101 Philosophie de la biologie évolutive - avec P. Huneman 3/4

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  • Опубликовано: 5 ноя 2024

Комментарии • 24

  • @jean-marcmilhaud5951
    @jean-marcmilhaud5951 2 года назад

    En tant que prof (vieux ? Oui ! 😄), je prends une leçon : cette utilisation des cartes mentales est excellente et permet de bien se repérer dans le propos. Je vais réutiliser !
    Sur le fond c'est super...

  • @MarieGiovanola
    @MarieGiovanola 4 года назад +4

    Merci pour la vidéo ^^
    Est-ce que l'on pourrait avoir des recommandations de "philosophes qui ne serai pas d'accord avec ça " ou/et un/des livres d'introduction aux débats actuels ?

    • @GameOfHearth
      @GameOfHearth  4 года назад +1

      Réponse de Philippe Huneman :
      Votre question n'est pas simple, mais un des textes les plus importants, en français, qui défend une position plus radicale que la mienne sur les rapports entre épistémique et non épistémique - autrement dit, qui soutient que les seules bonnes raisons de croire une proposition sont ses preuves matérielles, l'evidence au sens anglais - est le livre de Pascal Engel, Les Vices du savoir (2019) ; Engel a écrit des articles en ce sens aussi. Il cite d'autres philosophes anglo saxons qui vont dans son sens.

  • @LeChat084
    @LeChat084 2 года назад

    Merci !

  • @clementdoyen445
    @clementdoyen445 4 года назад

    utilité/coût d'une théorie pour le vecteur matérielle de celle-ci, dans sa temporalité propre?

  • @sandalphon6596
    @sandalphon6596 4 года назад

    L'influence de la politique dans l'approbation des hypothèses entre le culturelle et le génétique se fait également dans le sens inverse, c'est a dire qu'il est probable de refuter une hypothèse qui met en avant un attrait génétique en préfèrent sa version culturelle d'un point de vue purement politique et non épistémologique.

  • @qyuyuyn
    @qyuyuyn 4 года назад

    Merci pour la vidéo ! Il me semble que sa position vis-à-vis du rôle des valeurs non épistémique (avec laquelle je suis plutôt en phase personnellement) est plus modérée que celle de beaucoup de philosophes féministes ? En gros pour lui, les valeurs interviennent plutôt à la marge, quand il est question du choix d'un domaine de recherche, de stratégie, ou de l'évaluation des risques, mais il est toujours possible de bien faire la distinction et c'est important de le faire. J'ai l'impression que d'autres auteurs invoquent un rôle plus constitutif des valeurs, affectant le contenu des connaissances de manière à ce qu'on ne puisse réellement distinguer clairement le contenu factuel et évaluatif.

    • @GameOfHearth
      @GameOfHearth  4 года назад +1

      Réponse de Philippe Huneman :
      Oui, en gros je soutiens une position modérée, entre l'évidentialisme de Pascal Engel, et les pragmatistes ou les féministes radicaux pour qui les valeurs non épistémiques sont plus massivement constitutives. Rorty par exemple irait dans ce sens (pour prendre un auteur non féministe).

  • @cyrilliko
    @cyrilliko 4 года назад

    référencement :)

  • @guillaumeh5529
    @guillaumeh5529 4 года назад

    Bravo pour votre travail et la qualité de cette interview. Je me demandais si la difference schématique SHS / biologie de l'evolution n'etait pas un peu tro caricaturale ? Je ne pense pas que des biologistes de l'évolution nient l influence de l environnement ou les facteurs sociaux mais essaient effectivement d isoler des causes génétiques (si ce mot à un sens). Mais j ai bien noté que c'était une simplification à but pédagogique .

    • @GameOfHearth
      @GameOfHearth  4 года назад +1

      Réponse de Philippe Huneman :
      Oui c'est une simplification. Il y a effectivement beaucoup de biologistes qui regarderont en dernière instance les facteurs sociaux, pour tout un tas de raison, par exemple aussi le fait qu'ils sont beaucoup plus durs à contrôler ; inversement il y a des traditions en SHS pour lesquelles le génétique se regarde en dernier. Mais encore une fois ce ne sont pas des règles universelles, c'est plutôt des faits sociaux. Ceci dit "biologique" ne se résume pas à "génétique" ; l'article de Downes dans Les Mondes Darwiniens est une critique de la psycho évolutionniste qui explique qu'il y a plein d'autre manières de faire la biologie des comportements humains que la génétique et l'évolution.

    • @guillaumeh5529
      @guillaumeh5529 4 года назад

      @@GameOfHearth ok je comprends mieux . Merci beaucoup d avoir pris le temps de répondre .

  • @saart2212
    @saart2212 4 года назад

    Han, mais alors, la science, ce se serait pas une chose qui se fait dans une bulle, intouchée par de basses considérations sociales, économiques, morales... Qui l'eu cru ^^.
    Sur la partie "ressources cognitives et financières finies", s'aurait peut-être été intéressant de prendre comme exemple la situation actuelle de la recherche sur les vaccins pour le covid-19, et avoir quelques pistes de réflexion par rapport au injonctions d'urgence "on a pas le temps de suivre le procédé normal" qui ont pu être formulés. Bon j'imagine que c'est un peu trop demander, mais en tout cas ça m'a fait y repenser.
    Merci à vous deux pour cette vidéo :)

  • @hrc9983
    @hrc9983 4 года назад

    J'ai vraiment pas compris la partie sur les tests médicaux : j'imagine qu'on choisit les tests qui font plus de faux positifs en premier afin de "ratisser large" et de faire faire un second test plus sélectif après. Si on faisait l'inverse, la plupart des gens testés négatifs se barreraient et le résultat serait moins fiable. Il y a sans doutes un aspect moral qui intervient (on préfère faire un coup de frousse injustifié que de laisser des malades repartir et crever dans leur coin sans soin), mais on maximise aussi l'efficacité de notre méthode, et le réalisme de notre description du monde (dans un cas on fait passer à coup quasi sûr tout le monde à travers les deux tests, alors que dans le second cas on perd une partie de notre échantillon en cours de route, donc c'est moins fiable, indépendamment de toute considération morale, éthique, politique, etc ...).

  • @istapouss9780
    @istapouss9780 4 года назад

    Alors là je ne sais pas j'ai une petite réserve... alors certes il y a sans doute un classement "épistémique / non épistémique", la première catégorie serait exclusivement de la connaissance, la seconde un discours rempli de justifications tierces... je comprends qu'il y a des connaissances qui ont des raisons en dehors de l'altruisme bien connu des intellectuels, qu'elles sont suspectes, et que il est très important de le savoir et de s'en inquiéter, mais comprendre la connaissance ou une connaissance à partir de ce classement me parait un peu difficile. J'imagine que c'est un courant de pensée, ou que l'histoire de l'épistémologie est remplie de personnes qui se réclament d'une connaissance pure, qu'elles se déclarent mieux que ceux qui auraient une connaissance impure, mais je ne pense pas qu'il faut en faire un schéma général de ce qu'est la connaissance. Si par exemple je fais une erreur dans la connaissance d'un objet, est-ce là quelque chose qui relève "exclusivement" de la connaissance ? ou est-ce que c'est non-épistémique du simple fait que c'est une erreur ?
    Mon opinion (si j'étais un grand scientifique, nous dirions "mon hypothèse") est que il y a forcément dans la connaissance une part de soi, qu'une connaissance n'est jamais un discours exclusif sur un objet extérieur, que ça ne veut rien dire. Il y a forcément une part de réflexif. On ne peut pas faire une patatoide et dire "à l'intérieur c'est la connaissance, à l'extérieur c'est pas la connaissance". Que on ne peut pas concevoir la connaissance comme un truc qui pourrait être isolé, que la connaissance n'est pas elle-même un "objet" (si tant est qu'on puisse isoler un objet).
    Il y a deux expressions françaises qui me paraissent approcher cette situation. Considérer la pensée comme une "réflexion" - on réfléchit, etc - montre quelque chose qui rebondit, qui vibre, qui est une image, un écho, quelque chose qui peut être fini, mais qui n'est pas fini dans son ambition et qui, malgré cela est quand même fidèle. Et puis la fameuse expression "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme", à condition de considérer la conscience non pas comme un cours de morale, (mais je l'empêche pas non plus), mais plutot comme un processus réflexif.
    Je prends par exemple la recherche sur le Covid 19. Il va de soi que, s'il ne faisait pas une épidémie, tout le monde s'en ficherait. Et que la connaissance que on en recherche est hyper orientée vers notre petite condition de mortels. Pour autant, est-ce que c'est de la connaissance non pure et qu'est-ce que ça voudrait dire ? On avance bien vers quelque chose qu'on ne connaissait pas avant. J'ai même lu, dans les recherches pour savoir si le Covid 19 était une fabrication artificielle, un complot des chinois, que on pouvait assurer que non, au motif que cette bestiole attaquait le récepteur truc (excusez-moi j'ai oublié lequel et de toutes façons je n'y connais rien), et que c'était une idée géniale, et que aucun humain n'aurait pu l'avoir, et que par conséquent il s'agissait bien d'un "phénomène naturel". (j'ai lu ça dans Le Monde, probablement). Si l'on regarde, tout ça est tout simplement extraordinaire (de mon opinion toujours) pour apprécier ce qu'est une connaissance, et pourtant c'est pétri d'intérêts mercantiles, de fautes, de tromperies, de peurs, etc. Et là, on voit pour l'instant une part de réflexif : étonnamment, ce virus nous en apprend sur nous mêmes, et cela nous pousse à en apprendre plus sur ce virus. Tant que c'est comme ça, mon opinion est que l'on peut dire que c'est de la connaissance. Le jour où cela s'arrêtera, ça sera autre chose.
    (d'où l'importance de la notion de vulgarisation, ce que vous faites si bien).
    Après, le grand danger de ma petite théorie dans les temps qui sont les nôtres est le courant catastrophique du développement personnel, pour se donner des airs de réflexif on risque de se taper des "pleines consciences" qui irradieraient des connaissances positives, évidemment ça serait une catastrophe, et votre approche de classement un peu brut est peut -être salutaire à la... "réflexion" :-)
    Et certes, il y a quand même des gens qui sont des fiéfés menteurs.
    Mais bon, à part ça, votre discours et vos schémas sont toujours aussi intéressants et instructifs ; une erreur peut-être, (de mon opinion), mais tout à fait constitutive de la connaissance :-) . Encore merci !

    • @GameOfHearth
      @GameOfHearth  4 года назад

      La réponse de Philippe Huneman :
      C'est une différence conceptuelle. "Épistémique" c'est tout ce qui relève des normes pures de la connaissance : la justification, la notion de vérité, la probabilité d'une hypothèse, la vraisemblance d'une hypothèse, les relations d'implication entre des propositions, etc. Non épistémique, c'est ce qui relève d'autre chose: l'esthétique, l'utilité sociale, les valeurs morales et politiques, la physiologie ou la psychologie du sujet connaissant, etc.
      La question posée est : dans quelle mesure les paramètres (normes et valeurs) non épistémiques interviennent dans la construction de la science, et dans quelle mesure ils doivent y intervenir ? Une des raisons majeures pour lesquelles on se pose cette question pour la science - plus spécifiquement que pour le savoir en général, du genre "je sais que Paris est la capitale de la France", un savoir qui est l'objet d'étude premier de l'epistemology ou théorie de la connaissance - c'est que la sciences est une activité sociale et collective.
      En philosophie académique , l'epistemology est en effet quelque chose de différent de la 'philosopy of science'.

    • @istapouss9780
      @istapouss9780 4 года назад

      @@GameOfHearth Sur cet aspect, je ne suis pas d'accord avec vous. Certes, les "normes pures de la connaissance" permettent de débroussailler le terrain, de faire une première évaluation de quelque chose qui se présente comme de la connaissance. J'essaie moi-même de les utiliser beaucoup.
      Mais elles sont une approximation : il n'y a dedans aucune notion de matière, de corps, de vie - ou alors dites-moi où. Une connaissance implique forcément un support, et un être pensant, un corps, dont la matière environnante est intégrée à la connaissance, épistémiquement parlant, ou ce que vous voudrez d'épistémique.
      Cela ressemble à votre consensus scientifique. La possibilité de ce consensus fait-il parti de la connaissance ?... De mon opinion oui : sans possibilité de consensus, pas de connaissance, pas même de scientifiques. Si une connaissance est reconnue par consensus, alors pour décrire cette connaissance il faut décrire ce consensus et si on perd le consensus cette connaissance n'existe plus.
      Paris, capitale de la France, comme vous dites, une connaissance si universelle qu'elle n'aurait pas besoin de support ?... Le Peuple Français y pourvoira ?... Peut-être, mais malheureusement une bonne partie de ce peuple croit que Paris était également capitale de la Gaule, alors que faire ? Si le peuple français se trompe sur un pareil sujet, comment traiter cela avec ces normes pures de la connaissance ? Avec les éléments que vous donnez, vous ne le pouvez pas.
      Certes dans le cadre d'une vulgarisation, on pourrait dire que la construction d'une connaissance sur Paris, sur la planète Saturne ou autre, c'est déjà bien, que la question du support, de celui ou de de celle ou de ceux ou de celles qui portent cette connaissance, est secondaire. La planète Saturne se fiche complètement de qui de quoi sur Terre, c'est vrai, mais... la planète Saturne n'est pas une connaissance.
      Dans certains contextes, et particulièrement dans un contexte féministe si je puis me permettre de donner des cours de féminisme (que tout le monde se rassure, je ne fais manifestement pas partie des normes pures de la connaissance du féminisme), ce distinguo "Saturne ou Connaissance sur Saturne" est fondamental, y compris et surtout dans le cadre d'une vulgarisation. Il est même l'enjeu majeur. Le constituant, le consensus, l'existence de la connaissance, le corps, est ici fondamental, et pas uniquement parce que les hétérosexuels mâles ne pensent qu'à ça. (D'ailleurs, il y aurait bien des choses à dire sur cette "connaissance" sur les hétérosexuels mâles, mais passons, c'est vrai qu'elle n'est pas complètement fausse) (Et d'ailleurs, ils ont raison).
      Mais de quoi est-ce que je parle ? Qu'est-ce que c'est que ce corps de la connaissance qui est dans la connaissance confondue avec l'épistémologie ? À vrai dire, je n'en sais rien. Mais je rouspète parce que, dans vos normes pures rien ne permet d'aborder cette question, de dire ce que c'est. Forcément, le corps n'est jamais très pur.
      La réflexivité, que j'avais évoquée, me parait une approche intéressante pour ces questions de constitution de la connaissance qui font, de mon opinion, intégralement partie des termes de la connaissance, même à propos de Saturne. La réflexivité est une notion à mi-chemin entre matière et concept, car elle parle de rebond, de reprise. Et puis, j'ai l'impression que la connaissance, ça vibre, ça scintille, ça n'est pas quelque chose de statique, comme on croit d'habitude. L'épistémique ça ressemble plus au folklore qu'au solfège de mon opinion. Donc moi, la réflexion, le rebond, ça me va bien. Certes, beaucoup de scientifiques utilisent la réflexivité pour dire qu'ils ont eu trop chaud ou trop froid, ce qui évidemment n'avance à rien. Mais certains (certaines) l'utilisent pour aller dans cette fameuse connaissance.
      Par exemple j'ai vu dans l'histoire applicative que, pour étudier la bataille de Marignan (celle qui s'est produite en 1515), il y en a cet été qui ont repassé les Alpes en armure (... sachez que François 1er avait obligé ses troupes à traverser toutes les Alpes en armure de chevalerie juste avant la bataille de Marignan, ce qui laisse perplexe évidemment). Et à partir de cette expérimentation personnelle, selon leurs propres impressions, fatigues et autres, ils reconstruisent ce passage des Alpes, la vie des chevaliers, d'une armée, etc. Ils travaillent même à partir des impressions et sentiments qu'ils prêtent à leurs chevaux !
      (et ça vient du CNRS, hein, ça ne vient pas d'un groupuscule de bénévoles passionnés).
      Bref, je suppose que vous connaissez ces sujets mieux que moi. Certainement vous savez où placer les curseurs. Il est clair qu'il y a déjà pas mal de grain à moudre sur les questions de justification, de vérité ou de probabilité d'une hypothèse comme vous dites. Et j'espère continuer de vous écouter, même si vous ne parlez que de ça.

  • @redmoineau127
    @redmoineau127 4 года назад

    Je ne comprends pas le modèle mathématique de maximisation de la fitness chez les mâles et les femelles. Je ne voit pas pourquoi, pour une femelle humaine, le fait d'avoir 10 partenaires par mois au lieu d'un, minimiserait le nombre de gènes à transmettre pour la génération suivante? ça change basiquement rien non? Chez les animaux, est-ce observé expérimentalement? Le nombre moyen de partenaires sexuels entre homme et femme est il expérimentalement différent?

    • @DamienVasseFlo
      @DamienVasseFlo 4 года назад

      Avoir de nombreux partenaires est coûteux énergétiquement (dont cognitivement aussi), or dans le cas présent la femelle a besoin de son temps pour s'occuper des petits qu'elle élève seule. Cependant il y a des cultures où les femmes ont plusieurs partenaires car, bien que coûteux, cela leur permet d'avoir plusieurs pères qui s'occupent de leurs enfants, même s'ils ne sont pas les pères biologiques.

    • @stavroguine3239
      @stavroguine3239 4 года назад +1

      Je crois que le raisonnement classique sur cette question est plutôt celui-ci: la femelle n’a qu’une gamète disponible à la fois, elle a donc intérêt à privilégier la qualité plutôt que la quantité de partenaire.
      C’est dans son intérêt évolutif que son génome soit mixé avec celui d’un « bon » mâle car ça augmentera la chance que son matériel génétique perdure dans le temps.
      Le mâle en revanche a une quasi infinité de gamètes disponibles, il a donc intérêt à les distribuer le plus possible. Si il a aussi un avantage à la « qualité » du partenaire, il ne perd rien à les refourguer à n’importe qui.
      Et cette asymétrie est amplifiée par le fait que la femelle n’est plus fertile quand elle est en gestation, que généralement elle doit encore donner beaucoup d’énergie pour s’occuper des petits après la gestation etc...
      Bref mixer ces gamètes avec un partenaire peu qualitatif est une mauvaise stratégie pour les femelles mais généralement pas pour les mâles.

    • @DamienVasseFlo
      @DamienVasseFlo 4 года назад +1

      @@stavroguine3239 oui ça complète mon apport. D'ailleurs dans certaines espèces, les femelles ont plusieurs partenaires parce qu'elles peuvent sélectionner dans leur appareil reproducteur les gamètes mâles qui seront fécondants et/ou parce qu'elles ont elles-mêmes plusieurs gamètes à disposition (mammifères à portées par exemple).

    • @GameOfHearth
      @GameOfHearth  4 года назад +1

      Réponse de Philippe Huneman :
      En gros, comme un seul ovule est fécondé dans le mois, qu'il y ait peu ou beaucoup de partenaires ne change pas grand chose, c'est toujours un tirage au sort du géniteur. Maintenant, en concurrence avec une femelle discriminante (picky, en anglais) qui donc investit du temps pour ''choisir' son géniteur (conduite de cour etc), cette femelle non discriminante sera désavantagée pour l'évolution, puisque ses descendants auront moins de chances de survivre que celle qui a sélectionné un individu affichant des indices d'investissement parental futur. (Encore une fois, on ne parle pas spécialement d'humains ici, il faut penser oiseaux, souris,, etc.) Donc elle laissera moins de descendants donc moins de gènes de l'attitude 'non-discriminante'; ce qui explique que dans ce modèle simple on a au final des femelles 'picky', donc prudes (vs des mâles promiscuous)

    • @redmoineau127
      @redmoineau127 3 года назад

      @@GameOfHearth merci de m'avoir répondu!
      maintenant je comprend que les femelles ont intérêt à sélectionner des mâles qui affiche un "indice parental futur", mais ça veut dire aussi qu'il faut admettre que les mâles ont également un intérêt à s'investir dans les taches parentales (en fait ça va dans les deux sens) : dans de nombreuses espèces c'est le cas, et il faut mieux à un moment donné pour un mâle pendant la saison de reproduction féconder une femelle et élever avec elle les petits pour avoir plus de chances que la descendance soient plus nombreuses (après il y a d'autres stratégies pour maximiser les chances de descendance des petits, notamment les sociétés ou la vie s'organise autour de groupe de femelles, ou c'est le nombre ou le groupe qui assure la protection des petits et ou le mâle n'a alors qu'un intérêt limité (et d'ailleurs une forte compétition entre les mâles pour avoir accès au groupe de femelles et du coup un dimorphisme sexuel plus élevé).
      J'ai aussi l'impression que dans tous ces modèles, on a tendance à sur-estimer la compétitions entre individus (surtout ceux de sexes opposés, certains courants de la pensée (psycho évolutionnistes par exemple) finissent par penser que les intérêts des mâles et des femelles divergent alors qu'en fait les parents ont exactement le même intérêt pour le survie de leur progéniture. Je pense aussi que les mécanismes d'entraide entre les individus (du même sexe ou pas) ont tendance à être sous-estimé par ce genre de modèles théoriques...