Les fausses bonnes idées : les abeilles domestiques vs les pollinisateurs
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- Опубликовано: 9 фев 2025
- Si l’abeille domestique est bien une composante de la biodiversité, il serait néanmoins erroné d’en faire un emblème pour alerter sur l’érosion du vivant et notamment des pollinisateurs. Papillons, mouches, scarabées et abeilles solitaires sont autant d’insectes méconnus qui contribuent dans l’ombre à la pollinisation. En comparaison aux 950 espèces d’abeilles sauvages également présentes en France métropolitaine, l’abeille domestique ne représente donc qu’une infime fraction de cette biodiversité indispensable à la reproduction des plantes et à notre alimentation. Plus encore, là où elle est artificiellement installée, cette dernière peut rentrer en compétition avec les espèces sauvages.
Programme
• Concepts fondamentaux, Hemminki Johan, chargé d’étude et naturaliste, ARB îdF
• Agir en faveur des pollinisateurs sauvages, Hugues Mouret, directeur scientifique, Arthropologia
• Premiers enseignements du programme inter-parcs francilien sur les pollinisateurs sauvages, Serge Gadoum, Entomologiste, OPIE
• Retour d’expérience de la collectivité de Génainville (95), Christiane Walter, adjointe au Maire en charge de l’environnement, Genainville
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Ce webinaire est le premier du cycle « Les fausses bonnes idées » proposé par l'ARB. Retrouvez en ligne l'ensemble des ressources :
www.arb-idf.fr...
Agriculteur en occitanie, je ne crois pas que la vision simpliste de Hugues sur l agriculture va réellement solutionner la chute libre des espèces.
J utilise aucun insecticide, fongicide, mollucide... (même bio), le fait du non travail de sol avec diversité de plantes (15-20 sur un champ ) ... pour ca j utilise des desherbant.... on peut voir dans mes champs.. salamandre, lepidurus apus, Martin pêcheur, diablotin, guêpier d Europe,... Y a aussi des champs sans pesticides dans mon secteur... juste pour voir qu' entre "sur le papier" et "en vrai" , il y a des paramètres d un gestion globale qui est mal pris en compte.
La connaissance (comme votre webiner ) est primordiale ... la créativité des agriculteurs aussi, pour répondre aux enjeux. Je ne crois que très peu à la politique du bâton qu' en on a pas les moyens de l appliquer et qu' on évalue pas ces conséquences. ... en attendant, les populations disparaissent et s effondrent.
J'ai des arbres fruitiers qui, pour certains, croulaient sous le poids des fruits. Les branches pliaient voire cassaient. Pratiquement plus aucun fruit depuis l'année dernière. L'année dernière, très peu d'insectes butineurs sur les lavandes, juste quelques bourdons. D'autre part, à mes fenêtres, j'ai 5 nids d'hirondelles. Tous étaient occupés en 2021 avec 2 couvées dans l'année. L'année dernière, seuls 3 nids occupés et une seule couvée. Cette année 2024, aucun nid d'occupé. Ces oiseaux ne se nourrissent qu'en vol (comme les chauve-souris). J'habite un village de Picardie, à côté d'une ferme et d'un gros maraicher. Ca flytoxe en ce moment. Hé oui, il ne faut pas un seul trou dans une feuille de chou, ni un ver dans une carotte ... Triste constat !
Avec la dégradation des milieux et du changement climatique naturel, heureusement qu'il y a des apiculteurs (qui effectivement doivent espacer leurs ruchers et même leurs ruches) pour s'occuper de leurs abeilles car que resterait-il comme pollinisateurs sauvages ?
Les abeilles sauvages sans poil sont-elles sujettes au varroa ?
Si les agriculteurs dont ceux qui sont également chasseurs sèment grâce à leurs fédérations surtout des semences adaptées pour le gibier.
Ne faudrait-il pas qu'une partie 1/3 au moins soit des semences mellifères ?
Et pourquoi pas les communes propriétaires de nombreux hectares inutilisés soient également actrices ?