Pourquoi ne pas vouloir que nos données de santé soient partagées ? Parce qu'il est impossible de savoir comment va tourner un pays... Qui sait si dans quelques années, avoir demandé une IVG ne serait pas préjudiciable ? Qui sait si les personnes ayant fait une chirurgie de réassignation sexuelle ne seront pas déclarés citoyens de seconde zone ? Qui sait si les assurances (privées mais aussi publiques) n'auront pas le droit de mettre le nez dans ces données et décréter que si dans la famille il y a un surrisque d'infarctus, aucune assurance ne vous couvrira ? Qui sait quelles pourraient être les conséquences sociales et juridiques d'être traité pour le HIV ? Etc. ? Ce n'est pas très sérieux de balayer la question de la protections des données médicales d'un revers de main en disant que cette crainte est illogique.
Très intéressant ! Merci !
Pourquoi ne pas vouloir que nos données de santé soient partagées ? Parce qu'il est impossible de savoir comment va tourner un pays... Qui sait si dans quelques années, avoir demandé une IVG ne serait pas préjudiciable ? Qui sait si les personnes ayant fait une chirurgie de réassignation sexuelle ne seront pas déclarés citoyens de seconde zone ? Qui sait si les assurances (privées mais aussi publiques) n'auront pas le droit de mettre le nez dans ces données et décréter que si dans la famille il y a un surrisque d'infarctus, aucune assurance ne vous couvrira ? Qui sait quelles pourraient être les conséquences sociales et juridiques d'être traité pour le HIV ? Etc. ?
Ce n'est pas très sérieux de balayer la question de la protections des données médicales d'un revers de main en disant que cette crainte est illogique.