EDIT : 1) Je dis dans la vidéo que Céline vient d'un milieu plus "prolétaire" que Proust. Plusieurs personnes ont tiqué là-dessus car, pour être exact, les parents de Céline sont issus de la "petite bourgeoisie". Le terme prolétaire est quelque peu exagéré. Je voulais opposer le fait que Proust était un héritier, tandis que Céline devait travailler pour vivre. (Il était médecin.) Mais je suis allé un peu vite là-dessus et j'aurais dû le formuler comme tel. 2) Je suis désolé pour les quelques fautes d'orthographe dans la transcription de l'interview de Céline. Ça ne fait pas sérieux. (J'ai délégué le montage et je n'ai pas revérifié cette partie avant de publier.) Je ferai attention à ça les prochaines fois. 3) Comment est-ce que je peux affirmer que "Bagatelles pour un massacre" est un ramassis de merde, alors que je ne l'ai pas lu ? Parce que je l'ai commencé, et j'ai très vite compris que je perdrais mon temps en le lisant - en plus de n'obtenir pas plus d'informations utiles pour ma vidéo, que si je le feuilletais. Attention : je ne dis pas que c'est mal écrit. Au contraire, d'ailleurs, c'est très bien stylisé. Sur la forme, il est séduisant ; vous retrouverez d'ailleurs le style célinien dans toute sa vigueur. Mais le principal problème de ce livre, c'est que dès la page 5, Céline se perd dans des remarques antisémites infondées et ridicules où il prétend que tous ceux qui le critiquent négativement sont juifs, ce qui est le point de départ d'une litanie de commentaires antisémites et irrationnels dont le livre est marqué jusqu'à la moelle. (À ceux qui seraient tentés de dire que c'est de la fiction : Non, à travers bien d'autres témoignages, on sait que dans les années 30, dès que Céline avait des tracas, comme un livre qui se vend mal : hop, il accusait les juifs.) Quant au reste du livre - car le sujet principal n'est heureusement pas les juifs -, il est empreint de haine, partout. Céline dégomme à tout va. Et pour être franc, je ne trouve ni la démarche, ni le rendu intéressants - et il me suffit de le survoler pour que je comprenne que je n'ai aucun intérêt à m'attarder sur cette lecture, qui est le témoignage d'un homme aigri.
@@YounessE. La base du sérieux, c'est de comprendre ce qu'est vraiment le sujet d'une vidéo. Le but ici n'est pas de faire une critique complète et détaillée de "Bagatelles pour un massacre", mais d'étudier ce que Céline disait de Proust.
@@YounessE. Pas forcément. Céline lui même ne se gênait pas pour se faire un avis en 5 minutes sur un film ou autre œuvre. Comme tout le monde en fait, en quelques minutes tu fais le tri en général de 99% de ce que tu vois. Bagatelles pour un massacre ne fait pas parti de ces 1% d'écrits qui vont te surprendre au bout 100 pages ou au bout de 100 lectures... Ou si c'est le cas, décris ton expérience.
Il faut le lire bagatelle pour un massacre, c'est marrant de voir quelqu'un tenir 2 pages d'insultes avec style. C'est comme de commenter Bukowski sans le lire parce que c'est degradant pour la femme, c'est des bouqins, ca mord pas. Et puis ca donne une tranche de vie d'une epoque. Si on commence a etre timide dans la litterature, quel est l'interet?? On dirait que tu t'excuses au cas ou tu deviendrais connu un jour haha.
@@deodatdechampignac Il doit se retourner dans sa tombe quand il vous lit... Ca n'empêche qu'effectivement Céline reconnaissait le génie de Proust et c'est logique parce que Céline était bien trop intelligent pour passer à côté de Proust.
@@Clairettte-zi5lj Tout ce que raconte notre jeune ami est du premier degré ; pour mieux rentrer dans Proust il faut lire les livres de Mimouni ; par exemple pour comprendre l'amitié entre Proust et Léon Daudet
Un de mes amis a lu la recherche ba14 Ans et trouve ça si génial qu'il n'a plus jamais lu un autre roman.. il se limite aux bd. Et n'a même plus envie de relire la recherche de peur d'être decu😂 je suis dans la deuxième lecture et je ris beaucoup plus que la première fois. Je crois que Proust et Céline vaudraient beaucoup ri ensemble.. avant 1938
J'ai beaucoup lu de romans dans ma jeunesse, les classiques français, mais aussi les traductions de Gorki, et autre steinbeck et d'autres américains et anglais, Australiens etc, , depuis trente ans, je ne fais qu'en parcourir certains, je trouve trop d'intérèts à d'autres styles, et j'ai développé d'autres passions qui ont pris ce temps que je donnais à la lecture pour le reve des romans. Désormais j'ai moins besoin de rever car j'ai vécu et vis une vie de plus en plus épanouie pour moi meme, avec l'éclairage des chercheurs en sciences sociales et humaines, des biographes, historiens intégres, donc décriés par les médias à la solde de l'oligarchie mondialiste. enfin, après cette petite présentation, je voudrais parler non pas de céline, mais d'antisémitisme en général, et d'homosexualité, nous sommes dans un moment ou bien des analistes que j'apprécie parlent bcp de wokisme, de décadence, donc de la mise en lumière de l'intimité des gens , tentant meme de nous faire accepter l'inaceptable, sur les enfants, les fragiles. ; De plus en plus, on peut comprendre la manipulation à travers l'accusation d'antisémitisme, j'ai écouté shlomo Sand, et d'autres historiens dits "nouveau historiens Israliens" j'écoute les juifs français pour la paix et d'autres juifs anti sionnistes anglophones. Le sionisme est une construction politique au service des grandes puissances financières, qui ont aussi poussé la décadence humaine, violence, wokisme, traitrise des valeurs y compris patriotisme. Ceux qui sont les plus agressifs envers la critique du sionisme ou de judaisme comme parlant des juifs comme d'un peuple élu, donc au dessus des autres, sont des juifs convertis il y a des siècles et très souvent absolument pas religieux ni meme croyants, voilà l'imposture. Tout cela relève de la psychopathologie comme l'analyse Ariane Bilheran, docteur en psychopathologie, spécialiste de la manipulation . Bref, je pense qu'il va bientot etre ringard de défendre ceux qui interdisent l'antisionisme, Israel perd toute crédibilité, et cela va pousser les gens à se tourner vers les analyses que le pouvoir occidental au service du mondialisme veut ostraciser. je pense qu'il est très sain d'analyser à la lumière de l'histoire réelle, ce qu'on appelle juif, Shlomo Sand et d'autres, yousef Hindi etc, affirment et prouvent qu'il n'y a pas de peuple juif, etc etc.
Louis Ferdinand Céline vivait entouré de chiens, il avait un perroquet, et il n'oublia pas son chat lorsqu'il s'exila en 1944. Marcel Proust, lorsqu'il n'écrivait pas, pour se divertir avec ses amis, allait capturer des rats dans les champs pour ensuite "s'amuser" à les torturer.....En plus du coté illisible et inutilement ampoulé de Proust (Proust, c'est 30 pages pour dire que titine va coucher avec tutulle, dixit Céline), il ne m'en fallait pas plus pour préfèrer Céline.
Proust était assez peu mondain. Mais certains de ses amis de la haute le renseignaient fidèlement sur ce qui s'y passait. Son oeuvre n'est pas trop longue. Mais beaucoup de ses lecteurs sont un peu courts.
Ce génie du XXe siècle est pamphlétaire tout au long tout au long de son œuvre il est comme Mirbeau qui se couchait et se levait en colère. On peut les comprendre car il y a de quoi. CELINE nous a révélé toutefois qu'il aurait préfère ne pas être ainsi car il aurait été plus pénard. Pour sûr, on le comprend tout-a-fait...
Proust était le grand rival de Céline ; il l'admirait tellement qu'il le détestait. Proust était son rival dans le style. Céline admirait particulièrement la mort de la grand-mère du Narrateur.
Intéressante, la dernière interview de Céline. Si vous aviez lu Proust jusqu'au Temps Retrouvé, vous auriez probablement immédiatement saisi un point important de son admiration : "ah oui oui, doué, doué, quand y voit ces gens-là qu'ont si changé". La nostalgie, le vieillissement, le temps enfui, tout y est
J'adore les DEUX!!!! Dans le dernier extrait sonore à 10'28 " Céline dit "textuellement" que Proust est un '"Génie littéraire" et à 11'29" il dit que Proust était "extraordinairement doué" !!! puis, à 13'18" "c'est le Grand écrivain de notre génération".....TOUT EST DIT.........L'ESSENTIEL..............Maintenant, tu déconnes quand tu dis que Proust était "trop long" et Céline était incapable de penser....Ce sont les deux plus grands écrivains du 20e siècle remarquablement intelligents et drôles tous les deux.... Peut être se seraient ils amusés ensemble....et Proust aurait ri en écoutant Céline lui dire que "c'était trop long quand Dudule encule Tatave"...........Il lui aurait peut être rétorqué que "la trilogie" de Céline, gagnerait aussi à "respirer" un peu plus............En général, les vrais surdoués comme ces deux génies se reconnaissent et apprécient de "trouver quelqu'un" avec qui échanger..............
La recherche du temps perdu, c'est de la dentelle. Vouloir couper là-dedans, c'est effilocher, échiffer, détruire. Avant de parler de longueur, méditez vos inattentions et relisez. Tout se tient, dans cette série de romans. Il ne faut rien retoucher, ou prétendre abréger, ou juger sommairement.
Mauvaise défense : on peut lire Proust par bribe et piocher au hasard dans la recherche pour ne lire que quelques pages et cela fonctionne tout aussi bien d'ailleurs de grands artistes ou intellectuels le lise de maniere discontinue. Il y a plusieurs usage pour une œuvre aussi immense, ou bien Proust le savait ou bien ce n ‘était pas son problème . Il faudrait demander plus d’explications aux spécialistes comme Antoine Compagnon
@@jazzhotline le mieux c'est de lire la Recherche et ensuite on a une vie pour revenir avec délice piocher, mais même par extraits ça marche aussi, tellement le génie est grand.
?seul âne "euh" serait-il positif !cognitif "il" ingras termine par cours, par processus gagnant blé libéralement, capital sis hyène 'home' où méd' i d'ores et déjà jaja fuit réchauffement météorologique, JANCO VICI merci or voire air voire sapiens homo, ma cuisine lieu propice à 'soul' sans particulier domicile, jet TROIE maître "euh" heureux loup garou chevalresque allant chic "yeah" graver 'food' à palais raffiné d'antan prisme et sachant sphincter jury pour l'espèce étiquetée savante, poids tout ça vente PAT ou riz heinz, TROIE minute douche qu'on prie d'être "euh" bien 'show' pourvu 'kill' demeurât au rendez-vous, quand cesse ton parasite esprit dune communique autrui 'slamiste' ou rappeur des sapiens ognions, qu'ils furent politiques leurre blême professionnellement Mi sur scène sans La ni Mi fabuleusement catalyseur aveugle, plouf individuel et plouc des meutes, tel 'man' fuir justice populaire, épouser ce Si rose Fa rouge IA 'fire' où J va 'bean' héroïque... cancer puis alzheimer ou réciproque montagne russe pour l'environnement, par la transpiration gorgé maillot qu'a poids chutant transpire, et la fibroscopie confirmera dégât de l'am&ricaine alimentation, avec 'hot' d'OZ régime de sû crache venin allah 'me' tournant chair putréfiée, beau cri 'student' échoué vil soupir d'un aujourd'hui grimoire adulte, ça 'cry' fiston d'une dépression maîtresse en corps, manière de chat 'mad' habitat dérive, beau zoo mal muni charme et caphards et mouches rondes, au tribunal mille odeurs innocentes ainsi que crasse et désordre invincibles, équilibrée sentence ou judiciaire erreur ont mêmes aïeux, sous robe incarné défenseur connaît l'huile attendue du juré dos, humidifiant l'audience dont viscères comme entrailles opinent au sein des enveloppes 'kill' étant de monsieur dé missionnaire, l'impoli JAH toujours n'aura pas dit et l'argent joue par essence rôle principal, manie défie filou hasardeux patron....
Amusant cette approche ! Indiscutablement deux grands écrivains (quoique à part « voyage au bout de la nuit », bof, bof…) Je me suis toujours demandé pourquoi Gide et Cocteau n’étaient pas plus proches alors qu’ils étaient contemporains. Ils ne se détestaient pas mais visiblement ne s’appréciaient pas non plus… une idée de vidéo ? (Cocteau a écrit de jolies choses) Dans le même genre: Romain Gary avait souvent l’habitude de faire référence à d’autres auteurs dans ses ouvrages. Par exemple il termine « la promesse de l’aube » par « j’ai vécu » comme la dernière phrase du dernier livre de Gide (« Thesee »). Une autre idée de vidéo peut-être ?… Gary était un écrivain incroyable… peut-être le plus grand d’entre eux. Merci pour cette analyse.
Proust ne raconte pas une histoire, le lire en s'attendant à suivre une intrigue serrée est faire totalement fausse route. Son écriture prend son temps parce qu'il veut à la fois peindre le monde et ausculter les coeurs. PS: je me souviens d'un entretien que j'ai lu il y a très longtemps où Céline faisait l'éloge d'un passage très célèbre du "Temps retrouvé", la matinée chez la princesse de Guermantes, dans lequel le narrateur de la Recherche réalise avec stupeur et effroi que les gens qu'il a connu tout au long de sa vie sont devenus des vieillards momifiés et méconnaissables, et que donc lui-même est aussi devenu, sans qu'il s'en soit aperçu, une momie terrifiante.
Oui, je suis tout à fait d'accord sur le fait que l'intérêt de la recherche n'est pas dans l'histoire, mais dans le regard que le narrateur porte sur l'histoire. Quand je parle de "resserrer", ce n'est pas des intrigues dont je veux parler, mais du roman et de ses analyses. (Certaines sont plus intéressantes que d'autres à mon goût.) En faisant mes recherches pour cette vidéo, je n'ai pas trouvé de commentaire de Céline sur ce passage de Proust, mais si tu le retrouves, ça m'intéresse de le lire !
Oui, ce sont les claques successives du Temps retrouvé qui ont marqué Céline; comme beaucoup de lecteurs, dès qu'on est allé au bout de la Recherche (si jamais elle a un bout...) C 'est d'ailleurs ce qu'il dit vers 11:33 avec le magnifique "quand il voit ces gens-là qu'ont si changé". Ici, c'est une référence importante au temps retrouvé! Mais y a -t-il un morceau de Sand qui offre ce recul vertigineux ? Peut-être du côté de l' "Histoire de ma vie" car Céline l'a lu, mais perso je ne connais pas ces mémoires... Merci pour cette vidéo très sympa qui montre bien les concurrences et défis que se lancent les écrivains à chaque génération "s'opposer mais aussi faire avec". Ils sont différents et immenses tous les deux, mais se rejoignent car, comme tout grand romancier, ils sont les chroniqueurs énormes de leur temps et de leur société
Quelle video interessante, documentée et bien structurée. Une analyse originale et nuancée. Merci! Il serait intéressant de..: retrouver plus de contenu aussi bien fait sur youtube!
❤ Merci pour vos vidéos, concises et bien faites et qui sont moins des études d'œuvres que des aspects de la vie de gens très intéressants. Dans son "Contre Sainte Beuve", Proust soutient que la vie d'un 'auteur a peu d'influence sur son œuvre et il adopte là une position littéraire qui n'était pas son opinion ; il l'a écrite à une époque où Sainte Beuve, mort depuis longtemps, comptait beaucoup pour des auteurs extrêmement influents et il aurait pu intituler son essai Contre Barrès s'il avait pu cibler le plus célèbre des écrivains qu'il détestait sans risquer de se tirer une balle dans le pied. L'homosexualité de Proust n'est pas tellement taboue dans son milieu. Ce pouvait même être une distinction si on avait Wilde à l'esprit. Sa maman était parfaitement bilingue et lui traduisait Ruskin. Par ailleurs, quand son fils se levait de table et se retirait dans sa chambre son père lui disait parfois et ouvertement de ne pas passer son temps à se masturber. Proust en parlait dans certaines lettres pour aiguiller ses amis vers le terrain de la sexualité. Mais ce qui est aussi important c'est sa maladie, l'asthme, qui l'a menée aux portes de la mort dès son enfance d'une manière tout aussi significative que Céline a pu la connaître et même l'éprouver en étant blessé lors de la Première guerre. Voilà l'expérience principale de Céline ; de là viendra son nihilisme total. Par ailleurs très ambitieux, il épouse une jeune fille dont le papa médecin l'aidera considérablement dans ses études. Plus tard, il publiera des écrits antisémites pour publier des livres dans l'air du temps et si on remplace le mot "Juif" par "le monde littéraire" ou même par "les nazis", qu'il déteste sans le dire lui aussi pour ne pas se nuire, tout collera encore,
La littérature est vraiment devenue au fil des décennies un domaine qui n’intéresse qu'un public de niche. Mais comme dans tous les secteurs de niche, c'est toujours rigolo, vu de l'extérieur, d'y voir les gens s'écharper pour défendre ou attaquer les vedettes du secteur alors que ces dernières sont globalement inconnues du grand public.
c'est normal auj les ecrivains c'est comme dans le cinema c'est une ideologie un mec de droite aura bcp bcp plus de mal a percer voir a se faire publier il suffit de voir des gens comme soral interidt partout alors que dans le meme temps tu peux inviter des sous merde comme cohn bendit ou j.m.rouillan sans que cela ne gene personne et le simple fait de denoncer cette dichotomie fait de toi un paria complotiste
Disons que lorsqu'on lit ce que Proust dit de Zola dans la même Recherche, l'on se dit que citer Céline pour se moquer de ce qu'il dit de Proust tient de l'hôpital se moquant de la charité. Peut-être faudrait-il être plus charitable, peut-être faudrait-il être moins partial car le pourvoyeur d'aptères (qui donc connaissait ce mot) n'a jamais dit d'un autre auteur, fût-il Proust, qu'il était l'"Homère de la vidange", qu'il "touche à ce qui porte bonheur et n'a pas assez de consonne pour écrire le mot "Cambronne" (on jugera du niveau bas et scatophile quoiqu'élevé pour ce qui est de la forme et du style).
Proust était donc mauvaise langue? On en apprend tous les jours mdr j'adore ces querelles d'écrivains, elles produisent toujours des insultes raffinées. Peu étonnant que, le snob et superficiel Proust ne supporte pas le réalisme de Zola. Hugo non plus ne l'aimait pas.
@@henriettebopda5895 Oui, il y a nombre de querelles de plumes mais d'autant plus appréciables qu'elles donnent à voir des luttes de bons mots et bonnes saillies comme on en trouve plus beaucoup, hélas ! ;)
@@jokanaanrelssah6784 c'est drôle que Proust désigne Zola comme "Homère de la vidange" et que Céline désigne Proust comme "Homère des invertis" l'ironie est totale et savoureuse mdr, savez vous si Proust appréciait Dostoïevski?
@@henriettebopda5895 Oui, quelle ironie ! Ou une réponse salée. Non, je ne sais pas ce que Proust pensait de Dostoïevski mais la question est intéressante ;) Pour l'heure, je suis sur Du Bellay probablement retrouvé à Notre-Dame.
heureusement que ça n'engage que vous... :-) Proust disait lui-même qu'il avait construit une cathédrale. C'est sûr que dans une cathédrale il y a souvent des cailloux moins intéressants que le choeur ou que la coupole... Mais sans ces cailloux, camarade, le reste s'écroule...
Suggestion pour vidéos futures : -pourquoi Muhammad Ali détestait-il Joe Frazier ? -pourquoi des amants finissent-ils par se détester ? -pourquoi Michel Onfray n'aime t'il pas Emil Cioran ? -pourquoi je préfère le salé au sucré ? -pourquoi après la plus vient le beau temps ? -pourquoi le Guide Michelin continue-t'il à fairs autorité ? -pourquoi Paul Mc Cartney n'aimait pas Yoko Ono ? -pourquoi se demander pourquoi quand le pourquoi n'a aucun intérêt, comme mon commentaire, 😂
@@DENEB609 oui et pourquoi Winston Churchill ne portait-il pas Adolf Hitler dans son cœur ? (c'est une question que je me suis toujours posée, et qui mériterait bien, je pense, un décryptage). Alors que le premier cité, (WC) était lui-même un bel acoolo, une grosse feignasse (il se levait tous les jours autour de midi), et qui avait fumé de l'opium dans ses tendres années (un bel exemple pour la jeunesse, tiens....), le second, (AH) avait lui été décoré militaire pour hauts faits, ne picolait pas, et adorait les animaux ("un homme qui aime les animaux ne peut pas être un mauvais homme", comme nous l'a appris la sagesse populaire ...) Alors oui, pourquoi ?? Et pourquoi après la pluie vient TOUJOURS le beau temps ?? Il reste tant de mystères à élucider...
@@henriettebopda5895 WAOW, GÉANT ! 👍👍👍 (et moi qui faisait le p'tit mariole .... je peux aller me cacher ! ) Bon une petite dernière pour la route, sans espoir de sauver la face, mais juste pour (tenter de) sortir par la petite porte, avec cette dernière interrogation métaphysique qui aura (depuis si longtemps) hanté mes nuits (ce qui justifierai soit dit au passage une petite vidéo explicative de trente minutes) : Pourquoi diable, Flaubert crachait-t-il allègrement sur Balzac et Lamartine ?? (à propos du second, dixit : "C'est un esprit eunuque, la couille lui manque"). (et au fait : Pourquoi ce connard de Pivot s'est-t-il arrogé le droit de dézinguer Bukowski lors de l' une de ses sacro-saintes messes du samedi soir ?? Interrogation stupide, la réponse se trouve dans l'interrogation)
Trés bonne remarque ! Les ennemis d'un flic sont dans la police la plupart du temps! pour un écrivain ses ennemis sont dans la litterature, à tort ou à raison peu importe et on ne deteste que se qu'on connait parfaitement bien.
Celine etait en rapport conflictuel avec les plupart des ecrivains de sa génération , comme François Mauriac , par volonté de se démarquer dans une rupture mais aussi par aigreur .
J'ai cessé de regarder cette vidéo au bout de 40 secondes, car je ne supportais le flot de fautes de français qui me submergeait. Exemple : "En découvrant ce qu'il disait de lui, ça m' a inspiré quelques réflexions...". Cette phrase st évidemment bancale.
Merci pour ton travail, c'est digeste, ta voix comme ton débit sont agréables, et j'ai decouvert des archives que je ne connaissais pas (je pense aux derniers mots de Céline ; je ne savais pas que son opinion sur Proust s'était autant infléchie à la fin de sa vie). Le sujet n'a pas rameuté les commentateurs les plus tendres, la rage gratuite de certains est quand meme étonnante... Me concernant, Proust me captive beaucoup plus que Céline que je n'arrive à lire qu'à petite dose - mais j'aimerais l'apprécier davantage, car il y a une intensité comique, rythmique, poétique chez lui que j'adore quand je replonge un peu le nez dedans (juste que je m'en lasse vite). Néanmoins le clivage entre les deux ecrivains me semble toujours assez superficiel car Proust fut à sa manière autant de la dynamite que Céline, de part sa narration émiettée, étirée et sous hallucinogènes, ses phrases complètement anti-académiques qui sont de grands serpents qui s'enroulent sur eux-mêmes, son traitement des personnages, de la durée, de certains themes scandaleux, son humour impitoyable sans avoir l'air d'y toucher, ses prétentions philosophico-mystiques... Et le bilan de sa Recherche n'est pas beaucoup moins noir que celui de Céline (il ne reste plus grand chose de l'amour, de la reussite sociale ou de l'amitié). Ironiquement, la France a pris au sérieux le génie de la Recherche de Proust car c'est à l'étranger qu'il fut détecté en premier ; Proust nous a été "renvoyé", par les Anglais, par les Italiens... Autrement ce projet littéraire était percu à l'origine par l'intelligentsia francaise comme précisément anti-francais à tous les etages, à rebours de toute tradition romanesque francaise, abscons, allemand, illisible, indesirable en temps de guerre, etc. (Pour l'anecdote, l'incompréhension était telle que l'Action Francaise en fit l'éloge à un moment donné en pensant qu'il s'agissait au fond d'une peinture positive de l'aristocratie française, ce qui est assez hilarant.) Et s'il ne faut se concentrer que sur la personne, Proust c'est aussi une vie de merde malgré son milieu, c'est tragique, personne n'en voudrait de cette vie (et le rôle auto-consolateur de sa Recherche est évident) Enfin bref, ce clivage est entretenu par des clichés sur les hommes eux-mêmes (un bonhomme qui serait plus ou moins viril et popu et écorché et persécuté, contre un fils à maman grand bourgeois qui écrirait précieusement sur des mondes superficiels et trop lointains de nous braves gens) plus que sur les objets littéraires mêmes, c'est dommage. Aimer l'un plus que l'autre est normal, mais ce duel glisse souvent davantage sur ce que les deux hommes incarnent, que ce soit réel ou complètement fantasmé. J'arrête ce trop long commentaire, continue ton travail, c'est top !
Merci pour ton commentaire :) J'ignorais que les anglais ou les italiens avaient "reconnu" Proust avant les français ; c'est quelque chose que je creuserai, ça peut donner matière aussi à une vidéo intéressante haha.
Je souscris 100% aux remarques de Céline quant au style et au contenu de Proust. Après 10 pages de la Recherche fu Temps Perdu, on se demande si ce n'est pas le notre qu'on perd. Après 50 pages, soit on arrête, soit on n'a pas le choix, soit on devrait consulter un psy.
Exactement ce que je pense depuis que j'ai essayé de lire le fameux grand auteur Proust. Ça fait du bien de ne plus être seul! Et malgré son double caractère insipide et prolixe, Proust reste un monstre sacré pour qui l'adoration est obligatoire. Je me demande quelle est la part le snobisme des gens qui n'y comprennent rien, dans ce phénomène? La vérité c'est que le contenu est faible chez Proust, c'est tout. Le peu d'étendu du fond est caché par la forme, qui n'est que du délayage. Il prend un microscope pour disséquer des choses qui en plus sont d'une banalité infinie. Ce n'est pas parce que le sujet d'une analyse est une personne supposée raffinée (ou noble, ou riche), pas plus que parce l'analyse serait détaillée à l'extrême, que ce qui est dit présente un intérêt quelconque. Sa seule performance littéraire est justement d'avoir réussi à transformer ce "pas grand-chose" en milliers de page. C'est un labeur certain, mais qui n'a réussi que dans le genre quantitatif. Il a été très imité depuis (cf Belle du Seigneur par exemple) et a une vaste postérité : son succès a autorisé tous les emmer.eurs et tous ceux dont la pensée divague, à se proclamer grand écrivain. Imiter Racine ou La Bruyère, Balzac ou Mérimée, c'est plus difficile... Ce qui me frappe, ce n'est pas le manque de capacité littéraire (il est indéniable que Proust sait écrire, ce que l'on ne peut pas dire des ses successeurs), c'est que ses personnages sont creux et ont des vies vides, occupées uniquement à rêver dans le vide.
@@etiennepilorget8777 Quel dommage d'écrire si bien, pour énoncer des lieux communs et des non sens sur le phénomène Proust :-) . Peut être ya til un âge , ou enfin, sa lecture devient plus accessible ? Je vous imagine jeune encore et tant mieux pour vous, si je ne me trompe pas . Je l'ai souvent lâché, puis repris, puis relâché etc ... J'ai remarqué que je reviens souvent aux passages sur l'interrogation entre doute et nécessité de créer. Ses questionnements sur le pouvoir de créer, et les questions du pourquoi , de la finalité , de la contingence . J'ai une phrase en tête qui résume tout l'intérêt et l'amour que j'ai pour le personnage et son œuvre " /...Tâchez de garder toujours un morceau de ciel au dessus de votre vie, petit garçon ! Vous avez une jolie âme, une nature d'artiste, ne la laissez pas manquer de ce qui lui est indispensable .../ .." Ça me parle et c'est beau . Beaucoup d' êtres aimeraient que quelqu'un, un jour leur eût dit de semblables paroles .
@@etiennepilorget8777 Du flou ? Oui du flou artistique alors , indifférent à ceux qui en sont depourvus de sens artistique . ( mais il n'y a pas de flou chez Proust . Il décortique tout au scalpel , un scalpel raffiné et qui s'acharne à creuser l'âme et le coeur humains )
on reconnait qu il existe des classes sociales et donc une lutte des classes. Un auteur issu du milieu prolétaire n est pas forcement un prolétaire lui-même. Mais dans sa connaissance de la vie entre prolétaire et milieu bourgeois (que Céline doit forcement connaitre pour la critiquer), Il en conclu et démasque comme avec violence, la facette caché du Marcel Proust (qui ne romance qu'eau nom de sa classe bourgeoise). N oubliez pas que la littérature et la romance sont activités bourgeoise. Les critiques de Proust envers Céline pour les mêmes raison d appartenance serait annalysé comme un idiotie et illogique;; Pourquoi ? posez vous la question. Peut être le prolétaire doit être défendu en portant le masque de l hypocrisie ?
Bizarrement, les deux ont un style assez recherché, qui accumulent pas mal de mots assez riches. Je n'ai pas aimé Céline quand je l'ai lu, alors que je ne connaissais pas le personnage. Le style un peu "vulgaire" n'est pas celui que je préfère, je trouve ça, en première lecture, un peu facile, et j'ai eu l'impression dans le Voyage qu'il n'y avait pas de vraie direction, sinon de s'enfoncer toujours plus dans l'abîme, et que le roman s'achevait faute d'imagination pour poursuivre plus loin dans une forme de déliquescence. Je l'ai lu il y a longtemps, je ne pourrai pas plus argumenter. Je n'ai jamais fait d'effort pour lire Proust. C'est une écriture basée sur la respiration, méandrique, où il suffit de se laisser porter, et, comme un courant, si ce n'est pas la direction qu'on veut suivre, si on ne trouve pas le bon rythme, on peut faire beaucoup d'effort pour suivre. Mais j'ai rencontré 3 types de lecteurs de Proust: ceux qui l'aiment naturellement et ont tout lu ou presque, ceux qui l'apprécient à petite dose, et ceux qui nourrissent une véritable aversion à son égards, parfois aussi au niveau de la personne. Il ne faut pas s'arrêter à Sodome et Gomorrhe. La Recherche ne se révèle vraiment qu'à partir des derniers ouvrages, et prend tout son sens avec Le Temps Retrouvé, avec une dimension spirituelle qui apparait et donne le sens à ce qui précède. On dit que c'est l'un des rares ouvrages occidentaux à l'avoir intégré. Bien sûr, il y a des parties un peu longues, comme Le Côté de Guermantes, qui décrit les ambiances des salons totalement démodés et qui ne correspondent plus à ce qu'on vit, mais j'ai beaucoup apprécié cette écriture sinueuse, presque organique, et c'est le livre qui m'a le plus marquée, par son accès profond aux émotions et aux ressentis, qu'aucun auteur n'a poussé aussi loin à ma connaissance. Mais je peux comprendre que des lecteurs plus actifs qu'un auteur toujours malade passant une bonne partie à regarder la vie depuis son lit, avec une respiration différente de cette respiration asthmatique qui semble retrouver son souffle dans l'écriture, ou moins à l'aise avec le monde émotionnel, puissent s'ennuyer dans un tel ouvrage. Il y a aussi quelques faiblesses (le snobisme finit un peu par devenir un refrain un peu obsédant) et des longueurs, mais il n'a jamais eu le temps de se relire, et a rédigé ce pavé en 3 ans, alors que j'en ai mis 10 à le lire (avec des coupures). Et je n'ai jamais eu l'impression d'avoir perdu mon temps même sur de tels passages, même si ce n'est pas forcément ceux que je relirai en priorité. On estime à 10% l'homosexualité, dans toutes les populations humaines, et probablement chez les mammifères dans leur ensemble, où on observe des comportements homosexuels trop fréquents pour que ce soit une exception . Sur ce point, même si Céline exagère, et que je ne suis pas forcément d'accord avec ce qu'il en dit, il décrit bien le fait que ça n'est pas lié à un milieu social, et que c'est une réalité biologique. (oui, mes phrases à l'écrit sont souvent proustées, c'est sans doute pour ça que je l'ai lu sans effort, son mode de pensée est probablement assez proche du mien, et la respiration est aussi assez importante pour moi pour qu'elle transparaisse dans mes écrits, sans que je fasse rien pour l'imiter, ce qui serait une bien pâle façon de le faire d'ailleurs).
Je pense que selon la sensibilité de chacun, on appréciera plus ou moins Proust ou Céline. ;) En ce qui me concerne, j'adore le "Voyage au bout de la nuit", qui pour le coup correspond tout à fait à mon souffle. Par contre, j'ai beaucoup plus de mal avec les autres romans de Céline et les tics de style qu'il s'est mis à développer à partir de "Mort à crédit" : le point d'exclamation suivi des trois petits points notamment "!...", et puis une façon de raconter qui tend davantage vers l'abstraction à mon goût. (Là où le Voyage me tenait en haleine à chaque ligne, les autres romans de Céline peinent à retenir mon attention.) À côté, j'adore Proust également et il me serait d'ailleurs difficile de choisir entre l'un ou l'autre ; ils sont juste différents, mais chacun à leur manière, ils apportent un style et ils dessinent un univers qu'il me plaît de visiter. Je précise évidemment que si j'ai lu les quatre premiers tome de la Recherche, je n'ai pas abandonné l'idée de poursuivre ma lecture. ;) Encore merci pour ton témoignage détaillé sur ton rapport à Proust et Céline :)
@@lecrivaillon j'ai fait une pause de plusieurs années avant les derniers tomes, pour des histoires de chemin de vie. c'est vrai que Guermantes en décourage je pense plus d'un, il est long, et c'est un peu le creux de la vague, et, avec le recul, il ne s'y passe pas grand chose, donc il est possible d'aller plus vite sur cette partie, même s'il prépare d'une certaine façon la suite. Mais ça vaut le coup de lire les derniers tomes, même beaucoup plus tard. L'intrigue n'y est pas si dense qu'on s'y perde même à des années d"intervalle ;). Comme l'écriture ni la littérature ne sont mon métier, j'ai le droit d'aimer ou de ne pas aimer les livres que je lis, du coup j'ai un avis à l'emporte-pièce sur le Voyage que je n'ai jamais étudié, j'ai juste eu l'impression de ne pas avoir vu l'intérêt, mais je sais qu'il est apprécié. Je n'ai rien lu d'autre de lui.
C'est exactement ce genre de phrases que j'aime chez Proust 😂Les deux premiers et le dernier tomes sont agréables à lire car il a eu le temps de les finir. J'ai beaucoup plus de mal à lire ceux du milieu (à partir du Côté de Guermantes).
le rythme coulé , la fluidité de l'écriture de Proust, pour moi , est musicale . Comparable à Debussy et ses harmonieuses " Images " , au " jeux deau " de Ravel et d'autres musiciens français de cette même époque ( Ravel, D'Indy, St Saens ...etc ....
Je pense au contraire que ce génie littéraire et cette m... humaine admirait secrètement Proust. Comme il est dit, étant juif et gay, il ne pouvait l'avouer. D'ailleurs ses critiques sont parfois ambivalentes et en parler si souvent que ce soit dans ses écrits, courriers, propos me laisse croire qu'il haïssait les sujets de Proust mais pas le style. Le style qui pour Céline était ce qui était les plus important.
J'ai lu 200 pages d' À la recherche du temps perdu, et visionné 2h de la série Dallas. Je pense que c'est suffisant, et je ne trouve pas un intérêt souverain à décrire la vie des oisifs.
Il décrit décortique et analyse les sentiments, sensations, émotions, pensées. Il écrit et jongle avec les mots. Rien à voir avec "décrire la vie des oisifs".
Disons le, qui connaît Céline hors de France? Alors que Proust……et avec raison. Quant au commentaire ici, il faudrait peut être lire Céline moins superficiellement, pour éviter comme vous le faites ici, de lui faire dire le contraire de ce qu’ il écrit dans Voyage au bout de la nuit.
Le principe de la vidéo en soit est plutôt sympa du point de vu de la vulgarisation, c'est clair et concis ; libre à nous d'approfondir. Cependant, dans les 5 premières minutes on relève une méthodologie assez problématique : "je l'ai pas lu parce que ca fait 200 pages et je trouve que c'est vraiment un ramassis de merde" c'est pas très finaud ou sérieux quand on prétend présenter l'opinion de quelqu'un ; se faire une opinion à coup de Ctrl+F c'est un mauvais travail à peine fait. Je ne défends pas le livre que je n'ai d'ailleurs pas lu, mais si ce qui est écrit est au dessus de vos force (ce que je ne critique pas non plus, chacun sa sensibilité) autant choisir un autre sujet, il n'y a qu'à se servir. Par ailleurs ca invalide de facto tout le reste de votre analyse, comme quand vous dites "il s'imagine qu'il y a un programme juif, mais on ne sait pas comment il le sait parce qu'il n'explique jamais rien" ; comment le sauriez vous si vous admettez ne pas avoir lu le livre ?En bref ce n'est pas respectueux des auteurs, ni de la littérature, ni de votre contenu, ni enfin du spectateur. (P.S. pour être clair, mon commentaire ne défend à aucun moment ni Céline ni l'antisémitisme) Petite note aussi concernant les fautes d'orthographe dans les sous-titres de l'interview de Celine ; pour une analyse littéraire...
Pour te répondre sur les différents points que tu relèves : • Je n'ai pas lu le pamphlet en entier, mais l'ai feuilleté pour m'en faire une idée et surtout voir où Céline parlait de Proust. J'estime simplement faire preuve d'honnêteté en disant cela. Et si je ne l'ai pas lu en entier, c'est parce que l'essentiel du texte ne m'aurait servi à rien pour cette vidéo - ce dont je me suis vite aperçu en le feuilletant. D'autre part, je me suis aussi imposé des limites en termes de recherches, sinon, je n'en aurai jamais vu le bout et je n'aurai jamais sorti de vidéo. Je sais pertinemment que mon contenu ne peut pas être exhaustif ; je suis forcément passé à côté de textes où Céline parle de Proust, mais enfin, je ne peux pas non plus passer 6 mois à éplucher toutes les correspondances de Céline et à lire toute son œuvre, juste pour une vidéo de 17 minutes. (Je ne suis pas thésard et ne me présente pas comme tel.) En bref, j'essaie de trouver le bon compromis entre le temps passé à faire des recherches, et la matière dont j'ai besoin pour créer du contenu. • Pour les fautes d'orthographe dans l'interview, je viens de voir qu'il y en a deux, en effet. Voici pourquoi : J'avais trouvé sur Internet une transcription de l'interview, que j'ai copiée/collée dans mon document, et dans laquelle il n'y avait aucune faute - je le sais, car j'ai revérifié ça moi-même. Mais j'ai délégué le montage, et ma monteuse s'est rendu compte que le texte ne coïncidait pas tout à fait avec l'interview et a fait des modifications, que je n'ai malheureusement pas relues - car je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait des différences. Je serai plus vigilant là-dessus la prochaine fois - de toute façon, ça reste de ma faute -, mais enfin, je suis aussi lucide : quand on crée du contenu régulièrement, on ne peut ni être parfait, ni irréprochable. J'ai beau déléguer le montage, j'ai quand même des moyens limités, surtout en termes de temps. Cette fois, il y a une coquille dans la transcription. Demain, ce sera peut-être sur autre chose. Ce n'est pas une excuse. En effet, je trouve que ça ne fait pas sérieux. Mais enfin, il en est ainsi. On pourrait me dire que je n'ai qu'à publier moins de vidéos, et travailler davantage sur chaque vidéo : Oui, je pourrais faire ça. Mais c'est tomber dans les travers du perfectionnisme, et quand je commence là-dedans, je repousse tellement la date de publication et j'ai si peur de me tromper que je ne publie rien. Alors je préfère que mon contenu existe et qu'il soit imparfait, plutôt que de rester au stade de "belle idée" qui ne verra jamais le jour. En somme, tes commentaires sont légitimes et je les entends parfaitement. Je vais tâcher de mieux faire ; mais je sais aussi que, pour des raisons pratiques, et parce que je dois m'imposer une certaine discipline pour que mon contenu existe, je ne serai jamais à l'abri de coquilles. Crois bien que ça m'ennuie, mais je vais l'endurer. Sinon, encore une fois, je ne ferai jamais rien.
@@lecrivaillon j'admets que j'aurais pu relever deux points positifs assez importants que tu abordes dans ta réponse : tu as été transparent sur ta méthodologie au lieu de prétendre ; à titre personnel je trouve ça louable, et tu as produit un contenu, ce dont je ne suis pas capable à l'heure actuelle ; c'est en effet plus facile de critiquer, que ce soit pertinent ou non. Bon vent à toi et à ta chaîne.
Céline concentre au maximum ce qu'il a à dire en cherchant et trouvant les mots et expressions qui percutent (on dirait maintenant des "punch lines" ) : c'est un poète . Proust , lui , dilue son propos comme aujourd'hui ces gens qui restent des heures au téléphone : il lui faut des pages pour exprimer ce que le docteur Destouches fait ressentir en quelques mots . Proust est un bavard , comme Georges Sand dans son autobiographie . Mais il y a des bavards de talent , qui captivent leur auditoire .
J'aime bien le langage typiquement prudentio-franchouillard du chroniqueur. Ce gloubiboulga mou me fait fuir. "Un peu...", "un peu", "un peu", "un peu", "un peu", "un peu", "un peu". Et les "ce n'est que mon opinion" et Cie. C'est dur pour certains d'avoir une opinion claire et ferme!
C’est encore plus dur pour certains de s’élever par la nuance. Mais comme disait Nietzsche : « Plus nous nous élevons et plus nous paraissons petits à ceux qui ne savent pas voler. »
Je n'aime que les titres de Proust. L'inanité de sa vie me consterne autant que la férocité extrême de Céline pousse au désespoir. Ils me flinguent ces 2 là
Sur le style et le fond de Proust je suis assez d'accord avec Céline. Proust se ne sont que les états d'âme d'un grand bourgeois parisiens. En terme de style c'est lourd. Au lieu d'épurer il fait des phrases à rallonge, il n'y a pas de rythme. Il est la carricature de ce qui est reproché à la "littérature classique". "On sait que bien avant d’aller ce jour-là (le jour où avait lieu la soirée de la princesse de Guermantes) rendre au duc et à la duchesse la visite que je viens de raconter, j’avais épié leur retour et fait, pendant la durée de mon guet, une découverte, concernant particulièrement M. de Charlus, mais si importante en elle-même que j’ai jusqu’ici, jusqu’au moment de pouvoir lui donner la place et l’étendue voulues, différé de la rapporter." Mais qu'elle horreur. Je préfère encore les 30pages de descriptions d'une imprimerie par Balzac que ça. C'est pédant et confus.
Céline est un grand écrivain. Proust est un grand écrivain. Seulement voilà : quand je lis Céline, j'ai l'impression de faire une course dans mon quartier. Quand je lis Proust, j'ai l'impression d'être un gorille qui s'est trompé de porte et qui surgit en plein bal des Débutantes. Et le reste n'est que littérature...
Vraie question, vous conseilleriez quoi à une novice en Proust ? Je n'en ai jamais lu, j'avoue que j'envisage ça avec... Un genre d'angoisse maximale. Le "Voyage", c'en a été un, je me suis fait embarquée, et c'est là le prodige de l'écrivain à mon sens : on peut tout à fait faire abstraction de l'odieux bonhomme qu'il était. L'oeuvre existe par elle-même, pour elle-même - et si on devait définir un chef-d'oeuvre, c'est précisément quand ce miracle s'opère. Quand on oublie l'homme derrière le narrateur. On devine que l'auteur est aigre comme un cornichon oublié dans un bocal au fond d'un frigo, mais la lecture reste une véritable expérience de décorporation (et c'est ce que j'attends d'un roman, personnellement).
Si vous avez de l'appréhension pour vous lancer dans la recherche, je vous conseille de vous aider de la lecture par la comédie française (disponible sur RUclips) pour faciliter la compréhension des passages les plus ardus.
1:10, je n'ai pas pu aller plus en entendant votre description de l'oeuvre de Proust. Par contre je peux recommander : "La leçon de Marcel Proust" question posée à plusieurs écrivains que l'on peux trouver sur youtube, sorry.
J'adore l'écriture de Céline, rythmé, percutant, cinglant comme la vie et profond comme la pensée de tout un chacun (peu importe ses idées) la fiction opére . proust est un grand merdeux bourgeois qui blablatent dans son lit totalement à un l'ouest de la vie (sa mère,) presque une starlette bling bling avec des km des mots ... À part qqnpassages c'est chiant à mourrir et envie
@@lecrivaillon excellente réponse ;-) et pour les simplistes Proust n'est pas l'ami des homosexuels : la Recherche le prouve par écrit si j'ose dire ;-)
Ce serait intéressant de bosser son sujet avant d'en faire une vidéo. Surtout sur ce thème aussi connu et maintes fois décortiqué. Force à toi pour la suite.
Elle est où ta chronique à toi ? Bah ouais parce que vu que tu le tacles en mode il connait pas le sujet, j'attends ta version ! Allez vas-y, pose tes c** sur la table et assumes tes propos !
Malheureusement, RUclips l'a interdite aux moins de 18 ans et a réduit sa portée, à cause d'une phrase où j'explique comment l'auteur est mort. (Sujet trop sensible pour RUclips apparemment.) Du coup, vérifie bien que tu as renseigné ton âge dans ton profil RUclips pour la voir. (Et normalement ça devrait marcher. En tout cas, elle est toujours en ligne.)
La littérature est une activité bourgeoise uniquement Marcel Proust est un mortel ennui car il ne décrit pas la vie réelle c'est une vie hors sol. Céline vous peint les lunettes en noir mais ça non plus ce n'est pas la vie mais c'était fait pour étonner les bourgeois et ça a réussi
Céline ne vient pas du prolétariat mais pas du tout, il vient de la petite bourgeoisie, études de médecine, médecin, pour l'époque, y,a pas de prolo médecin
Vous avez remarqué que Gide et Oscar Wilde ne sont pas juifs ? qu'il ne faut donc peut être pas réduire le mot juif chez Céline à une appartenance religieuse ni raciale.
Bonjour. Le passage où il parle, il s'en prend à la pédérastie, c'est-à-dire, sur le fait de coucher avec de jeunes hommes, enfant ou adolescent donc synonyme de pédophilie. Vous ne reprenez même pas ses mots et vous l'accusez d'être un homophobe. C'est un contresens absolu.
La "pédérastie" a deux sens : 1. Pratique homosexuelle entre un homme et un jeune garçon. 2. Homosexualité masculine. Dans l'extrait, Céline fait bien plus référence à la seconde qu'à la première, notamment quand il parle des "20% de pédérastes dans la société" ou que les mères de famille l'acceptent plus facilement qu'avant. (Sérieusement, ça n'aurait aucun sens, même dans la bouche de Céline, de dire que les mères de famille acceptent que leur fils soit pédophile. Céline parle évidemment de l'homosexualité.) Il conclut d'ailleurs en définissant ces "histoires pédérastiques" en parlant "d'affaires de bains douches" ou "d'enculages de garçons de bain". Ces quelques précisions de langage insistent bien plus sur l'homosexualité que sur l'âge des protagonistes (sur lequel il ne fait d'ailleurs aucune déclaration claire). Donc non, pas de contresens.
@@lecrivaillon Si je me suis trompé, je m'en excuse. Toutefois, il a fait référence à Gide si mes souvenirs sont bons et Gide est connu pour avoir eu des histoires avec des jeunes garçons. Il se peut que cette distinction que vous faites, Céline ne la faisait tout simplement pas.
Tout ce que tu dis les 2 premières minutes manque d'image. Le choix de te voir n'est pas pertinent: tu nous envoies des informations comparatives et il n'y a pas de supports. Pas de chiffres, pas d'images, pas de sources. - RUclips n'est qu'un media parmi d'autre supports mais informer, communiquer et transmettre... ça se travaille. Il faut tout écrire avant, vérifier et nourrir l'audio avec un support visuel qui correspond + qui respecte l'accessibilité! cad que l'image affichée doit être décrite, discrètement pour ceux qui ne comprennent pas qu'il y a des malvoyants qui écoutent mais suffisamment pour suivre le fil de l'idée. Ton idée est bien mais il faut que tu poses des ancres pour que tes auditeurs retiennent une base. Un café débat c'est bien, mais il faut nourrir tes spectateurs avec des supports.
Mais quel parti pris !! Il n'est pas nécessaire d'user de la bassesse vocable de LFI pour critiquer Céline ! Un auteur absolument brillant et à l'esprit français aiguisé. Tout ne se résume pas à l'antisémitisme.
Je lis et relis les romans et la correspondance de Céline depuis plus de trente ans. Je ne pense pas que son style soit cru et argotique. Mais il emploie des termes crus et argotiques. Ses interprétations des choses me paraîssent plutôt justes. Je le vois comme un type lâche, outrecuidant et opportuniste. Un véritable Français, en somme. Proust, j'ai souvent essayé sans jamais parvenir au bout de ses livres. Pourtant, comme tout le monde, longtemps, j'ai répété qu'ils étaient, lui et Céline, les plus grands auteurs du XXe siècle. Aujourd'hui, je ne me permets plus d'affirmer ce genre de choses. Souvenez-vous, ses contemporains et leurs immédiats successeurs étaient persuadés que Musset allait être le grand auteur d'un siècle qui s'est avéré être celui d'Hugo. Il faut aussi se méfier de tout ce que dit Céline. C'était un bonimenteur. Après la débâcle nazie, il a eu chaud aux fesses mais, comme tant d'autres, il s'en est bien sorti. Il a tout de même dû s'exiler un temps, puis il a désespérément cherché à se refaire un lustre, après la guerre.
Est-ce que Proust payait pour avoir de bonnes critiques ?... Pour raconter ses récits de maladies vénériennes d'homosexuels bourgeois sans intérêts sauf le Narcissisme ?...
Bref Céline était, comme tant d'autres (voir Gide), jaloux du plus grand écrivain français de XXe siècle. On s'aperçoit qu'un talent est né au fait qu'il se forme spontanément une conjuration de crétins autour de lui (Bernard Werber). PS: lisez six ou sept fois La Recherche et vous verrez qu'in n'y a pas de creux.
Céline est très paradoxal chez les auteurs qu'ils admirent dans ces lettres... Avec Céline il ne faut jamais s'en tenir strictement au mot. Toutes ces saillies sont à mon sens qu'une manière de témoigner de son admiration, dans l'extrait de Voyage il parle d'une "extraordinaire ténacité", et je ne vois pas en quoi cet extrait est une critique de Proust. Dans une autre lettre il parle de Proust en l'appelant le "Homère des invertis". Bon encore une fois même si c'est un peu jaune il le compare à Homère quand même, le père de la littérature occidental. Il n'y a aussi qu'à voir comment Céline traite Joyce de navetdans ces correspondances alors qu'il s'en ait largement inspiré, stylistiquement notamment.
Ce ne sont pas seulement les commentaires de Céline sur Proust qui sont superficiels, mais tous les commentaires de Céline. Je n'en connais pas un qui ne soit pas fondé sur des préjugés.
Faux: les préjugés sont en vous mon ami, en tout cas à propos de Céline! Bien sûr Proust reste immense malgré les attaques de Céline, inutile d'être manichéen votre attaque est gratuite ou plutot confuse au point d'être illisible pour l'esprit.
@@threeravens9361vous êtes de gauche probablement ce qui biaise votre analyse et la réduit à l expression d une inutile opinion. Céline n est ni de gauche ni de droite ou bien anarchiste de droite si vous préférez en gardant à l idée le terme premier : Anarchiste et il a eu le destin d un anarchiste rageur. C est un littérature du ressentiment c est vrai et qui se moque de la morale ou du politiquement correct de notre époque. C est là une différence entre lui et vous et pour le bien de l humanité la différence qui vous sépare de lui est immense.
La réponse est dans la question qui, malheureusement, était fort mal posée. Beau sujet néanmoins, le traitement n'étant malheureusement pas à la hauteur.
@@Kije.Jekyll il suffit de lire Céline, son voyage pour commencer, il est plein d'espoir en l'humanité mais à chaque fois se fait rabrouer, par les circonstances, l'autorité, les femmes jusqu'à devenir presque Stoïque. Il pointe les contradictions explosives et dévorantes en trouvant à s'échapper lui et son bon cœur noircissant à mesure que l'histoire avance. Voilà ce que j'en dis... Son voyage parle de lui-même, l'aigreur qui suivra dans ses pamphlets n'est pas étrangère à l'époque à laquelle il appartient, pleine de bobard à elle même et de traitement cruels...
@@chezpietroetco D'accord, mais je lis en ce moment son ultime trilogie, "d'un château l'autre", "Nord", "Rigodon", pardon... l'espoir est on ne peu plus mince... ce sont ces plus grands chef d'oeuvre, la maturité du style et du propos. Le "Voyage", c'est quasiment un texte de jeunesse...
@@chezpietroetco Jenai pas lu" Le voyage au bout de la nuit " en entier , .mais il me semble qu'il décrit avec un réalisme cru , les horreurs bien réelles de la guerre de 14 . Jy ai ressenti un grand humanisme , et une charge violente contre l' aberrant autoritarisme militaire , et son absurdité . Il demonte le mythe du héros et l'esprit de sacrifice inventés par une classe sociale pour user d'une autre qui n'a pas les moyens de la rébellion ( Kubrick est à ma connaissance, celui qui a le mieux montré ce phénomène dans " Les sentiers de la gloire ) . Puisque je me suis arretee dans ma lecture , je ne connais toujours pas le sort final de son anti héros, terriblement impacté par les fantômes de la guerre . Et je n'ai pas encore achevé la recherche du temps perdu que je compte retrouver avant qu'il ne soit trop tard ....:-))
EDIT :
1) Je dis dans la vidéo que Céline vient d'un milieu plus "prolétaire" que Proust.
Plusieurs personnes ont tiqué là-dessus car, pour être exact, les parents de Céline sont issus de la "petite bourgeoisie". Le terme prolétaire est quelque peu exagéré. Je voulais opposer le fait que Proust était un héritier, tandis que Céline devait travailler pour vivre. (Il était médecin.) Mais je suis allé un peu vite là-dessus et j'aurais dû le formuler comme tel.
2) Je suis désolé pour les quelques fautes d'orthographe dans la transcription de l'interview de Céline. Ça ne fait pas sérieux. (J'ai délégué le montage et je n'ai pas revérifié cette partie avant de publier.) Je ferai attention à ça les prochaines fois.
3) Comment est-ce que je peux affirmer que "Bagatelles pour un massacre" est un ramassis de merde, alors que je ne l'ai pas lu ? Parce que je l'ai commencé, et j'ai très vite compris que je perdrais mon temps en le lisant - en plus de n'obtenir pas plus d'informations utiles pour ma vidéo, que si je le feuilletais. Attention : je ne dis pas que c'est mal écrit. Au contraire, d'ailleurs, c'est très bien stylisé. Sur la forme, il est séduisant ; vous retrouverez d'ailleurs le style célinien dans toute sa vigueur.
Mais le principal problème de ce livre, c'est que dès la page 5, Céline se perd dans des remarques antisémites infondées et ridicules où il prétend que tous ceux qui le critiquent négativement sont juifs, ce qui est le point de départ d'une litanie de commentaires antisémites et irrationnels dont le livre est marqué jusqu'à la moelle. (À ceux qui seraient tentés de dire que c'est de la fiction : Non, à travers bien d'autres témoignages, on sait que dans les années 30, dès que Céline avait des tracas, comme un livre qui se vend mal : hop, il accusait les juifs.) Quant au reste du livre - car le sujet principal n'est heureusement pas les juifs -, il est empreint de haine, partout. Céline dégomme à tout va. Et pour être franc, je ne trouve ni la démarche, ni le rendu intéressants - et il me suffit de le survoler pour que je comprenne que je n'ai aucun intérêt à m'attarder sur cette lecture, qui est le témoignage d'un homme aigri.
Pour Marx ,le prolétariat, ce n’est pas que les cols bleus... La famille de Céline ont été aussi momentanément dans le salariat.
La base du sérieux, c'est de ne pas faire de commentaires et de vidéos spécifiques sur un livre qu'on n'a pas lu.
@@YounessE. La base du sérieux, c'est de comprendre ce qu'est vraiment le sujet d'une vidéo. Le but ici n'est pas de faire une critique complète et détaillée de "Bagatelles pour un massacre", mais d'étudier ce que Céline disait de Proust.
@@YounessE. Pas forcément. Céline lui même ne se gênait pas pour se faire un avis en 5 minutes sur un film ou autre œuvre. Comme tout le monde en fait, en quelques minutes tu fais le tri en général de 99% de ce que tu vois. Bagatelles pour un massacre ne fait pas parti de ces 1% d'écrits qui vont te surprendre au bout 100 pages ou au bout de 100 lectures... Ou si c'est le cas, décris ton expérience.
Il faut le lire bagatelle pour un massacre, c'est marrant de voir quelqu'un tenir 2 pages d'insultes avec style. C'est comme de commenter Bukowski sans le lire parce que c'est degradant pour la femme, c'est des bouqins, ca mord pas. Et puis ca donne une tranche de vie d'une epoque. Si on commence a etre timide dans la litterature, quel est l'interet?? On dirait que tu t'excuses au cas ou tu deviendrais connu un jour haha.
Dans les entretiens de Meudon, Céline dit que Proust est le plus grand écrivain du XXème siècle.
Comme dirait l'autre : "Qui aime bien châtie bien !"
"très minusculisante analyse d'enc...lage"... merci pour cette citation ravageuse, j'ai éclaté de rire. Sacré Ferdinand ))
Admire et adore Proust, admire Celine pour Le Voyage et Mort. Bravo pour la video!
Non Céline ne détestait pas Proust.
Il reconnaissait le travail en profondeur de Proust et son très grand talent.
La moitié de ma réponse à disparu ??? ,
En effet ce jeune raconte des grosses bêtises ! Céline admirait Proust et il a cherché justement à faire une sorte de "nouveau" Proust !
@@emiliennebarret6150 vous avez des preuves? Des citations?
@@deodatdechampignac Il doit se retourner dans sa tombe quand il vous lit... Ca n'empêche qu'effectivement Céline reconnaissait le génie de Proust et c'est logique parce que Céline était bien trop intelligent pour passer à côté de Proust.
@@Clairettte-zi5lj Tout ce que raconte notre jeune ami est du premier degré ; pour mieux rentrer dans Proust il faut lire les livres de Mimouni ; par exemple pour comprendre l'amitié entre Proust et Léon Daudet
Très intéressant et très complet avec des extraits partagés.
Merci beaucoup !
à la recherche du temps perdu, c'est trop court. un livre aussi merveilleux, on a envie que ça ne s'arrête jamais
Quand on aime profondément quelque chose, on n'en a jamais assez, donc je comprends ta position !
@@lecrivaillon d'autant plus qu'on sait que le projet de Proust était de rendre la mort acceptable en se souvenant de tout.
Un de mes amis a lu la recherche ba14 Ans et trouve ça si génial qu'il n'a plus jamais lu un autre roman.. il se limite aux bd. Et n'a même plus envie de relire la recherche de peur d'être decu😂 je suis dans la deuxième lecture et je ris beaucoup plus que la première fois. Je crois que Proust et Céline vaudraient beaucoup ri ensemble.. avant 1938
Paul Valéry disait : "La vie est trop courte et Proust est trop long."
En ce qui me concerne, je pense exactement le contraire !!!
on rattrape ni ne gagne de temps avec Marcel c est sûre !
J'ai beaucoup lu de romans dans ma jeunesse, les classiques français, mais aussi les traductions de Gorki, et autre steinbeck et d'autres américains et anglais, Australiens etc, , depuis trente ans, je ne fais qu'en parcourir certains, je trouve trop d'intérèts à d'autres styles, et j'ai développé d'autres passions qui ont pris ce temps que je donnais à la lecture pour le reve des romans.
Désormais j'ai moins besoin de rever car j'ai vécu et vis une vie de plus en plus épanouie pour moi meme, avec l'éclairage des chercheurs en sciences sociales et humaines, des biographes, historiens intégres, donc décriés par les médias à la solde de l'oligarchie mondialiste.
enfin, après cette petite présentation, je voudrais parler non pas de céline, mais d'antisémitisme en général, et d'homosexualité, nous sommes dans un moment ou bien des analistes que j'apprécie parlent bcp de wokisme, de décadence, donc de la mise en lumière de l'intimité des gens , tentant meme de nous faire accepter l'inaceptable, sur les enfants, les fragiles.
; De plus en plus, on peut comprendre la manipulation à travers l'accusation d'antisémitisme, j'ai écouté shlomo Sand, et d'autres historiens dits "nouveau historiens Israliens" j'écoute les juifs français pour la paix et d'autres juifs anti sionnistes anglophones. Le sionisme est une construction politique au service des grandes puissances financières, qui ont aussi poussé la décadence humaine, violence, wokisme, traitrise des valeurs y compris patriotisme. Ceux qui sont les plus agressifs envers la critique du sionisme ou de judaisme comme parlant des juifs comme d'un peuple élu, donc au dessus des autres, sont des juifs convertis il y a des siècles et très souvent absolument pas religieux ni meme croyants, voilà l'imposture. Tout cela relève de la psychopathologie comme l'analyse Ariane Bilheran, docteur en psychopathologie, spécialiste de la manipulation .
Bref, je pense qu'il va bientot etre ringard de défendre ceux qui interdisent l'antisionisme, Israel perd toute crédibilité, et cela va pousser les gens à se tourner vers les analyses que le pouvoir occidental au service du mondialisme veut ostraciser.
je pense qu'il est très sain d'analyser à la lumière de l'histoire réelle, ce qu'on appelle juif, Shlomo Sand et d'autres, yousef Hindi etc, affirment et prouvent qu'il n'y a pas de peuple juif, etc etc.
Louis Ferdinand Céline vivait entouré de chiens, il avait un perroquet, et il n'oublia pas son chat lorsqu'il s'exila en 1944. Marcel Proust, lorsqu'il n'écrivait pas, pour se divertir avec ses amis, allait capturer des rats dans les champs pour ensuite "s'amuser" à les torturer.....En plus du coté illisible et inutilement ampoulé de Proust (Proust, c'est 30 pages pour dire que titine va coucher avec tutulle, dixit Céline), il ne m'en fallait pas plus pour préfèrer Céline.
la littérature proust c'est le génial dégueulis de chez maxim.
Génial ta chaîne mec ! Tu fais oeuvre de salubrité publique. Rien que pour ça tu devrais continuer.
La bise, prends soin de toi
Belle recherche et présentation super agréable. Hâte des prochaines vidéos
Proust était assez peu mondain. Mais certains de ses amis de la haute le renseignaient fidèlement sur ce qui s'y passait. Son oeuvre n'est pas trop longue. Mais beaucoup de ses lecteurs sont un peu courts.
belle découverte cette chaine !
6:11 et un des plus beaux ( sans être d'accord (vraiment pas) je trouve que les pamphlets de Céline sont ce qu'il a fait de plus beau)
Ce génie du XXe siècle est pamphlétaire tout au long tout au long de son œuvre il est comme Mirbeau qui se couchait et se levait en colère. On peut les comprendre car il y a de quoi. CELINE nous a révélé toutefois qu'il aurait
préfère ne pas être
ainsi car il aurait été
plus pénard. Pour sûr, on le comprend
tout-a-fait...
Proust était le grand rival de Céline ; il l'admirait tellement qu'il le détestait. Proust était son rival dans le style. Céline admirait particulièrement la mort de la grand-mère du Narrateur.
Intéressante, la dernière interview de Céline. Si vous aviez lu Proust jusqu'au Temps Retrouvé, vous auriez probablement immédiatement saisi un point important de son admiration : "ah oui oui, doué, doué, quand y voit ces gens-là qu'ont si changé". La nostalgie, le vieillissement, le temps enfui, tout y est
J'adore les DEUX!!!! Dans le dernier extrait sonore à 10'28 " Céline dit "textuellement" que Proust est un '"Génie littéraire" et à
11'29" il dit que Proust était "extraordinairement doué" !!! puis, à 13'18" "c'est le Grand écrivain de notre génération".....TOUT EST DIT.........L'ESSENTIEL..............Maintenant, tu déconnes quand tu dis que Proust était "trop long" et Céline était incapable de penser....Ce sont les deux plus grands écrivains du 20e siècle remarquablement intelligents et drôles tous les deux....
Peut être se seraient ils amusés ensemble....et Proust aurait ri en écoutant Céline lui dire que "c'était trop long quand Dudule encule Tatave"...........Il lui aurait peut être rétorqué que "la trilogie" de Céline, gagnerait aussi à "respirer" un peu plus............En général, les vrais surdoués comme ces deux génies se reconnaissent et apprécient de "trouver quelqu'un" avec qui échanger..............
La recherche du temps perdu, c'est de la dentelle. Vouloir couper là-dedans, c'est effilocher, échiffer, détruire. Avant de parler de longueur, méditez vos inattentions et relisez. Tout se tient, dans cette série de romans. Il ne faut rien retoucher, ou prétendre abréger, ou juger sommairement.
Mauvaise défense : on peut lire Proust par bribe et piocher au hasard dans la recherche pour ne lire que quelques pages et cela fonctionne tout aussi bien d'ailleurs de grands artistes ou intellectuels le lise de maniere discontinue. Il y a plusieurs usage pour une œuvre aussi immense, ou bien Proust le savait ou bien ce n ‘était pas son problème . Il faudrait demander plus d’explications aux spécialistes comme Antoine Compagnon
@@jazzhotline Lisle dans l'ordre que tu voudra, mais lis-le...
@@jazzhotline le mieux c'est de lire la Recherche et ensuite on a une vie pour revenir avec délice piocher, mais même par extraits ça marche aussi, tellement le génie est grand.
?seul âne "euh" serait-il positif !cognitif "il" ingras termine par cours, par processus gagnant blé libéralement, capital sis hyène 'home' où méd' i d'ores et déjà jaja fuit réchauffement météorologique, JANCO VICI merci or voire air voire sapiens homo, ma cuisine lieu propice à 'soul' sans particulier domicile, jet TROIE maître "euh" heureux loup garou chevalresque allant chic "yeah" graver 'food' à palais raffiné d'antan prisme et sachant sphincter jury pour l'espèce étiquetée savante, poids tout ça vente PAT ou riz heinz, TROIE minute douche qu'on prie d'être "euh" bien 'show' pourvu 'kill' demeurât au rendez-vous, quand cesse ton parasite esprit dune communique autrui 'slamiste' ou rappeur des sapiens ognions, qu'ils furent politiques leurre blême professionnellement Mi sur scène sans La ni Mi fabuleusement catalyseur aveugle, plouf individuel et plouc des meutes, tel 'man' fuir justice populaire, épouser ce Si rose Fa rouge IA 'fire' où J va 'bean' héroïque...
cancer puis alzheimer ou réciproque montagne russe pour l'environnement, par la transpiration gorgé maillot qu'a poids chutant transpire, et la fibroscopie confirmera dégât de l'am&ricaine alimentation, avec 'hot' d'OZ régime de sû crache venin allah 'me' tournant chair putréfiée, beau cri 'student' échoué vil soupir d'un aujourd'hui grimoire adulte, ça 'cry' fiston d'une dépression maîtresse en corps, manière de chat 'mad' habitat dérive, beau zoo mal muni charme et caphards et mouches rondes, au tribunal mille odeurs innocentes ainsi que crasse et désordre invincibles, équilibrée sentence ou judiciaire erreur ont mêmes aïeux, sous robe incarné défenseur connaît l'huile attendue du juré dos, humidifiant l'audience dont viscères comme entrailles opinent au sein des enveloppes 'kill' étant de monsieur dé missionnaire, l'impoli JAH toujours n'aura pas dit et l'argent joue par essence rôle principal, manie défie filou hasardeux patron....
J’ai trouvé cette vidéo très intéressante !!!. Merci. J’ai l’ envie de vous écouter encore. Bravo.
Passionnantes vidéos ttes très bien torchées euh concices et brillantes ❤
Amusant cette approche ! Indiscutablement deux grands écrivains (quoique à part « voyage au bout de la nuit », bof, bof…)
Je me suis toujours demandé pourquoi Gide et Cocteau n’étaient pas plus proches alors qu’ils étaient contemporains. Ils ne se détestaient pas mais visiblement ne s’appréciaient pas non plus… une idée de vidéo ? (Cocteau a écrit de jolies choses)
Dans le même genre: Romain Gary avait souvent l’habitude de faire référence à d’autres auteurs dans ses ouvrages. Par exemple il termine « la promesse de l’aube » par « j’ai vécu » comme la dernière phrase du dernier livre de Gide (« Thesee »). Une autre idée de vidéo peut-être ?… Gary était un écrivain incroyable… peut-être le plus grand d’entre eux.
Merci pour cette analyse.
Proust ne raconte pas une histoire, le lire en s'attendant à suivre une intrigue serrée est faire totalement fausse route. Son écriture prend son temps parce qu'il veut à la fois peindre le monde et ausculter les coeurs. PS: je me souviens d'un entretien que j'ai lu il y a très longtemps où Céline faisait l'éloge d'un passage très célèbre du "Temps retrouvé", la matinée chez la princesse de Guermantes, dans lequel le narrateur de la Recherche réalise avec stupeur et effroi que les gens qu'il a connu tout au long de sa vie sont devenus des vieillards momifiés et méconnaissables, et que donc lui-même est aussi devenu, sans qu'il s'en soit aperçu, une momie terrifiante.
Oui, je suis tout à fait d'accord sur le fait que l'intérêt de la recherche n'est pas dans l'histoire, mais dans le regard que le narrateur porte sur l'histoire. Quand je parle de "resserrer", ce n'est pas des intrigues dont je veux parler, mais du roman et de ses analyses. (Certaines sont plus intéressantes que d'autres à mon goût.)
En faisant mes recherches pour cette vidéo, je n'ai pas trouvé de commentaire de Céline sur ce passage de Proust, mais si tu le retrouves, ça m'intéresse de le lire !
Oui, ce sont les claques successives du Temps retrouvé qui ont marqué Céline; comme beaucoup de lecteurs, dès qu'on est allé au bout de la Recherche (si jamais elle a un bout...) C 'est d'ailleurs ce qu'il dit vers 11:33 avec le magnifique "quand il voit ces gens-là qu'ont si changé". Ici, c'est une référence importante au temps retrouvé! Mais y a -t-il un morceau de Sand qui offre ce recul vertigineux ? Peut-être du côté de l' "Histoire de ma vie" car Céline l'a lu, mais perso je ne connais pas ces mémoires...
Merci pour cette vidéo très sympa qui montre bien les concurrences et défis que se lancent les écrivains à chaque génération "s'opposer mais aussi faire avec". Ils sont différents et immenses tous les deux, mais se rejoignent car, comme tout grand romancier, ils sont les chroniqueurs énormes de leur temps et de leur société
arretez de louvoyer svp Proust il fait "prout "c est tout
J'ai arrêté au moment où il dit qu'il n'a pas voulu lire Bagatelles pour un massacre
Nizan pensait que Céline aussi avait écrit 200 pages en trop dans son "Voyage".
Pour nous c'est toujours Céline, après, en bas, arrivent les autres (aucune comparaison)
Quelle video interessante, documentée et bien structurée. Une analyse originale et nuancée. Merci! Il serait intéressant de..: retrouver plus de contenu aussi bien fait sur youtube!
Merci à toi :)
Tellement politiquement correct C’est tellement ennuyant
❤ Merci pour vos vidéos, concises et bien faites et qui sont moins des études d'œuvres que des aspects de la vie de gens très intéressants. Dans son "Contre Sainte Beuve", Proust soutient que la vie d'un 'auteur a peu d'influence sur son œuvre et il adopte là une position littéraire qui n'était pas son opinion ; il l'a écrite à une époque où Sainte Beuve, mort depuis longtemps, comptait beaucoup pour des auteurs extrêmement influents et il aurait pu intituler son essai Contre Barrès s'il avait pu cibler le plus célèbre des écrivains qu'il détestait sans risquer de se tirer une balle dans le pied. L'homosexualité de Proust n'est pas tellement taboue dans son milieu. Ce pouvait même être une distinction si on avait Wilde à l'esprit. Sa maman était parfaitement bilingue et lui traduisait Ruskin. Par ailleurs, quand son fils se levait de table et se retirait dans sa chambre son père lui disait parfois et ouvertement de ne pas passer son temps à se masturber. Proust en parlait dans certaines lettres pour aiguiller ses amis vers le terrain de la sexualité. Mais ce qui est aussi important c'est sa maladie, l'asthme, qui l'a menée aux portes de la mort dès son enfance d'une manière tout aussi significative que Céline a pu la connaître et même l'éprouver en étant blessé lors de la Première guerre. Voilà l'expérience principale de Céline ; de là viendra son nihilisme total. Par ailleurs très ambitieux, il épouse une jeune fille dont le papa médecin l'aidera considérablement dans ses études. Plus tard, il publiera des écrits antisémites pour publier des livres dans l'air du temps et si on remplace le mot "Juif" par "le monde littéraire" ou même par "les nazis", qu'il déteste sans le dire lui aussi pour ne pas se nuire, tout collera encore,
La littérature est vraiment devenue au fil des décennies un domaine qui n’intéresse qu'un public de niche.
Mais comme dans tous les secteurs de niche, c'est toujours rigolo, vu de l'extérieur, d'y voir les gens s'écharper pour défendre ou attaquer les vedettes du secteur alors que ces dernières sont globalement inconnues du grand public.
c'est normal auj les ecrivains c'est comme dans le cinema c'est une ideologie
un mec de droite aura bcp bcp plus de mal a percer voir a se faire publier
il suffit de voir des gens comme soral interidt partout alors que dans le meme temps tu peux inviter des sous merde comme cohn bendit ou j.m.rouillan sans que cela ne gene personne
et le simple fait de denoncer cette dichotomie fait de toi un paria complotiste
il n'a jamais deteste Proust
Disons que lorsqu'on lit ce que Proust dit de Zola dans la même Recherche, l'on se dit que citer Céline pour se moquer de ce qu'il dit de Proust tient de l'hôpital se moquant de la charité.
Peut-être faudrait-il être plus charitable, peut-être faudrait-il être moins partial car le pourvoyeur d'aptères (qui donc connaissait ce mot) n'a jamais dit d'un autre auteur, fût-il Proust, qu'il était l'"Homère de la vidange", qu'il "touche à ce qui porte bonheur et n'a pas assez de consonne pour écrire le mot "Cambronne" (on jugera du niveau bas et scatophile quoiqu'élevé pour ce qui est de la forme et du style).
Proust était donc mauvaise langue? On en apprend tous les jours mdr j'adore ces querelles d'écrivains, elles produisent toujours des insultes raffinées. Peu étonnant que, le snob et superficiel Proust ne supporte pas le réalisme de Zola. Hugo non plus ne l'aimait pas.
@@henriettebopda5895 Oui, il y a nombre de querelles de plumes mais d'autant plus appréciables qu'elles donnent à voir des luttes de bons mots et bonnes saillies comme on en trouve plus beaucoup, hélas ! ;)
@@jokanaanrelssah6784 c'est drôle que Proust désigne Zola comme "Homère de la vidange" et que Céline désigne Proust comme "Homère des invertis" l'ironie est totale et savoureuse mdr, savez vous si Proust appréciait Dostoïevski?
@@henriettebopda5895 Oui, quelle ironie !
Ou une réponse salée.
Non, je ne sais pas ce que Proust pensait de Dostoïevski mais la question est intéressante ;)
Pour l'heure, je suis sur Du Bellay probablement retrouvé à Notre-Dame.
heureusement que ça n'engage que vous... :-)
Proust disait lui-même qu'il avait construit une cathédrale. C'est sûr que dans une cathédrale il y a souvent des cailloux moins intéressants que le choeur ou que la coupole... Mais sans ces cailloux, camarade, le reste s'écroule...
C’est exact, j’adhère à ton image.
Incontestablement Céline est un cas à part dans la littérature mondiale. Il est à lui tout seul, une nation.
Suggestion pour vidéos futures :
-pourquoi Muhammad Ali détestait-il Joe Frazier ?
-pourquoi des amants finissent-ils par se détester ?
-pourquoi Michel Onfray n'aime t'il pas Emil Cioran ?
-pourquoi je préfère le salé au sucré ?
-pourquoi après la plus vient le beau temps ?
-pourquoi le Guide Michelin continue-t'il à fairs autorité ?
-pourquoi Paul Mc Cartney n'aimait pas Yoko Ono ?
-pourquoi se demander pourquoi quand le pourquoi n'a aucun intérêt, comme mon commentaire, 😂
👍🤣
@@DENEB609 oui et pourquoi Winston Churchill ne portait-il pas Adolf Hitler dans son cœur ?
(c'est une question que je me suis toujours posée, et qui mériterait bien, je pense, un décryptage).
Alors que le premier cité, (WC) était lui-même un bel acoolo, une grosse feignasse (il se levait tous les jours autour de midi), et qui avait fumé de l'opium dans ses tendres années (un bel exemple pour la jeunesse, tiens....), le second, (AH) avait lui été décoré militaire pour hauts faits, ne picolait pas, et adorait les animaux ("un homme qui aime les animaux ne peut pas être un mauvais homme", comme nous l'a appris la sagesse populaire ...)
Alors oui, pourquoi ??
Et pourquoi après la pluie vient TOUJOURS le beau temps ??
Il reste tant de mystères à élucider...
Pourquoi hemingway détestait Dostoïevski?
Pourquoi nabokov détestait Dostoïevski?
Pourquoi tolstoi détestait Nietzsche?
Pourquoi Sartre détestait camus?
Pourquoi tolstoi détestait Shakespeare?
Pourquoi Norman mailer détestait kerouac?
Pourquoi hemingway détestait Faulkner?
Pourquoi Virginia Woolfe détestait Joyce et Henri James?
Pourquoi Henri James détestait poe?
Pourquoi Faulkner détestait Mark twain?
Pourquoi vargas llosa détestait Garcia marquez?
Pourquoi Richard wright détestait James baldwin?
Pourquoi Borges détestait Freud?
@@henriettebopda5895 WAOW, GÉANT !
👍👍👍
(et moi qui faisait le p'tit mariole .... je peux aller me cacher ! )
Bon une petite dernière pour la route, sans espoir de sauver la face, mais juste pour (tenter de) sortir par la petite porte, avec cette dernière interrogation métaphysique qui aura (depuis si longtemps) hanté mes nuits (ce qui justifierai soit dit au passage une petite vidéo explicative de trente minutes) :
Pourquoi diable, Flaubert crachait-t-il allègrement sur Balzac et Lamartine ??
(à propos du second, dixit : "C'est un esprit eunuque, la couille lui manque").
(et au fait :
Pourquoi ce connard de Pivot s'est-t-il arrogé le droit de dézinguer Bukowski lors de l' une de ses sacro-saintes messes du samedi soir ??
Interrogation stupide, la réponse se trouve dans l'interrogation)
Trés bonne remarque ! Les ennemis d'un flic sont dans la police la plupart du temps! pour un écrivain ses ennemis sont dans la litterature, à tort ou à raison peu importe et on ne deteste que se qu'on connait parfaitement bien.
Celine etait en rapport conflictuel avec les plupart des ecrivains de sa génération , comme François Mauriac , par volonté de se démarquer dans une rupture mais aussi par aigreur .
Passionnant !
J'ai cessé de regarder cette vidéo au bout de 40 secondes, car je ne supportais le flot de fautes de français qui me submergeait.
Exemple : "En découvrant ce qu'il disait de lui, ça m' a inspiré quelques réflexions...". Cette phrase st évidemment bancale.
Merci pour ton travail, c'est digeste, ta voix comme ton débit sont agréables, et j'ai decouvert des archives que je ne connaissais pas (je pense aux derniers mots de Céline ; je ne savais pas que son opinion sur Proust s'était autant infléchie à la fin de sa vie).
Le sujet n'a pas rameuté les commentateurs les plus tendres, la rage gratuite de certains est quand meme étonnante...
Me concernant, Proust me captive beaucoup plus que Céline que je n'arrive à lire qu'à petite dose - mais j'aimerais l'apprécier davantage, car il y a une intensité comique, rythmique, poétique chez lui que j'adore quand je replonge un peu le nez dedans (juste que je m'en lasse vite).
Néanmoins le clivage entre les deux ecrivains me semble toujours assez superficiel car Proust fut à sa manière autant de la dynamite que Céline, de part sa narration émiettée, étirée et sous hallucinogènes, ses phrases complètement anti-académiques qui sont de grands serpents qui s'enroulent sur eux-mêmes, son traitement des personnages, de la durée, de certains themes scandaleux, son humour impitoyable sans avoir l'air d'y toucher, ses prétentions philosophico-mystiques... Et le bilan de sa Recherche n'est pas beaucoup moins noir que celui de Céline (il ne reste plus grand chose de l'amour, de la reussite sociale ou de l'amitié).
Ironiquement, la France a pris au sérieux le génie de la Recherche de Proust car c'est à l'étranger qu'il fut détecté en premier ; Proust nous a été "renvoyé", par les Anglais, par les Italiens... Autrement ce projet littéraire était percu à l'origine par l'intelligentsia francaise comme précisément anti-francais à tous les etages, à rebours de toute tradition romanesque francaise, abscons, allemand, illisible, indesirable en temps de guerre, etc.
(Pour l'anecdote, l'incompréhension était telle que l'Action Francaise en fit l'éloge à un moment donné en pensant qu'il s'agissait au fond d'une peinture positive de l'aristocratie française, ce qui est assez hilarant.)
Et s'il ne faut se concentrer que sur la personne, Proust c'est aussi une vie de merde malgré son milieu, c'est tragique, personne n'en voudrait de cette vie (et le rôle auto-consolateur de sa Recherche est évident)
Enfin bref, ce clivage est entretenu par des clichés sur les hommes eux-mêmes (un bonhomme qui serait plus ou moins viril et popu et écorché et persécuté, contre un fils à maman grand bourgeois qui écrirait précieusement sur des mondes superficiels et trop lointains de nous braves gens) plus que sur les objets littéraires mêmes, c'est dommage. Aimer l'un plus que l'autre est normal, mais ce duel glisse souvent davantage sur ce que les deux hommes incarnent, que ce soit réel ou complètement fantasmé.
J'arrête ce trop long commentaire, continue ton travail, c'est top !
Merci pour ton commentaire :)
J'ignorais que les anglais ou les italiens avaient "reconnu" Proust avant les français ; c'est quelque chose que je creuserai, ça peut donner matière aussi à une vidéo intéressante haha.
Je souscris 100% aux remarques de Céline quant au style et au contenu de Proust.
Après 10 pages de la Recherche fu Temps Perdu, on se demande si ce n'est pas le notre qu'on perd. Après 50 pages, soit on arrête, soit on n'a pas le choix, soit on devrait consulter un psy.
Exactement ce que je pense depuis que j'ai essayé de lire le fameux grand auteur Proust. Ça fait du bien de ne plus être seul! Et malgré son double caractère insipide et prolixe, Proust reste un monstre sacré pour qui l'adoration est obligatoire. Je me demande quelle est la part le snobisme des gens qui n'y comprennent rien, dans ce phénomène? La vérité c'est que le contenu est faible chez Proust, c'est tout. Le peu d'étendu du fond est caché par la forme, qui n'est que du délayage. Il prend un microscope pour disséquer des choses qui en plus sont d'une banalité infinie. Ce n'est pas parce que le sujet d'une analyse est une personne supposée raffinée (ou noble, ou riche), pas plus que parce l'analyse serait détaillée à l'extrême, que ce qui est dit présente un intérêt quelconque. Sa seule performance littéraire est justement d'avoir réussi à transformer ce "pas grand-chose" en milliers de page. C'est un labeur certain, mais qui n'a réussi que dans le genre quantitatif. Il a été très imité depuis (cf Belle du Seigneur par exemple) et a une vaste postérité : son succès a autorisé tous les emmer.eurs et tous ceux dont la pensée divague, à se proclamer grand écrivain. Imiter Racine ou La Bruyère, Balzac ou Mérimée, c'est plus difficile... Ce qui me frappe, ce n'est pas le manque de capacité littéraire (il est indéniable que Proust sait écrire, ce que l'on ne peut pas dire des ses successeurs), c'est que ses personnages sont creux et ont des vies vides, occupées uniquement à rêver dans le vide.
Horrible faquin, dégouttant va
@@etiennepilorget8777
Quel dommage d'écrire si bien, pour énoncer des lieux communs et des non sens sur le phénomène Proust :-) .
Peut être ya til un âge , ou enfin, sa lecture devient plus accessible ? Je vous imagine jeune encore et tant mieux pour vous, si je ne me trompe pas .
Je l'ai souvent lâché, puis repris, puis relâché etc ...
J'ai remarqué que je reviens souvent aux passages sur l'interrogation entre doute et nécessité de créer. Ses questionnements sur le pouvoir de créer, et les questions du pourquoi , de la finalité , de la contingence .
J'ai une phrase en tête qui résume tout l'intérêt et l'amour que j'ai pour le personnage et son œuvre
" /...Tâchez de garder toujours un morceau de ciel au dessus de votre vie, petit garçon ! Vous avez une jolie âme, une nature d'artiste, ne la laissez pas manquer de ce qui lui est indispensable .../ .."
Ça me parle et c'est beau . Beaucoup d' êtres aimeraient que quelqu'un, un jour leur eût dit de semblables paroles .
@@gamekilleuse9185 Le flou de Proust plaît beaucoup aux gens qui ont du flou dans la tête...
@@etiennepilorget8777
Du flou ? Oui du flou artistique alors , indifférent à ceux qui en sont depourvus de sens artistique .
( mais il n'y a pas de flou chez Proust . Il décortique tout au scalpel , un scalpel raffiné et qui s'acharne à creuser l'âme et le coeur humains )
on reconnait qu il existe des classes sociales et donc une lutte des classes. Un auteur issu du milieu prolétaire n est pas forcement un prolétaire lui-même. Mais dans sa connaissance de la vie entre prolétaire et milieu bourgeois (que Céline doit forcement connaitre pour la critiquer), Il en conclu et démasque comme avec violence, la facette caché du Marcel Proust (qui ne romance qu'eau nom de sa classe bourgeoise). N oubliez pas que la littérature et la romance sont activités bourgeoise. Les critiques de Proust envers Céline pour les mêmes raison d appartenance serait annalysé comme un idiotie et illogique;; Pourquoi ? posez vous la question. Peut être le prolétaire doit être défendu en portant le masque de l hypocrisie ?
Bizarrement, les deux ont un style assez recherché, qui accumulent pas mal de mots assez riches. Je n'ai pas aimé Céline quand je l'ai lu, alors que je ne connaissais pas le personnage. Le style un peu "vulgaire" n'est pas celui que je préfère, je trouve ça, en première lecture, un peu facile, et j'ai eu l'impression dans le Voyage qu'il n'y avait pas de vraie direction, sinon de s'enfoncer toujours plus dans l'abîme, et que le roman s'achevait faute d'imagination pour poursuivre plus loin dans une forme de déliquescence. Je l'ai lu il y a longtemps, je ne pourrai pas plus argumenter.
Je n'ai jamais fait d'effort pour lire Proust. C'est une écriture basée sur la respiration, méandrique, où il suffit de se laisser porter, et, comme un courant, si ce n'est pas la direction qu'on veut suivre, si on ne trouve pas le bon rythme, on peut faire beaucoup d'effort pour suivre. Mais j'ai rencontré 3 types de lecteurs de Proust: ceux qui l'aiment naturellement et ont tout lu ou presque, ceux qui l'apprécient à petite dose, et ceux qui nourrissent une véritable aversion à son égards, parfois aussi au niveau de la personne. Il ne faut pas s'arrêter à Sodome et Gomorrhe. La Recherche ne se révèle vraiment qu'à partir des derniers ouvrages, et prend tout son sens avec Le Temps Retrouvé, avec une dimension spirituelle qui apparait et donne le sens à ce qui précède. On dit que c'est l'un des rares ouvrages occidentaux à l'avoir intégré. Bien sûr, il y a des parties un peu longues, comme Le Côté de Guermantes, qui décrit les ambiances des salons totalement démodés et qui ne correspondent plus à ce qu'on vit, mais j'ai beaucoup apprécié cette écriture sinueuse, presque organique, et c'est le livre qui m'a le plus marquée, par son accès profond aux émotions et aux ressentis, qu'aucun auteur n'a poussé aussi loin à ma connaissance. Mais je peux comprendre que des lecteurs plus actifs qu'un auteur toujours malade passant une bonne partie à regarder la vie depuis son lit, avec une respiration différente de cette respiration asthmatique qui semble retrouver son souffle dans l'écriture, ou moins à l'aise avec le monde émotionnel, puissent s'ennuyer dans un tel ouvrage. Il y a aussi quelques faiblesses (le snobisme finit un peu par devenir un refrain un peu obsédant) et des longueurs, mais il n'a jamais eu le temps de se relire, et a rédigé ce pavé en 3 ans, alors que j'en ai mis 10 à le lire (avec des coupures). Et je n'ai jamais eu l'impression d'avoir perdu mon temps même sur de tels passages, même si ce n'est pas forcément ceux que je relirai en priorité.
On estime à 10% l'homosexualité, dans toutes les populations humaines, et probablement chez les mammifères dans leur ensemble, où on observe des comportements homosexuels trop fréquents pour que ce soit une exception . Sur ce point, même si Céline exagère, et que je ne suis pas forcément d'accord avec ce qu'il en dit, il décrit bien le fait que ça n'est pas lié à un milieu social, et que c'est une réalité biologique.
(oui, mes phrases à l'écrit sont souvent proustées, c'est sans doute pour ça que je l'ai lu sans effort, son mode de pensée est probablement assez proche du mien, et la respiration est aussi assez importante pour moi pour qu'elle transparaisse dans mes écrits, sans que je fasse rien pour l'imiter, ce qui serait une bien pâle façon de le faire d'ailleurs).
Je pense que selon la sensibilité de chacun, on appréciera plus ou moins Proust ou Céline. ;)
En ce qui me concerne, j'adore le "Voyage au bout de la nuit", qui pour le coup correspond tout à fait à mon souffle. Par contre, j'ai beaucoup plus de mal avec les autres romans de Céline et les tics de style qu'il s'est mis à développer à partir de "Mort à crédit" : le point d'exclamation suivi des trois petits points notamment "!...", et puis une façon de raconter qui tend davantage vers l'abstraction à mon goût. (Là où le Voyage me tenait en haleine à chaque ligne, les autres romans de Céline peinent à retenir mon attention.)
À côté, j'adore Proust également et il me serait d'ailleurs difficile de choisir entre l'un ou l'autre ; ils sont juste différents, mais chacun à leur manière, ils apportent un style et ils dessinent un univers qu'il me plaît de visiter.
Je précise évidemment que si j'ai lu les quatre premiers tome de la Recherche, je n'ai pas abandonné l'idée de poursuivre ma lecture. ;)
Encore merci pour ton témoignage détaillé sur ton rapport à Proust et Céline :)
@@lecrivaillon j'ai fait une pause de plusieurs années avant les derniers tomes, pour des histoires de chemin de vie. c'est vrai que Guermantes en décourage je pense plus d'un, il est long, et c'est un peu le creux de la vague, et, avec le recul, il ne s'y passe pas grand chose, donc il est possible d'aller plus vite sur cette partie, même s'il prépare d'une certaine façon la suite. Mais ça vaut le coup de lire les derniers tomes, même beaucoup plus tard. L'intrigue n'y est pas si dense qu'on s'y perde même à des années d"intervalle ;).
Comme l'écriture ni la littérature ne sont mon métier, j'ai le droit d'aimer ou de ne pas aimer les livres que je lis, du coup j'ai un avis à l'emporte-pièce sur le Voyage que je n'ai jamais étudié, j'ai juste eu l'impression de ne pas avoir vu l'intérêt, mais je sais qu'il est apprécié. Je n'ai rien lu d'autre de lui.
C'est exactement ce genre de phrases que j'aime chez Proust 😂Les deux premiers et le dernier tomes sont agréables à lire car il a eu le temps de les finir. J'ai beaucoup plus de mal à lire ceux du milieu (à partir du Côté de Guermantes).
le rythme coulé , la fluidité de l'écriture de Proust, pour moi , est musicale .
Comparable à Debussy et ses harmonieuses " Images " , au " jeux deau " de Ravel et d'autres musiciens français de cette même époque ( Ravel, D'Indy, St Saens ...etc ....
"Un ramassis de merde super chiant à lire" 🤣🤣🤣 - J'adore :)
Prout!
tour de force :
proust, le rétropédaleur du temps.
quel regret qu'il n'y ait p)as eu de rencontre ni de droit de reponse mon dieu !
Je pense au contraire que ce génie littéraire et cette m... humaine admirait secrètement Proust. Comme il est dit, étant juif et gay, il ne pouvait l'avouer. D'ailleurs ses critiques sont parfois ambivalentes et en parler si souvent que ce soit dans ses écrits, courriers, propos me laisse croire qu'il haïssait les sujets de Proust mais pas le style. Le style qui pour Céline était ce qui était les plus important.
Oubliez Prout, lisez Saint-Simon!!
L'un n'empêche pas l'autre.
@@ludovicjoubert6101 C'est vrai, ça ! La coprophagie,c'est bien,aussi...
@@francoisknoerle9496 Si je vous comprends bien, il s'agirait plutôt de météorophagie.
@@ludovicjoubert6101Allez,tout seul!
@@francoisknoerle9496 Trouve la paix, mon gars.
J'ai lu 200 pages d' À la recherche du temps perdu, et visionné 2h de la série Dallas. Je pense que c'est suffisant, et je ne trouve pas un intérêt souverain à décrire la vie des oisifs.
Com-Bray ! Ton univers impitoya-able !!!
Il décrit décortique et analyse les sentiments, sensations, émotions, pensées. Il écrit et jongle avec les mots. Rien à voir avec "décrire la vie des oisifs".
Proust est trop pomponné. L'homme est peu sympathique et l'œuvre est trop allongée...
Disons le, qui connaît Céline hors de France? Alors que Proust……et avec raison. Quant au commentaire ici, il faudrait peut être lire Céline moins superficiellement, pour éviter comme vous le faites ici, de lui faire dire le contraire de ce qu’ il écrit dans Voyage au bout de la nuit.
Le principe de la vidéo en soit est plutôt sympa du point de vu de la vulgarisation, c'est clair et concis ; libre à nous d'approfondir.
Cependant, dans les 5 premières minutes on relève une méthodologie assez problématique : "je l'ai pas lu parce que ca fait 200 pages et je trouve que c'est vraiment un ramassis de merde" c'est pas très finaud ou sérieux quand on prétend présenter l'opinion de quelqu'un ; se faire une opinion à coup de Ctrl+F c'est un mauvais travail à peine fait. Je ne défends pas le livre que je n'ai d'ailleurs pas lu, mais si ce qui est écrit est au dessus de vos force (ce que je ne critique pas non plus, chacun sa sensibilité) autant choisir un autre sujet, il n'y a qu'à se servir. Par ailleurs ca invalide de facto tout le reste de votre analyse, comme quand vous dites "il s'imagine qu'il y a un programme juif, mais on ne sait pas comment il le sait parce qu'il n'explique jamais rien" ; comment le sauriez vous si vous admettez ne pas avoir lu le livre ?En bref ce n'est pas respectueux des auteurs, ni de la littérature, ni de votre contenu, ni enfin du spectateur.
(P.S. pour être clair, mon commentaire ne défend à aucun moment ni Céline ni l'antisémitisme)
Petite note aussi concernant les fautes d'orthographe dans les sous-titres de l'interview de Celine ; pour une analyse littéraire...
Pour te répondre sur les différents points que tu relèves :
• Je n'ai pas lu le pamphlet en entier, mais l'ai feuilleté pour m'en faire une idée et surtout voir où Céline parlait de Proust. J'estime simplement faire preuve d'honnêteté en disant cela. Et si je ne l'ai pas lu en entier, c'est parce que l'essentiel du texte ne m'aurait servi à rien pour cette vidéo - ce dont je me suis vite aperçu en le feuilletant. D'autre part, je me suis aussi imposé des limites en termes de recherches, sinon, je n'en aurai jamais vu le bout et je n'aurai jamais sorti de vidéo. Je sais pertinemment que mon contenu ne peut pas être exhaustif ; je suis forcément passé à côté de textes où Céline parle de Proust, mais enfin, je ne peux pas non plus passer 6 mois à éplucher toutes les correspondances de Céline et à lire toute son œuvre, juste pour une vidéo de 17 minutes. (Je ne suis pas thésard et ne me présente pas comme tel.)
En bref, j'essaie de trouver le bon compromis entre le temps passé à faire des recherches, et la matière dont j'ai besoin pour créer du contenu.
• Pour les fautes d'orthographe dans l'interview, je viens de voir qu'il y en a deux, en effet. Voici pourquoi : J'avais trouvé sur Internet une transcription de l'interview, que j'ai copiée/collée dans mon document, et dans laquelle il n'y avait aucune faute - je le sais, car j'ai revérifié ça moi-même. Mais j'ai délégué le montage, et ma monteuse s'est rendu compte que le texte ne coïncidait pas tout à fait avec l'interview et a fait des modifications, que je n'ai malheureusement pas relues - car je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait des différences.
Je serai plus vigilant là-dessus la prochaine fois - de toute façon, ça reste de ma faute -, mais enfin, je suis aussi lucide : quand on crée du contenu régulièrement, on ne peut ni être parfait, ni irréprochable. J'ai beau déléguer le montage, j'ai quand même des moyens limités, surtout en termes de temps. Cette fois, il y a une coquille dans la transcription. Demain, ce sera peut-être sur autre chose.
Ce n'est pas une excuse. En effet, je trouve que ça ne fait pas sérieux. Mais enfin, il en est ainsi.
On pourrait me dire que je n'ai qu'à publier moins de vidéos, et travailler davantage sur chaque vidéo : Oui, je pourrais faire ça. Mais c'est tomber dans les travers du perfectionnisme, et quand je commence là-dedans, je repousse tellement la date de publication et j'ai si peur de me tromper que je ne publie rien.
Alors je préfère que mon contenu existe et qu'il soit imparfait, plutôt que de rester au stade de "belle idée" qui ne verra jamais le jour.
En somme, tes commentaires sont légitimes et je les entends parfaitement. Je vais tâcher de mieux faire ; mais je sais aussi que, pour des raisons pratiques, et parce que je dois m'imposer une certaine discipline pour que mon contenu existe, je ne serai jamais à l'abri de coquilles.
Crois bien que ça m'ennuie, mais je vais l'endurer. Sinon, encore une fois, je ne ferai jamais rien.
@@lecrivaillon j'admets que j'aurais pu relever deux points positifs assez importants que tu abordes dans ta réponse : tu as été transparent sur ta méthodologie au lieu de prétendre ; à titre personnel je trouve ça louable, et tu as produit un contenu, ce dont je ne suis pas capable à l'heure actuelle ; c'est en effet plus facile de critiquer, que ce soit pertinent ou non.
Bon vent à toi et à ta chaîne.
Céline concentre au maximum ce qu'il a à dire en cherchant et trouvant les mots et expressions qui percutent (on dirait maintenant des "punch lines" ) : c'est un poète .
Proust , lui , dilue son propos comme aujourd'hui ces gens qui restent des heures au téléphone : il lui faut des pages pour exprimer ce que le docteur Destouches fait ressentir en quelques mots . Proust est un bavard , comme Georges Sand dans son autobiographie . Mais il y a des bavards de talent , qui captivent leur auditoire .
Le "poète de la punchline" êtes vous sur que ce soit un compliment en dehors des plateau TV :)
J'aime bien le langage typiquement prudentio-franchouillard du chroniqueur. Ce gloubiboulga mou me fait fuir. "Un peu...", "un peu", "un peu", "un peu", "un peu", "un peu", "un peu". Et les "ce n'est que mon opinion" et Cie. C'est dur pour certains d'avoir une opinion claire et ferme!
C’est encore plus dur pour certains de s’élever par la nuance.
Mais comme disait Nietzsche : « Plus nous nous élevons et plus nous paraissons petits à ceux qui ne savent pas voler. »
@@lecrivaillon La question n'est pas là. Ce n'est pas une capacité à la nuance que d'assaisonner ses moindres phrases de mots creux et répétitifs.
@@etiennepilorget8777
Faites vous même une vidéo, et on jugera sur pièce ..
la critique est aisée..etc ....vous connaissez la suite
@@gamekilleuse9185 Votre remarque n'a aucun rapport avec ce que j'ai écrit. On voit juste que vous m'en voulez. Essayez de réfléchir avant d'écrire.
@@lecrivaillon Ne pas citer à tort et à travers. Au bout d'un moment, ça donne l'impression d'un mouton qui se réfugie sous sa mère.
celine avait raison. j'ai pas aimé cette video tu es trop pro proust
Bonne vulgarisation des enjeux litteraires des deux géants que tout oppose sauf la puissance artistique commune aux deux monstres.
Je n'aime que les titres de Proust. L'inanité de sa vie me consterne autant que la férocité extrême de Céline pousse au désespoir. Ils me flinguent ces 2 là
Sur le style et le fond de Proust je suis assez d'accord avec Céline. Proust se ne sont que les états d'âme d'un grand bourgeois parisiens. En terme de style c'est lourd. Au lieu d'épurer il fait des phrases à rallonge, il n'y a pas de rythme. Il est la carricature de ce qui est reproché à la "littérature classique".
"On sait que bien avant d’aller ce jour-là (le jour où avait lieu la soirée de la princesse de Guermantes) rendre au duc et à la duchesse la visite que je viens de raconter, j’avais épié leur retour et fait, pendant la durée de mon guet, une découverte, concernant particulièrement M. de Charlus, mais si importante en elle-même que j’ai jusqu’ici, jusqu’au moment de pouvoir lui donner la place et l’étendue voulues, différé de la rapporter."
Mais qu'elle horreur. Je préfère encore les 30pages de descriptions d'une imprimerie par Balzac que ça. C'est pédant et confus.
Céline est un grand écrivain. Proust est un grand écrivain. Seulement voilà : quand je lis Céline, j'ai l'impression de faire une course dans mon quartier. Quand je lis Proust, j'ai l'impression d'être un gorille qui s'est trompé de porte et qui surgit en plein bal des Débutantes. Et le reste n'est que littérature...
Vraie question, vous conseilleriez quoi à une novice en Proust ? Je n'en ai jamais lu, j'avoue que j'envisage ça avec... Un genre d'angoisse maximale.
Le "Voyage", c'en a été un, je me suis fait embarquée, et c'est là le prodige de l'écrivain à mon sens : on peut tout à fait faire abstraction de l'odieux bonhomme qu'il était. L'oeuvre existe par elle-même, pour elle-même - et si on devait définir un chef-d'oeuvre, c'est précisément quand ce miracle s'opère. Quand on oublie l'homme derrière le narrateur. On devine que l'auteur est aigre comme un cornichon oublié dans un bocal au fond d'un frigo, mais la lecture reste une véritable expérience de décorporation (et c'est ce que j'attends d'un roman, personnellement).
Si vous avez de l'appréhension pour vous lancer dans la recherche, je vous conseille de vous aider de la lecture par la comédie française (disponible sur RUclips) pour faciliter la compréhension des passages les plus ardus.
1:10, je n'ai pas pu aller plus en entendant votre description de l'oeuvre de Proust. Par contre je peux recommander : "La leçon de Marcel Proust" question posée à plusieurs écrivains que l'on peux trouver sur youtube, sorry.
Beaucoup d’erreurs dans vos commentaires, Céline n’était pas d’origine prolétaire !
Proust annonce Kafka.
Merci... le lien entre les deux m'a toujours semblé évident (malgré leur différence de style indéniable) tant leurs points communs sont importants !
Pour + d' informations sur Céline
LE PETIT CELINIEN
chaîne youtube excellente
J'adore l'écriture de Céline, rythmé, percutant, cinglant comme la vie et profond comme la pensée de tout un chacun (peu importe ses idées) la fiction opére . proust est un grand merdeux bourgeois qui blablatent dans son lit totalement à un l'ouest de la vie (sa mère,) presque une starlette bling bling avec des km des mots ... À part qqnpassages c'est chiant à mourrir et envie
Une abonnée de plus 😊! Attirée par la vidéo sur Rimbaud 👌
Céline homophobe aussi ? Il raconte pourtant se faire astiquer par un camarade de dortoir dans MAC
L’un empêche pas l’autre. 😅
Si les regards ne se croisent pas, et que les boules ne se touchent pas, ce n'est pas péédé !
@@anarchyland hahaha
@@sebb440 pouvez vous nous donner les références, des citations svp?
@@lecrivaillon excellente réponse ;-) et pour les simplistes Proust n'est pas l'ami des homosexuels : la Recherche le prouve par écrit si j'ose dire ;-)
L'extrait que vous citez du voyage au début de la vidéo est un HOMMAGE à Proust, vous n'avez rien compris mdr !!!
Ce serait intéressant de bosser son sujet avant d'en faire une vidéo. Surtout sur ce thème aussi connu et maintes fois décortiqué. Force à toi pour la suite.
Merci, j'y penserai !
@@lecrivaillon Avec plaisir. Sachez avoir tort. Le monde est rempli de gens qui ont raison. C'est pour cela qu'il écoeure.
Elle est où ta chronique à toi ? Bah ouais parce que vu que tu le tacles en mode il connait pas le sujet, j'attends ta version ! Allez vas-y, pose tes c** sur la table et assumes tes propos !
J'ai voulu aller voir la vidéo sur Toole mais elle n"est pas disponible
Malheureusement, RUclips l'a interdite aux moins de 18 ans et a réduit sa portée, à cause d'une phrase où j'explique comment l'auteur est mort.
(Sujet trop sensible pour RUclips apparemment.)
Du coup, vérifie bien que tu as renseigné ton âge dans ton profil RUclips pour la voir. (Et normalement ça devrait marcher. En tout cas, elle est toujours en ligne.)
@@lecrivaillon lol j`ai 57 ans
Mysterieusement youtube accepte enfin que je vois la video
Les 20% c est la loi de Pareto
Lisez Casse-pipe!
La littérature est une activité bourgeoise uniquement Marcel Proust est un mortel ennui car il ne décrit pas la vie réelle c'est une vie hors sol. Céline vous peint les lunettes en noir mais ça non plus ce n'est pas la vie mais c'était fait pour étonner les bourgeois et ça a réussi
Céline ne vient pas du prolétariat mais pas du tout, il vient de la petite bourgeoisie, études de médecine, médecin, pour l'époque, y,a pas de prolo médecin
4:56, on a vu le programme en 1948.....
Analyse impressionnante de par sa vacuité, ce monsieur serait t-il mandaté par BFMTV littérature?
C’est clair !
Merci pour ce commentaire impressionnant par sa profondeur et ses arguments. 🙏
Avec plaisir🙏
😉 Tu es très beau en tout cas ^^
Vous avez remarqué que Gide et Oscar Wilde ne sont pas juifs ? qu'il ne faut donc peut être pas réduire le mot juif chez Céline à une appartenance religieuse ni raciale.
@@Polohere bah voilà qui arrange tout, il n'était donc pas un salaud qui appellait au massacre des juifs..ouf!! Je fais de l'ironie bien entendu.
Le peu que j'ai lu de Proust, c'était très chiant .Raz le cul de la charge anti Gide .Je brise là , chiant Proust et le blogueur
Merci!
Bravoooo
et de quoi pourrait-on dire de céline? ce n'est pas un écrivain parfait, il a ses faiblesses, les quelles ?
Les écrivains aux idées sans intérêt ce n'est pas neuf. Voyez par exemple Baudelaire...
Bonjour.
Le passage où il parle, il s'en prend à la pédérastie, c'est-à-dire, sur le fait de coucher avec de jeunes hommes, enfant ou adolescent donc synonyme de pédophilie. Vous ne reprenez même pas ses mots et vous l'accusez d'être un homophobe. C'est un contresens absolu.
La "pédérastie" a deux sens :
1. Pratique homosexuelle entre un homme et un jeune garçon.
2. Homosexualité masculine.
Dans l'extrait, Céline fait bien plus référence à la seconde qu'à la première, notamment quand il parle des "20% de pédérastes dans la société" ou que les mères de famille l'acceptent plus facilement qu'avant.
(Sérieusement, ça n'aurait aucun sens, même dans la bouche de Céline, de dire que les mères de famille acceptent que leur fils soit pédophile. Céline parle évidemment de l'homosexualité.)
Il conclut d'ailleurs en définissant ces "histoires pédérastiques" en parlant "d'affaires de bains douches" ou "d'enculages de garçons de bain".
Ces quelques précisions de langage insistent bien plus sur l'homosexualité que sur l'âge des protagonistes (sur lequel il ne fait d'ailleurs aucune déclaration claire).
Donc non, pas de contresens.
@@lecrivaillon
Si je me suis trompé, je m'en excuse. Toutefois, il a fait référence à Gide si mes souvenirs sont bons et Gide est connu pour avoir eu des histoires avec des jeunes garçons. Il se peut que cette distinction que vous faites, Céline ne la faisait tout simplement pas.
Il parle de pederastes pas d'homosexuels
Les 2 termes sont souvent confondus, même s'ils ne reflètent pas la même réalité.
Tout ce que tu dis les 2 premières minutes manque d'image.
Le choix de te voir n'est pas pertinent: tu nous envoies des informations comparatives et il n'y a pas de supports. Pas de chiffres, pas d'images, pas de sources.
- RUclips n'est qu'un media parmi d'autre supports mais informer, communiquer et transmettre... ça se travaille.
Il faut tout écrire avant, vérifier et nourrir l'audio avec un support visuel qui correspond + qui respecte l'accessibilité!
cad que l'image affichée doit être décrite, discrètement pour ceux qui ne comprennent pas qu'il y a des malvoyants qui écoutent mais suffisamment pour suivre le fil de l'idée.
Ton idée est bien mais il faut que tu poses des ancres pour que tes auditeurs retiennent une base.
Un café débat c'est bien, mais il faut nourrir tes spectateurs avec des supports.
Et bien retourne visionner les vidéos de Bigard !
Celine n'etait pas antisemite, il n'aimait pas les juifs c'est tout simple!
Mais quel parti pris !!
Il n'est pas nécessaire d'user de la bassesse vocable de LFI pour critiquer Céline !
Un auteur absolument brillant et à l'esprit français aiguisé.
Tout ne se résume pas à l'antisémitisme.
Fallait le faire pour arriver à placer LFI ici, c'est devenu carrément une obsession chez des tas de commentateurs RUclips.
Je lis et relis les romans et la correspondance de Céline depuis plus de trente ans. Je ne pense pas que son style soit cru et argotique. Mais il emploie des termes crus et argotiques. Ses interprétations des choses me paraîssent plutôt justes. Je le vois comme un type lâche, outrecuidant et opportuniste. Un véritable Français, en somme.
Proust, j'ai souvent essayé sans jamais parvenir au bout de ses livres. Pourtant, comme tout le monde, longtemps, j'ai répété qu'ils étaient, lui et Céline, les plus grands auteurs du XXe siècle. Aujourd'hui, je ne me permets plus d'affirmer ce genre de choses. Souvenez-vous, ses contemporains et leurs immédiats successeurs étaient persuadés que Musset allait être le grand auteur d'un siècle qui s'est avéré être celui d'Hugo.
Il faut aussi se méfier de tout ce que dit Céline. C'était un bonimenteur. Après la débâcle nazie, il a eu chaud aux fesses mais, comme tant d'autres, il s'en est bien sorti. Il a tout de même dû s'exiler un temps, puis il a désespérément cherché à se refaire un lustre, après la guerre.
Est-ce que Proust payait pour avoir de bonnes critiques ?... Pour raconter ses récits de maladies vénériennes d'homosexuels bourgeois sans intérêts sauf le Narcissisme ?...
Il n'aimait pas ses madeleines ?!
EXCELLENT 👍
Proust 20eme siècle ?
Bref Céline était, comme tant d'autres (voir Gide), jaloux du plus grand écrivain français de XXe siècle. On s'aperçoit qu'un talent est né au fait qu'il se forme spontanément une conjuration de crétins autour de lui (Bernard Werber). PS: lisez six ou sept fois La Recherche et vous verrez qu'in n'y a pas de creux.
"Lisez six ou sept fois la Recherche."
Bah oui, tiens, on va faire ça.
@@antezebra3081 Bravo, il faut toujours écouter les ainés ;-). Ceci dit vos vidéos sont agréables et intelligentes.
@@antezebra3081 😂
@@antezebra3081 puisqu'on n'a que ça à faire !
Céline est très paradoxal chez les auteurs qu'ils admirent dans ces lettres... Avec Céline il ne faut jamais s'en tenir strictement au mot. Toutes ces saillies sont à mon sens qu'une manière de témoigner de son admiration, dans l'extrait de Voyage il parle d'une "extraordinaire ténacité", et je ne vois pas en quoi cet extrait est une critique de Proust. Dans une autre lettre il parle de Proust en l'appelant le "Homère des invertis". Bon encore une fois même si c'est un peu jaune il le compare à Homère quand même, le père de la littérature occidental. Il n'y a aussi qu'à voir comment Céline traite Joyce de navetdans ces correspondances alors qu'il s'en ait largement inspiré, stylistiquement notamment.
"Qui aime bien châtie bien", comme dirait l'autre...
Ce ne sont pas seulement les commentaires de Céline sur Proust qui sont superficiels, mais tous les commentaires de Céline. Je n'en connais pas un qui ne soit pas fondé sur des préjugés.
Faux: les préjugés sont en vous mon ami, en tout cas à propos de Céline! Bien sûr Proust reste immense malgré les attaques de Céline, inutile d'être manichéen votre attaque est gratuite ou plutot confuse au point d'être illisible pour l'esprit.
@@jazzhotline Vous avez l'air convaincu. Pouvez-vous me citer un "essai" ou une intervention de Celine qui ne soit pas pétrie de préjugés ?
Céline n"est pas un philosophe , mais un poète : il ressent des émotions et il a le talent de savoir les transmettre à son lecteur .
@@gallermaez Ce n'est ni le sujet de cette vidéo ni le sens du message auquel je réponds.
@@threeravens9361vous êtes de gauche probablement ce qui biaise votre analyse et la réduit à l expression d une inutile opinion. Céline n est ni de gauche ni de droite ou bien anarchiste de droite si vous préférez en gardant à l idée le terme premier : Anarchiste et il a eu le destin d un anarchiste rageur. C est un littérature du ressentiment c est vrai et qui se moque de la morale ou du politiquement correct de notre époque. C est là une différence entre lui et vous et pour le bien de l humanité la différence qui vous sépare de lui est immense.
Il est dangereux de dire que Proust est difficile à lire. C'est faux.
Je n'ai reussi a lire ni a la recherche du temps perdu, ni voyage au bout de LA Nuit...
Commence et tu le liras complet d un trait, voyage au bout de la nuit
Ça c'est votre aventure personnelle...
@@nadiabensalem597 ne t'en fais pas ça arrive à des gens très bien mdr
Tu es une génie de littérature qui a tout raté 😅
La réponse est dans la question qui, malheureusement, était fort mal posée. Beau sujet néanmoins, le traitement n'étant malheureusement pas à la hauteur.
lol
Faux! Aucun pessimisme ni désespoir dans l'œuvre de Céline
Hum... puissiez-vous développer un brin...
@@Kije.Jekyll il suffit de lire Céline, son voyage pour commencer, il est plein d'espoir en l'humanité mais à chaque fois se fait rabrouer, par les circonstances, l'autorité, les femmes jusqu'à devenir presque Stoïque. Il pointe les contradictions explosives et dévorantes en trouvant à s'échapper lui et son bon cœur noircissant à mesure que l'histoire avance. Voilà ce que j'en dis... Son voyage parle de lui-même, l'aigreur qui suivra dans ses pamphlets n'est pas étrangère à l'époque à laquelle il appartient, pleine de bobard à elle même et de traitement cruels...
@@chezpietroetco D'accord, mais je lis en ce moment son ultime trilogie, "d'un château l'autre", "Nord", "Rigodon", pardon... l'espoir est on ne peu plus mince... ce sont ces plus grands chef d'oeuvre, la maturité du style et du propos. Le "Voyage", c'est quasiment un texte de jeunesse...
@@chezpietroetco
Jenai pas lu" Le voyage au bout de la nuit " en entier , .mais il me semble qu'il décrit avec un réalisme cru , les horreurs bien réelles de la guerre de 14 . Jy ai ressenti un grand humanisme , et une charge violente contre l' aberrant autoritarisme militaire , et son absurdité .
Il demonte le mythe du héros et l'esprit de sacrifice inventés par une classe sociale pour user d'une autre qui n'a pas les moyens de la rébellion ( Kubrick est à ma connaissance, celui qui a le mieux montré ce phénomène dans " Les sentiers de la gloire ) .
Puisque je me suis arretee dans ma lecture , je ne connais toujours pas le sort final de son anti héros, terriblement impacté par les fantômes de la guerre .
Et je n'ai pas encore achevé la recherche du temps perdu que je compte retrouver avant qu'il ne soit trop tard ....:-))
@@Kije.Jekyll Oui, je suis curieux!