Gestion des couverts végétaux au printemps.
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- Опубликовано: 20 окт 2024
- Pour stocker de l’eau et permettre de les mettre à disposition des plantes il faut un équilibre dans les porosités du sol.
Ses équilibres sont majoritairement le fruit du travail biologique de la faune et la flore du sol ainsi que par les plantes.
Les couverts végétaux ont fait ce travail entre deux cultures depuis la moisson 2021 et ont permis d’apporter le gîte et le couvert à toute une biodiversité indispensable.
Ils ont permis de recycler de nombreux éléments minéraux afin d’être le plus autonome possible..
Le risque maintenant c’est la diminution de l’eau disponible dans les sols et il faut gentiment mettre fin à la présence du couvert végétal afin qu’il restitue au sol les éléments qu’il a recyclé et préservés de la lixiviation .
Aucun travail du sol n’est effectué pour cela ,uniquement un broyage des résidus qui permet de faciliter leur assimilation par le monde vivant.
C’est un bonheur de voir son sol entièrement brassé et bouleversé dans le bon sens par cette faune et cette Flore qui s’entretiennent chaque année comme on le ferait avec un élevage.
On est finalement tous des éleveurs.
Les stratégies sont bien entendu différentes en fonction des cultures qui suivent et l'observation, la patience et l'opportunisme restent des atouts importants.
![FNAF vs TF2 - Episode 2 [SFM]](http://i.ytimg.com/vi/z5b3V2-VLb0/mqdefault.jpg)
Toujours bonne vidéo, simple efficace, et surtout intelligible ...
Bonjour super hâte de voir la suite
avez vous en gros le détail du couvert ? semences fermières ou achetées ?
Bonjour, avec quel outil faites vous un travail d'oxygénation a 8-10cm?
Merci de votre partage très intéressant 👍
Vous trouverez quelques éléments dans d'autres vidéos sur cette chaine et nous en reparlerons à l'automne certainement.
Bonjour Sam, très intéressant et très bien expliqué , j'adhère à votre façon de travailler mais ne serait t'il pas judicieux d'incorporer superficiellement pour favoriser la destruction du couvert et l activité microbienne du sol , donc la minéralisation , pour , ainsi avoir le maximum d éléments disponibles pour la culture suivante sans avoir de faim d azote. Merci pour vos vidéos instructives cordialement Raymond
Bonjour Raymond non il n’y a aucun intérêt de faire rentrer en minéralisation des éléments qui sont déjà soluble en partie et le travail du semi de printemps suffira.
Il serait dommage de faire cela durant l’hiver déjà une période où le sol dysfonctionne en partie.
Nous en reparlerons cette automne😀
Bonjour
Ne serait il pas préférable de les rouler?
Bonjour, le roulage ne fait pas le travail complet , même avec un rola faca. Au final ce travail modifie aussi une partie de la structure de surface. La destruction n'est pas complète. L'intérêt du broyage est d'éliminer des ravageurs installer, de faciliter l'assimilation par le sol en améliorant la vitesse de valorisation. Ensuite, au printemps, les résidus végétaux gênent moins pour le réchauffement du sol. La destruction des graminées étant un incontournable chimiquement. Et puis un broyeur reste toujours utile, un rola faca beaucoup moins😃
Bonjour.
Est il mieux de rouler ou broyer.
Merci.
Bonjour, le roulage ne fait pas le travail complet , même avec un rola faca. Au final ce travail modifie aussi une partie de la structure de surface. La destruction n'est pas complète. L'intérêt du broyage est d'éliminer des ravageurs installer, de faciliter l'assimilation par le sol en améliorant la vitesse de valorisation. Ensuite, au printemps, les résidus végétaux gênent moins pour le réchauffement du sol. La destruction des graminées étant un incontournable chimiquement. Et puis un broyeur reste toujours utile, un rola faca beaucoup moins😃
@@samagriculteurindependant1490 tu dis que le couvert a souffert du gel ...un roulage sur gel avec un rouleau Cambridge à -5 -6 fait du meilleur boulot qu'un broyeur, est plus économique et moins marquant sur le sol qu'un passage de broyeur, perso, jamais de broyeur sur les couverts végétaux 🤐
@@kissekitadissa c’est très bien c’est ton choix il n’y a pas de souci mais par expérience expliquer qu’un rouleau fait le même travail qu’un broyeur c’est peut-être un petit peu exagéré et qui n’a aucun impact sur la structure ça l’est encore davantage. Le broyeur à bien d’autres intérêts technique que de simplement plaquer le couvert au sol qui dans certains sol peut être un handicap pour le réssuyage et le réchauffement du printemps.À bientôt et bonne continuation à toi
@@samagriculteurindependant1490 sur le gel je parle, c'est radical mais bon...il gèle de moins en moins l'hiver , ceci dit je ne travaille pas de la même manière même si on a des points communs 👍
@@kissekitadissa Pas sûr que tu puisses savoir comment je travaille avec les quelques informations que tu as mais je suis à peu près sûre que nous avons plus de.com hein que de différence.
Mais les différences doivent s’expliquer et ne pas être comparer comme des modes d’emploi.
Je peux t’expliquer pourquoi le choix du broyeur et je pourrais aussi t’expliquer pourquoi il n’y a aucun intérêt technique à rouler ces couverts
Et que c’est même contre-indiqué d’utiliser des rola faca par exemple😀
Bonjour, les études que j'ai consultées montrent que le non travail du sol augmente le relâchement de N2O dans atmosphère, un gaz a effet de serre 300x plus puissant que le co2 et qui en plus attaque l'ozone. Ce serait du a la perte de porosité par rapport aux sols travaillés. De plus la concentration de MO dans les strates supérieures favorise également le relâchement de CO2.
Je me demande donc si le CO2 libéré par le travail du sol n'est pas celui que le sol non travaillé n'a jamais su capturer en premier lieu de part sa dégradation aérienne . Car on n'observe pas de différence entre les sols travaillés et non sur le long terme du moment que l'assolement est identique. En d'autres mots si les bénéfices observés par les transitions vers l'ACS ne viennent pas principalement de l’introduction de couverts, et non de la pratique du SD?
Je suis curieux de connaitre les études que vous avez pu consulter sur le relâchement de N2O car il en existe peu et elles témoignent souvent d'une dégradation anaérobie de la MO plus que du manque de porosité. La porosité est une notion délicate à appréhender car on la confond trop souvent avec la densité apparente du sol et surtout elle varie plus ou moins fortement dans le temps selon que le sol est travaillé ou non. Sauf à intervenir dans de mauvaises conditions météo, la conduite en sdcv n'a que peu d'impact sur la porosité; à contrario, le travail du sol favorise cette porosité mais de manière temporaire. Il faut distinguer la production de CO2 au niveau du sol qui est , quel que soit le mode de culture (conventionnel, tcs, sdcv ou bio ), directement lié à l'intensité de l'activité biologique (respiration/consommation de la MO) et le mode de libération de ce gaz : soit progressivement (à mesure de l'activité ) et selon un gradient dans le sol (par la porosité naturelle ) pour un sol non travaillé , soit massivement et ponctuellement lors d'un travail du sol. De la même manière que les dégagements de CO2 ne sont pas directement liés au mode de culture, la capacité à séquestrer du carbone d'un sol dépend essentiellement du flux d'entrée de ce carbone ( à production et exportation comparable) et donc de la couverture maximale du sol, donc des couverts.
@@jeanlouissimonnet329 c'est une étude américaine, je mettrai un lien si je la retrouve. Elle compare les émissions des différents modes de culture. Elle constate une augmentation en n2o en non travail du sol, qu'elle suppose venir du manque de porosité et manque d'oxygène qui vient avec, donc effectivement dégradation de MO en anaérobie. Il y avait aussi une capacité plus faible de stockage de carbone venzng des residus, du à la dégradation en surface, mais aussi des émissions plus faibles du carbone stocké venant du manque de porosité.
Elle concluait tout de même ( de maniere spéculative) un probable effet léger positif global sur sol non travaillé (en matière d'émissions à effet de serre, mais je crois sans tenir compte du n2o.)
@@jeanlouissimonnet329 Merci pour vos commentaires, ça fait beaucoup de choses et certaines ne sont pas exactes en pratique. Dire que le travail du sol améliore la porosité est en partie vrai mais il n'y a pas une porosité mais deux porosités. J'aurai l'occasion d'en parler dans une vidéo. Je maintien par contre que le principal dégagement de CO2 est en partie lié au travail profond des sols non refermés et que plus un sol est vivant, avec beaucoup de "respiration" et de "Mo" et plus cet impact sera grand. Maintenant stocker du carbone pour stocker du carbone n'a que peu d'intérêt pour l'agriculteur. Ce qui compte c'est qu'il tourne le mieux possible. Pour beaucoup, les résidus de récolte ne sont déjà pas complètement décomposés alors il faut déjà travailler sur ces sujet avant d'aller plus loin.😀
Merci pour ce retour, c'est un sujet vaste qui ne peut être abordé en quelques minutes sur une vidéo . Il faut séparer les sujets pour rester simple mais en effet , il y a beaucoup à dire et c'est aussi pour cela , qu'après 25 ans de pratiques nous sommes dans une stratégie mixte avec un travail du sol "intelligent" et utile. Le sol vivant comme je l'explique peut parfois être trop "gourmand" et finalement moins remplir son rôle en faveur de la production. L'agriculteur doit concilier ces deux facteurs. à bientôt !😀
@@fermewilmotsagriculturebio3434 ça voudrait dire que la nature pollue elle même plus que les activités humaines ?
Guili guili