant avec les résultats confirmant que oui c'était bien une urgence. La raison de leur scepticisme à mon arrivée ? Je suis autiste donc quand j'ai mal je dis "j'ai mal" avec un visage neutre au lieu de me tordre de douleur en gémissant. (me tordre de douleur en gémissant, ça c'est quand je suis en surcharge sensorielle mais ça n'est pas mieux pris en compte parce que "vous allez pas chouiner juste parce qu'il fait un peu trop chaud quand même !" Ben si, parce que la manière dont mon cerveau est câblé, c'est beaucoup plus dur de supporter un peu trop chaud un peu trop de bruit un peu trop de lumière qu'une fracture osseuse.)
@@zebracorne je ne remettait pas cela en doute, bien au contraire, mais je voulais simplement dire que peu importe notre genre, la tolérance à la douleur n'en dépendait pas vraiment.. Simplement que le sexisme fait qu'on imagine moins un homme être douillé alors qu'une femme oui, sauf que ça ne venait en aucun cas du fait qu'on était une femme ou un homme.
L'endométriose provoque une catégorie de douleur, mais cela n'est pas pour autant comparable à une fracture osseuse, je sais que je supporte mieux le second cas de figure personnellement par exemple..
Mais OUI, en effet, avoir une grande tolérance à la douleur peut amener à des soucis de prise en charge aussi.. Que ça soit parce que nous on minimise déjà les cas d'urgences, ou que les médecins le minimises après parce qu'on montre en effet moins de signes de la douleur..
Courage pour la différence de prise en charge en fonction de votre autisme, mais vous savez, juste parce que j'ai une plus grosse tolérance aux douleurs vives (fort mais d'un coup), j'ai aussi eu des médecins qui ont minimisé les choses, voir qui ont fait exprès de ne pas tenir compte du fait que ça pourrait faire mal à un patient de pratiquer une manipulation précise (par exemple de tirer sur des broches ou de pousser contre une fracture pour maintenir le patient sur le côté à peine 4j après une intervention qui a brisé l'os en mettant des broches).. Mais chaque expérience est différente.. Nous devrions arrêter simplement de remettre la parole de tout le monde en doute quand il s'agit de leur ressenti et de leur santé !
@@yukiatsuki7391La résistance à la douleur ne dépend pas du genre. Mais la manière dont la société va réagir à la douleur, joue sur la façon dont on va développer une résistance à la douleur. Les personnes perçues comme femmes ont leur douleur beaucoup moins bien prise en charge donc elles se retrouvent à s'y habituer, malgré elles - ce qui n'est PAS une bonne chose car les douleurs qui ne sont pas prises en charge causent des dégâts sur le corps tout entier ! Ce que je voulais souligner (et désolé si je l'ai mal formulé) c'est que les personnes perçues comme femmes sont, à cause de la misogynie, poussées dans des retranchements d'état de survie du corps qui causent des problèmes de santé supplémentaires. Pour les mecs qui lisent les commentaires et qui veulent creuser (les femmes n'auront sans doute pas besoin de creuser elles vivent ça au quotidien elles savent déjà) : eige.europa.eu/publications-resources/toolkits-guides/gender-equality-index-2019-report/women-live-longer-poorer-health?language_content_entity=en
Aujourd’hui on est 70% de femmes en fac de médecine…en espérant que ce changement fasse changer les mentalités
Il faut espérer ! Mais même avec des femmes nombreuses en médecine, en recherche, etc. il reste l'énorme poids de la « connaissance » et de son enseignement. Par exemple je suis secouriste du travail depuis 30 ans, (re)formé tous les 2 ans, et je n'avais jamais entendu parlé de symptômes h/f différents pour l'infarctus ! On applique et on transmet ce qu'on a appris quelque soit son sexe, principalement, difficile d'en sortir, hélas.
Après on peut espérer qu'avec plus de femmes il y aura plus de vigilance sur les différences possibles !
Déjà 46% des médecins en exercice sont des femmes, donc le mouvement a déjà démarré.
Nan, t'inquiète, les femmes restent formatées par des hommes, et après 25 ans de castration psychologiques, les femmes continuent de perpétuer la culture patriarcale. Suis pas inquiet, ça ne changera pas de si tôt.
Seul un homme m’a comprise lors de mes vomissements gravidiques, 20-30 vomissements par jour malgré mes études, sans lui j’aurai soit fait une hépatite, soit ma fille serait morte, soit j’aurais vomi dans ma salle de cours…
À côté toutes les femmes médicales ont refusé de me redonner des certificats médicaux pour continuer mes cours en distanciel car « je suis enceinte, c’est normal de vomir, on passe toutes par là »…
C’est pas homme ou femme… c’est une mentalité parfois liée à l’ego aussi…
Si l'enseignement et la recherche reste sexiste, ça ne changera rien...
À moins que dans votre cursus vous ayez un solide enseignement sur la question métabolique féminine et masculine, que les médicaments soient tester également sur les deux et qu'on arrête de prescrire systématiquement aux femmes des antidépresseurs plutôt que de chercher la cause de leurs problèmes (trop souvent un déséquilibre hormonal), ça ne changera rien qu'il y ait plus de femmes docteures... C'est souvent même les femmes qui ont été les plus condescendantes et jugeantes quand j'allais consulter.
Merci pour la vidéo, ça fait tellement du bien !
Je vais ajouté ma petite anecdote à celles qu'on trouve dans les commentaires ^^
Un soir, j'ai eu une douleur monstrueuse qui a surgit d'un coup dans le ventre, comme un poignard qu'on venait de me planter.
J'ai eu tellement mal (sueurs froide, nausée, l'ENFER) que mon premier reflexe avant d'appeler le samu, ce fut d'appeler ma mère pour lui dire que je l'aimais.
Après y'a eu le samu. Arrivée aux urgences, j'ai passé 1h sur un brancard, tordue, à nager dans ma transpiration, parce que toujours autant de sueurs froides à cause de la douleur.
Bref, y'a un interne qui débarque, je lui explique que j'ai mal, que c'est arrivé soudainement et que j'ai jamais eu ça. J'attends encore 30 min sans examen, et il débarque avec un énorme tube de gel ou je sais pas trop, et il me dis que je dois me faire un lavement parce que je dois être constipée.
Franchement, j'aurais bien voulu rire avec le reste des gens présent dans les urgences, mais j'avais un peu trop mal pour me fendre la poire (tu l'as ? tu l'as ?)
Bref, c'est pas passé, mais vu que j'étais toujours en vie le lendemain, j'insiste pour qu'on me fasse une échographie, parce que google me l'avait conseillé. J'ai du faire ma connasse et taper du pied d'ailleurs, parce que personne voulait me prendre en urgence.
Au final, j'avais un TAS de calculs biliaires qui avaient fait des complications, ils passaient pas, je sais pas quoi... Bref, j'ai eu un traitement. Tout ça pour dire, c'est quoi le délire à dénigrer la douleur ? Et c'était obligé l'humiliation publique ? il pouvait pas m'dire ça en privé ?
Et comment les hommes peuvent penser qu'on supporte pas la douleur alors que c'est des corps comme les nôtres qui les mettent au monde avec leur grosses têtes ?
Vraiment horrible j’ai pas les mots ❤️
Si tu as le nom de l'interne penses à lui faire un petit coucou avec ton diagnostic... Ah et aussi éventuellement à lui faire manger son gel !
@@camillenguyen1002 ahahah, j'aurais tellement aimé avoir cette idée xD ça fait des années maintenant, et j'ai pas l'énergie d'en perdre pour ce genre d'individu x) Mais merci pour le rire !
Les urgences, c’est vraiment là que le vrai visage des personnes sexistes ressort puissance 1000. Et être médecin toi-même ne te garantit pas d’être davantage prise au sérieux … Ma mère en a fait l’expérience.
Elle arrive aux urgences avec d’intenses douleurs dans le flan et une incapacité à uriner. Quand l’urgentiste apprend qu’elle a accouché peu avant, il rejette instantanément ses douleurs là-dessus. Ma mère lui explique que les douleurs et les symptômes ne coïncident pas, mais le gars refuse toujours de l’ausculter. Il a fallu qu’elle appelle mon père, médecin lui aussi, pour qu’on accepte finalement de lui faire passer des examens. Résultat : pyélonéphrite aiguë 👌
@@Gibixie Oh ! ...Ah oui tout de même ! J'espère qu'elle a bien récupéré.
Merci pour ce témoignage.
J'ai vu le titre de la vidéo : "la médecine est-elle sexiste ?"
Ma réponse dans la seconde : "OUIII !"
Chouette d'avoir des preuves concrètes (parce que quand on n'a pas de points de comparaison, on ne peut pas être sure à 100%).
@@aless6984 T'es pas bien malin toi, tu n'as rien écouté de la vidéo. C'est un fait, pas des exceptions !
@@aless6984et ?
@@aless6984Tu peux grosso merdo aller t'éduquer pour la version polie, et te jeter dans un ravin pour la version énervée. On dirait un troll d'un gamin de 10 ans, c'est pas marrant.
Je suis un mec trans, j'ai vu le changement d'attitude des médecins entre le moment où j'étais vu comme une femme et celui où j'étais vu comme un homme, ça donne envie de pleurer.
@@aless6984 réalité statistique
J'ai souffert l'enfer pendant mes règles depuis l'adolescence.
"C'est normal de souffrir pendant les règles, madame."
Je n'ai jamais su qu'on m'avait diagnostiqué de l'endométriose en 2016 au cours d'un examen pour autre chose jusqu'à récupérer mon dossier médical, il y a quelques mois pour déménager dans une autre région...
Je ne crois pas qu'on "oublierait" de dire à quelqu'un qu'il a du diabète ou une hypothyroïdie. Mais pour une maladie de nana, c'est possible. Ça n'est pas choquant de la laisser souffrir.
Mais le pire c’est que les médecins femmes disent pareil “c’est normal d’avoir mal pendant les règles”, sauf qu’on a toutes un corps différent, certaines minimisent et font preuve de sexisme envers le propre sexe 😵💫
@@leanaselosse5957 j'ai subi le sexisme de la part de beaucoup de gynéco femme qui arrêtait pas de dire que c'était normal d'avoir mal et qu'il fallait arrêter de se plaindre et certaines ont même oser sous entendre que mon cas était psychiatrique et non du domaine gynécologique. J'ai beaucoup de chances maintenant parce que j'ai trouvé un médecin qui m'a écouté et cru et qui m'a fait passé plein d'examens et j'ai appris que j'ai de l'endométriose.
J' espère que tu as porté plainte.
10 ans de diagnostic en moyenne pour l'endométriose. C'est incroyable...
@@hannahv7008 non je n'ai pas envie de rentrer dans ces procédures. J'ai enfin trouvé un bon médecin
C’est malheureusement important qu’un homme parle de ces problématiques : les personnes sexistes auront moins de mal à écouter le propos.
Je suis un homme trans, j’ai bataillé pendant 7 ans pour soulager mes douleurs de règles pour découvrir il y a presque deux ans mon endométriose. Et même là, une fois le diagnostic posé (avec un examen très invasif en prime) et des médicaments un peu plus adaptés, rien n’est fait pour nous aider avec la fatigue chronique, les douleurs presque constantes, une alimentation qui doit changer (mais qui est chère après l’adaptation)…
On m’a souvent répété que mes douleurs étaient normales, et quand je me plaignais trop, on me filait des contraceptifs pour que j’arrête mon cycle habituel, au risque de cancers et effets secondaires infernaux.
Maintenant je subis l’agisme dans mon combat pour une hystéréctomie ! Je ne peux pas me faire enlever l’utérus : je suis trop jeune (mais endométriosé et trans…)
Bref : si un•e médecin ne vous écoute pas et décrédibilise vos douleurs / ressentis, fuyez. Changez-en et trouvez quelqu’un qui vous entendra.
Courage, c'est pas facile tout ça. J'ai eu la "chance" d'avoir très tôt des soucis sur ce plan là (a 13ans) et pu être prise en charge par la pilule contraceptive (au début une très légère évidemment). On a aussi des migraines hormonales chez les femmes de la famille. Je vis nettement mieux depuis qu'il existe les pilules hormonales même si elles comportent des risques. Dans ton/votre cas je comprends pas pourquoi les médecins hésitent : à quoi bon garder un organe féminin dysfonctionnel chez une personne qui cherche à faire une transition physique vers le masculin (si j'ai bien tout comprit)???
@@mamyriri9112 oui, exactement ! C’est un peu démoralisant parfois… heureusement que j’ai des proches qui me soutiennent et m’accompagnent parfois aux rendez-vous pour me donner du courage de répondre aux médecins
@@liolikesgrass Tant mieux, c'est important d'être bien entouré. J'ai un ami proche qui est un homme trans, et quel parcours du combattant, sans compter la mère qui arrive pas trop à accepter (mais au moins elle l'a accompagné pour l'opération du haut du corps, l'amour pour son enfant étant plus forte que le reste).
Cette vidéo est d’utilité publique
Je me suis faite opérer d'une jambe pour insuffisance veineuse sous anesthésie locale, j'ai eu tellement mal que j'ai pleuré sur la table d'opération. Au rendez-vous de contrôle 2 mois après, j'ai finalement demandé si c'était normal d'avoir eu si mal, il m'a répondu "je pense que vous étiez trop stressée madame, je vous conseille d'écouter un podcast sur la cohérence cardiaque pour gérer votre stress à l'avenir". Je pense que tout est dit.
Les médecins m'ont abandonné durant 3h dans un couloir, jusqu'à quils comprennent que je faisais une crise cardiaque ... J'ai de la chance d'être en vie, d'après eux j'étais trop jeune pour avoir une crise cardiaque (sachant qu'une crise cardiaque chez une femme c'est pas les memes symptômes chez un homme). Je peux en raconter plein des anecdotes de ce type là, mais celui ci m'a paru + pertinent
Ton anecdote démontre juste que les services hospitaliers sont saturés. Pas que le personnel est sexiste ou je ne sais quoi
Ravie qu'on ai pu vous sauver, je vous souhaite le meilleur ! Mon mari connait une femme morte parce que trop jeune pour avoir une crise cardiaque (sur le parking de l'hôpital si ma mémoire est bonne). Je ne comprendrai jamais cette phrase 🤦
Ton commentaire démontre juste que les hommes sont effectivement misogynes et ne prennent pas les femmes au sérieux, ce qui explique la différence inadmissible de traitement.
Merci de me prouver encore et encore à quel point j'ai raison de ne voir que des médecins femmes.
@@Tenju96 ptdr la simplicité de la pensée. Tout n'est pas binaire. Alors merci de ne pas catégoriser tout les hommes selon vos critères.
@@polyarroseur9277 t'as même pas lu son commentaire alors
Pour concevoir ma fille, nous avons eu des difficultés. Mais c’est spontanément que j’ai décidé de me faire analyser en même temps que mon épouse. C’est clairement à nous les hommes (égalitaire) de nous joindre à la lutte des femmes contre le sexisme societal.
Je suis tombée sur une gynécologue super. Elle m’a fait les tests de bases (pas invasifs), puis a demandé à mon mari de faire un test avant de faire les tests les plus invasifs sur moi. Juste du bon sens, je croyais que c’était le protocole normal, mais je m’aperçois en lisant les commentaires que ce n’est pas encore le cas.
A 25ans j'ai commencé à énormément me gratter au point de saigner et j'étais aussi incroyablement fatigué tout le temps. Le médecin m'a dit que j'étais juste stressé. Qu'il fallait que je m'hydrate et que je mange mieux car ça se voyait que je prenais pas soin de moi car ma peau était pas belle et que fallait aussi que je perd du poids...
J'allais à la salle 5 fois par semaine depuis 4ans j'étais lourde car très musclé et j'avais de l'acné à chaque fois que mes règles arrivaient et non à cause de ma diet. Je lui dis tout ça et que je me connais ce qui se passe n'est pas normal. C'est de la fatigue où après 12h de sommeil j'ai encore envie de dormir. Il m'a prescris des vitamines et m'a dit ça va passer.
PS: c'est pas passé...JAVAIS UN CANCER DU SANG. Le 3eme médecin m'a écouté.
C'est dégueulasse faut porter plainte je suis outrée !
Incroyable quand je lis les commentaires (la vidéo est sortie il y a 3 heures, me tapez pas si ça change svp). Plein de commentaires de femmes expliquant le retard, les erreurs de diagnostic. Et des mecs qui parlent du placement de produit et de Julien qui nous tutoie... Breeeef
Tu as oublié ceux qui se permettent de dire que c'est pas du sexisme 😅
Perso, je scroll un peu dans les comms et j'ai vu que des témoignages et des gens qui le remercie d'avoir pris la parole là dessus. Content que les autres débiles aient été noyés dans la masse de commentaires positifs.
Ah, les femmes douillettes...
Ma mère s'était pété le pied, elle a dit qu'elle avait mal au pied, mais sans plus et elle a mis au moins une journée à aller consulter. Donc, elle a marché, elle est allée bosser (boutique de fringues, debout toute la journée).
Entre ça et l'accouchement, c'est vraiment une légende, j'ai un grand respect par la capacité de la moitié féminine de l'humanité à résister à des douleurs affreuses.
J'ai eu la même chose, j'avais le pied très enflée et très mal. Le médecin a déclaré que je n'avais pas assez mal pour que ce soit une fracture, trois jours pour avoir une radio avec un spécialiste qui en plus m'a fait la morale parce que je marchais depuis trois jours sur une fracture alors que juste avant on me disait que c'était pas grave et que ça me donnait l'impression que j'en faisais peut-être trop pour pas grand chose...
Super vidéo, merci beaucoup beaucoup 🥰
La seule chose qui me mine c'est que je sais que certaines personnes vont réaliser tout ça parce qu'elles t'ont écouté toi, un homme, alors que les femmes parlent de ce problème depuis des années mais on ne les écoute pas :(
Pas faux ! Je veux dire : Très juste ! C'est vrai qu'a lui, on va pas lui dire que c'est une "féminasie hystérique et frustrée" :D Moi j'entends toujours se discours quand j'essaie de parler de ces sujets qui me touchent... L'avantage maintenant, c'est que je n'ai plus qu'a copier/coller le lien de la vidéo. Je vais gagner du temps et de l'énergie.
Peut-être que le fait que c'est un homme joue, mais il présente aussi des données chiffrées et objectives. Ce n'est pas pareil que des anecdotes personnelles.
@@jeremyquentin42 bon déjà le discours avancé par les féministes que j'ai entendu moi était aussi basé sur ces mêmes données, donc désolé si t'es mal tombé mais globalement le discours est le même des deux coté. Et ensuite ces données ont été récoltées parce que de nombreuses femmes ont parlés de leurs anecdotes personnelles, et quand les scientifiques ont constatés que beaucoup de témoignages étaient similaires alors ils se sont penché dessus plus sérieusement, mais toutes ses études sont basées sur le vécu de femmes donc c'est pas incohérent ni moins pertinent d'en parler.
@@jeremyquentin42 Les femmes qui en parlent utilisent aussi des données objectives. Ce qui se passe par contre le plus souvent c'est qu'on leur reproche d'être trop impliquées pour en parler, ou de faire du Cherry Picking.
J'ai en tête l'exemple de Julie Dachez qui a justement voulu faire un travail de recherche sur la détection de l'autisme chez les femmes. Le jury a failli lui refuser le thème car, comme elle est concernée, ses membres craignaient un manque d'objectivité. Sauf que ben les personnes pas concernées ne pensent pas à faire des recherches dessus =/
@@olorinart3423 Il y a bien sûr des femmes qui ont traité ce sujet, sur youtube et ailleurs. Mais le message original : "les femmes parlent de ce problème depuis des années mais on ne les écoute pas", semblait parler des témoignages individuels. Ces témoignages sont important, comme vous le faites remarquer, et ont permis les recherches plus rigoureuses, mais c'est normal de ne pas considérer les 2 sur le même plan.
Ma mère est allée chez le médecin en suspectant un cancert du sien, elle est beaucoup plus à risques qu'une femme lambda, mais le médecin lui à sortie la fameuse phrases qu'on dit souvent aux femmes "Vous réfléchissez trop, c'est dans votre tête" puis "vous êtes jeune", elle a eu des examens qui ont validé ses suspicion qu'en insistant fortement parce que le médecin n'en voyait pas l'intérêt.
Chez les femmes les problèmes sont considéré systématiquement comme étant psychologique donc on ne les traite pas correctement, voir on les traître pas du tout et leur santé mentale est considéré comme une faiblesse, alors que pour un homme c'est forcément physique donc on les traîte mais la leur santé mentales est considéré inexistante, parce qu'un homme n'est pas une femme donc pas de problème psychologiques, "pas faible".
Idem dans le cas de la recherche, les problèmes exclusivement féminin ou plus dominant chez les femmes à longtemps était ignoré, les médecin encore aujourd’hui ne connaissent pas forcément ce domaine, donc forcément les femmes sont moins prises en charge. Ma mère avait une malformation utérine, beaucoup de professionnels ne connaissait même pas l'existence de cette possibilité, et certains même considérait que ma mère mentait.
La médecine à causé cette possibilité de malformations voir un manque totale d'uterus et ce risque plus important de cancers pour ma mère et d'autres femmes (sur 3 générations pour l'instant), pourtant elle ne s'y intéresse pas, personne n'en parle, à ce jours encore, pas de suivie voir plus de connaissance sur le sujet qu'à l'époque. Si ça concernerait un problème masculin, ça aurait fait parler.
Je pense que votre commentaire résume bien le problème médical des deux côtés... Heureusement que l'on commence a en parler... Espérons ça va évoluer dans le bon sens.
Ce que vous décrivez est très daté voir archaïque. Il faut remettre mes choses dans leur contexte.
@@tichab_son commentaire dépeint une réalité révolue. Le monde médical actuel a déjà beaucoup de problèmes pour qu'on rajoute ceux du passé qui ont été corrigés
@@polyarroseur9277 si vous avez regardé la vidéo, vous êtes en mesure de comprendre que le problème est bien d'actualité
Mon mari a de gros problèmes de dos la médecine du travail lui a répondu : "c'est dans votre tête". Du moment où c'est des douleurs, c'est difficile de se faire entendre peu importe le sexe du patient.
Il y a quelques années, suite à une fausse couche, j'ai eu des complications, une hémorragie assez impressionnante avec des douleurs similaires à la fausse couche. Incapable de me lever ou même de marcher, mon conjoint appelle les urgences. En arrivant à l'hôpital, les ambulanciers m'ont quand même dit que j'aurai pu venir par mes propres moyens... Oué je peux pas marcher mais jvais me traîner jusqu'à la voiture et me conduire moi-même à l'hosto alors que j'étais au bord du malaise. Et même demander à mon conjoint de me conduire alors que je hurle à côté c'est super safe niveau sécurité routière. Pour info, cette fausse couche faisait suite à une tentative d'IVG. Quand je suis allée à l'hôpital pour ça, j'ai été très très mal reçue, tout le monde me parlait mal et sèchement, me prenait de haut et ils ont même dit à mon conjoint qu'il aurait pu essayer de me faire entendre raison (comme si en tant que femme, j'étais trop débile pour prendre ce genre de décision par moi-même). Bizarrement, quand ils ont vu à l'échographie que le cœur du fœtus ne battait plus de toute façon, tout le monde s'est radouci, limite on me proposait pas un café...
Et oui, avortement médicamenteux et fausse couche, on te dit bien de te déplacer par toi même aux urgences en cas d'hémorragie. Incroyable mais vrai, je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de cas où on demande a une personne qui fait une hémorragie de diagnostiquer et se déplacer par soit même. Pour une fausse couche on m'a refusée toute consultation. J'ai pris par moi même rdv avec un échographe pour être sûr que tout était évacué et pareil pour les prises de sang. Psychologiquement t'as vraiment l'impression de ne rien valoir côté maternité c'est assez ouf, enceinte de 38sa j'ai vraiment l'impression de n'avoir de l'importance qu'à cause du bébé (mais ça ne veut pas dire qu'on m'écoute plus, a part ma sage femme). J'ai la chance d'avoir une grossesse a faible risque, je me suis faite accompagné en libéral pour un accouchement a domicile accompagné et je me suis tenue le plus possible eloigné de l'hôpital et des médecins. Je suis narcoleptique, une maladie neuro, je pourrai écrire un roman la dessus, je n'ai pas lâché l'affaire pour qu'on comprenne pourquoi d'un coup certains de mes muscles arrêtaient de fonctionner, et que non une ampoule de vitamine D, n'allait pas m'aider (heureusement que ma maladie n'est pas mortelle). Courage et bonne chance a toutes !
Je suis désolée de ce qui t’es arrivé… Qu’à répondu ton conjoint quand ils ont demandé s’il pouvait te faire entendre raison ?
@@C4lathea Malheureusement je n'ai pas écouté sa réponse tellement la question de l'infirmière m'a fait vriller. Et moi j'étais tellement en colère et terrifiée à la fois que je n'ai rien dit de peur que la situation n'empire, j'avais déjà eu bien du mal à trouver un gynécologue qui accepte ce genre de consultation (je n'ai d'ailleurs pas trouvé puisque je me suis tournée vers l'hôpital public). J'avoue que quand j'y pense, ça me fait penser à l'époque où une femme devait avoir l'autorisation de son mari pour passer le permis, travailler ou même ouvrir un compte en banque... Sauf que là il s'agit de mon corps...
Un exemple historique que j’adore quand je parle du sujet du sexisme dans la santé à des gens (je suis consultante sommeil de formation chercheuses en neurosciences).
Gray’s Anatomy (pas la série) écrit par Henry Gray en 1858 qui a été et est toujours en partit la base de toute notre connaissance anatomique puisque c’est un des premiers ouvrages qui cherchaient à décrire tous les organes du corps humains. Et ce cher Mr. a omît le clitoris. Jugeant qu’il ne servait à rien ce qui a considérablement retarder la recherche sur le plaisir féminin et sur l’image du plaisir féminin « inatteignable » et c’est encore le cas dans beaucoup d’études actuelles malheureusement. Ça paraît anodin mais quand on a comprit la complexité des hormones en grande partie produite par les organes sexuels féminins et leur rôle dans toutes les fonctions du corps (sommeil, alimentation, cognition etc.) ça nous a fait perdre des années et des années à la fois scientifiquement et humainement.
Mais
Le mec
LE truc qu'il devait pas éviter cjdjdj
L'être humain a marché sur la lune avant le clitoris (dans sa globalité)
Et alors ajoutez le surpoids au fait d'être une femme, et vous avez un beau cocktail pour être moins entendue par le domaine médical, puisque les problèmes seront presque systématiquement rejetés sur le poids. Alors qu'une femme "dans la norme" sera traitée plus facilement 🙃
c'est pareil si t'es végétarienne, tout d'un coup tout devient la faute de ce mode de consommation
De toute manière dès qu'il y a un autre paramètre qui rentre en jeu ils peuvent s'amuser à dire tout ce qu'ils veulent 😭Si tu es en surpoids c'est forcément ton poids, si tu as un trouble mental c'est forcément que tu délires (point bonus si tu souffres d'anxiété, eux qui aiment tellement dire ''Vous êtes anxieuse en règle générale ou pas?''), bref, peu importe ce qui n'aille pas le problème vient toujours de toi...
@@tartiflettesalsifis7634et quand tu es végétarienne et que tu as des kilos en trop ça donne des trucs qui donnent envie de donner des claques.
En effet, une ex-collègue avait un SOPK (qui provoque notamment du surpoids) et elle a entendu des remarques immondes du corps médical...
J'avais des douleurs ++ et on m'a dit que c'était à cause de mon obésité. J'ai perdu 40 kg et j'avais encore plus mal (et les médecins ne me croyaient pas). En fait j'ai un syndrome d'Ehlers-Danlos.
Bonus: le médecin interne a râlé car je n'ai pas de problème de pré diabète et donc je ne peux pas avoir les fameuses injections pour maigrir. Je n'avais rien demandé par rapport à mon poids et de toute manière je n'en aurais pas pris !
Enfaite le vrai titre c’est « quels sont les conscequences du sexisme en médecine? »
Des vies qui ne sont pas sauvé alors qu'on aurait pu ? 😅
Désolée, mais quand on voit le nombres de personnes qui témoignent de la non prise en charge de certaines choses alors que leurs vies étaient en jeu parfois, ça fait peur..
Y'a les séquelles psychologique aussi, fin, normale vu qu'à force de subir des violences psychologiques ou physiques (parce que oui, un homme a déjà fait mal volontairement à une femme parce qu'il ne prenait pas son cas au sérieux ect, personnellement par exemple que je souffre d'endométriose et on m'a dit que ah bah non ça pouvait pas être vrai et dans un examen d'écographie la personne a volontairement appuyer sur le truc en me faisant mal (tu peux pas faire exprès de ne pas aller doucement quand on te dit que t'as mal et d'y aller plus fort, désolée, je n'y croirais pas)); ça peut donner des phobies du domaine médiale..😬
Question : Peut-on payer moitié moins d'impôts puisque le système ne nous considère que comme des demi-hommes ? Ah non, ça ne marche pas ça ?
Faut voir le positif aussi : 5 ans de retraite payé en plus pour les femmes en moyenne.
@DemonZest Si t'as des enfants... Seulement dans ce cas et c'est probablement une moyenne
En même temps, il n'a fallu qu'une petite côte pour vous fabriquer
Une femme enceinte porte deux vies; durant sa grossesse elle doit donc payer double d'impots ?
L'enfant pas encore né n'est pas considéré comme imposable ni à mettre sur la déclaration d'impôts donc c'est hors sujet. D'autre part un enfant se fait à deux donc la responsabilité ne revient pas qu'à la mère.
Merci Julien! Enfin une vidéo qui dénonce ce que nous vivons tous les jours! Entre les effets secondaires désastreux de la contraception (perso, 2 mois de saignements quasi continus avec la mienne), les violences gynécologiques parfois et les errances médicales pour certains diagnostics, comme l'endométriose, c'est important de parler de ce sujet.
des fois je suis ravie d'être asexuelle et de ne pas coucher juste pour ces histoires de pilule. Pas besoin de prendre ce truc, pas d'effets secondaires. Parce que ça a franchement l'air pas cool...
Je lisais un livre sur l'histoire de la contraception masculine. Ca fait 40 ans qu'ils bossent sur la pilule, mais que ça ne prend pas, parce que les hommes ne s'y intéressent pas (on refile ça aux femmes), et parce que les tests se sont arrêtés après que les hommes aient eu... des maux de tête. Autant dire que comparer aux effets secondaires pour les femmes, ce n'est rien du tout.
J'ai vu le titre, je me suis dit oulala les problèmes!, une petite pensée pour toutes mes amies qui se sont vu dire par des médecins...peu scrupuleux, que c'était normal d'avoir mal pendant ses règles jusqu'à trouvé le médecin qui les a pris en pris en charge.
A oui c'est pas normal ?
@@cleblanc4626 t’as écouté la vidéo? Car il le dit bien, avoir mal n’est pas “normal”
@@cleblanc4626Des petites douleurs certainement, mais être dans l'incapacité de pouvoir se lever ou s'asseoir, avoir l'impression d'avoir des coups de coûteux, faire des malaises de douleurs ..etc clairement non, mais parce que c'est féminin, la médecin est lente et parce qu'on connaît pas les causes et parce que c'est "naturelle" d'avoir des règles alors leur souffrance est dénigré. Mais la douleur peut venir de maladies.
Et on découvre aujourd'hui que dans 10% des cas c'était de l'endométriose 🧐🧐🧐. Aujourd'hui on ne connaît pas grand chose de cette maladie puisqu'elle a été minimisée pendant longtemps.
@@tichab_ exactement, il va falloir du temps pour réussir à rattraper le retard accumulé
Je connaissais déjà la réponse, comme la plupart des femmes en fait. Merci de faire cette alerte. Je conseille aussi vraiment les podcasts "Les couilles sur la table" sur ce sujet et bien d'autres. Une vidéo au top, comme toujours. 🙂
Malheureusement je pense que beaucoup d'hommes ne sont pas conscients de ça.
J'ai un peu honte de la dire mais jusqu'à ce que regarde cette vidéo je faisais partie de ces hommes. Naïvement je pensais qu'en médecine les différences entre les hommes et les femmes étaient bien connues et prises en compte.
J'encourage tout le monde ici (pas uniquement les femmes) à partager cette vidéo pour nous ouvrir les yeux, nous les hommes.
@@pierrelautrou1210 ouais la vidéo est intéressante mais c'est un vrai gloubiboulga.
Déjà la prise en charge de la douleur est un sujet sanitaire ultra important, qui a notamment amené a des lois. Donc pas de crainte les femmes aujourd'hui ne sont pas traitées de menteuses.
Puis pour revenir sur le diagnostic de l'IDM, si un médecin voient des signes qui sont qu'il connait pour des pathologies qui reviennent souvent, c'est normal qu'il pense d'abord a une pathologie plutôt qu'une autre. C'est juste le rasoir d'hockam.
@@pierrelautrou1210 Personnellement, je pensais que le sexisme était surtout au niveau des soins (prise en charge, remise en cause de la douleur etc) ce qui est déjà terrible. J'apprends que les spécificités des femmes ne sont pas/pas correctement enseignés, que les tests effectués ne sont traités que globalement sans vérifier qu'en prenant uniquement les femmes testés les résultats sont différents.
Bref je pensais que ce n'était pas la médecine mais les soins qui étaient sexiste mais pas du tout, c'est bel et bien les deux !
En espérant que les choses évoluent, cela dit, il faut au moins une génération complète de médecin pour régler en tout ou partie ce sujet si dès aujourd'hui les choses change dans la formation des médecins.
C’est rassurant tout ça… Est-ce que ça explique pourquoi il a fallut que j’insiste lourdement pendant plusieurs semaines avant qu’on me dise « ah ben oui tient, c’est une fracture! » à chaque fois que je me suis cassé quelque chose?...
La même ! J'ai marché pendant 3 semaines avec un pied cassé sous prétexte que "les douleurs des femmes on les connait" (oui oui, véridique ! Le "médecin" des urgences m'a vraiment sorti ça tel quel)
Je suis choqué…
J'ai envie de taper des gens quans je vois ça... 😤😠😡🤬
Normalement tu es censé passer une radio hein...
@@erikfrachot8110Sauf qu'elle ne peut pas se prescrire sa radio toute seule hein... Donc si on ne lui fait pas passer une radio "parce que ce n’est rien" bah....
Depuis petite j'ai des difficultés respiratoires au repos et a l'effort, j'en ai parlé au médecin traitant familiale a plusieurs reprises, a chaque fois la réponse "c'est dans ta tête". Il a fallu que je change de médecin pour être prise au sérieux et diagnostiqué asthmatique..
Sans parler du viol gynécologique parce que a 16 ans c'est "impossible d'être vierge" et de remise en cause des souffrances engendrer parce que " c'est normal d'avoir mal parce c'est dans notre condition"
🫂
Eh, oui, il existe de mauvais médecins...
Je suis allée qu'une fois chez une femme gynécologue et franchement j'ai pas envie d'y retourner
Je voulais savoir est-ce que c'est vrai sue les gynécologue masculin sont plus doux que les femmes?
J'ai des règles douloureuses et je suis censée prendre rdv mais je suis terrifiée à l'idée d'être à "nue" et en plus de souffrir parce que le/la gynéco ne fait pas attention...
@@reapersheart2787 Des dizaines voire centaines de témoignages que j'ai entendus il en ressort que les gynéco masculins sont souvent plus doux et prévenants.
Peut-être essayer de prendre avec un gynéco que te conseillerait une amie ?
@@reapersheart2787 J'ai aussi entendu des témoignages selon quoi les sages-femmes sont plus doux que les gynéco, mais je ne serai pas te dire à quel point c'est vrai et ça présente le problème qu'ils ne peuvent pas faire tout les examens que peuvent faire les gynécologues. Mais si l'examen que tu dois faire peux être fait par un sage-femme, c'est une option
Adrien Menielle.
Evidemment.
Ça fait des années que je me dis "mais y me rappelle quelqu'un lui ça m'agace... Rha mardre qu'est-ce qu'il vient de dire là j'ai décroché!"
Je peux enfin regarder tes excellentes vidéos en paix et avec concentration.
J'ai vécu 70% des choses citées. Merci pour cette vidéo que tout le monde devrait regarder
Je suis un mec trans et du moment où on s'est mis à m'identifier comme homme au premier coup d'oeil, mes soins médicaux sont magiquement devenus faciles.
Quand j'étais considéré comme une femme : aucune prise en compte de mes douleurs "les filles c'est des chieuses elles chouinent pour rien", déni de problèmes ou désirs médicaux. Parmi lesquels : endométriose jamais soignée, déni des crampes associées, déni de ma transidentité "t'as qu'à être plus féminine et faire des enfants ça ira mieux après", forcé de prendre des hormones féminisantes malgré tout ce que ça me causait comme problèmes (règles hémorragiques, crampes +++, dysphorie de genre, dépression), déni de l'autisme et du TDAH, déni de la maladie coeliaque parce que "c'est votre faute vous êtes stressée madame", refus de contraception ou de stérilisation "et si un jour vous rencontrez un homme qui veut des enfants vous y avez pensé madame ?", refus de remettre en place un coccyx déplacé causant des sciatiques chroniques "parce qu'un jour tu voudras des enfants et ça va se redéplacer après l'accouchement alors ça sert à rien" (j'avais 14 ans), négation de symptômes dissociatifs (dépersonnalisation/déréalisation très intenses à cause de la dysphorie de genre, des douleurs, des hypersensibilités autistiques et TDAH...), refus de soigner une carence en B12 avec atteintes nerveuses (liée à la maladie coeliaque) à cause de mon poids jugé trop élevé "vous avez qu'à maigrir madame et tout ira mieux"... j'ai même eu un psychiatre qui a nié que je subissait des viols conjugaux et a pris le parti de mon ex compagnon en me disant qu'il avait raison et que je devais me forcer un peu quand même.
Depuis que je suis vu comme un homme : il suffit que je claque des doigts pour que des infirmières accourent avec toute une batterie d'antidouleurs de catégorie 2 si jamais je dis que je suis juste inconfortable, j'ai pas fini de poser une question de santé que je reçois 3 prescriptions pour des examens et des soins, tout le monde s'excuse si je dois attendre plus de 2 minutes au téléphone pour un rendez-vous et c'est panique à bord si je repose deux fois la même question comme si c'était un crime de lèse majesté que la première version des explications n'était pas assez claire et vulgarisée pour moi.
Incroyable
@@maitremiParce que les hommes cisgenre trouvent ça "incroyable" ils n'écoutent pas les témoignages et les choses ne changent pas. :(
Est-ce que c'est la même histoire si les soignants savent vous êtes trans, ou bien est-ce qu'ils redeviennent soudainement négligents et condescendants (voire pire si transphobiques)?
@@zebracorne *une partie des h cisgenre , faut arrêter de généraliser
@@VioletteToussaintCa va dépendre des équipes soignantes. Certains sont totalement trans-informés et ça passe comme une lettre à la poste. Certains sont trans-ignorants mais bien intentionnés donc ils ont des remarques qu'ils pensent être encourageantes ou des questions "naïves" pour essayer de comprendre en quoi ça va influencer (ou pas) ma prise en charge.
Et je suis déjà tombé sur des condescendants qui ont essayé de m'expliquer que la transidentité était une maladie, ou qui ont essayé de m'expliquer que j'aurai beau faire toutes les hormones et chirurgies du monde, je resterai une femme "confuse" "malade" et/ou "cassée" à leurs yeux. J'ai eu de tout, de "vous êtes une lesbienne qui s'assume pas" à "vous fétichisez les mecs gays" (suivant le pronom que j'attribuais à mon/ma compagnon/ne, qui est genre-fluide) ou encore, "vous niez votre féminité" (ce qui me fait beaucoup rire étant donné que je me maquille et porte des vêtements que certains qualifieraient de "féminins" par moment)
Ah ça fait du bien ces vidéos instructives et factuelles!
Au passage, 2023, c'est aussi l'année où les tests sur les serviettes hygiéniques sont fait avec du sang et non plus de l'eau ! Si si
vont-ils aussi réaliser que le flux tombe au même endroit sur la serviette et non tout le long comme on le voit dans les pubs ? mystère... peut être dans 100 ANS !
Salut, Est-ce possible de me répondre svp, est-ce que ce ne serait pas + efficace de faire ces tests avec de l'eau qui est moins aqueuse et donc obliger à de meilleurs résultat sur le produit ?
Merci.
le pire c'est que c'est même pas du sang mais un liquide juste plus ''épais'' que l'eau 💀
mais à quel moment ils réfléchissent en fait ces gens ? (apparemment, depuis 2023)
Ça me rappelle la tête que mon médecin a fait quand il m'a demandé si mon epaule me faisait mal [suite à un blessure]
Et que je lui ait répondu, je sais pas j'avais mes règles, j'étais occupé à avoir mal ailleurs...
Il m'as mis trois semaines de restrictions sportif au lieu de deux. 😅
Super épisode merci pour ton apport. Tu as bien ciblé le problème, beaucoup de personnes ont fait le diagnostic avant toi mais il semble necessaire de le marteler pour que les lignes bougent !
Travaillant en radiologie j'ai pu réaliser des examens à des patientes en parcours pma depuis plusieurs années sans même qu'un spermogramme n'ait été réalisé. Ça rend fou les manips quand on s'en appercoit, les radiologues aussi, et pourtant la scène se répète inlassablement.
Merci à toi et au medecin qui a un jour eu l'idée d'offrir Adrien au monde !
J'ai une endométriose, je peux dire que des violences physiques et mentale de la part des medecins j'en ai eu et malheureusement j'en aurais encore. Pas plus tard que avant hier un gynécologue nas rien ecouter et mas fait volontairement mal
Force à toi
Merci pour la vidéo, toujours très bien réalisé, documenté et fait avec respect.
Pour ma petite anecdote, on a mis 6 mois à me diagnostiquer mon helicobacter pylori. Mon généraliste (homme) avait très bien fait les choses et m'envoi vers un gastroentérologue qui avait comme diagnostic "c'est dans votre tête madame". Obligé de revenir plusieurs fois et d'insister pour avoir une fibroscopie et la surprise ! Le diagnostic est posé. Pour ce spécialiste, ça n'a pas dérangé de dire à une femme de 25 ans, vous allez souffrir toute votre vie, parce que le mal est dans votre tête, sans même faire un examen.
Vivement que ça change ! Mais comme vous le dites dans la vidéo, ça va prendre du temps... Courage à toutes !
''non, vous me dites avoir mal ici mais il n'y a rien du tout.
La douleur cest 70% dans la tête, allee voir un sophrologue / hypnotherapeute''
Délicieux ce gynéco. 3 ans de douleurs chroniques, reconnues de chaque praticien, mais pour lui y'a rien.
Honnêtement si j'étais tombée sur ce malade au début de mon parcours de soins j'aurais pu me foutre en l'air.
😂ah que je les aime ces médecins dans ce genre ! J'ai vécu ce genre de choses, notamment après un traitement contre quelque chose, et quand j'ai spécifié pourquoi je reviens voir un médecin pour un examen en rapport avec ça (chose qu'il m'a demandé), il dit qu'il faut pas trop s'avancer quant au fait de l'avoir, il faudra vérifier, puis pendant l'examen qui est une éco, il me dit que ah bah non faut pas mentir comme ça, y'a rien, et il appuie bien plus fort en plus sur le truc d'éco alors que je lui ai dit que bah si si j'avais toujours mal..
😮💨Ils sont fatiguant ce genre de personnes.. Evidement c'est un examen de contrôle pour un truc traité, donc logique qu'il paraisse plus petit ou plus là, mais techniquement si je suis sous traitement c'est que je l'ai eu !🤨Pourquoi dire qu'on ment constamment..
Quand à ce qui est du "La douleur c'est à 70% dans la tête", ou "La douleur est dans votre tête", j'ai tendance à répondre : "Bien sur ! Encore heureux que mon cerveau qui reçoit le signal de douleur ne se trouve pas dans mes pieds ! (j'attends quelques secondes avec un blanc souvent), Pourquoi ? C'est votre cas ? Ca doit être dur alors docteur."🤣
Si on me répond que je lui manque de respect bah je lui dit que je suis aussi respectueuse que lui, et je retourne jamais le voir 🤭
@@yukiatsuki7391Génial la répartie, tu m'as faite rire. ^^
Par rapport à l'anecdote en début de vidéo, il s'est passé quelque chose de similaire à mes parents pour m'avoir. Ma mère a subit de nombreux examens pendant plusieurs années avant que les médecins se disent qu'il faudrait aller regarder chez mon père. Chauffeur de bus, la chaleur du chauffage au niveau des testicules à longueur de journée était le problème. Si les médecins s'étaient penché sur lui dès le début, il n'y aurait pas eu autant d'examens faits pour rien sur ma mère (mais bon, je ne serais pas là pour témoigner). Pou en avoir fait moi-même certains de ces examens, ils ne sont pas du tout agréables à subir contrairement à un simple spermogramme fait sur Monsieur.
Et à ces problématiques, il faut également rajouter que les femmes vont beaucoup moins souvent/plus tard chez le médecin que les hommes. Étant souvent charge de famille, elles prennent moins le temps de s'écouter et considèrent que leurs souffrances sont moins importantes... Y'a du boulot 🤦♀️
En tout cas, merci pour cette vidéo ❤
euh non, c'est le contraire. les hommes, statistiquement vont beaucoup moins rapidement chez le médecin. comment on le sait ? dépistage tarif et à des stades plus avancés de maladies telles le cancer...
Il faut rajouter aussi à ça la pression « ça doit pas être grand chose , le médecin me croira pas » etc etc
Apparemment les femmes vont plus vite chez le médecin que les hommes et sont quand même diagnostiquées en moyenne 7 ans plus tard que les hommes.
@@lauw2757 Bah pareil sauf qu'en plus le medecin ne nous croit vraiment pas
@@elouan5092 Non non c'est bien les femmes qui y vont le moins rapidement. J'ai un médecin qui me l'a confirmé
Ma compagne ayant des soucis de santé niveau ovaire et endométriose nécessitant opération... Quand elle a annoncé son désir d'avoir un enfant mais prenant un petit risque d'être a nouveau opérée en arrêtant la pilule. C'est naturellement que sa gynéco a exigé tous les examens pour voir si ça pouvait fonctionner et bien sur moi avec , normal
Globalement les différences physiologique ne sont pas assez pris en compte : les personnes étant en "surpoids" ou inversement, celle d'une couleur de peau différente, celle avec des spécificités peu rependue (albinos,...),.... Y a des différences dans la manière dont s'exprime les maladie, quel maladie sont le plus susceptible de toucher les gens,....
Et tout cela, il fait le changer à tout niveau (étude, analyse, apprentissage,....) si on veux que les différence s'arrête ou s'harmonise
Whaou ! Les épisodes sont toujours géniaux mais je trouve celui-ci hyper bien abordé. L'approche des différentes étapes, les comparaisons avec d'autres milieux, le rappel que ça n'exclue pas l'égalité ! Merci même si l'entendre n'est pas évident malgré qu'on le sache
Un grand merci pour cette vidéo.En la regardant, je me suis dit que ce serait peut-être bien d'en faire une aussi sur la mauvaise prise en charge des personnes racisées qui, en gros, rencontrent le même genre de problèmes.
Le fameux syndrome méditerranéen, en effet il a déjà fait des dégâts.
😂
En tant que femme autiste et TDA avec de l'endométriose cette vidéo résonne tellement fort en moi que s'en est presque douloureux 😂
Pour l'exemple j'ai mis 9ans à me faire diag l'endométriose dont 7 où j'avais déjà compris ce que j'avais sûrement (grâce en partie à Maud et parlons peu mais parlons... justement). C'est ma demande d'IRM qui m'a permis de montrer au médecins que je n'exagerais pas lorsque je racontais mes crises de douleurs. Du coup maintenant que je suis diag on m'a prescrit la pillule en continu et ça m'effraie totalement du fait des effets que cela fait sur le corps et du fait que je n'ai pas l'impression que ce soit une vraie solution mais juste la seule qu'on ait pour faire arrêter mon cycle (et ne parlons pas des effets secondaires...)
Pour l'autisme il m'a fallu attendre 2020 et tomber par hasard sur un reportage sur le masking féminin pour comprendre que j'étais pas un monstre et que l'autisme c'était pas juste des mecs fort en maths qui se balancent d'avant en arrière comme dans les films.
Et pour le TDA j'ai eut de la chance, j'ai passé un test de QI gamine et le psy qui était présent m'avait dit que j'étais brillante mais que j'avais un problème de concentration flagrants et que du coup il fallait que je passe un diag.
Le paragraphe sur l'autisme et être un monstre est le même pour moi.
J'ai du me battre 6 ans pour me faire évaluer pour le diagnostic du spectre de l'autisme.
J'étais un monstre avant, mais après...ma vie a totalement changé, j'ai pu accommodé mes horaires, mes façons de faire. Et maintenant je peux dire que je vis réellement. Je ne suis ni un monstre, ni une extraterrestre. Mais une autiste. C'est tout.
Malheureusement, bien des spécialistes croient encore à cet adage que seul les hommes peuvent recevoir ce diagnostic. Ce qui est ridicule et néfaste pour tout le monde.
Je n'avais par chance jamais trop eu à faire à des médecins avant.
J'ai malheureusement trouvé une différence de traitement entre mon conjoint et moi quand nous sommes allés consulter pour les mêmes symptômes, à la différence que moi je les avais depuis 2 semaines et plus fortement. Une toux carabinée, je toussais à ne plus pouvoir dormir ou respirer, la toux était tellement profonde et aiguë qu'elle faisait se contracter mon oesophage. Au travail ma supérieure me reprochait cette "toux bruyante". Quand je me suis mise à tousser du sang il a bien fallu que j'aille consulter. La toux était tellement violente que mon tube digestif s'était micro déchiré. Le médecin a péniblement accepté de me faire un arrêt d'une journée.
Mon conjoint qui lui n'était malade que depuis quelques jours, avec une toux moins agressive que la mienne + sans "pression professionnelle" car en formation a eu sa semaine en arrêt maladie sans problème 🤷
J'ai senti à ce moment-là que quand on est une femme le médecin avait moins tendance à écouter nos symptômes.
tu tousses du sang et on te met qu'un jour d'arrêt ? Mais ils sont fous. Je savais pour le sexisme, j'en ai subi aussi je pense, mais à ce point...
@@nanalove3819 à ce niveau là faut faire un signalement ouais, c'est du grand n'importe quoi !
Merci d’en parler ! J’ai appris beaucoup de choses. Bêtement je pensais que les symptômes masculins d’un infarctus étaient pour toutes et tous. Mais pas forcement, et c’était même dangereux de le penser. Maintenant je sais, merci !
@@gentillekawaii2513 Alors figures-toi qu'après plusieurs recherches il s'avère que ses dires sont réellement fondés.
Puis en dehors des recherches personnelles, je t'invite à naviguer sur les sources qu'il cite dans sa description, tu en as visiblement besoin
j'ai une question : pourquoi les symptômes d'infarctus changent selon le sexe ? C'est fou ça, ça vient d'où ? Système circulatoire, système nerveux ?
Ce serait très intéressant de se pencher sur d’autres problématiques du même genre, notamment en termes de racisme, de lgbt phobie et de validisme, si c’est pertinent évidemment parce que les stigmates dans la prise en charge sont inhérents a notre fonctionnement societal mais personnellement je n’ai pas beaucoup de connaissances sur les réalités médicales que cela peut impliquer (je me souviens avoir entendu qu’il y avait des traitements qui fonctionnaient mieux sur les personnes noires que les personnes blanches, mais je ne sais pas dans quelle mesure c’est réel ou non)
Un traitement qui fonctionne mieux sur les noirs que sur les blancs c'est raciste ?
Avec les benzo, les effets sont plus présents chez les femmes. Du coup, la posologie étant masculine, elles sont mal réveillées le matin, ce qui provoquent des accidents graves. Si on rajoute ce que tu as dis sur les crash test dummies, on pourrait éviter tellement de mortes...
Quand j'ai eu une hernie, un jour la douleur a changé et pour moi il y a un genre de bouchon dans une veine de mon mollet...direction les urgences, où on m'a fait comprendre que j'avais juste mal (genre je suis une chochotte, c'est normal cette douleur)...à force d'insister ils acceptent de me faire l'examen...je declenchais une phlébite...
Une autre fois, apres avoir pris un anti douleur (toujours pour cette hernie), je commence a vraiment me sentir mal (corps qui brûle, tete qui tourne un max, engourdissement des membres...) et là meme mon copain de l'epoque me dit que j'abuse, que j'ai mal à cause de mon dos...j'ai dû le supplier d'appeler les secours pendant quasi 30 min (jusqu'a ce que je ne puisse plus bouger et parler) avant qu'il se décide... et là ce sont les secours qui ne prennent pas la chose au sérieux, en disant c'est la hernie..et en fait, je faisais une grosse allergie à ce médicament et ai dû partir en ambulance aux urgences pour avoir une injection pour contrer le medoc...
La plupart des hommes ne prennent pas au serieux notre souffrance, parce que "on est des femmes"
"copain de l'époque" FIOU
Courage à toi :( ❤️❤️❤️
Quand j'ai voulu avoir un avis médical sur mon SPM qui me pourrit la vie chaque mois, mon médecin m'a dit "Oui bah c'est normal de se sentir mal avant ses règles.", je suis allée voir un psychiatre qui m'a carrément conseillé des anti-dépresseurs, et quand j'ai demandé à la pharmacie on m'a proposé des plantes style rhodiole. Voilà, pas convaincue par ces traitement proposés, et aujourd'hui ça me tue qu'on n'ait pas de traitements pour les effets du SPM.
on pourrait au moins avoir des jours de congés pour les moments où c'est trop douloureux mais qu'on n'est pas officiellement malade.
@@lapin.des.baskerville petite question: en Suisse et en Allemagne, il est prévu par la loi qu'un employé peut prendre jusqu'à 3 jours de congé sans certificat médical. Autrement dit, n'importe quelle femme pourrait prendre un après-midi, une journée ou même deux jours de congé sans avoir à donner de certificat médical si elle en a le besoin. Est-ce que ce n'est pas le cas en France?
Merci de parler de ce sujet, ça fait du bien d'entendre un homme en parler et sensibiliser à ce problème...
Merci beaucoup d'aborder ce sujet !
Diagnostiquée avec une ernie discale il y a quelques semaines après deux mois de "c'est normal d'avoir des douleurs aux dos si vous avez vos règles mademoiselle"... De la part d'une médecin femme 😬
Salut, du coup ça voudrais aussi dire que les douleurs sont plus difficiles à analyser afin de prescrir un diagnostique vis à vis du corps féminin ? Merci de votre aide/avis.
Merci pour cette vidéo. Vraiment. Il y a quelques années, je suis tombée enceinte et il s'est avéré qu'il s'agissait d'un œuf clair (donc sans fœtus). Pour l'éliminer, il a fallu provoquer une fausse couche. Le médicament prescrit par ma gynécologue pour se faire était un médicament contre les ulcères dont l'effet secondaire était de provoquer une fausse couche. C'est ce jour-là que j'ai vraiment réalisé que la médecine était faite par et pour des hommes. Vivement que tout cela évolue !
Tu te trompes dans le sens des mots.
On ne parle pas d'effet indésirable.
Quand on parle d'effet secondaire, c'est pour décrire un effet qui n'est pas celui que l'on cherchait a la base.
Prenons un exemple: l'aspirine est originellement utilisé pour les douleurs. Mais on c'est rendu compte qu'il avait également un "effet secondaire". C'est un anti agrégant plaquettaire, a la dose de 75mg ( ni plus ni moins, c'est précis), ce qu'on appelle le Kardegic.
Et aucune personne qui prend du Kardegic (y en a GIGA beaucoup) ne s'est jamais plaint que son médoc soit "l'effet secondaire" d'un autre.
Donc a moins que t'ai étudié avec précision et objectivité l'histoire du Médoc dont tu parles, tu devras juste partir du principe qu'une molécule qui: a une certaine dose, avec certains excipients, sous une certaine forme, injectée à un endroit précis a un moment précis, lutte contre les ulcères. Et que dans d'autres conditions cette même molécule provoque des fausses couches.
Alors remercie les ulcères parce que sinon t'aurais pas eu ton medoc
Heuu mais vous êtes bêtes où vous le faites exprès ?! Ou les deux ? Le fait de provoquer une fausse couche à sûrement été découvert par hasard par une pauvre patiente. Et même si aujourd'hui on dit "effet indésirable" on a dit "effet secondaire" pendant tellement d'années que c'est resté dans le langage commun. Ça n'est pas une raison pour prendre cette personne de haut, elle a raison. Donc fermez votre bouche pour une fois ça serait mieux.
@@camillenguyen1002 nan en fait tu n'as absolument rien compris à mon message ma pauvre Camille.
J'explique qu'il y a une différence entre effet secondaire et effet indésirable. Pas que les deux sont identiques mais que le nom a changé. C'est pourtant simple. Donc chut.
Et je ne la prends pas de haut, je lui explique que ce qu'elle pense être un manque de considération injuste est en réalité un moyen de découverte de médicaments.
Comme la pénicilline que l'on a découvert parce que des spores de champignons sont tombés par hasard sur une boîte de pétri.
Il ne viendrait a l'idée de personnes de dire "ah les médecins sont sexistes, ils soignent mon mari avec des anti douleur parce que c'est un homme alors que moi ils me soignent avec des champignons du bois d'à côté parce que je suis une femme.
Si vous avez besoin que je vous explique avec des mots plus simples n'hésitez pas à me demander. Ma fille de 8 ans pourra vous éclairer.
@@polyarroseur9277 si si mon pauvre petit, tu prends les gens de haut juste pour essayer de te sentir intelligent donc tg et si tu as besoin je peux te dire de fermer ta sale bouche dans d'autres langues ou avec un vocabulaire que tu comprendra mieux n'hésites pas à me demander !!!
Mon message partait simplement du constat que la fausse couche était listée sous la rubrique "effets secondaires/indésirables" (j'avoue, je me souvient plus du terme exact et je ne savais pas que ça avait changé) de la notice d'emballage du médicament en question.
Donc on m'a prescrit ce médicament pour un usage non prévu à la base, avec une notice qui ne me servait à rien en l'occurrence. Si la molécule en question sert à présent à provoquer des fausses couches, comme dans mon cas, pourquoi ne pas en faire un médicament à cet usage ? Par exemple mieux dosé et avec les avertissements nécessaires (genre : vous aurez des contractions pendant 48h et vous ne pourrez pas aller travailler...). C'est là pour moi où le bas blesse. Je pense que ce n'est pas fait parce que ça concerne un problème typiquement féminin. Et je ne peux m'empêcher d'imaginer que les préjugés qui accompagnent la gestion d'une fin de grossesse, désirée ou non, y sont également pour quelque chose.
pour la pilule c'est super con parceque franchement meme si c'est efficace cela serai plus rassurant d'avoir les deux partie qui prennent la contraception
La pillule est efficace mais tellement dangereuse c'est... Enfin quoi choisir entre la porte tielle mort et la contraception ?
Et on en parle de "prenez la pillule pour l'acné" comme si c'était des bonbons
Alors uniquement si ils arrivent à faire une pilule efficace et sans danger. Les effets secondaires de la pilule pour les femmes sont déjà graves que je n'arrive pas à concevoir qu'on utilise encore ce produit comme contraceptif. Je pense vraiment qu'il faut immédiatement arrêter de voir la pilule comme un contraceptif pour des femmes en bonne santé, et plutôt la considérer comme un médicament pour traiter certains problèmes féminins. Les seules femmes que je connaisse qui sont réellement satisfaites par la pilule sont celles qui ont des règles atrocement douloureuses et abondantes, au point de souffrir d'anémonie chronique. Elles souffrent bien d'effets secondaires, hein, plusieurs ne se reconnaissent plus tellement leurs émotions sont hors de contrôle, certaines ont des crises d'angoisse, des symptômes dépressifs certains jours du mois, de l'acné, une prise de poids, mais elles supportent car c'est moins handicapant que leurs règles. Autrement dit, les seules qui supportent la pilule sont celles qui l'utilisent comme un médicament contre les règles douloureuses. Il faut vraiment qu'on arrête de distribuer cette cochonnerie à la ronde comme on le fait maintenant
j'ai lu une bd récemment (Les Contraceptés) sur un journaliste qui enquête autour de la contraception masculine. Ca fait 40 ans qu'on en parle et 40 ans que ça n'avance pas. A la fin le journaliste décide d'ailleurs de se "contracepter", et on lui explique que la solution chimique (avec la pilule ou l'injonction je ne sais plus) n'est pas possible parce qu'il y a des tas de contrindications qui font que très peu d'hommes peuvent le faire. Je ne critique pas bien sûr qu'il y ait des contrindications pour les hommes, mais on notera que les femmes n'ont pas droit aux mêmes considérations...
Finalement il opte pour le slip chauffant qui fonctionne très bien et a pour seul effet secondaire connu de faire remonter les testicules (ce qui crée un malaise chez les hommes qui font qu'ils ne veulent pas, malgré tout ce n'est pas grand-chose comparé à ce que les femmes ont comme effets secondaires). Seulement, il est interdit de faire de la pub pour le slip chauffant car pour ça, il faudrait que le produit ait été testé à grande échelle (ce qui est logique au fond). De plus pour le tester à grande échelle, il faut des centaines de milliers d'euros, et qu'aucun investisseur n'est prêt à donner autant pour la contraception masculine apparemment.
Bref, c'est désolant.
Merci pour cette vidéo qui est d'utilité publique ! Incroyable qu'on en soit encore là à notre époque 😔
Le plus triste, c'est que ce sexisme existe même côté animaux... Combien de fois j'ai entendu "Elle c'est une pisseuse" à propos d'une jument alors que celles-ci ont très mal aux ovaires au moment de leurs chaleurs...
Et je découvre que Adrien Ménielle est ton frangin. mdr.
Et merci de dire les termes.... à voir la dernière vidéo de Ayo Coralie, elle parle de son expérience assez récente et c'est assez dingue... (Ravalement de Façade Post Opératoire & Chit Chat (aka je vous parle de mes bzez pendant 43min)) pour le titre de la vidéo.
Perso je suis assignée femme et ça fait des années que je suis pas prise au sérieux, résultat on a découvert mon tdah a 33ans, et je dois me battre pour obtenir un diagnostic crédible pour mes douleurs chroniques articulaires et osseuses... parce que sinon c'est direct "vous être fibro merci au revoir" sans rien checker, en pensant que j'exagère, que je fabule ou que c'est "dans ma tête". En attendant je souffre et je peux pas travailler. C'est usant et ça rajoute de la dépression.
Donc merci vraiment il faut que les langues se délient.
Y'a aussi Baptiste Beaulieu par exemple qui l'ouvre et ça fait du bien.
ta vidéo est parfaite merci encore je partage à fond.
Et puis y a moi qui les confond depuis des années ^^ (les frères)
C'est pas parce que t'es assignée femme, c'est parce que t'es une femme. Si c'était une simple assignation et pas une observation, ça se verrait pas et on aurait pas ce problème.
@@Tenju96 ok
@@Tenju96le putain de rapport? T'as juste vrillé a "assigné femme" et t'as rien lu après, avoue.
Tellement intéressant !
Ca serait génial d'avoir la même vidéo pour traiter des biais racistes dans la médecine et les différences de prises en charges entre les patients blancs et les patients racisés. (Et alors imagine si t'es une femme racisée, double peine 🥺)
La Stat qui me fascine le plus c'est qu'une femme à 30% de chances de plus de mourir quand elle est opérée par un chirurgien homme et non par une femme, alors qu'il n'y a pas de différence quand il s'agit d'un patient homme !
Les stats de ce genre ne veulent pas dire grand chose, faites gaffe aux biais de comfirmation
A 15 ans je suis allée voir un gyneco(homme) car j'avais des regles irrégulieres (3 mois, 5-8 mois sans regles) et il ma dit : vous etes trop stressée, faites du yoga(tout en rigolant...)
Je suis donc allée voir un AUTRE gyneco homme et il m'a fait le meme discour, en ne prenant pas compte la detresse que cela me produisait de ne pas savoir quand est ce que mes regles vont avoir lieux etc.
Finalement a 18 ans, etant dans les etudes je decide d'aller voir une gyneco sur Rennes pour le meme probleme, car je savais que cetait pas seulement du stress et que c'était anormal comme situation. Elle m'a tout de suite écouté, prise en compte et m'a posé des questions, elle m'a fait passer une échographie pour finalement voir que j'avais trop d'ovules. En un seul rendez vous, elle a su me dire que j'avais le syndrome polykystique (SOPK).
Cest fou de devoir autant persévérer dans la medecine juste parce qu'on est une femme on sera moins prise au serieux.
J'ai pu le constater aussi à plusieurs reprises. Des règles douloureuses depuis le début, ma mère m'a fait mettre sous pilule par notre médecin traitant parce que c'était insupportable j'en pleurais chaque mois et les doliprane et autres n'y faisaient rien. La pilule a aidé, jusqu'à ce que les douleurs reviennent petit à petit malgré ça. J'ai donc arrêté de la prendre vu qu'elle ne faisait plus rien.
Gynéco pour éventuellement voir si y'a pas d'endométriose, je passe des examens, deux IRM (dont une qu'on m'a faite payer alors que c'est le médecin lui-même qui me l'avait prescrite, super.), et au final on me dit gentiment "d'aller me faire marabouter ahahah" parce que j'ai rien, juste un kyste mais ça on s'en fiche apparemment. Mon gynéco me file un traitement pour l'endo quand même parce que ces douleurs restent étranges à ses yeux (ce n'est pas le seul symptôme, je vous épargne les détails juste), comme la pilule, efficace au début mais ça s'estompe, j'arrête, surtout vu les effets secondaires (le nombre de cancers cités est dingue), au final mes douleurs sont supportables comparé à ce que j'ai connu, alors je fais avec.
Je vais vois un psychiatre pour un soucis de dermatillomanie, on était en hiver, période covid donc masque, je lui dis que je me gratte beaucoup au niveau des bras, dos, et parfois le visage, il regarde mon front, depuis son bureau "boh, je vois rien là". Donc, conclusion : j'ai juste besoin d'aller raconter ma vie à quelqu'un, lui ne s'occupe que de gens avec de vrais problèmes. Mes bras et mon dos sont couverts de cicatrices à force de me gratter jusqu'au sang, mais ok, soit.
Je vois un neurologue car je me posais aussi des questions pour un tdah, ou un trouble du spectre de l'autisme (je ne connais pas tout, après tout), première question : avez-vous subi un traumatisme dans votre vie ? La réponse, oui, je mentionne un passage compliqué de ma vie datant de quelques années avant de fondre en larmes, incapable de développer, sa réponse ? "Boh, c'était y'a quelques années, à la fin du lycée, donc pas dans l'enfance, donc bon." Ah. Sauf que, ce traumatisme je l'ai traîné toute mon enfance, mais j'ai pas réussi à le dire, je l'ai juste "solutionnée" en partie du moins, et c'est ça que j'ai mentionné.
Il me demande si j'ai eu le bac, je l'ai eu oui, "ah bah du coup impossible que vous ayez un tdah". Quoi ???
On parle de mon anxiété, bon, déjà le médecin fait question réponse à ma place en me parlant comme si j'étais demeurée, il me demande "vous voulez des petits cachets pour l'anxiété ? Oui ? Bah on va donner des petits cachets hein.", moi, je ne parlais plus, je faisais oui de la tête mais j'étais morte à l'intérieur à ce moment là. C'est difficile pour moi de parler de mes soucis, quand on me demande ce que j'ai concrètement, c'est le trou noir je ne sais plus, et je sais pas pourquoi. A cause de ça, j'ose pas aller voir de médecins parce que j'ai peur qu'on me prenne pour une menteuse alors que, non, c'est juste très difficile pour moi de parler.
Bref, après tout ça, je n'ai plus envie de voir de médecin, d'avoir de l'aide, c'est peut-être idiot de ma part, mais j'ai pas envie d'entendre encore ce genre de choses, je suis trop épuisée mentalement pour en plus m'infliger ça, et je ne suis probablement pas la seule dans ce cas. J'ai hésité à partager mon expérience ici, mais je me dis que peut-être d'en parler pourrait aider, que ce soit moi ou d'autres personnes qui ont traversé la même chose.
Merci pour ton témoignage, et force à toi
Terrifiant que l'on en soit encore là....... 🙁
@@gentillekawaii2513Pour toi c'est quoi alors ? Tu as des milliers de témoignages comme ça, venant de patientes et aussi du corps médical, et quand tu apprend l'histoire de la médecine, c'est logique. C'est quoi pour toi alors ????
Depuis mes 18 ans environ je souffre de douleurs abdominales, qui au fil des annees se sont empirees, à etre plusieurs heures pliee en deux de douleurs et me vider de mes entrailles et les anti douleurs ne faisaient rien. A chaque visite aux urgences les medecins pensaient direct a mon uterus et me demandaient si javais mes regles ! Ils faisaient une écho de mon ventre et trouvaient rien alors ils me renvoyaient a la maison apres quelques heures (les douleurs partaient d'elle meme au bout d'un moment). On m'a dit plusieurs fois que c'était surement du stress, cest psychologique, etc... Au bout de quelques annees et plusieurs visites aux urgences, une medecin m'a enfin diagnostiqué apres que je lui ai decrit mes symptômes : gastrite chronique. Mon estomac avait trop d'acidité et attaquait les parois... et elle me dit encore : "enfin j'y crois pas que aucun medecin n'y ait pensé jusque là"...
Maladie qui se traite bien avec médicaments et regime adapté ! Si j'étais un homme ils auraient cherché depuis longtemps ailleurs...
J'ai appris récemment qu'on nous considérait juste comme des "petits hommes" dans le médical. Super vidéo, merci d'amener ce sujet sur la table !
T'as entendu ça où ?
Quand je conduis, je suis obligée d'avancer au maximum le siège pour atteindre les pédales, donc je touche quasiment le volant, et je sais que c'est un risque supplémentaire en cas d'accident, du coup je conduis extrêmement prudemment et lentement.
La ou je vois le sexisme c'est au niveau de la gynécologie. Mon gynécologue est une tombe. Il ne dit rien, n'informe sur rien... Par ex il m'a fait une echographie, et m'a dit "vous avez des ovaires polykystiques" et c'est tout, pas d'explications sur la fertilité, les effets sur la santé etc.. et il m'a mit un implant contraceptif sans savoir les effets secondaires ou quoi que ce soit.
Ca va que je suis sans libido et que j'ai une santé excellente, et que je souhaite pas du tout me faire soigner en cas de maladie, je préfère encore en mourir.
J'ai déjà vécu ça dans des trucs aussi bénins que des rendez-vous d'ophtalmo ... Mon mari et moi allons chez un même ophtalmologue à 2h d'intervalle. Pour lui, médecin tout sucre tout miel, "ah si vous me parlez de tel inconfort visuel on va vérifier", et aucun problème à renouveler une ordonnance pour des lunettes identiques. Pour moi 2h plus tard, quand je lui parle de ma vue qui a baissé, "vous chipotez vraiment pour 0,25 en moins sur chaque oeil ?", aucune prise en compte d'un problème qui brouille régulièrement ma vision pendant 10 à 30 minutes, "c'est votre propre sensibilité à la lumière" pour toute explication, fin du rendez-vous après 3 minutes montre en main
À l'inverse, ya des situations où quand t'es un homme on te dis de fermer ta gueule. Faut avoir conscience que le sexisme il peut ausi aller dans les deux sens, même si c'est plus souvent vers l'un d'eux.
On m'a déjà dit d'arrêter de me plaindre de la douleur parce que je suis gars et que les gars ça se plaint pas, alors que les petites filles du service où j'étais avaient des médocs dès qu'elles en avaient envie et du gaz hilarant à chaque ponction, systématiquement. On m'a dit également plusieurs fois que c'était pas grave que je perde mes cheveux à cause de la radiothérapie parce j'ai qu'à me raser, et puis que les mecs ça peut être chauve sans problème, j'avais 9 ans, je précise. Et les aides des asso pour avoir une perruque, niet, je suis un gars donc tant pis pour moi.
Tout ça c'est pas pour me plaindre mais juste pour dire que le sujet du sexisme est aussi un sujet d'homme. Le sexisme ça touche les 2 sexe, même si l'un l'est plus que l'autre, on est d'accord.
J'ajouterai que ça touche les 3 sexes, car les personnes intersexes ne sont mêmes pas reconnues.
Oui mais d'ailleurs le truc du " les hommes sont fort et ne doivent pas se plaindre pour la douleur" et à l'inverse " les femmes sont douillettes " et ce qui cause ce sexisme médical car si l'homme dit qu'il a mal c'est que c'est forcément grave ( car il est plus fort) et a contrario si une fille a mal elle en fait des caisses. Par contre courage à toi et c'est chaud que tu es été traité comme ça en étant enfant (en plus malade)
Vidéo avec tout ce qu'il faut dedans : de la structuration, des informations percutantes et une belle morale. Bravo et merci de contribuer à ce combat contre le sexisme.
Je suis en couple depuis 14 ans (et je suis un homme, faut le préciser), j'ai eu 2 enfants avant mes 30 ans. Avec ma femme nous n'en voulions que 2, c'était clair net et précis sur ce sujet. Après la naissance du 2ème enfant s'est posée la question de la contraception... Refusant que ma femme prenne des saloperies (j'ai pas d'autre mots pour les pillules ou autre truc contraceptif chimique), on s'est penchés sur les contraception définitive = pour ma femme, ligature des trompes. Alors, certes, c'est une opération lourde mais qui (là j'ai halluciné) demandais l'accord du mari (confirmé par le gyneco), c'est la que je vois que nous ne sommes clairement pas égaux. Et pour moi, vasectomie, opération légère et sans grand risque qui ne nécessite que 3 mois de réflexion et que je peux décider seul... Je suis donc partie sur la vasectomie pour éviter à ma femme de se pourrir l'intérieur avec toutes sortes de pillule (et ça ne change absolument rien à notre vie sexuelle, pour ceux qui se poserais la question 😁)
Merci d'en parler, de nombreuses personnes ne connaissent pas ce double standard face à la contraception définitive.
Mais surtout, tous les "spécialistes" vont essayer de dissuader les femmes de le faire en les faisant culpabiliser ou forcer à douter ..en mode "oui mais vous ne savez pas... peut-être un jour"
Non... à un homme, jamais tu vas lui dire...un jour tu vas le regretter.
Alors, pour rentrer d'avantage dans le détail, effectivement, plusieurs spécialiste ont fait culpabilisé ma femme et j'ai pour habitude de ne pas intervenir dans les affaires de ma femme, on est tous libre après tout 😊, mais là, NOUS avons déposé une réclamation auprès de la structure d'un des médecins après lui avoir expliqué comment il devrais traiter ses patients... Sans réponse bien entendu mais ça défoule. Pour ma part, l'urologue qui m'a pris en charge m'a fortement conseillé de mettre en stock des gamètes "au cas où" et m'a également fortement déconseillé de faire l'opération aussi jeune (j'avais 30ans à l'époque) mais sans insister d'avantage.
@@skakmat3791 merci pour la précision et vous avez très bien fait pour la plainte. Même si elle n'a pas de suite, j'imagine que c'est un bon déroulement.
Je vous souhaite une belle fin de journée, à vous et votre femme
Quel king
@@yukikasugai6481 oui c'est ça, et au delà du "peut être un jour" y'a aussi le discours du "pensez à toutes ces femmes qui n'ont pas votre chance et qui rêverait d'avoir un enfant". Et....c'est triste pour elles? Mais qu'est-ce que ça a à voir avec moi??? Ça me fait penser aussi à la situation actuelle dans certains états des USA qui sont revenus sur le droit à l'avortement. Au delà du mood "chasse au sorcière" omniprésent (au Texas il y a quand même une prime à la délation de 10 000 dollars pour toute dénonciation de femme cherchant à avorter depuis la suspension de l'arrêt Roe V. Wade. Les CITOYENS peuvent dénoncer des femmes enceintes au civil pour gagner des thunes :'] je trouve ça atroce) ils ont aussi ce problème de "l'avis du mari" sur la question et de la decrédibilisation des jeunes cherchant à être stérilisés. Sans parler du manque de couverture sociale sur les moyens contraceptifs et qui poussent les américains déjà peu favorisés encore plus dans la merde🙃
Quand j'étais en Espagne y'a qq années y'avait une pub du ministere de la santé au cinéma dans laquelle on voyait une sorte de studio, dans lequel on demandait à des femmes de mimer une crise cardiaque. La productrice derrière la caméra n'arrêtait pas de leur dire "ben... non, je vous demande de mimer une crise cardiaque..." alors les femmes retentaient encore et encore de mimer une crise cardiaque, en mettant la main sur le cœur, en mimant une douleur au bras etc etc.. a la fin un message apparaissait disant que les symptômes diffèrent entre H/F. C'est la première fois de ma vie que j'ai entendu parler de ça, ça m'a fait un énorme choc.
L'Espagne fait de gros efforts contre le sexisme depuis quelques années.
Il y a quelques années, aux États-Unis, des etudes similaires ont émergées sur le fait que la médecine serait raciste, en ce sens que la recherche experimentale se base essentiellement sur des personnes de couleur blanche, tandis qu'une personne d'origine asiatique, africaine, latino possederait des spécificités genetiques et aurait des symptômes variables à une personne blanche sur la prise d'un médicament. Un sujet aussi très intéressant à explorer, je serais curieuse de regarder une de tes vidéos là dessus !
Je suis actuellement sans suivi médical parce que « je surjoue mes douleurs » alors que je n’arrive pas à tenir debout sans douleurs malgré la morphine, je me tape la tête contre les murs. A ça s’ajoute la grossophobie : je suis grosse donc on ne me donne pas de fauteuil roulant parce que « je vais l’utiliser h24 parce que je suis flemmarde » (parole de ma neurologue), ma prise de poids étant lié à mes médicaments pour supporter tout ça et une hypothyroïdie 🙃
Et c’est tellement difficile de trouver des médecins (même femme) qui nous écoutent !
Cette vidéo est un constat sur la médecine qui est à la fois choquant et flippant, même si j'étais déjà au courant du fait en général (je n'avais juste pas de chiffres). J'ai personnellement souffert de règles très douloureuses et très abondantes pendant longtemps, avec des douleurs qui commencent jusqu'à une semaine avant. Pas d'endométriose semble-t-il, et je supportais parce que c'est juste quelque chose qui dépend des femmes, et il semble qu'il y ait une part d'hérédité (ma mère avait eu les mêmes problèmes et les mêmes douleurs).
Quand j'ai eu un nouveau gynéco (homme en plus) pour poser un DIU cuivre, il m'a posé la question de mes règles, et j'ai répondu en ajoutant que "c'est pas grand-chose, je gère, j'ai l'habitude". Il m'a regardé et posément m'a dit : "Il n'y a pas de fierté ou de valeur ajoutée à souffrir et à perdre tant de sang. Je vous prescrit quelque chose tout de suite." Et maintenant j'ai une combinaison de deux médicaments qui permet de baisser mes règles de 5-6j à deux jours en diminuant le saignement et d'arrêter toute douleur ou presque, je n'ai plus qu'un peu d'inconfort.
Ce qui m'agace beaucoup par contre c'est que mon médecin traitant (une femme) était au courant de mes symptômes (douleurs, saignements abondants et longs), connaissait bien cette association de médicaments pour les règles longues et douloureuses, mais ne me l'a jamais prescrite en plus de trois ans chez elle, alors qu'elle a aussi une spécialité gynécologie...
l'endométriose j'ai tellement l'impression que c'est sous représenté, genre 10% ça me paraît si peu (par rapport à toute les personnes que je connais qui souffrent pdt leur règles)
C'est surtout 10% diagnostiquées !
10% ça fait 1/10, et les gens peuvent souffrir pendant leurs règles pour d'autres raisons.. Il existe d'autres maladies qui font souffrir et même des femmes avec l'endométriose qui ne souffrent pas forcément pendant un moment et le découvre avant d'avoir souffert 😁
Oui et puis c'est le parcours du combattant pour se faire diagnostiquer. J'ai mal de façon atroce depuis 10 ans, vomissements, passage aux urgents et tout. Et on m'a prescrit un examen seulement cette année 🤔 en moyenne c'est 7 ans d'errance médicale donc imaginez le nombre de personne qui ne sont pas diagnostiquées !
@@polar9836 C'est une estimation des 10%, mais du coup, je pense que l'on pourrait penser que cette donnée d'érance est prise en compte, non ?
Mais oui c'est difficile d'avoir un diag sur ce genre de choses, et j'espère qu'en plus on vous le remettra jamais en question !
Merci d'aborder ce sujet de santé et de société qui est primordial et pourtant si souvent négligé 💜
J’ai une amie qui as une forte poitrine, elle devait porter des sorte de ceinture pour soulager son dos entraînant des complication pour ça colonne vertébrale. Quand elle aller voire un médecin pour une réduction mammaire, il lui as sortie « ah bah non vous allé pas priver votre homme de ça. Vous savez très bien que les hommes aiment les poitrine généreuse »….
Je me suis cassée le pouce avec un arrachement osseux lors d’un entraînement de boxe. Aux urgences, on me donne un simple Doliprane qui n’apaise pas du tout ma douleur, la radiologue me place la main dans des positions pas possible. La radio était mal faite et le médecin n’arrivait pas à poser un diagnostic.
Deux jours plus tard, j’ai des douleurs horribles qui partent du pouce et remontent jusque dans mon épaule (mon tendon s’était allongé avec le mouvement du pouce lors de la fracture). J’avais peur que le morceau d’os se soit détaché et comprime mon tendon voire le sectionne. Aux urgences de la main, le chirurgien qui me voit, malgré le fait que je lui assure que c’est cassé et que je le sens, a secoué mon pouce dans tous les sens en affirmant que c’était une entorse et que j’exagérai.
Le jeudi d’après je vois enfin une autre chirurgienne et je fais une nouvelle radio bien mieux que la première. C’était cassé avec un morceau d’os à moitié détaché :)
Je suis un homme trans de 22 ans et ça fait depuis mes 15 ans que je suis en errance médicale. 7 ans que j'essaie d'obtenir un diagnostique pour mon autisme.
J'ai perdu des années de ma vie a passer de nombreux tests qui, même si je cochais toutes les cases, n'aboutissaient à rien parce-que soit disant les filles ne peuvent pas être autistes.
Aujourd'hui on sait que beaucoup de femmes le sont, peut-être même autant qu'il y a d'hommes autistes, mais que celles-ci sont obligées de faire ce qu'on appelle "le caméléon". Etre une femme autiste c'est extrêmement mal vu là où un homme autiste sera un peu mieux toléré par la société. Dans les deux cas les personnes autistes souffrent d'une totale méconnaissance du sujet de la part du public ou pire, d'idées reçues ou stéréotypes mais qui dans la plupart des cas sont axés sur les hommes. Une femme présentant les mêmes comportement ne sera jamais considérée comme autiste sans un diagnostique... Pour les mêmes comportements on admettra l'autiste chez l'homme, la femme aura juste des problèmes de comportements ou devra faire des efforts parce-que quand même, elle en fait pas assez et la vie ça doit être dur... Bref.
Idem que j'ai passé 2 tests de QI pour un très probable HPI, deux tests qui n'ont jamais abouti eux non plus car on n'a jamais pu déterminer les résultats, soit-disant. La première fois je veux bien car mes possibles troubles n'étaient pas pris en compte, mais la deuxième fois dans un centre spécialisé faudrait peut-être pas abuser.
Sinon pour le côté physique je n'ai jamais eu d'endométriose, mais je suspecte des kystes ovariens. De plus, j'ai réalisé il y a seulement quelques jours que mes douleurs dans tout le corps qui m'empêchent parfois de dormir sont des douleurs chroniques. Je n'en avais jamais parlé aux médecins parce-que quand j'ai essayé d'en parler à mes parents durant ma petite enfance on m'a répondu que c'était normal d'avoir mal.
Non, avoir mal tous les jours sans aucune raison à des endroits différents du corps ce n'est PAS normal... Même ma tante qui est infirmière et qui me soutenait au début commence à me dire de prendre sur moi, de faire des efforts tellement je me plains de choses diverses et variées. On m'accuse de m'inventer des choses. Pendant mon collège j'étais victime de harcèlement, alors dès que j'essayais d'exprimer un quelconque mal-être on accusait le stress (pas le harcèlement, le stress, notez bien cette subtile différence ici aussi...).
Et vous pensez que parce-que je transitionne on me traite mieux sur le plan médical? Non.
Maintenant quand je me plains on met ça sur le compte de ma prise de testo, on reporte tous mes problèmes et accuse la minuscule ampoule que je prends une fois par mois depuis juin dernier.
Que je sache mes problèmes existaient déjà bien avant.
Psychiatre.
Rien que pour la question du QI, la réponse des psychologues est légitime, mais vous ne voulez pas l'entendre... Un QI avec des résultats hétérogènes aux subtests ne permet pas de faire de QI total, puisque la moyenne n'aura aucun sens clinique. Vous semblez avoir très envie qu'on vous dise que vous avez un haut QI, sauf que ce n'est pas possible de faire cette affirmation avec un QI hétérogène. Tout au plus, on peut détailler chaque subtest pour y mettre individuellement du sens, et c'est très bien, voire même plus pertinent qu'un QI total. D'autant plus qu'un haut QI n'est pas un diagnostic (ce n'est pas une maladie, malgré les fausses infos qui circulent c'est au contraire associé à des facteurs de protection de santé mentale).
Si vous avez la même attitude avec le reste... peut-être qu'il y a là des choses à explorer sur ce qui vous amène à chercher une multiplication de confirmations médicales tout en étant dans une grande défiance de leur expertise.
En toute honnêteté, demandez à vos soignants s'ils suspectent un trouble de la personnalité ou un état limite. Je pense que leur résistance à vous fournir des réponses peut venir de là...
Se demander si la médecine est sexiste c'est comme demander si la police est raciste. La réponse est comprise dans la question.
Ca vaut le coup d'expliquer les mécanismes quand même, non ?
@@DansTonCorps oui bien sûr 😊 Ce n'était pas une critique mais une approbation. J'ai halluciné notamment pour le coup du mannequin de crash test "femme" arrivé en.. 2023 !! 🤯😖😡😱
Salut ! J'adore le propos de cette vidéo. Quelle bonne idée de parler de ça.
Et je pense que tu l'aborde de façon divertissante et accrocheuse malgré que ça soit pas un sujet facile.
Pour aller dans le même sens, penses-tu que tu pourrais faire un vidéo sur la fatigue et les hormones chez la femmes. Où en est la science ?
Allez je rajoute mon anecdote :D
Un soir j'ai un point dans le ventre/dos qui me fait de plus en plus mal.
Vers minuit on appelle SOS medecin, j'ai un caillot dans les reins, le gars me fait une piqure, se fout de ma gueule avec mon mec comme quoi je suis une chochotte, et me file des anti inflammatoires.
Les jours qui suivent ca empire, les cachets font plus effet, je passe 5 jours au lit a gémir sans oser aller aux urgences parce que "je suis une chochotte".
Quand finalement j'y vais, j'ai 41.5 de fièvre, une infection generalisée des reins (due aux medocs du super medecin), et on m'annonce que j'etais a moins de 24h de perdre mon rein et a 48h d'en mourir :D
"
"Est-ce que t'as déjà pensé à vendre tes données personnels pour te faire un peu d'argent" Je suis mort j'ai jamais vu une sponso aussi réussite x)
L'argument selon lequel les hormones des femmes "faussent" les résultats est tellement absurde... Consternant. Surtout que les cycles féminins sont plus ou moins prévisibles, alors que chez les hommes, la testostérone peut exploser après avoir gagné un match par exemple, ou chuter rapidement en cas de défaite. Tu parles d'une stabilité! 🙄
Si les cycles hormonaux féminins étaient si prévisibles, la pilule contraceptive n'existerait pas. On emploierait à la place ces (pas très) fameuses méthodes consistant à deviner les périodes propices (et aussi non propices) à la fécondation de l'ovule.
Or, aujourd'hui, ce sont ces méthodes vraiment pas très fameuses, qui ont envoyé bon nombre de femmes aux plannings familiaux pour avorter.
Donc les irrégularités des cycles chez les individus de sexe féminin existent.
Loin de moi l'idée de contester l'irrégularité hormonale chee les individus de sexe biologique masculin. En effet, leurs hormones sexuelles peuvent diminuer avec l'âge (oui, les hommes ont aussi une sorte de ménopause), le stress, l'état de santé mentale, l'alimentation. Tout comme les femmes par ailleurs, mais en leur ajoutant un caractère cyclique (ce qui fait un boxon plus terrible que chez les hommes)
Pareillement, les personnes autistes et/ou TDAH peuvent réagir différemment à certains médicaments ou traitements psy mais ces gens sont systématiquement écartés des études "pour ne pas fausser les résultats". Ce que je comprends c'est : plus on a de handicaps moins on a le droit à être soigné correctement.
@@zebracorne Alors imagine une femme autiste/TDAH... XD Si tu ne réponds pas "correctement" aux médocs parce que tu n'est pas diagnostiquée parce qu'on ne croit rien de ce que tu dis... >.
Absolument pas , notre cycle change en permanence , votre taux de testostérone reste globalement le même au fil des jours , fort le matin faible le soir
@@lauw2757 Euh... Non?! Déjà je suis une femme. Ensuite je me base sur mes études (biologie du développement) et un paquet d'études scientifiques.
Super intéressant merci beaucoup pour ce travail !
Je suis suivie pour un TDA et soignée pour un cancer par une équipe de jeunes femmes de mon âge, ça change carrément la donne et ça rassure tellement !!!
Courage pour ta lutte contre le cancer ! Je suis rassurée d'entendre que tu peux traverser ça avec plus de sérénité :)
Le sujet est très bien traité ❤
Tes mots libèrent vraiment les paroles qu'on a jamais osé dire pour ne pas passer pour des féministes susceptibles. Je dirais même que y étant confrontées, on ne s'en rend pas compte facilement.
J'ai mis du temps à le remarquer mais au musée d'histoire, les humains à la préhistoire sont tous représentées par des hommes qui ont évolués, les femmes sont peut-être restés des bactéries.
Merci pour cette vidéo et d'avoir mentionné le diagnostic du spectre autistique. Je suis autiste, il faut savoir que depuis toute petite, j'étais suivie en neuropédiatrie car je faisais des convulsions fébriles, mais ma mère m'a dit ce que le spécialiste avait dit à celleci, "madame, il y a un circuit électrique anormal dans le cerveau de votre fille, mais ça ne devrait pas l'empêcher d'avoir une vie "normale"
Normal....non, ma vie n'a jamais été normal. Je suis née autiste, mais j'ai reçu mon diagnostic qu'à 29 ans.
Après une errence diagnostic et surtout des diagnostics erronés. Même si dès que la psy, vu à l'âge de 23 ans, m'a énuméré les spécificités du diagnostic quelle venait de mettre à mon dossier, j'ai très clairement dit que rien ne se rapprochait de ma condition...et même tous mes proches (famille et amies) après leurs avoir donné la définition de ce fameux diagnostic ne me reconnaient vraiment pas.
Et bien j'ai contesté...mais rien à faire, cette psy m'a dit...soit vous êtes d'accord avec ce diagnostic et commencez immédiatement le traitement (médicaments qui me mettaient dans une situation incapacitante extrême) soit vous quitter la thérapie...
J'ai quitté, et décidé d'arrêter les médoc après 5mois d'enfer.
J'ai dû batailler pour avoir une nouvelle évaluation car je me faisais répondre que j'avais déjà un diagnostic à mon dossier.
Pourtant, lorsque j'ai finalement pu rencontrer un neuropsy spécialisé en autisme, il ne m'a fait passer aucun test, aucune évaluation... m'a dit : "vous avez toutes les caractéristiques, mais je ne vous donnerez pas le diagnostic, car je ne crois pas qu'une femme peut être autiste." Et quand je lui ai demander pourquoi il ne me faisait pas passer l'évaluation (tests et tout) il m'a répondu "non mais vous semblez être trop intelligente, vous allez tricher"
Mais en faite...il croit que c'est une partie de plaisir de batailler pendant 6 ans pour enfin comprendre ce que je suis? Depuis que je suis née tous me dise que je suis "une extraterrestre"....toute ma vie est une preuve que le diagnostic d'autisme est valide.
J'ai dû aller dans le privé, voir un spécialiste de l'autisme chez les adultes, après l'évaluation, décortiquer mon dossier médical depuis l'enfance etc.... c'est sans équivoque qu'il m'a donné le diagnostic et m'a même dit que si j'avais été un garçon, j'aurais eu mon diagnostic enfant. Car les preuves sont très nombreuses dans mon dossier médical.
Et ça...ce n'était pas dans les années 80, c'était en 2019.
Mon cousin et ma cousine ont 2 ans d'écart, ils ont tout les 2 la même pathologie de naissance
Mon cousin à été diagnostiqué à 8ans, ma cousine à 20ans
Car "c'est une femme donc douillette", "elle exagère", etc.. '-'
Merci pour cette vidéo ! Mais La sphère autistique ? Le spectre autistique vous voulez dire ?
Sinon, en ce qui concerne les crises cardiaques, il faut prendre en compte que les signes peuvent être tout simplement différents d'un individu à un autre, quelque soit le sexe, ça peut aussi se manifester par une douleur à la mâchoire chez certains hommes. Je le dis parce que je connais quelqu'un qui a eu une grosse douleur comme ça, il a cru que c’était une rage de dent, c'était une crise cardiaque et il en est mort sans même avoir été aux urgences....
Personnellement j'ai beaucoup de mal à me faire prendre au sérieux par les médecins, je suis migraineuse et boah, on suppose que c'est rien, j'ai eu une algoneurodystrophie, et avant qu'on me diagnostique, ma kiné me disait que "mais non je n'avais pas mal" alors que j'avais envie de hurler quand elle massait ma cheville et le chirurgien qui m'a sorti que " ce n'est pas de la douleur c'est juste de l'inconfort". LOL. J'ai aussi une tante qui a failli mourir d'une embolie pulmonaire; Son médecin traitant lui a dit que c'était juste du stress si elle était essoufflait et avait un rythme cardiaque qui frôlait les 180. Heureusement on l'a cru aux urgences....
C’est hyper important de parler de ça, merci !
Il m’aurait semblé pertinent de mettre un mot sur ce que vous pointez du doigt; le patriarcat. J’ai été assez déçue de ne pas l’avoir entendu une seule fois dans cette vidéo. Qui était très intéressante, cela dit.
Ça voudrait dire faire de la politique, et se détourner du féminisme libéral pour aller vers un féminisme de fond, radical. Et ça... ça fait perdre des abonnés !
J'ai fais un calcul rénal, j'ai passé la nuit (bien 6 heures) aux urgences, on m'a foutu dehors à 5h30 du matin (alors que j'étais venu en ambulance) en me disant de me débrouiller pour trouver quelqu'un qui pourrait me ramener, et quand j'ai dis que je travaillais le jour même, on m'a juste dit "on va pas t'arrêter, tu te débrouilles et tu vas bosser". En gros.
Et j'ai été bosser du coup, ça va de sois. Pliée en deux et à l'agonie, avec mon patron qui me disait "non mais ya machin qui est malade et qui vient pas donc si tu pouvais ne pas être absente s'il te plais....".
Pas de radio, pas de médocs, pas d'arrêt, j'ai été prise zéro au sérieux alors que j'ai fais un FOQUING CALCUL.
Merci pour cette vidéo ! Sujet tellement peu abordé je sais pas pourquoi ! Il suffit de prendre un daffalgan par jour pendant 2-3 jours d'affilée pour se taper une mycose vaginale mais tout va bien...
Je suis dans le flou médical depuis des années pour une possible endométriose, j'en ai vraiment ras le casque qu'on me prenne pas au sérieux alors que je souffre quotidiennement
A chaque fois que je parlais de douleur à un médecin j'avais l'impression qu'on me prenais pas au sérieux et qu'on pensait que j'exagerais. D'autant plus que la couleur de peau joue aussi...
La prise en charge de la santé mentale a été nulle. J'ai peur d'aller voir un psychologue vu comment ils m'ont traitée par le passé.