Vous aussi, entretenez la Flamme ! Les mandats finissant, sont toujours propices, Aux intrigues de cour, qui bien souvent surgissent, Lorsque le roi est sot, ou cloitré dans ses tours. Le royaume de France, traversait donc des jours, A ceux susdits, semblables, On s’était vite lassé des monarques précédents, L’excitation de l’un, la mollesse de l’autre, Souffraient quand, ajoutées à la somme de leurs fautes, L’opinion soupirait, songeant aux rois d’antan. On aspirait à mieux. Le tumulte gagna jusqu’au plus humble hameau, Partout on claironnait, à cor et à cri, Que commençait enfin un monde tout nouveau, Refondé, ô merveille, après tant d’incurie. Mais qu’advint-il, ensuite ? Jupiter, ascendant, remporta les suffrages, Et Marianne, apeurée, qui avait fait barrage, Se jeta, toute transie, sous son aile protectrice. Il fallait, nous dit-on, protéger la Patrie, A cause du fascisme. Enivré des lauriers dont son front fut couvert, Se croyant adoubé, couronné, grand seigneur, Commença sans attendre, à régenter la terre, Il régna par ordonnances, rompant avec ardeur, Avec les vieilles pratiques. Tout était transformé, mais tout devenait pire, Le bas-peuple seulement, alors, craignant pour l’avenir De ce souverain zélé qu’il s’était pris pour roi, Questionna les motifs, la méthode et le droit. Celui-ci resta sourd. La cour vagissante, bêla avec orgueil, Mais le Pays Réel, rétif à la houlette, Sachant que le mal frappe d’abord les plus modestes, Là où les puissants paient, eux, toujours les derniers, Leva enfin le poing. Assez, s’écrièrent-ils, cette fois la coupe est pleine ! Vous promîtes le changement, et voici qu’on régresse, Ce n’est pas pour cela qu’on vous confia les rênes, Mais bien pour pallier à notre actuelle détresse, Qui, avec vous, empire. Le souverain restant sourd, il fallut donc rappeler, A sa courte mémoire, ce que veut dire « régner », Qui plus est sur la France, pays lent et rétif, Et prompt à s’enflammer, de par trop d’injustices, Par une brutale leçon. Les peuples régicides, sont souvent explosifs, Ils subissent si longtemps, qu’on les croit insensibles, Et voici qu’ils s’éveillent, et pendent les fautifs, Après avoir rappelé, en jugement préalable, Que régner ne s’improvise pas.
Intéressant et piquant, certes. Des vers bien tournés, d'autres boîteux par ignorance des syllabes muettes : "son aireu benjamin", "cheffeu d'un," "Jupiterreu",... Le talent est comparatif. C'est l'immense inculture diffusée par l'Éducation nationale qui rend une génération entière incapable de versifier. Ces vers sont amusant mais dignes d'un élève de 3e, son ironie un peu facile est une caricature gauchiste, et ses trois saillies contre Brigitte Macron, à qui on peut en effet reprocher d'avoir mis dans son lit son élève mineur, sont toutefois ici déplacées et gratuites. Mais surtout, Elodie Poux a une lecture stalino-mélenchoniste du mouvement des gilets jaunes. L'analogie avec le règne de Louis XVI tourné court, car à l'époque nos rois avaient fait de la France la première puissance mondiale. Les féodaux étaient de leur campagne avant d'être de Versailles, alors que nos bobos sont élevés hors sol dans le Marais ou le 12e. La noblesse améliorait l'élevage, la médecine, la science. Aujourd'hui, nos roitelets parvenus et mal élevés surfent sur la dégringolade économique, culturelle et sociale et organisent le Grand remplacement de la population contre sa volonté, tout en lui appliquant le bâillon du politiquement correct, tandis que la police de la pensée fait régner par l'intimidation un nouvel ordre moral puissant. Mais chapeau tout de même à la demoiselle qui en 2019 ose s'exprimer en alexandrins sur un plateau de télévision !
Je suis plutôt d'accord avec vous, cependant, une petite précision : est-ce que "benjamin", "chef" et "Jupiter" ne sont pas des diérèses ou des césures à l’hémistiches peut-être un peu maladroites ?
J'attends de vous un alexandrin drôle comme celui ci en si peu de temps qu'elle car cette critique est bien lâche et sûrement aussi facile que ses blaques sur la ''gueuse''
Enorme / avoue connait deja / toujours un plaisr de reecouter
superbe merci Elodie
Jolie ! Bravo ! Très bien envoyer ! De belles vérités dites !
Magnifique et faite tourner
Tout simplement MAGNIFIQUE !!!!! 🇫🇷❤🇫🇷
Vous aussi, entretenez la Flamme !
Les mandats finissant, sont toujours propices,
Aux intrigues de cour, qui bien souvent surgissent,
Lorsque le roi est sot, ou cloitré dans ses tours.
Le royaume de France, traversait donc des jours,
A ceux susdits, semblables,
On s’était vite lassé des monarques précédents,
L’excitation de l’un, la mollesse de l’autre,
Souffraient quand, ajoutées à la somme de leurs fautes,
L’opinion soupirait, songeant aux rois d’antan.
On aspirait à mieux.
Le tumulte gagna jusqu’au plus humble hameau,
Partout on claironnait, à cor et à cri,
Que commençait enfin un monde tout nouveau,
Refondé, ô merveille, après tant d’incurie.
Mais qu’advint-il, ensuite ?
Jupiter, ascendant, remporta les suffrages,
Et Marianne, apeurée, qui avait fait barrage,
Se jeta, toute transie, sous son aile protectrice.
Il fallait, nous dit-on, protéger la Patrie,
A cause du fascisme.
Enivré des lauriers dont son front fut couvert,
Se croyant adoubé, couronné, grand seigneur,
Commença sans attendre, à régenter la terre,
Il régna par ordonnances, rompant avec ardeur,
Avec les vieilles pratiques.
Tout était transformé, mais tout devenait pire,
Le bas-peuple seulement, alors, craignant pour l’avenir
De ce souverain zélé qu’il s’était pris pour roi,
Questionna les motifs, la méthode et le droit.
Celui-ci resta sourd.
La cour vagissante, bêla avec orgueil,
Mais le Pays Réel, rétif à la houlette,
Sachant que le mal frappe d’abord les plus modestes,
Là où les puissants paient, eux, toujours les derniers,
Leva enfin le poing.
Assez, s’écrièrent-ils, cette fois la coupe est pleine !
Vous promîtes le changement, et voici qu’on régresse,
Ce n’est pas pour cela qu’on vous confia les rênes,
Mais bien pour pallier à notre actuelle détresse,
Qui, avec vous, empire.
Le souverain restant sourd, il fallut donc rappeler,
A sa courte mémoire, ce que veut dire « régner »,
Qui plus est sur la France, pays lent et rétif,
Et prompt à s’enflammer, de par trop d’injustices,
Par une brutale leçon.
Les peuples régicides, sont souvent explosifs,
Ils subissent si longtemps, qu’on les croit insensibles,
Et voici qu’ils s’éveillent, et pendent les fautifs,
Après avoir rappelé, en jugement préalable,
Que régner ne s’improvise pas.
Bravo!
Brillant! Malheureusement les puissants les nantis n'écoutant ce poème, se poudrent le fondement de leurs âmes blêmes.
Excellent
Que partage a pas pas elle est Enoorme .
Il faut que macron dit ce qu'il pense de ça.
Intéressant et piquant, certes. Des vers bien tournés, d'autres boîteux par ignorance des syllabes muettes : "son aireu benjamin", "cheffeu d'un," "Jupiterreu",...
Le talent est comparatif. C'est l'immense inculture diffusée par l'Éducation nationale qui rend une génération entière incapable de versifier.
Ces vers sont amusant mais dignes d'un élève de 3e, son ironie un peu facile est une caricature gauchiste, et ses trois saillies contre Brigitte Macron, à qui on peut en effet reprocher d'avoir mis dans son lit son élève mineur, sont toutefois ici déplacées et gratuites.
Mais surtout, Elodie Poux a une lecture stalino-mélenchoniste du mouvement des gilets jaunes.
L'analogie avec le règne de Louis XVI tourné court, car à l'époque nos rois avaient fait de la France la première puissance mondiale.
Les féodaux étaient de leur campagne avant d'être de Versailles, alors que nos bobos sont élevés hors sol dans le Marais ou le 12e.
La noblesse améliorait l'élevage, la médecine, la science.
Aujourd'hui, nos roitelets parvenus et mal élevés surfent sur la dégringolade économique, culturelle et sociale et organisent le Grand remplacement de la population contre sa volonté, tout en lui appliquant le bâillon du politiquement correct, tandis que la police de la pensée fait régner par l'intimidation un nouvel ordre moral puissant.
Mais chapeau tout de même à la demoiselle qui en 2019 ose s'exprimer en alexandrins sur un plateau de télévision !
Je suis plutôt d'accord avec vous, cependant, une petite précision : est-ce que "benjamin", "chef" et "Jupiter" ne sont pas des diérèses ou des césures à l’hémistiches peut-être un peu maladroites ?
J'attends de vous un alexandrin drôle comme celui ci en si peu de temps qu'elle car cette critique est bien lâche et sûrement aussi facile que ses blaques sur la ''gueuse''