la dérive de l'enseignement de l'histoire à travers une réforme des programmes est tout à fait vraie . Le projet était politique et destiné à conditionner des générations d'élèves dans une vision d el'histoire qui excluait désormais tout changement au risque de sombrer dans le totalitaire. Exactement comme il y a quelques siècles on déconseillait de voyager sur les océans au risque de tomber dans le néant arrivé au bout du monde.
@@merlichtberthier0001 Bonjours, Il y a deux mois vous traitiez de "droitardés" les libres esprits que vous nommiez aussi "complo" (donc "complotistes", comme c'est original...). Savez-vous que les gens de gauche ont été nommés "gauchistes" après leur refus de discuter avec leurs opposants et désormais "gauchiasses" lorsqu'ils ont cherché à leur faire perdre leur emploi pour leurs seules idées? Vous aimez cette appellation? Mieux vaut être le plus attardé possible lorsqu'on vous dirige sur une route qui ne mène nulle part sinon à une extension terrestre de l'enfer. Lors du récent coronacircus les trolls et 99% des gauchistes étaient pour le big pharma, les multinationales et les satrapes gouvernementaux de Dave Os, tandis que la Gauche en corps défendait les mesures liberticides et volontairement avilissantes du gouverne qui ment. Aviez-vous bien gardé votre masque étouffant et humiliant sur le nez de crainte que trop d'oxygène atteigne votre cerveau? Croyiez-vous au pangolin et à la petite chauve-souris ou vous étiez vous informé qu'un vire us naturel ne peut être breveté? Ecoutiez-vous Péronne, Barnerias, Alexandra Henrion-Caude et tous les gens accusés de com plotis me par les media de grands chemins ou préfériez vous écouter Mac Kinsey, Mac Ron, Mal Herbe, et Bfm tv au grand complet? Avez-vous eu vos quatre doses de produit expérimental dont la formule devait nous rester secrète soixante et dix ans? Nous, les "complo" en avons eu... zéro! Certains d'entre nous, (de toute origine pourtant), doivent être d'abominables racistes puisque ils se présentent entre eux comme étant chacun et chacune "sang pur". Pas "pur-sang" parce qu'Alexis de Tocqueville a nommé le racisme "une doctrine de marchands de chevaux plus que d'hommes d'Etat". Prêt pour le carbon ocircus? Le pass, les masks, les vaxxs, les tests, le "big reset"? Prêt pour votre crédit car bone, le retrait de tout argent liquide, votre enfermement dans une "ville de quinze minutes" comme un poulet dans son enclot, votre "crédit car bone" et votre crédit social du despote chinois Mao tsé-toung désormais informatisé avec vidéo surveillance et reconnaissance faciale généralisée? Les "complo" et les "droitardés" sont réfractaires à tout ça, au cas où vous ne le sauriez pas. Que la Providence vous garde, vous éclaire et vous garde éclairé.
"il fallait chercher encore ailleurs que leur ailleurs " le résumé de ma vie d'enfant de 95. Merci chapoutot et merci l'adversaire ou le compagnon. Deux hommes digne d'être appelé homme.
Le capitalisme n'est pas un projet politique mais économique, mais je dirais que la bourgeoisie, pour imposer le capitalisme, finit toujours par utiliser le fascisme
@@captainpawpawchannel pas totalement d'accord, avec vous : il est certain que la bourgeoisie utilise le fascisme et qu'en ce cas elle le fait sans état d'âme mais elle ne le fait qu'en dernier recours et elle préfère toujours, aussi longtemps que cela lui est possible, s'offrir le luxe de s'abriter derrière une façade dite... démocratique
Bien clair, l'os est mis à nu. Un bémol : ce podcast est littéralement pollué par des publicités intempestives (Je n'en ai jamais vu autant sur RUclips).
haha, en plus je suis pas contre la monétisation en soi, c'est pas le souci, mais franchement la ils ont poussé le curseur au maximum, ca rend l'écoute très désagréable :) @@MegaMangemoi
La répression continue contre les Tatars musulmans en Crimée occupée par la Russie Dix activistes et leaders religieux tatars ont été arrêtés en Crimée occupée, mardi, par le service de sécurité russe. La population locale y est régulièrement sujette à des arrestations arbitraires, notamment au sein de la communauté tatare, depuis l’annexion illégale de la Crimée par la Russie il y a dix ans, en mars 2014.
Hannah Arendt considérait le totalitarisme par rapport à des tyrannies classiques en relation avec ses éléments constitutifs. " Pour qualifier un régime de totalitaire, je commence par regarder ce qui le compose..." Poursuivant, elle dit : " je voudrais rappeler le rôle des innocents dans un régime totalitaire. Sous Staline, il n'était pas nécessaire d'avoir fait quelque chose pour être arrêté, envoyé au goulag et disparaître. Le régime assignait un rôle à chaque groupe d'individus, rôle qui pouvait évoluer en fonction des besoins du moment. En fonction de ce rôle, vous étiez déclarés indésirables et éliminés. Sous le nazisme, c'était à peu près la même chose." C'était, selon elle, ce type d'élément qui distinguait les régimes totalitaires des dictatures ou des tyrannies. Elle prétendait qu'en 1973, au moment où elle prononçait ces paroles, il n'existait plus de régimes totalitaires au sens strict du terme. Elle avait toutefois un doute sur la Chine.
Le problème d'Hannah Arendt, est d'analyser les "régimes totalitaires" que dans l'angle de la repression, ne voyant en eux que des machines morbides mises en place par des masses dépersonnalisées et qui tuent des groupes d'individus par pans entiers moins par haine que par nécessité dynamique. Elle va même jusqu'à prétendre que les nazis avaient prévu d'éliminer tous les porteurs de maladie cardiaque et pulmonaires, ce qui (de mémoire) n'est attesté par aucune source ou historien. Le totalitarisme est un concept séduisant de par son aspect cauchemardesque mais peu utile pour comprendre l'histoire, la dynamique et l'évolution des dits régimes totalitaires. Par ailleurs, on fait bien peu de cas des réalisations "positives" de ces régimes, réalisations qui expliquent l'adhésion et l'enthousiasme très sincère de certaines catégories de la population (là ou Hannah Arendt n'évoque que la fascination pour le morbide, le besoin des masses d'être organisées et guidées ou encore la désolation de ces mêmes masses) C'est pourquoi le terme même de totalitarisme doit être mis de côté, car il ne donne pas les clés permettant de comprendre comment des régimes meurtriers ont pu arriver et surtout si bien fonctionner. Ian Kershaw a d'ailleurs écrit un article très passionnant sur les limites de ce concept dans l'étude du national socialisme et ce qui l'a distingué du régime stalinien.
C'est super parce que sa définition est tellement floue, peu ancrée dans une réalité, qu'elle réussit à dire que la 5e république est un régime totalitaire. Loin de moi l'envie de dire que la 5e est parfaitement libertaire, mais disons que réussir à créer un vocabulaire qui englobe et assimile tous ces régimes, c'est vraiment ne rien dire finalement.
Il me semble qu'il se revendique d'une histoire sociale qui aurait dépassé la querelle totalitariens/révisionnistes, mais en pratique il fait une histoire plus proche de l'école totalitaire.
@@billgreg139 Il a été obligé de tempérer un peu les excès (niveau chiffres surtout) de l'école totalitaire à l'ouverture des archives soviétiques, mais il est globalement en ligne avec oui (il a quand même participé au Livre noir).
👏👏👏ouah.. !! ça décoiffe !! Quel plaisir intense j'ai pris... un vrai bonheur.. Une heure trente de.. d'intelligence.. ? Même l'humour y est.. cela fait tellement de bien... Et cela s'est passé où ? quand..? quelqu'un peut me le dire.. ? Merci par avance
@@darkfantome7097 Et c'est précisément à ce moment que ce passe le plus hilarant moment de l'histoire des choses enregistrées : Johann Chapoutot imite Nicolas Sarkozy.
Le totalitarisme s'appuie sur le mot "total" qui parle d'un régime qui veut s'occuper de la totalité de la vie des gens. Le meilleur exemple est décrit dans 1984 où la société veut également contrôler les esprits et les corps (caméras dans la maison par exemple). Actuellement les systèmes totalitaires les plus visibles sont religieux (Daesh), politique (les classiques nazime et faschisme), sociologique (le wokisme) et scientifique (le scientisme et autre fariboles transhumanistes) bien qu'il ne soit pas tous au pouvoir mais aimeraient bien l'être...
Actuellement le système totalitaire c’est l’occident qui impose ses mœurs au reste du monde, daesh est le groupe qui se rapproche le plus de lisla il Nyla que vous occident qui décréter que les musulmans ne doivent pas appliquer leur Cherika qui est voulu par tout les musulmans du globe
à env 40:00 du propos de chapoutot : mais euuuuuh... Arendt n'a pas réduit la def, la *nature* du totalitarime à "l'homme nouveau et l'état fort" ^-.. !! du tout même ! Je vais dire une chose que elle n'a pas dite comme ça mais qui et implicite qd on la lit "aujrd'hui" (du moins pour moi, et ce, à l'aune du régime qui se met en place là, maintennt, avec la macronie, qui pour moi a tout du totalitarisme), le totalitarisme, si!, *est* un mode opératoire.. en cela qu'il agit au niveau *META-politique*, *INFRA-politique*. De fait, c'est autant le moyen que la fin en soi. Et, que le nazisme ait été l'ancêtre absolument direct de la Flexi-techno-starputenation avec sa sté d'agences et ses "projeeeets", ne remet en rien en cause le fait que cela ait générer un "état fort", que dis-je, un régime monolitique..(encore faudrait-il définir "état fort" ^^.. fort en quoi ? pour qui, quoi ?), ..et ce, au point même d'avancer comme une tâche d'huile autant géographiquement que, plus encore, ds les esprits partout en europe, même jusqu'aux plus petites îles grecques retranchées (et ss avoir besoin de les fouetter pour qu'ils le fassent !). Eh bien c'est justement le point d'articulation en question avec le stalinisme, c'est qu'il importe peu quel alibi aura l'ur-facho, (car qu'ils soient interchangeables, et son objet de haine tjrs renouvelable et multipliable à l'infini, le définit), il importera peu quelle idée il se fera du pouvoir idéalement structurée, il s'agira d'opérer par contamination, "peste émotionnelle" sur les moeurs mêmes, afin non pas d changer de politique, non pas de régime, mais changer l'humain lui-même. Arendt n'a dc jamais dit que répondre à la déf totalitaire dépendait des marqueurs (et certainement pas juste ces 2 là) cités pr chapoutot ici.. ; au contraire, elle a écrit qu'il s'agissait de voir (en ce basant justement, par analogie, sur kant et montesquieu) quel *moteur d'action* et dc valeurs régissait et à quel point toute la sphère intime via tout geste des plus quotidiens en était pénétrés, dirigés, par pur habitus (le Führungsprinzip en atteste.. Autre point majeur : bien sûr..^^.. qu'il fallait un nveau terme pour définir les régimes meurtriers du 20ème... : la révolution industrielle et surtout, le technicisme devenant à mesure de ces mêmes régimes meurtriers, pur fanatisme technicien, sans lesquels la massification des meurtres ni même l'imposition aussi fulgurantes d'une contamination sérielle de la haine n'auraient pu avoir lieu ! Autre point qui font du concept de totalitarisme le plus à propos qui soit à ce jour, mais malheureusement, bien plus encore pour parler du présent que du passé ! Je continue d'écouter, avec intérêt, mais je ne suis tjrs pas d'accord, du tout, mais du tout, de l'affirmation comme quoi ça serait un terme wischi-waschi voire réducteur, ou même simpliste, et je suis loin d'avoir été convaincue par aucun des propos pour le moment.. (je veux bien cependant entendre que, pour le travail d'un historien, ça ne suffise pas.. encore heureux ! mais ça ne suffit pas, vraiment pas, pour autant, de d'affirmer que "boaffh ouais.. bon, pô pertinent" - Question du coup : un historien est-il capable de faire de l'Histoire *au présent* ^^!? OU, est-ce que, du coup, on devrait déjà appeler ça un "visionnaire" ^-? J'espère, pour nous tous, que non.).
ah, et, ps : "L'Etat", la Stase.. ouioui, mais POUR qui et POUR quoi !? La macronie démontre très bien en quoi et comment un régime totalitaire peut tout à fait être répressif, abusif, monolithique, bref, fascisant, et ce non pas POUR le peuple mais bien en dépit de celui-ci pour servir une caste.. Les régimes totalitaires se reconnaissent aussi en cela qu'ils usent de la Stase, de l'Etat, pour assoir leur chaos, car il est impératif pour être suivi aveuglément de constamment déstabiliser les êtres pour être indétrônable, de disrupter et mettre les peuples en état de traumatismes répétés et d'hypervigilance, afin qu'ils alimentent eux-mêmes, par pur réflexe, tels des instruments "en mode automatique" les rouages de la machine de guerre. Tous, ont consisté à être des Partis politiques faisant un hold-up de l'Etat dans son principe-même comme de l'état de droit, qui veut que, justement, les partis et gouvernements passent mais que l'état reste.. Celui qui se met en place à cette heure (et pas qu'en france via macron mais bel et bien via la france et macron à visée internationale en revanche, malheureusement) est bien minarchiste à visée anarchocapitaliste à terme.. et c'est un totalitarisme, et c'est un fascisme. Et, force est de constater que, oui, on a affaire à un mutant idéologique, alliant cette fois autant des aspects maoistes/stalinistes que nazis... (cf itv de macron, du reste, de mars 17 affirmant "je suis maoïste, parce que c'est un programme qui *marche*".., là où, de l'autre côté, il ne cache pas vraiment son admiration ss limite pour carl Schmitt .. Ehoui. C'est tjrs mieux qd c'est lui qui le dit ^-).
la difference entre democratie et totalitarisme nazi est que sous les nazi il est interdit de dire du mal des nazis et sous la democratie il est interdit d'en dire du bien. C'est un peu comme le bon chasseur et le mauvais chasseur.
Oui, entre un régime qui interdirait de tuer son voisin et un régime qui interdirait de ne pas le tuer, il n'y a absolument aucune différence, comme chacun sait. Tout comme entre le fait d'interdire de dire du bien des violeurs d'enfants et le fait d'interdire d'en dire du mal. Ca me paraît évident. Pauvre type...
Désolé, je vais dénoter, mais pas du tout convaincu. - il faut attendre 45mn pour qu'enfin on arrive à une explication de pourquoi le concept n'est pas opératoire. Avant ça, à part dire que Nolte etait gâteux sur la fin, ou encore que plus personne n'utilise le concept (hum hum, je connais au moins un normalien-agrégé-thésard-prof d'histoire en fac et publiant - comme eux - qui approfondit l'idée À FOND) c'est une répétition ad nauseam que le concept "n'est pas opératoire". - quand chapoutot s'y met enfin, les 2 arguments qu'il déploie prouvent que le concept est justement très efficace ! 1. Il explique que l'URSS stalinienne est aussi nationaliste, une sorte de socialisme national, donc. Partant, il ne voit pas qu'il est en train de dire que c'est le miroir inversé d'un national-socialisme ??? 2. Il explique qu'il n'y a pas de recherche d'homme nouveau chez les Nazis, que ceux-ci recherchent un retour à un archaïque idéalisé... Tiens, tiens, mais cela ne serait-il pas justement un nouvel être, certes non pas futuriste mais bien passéiste, et pour autant nouveau par rapport à l'humain que les nazis avaient sous leurs yeux ? Du coup les Nazis ne recherchaient-ils pas à forger un être archétypal, disparu et fantasmé, bref, un homme nouveau ? Bref, un argumentaire TRÈS fragile en ce qui concerne le thème central posé (il me semble). D'ailleurs au bout d'1h, ils passent à autre chose. Avec ce genre d'argumentaire, je propose que le mot de révolution soit lui aussi banni comme non "heuristique" - il est pour les astronomes (pire que les politistes) - la France n'est pas l'amerique (Arendt a comparé mais c'est juste une "politiste") - y avait pas de bolchevique en 1789 - d'ailleurs, c'était pas la même année - Et puis forgé dans un contexte qui n'est plus le nôtre, donc dépassé. - et puis utilisé par des gens qui étaient très cons, pardon, de "droite". Donc allez, hop, on emploi plus ce terme pcq il est pas "heuristique" non plus. Bref, il faudrait qu'ils restent prudent et modestes : autant vouloir tout casser est rafraîchissant et salvateur en histoire comme ailleurs, et rafraîchissants, ils le sont, mais croire qu'ils ont toujours raison sur tout, accueillis partout comme des "rock stars" (dixit leur hôte), va finir par faire ressembler ces "nouveaux historiens" (comme on les appelle) aux ex- "nouveaux philosophes" dont ils apprécient, un peu facilement, se moquer.
Bien d'accord, je trouve la proposition très faible. Chapoutot a un peu vrillé récemment, son très mauvais opus sur le management m'a beaucoup déçu par exemple. Ingrao me semble être resté plus sérieux.
@@mathieuprevot8753 ah ben MERCI, parce que je me sens un peu seul parfois. Ce n'est pas pcq ils sont brillants qu'ils ont un argumentaire qui l'est a chaque fois. Nom de nom.
Bon, on passerait de l'usage du terme "totalitaire" à celui de "totalisant", et ce pour éviter les pinaillages... Nuance (ou précision qui n'est pas nouvelle d'ailleurs) et prétendu substitut de la notion sous prétexte de différences (quel scoop !) entre les fascismes, oups entre les totalitarismes totalisants donc, mais qui n'annule pas les comparaisons formelle et structurelle qui décryptent les similitudes entre les différents régimes autoritaires rassemblés sous la dénomination "totalitarismes" et qui n'entame nullement non plus, au delà de l'historiographie, les analyses psychologiques, philologiques, historiques, philosophiques, qui ont été produites depuis les années 50. En bref, intéressons-nous aux acteurs ; ce n'est pas comme si il n'y avait plus grand chose à dire à propos de cet objet d'étude...
@Jon Guy Je n'aurais pas compris dites-vous ? Cela vous fait peut-être plaisir de le croire mon cher Jon, sauf que de l'aveu même des deux conférenciers le travail effectué par leurs prédécesseurs n'est pas à jeter quand bien même s'agirait-il aujourd'hui d'étudier ledit concept en tant qu'objet historique. C'est en effet le moins que ceux-là pouvaient déclarer compte tenu de la pertinence des analyses produites par ceux-ci, qui, je le répète, n'étaient d'ailleurs pas ignorants des nuances que nos deux contemporains pensent pouvoir apporter.
@Jon Guy J'avoue, autant de mots et des tournures aussi ampoulées pour rien dire, c comme si la Macronie et l'académie avaient eu un enfant illégitime et qu'ils l'avaient abandonné à la naissance sur le parvis de la maison de campagne de Raphaël Enthoven. C'était presque hypnotisant à lire.
Les premiers gueulaient avec enthousiasme "" le fascisme ne passera pas "" !! puis une sorte d'écho leur répondit "" mais c'est normal les gars, il est éternel !!!"
C'est triste mais je pense qu'il y a du vrai. Ce qui s'est incarné dans le fascisme est une réalité anthropologique, qque chose qu'on porte tous en nous. Il n'y a pas de victoire définitive à espérer contre le fascisme, seulement un combat sans fin. C'est très analogue à la bêtise de ce point de vue là finalement.
@Jon Guy mmmmh. Je suis moins sûr. Bon, c'est pas très étayé hein, mais j'ai l'impression que le capitalisme est plus contingent. Une forme de tendance à amasser doit avoir un substrat anthropologique, tout comme une inclainison à dominer, accaparer le travail d'autrui. Mais le capitalisme a besoin de tellement d’institutions différentes pour prendre forme que je le pense assez contingent (la monnaie, la banque, le marché, l'état, la justice....) Par contre, il me semble que le fascisme est une forme assez épurée, appuyé sur la xénophobie, le culte des anciens, la croyance en un passé idéal qu'on peut reconquérir, l'opposition in-group/out-group, la violence spontannée, l'obéissance à un chef à la puissance fantasmée... Bref, tous les éléments constitutif du fascisme m'ont l'air simples, de nature anthropologique. Le fascisme a l'air d'être l'état naturel de l'humain dans une tribu en guerre contre une autre, un mode de pensée dans lequel tout le monde peut passer, selon des seuils différents pour chacun. On resserre les rangs à l’intérieur dans la détestation de l'extérieur, on s'agglomère autour de nos références communes, et on augmente notre niveau de violence, on abolit la morale envers "les autres" en les déshumanisant, on glorifie notre passé pour avoir confiance en la victoire etc.... ça expliquerait pourquoi les élans fascistes se renforceraient en présence d'un danger perçu. Bon, c'est de la spéculation sortie de mes fesses hein.
Ils étaient où ces brillants intellos pendant les gilets jaunes et le covidisme ? Même pas capable de prendre position et denoncer le totalitarisme qui est déjà en place en France alors que c'est le peuple qui leurs a payé leurs études et qui continue à payer leur poste.
@cello : entièrement d'accord... c'est d'ailleurs pour cela que la gôche universitaire (financée par le fisc capitaliste) essaye d'évacuer la notion de totalitarisme... tout simplement parce-que le régime occidental est en train d'y entrer à son tour... du coup, on n'aime plus trop en entendre parler... Au demeurant, au plan purement intellectuel, cette notion était effectivement inopérante. Mais son démantèlement actuel répond à d'autres objectifs.
Carrément ! et quand j'ai déménagé, pareil, yen a pas un seul qui est venu donner la main. J'ai également vu un chat coincé dans un arbre qui attend toujours que ces pseudos-intellectuels n'arrivent avec une échelle. Et tout ça avec nos impôts !
D'une manière générale, les débats sont plus intéressants lorsqu'il y a un désaccord entre les présentateurs. Cela permet de réfléchir. Là, il s'agit d'un plaidoyer en duo. Sur le fond, la question - me semble t il - n'est pas de mettre un signe d'égalité entre Nazisme, Fascisme italien, Francisme et tous les autres régimes autoritaires; il s'agit plutôt d'analyser les éléments de fertilisation qui existent entre Léninistes et les régimes autoritaires d'extrême droite et plus loin encore entre Jacobinisme montagnard et communisme. Heureusement que ces questions sont abordés dans la partie débat (déclenchant des rires embarrassés!) puis rapidement évacuées. Par ailleurs, je suis un peu interloqué que Chapoutot affirme de manière si péremptoire que les Nationaux Socialistes ne parlent pas de "nation" (1:27).
Pas encore entendu Chapoutot sur l'Ukraine... Trop difficile d'affronter le factuel, la véritable histoire du monde en train d'advenir. Mieux vaut attendre... pour pouvoir développer son discours. Accessoirement je pensais qu'il s'agissait d'un débat entre deux tenants de thèses opposées, c'est pas le cas à tel point que l'animateur est obligé d'apporter la contradiction.
la conférence est très intéressante. C'est évident. Mais a) les arguments contre le concept de "totalitarisme" sont en fait à peine évoqués. Les intervenants évoquent ce concept a été remis en cause, mais ils n'expliquent pas pourquoi. b) les intervenants invoquenr deux arguments: les communistes et les nazis sont différents (en quoi?), l'Etat ne joue quasiment pas de rôle chez les nazis (ah bon, je croyais que c'était un régime de surveillance et militariste, ce qui implique un Etat très développé) et le mythe de l'homme "nouveau" n'existe pas (ah bon, ils étaient pas des racistes exterminateurs ? ils voulaient pas exterminer les plus "faibles"?). Je sens un peu la réaction de gens de gauche (Ingrao dit clairement qu'il ne veut pas s'éloigner de l'historiographie de "gauche) qui ne veulent pas qu'on critique le communisme soviétique.
Je pense qu'on paye une peu le fait que la conférence d'adresse à des spécialistes, du coup, ils ne s'attardent pas sur ces fameuses différences qui constituent sans doute un B-A BA pour toute l'assistance. En tant que relatif béotien sur le sujet, j'aurais bien aimé qu'ils prennent tout de même le temps de poser tout ça plus calmement. Mais clairement, on était pas sur de la vulga ce jour-là.
@@MartinJacques-i2t Je l'ai réécouté entièrement, et il me semble que ce n'était juste pas le sujet en fait. Alors pour mon niveau de connaissance du sujet, ça m'aurait aidé à mieux appréhender les enjeux de leur discussion si ils avaient pris le temps d'un rapide état des lieux, mais je comprends aussi qu'il faut des débats plus métas, même si j'en suis partiellement exclu. Du coup ça m'a donné envie de me renseigner un peu plus sur les analyses comparées des 3 grand autoritarismes via ce concept d'autoritarisme, histoire de pouvoir revenir à cette conférence plus tard et mieux armé.
J Chapoutot a déjà expliqué ces particularités qui te semblent erronées dans d’autres colloques dispo sur ytb ayant comme sujet « révolution culturelle nazie » ou le nazisme et l’antiquité
@@liam5664 J'ai déjà écouté pas mal de ces interventions sur ces sujets mais je n'ai pas souvenir de l'avoir entendu développer sur cette question du totalitarisme et sa pertinence. Si t'as un lien plus précis, je suis preneur.
C'est pas un con, c'est un bon marxiste, déjà là, il y a un souci. Et le mal est une utopie, évidemment, une utopie pour les disciples, le mal pour les autres.
C'est peut être très beau tout ça, mais il importe de réaliser que l'esprit humain n'a surtout pas besoin de quelque "expert" (infantilisant) que ce soit pour comprendre la vie et la tristesse de l'histoire humaine... Si nous ne devenons pas pour nous même notre propre enseignement , notre propre maître , notre propre discipline ( car nous sommes la vie et l'histoire humaine ) - à quoi sert d'écouter les "autres" - d'autant plus si c'est pour confondre (à tort) le savoir (forcément fragmentaire , partiel et conditionné, ligoté par sa compromission avec les sacro saint principes de la société) - avec l'intelligence ? Ça sert juste à alimenter le culte du succès , de la gloriole , du "moi" , de la sottise érigé en valeur suprême ... alors que la vie ne se réduit certainement pas à ça !
Toujours beaucoup de ricanements gratuits et méprisants de la part de J. Chapoutot...et plus ça va, plus il fait plus de politique (très très orienté) que d'histoire. Entre lui et le papa autoproclamé de l'histoire mondiale (et remis à sa place par Subramaniam)...la notoriété ne rend pas forcément les historiens intelligents.
Salut, mais d'où vous voyez que le totalitarisme reste/est une "lecture" de l'histoire? Ce mot "lecture" ne veut rien dire du tout dans votre phrase. Ca fait joli et intello, ça c'est vrai chers lecteurs. Mais on en a un peu classe des amateurs qui disent n'importe quoi sans risquer d'être dérangés. Mais si ça vous amuse, encore bravo. Et demain: la confiture contribue-t-elle vraiment à une lecture de l'histoire?
lecture = interprétation. Oui l'histoire n'est pas un bloc, selon son interprétation les conceptions historico-politique notre vision change sur les événements. Justement le totalitarisme crée des parallèles là où il n'y à pas de similitudes. La "lecture" marxiste de l'histoire n'offre pas les mêmes conclusions que la lecture libérale ou fasciste. Selon la grille certains points sont mit en avant et d'autres simplement ignoré. Comprendre ce qu'est une grille de lecture c'est comprendre que l'histoire n'est pas un suite d'événements, c'est une superposition d'interprétation.
la dérive de l'enseignement de l'histoire à travers une réforme des programmes est tout à fait vraie . Le projet était politique et destiné à conditionner des générations d'élèves dans une vision d el'histoire qui excluait désormais tout changement au risque de sombrer dans le totalitaire. Exactement comme il y a quelques siècles on déconseillait de voyager sur les océans au risque de tomber dans le néant arrivé au bout du monde.
Décoiffant. Brillant. J’suis rudement contente, j’ai bien révisé auteurs, ouvrages et concepts. Et quel humour ! Merci à C.Ingrao et à J.Chapoutot.
décoiffant, mais discutable
Brillant , mais creux.
@@ericbachou1706 exact
Magnifique grand chelem...!
Combo de Trolls Droittardés sous le com de tête...!! ... Chuis trop content 🤗
@@merlichtberthier0001
Bonjours,
Il y a deux mois vous traitiez de "droitardés" les libres esprits que vous nommiez aussi "complo" (donc "complotistes", comme c'est original...).
Savez-vous que les gens de gauche ont été nommés "gauchistes" après leur refus de discuter avec leurs opposants et désormais "gauchiasses" lorsqu'ils ont cherché à leur faire perdre leur emploi pour leurs seules idées?
Vous aimez cette appellation?
Mieux vaut être le plus attardé possible lorsqu'on vous dirige sur une route qui ne mène nulle part sinon à une extension terrestre de l'enfer.
Lors du récent coronacircus les trolls et 99% des gauchistes étaient pour le big pharma, les multinationales et les satrapes gouvernementaux de Dave Os, tandis que la Gauche en corps défendait les mesures liberticides et volontairement avilissantes du gouverne qui ment.
Aviez-vous bien gardé votre masque étouffant et humiliant sur le nez de crainte que trop d'oxygène atteigne votre cerveau?
Croyiez-vous au pangolin et à la petite chauve-souris ou vous étiez vous informé qu'un vire us naturel ne peut être breveté?
Ecoutiez-vous Péronne, Barnerias, Alexandra Henrion-Caude et tous les gens accusés de com plotis me par les media de grands chemins ou préfériez vous écouter Mac Kinsey, Mac Ron, Mal Herbe, et Bfm tv au grand complet?
Avez-vous eu vos quatre doses de produit expérimental dont la formule devait nous rester secrète soixante et dix ans?
Nous, les "complo" en avons eu... zéro!
Certains d'entre nous, (de toute origine pourtant), doivent être d'abominables racistes puisque ils se présentent entre eux comme étant chacun et chacune "sang pur".
Pas "pur-sang" parce qu'Alexis de Tocqueville a nommé le racisme "une doctrine de marchands de chevaux plus que d'hommes d'Etat".
Prêt pour le carbon ocircus? Le pass, les masks, les vaxxs, les tests, le "big reset"?
Prêt pour votre crédit car bone, le retrait de tout argent liquide, votre enfermement dans une "ville de quinze minutes" comme un poulet dans son enclot, votre "crédit car bone" et votre crédit social du despote chinois Mao tsé-toung désormais informatisé avec vidéo surveillance et reconnaissance faciale généralisée?
Les "complo" et les "droitardés" sont réfractaires à tout ça, au cas où vous ne le sauriez pas.
Que la Providence vous garde, vous éclaire et vous garde éclairé.
"il fallait chercher encore ailleurs que leur ailleurs " le résumé de ma vie d'enfant de 95. Merci chapoutot et merci l'adversaire ou le compagnon. Deux hommes digne d'être appelé homme.
😶🌫😇 - Du sérieux sur RUclips. ça fait du bien ; Merci pour ce partage important ! ❤☝👍
Avec la définition d'un système qui entend tout englober, le capitalisme est donc un projet totalitaire.
Le capitalisme n'est pas un projet politique mais économique, mais je dirais que la bourgeoisie, pour imposer le capitalisme, finit toujours par utiliser le fascisme
@@captainpawpawchannel 😶🌫😇 - 🖤☝👍
😶🌫😇 - 🖤☝👍
@@captainpawpawchannel pas totalement d'accord, avec vous : il est certain que la bourgeoisie utilise le fascisme et qu'en ce cas elle le fait sans état d'âme mais elle ne le fait qu'en dernier recours et elle préfère toujours, aussi longtemps que cela lui est possible, s'offrir le luxe de s'abriter derrière une façade dite... démocratique
Bien clair, l'os est mis à nu. Un bémol : ce podcast est littéralement pollué par des publicités intempestives (Je n'en ai jamais vu autant sur RUclips).
Quel plaisir que Nicolas Werth ne soit pas là.
Débat très intéressant mais ce sera possible davoir encore plus de publicités ? Une toutes les 5 min cest pas assez.
Dieu merci les bloqueurs de pubs existent 🙏
J’allai comment la même chose. Au casque sur portable une pub toutes les 5 mn donnent des envies de totalitarisme.
haha, en plus je suis pas contre la monétisation en soi, c'est pas le souci, mais franchement la ils ont poussé le curseur au maximum, ca rend l'écoute très désagréable :) @@MegaMangemoi
La répression continue contre les Tatars musulmans en Crimée occupée par la Russie
Dix activistes et leaders religieux tatars ont été arrêtés en Crimée occupée, mardi, par le service de sécurité russe. La population locale y est régulièrement sujette à des arrestations arbitraires, notamment au sein de la communauté tatare, depuis l’annexion illégale de la Crimée par la Russie il y a dix ans, en mars 2014.
Un débat passionnant, merci.
Bon, c mortel, c'est vraiment une dreamteam les deux-là. Par contre frérot, un effort sur le visuel, c'est quoi ce détourage ? 😀
Sur le titre ils ont hésité avec « Ces deux mecs bousculent ta meuf tfk ? »
@@mariusbuet je devienne fada
@@mariusbuet 😄 J'aurais cliqué !
Ouais, c la dreamteam. Pas capable d'écrire dans un français correct et ça commente. Frérot... non mais.
@@hectorpierre6219 T'es un bon toi ! change rien, champion 😂
Hannah Arendt considérait le totalitarisme par rapport à des tyrannies classiques en relation avec ses éléments constitutifs. " Pour qualifier un régime de totalitaire, je commence par regarder ce qui le compose..." Poursuivant, elle dit : " je voudrais rappeler le rôle des innocents dans un régime totalitaire. Sous Staline, il n'était pas nécessaire d'avoir fait quelque chose pour être arrêté, envoyé au goulag et disparaître. Le régime assignait un rôle à chaque groupe d'individus, rôle qui pouvait évoluer en fonction des besoins du moment. En fonction de ce rôle, vous étiez déclarés indésirables et éliminés. Sous le nazisme, c'était à peu près la même chose." C'était, selon elle, ce type d'élément qui distinguait les régimes totalitaires des dictatures ou des tyrannies. Elle prétendait qu'en 1973, au moment où elle prononçait ces paroles, il n'existait plus de régimes totalitaires au sens strict du terme. Elle avait toutefois un doute sur la Chine.
Le problème d'Hannah Arendt, est d'analyser les "régimes totalitaires" que dans l'angle de la repression, ne voyant en eux que des machines morbides mises en place par des masses dépersonnalisées et qui tuent des groupes d'individus par pans entiers moins par haine que par nécessité dynamique. Elle va même jusqu'à prétendre que les nazis avaient prévu d'éliminer tous les porteurs de maladie cardiaque et pulmonaires, ce qui (de mémoire) n'est attesté par aucune source ou historien.
Le totalitarisme est un concept séduisant de par son aspect cauchemardesque mais peu utile pour comprendre l'histoire, la dynamique et l'évolution des dits régimes totalitaires. Par ailleurs, on fait bien peu de cas des réalisations "positives" de ces régimes, réalisations qui expliquent l'adhésion et l'enthousiasme très sincère de certaines catégories de la population (là ou Hannah Arendt n'évoque que la fascination pour le morbide, le besoin des masses d'être organisées et guidées ou encore la désolation de ces mêmes masses)
C'est pourquoi le terme même de totalitarisme doit être mis de côté, car il ne donne pas les clés permettant de comprendre comment des régimes meurtriers ont pu arriver et surtout si bien fonctionner. Ian Kershaw a d'ailleurs écrit un article très passionnant sur les limites de ce concept dans l'étude du national socialisme et ce qui l'a distingué du régime stalinien.
Montesquieu « Il n'y a pas de plus cruelle tyrannie que celle que l'on 'exerce à l'ombre des lois et avec les couleurs de la justices
C'est super parce que sa définition est tellement floue, peu ancrée dans une réalité, qu'elle réussit à dire que la 5e république est un régime totalitaire. Loin de moi l'envie de dire que la 5e est parfaitement libertaire, mais disons que réussir à créer un vocabulaire qui englobe et assimile tous ces régimes, c'est vraiment ne rien dire finalement.
Le totalitarisme étant une main mise sur le cerveau des populations, oui, on peut parler de totalitarisme mais c'est un totalitarisme commercial.
Dommage que Nicolas Werth n'ait pas pu être présent, je suis curieux de ce qu'il aurait pu leur répondre.
Il me semble qu'il se revendique d'une histoire sociale qui aurait dépassé la querelle totalitariens/révisionnistes, mais en pratique il fait une histoire plus proche de l'école totalitaire.
@@billgreg139 Il a été obligé de tempérer un peu les excès (niveau chiffres surtout) de l'école totalitaire à l'ouverture des archives soviétiques, mais il est globalement en ligne avec oui (il a quand même participé au Livre noir).
J'aime bien les Totally Spies
Merci Mr Chapoutot
franchement tant mieux que werth etait absent
👏👏👏ouah.. !! ça décoiffe !! Quel plaisir intense j'ai pris... un vrai bonheur.. Une heure trente de.. d'intelligence.. ? Même l'humour y est.. cela fait tellement de bien...
Et cela s'est passé où ? quand..? quelqu'un peut me le dire.. ?
Merci par avance
ah désolé, vu... 2018 à la librairie ombres blanches, Toulouse
venons en aux faits ...
Merci pour la vidéo. Est-ce qu'on sait comment s'appelle la la deuxième intervenante dans les questions ? A-t-elle écrit ?
@basiledex2164 Tout ça mérite des temps de débats assez considérables et pointus.
@Basile Dex Si vous pensez qu'elle la cite de façon élogieuse, vous avez des problèmes de compréhension.
c'est très probablement Natacha Laurent
"la dictature c'est interdire de dire, le totalitarisme, c'est obligé de dire" citation dont je ne connaît plus l'auteur...
Une vidéo qui sert à quelque chose..
Montesquieu « Il n'y a pas de plus cruelle tyrannie que celle que l'on 'exerce à l'ombre des lois et avec les couleurs de la justices
Quelqu'un sait-il quelle est cette excellente musique, en intro ?
Trop court ! Passionnant
Merci...
À quand le single ? Vous pourriez former un boysband tous les deux + Nicolas Patin
J'aimerais un jour avoir un autographe de leur part
mdr la miniature on dirait c'est un debat entre Ingrao le staliniste et Chapoutot le nazi
36:08 pourquoi le concept de totalitarisme n'est pas opératoire ?
C'est le boss final de l'internet francophone.
@@guygay7486 hein? je marquait juste pour moi meme
@@darkfantome7097 Et c'est précisément à ce moment que ce passe le plus hilarant moment de l'histoire des choses enregistrées : Johann Chapoutot imite Nicolas Sarkozy.
@@guygay7486sur ça on est d'accord 😆
Une illustration du totalitarisme dans le cinéma hollywoodien..ruclips.net/video/wwqVmc6_eOQ/видео.html
C'est normal toutes ces publicités ?...
Derrière tout courant politique il y a l'homme donc!!!!!!
Le totalitarisme, c'est complètement glucose quoi...
on va conquir l'europe
Mais bien sur Hanna arendt s'est tromper son experience dans les camps de concentración ne lui donne autoritee
Elle a jamais été dans les camps de concentration. Elle était déjà en France des 33 et Elle a réussi à fuir aux usa
Le totalitarisme s'appuie sur le mot "total" qui parle d'un régime qui veut s'occuper de la totalité de la vie des gens. Le meilleur exemple est décrit dans 1984 où la société veut également contrôler les esprits et les corps (caméras dans la maison par exemple). Actuellement les systèmes totalitaires les plus visibles sont religieux (Daesh), politique (les classiques nazime et faschisme), sociologique (le wokisme) et scientifique (le scientisme et autre fariboles transhumanistes) bien qu'il ne soit pas tous au pouvoir mais aimeraient bien l'être...
Actuellement le système totalitaire c’est l’occident qui impose ses mœurs au reste du monde, daesh est le groupe qui se rapproche le plus de lisla il Nyla que vous occident qui décréter que les musulmans ne doivent pas appliquer leur Cherika qui est voulu par tout les musulmans du globe
début 5:00 première intervention 7:30
à env 40:00 du propos de chapoutot : mais euuuuuh... Arendt n'a pas réduit la def, la *nature* du totalitarime à "l'homme nouveau et l'état fort" ^-.. !! du tout même ! Je vais dire une chose que elle n'a pas dite comme ça mais qui et implicite qd on la lit "aujrd'hui" (du moins pour moi, et ce, à l'aune du régime qui se met en place là, maintennt, avec la macronie, qui pour moi a tout du totalitarisme), le totalitarisme, si!, *est* un mode opératoire.. en cela qu'il agit au niveau *META-politique*, *INFRA-politique*. De fait, c'est autant le moyen que la fin en soi. Et, que le nazisme ait été l'ancêtre absolument direct de la Flexi-techno-starputenation avec sa sté d'agences et ses "projeeeets", ne remet en rien en cause le fait que cela ait générer un "état fort", que dis-je, un régime monolitique..(encore faudrait-il définir "état fort" ^^.. fort en quoi ? pour qui, quoi ?), ..et ce, au point même d'avancer comme une tâche d'huile autant géographiquement que, plus encore, ds les esprits partout en europe, même jusqu'aux plus petites îles grecques retranchées (et ss avoir besoin de les fouetter pour qu'ils le fassent !). Eh bien c'est justement le point d'articulation en question avec le stalinisme, c'est qu'il importe peu quel alibi aura l'ur-facho, (car qu'ils soient interchangeables, et son objet de haine tjrs renouvelable et multipliable à l'infini, le définit), il importera peu quelle idée il se fera du pouvoir idéalement structurée, il s'agira d'opérer par contamination, "peste émotionnelle" sur les moeurs mêmes, afin non pas d changer de politique, non pas de régime, mais changer l'humain lui-même.
Arendt n'a dc jamais dit que répondre à la déf totalitaire dépendait des marqueurs (et certainement pas juste ces 2 là) cités pr chapoutot ici.. ; au contraire, elle a écrit qu'il s'agissait de voir (en ce basant justement, par analogie, sur kant et montesquieu) quel *moteur d'action* et dc valeurs régissait et à quel point toute la sphère intime via tout geste des plus quotidiens en était pénétrés, dirigés, par pur habitus (le Führungsprinzip en atteste..
Autre point majeur : bien sûr..^^.. qu'il fallait un nveau terme pour définir les régimes meurtriers du 20ème... : la révolution industrielle et surtout, le technicisme devenant à mesure de ces mêmes régimes meurtriers, pur fanatisme technicien, sans lesquels la massification des meurtres ni même l'imposition aussi fulgurantes d'une contamination sérielle de la haine n'auraient pu avoir lieu ! Autre point qui font du concept de totalitarisme le plus à propos qui soit à ce jour, mais malheureusement, bien plus encore pour parler du présent que du passé !
Je continue d'écouter, avec intérêt, mais je ne suis tjrs pas d'accord, du tout, mais du tout, de l'affirmation comme quoi ça serait un terme wischi-waschi voire réducteur, ou même simpliste, et je suis loin d'avoir été convaincue par aucun des propos pour le moment.. (je veux bien cependant entendre que, pour le travail d'un historien, ça ne suffise pas.. encore heureux ! mais ça ne suffit pas, vraiment pas, pour autant, de d'affirmer que "boaffh ouais.. bon, pô pertinent" - Question du coup : un historien est-il capable de faire de l'Histoire *au présent* ^^!? OU, est-ce que, du coup, on devrait déjà appeler ça un "visionnaire" ^-? J'espère, pour nous tous, que non.).
ah, et, ps : "L'Etat", la Stase.. ouioui, mais POUR qui et POUR quoi !? La macronie démontre très bien en quoi et comment un régime totalitaire peut tout à fait être répressif, abusif, monolithique, bref, fascisant, et ce non pas POUR le peuple mais bien en dépit de celui-ci pour servir une caste.. Les régimes totalitaires se reconnaissent aussi en cela qu'ils usent de la Stase, de l'Etat, pour assoir leur chaos, car il est impératif pour être suivi aveuglément de constamment déstabiliser les êtres pour être indétrônable, de disrupter et mettre les peuples en état de traumatismes répétés et d'hypervigilance, afin qu'ils alimentent eux-mêmes, par pur réflexe, tels des instruments "en mode automatique" les rouages de la machine de guerre. Tous, ont consisté à être des Partis politiques faisant un hold-up de l'Etat dans son principe-même comme de l'état de droit, qui veut que, justement, les partis et gouvernements passent mais que l'état reste.. Celui qui se met en place à cette heure (et pas qu'en france via macron mais bel et bien via la france et macron à visée internationale en revanche, malheureusement) est bien minarchiste à visée anarchocapitaliste à terme.. et c'est un totalitarisme, et c'est un fascisme. Et, force est de constater que, oui, on a affaire à un mutant idéologique, alliant cette fois autant des aspects maoistes/stalinistes que nazis... (cf itv de macron, du reste, de mars 17 affirmant "je suis maoïste, parce que c'est un programme qui *marche*".., là où, de l'autre côté, il ne cache pas vraiment son admiration ss limite pour carl Schmitt .. Ehoui. C'est tjrs mieux qd c'est lui qui le dit ^-).
la difference entre democratie et totalitarisme nazi est que sous les nazi il est interdit de dire du mal des nazis et sous la democratie il est interdit d'en dire du bien. C'est un peu comme le bon chasseur et le mauvais chasseur.
Ah ouais, ça vole haut
Oui, entre un régime qui interdirait de tuer son voisin et un régime qui interdirait de ne pas le tuer, il n'y a absolument aucune différence, comme chacun sait. Tout comme entre le fait d'interdire de dire du bien des violeurs d'enfants et le fait d'interdire d'en dire du mal. Ca me paraît évident. Pauvre type...
En terme de sens c'est pas mal flou, mais l'odeur est bien plus précise.
@@ugu8963 80 % des gens sont des suiveurs moutonniers, aujourd'hui a crier a l'anti totalitarisme et hier a saluer le bras tendu ....
c'est même pas vrai ,aux usa vous avez le droit d'être nazi
c'est un show ??
Désolé, je vais dénoter, mais pas du tout convaincu.
- il faut attendre 45mn pour qu'enfin on arrive à une explication de pourquoi le concept n'est pas opératoire. Avant ça, à part dire que Nolte etait gâteux sur la fin, ou encore que plus personne n'utilise le concept (hum hum, je connais au moins un normalien-agrégé-thésard-prof d'histoire en fac et publiant - comme eux - qui approfondit l'idée À FOND) c'est une répétition ad nauseam que le concept "n'est pas opératoire".
- quand chapoutot s'y met enfin, les 2 arguments qu'il déploie prouvent que le concept est justement très efficace ! 1. Il explique que l'URSS stalinienne est aussi nationaliste, une sorte de socialisme national, donc. Partant, il ne voit pas qu'il est en train de dire que c'est le miroir inversé d'un national-socialisme ???
2. Il explique qu'il n'y a pas de recherche d'homme nouveau chez les Nazis, que ceux-ci recherchent un retour à un archaïque idéalisé... Tiens, tiens, mais cela ne serait-il pas justement un nouvel être, certes non pas futuriste mais bien passéiste, et pour autant nouveau par rapport à l'humain que les nazis avaient sous leurs yeux ? Du coup les Nazis ne recherchaient-ils pas à forger un être archétypal, disparu et fantasmé, bref, un homme nouveau ?
Bref, un argumentaire TRÈS fragile en ce qui concerne le thème central posé (il me semble). D'ailleurs au bout d'1h, ils passent à autre chose.
Avec ce genre d'argumentaire, je propose que le mot de révolution soit lui aussi banni comme non "heuristique"
- il est pour les astronomes (pire que les politistes)
- la France n'est pas l'amerique (Arendt a comparé mais c'est juste une "politiste")
- y avait pas de bolchevique en 1789
- d'ailleurs, c'était pas la même année
- Et puis forgé dans un contexte qui n'est plus le nôtre, donc dépassé.
- et puis utilisé par des gens qui étaient très cons, pardon, de "droite".
Donc allez, hop, on emploi plus ce terme pcq il est pas "heuristique" non plus.
Bref, il faudrait qu'ils restent prudent et modestes : autant vouloir tout casser est rafraîchissant et salvateur en histoire comme ailleurs, et rafraîchissants, ils le sont, mais croire qu'ils ont toujours raison sur tout, accueillis partout comme des "rock stars" (dixit leur hôte), va finir par faire ressembler ces "nouveaux historiens" (comme on les appelle) aux ex- "nouveaux philosophes" dont ils apprécient, un peu facilement, se moquer.
Bien d'accord, je trouve la proposition très faible. Chapoutot a un peu vrillé récemment, son très mauvais opus sur le management m'a beaucoup déçu par exemple. Ingrao me semble être resté plus sérieux.
@@mathieuprevot8753 ah ben MERCI, parce que je me sens un peu seul parfois. Ce n'est pas pcq ils sont brillants qu'ils ont un argumentaire qui l'est a chaque fois. Nom de nom.
nickel
Bon, on passerait de l'usage du terme "totalitaire" à celui de "totalisant", et ce pour éviter les pinaillages... Nuance (ou précision qui n'est pas nouvelle d'ailleurs) et prétendu substitut de la notion sous prétexte de différences (quel scoop !) entre les fascismes, oups entre les totalitarismes totalisants donc, mais qui n'annule pas les comparaisons formelle et structurelle qui décryptent les similitudes entre les différents régimes autoritaires rassemblés sous la dénomination "totalitarismes" et qui n'entame nullement non plus, au delà de l'historiographie, les analyses psychologiques, philologiques, historiques, philosophiques, qui ont été produites depuis les années 50. En bref, intéressons-nous aux acteurs ; ce n'est pas comme si il n'y avait plus grand chose à dire à propos de cet objet d'étude...
@Jon Guy Je n'aurais pas compris dites-vous ? Cela vous fait peut-être plaisir de le croire mon cher Jon, sauf que de l'aveu même des deux conférenciers le travail effectué par leurs prédécesseurs n'est pas à jeter quand bien même s'agirait-il aujourd'hui d'étudier ledit concept en tant qu'objet historique. C'est en effet le moins que ceux-là pouvaient déclarer compte tenu de la pertinence des analyses produites par ceux-ci, qui, je le répète, n'étaient d'ailleurs pas ignorants des nuances que nos deux contemporains pensent pouvoir apporter.
oui on est d'accord
@Jon Guy J'avoue, autant de mots et des tournures aussi ampoulées pour rien dire, c comme si la Macronie et l'académie avaient eu un enfant illégitime et qu'ils l'avaient abandonné à la naissance sur le parvis de la maison de campagne de Raphaël Enthoven. C'était presque hypnotisant à lire.
@Jon Guy Cuistrissimo ^^
@Jon Guy Jon Guy, un peu de calme, merci.
Les premiers gueulaient avec enthousiasme "" le fascisme ne passera pas "" !! puis une sorte d'écho leur répondit "" mais c'est normal les gars, il est éternel !!!"
C'est triste mais je pense qu'il y a du vrai. Ce qui s'est incarné dans le fascisme est une réalité anthropologique, qque chose qu'on porte tous en nous. Il n'y a pas de victoire définitive à espérer contre le fascisme, seulement un combat sans fin. C'est très analogue à la bêtise de ce point de vue là finalement.
@Jon Guy mmmmh. Je suis moins sûr. Bon, c'est pas très étayé hein, mais j'ai l'impression que le capitalisme est plus contingent. Une forme de tendance à amasser doit avoir un substrat anthropologique, tout comme une inclainison à dominer, accaparer le travail d'autrui. Mais le capitalisme a besoin de tellement d’institutions différentes pour prendre forme que je le pense assez contingent (la monnaie, la banque, le marché, l'état, la justice....)
Par contre, il me semble que le fascisme est une forme assez épurée, appuyé sur la xénophobie, le culte des anciens, la croyance en un passé idéal qu'on peut reconquérir, l'opposition in-group/out-group, la violence spontannée, l'obéissance à un chef à la puissance fantasmée... Bref, tous les éléments constitutif du fascisme m'ont l'air simples, de nature anthropologique.
Le fascisme a l'air d'être l'état naturel de l'humain dans une tribu en guerre contre une autre, un mode de pensée dans lequel tout le monde peut passer, selon des seuils différents pour chacun. On resserre les rangs à l’intérieur dans la détestation de l'extérieur, on s'agglomère autour de nos références communes, et on augmente notre niveau de violence, on abolit la morale envers "les autres" en les déshumanisant, on glorifie notre passé pour avoir confiance en la victoire etc....
ça expliquerait pourquoi les élans fascistes se renforceraient en présence d'un danger perçu.
Bon, c'est de la spéculation sortie de mes fesses hein.
Les 2 potos...
Pour une fois c'est pas le son c'est le détourage qui est d'extrême gauche
Il n'y a pas de totalitarisme,il y a toujours quelqu'un qui dit non
Ils étaient où ces brillants intellos pendant les gilets jaunes et le covidisme ? Même pas capable de prendre position et denoncer le totalitarisme qui est déjà en place en France alors que c'est le peuple qui leurs a payé leurs études et qui continue à payer leur poste.
Dans votre tête y'a des bulles.
@cello : entièrement d'accord... c'est d'ailleurs pour cela que la gôche universitaire (financée par le fisc capitaliste) essaye d'évacuer la notion de totalitarisme... tout simplement parce-que le régime occidental est en train d'y entrer à son tour... du coup, on n'aime plus trop en entendre parler... Au demeurant, au plan purement intellectuel, cette notion était effectivement inopérante. Mais son démantèlement actuel répond à d'autres objectifs.
@@ezravonpipette5261 et de la limonade ds la votre...rire
Bien vu, Cello,merci...il n'est pas certain que les historiens servent autre chose qu'eux mémes...
Carrément ! et quand j'ai déménagé, pareil, yen a pas un seul qui est venu donner la main. J'ai également vu un chat coincé dans un arbre qui attend toujours que ces pseudos-intellectuels n'arrivent avec une échelle. Et tout ça avec nos impôts !
D'une manière générale, les débats sont plus intéressants lorsqu'il y a un désaccord entre les présentateurs. Cela permet de réfléchir. Là, il s'agit d'un plaidoyer en duo.
Sur le fond, la question - me semble t il - n'est pas de mettre un signe d'égalité entre Nazisme, Fascisme italien, Francisme et tous les autres régimes autoritaires; il s'agit plutôt d'analyser les éléments de fertilisation qui existent entre Léninistes et les régimes autoritaires d'extrême droite et plus loin encore entre Jacobinisme montagnard et communisme.
Heureusement que ces questions sont abordés dans la partie débat (déclenchant des rires embarrassés!) puis rapidement évacuées.
Par ailleurs, je suis un peu interloqué que Chapoutot affirme de manière si péremptoire que les Nationaux Socialistes ne parlent pas de "nation" (1:27).
Pas encore entendu Chapoutot sur l'Ukraine...
Trop difficile d'affronter le factuel, la véritable histoire du monde en train d'advenir.
Mieux vaut attendre... pour pouvoir développer son discours.
Accessoirement je pensais qu'il s'agissait d'un débat entre deux tenants de thèses opposées, c'est pas le cas à tel point que l'animateur est obligé d'apporter la contradiction.
"Ouin ouin y a pas le point de vue des nazis"
@@alexeigoulagovitchengelhar9015 😂
Il est historien pas politologue ou chroniqueur mais c est vrai Chapoutot reste un historien et c est tout . Et c est un bon historien
la conférence est très intéressante. C'est évident. Mais a) les arguments contre le concept de "totalitarisme" sont en fait à peine évoqués. Les intervenants évoquent ce concept a été remis en cause, mais ils n'expliquent pas pourquoi. b) les intervenants invoquenr deux arguments: les communistes et les nazis sont différents (en quoi?), l'Etat ne joue quasiment pas de rôle chez les nazis (ah bon, je croyais que c'était un régime de surveillance et militariste, ce qui implique un Etat très développé) et le mythe de l'homme "nouveau" n'existe pas (ah bon, ils étaient pas des racistes exterminateurs ? ils voulaient pas exterminer les plus "faibles"?). Je sens un peu la réaction de gens de gauche (Ingrao dit clairement qu'il ne veut pas s'éloigner de l'historiographie de "gauche) qui ne veulent pas qu'on critique le communisme soviétique.
Je pense qu'on paye une peu le fait que la conférence d'adresse à des spécialistes, du coup, ils ne s'attardent pas sur ces fameuses différences qui constituent sans doute un B-A BA pour toute l'assistance. En tant que relatif béotien sur le sujet, j'aurais bien aimé qu'ils prennent tout de même le temps de poser tout ça plus calmement. Mais clairement, on était pas sur de la vulga ce jour-là.
@@ugu8963 je comprends, mais cela aurait dû être au coeur de leur analyse.
@@MartinJacques-i2t Je l'ai réécouté entièrement, et il me semble que ce n'était juste pas le sujet en fait. Alors pour mon niveau de connaissance du sujet, ça m'aurait aidé à mieux appréhender les enjeux de leur discussion si ils avaient pris le temps d'un rapide état des lieux, mais je comprends aussi qu'il faut des débats plus métas, même si j'en suis partiellement exclu.
Du coup ça m'a donné envie de me renseigner un peu plus sur les analyses comparées des 3 grand autoritarismes via ce concept d'autoritarisme, histoire de pouvoir revenir à cette conférence plus tard et mieux armé.
J Chapoutot a déjà expliqué ces particularités qui te semblent erronées dans d’autres colloques dispo sur ytb ayant comme sujet « révolution culturelle nazie » ou le nazisme et l’antiquité
@@liam5664 J'ai déjà écouté pas mal de ces interventions sur ces sujets mais je n'ai pas souvenir de l'avoir entendu développer sur cette question du totalitarisme et sa pertinence. Si t'as un lien plus précis, je suis preneur.
+1
C'est pas un con, c'est un bon marxiste, déjà là, il y a un souci.
Et le mal est une utopie, évidemment, une utopie pour les disciples, le mal pour les autres.
C'est peut être très beau tout ça, mais il importe de réaliser que l'esprit humain n'a surtout pas besoin de quelque "expert" (infantilisant) que ce soit pour comprendre la vie et la tristesse de l'histoire humaine...
Si nous ne devenons pas pour nous même notre propre enseignement , notre propre maître , notre propre discipline ( car nous sommes la vie et l'histoire humaine ) - à quoi sert d'écouter les "autres" - d'autant plus si c'est pour confondre (à tort) le savoir (forcément fragmentaire , partiel et conditionné, ligoté par sa compromission avec les sacro saint principes de la société) - avec l'intelligence ?
Ça sert juste à alimenter le culte du succès , de la gloriole , du "moi" , de la sottise érigé en valeur suprême ... alors que la vie ne se réduit certainement pas à ça !
Debat inaccessible.Trop d 'entre soi....
Toujours beaucoup de ricanements gratuits et méprisants de la part de J. Chapoutot...et plus ça va, plus il fait plus de politique (très très orienté) que d'histoire. Entre lui et le papa autoproclamé de l'histoire mondiale (et remis à sa place par Subramaniam)...la notoriété ne rend pas forcément les historiens intelligents.
Oui beaucoup de condescendance malheureusement
Oui un crane d oeuf bouffi et pretentieux qui sombre dans le politiquement correct.
Va prendre tes pilules sinon c'est l'EPAD
@@MrRobinthiodet Il manque un H ... Einstein.
Ca change tout @@nicom3466
Quand les sages montrent la lune ... ces pseudo instruits regardent et montrent les doigts !
Salut, mais d'où vous voyez que le totalitarisme reste/est une "lecture" de l'histoire? Ce mot "lecture" ne veut rien dire du tout dans votre phrase. Ca fait joli et intello, ça c'est vrai chers lecteurs. Mais on en a un peu classe des amateurs qui disent n'importe quoi sans risquer d'être dérangés. Mais si ça vous amuse, encore bravo. Et demain: la confiture contribue-t-elle vraiment à une lecture de l'histoire?
lecture = interprétation. Oui l'histoire n'est pas un bloc, selon son interprétation les conceptions historico-politique notre vision change sur les événements. Justement le totalitarisme crée des parallèles là où il n'y à pas de similitudes. La "lecture" marxiste de l'histoire n'offre pas les mêmes conclusions que la lecture libérale ou fasciste. Selon la grille certains points sont mit en avant et d'autres simplement ignoré. Comprendre ce qu'est une grille de lecture c'est comprendre que l'histoire n'est pas un suite d'événements, c'est une superposition d'interprétation.
Ils sont creux et ils décryptent. C'est moderne.
@@ericbachou1706 creux ? avez vous seulement déjà explorer l'un de leurs ouvrages ?
@@louissounthavong9398 Je ne parlais que de cette conf.
Chapoutot, bien au dessus de ce pauvre Ingrao.
oh wow, quelle étrange remarque !
moi je vois l'inverse: Chapoutot est de plus en plus un idéologue de gauche
@@MartinJacques-i2t oui. Mais Ingrao, tout aussi de gauche, a une truvialité d'expression, voire de vulgarité, regrettable chez un universitaire.
@@hectorpierre6219 on est d'accord. Beaucoup de vulgarité. Cela m'a choqué aussi.
@Jon Guy ?? ridicule et difficilement compréhensible