Est-ce qu'il y a un concept de "citation" des spécimens quand ils servent à des travaux scientifiques ? Du genre un DOI attaché à chaque bestiole pour le citer comme un papier, à la façon des Codes&Datasets de Zenodo. Et si oui, est-ce que les musées suivent des indicateurs de publiométrie et se battent entre eux pour avoir les bestioles qui ont le plus de citations ?
N'importe quoi. 😅 Je ne sais pas exactement quelle comparaison tu as à l'esprit (même si je m'en doute) mais les musées ont certes vocation à avoir une activité recherche mais ceux ne sont pas des universités (encore que le cas du MNHN est unique car il possède un Master attaché en son sein mais il reste un musée) et ils n'ont rien à voir avec le climat que tu décris de "compétition" ou de collections qui seraient des trophées à exhiber via des publications ou même lors des expositions. Le but de ces institutions se situe justement aux antipodes de l'idée derrière ton commentaire : les musées ont pour ambition de faire connaître le plus possible leurs collections et toutes leurs collections. À quoi cela rimerait si le musée du Louvre poussait pour que des articles soient publiés le plus possible au sujet La Joconde si ce n'est : - encourager la course à l'article et à la potentielle redite (et le risque potentiel de multiplier des enquêtes au plus près de l'œuvre qui sont autant d'occasions de l'endommager (pour coller à la vidéo, quand les responsables de collection lui montrent certains spécimens ils les manipulent et on sent que c'est une opération qui demande des précautions et que multipliées X fois, cela accroît le risque d'un accident)) - et surtout limiter l'espace offert à l'écrasante majorité des collections moins connues du public ou encore n'ayant jamais bénéficié de recherches approfondies. Bref la Revue des musées de France ce n'est pas Nature et c'est tant mieux. 😅
Il me semble que les specimens-types sont associés à la publication qui les décrit (pour la découverte d'une nouvelle espèce par exemple). C'est la publication qui est citée par la suite par les autres scientifiques. J'imagine que les specimens-types sont des objets précieux, conservés soit par les instituts de recherche/laboratoire mais aussi dans les collections comme le museum. J'imagine qu'il y a effectivement de quoi s’enorgueillir quand on conserve le specimen-type d'une espèce célèbre et/ou découverte par un scientifique célèbre. On ressent d'ailleurs la fierté d'avoir les poils du Mammouth de Cuvier.
Je me demande à quelle fréquence sont étudiés les spécimens. Y a-t-il souvent des chercheurs qui viennent pour récolter des informations sur ces animaux (autre qu'étudier la conservation en elle-même) ?
Très chouette prof Chen ^^
Incroyable cette collection !
Vraiment très intéressant, merci beaucoup 👍
Est-ce qu'il y a un concept de "citation" des spécimens quand ils servent à des travaux scientifiques ?
Du genre un DOI attaché à chaque bestiole pour le citer comme un papier, à la façon des Codes&Datasets de Zenodo.
Et si oui, est-ce que les musées suivent des indicateurs de publiométrie et se battent entre eux pour avoir les bestioles qui ont le plus de citations ?
N'importe quoi. 😅
Je ne sais pas exactement quelle comparaison tu as à l'esprit (même si je m'en doute) mais les musées ont certes vocation à avoir une activité recherche mais ceux ne sont pas des universités (encore que le cas du MNHN est unique car il possède un Master attaché en son sein mais il reste un musée) et ils n'ont rien à voir avec le climat que tu décris de "compétition" ou de collections qui seraient des trophées à exhiber via des publications ou même lors des expositions.
Le but de ces institutions se situe justement aux antipodes de l'idée derrière ton commentaire : les musées ont pour ambition de faire connaître le plus possible leurs collections et toutes leurs collections. À quoi cela rimerait si le musée du Louvre poussait pour que des articles soient publiés le plus possible au sujet La Joconde si ce n'est :
- encourager la course à l'article et à la potentielle redite (et le risque potentiel de multiplier des enquêtes au plus près de l'œuvre qui sont autant d'occasions de l'endommager (pour coller à la vidéo, quand les responsables de collection lui montrent certains spécimens ils les manipulent et on sent que c'est une opération qui demande des précautions et que multipliées X fois, cela accroît le risque d'un accident))
- et surtout limiter l'espace offert à l'écrasante majorité des collections moins connues du public ou encore n'ayant jamais bénéficié de recherches approfondies.
Bref la Revue des musées de France ce n'est pas Nature et c'est tant mieux. 😅
Il me semble que les specimens-types sont associés à la publication qui les décrit (pour la découverte d'une nouvelle espèce par exemple). C'est la publication qui est citée par la suite par les autres scientifiques. J'imagine que les specimens-types sont des objets précieux, conservés soit par les instituts de recherche/laboratoire mais aussi dans les collections comme le museum. J'imagine qu'il y a effectivement de quoi s’enorgueillir quand on conserve le specimen-type d'une espèce célèbre et/ou découverte par un scientifique célèbre. On ressent d'ailleurs la fierté d'avoir les poils du Mammouth de Cuvier.
@@Anton77130 je ne suis pas certain que la question méritait un ton aussi méprisant...
Je me demande à quelle fréquence sont étudiés les spécimens. Y a-t-il souvent des chercheurs qui viennent pour récolter des informations sur ces animaux (autre qu'étudier la conservation en elle-même) ?
Passionnant =)
Comment on les ramènent à la vie ? Ca fait de super pokéball. ^____^
Merci