IMa grande tante, née en 1887 (une gamine....) a travaillé aux usines hispano suiza pendant la guerre et a été attributaire d’un petit livret à la gloire de Guynemer et à mon avis édité en 1919. J’en suis toujours l’heureux propriétaire...
mon arrière grand père maternel était ingénieur chez Hispano Suiza et il a fait parti de la team qui a mis au point le moteur canon du spad ... ça fait plaisir de redécouvrir ces moments de l'histoire; mon grand père paternel, lui était mitrailleur sur amiot 143, mais ça c'est une autre histoire 😊😊
Lors d’une foire aux vieux papiers à l’ancienne gare de la Bastille (c’est vous dire si cela date: 1976 ou 1977) j’ai rencontré au détour d’un stand, un très vieux monsieur qui prétendait avoir été au collège avec lui: Guynemer était en 4éme quand lui était en 6ème. Je ne sais bien sûr pas si cela était vrai mais cela m’a marqué de faire ainsi un saut dans l’histoire.
Il l’etait en effet. Ma grande tante, née en 1887 (une gamine....) a travaillé aux usines hispano suiza pendant la guerre et a été attributaire d’un petit livret à la gloire de Guynemer et à mon avis édité en 1919. J’en suis toujours l’heureux propriétaire...
En quelque sorte. Le SPAD VII, premier sorti, a donné lieu à une vaste famille : SPAD VII 180 hp à moteur surcompressé, SPAD XI-Canon, SPAD XIII à plusieurs moteurs, SPAD XVII... Il y a eu un SPAD hydravion et des versions biplaces pour la reconnaissance.
@@davidmechin6227 j'ai vu ça. Merci beaucoup. J'ai la Bible des avions de guerre mais il n'y est pas fait état de ce modèle... J'adore cette chaîne pour ça. Pointu et passionnant.
C'est une légende colportée par la bio d'Udet. Ils n'ont pas pu se rencontrer, n'étant pas postés aux mêmes endroits. Et de toute façon, Guynemer n'aurait jamais laissé filer une victoire.
@@davidmechin6227 Je ne cherche pas à remettre votre travail en cause, cette bio était très instructive, merci à vous, mais permettez moi ce point de vue... Je m'explique, Ernst Udet, ancien pilote de chasse de la Grande Guerre et cadre (certes pas le pire cadre) du "régime des heures sombres" décrit dans sa biographie que son ennemi juré l'a épargné, avec panache (!), et vous affirmez que cela n'a jamais existé ? Il s'agit de bien mesurer le contexte et la surenchère de la propagande du régime d'adolf... Autre chose, je vous lis : "Guynemer n'aurait jamais laissé filer une victoire", je m'inscris en faux car ce constat vous appartient, monsieur, puisque comme vous le savez Guynemer était dès plus fantasque au combat, un vrai casse cou, ce n'était pas un tueur prudent et méthodique comme Fonk... Pour finir et je me répète, je ne peux croire qu'un militaire vétéran et haut gradé comme Udet eut été d'un tel masochisme en se rabaissant de la sorte... Qu'il confonde une cigogne avec une autre, soit, qu'il fabule à son propre détriment, ternissant sa réputation à ce point, surtout à cette époque, c'est autre chose, ne croyez vous pas ?
@@marckerik6494 Guynemer n'était pas particulièrement casse-cou au sens où Navarre l'était, et ne se livrait pas à des acrobaties incroyables. Il était simplement téméraire et s'approchait à bout portant des biplaces ennemis qu'il attaquait, ramassant très souvent des balles du mitrailleur arrière. Correction cependant : Guynemer et Udet auraient pu se rencontrer dans la Somme au printemps 1917, juste avant l’attaque du Chemin des Dames. L’escadrille d’Ernst Udet, la Jasta 15 qui se battait depuis sa création en Alsace, est envoyée sur le terrain de La Selve (Aisne) le 5 mars 1917. L’escadrille de Guynemer, la SPA 3, est envoyée à Bonnemaison le 26 mars 1917 mais on sait aussi que Guynemer était à Paris du 17 mars au 8 avril pour assister à la mise au point du SPAD XII-Canon. La rencontre a lieu selon les mémoires d’Udet (parues en 1935) à une date qu’il ne précise pas, mais avant la bataille du Chemin des Dames qui commence le 14 avril 1917. Le combat qu’il décrit n’a donc pu avoir lieu que dans un court délai d’une semaine à peine, entre le 8 et le 13 avril 1917. Dans son autobiographie « Mein Fliegerleben » parue en 1935, Udet affirme avoir affronté un SPAD ennemi au-dessus de son terrain de La Selve. Le combat est long, et sa mitrailleuse s'enraye, le laissant sans défense. Le pilote français, qu'il identifie comme étant Guynemer car portant l'inscription "Vieux Charles", voit qu'il tente désespérément de rétablir son arme. Alors il se met au dessus de lui en vol renversé, le salue et s'en va. Le carnet de vol de Guynemer a disparu durant la seconde guerre mondiale, sa maison familiale de Compiègne ayant été pillée par l’occupant. Il nous en reste des fragments photographiés durant l’entre-deux guerres. Mais nous avons aussi le journal de marche de la SPA 3 conservé au Fort de Vincennes. Et il nous livre deux occasions de rencontres : « 8 avril 1917 : Paris-Front-Bonnemaison (2h). 1 combat sans résultat. » Il est peu probable que Guynemer, revenant de Paris, se soit aventuré à 20 km derrière les lignes ennemies (sur le terrain de La Selve) pour y chercher du grabuge (Dorme était le seul à faire cela, il se moquait de l’homologation de ses victoires). L’avion qu’il a affronté était bien plus probablement sur la ligne de front. Cela ne correspond donc pas au récit d’Udet. « 13 avril 1917 : 14h-15h30. Attaqué 2 biplaces Albatros-Roland. » Guynemer n’indique pas avoir attaqué de chasseurs. Par conséquent, rien de concluant dans les documents d’archives pour localiser ce combat. Un bémol toutefois : on se rend compte, à partir des fragments du carnet de vol de Guynemer, qu’il est plus précis que le journal de marche et que plusieurs de ses vols ne sont pas répertoriés dans ce dernier. Mais, a priori, tous les combats sont bien dans le journal de marche. Et les enrayages sont notés. La seule possibilité que ce combat ait eu lieu serait un vol non répertorié, ce qui le rend déjà peu probable. Ensuite, il l’est encore moins connaissant la personnalité de Guynemer, qui n’était pas enclin à la moindre clémence pour l’ennemi. Le 24 janvier 1917, il crible de plombs un biplace ennemi. Mais son moteur lâche. L’avion allemand s’enfuit… Mais le moteur de Guynemer repart, il rattrape l’ennemi, et l’achève. Il ne peut suivre sa chute car son moteur cale de nouveau. Victoire probable. Deux jours plus tard, le 26 janvier, il remporte une nouvelle victoire, étant contraint de bluffer. Il attaque un biplan ennemi mais sa mitrailleuse s’enraye après 10 cartouches, impossible de la désenrayer. Il reste derrière l’avion ennemi dont l’équipage prend peur et se rend, se posant dans les lignes françaises où il est capturé intact. C’est d'ailleurs le seul équipage ennemi à survivre sans blessures au tir de Guynemer. Cet équipage indique, lors de son interrogatoire, que l’avion revendiqué par Guynemer le 24 bien été détruit. Réaction de Guynemer, qui se confie sur cet épisode au Journaliste Jacques Mortane : «C’était vraiment de la chance et j’avoue [comprendre : « finalement »] ne pas regretter d’avoir laissé la vie sauve à cet équipage quoi qu’il fut boche. » Enfin, Udet, en publiant ses mémoires, réalise une opération de communication publique. En glorifiant Guynemer, c’est un peu lui qui se glorifie aussi… Il est loin d’être le seul à avoir fait ainsi et s’être fait contredire par des historiens. Théo Osterkampf, autre as allemand de 14-18 révèle aussi avoir été descendu et épargné par Guynemer : les chercheurs ont toujours été perplexes de ses affirmations, qu'il multipliait l'âge aidant... L’as autrichien Gottfried Banfield raconte avoir affronté l’as des as italien Francesco Baracca le jour de noël 1916 au-dessus de l’Adriatique et qu’ils se sont quittés en se saluant après un long combat sans vainqueur ni vaincu. Documents à l’appui, Baracca n’était pas sur le secteur ledit jour !
@@davidmechin6227 Soit, entre mes suppositions et vos références implacablement étayées, je ne peux que m'incliner... J'espère que vous n'y trouverez aucune malice si je prétends in fine que "La vérité" appartient pour l'éternité à ces hommes courageux, c'est je l'avoue juste histoire de ne pas laisser disparaitre si vite un aussi beau dénouement au milieu de tant de confrontations d'oiseaux de proies... Merci à vous sincèrement, car votre travail est très précis, ce qui est rare, bonne soirée monsieur
Ils ont eu tous deux des problèmes physiques qui ont entravé leur quête de se faire accepter comme "pilote[s] de guerre", pour reprendre le titre d'un des livres de Saint-Ex.
Incroyable reportage.. avec les témoignages des anciens... Énorme.. un voyage dans le temps
IMa grande tante, née en 1887 (une gamine....) a travaillé aux usines hispano suiza pendant la guerre et a été attributaire d’un petit livret à la gloire de Guynemer et à mon avis édité en 1919. J’en suis toujours l’heureux propriétaire...
Merci.
Guynemer est mon héros. J'ai adopté depuis longtrmps son slogan: "Faire face."
"Pas mon 'slogan' : ma devise !" ... vous répondrait Georges Guynemer ?
J'ai cru lire par ailleurs que c'était : " tant qu'on a pas tout donné, on a rien donné "...Un avis ?
Ce qui est hallucinant c est la rareté à l epoque d avoir la légion d honneur, pour un homme d exception, et voir à qui on la remet aujourd'hui !!!
Je vous rassure pour la légion d'honneur : il y avait les mêmes reproches il y a un siècle...
Beau travail, merci Monsieur.
Cravate noire dans l'Armée de l'Air pour commémorer le deuil de Guynemer.
Merci pour cet historique et ces vidéos d'époque.
Cravate noire ds la marine pour la bataille de Trafalgar si je me trompe
@@didierlouerat3934 Peut-être, surement, mais l'AA a débuté avec des hommes de l'Armée de Terre de différentes branches.
Merci David pour ce sujet encore maîtrisé haut la main !
Merci, chevalier. Amitiés.
mon arrière grand père maternel était ingénieur chez Hispano Suiza et il a fait parti de la team qui a mis au point le moteur canon du spad ... ça fait plaisir de redécouvrir ces moments de l'histoire; mon grand père paternel, lui était mitrailleur sur amiot 143, mais ça c'est une autre histoire 😊😊
Excellent. Merci.
Merci Monsieur David !
La notification qui fait plaisir 🎉❤
Une des fiertés de la France......
Du grand David. Excellente vidéo
Géniale vidéo
Toujours des vidéos redoutablement pédagogiques.
Merci bien.
Lors d’une foire aux vieux papiers à l’ancienne gare de la Bastille (c’est vous dire si cela date: 1976 ou 1977) j’ai rencontré au détour d’un stand, un très vieux monsieur qui prétendait avoir été au collège avec lui: Guynemer était en 4éme quand lui était en 6ème. Je ne sais bien sûr pas si cela était vrai mais cela m’a marqué de faire ainsi un saut dans l’histoire.
Si ce Monsieur était scolarisé au collège de Compiègne, c'est tout à fait possible.
Il l’etait en effet. Ma grande tante, née en 1887 (une gamine....) a travaillé aux usines hispano suiza pendant la guerre et a été attributaire d’un petit livret à la gloire de Guynemer et à mon avis édité en 1919. J’en suis toujours l’heureux propriétaire...
bonne vidéo merci heurtaux maintenant ? DCD EN 1985
Les américains ont aussi voulu commémorer le jour de sa mort en 2001, mais ça a mal tourné.
A t'on un enregistrement audio de sa voix?
Eh non. Pas de cinéma parlant à cette époque...
Mais sait-on jamais. On trouvera peut-être un jour un cylindre en cire contenant sa voix.
Son SPAD S XII canon est en fait un SPAD VII amélioré non ?
En quelque sorte. Le SPAD VII, premier sorti, a donné lieu à une vaste famille : SPAD VII 180 hp à moteur surcompressé, SPAD XI-Canon, SPAD XIII à plusieurs moteurs, SPAD XVII... Il y a eu un SPAD hydravion et des versions biplaces pour la reconnaissance.
Est-ce que Guynemer a obtenu des victoires avec le "Pétadou" ?
Oui ! Voir le détail de ses victoires sur mon site as14-18.net
as14-18.net/Guynemer
@AeroMasterclass du 37 sur un biplan ça devait faire des dégâts. ... 🥺
@AeroMasterclass le pétadou c'est le Spad S-XII ?
J'aurais adoré le voir en vrai
@@Pepejul2 Oui, c'est le SPAD XII-Canon n°382. Il a obtenu 5 victoires à son bord.
@@davidmechin6227 j'ai vu ça. Merci beaucoup.
J'ai la Bible des avions de guerre mais il n'y est pas fait état de ce modèle... J'adore cette chaîne pour ça. Pointu et passionnant.
Je n'ai pas entendu parler du pourtant célèbre témoignage de Ernst Udet, épargné par Guynemer lors d'un duel aérien ?
C'est une légende colportée par la bio d'Udet. Ils n'ont pas pu se rencontrer, n'étant pas postés aux mêmes endroits. Et de toute façon, Guynemer n'aurait jamais laissé filer une victoire.
@@davidmechin6227 Je ne cherche pas à remettre votre travail en cause, cette bio était très instructive, merci à vous, mais permettez moi ce point de vue... Je m'explique, Ernst Udet, ancien pilote de chasse de la Grande Guerre et cadre (certes pas le pire cadre) du "régime des heures sombres" décrit dans sa biographie que son ennemi juré l'a épargné, avec panache (!), et vous affirmez que cela n'a jamais existé ? Il s'agit de bien mesurer le contexte et la surenchère de la propagande du régime d'adolf... Autre chose, je vous lis : "Guynemer n'aurait jamais laissé filer une victoire", je m'inscris en faux car ce constat vous appartient, monsieur, puisque comme vous le savez Guynemer était dès plus fantasque au combat, un vrai casse cou, ce n'était pas un tueur prudent et méthodique comme Fonk... Pour finir et je me répète, je ne peux croire qu'un militaire vétéran et haut gradé comme Udet eut été d'un tel masochisme en se rabaissant de la sorte... Qu'il confonde une cigogne avec une autre, soit, qu'il fabule à son propre détriment, ternissant sa réputation à ce point, surtout à cette époque, c'est autre chose, ne croyez vous pas ?
@@marckerik6494 Guynemer n'était pas particulièrement casse-cou au sens où Navarre l'était, et ne se livrait pas à des acrobaties incroyables. Il était simplement téméraire et s'approchait à bout portant des biplaces ennemis qu'il attaquait, ramassant très souvent des balles du mitrailleur arrière.
Correction cependant : Guynemer et Udet auraient pu se rencontrer dans la Somme au printemps 1917, juste avant l’attaque du Chemin des Dames. L’escadrille d’Ernst Udet, la Jasta 15 qui se battait depuis sa création en Alsace, est envoyée sur le terrain de La Selve (Aisne) le 5 mars 1917. L’escadrille de Guynemer, la SPA 3, est envoyée à Bonnemaison le 26 mars 1917 mais on sait aussi que Guynemer était à Paris du 17 mars au 8 avril pour assister à la mise au point du SPAD XII-Canon. La rencontre a lieu selon les mémoires d’Udet (parues en 1935) à une date qu’il ne précise pas, mais avant la bataille du Chemin des Dames qui commence le 14 avril 1917. Le combat qu’il décrit n’a donc pu avoir lieu que dans un court délai d’une semaine à peine, entre le 8 et le 13 avril 1917.
Dans son autobiographie « Mein Fliegerleben » parue en 1935, Udet affirme avoir affronté un SPAD ennemi au-dessus de son terrain de La Selve. Le combat est long, et sa mitrailleuse s'enraye, le laissant sans défense. Le pilote français, qu'il identifie comme étant Guynemer car portant l'inscription "Vieux Charles", voit qu'il tente désespérément de rétablir son arme. Alors il se met au dessus de lui en vol renversé, le salue et s'en va.
Le carnet de vol de Guynemer a disparu durant la seconde guerre mondiale, sa maison familiale de Compiègne ayant été pillée par l’occupant. Il nous en reste des fragments photographiés durant l’entre-deux guerres. Mais nous avons aussi le journal de marche de la SPA 3 conservé au Fort de Vincennes. Et il nous livre deux occasions de rencontres :
« 8 avril 1917 : Paris-Front-Bonnemaison (2h). 1 combat sans résultat. » Il est peu probable que Guynemer, revenant de Paris, se soit aventuré à 20 km derrière les lignes ennemies (sur le terrain de La Selve) pour y chercher du grabuge (Dorme était le seul à faire cela, il se moquait de l’homologation de ses victoires). L’avion qu’il a affronté était bien plus probablement sur la ligne de front. Cela ne correspond donc pas au récit d’Udet.
« 13 avril 1917 : 14h-15h30. Attaqué 2 biplaces Albatros-Roland. » Guynemer n’indique pas avoir attaqué de chasseurs.
Par conséquent, rien de concluant dans les documents d’archives pour localiser ce combat. Un bémol toutefois : on se rend compte, à partir des fragments du carnet de vol de Guynemer, qu’il est plus précis que le journal de marche et que plusieurs de ses vols ne sont pas répertoriés dans ce dernier. Mais, a priori, tous les combats sont bien dans le journal de marche. Et les enrayages sont notés. La seule possibilité que ce combat ait eu lieu serait un vol non répertorié, ce qui le rend déjà peu probable.
Ensuite, il l’est encore moins connaissant la personnalité de Guynemer, qui n’était pas enclin à la moindre clémence pour l’ennemi. Le 24 janvier 1917, il crible de plombs un biplace ennemi. Mais son moteur lâche. L’avion allemand s’enfuit… Mais le moteur de Guynemer repart, il rattrape l’ennemi, et l’achève. Il ne peut suivre sa chute car son moteur cale de nouveau. Victoire probable. Deux jours plus tard, le 26 janvier, il remporte une nouvelle victoire, étant contraint de bluffer. Il attaque un biplan ennemi mais sa mitrailleuse s’enraye après 10 cartouches, impossible de la désenrayer. Il reste derrière l’avion ennemi dont l’équipage prend peur et se rend, se posant dans les lignes françaises où il est capturé intact. C’est d'ailleurs le seul équipage ennemi à survivre sans blessures au tir de Guynemer. Cet équipage indique, lors de son interrogatoire, que l’avion revendiqué par Guynemer le 24 bien été détruit. Réaction de Guynemer, qui se confie sur cet épisode au Journaliste Jacques Mortane : «C’était vraiment de la chance et j’avoue [comprendre : « finalement »] ne pas regretter d’avoir laissé la vie sauve à cet équipage quoi qu’il fut boche. »
Enfin, Udet, en publiant ses mémoires, réalise une opération de communication publique. En glorifiant Guynemer, c’est un peu lui qui se glorifie aussi… Il est loin d’être le seul à avoir fait ainsi et s’être fait contredire par des historiens. Théo Osterkampf, autre as allemand de 14-18 révèle aussi avoir été descendu et épargné par Guynemer : les chercheurs ont toujours été perplexes de ses affirmations, qu'il multipliait l'âge aidant... L’as autrichien Gottfried Banfield raconte avoir affronté l’as des as italien Francesco Baracca le jour de noël 1916 au-dessus de l’Adriatique et qu’ils se sont quittés en se saluant après un long combat sans vainqueur ni vaincu. Documents à l’appui, Baracca n’était pas sur le secteur ledit jour !
@@davidmechin6227 Soit, entre mes suppositions et vos références implacablement étayées, je ne peux que m'incliner... J'espère que vous n'y trouverez aucune malice si je prétends in fine que "La vérité" appartient pour l'éternité à ces hommes courageux, c'est je l'avoue juste histoire de ne pas laisser disparaitre si vite un aussi beau dénouement au milieu de tant de confrontations d'oiseaux de proies... Merci à vous sincèrement, car votre travail est très précis, ce qui est rare, bonne soirée monsieur
@@marckerik6494 No problem, Marckerik ! Discuter histoire de l'aviation est un de mes grands plaisirs et ce petit échange en fait partie !
J'ai une cigogne venue de Strasbourg à coté de moi...
merci du petit lait sur du velour
Je fais me faire engueuler par mon épouse si j'ai renversé mon petit lait sur le velour... Mais merci ! 😄
awful AI over speak.Would rather have original French with subtitles.
Ok, it s a new RUclips option. So you feel it disapointing
Premier....
La légende c'est René Fonck et non Guynemer qui est loin derrière !!!
😏Alors vous m'expliquerez pourquoi la page de Guynemer est plus consultée que celle de Fonck sur mon site as14-18.net !
Il était génial ce Guy..... Guy Nemer 😂😂😂
Je m'aperçois que dans mon inconscient je confondais Guynemer et Antoine de Saint-Exupéry 😮😮😮
Guynemer et St EX. n’étaient pas sans points communs. Notamment connus pour être un peu turbulents. Très joueurs quoi.😂😂😂😂😂
Il s'est fait descendre aussi, mais à une autre époque.
@@joelr.9480 ils ont retrouvé l'épave de son p38 à 2 km de chez moi derrière les îles 😇
Ils ont eu tous deux des problèmes physiques qui ont entravé leur quête de se faire accepter comme "pilote[s] de guerre", pour reprendre le titre d'un des livres de Saint-Ex.