Joël Chapron présente 'Quand passent les cigognes' de M. Kalatozov

A la suite de la conférence "70 années de cinéma soviétique", Joël Chapron présente le film de M. Kalatozov : "Quand passent les cigognes".
Le jeudi 3 mai 2012.

[@elisabethdakak878]

Je n'ai jamais oublie ce film que j'ai vu quand j'etais tres jeune.

[@gromitois]

Euh... beaucoup d'à peu près et de ré-interprétation de l'Histoire... Le film a été tourné fin 56, est sorti en URSS en octobre 57, au festival de Cannes en mai 58, à Paris (effectivement) en juin (mais 58, pas 56 !) et est resté 19 semaines en salles en France... Il est faut de dire que 1956 marque la fermeture du cinéma soviétique à l'exportation, alors que c'est le contraire ! De plus, reprocher au film (même s'il s'agit d'un anachronisme en regard de la vérité historique) l'absence des portraits de Staline dans le film relève d'une incompréhension du phénomène du dégel par rapport au Réalisme socialiste imposé aux cinéastes depuis 1934 et au sein duquel Staline devait être systématiquement glorifié. Quant à l'accusation (la "démythification") d'antisémitisme concernant le film, cela repose sur l'avis de quelques critiques considérant que le personnage de Mark (le "vilain " du film) serait juif, ce que rien, absolument rien dans le film ne corrobore. D'autant qu'il est le cousin de Boris et le neveu du père de Boris. Pourquoi lui serait-il juif et pas les autres membres de sa famille ? La vérité est qu'un certain nombre de critiques sont restés enfermés dans les débats de guerre froide et n'ont pu accepter que les films du dégel échappent en grande partie justement à l'idéologie qu'il fallait combattre. Les Cahiers du Cinéma allaient d'ailleurs dans ce sens. Lorsqu'on connait bien (et malgré son affirmation, ça n'a pas l'ait d'être le cas de M. Chapron) l'histoire du cinéma soviétique, les critères du réalisme socialiste, et plus généralement l'histoire de l'URSS, notamment des années 1946-1966, on ne peut tenir de telles analyses.
Philippe Serve - Fondateur et animateur de Cinéma sans Frontières (Nice, 2002-2012).

[@johannes914]

Merci pour ces précisions contradictoires.

[@guyfoucher4805]

Mr Chapron , arretez de parler de cinema soviétique , Claude Lellouch dit que la scène finale du film est un moment les plus émouvant qu'il ait vu : il est soviétique Lellouch ?

[@boblapointe5358]

Errata : le film (1957) est Palme d'or au festival de Cannes 1958