Les poissons dans l’eau sont-ils aussi heureux qu’on le dit ? | Étienne Klein
HTML-код
- Опубликовано: 17 сен 2024
- Avec
Claire Nouvian Directrice de l’association Bloom
On a longtemps cru que l’océan était un puits sans fond, plongé dans les ténèbres, et seulement habité par des monstres préhistoriques ou mythologiques. Les grandes expéditions sous-marines lancées au XlXe siècle et qui ont culminé un siècle plus tard avec la descente en 1960 d’un bathyscaphe dans la Fosse des Mariannes, à 10916 mètres sous la surface du Pacifique, ont révélé un monde nouveau, le monde des abysses . Il en est ressorti que la plaine abyssale, profonde de 3000 à 6000 mètres, s’étend sur une surface de 300 millions de km2, ce qui représente les deux tiers de la surface terrestre. Dans ce désert noir, où la température moyenne avoisine les 2 à 4° Celsius et où la pression est considérable (de l’ordre de 700 kg/cm2), se développe depuis des millions d’années une faune surprenante, composée essentiellement d’invertébrés gélatineux. Ces espèces de « volumes d’eau vivants » se nourrissent des seuls débris tombés de la surface des océans et produisent leur propre luminescence. C’est dans cet univers là que les scientifiques placent le début de la vie, sans doute en vertu des lois de la biologie, mais peut-être aussi un peu en vertu de la coïncidence orthographique par laquelle « Le Commandant Cousteau » se trouve être l’anagramme de « Tout commença dans l’eau ». Le monde des abysses aurait donc à voir avec nos propres existences : il nous prolongerait au-delà de nous-mêmes, en quelque sorte. Il serait notre continuation sous-marine, notre asymptote obscure.
Je vous remercie pour cet entretien aussi passionnant qu'important.
Édifiant comme toujours sur ces questions
Merci
le sujet est a la pointe des questionnement actuels....
Bonjour, merci pour vos podcasts toujours intéressants.
Par contre concernant le changement climatique j'ai du mal à comprendre les scientifiques qui balaient d'un revers de main ceux qui remettent en question les résultats des modèles actuels, surtout quand ils ne sont pas eux-mêmes climatologues. On ne parle pas ici du résultat d'une expérience ou d'une équation mathématique mais de modèles, donc tenir cette position me surprend toujours, on a l'impression d'entendre des religieux dogmatiques.
Une précision importante c'est que les scientifiques "climatosceptiques" ne remettent pas en question l'existence du changement climatique (comme c'est toujours sous-entendu) mais le rôle de l'homme dans celui-ci.
Merci encore pour vos podcasts en tout cas...
Soit vous êtes un hypocrite venu faire sa propagande sur RUclips, soit vous n'avez rien compris à ce que la science, un consensus scientifique et un fait scientifique.
@@AbdAlhazrad Pourquoi vous parlez d'hypocrisie et de propagande? J'ai simplement donné mon avis sur un sujet, vous êtes bizarre quand même... Et ma remarque est justement basée sur le fait que de nombreux climatologues ne sont pas d'accord avec ce "consensus" sur l'impact significatif de l'homme dans le changement climatique, et qu'encore une fois on parle d'un consensus autour de résultats de modélisation (impliquant de très nombreuses hypothèses) pas d'un consensus lié à des observations, des expériences ou de simples calculs mathématiques.
@@zoo7014 Tu as un avis? Tu m'en diras tant. Le réel se fout de ton avis.
@@AbdAlhazrad oui je fais de l'ultracrépidarianisme haha... je vois que vous écoutez bcp M. Klein et moi aussi ;) Mais il ne faut pas tomber dans la caricature... Après au vu de votre attitude agressive je ne pense pas que vous vous êtes intéressé réellement au sujet du CC donc je vais m'arrêter là. Bonne continuation à vous.
@@AbdAlhazrad Tout comme nous du votre, guignol