J'aime tellement notre langue, ses nuances, difficultés, exigences et subtilités et elle est tellement négligée, répudiée et abimée par nos français contemporains, que ces quelques minutes m'ont mise en joie....C'est vous dire!
Pour "évènement", ça fait déjà plus de 20 ans que dans les dictionnaires il est écrit avec l'orthographe de la réforme de 90 (ou du moins, les deux orthographes sont admises). D'ailleurs, les dictionnaires ne sont pas prescriptifs, ils sont descriptifs (en tout cas, ils sont censés l'être). J'aime bien l'idée que certaines graphies sont issues de fautes de copies, d'abréviation ou d'impression, que notre prononciation a changé car on s'est mis à prononcer des lettres que l'orthographe nous imposait ("lorsque", on ne prononçait ni le r, ni le s). Ça relativise la question de l'orthographe et des règles grammaticales : ça n'a pas toujours été comme ça, donc ça na pas à demeurer comme ça. Par contre, la conclusion qui est de parler de "fautes" systématiquement pour justifier des aberrations avec l'argument du "c'est comme ça" (ex. festivals), je ne suis pas d'accord. La conclusion linguistiquement acceptable, c'est : le français change, le français pratiqué est la norme, les dictionnaires évoluent et il faut accepter que l'orthographe et l'orthographe grammaticale (accords, etc.) évoluent, de même que le sens des mots. Ça a déjà été le cas, c'est le cas, ça sera le cas. Vouloir continuer à imposer une norme vieille de près de 150 ans avec autant d'exceptions que d'incohérences, c'est juste vouloir préserver un outil de domination des classes dominantes et êtres glottophobes vis à vis de ceux qui font des "fautes". Le livre dirigé par Alain Rey "Mille ans de langue française : histoire d'une passion" est une lecture indispensable et il faut aussi s'intéresser aux livres de Nina Catach sur la question de l'orthographe.
Non, dire que le francais change avec des fautes c’est laisser la langue s’enlaidir. Le français peut changer légèrement par des tournures nouvelles mais il ne doit pas se laisser couler par des fautes absurdes. Une bonne maitrise de la langue reste indispensable pour garantir le sérieux de celui-ci qui s’exprime.
@@furorentonori5838 Je ne dis pas que le français change avec des fautes, mais qu'il change et que c'est perçu par certains comme des fautes. Parler d'un changement comme d'une faute, c'est être dans un rapport normatif avec la langue (elle doit être comme ça). Mais pourquoi avoir ce jugement de valeur ? On peut tout simplement observer les changements avec curiosité : ah tiens, on peut utiliser un nom en lieu et place d'un adjectif comme dans un "remède miracle" ? Est-ce qu'il y en a d'autres ? (spoiler : oui). De plus, pour moi, l'absurdité du français est plus dans le faite devoir retenir sempiternellement des exceptions parce que ... bah c'est comme ça puis c'est tout ! (comme dans la vidéo, d'ailleurs) Pourquoi les impératifs à la deuxième personne du singulier des verbes en -er (et -ir avec un seul radical, comme ouvrir) perdent-ils leur "s" final alors qu'on le ressort pour le besoin de la liaison quand il est suivi d'un pronom et que pour les autres verbes, bah c'est comme le présent sans "tu" ? Parce que. Pourquoi garder des pluriels en x alors que c'est une faute de copie et/ou une abréviation ? Parce que. Et ça, c'est un argument que je n'aime pas : le fait que ce soit comme ça ne contraint en rien à rester comme cela, surtout si c'est absurde et si tout le monde s'en passe bien. Je trouve ça très sain que le français continue à évoluer.Ça veut dire qu'il est pratiqué par des millions de personnes différentes qui lui apportent toutes une part de leur sensibilité. Ça veut dire qu'il est vivant, qu'il s'épanouit et non qu'il se rabougrit avant de mourir. Je ne cherche pas non plus à singer les jeunes dont je ne fais plus partie ni les groupes sociaux auxquels je n'appartiens pas. On ne parle plus comme le faisaient Montaigne, Ronsard, Molière, Descartes, Rousseau, Hugo, Balzac, Zola, Piaf, Camus., Tant pis. Tant mieux. Le français vit.
@@furorentonori5838 Bref pour vous le Français, c'est le latin ? Les changements arrivent depuis très longtemps de manière successives, c'est à quel date que vous prenez votre référence naphtalinée d'un Français beau ?
J'apprecie braucoup ses chroniques le week end ca on apprend a tous les ages et il faut bien reconnaitre que notre belle langue francaise n,'est pas toujours facile a orthographier
On attendait de l’Académie Française depuis sa création qu’elle introduise de la cohérence dans les règles de la langue au lieu de pérenniser des listes d’exceptions pour maintenir un élitisme de pédants, digne des pièces de Molière.
À l'époque, je riais de lire la définition de _gueuze_ : « Bière *forte* de Belgique à fermentation spontanée » ... Comme beaucoup de gueuzes ne titrent que 5°, c'est bizarre....
L'erreur du copiste...un vaste sujet, documenté depuis la plus haute antiquité ;-) Connaître l'origine de ces incongruités est, à coup sûr, un moyen de dédramatiser le sujet, surtout avec les enfants !
Les journalistes qui croient poser des questions pièges, ça fait pitié. En montrant qu’ils ne connaissent pas les règles d’accord des participes passés en fonction des compléments d’objet directs et indirects, ils étalent leur ignorance - et ils en sont tout heureux, par-dessus le marché!
Les ingénieurs ne sont pas sensés faire des fautes d'orthographe. Mais ça c'était avant... Les jeunes ingénieurs ne savent pas écrire, et le pire c'est qu'ils ne savent pas qu'ils ne savent pas écrire. L'horreur.
@@nicolasdupouymanescau Bonjour, je pense que le commentaire est juste une ironie 😅; Certes la langue française est de plus plus déformée par beaucoup d'étrangers, mais n'oublions pas qu'elle influence aussi d'autres langues depuis des siècles !!😁
@@mamanpoule4999 Personne n'a fait un recensement précis du nombre de mots étrangers dans la langue française. Le consensus dans le français courant, c'est de dire que sur les 32 000 mots 'usuels", il y a un peu plus de 4 000 mots d'origine étrangère, surtout des termes anglo saxons, italiens, germaniques (envion 50%). On a à peu près 250 mots arabes... on est loin du grand remplacement. En comparaison, on évalue à environ un tiers les mots d'origine française dans la langue anglaise. Et ils n'en font pas une maladie.
Plutôt que se demander comment faire rentrer les erreurs du passé dans les têtes de nos enfants, il serait temps de rendre l'orthographe intelligible et simple
1:30 Je pense qu'elle raconte des bêtises. La prononciation du français a changé au fil du temps, et son orthographe aussi. À l'époque, on écrivait collége, siége, séve, régle, etc., et on écrit encore, car la prononciation n'a pas changé, collégial, collégien, siéger, dessévage, régulier... Il y a beaucoup d'autres mots comme ceux-ci. Ce changement (é > è) s'est produit plus d'une fois. Visiblement, elle ignore la réforme orthographique de 1878.
« J’ai tendance à »… Vous savez, la langue française n’est pas gouvernée par vos tendances mais par des règles. Si vous écrivez plus selon vos tendances que selon les règles, il est temps de faire une solide révision, par exemple en achetant un Grevisse ou en (re)prenant des cours. Il n’y a aucune S fantôme dans le cas d’espèce.
@@OLIVIER-ty6cr Vous avez raison: quelle suffisance que celle des gens qui croient que la langue est gouvernée au gré de leurs désirs ou de leurs croyances.
L'erreur typique actuelle, c'est "Il l'a insulté de fachou..." Deux erreurs, en fait : 1/ "On insulte (tout court)" ou "on traite de" 2/ La personne insultée n'est pas fachou, elle n'est juste pas de gôche... Bonne journée à tous.
@@Alphamaan Atatürk n'a pas fait évoluer la langue, il l'a doté d'un alphabet plus adapté que celui qui était en usage à l'époque. Dans le cas de l'Italien, ainsi que du Castillan (et plein d'autres en fait), les codifications avaient une ambition politique, d'unification des Etats. Mais la langue, pas plus en Italie, qu'en Espagne, en France ou n'importe où ailleurs n'a été "figée", elle a continué et continuera à évoluer, parce que c'est le destin du langage.
@@Alphamaan Atatürk a proposé une graphie, il n'a pas touché à la langue elle-même. Et de toute façon, est-ce que la langue turque n'a pas changé depuis les années 30 ? Est-ce que l'italien n'a pas évolué depuis la Vulgate ? La langue évolue au gré des échanges, des modes, des usages, pas en fonction d'un règlement. L'Académie française n'a aucun poids là dedans, elle se contente de suivre le mouvement... Mais de toute façon, je ne cherche pas à te convaincre. Informe toi auprès des linguistes.
a 2'32" : "Evidemment que je fais moins de fautes d'orthographe qu'un plombier..." Tout est dit ! Quel mépris dans ce genre de cliché. Allez voir les fautes d'orthographe que font aujourd'hui des Bac + 4 ou 5...
à 2:32 elle dit : "Evidemment que je fais moins de fautes d'orthographe qu'un ingénieur, qu'un plombier...". Vous avez une écoute sélective et la critique trop rapide !
@@marcohowe1853 Cela change tout ! Elle dit clairement que l'on soit ingénieur ou plombier ont fait tous des fautes d'orthographe ou de grammaire. Peu importe le niveau d'études. Vous le dites vous même : "Allez voir les fautes d'orthographe que font aujourd'hui des Bac + 4 ou 5..." et c'est exactement ce qu'elle dit. Je vous rappelle que son métier c'est de corriger des journalistes (niveau bac+3 à +5) !
@@jeanvallab5385 Vous n'avez pas tort ! Mais la formulation est tout de même maladroite à cibler des métiers ou couches sociales... J'aurais préféré qu'elle dise par exemple "comme tout un chacun"... Pour une correctrice, pointilleuse sur les mots, c'est pas rien !
Justement, elle n’a pas ”ciblé", elle a donné une fourchette, du plombier à l’ingénieur, un métier manuel et un métier intellectuel, un ouvrier et un cadre, pratiquement tout le monde peut se retrouver dedans. Si je dis que je gagne 500 ou 5000 euros par mois, vous concluez quoi? que je suis plombier ou ingénieur? La bonne réponse c’est ”on n’en sait rien”.
En ce qui concerne l’accent grave et l’accent aigu, à l’oreille on pourrait croire que le son « è », produit donc par l’accent grave, est par nature plus haut que le son « é », qui est lui produit par l’accent aigu. Je n’irais pas me permette de critiquer les académiciens. Je fais confiance aux premiers législateurs, dont les académiciens sont les nobles héritiers. Il s’agit seulement d’un fait qui m’a toujours intrigué, et je profite donc de cette occasion où l’on traite brièvement de l’accent grave et de l’accent aigu pour parler de mon ressenti sur la question. Suis-je une exception, ou quelqu’un d’autre percevrait-il les sons d’une manière un peu similaire… Je serais ravi d’avoir un commentaire en retour.
Cher Jean-François, j'entends les accents graves et aigus comme vous le signalez et c'est souvent par cette musicalité que je sais quel accent doit surmonter le e. C'est cette écoute qui me fait bondir quand j'entends "jore" au lieu de "genre" ou "jouin" pour le mois de "juin". Mais peut-être que dans un siècle c'est ainsi qu'on les prononcera.
@@MrJef50000 Ça va. Au moins je ne serai pas le seul à qui ce détail évoquant la tonalité des sons aura attisé la curiosité. Merci pour votre réponse. J’ai pour ma part toujours noté aussi, chez certains de mes semblables, cette déformation tenace dans la prononciation des mots « genre » et « juin ». Je ne sais pourquoi, « jouin » m’incommode moins que « jore ». C’est peut-être parce que la question du genre n’a jamais été aussi présente qu’à l’heure actuelle… Ce mot revient en effet très fréquemment, lancé à titre d’interjection et à tout propos, le plus souvent dans des conversations entre jeunes personnes…
Effectivement je ressens aussi l'accent grave comme plus haut que l'aigu. Mais en fait, musicalement parlant, le grave se situe en bas et l'aigu en haut ; c'est une question de vibration, de longueur d'onde, provoquée acoustiquement par la voix lorsque qu'elle produit un "è" ou un "é".
@@gerardgiraud4714 Le blé en bas ; le ciel en haut. Blé (é) ; ciel (è) Tu penses donc que les vibrations émises par le son (é) sont musicalement plus aiguës que celles émises par le son (è). Après réflexion et tests de prononciation je finis par prendre conscience de mon erreur. J’étais persuadé du contraire et en fait je me trompais. Je pensais qu’il s’agissait d’une anomalie, conforme néanmoins à l’orthographe. Il s’agissait juste d’une anomalie de mon oreille :-) Merci pour cette explication 👍
Ben ouais, parce que ton ex est logique: cauchemarder, cauchemardesque, ah ben, ca doit surement etre cauchemard! Mais non, on garde bien les incoherences du francais histoire que tout le monde galere, les jeunes, les vieux, les etrangers, les personnes avec des problemes cognitifs. Mais c'est trop bien parce qu'une fois de temps en temps on peut se sentir intelligent parce qu'on connait bien telle ou telle regle de merde.
@@Pellija4321 On apprends aussi a l'ecole a lire la signification d'un texte et pas juste son orthographe. Pourtant j'ai pas l'impresion que tu l'ai fait avec mon message. Mais tout va bien, t'as pas fait de fautes donc c'est toi qui est dans le vrai ;)
Ce serait bien aussi de retirer tous les est-ce-que mis partout, comment est-ce-que je fais, pourquoi est-ce-que tu es là, même en début de phrase, on ne sait plus conjuguer
D'où elle sort cette femme ?!? Encore une " spécialiste " et " experte " qui raconte n'importe quoi dont ils raffolent dans les studios télé et radios.
Si vous aviez été attentifs vous auriez retenu qu'elle est correctrice. Quel est le problème? Y a t-il besoin de faire partie de l'académie française pour parler de notre langue?
@@kamykro5427 Alors j'explique . 1° D'abord des correcteurs il n'y en a pas qu'au journal Le Monde il y en a aussi à l'Académie Française, avant d'imprimer le dictionnaire le correcteur vérifie page après page qu'il n'y ait pas d'erreur avant de donner ce qu'on appelle " Le Bon à Tirer " qui lance le départ de l'impression. Jamais au grand jamais l'Académie n'aurait laissé imprimer un dictionnaire avec une seule erreur, surtout pour un motif aussi stupide que cette folle évoque. 2° L'imprimeur de l'Académie s'appelait Firmin Didot ( vous chercherez son nom sur le net ). Il appartenait à une longue lignée d'imprimeurs, un homme extrêmement scrupuleux qui était imprimeur, créateur de caractères d'imprimerie qui portent son nom et sont encore utilisés de nos jours , enfin il fabriquait lui même ses caractères d'imprimerie s'il avait manqué d'E accentués ils les aurait fabriqué et le problème était réglé. 3° Didot était très attaché à la linguistique il préconisait vivement l'usage des accents graves pour distinguer les différents sons il a eu à ce sujet de longs débats avec l'Académie et c'est lui qui a pratiquement imposé l'accent grave aux mots PIÈGE, COLLÈGE ET MÈRE qui s'écrivaient alors avec un accent aigu. Manifestement cette idiote ne connait pas les règles d'utilisation des accents dans la langue française. 4° Le plus grotesque, ni elle ni les journalistes ne savent, en 2024, que depuis 1990 l'Académie a admis l'usage du E avec accent grave dans le mot ÉVÈNEMENT, alors s'il y a un "ramassis d'erreurs " dans les dictionnaires ce n'est certainement pas au mot évènement. Voilà Maître, mon argumentaire vous satisfait il ?
@@kamykro5427 1° D'abord des correcteurs il n'y en a pas qu'au journal Le Monde il y en a aussi à l'Académie Française, avant d'imprimer le dictionnaire le correcteur vérifie page après page qu'il n'y ait pas d'erreur avant de donner ce qu'on appelle " Le Bon à Tirer " qui lance le départ de l'impression. Jamais au grand jamais l'Académie n'aurait laissé imprimer un dictionnaire avec une seule erreur, surtout pour un motif aussi stupide que cette femme évoque. 2° L'imprimeur de l'Académie s'appelait Firmin Didot ( vous chercherez son nom sur le net ). Il appartenait à une longue lignée d'imprimeurs, un homme extrêmement scrupuleux qui était imprimeur, créateur de caractères d'imprimerie qui portent son nom et sont encore utilisés de nos jours , enfin il fabriquait lui même ses caractères d'imprimerie s'il avait manqué d'E accentués ils les aurait fabriqué et le problème était réglé. 3° Didot était très attaché à la linguistique il préconisait vivement l'usage des accents graves pour distinguer les différents sons il a eu à ce sujet de longs débats avec l'Académie et c'est lui qui a pratiquement imposé l'accent grave aux mots PIÈGE, COLLÈGE ET MÈRE qui s'écrivaient alors avec un accent aigu. Manifestement cette "correctrice" ne connait pas les règles d'utilisation des accents dans la langue française. 4° Le plus grotesque, ni elle ni les journalistes ne savent, en 2024, que depuis 1990 l'Académie a admis l'usage du E avec accent grave dans le mot ÉVÈNEMENT, alors s'il y a un "ramassis d'erreurs " dans les dictionnaires ce n'est certainement pas au mot évènement. Voilà Maître, mon argumentaire vous satisfait il ?
1:22 Moi j'aurais plutôt dit que ça vient des panneaux hongrois, le seul pays au monde où ils utilisent sur leurs panneaux un accent qui n'est ni grave, ni aigu, et qui n'existe nul part dans utf8.
J'aime tellement notre langue, ses nuances, difficultés, exigences et subtilités et elle est tellement négligée, répudiée et abimée par nos français contemporains, que ces quelques minutes m'ont mise en joie....C'est vous dire!
Pour "évènement", ça fait déjà plus de 20 ans que dans les dictionnaires il est écrit avec l'orthographe de la réforme de 90 (ou du moins, les deux orthographes sont admises).
D'ailleurs, les dictionnaires ne sont pas prescriptifs, ils sont descriptifs (en tout cas, ils sont censés l'être).
J'aime bien l'idée que certaines graphies sont issues de fautes de copies, d'abréviation ou d'impression, que notre prononciation a changé car on s'est mis à prononcer des lettres que l'orthographe nous imposait ("lorsque", on ne prononçait ni le r, ni le s). Ça relativise la question de l'orthographe et des règles grammaticales : ça n'a pas toujours été comme ça, donc ça na pas à demeurer comme ça.
Par contre, la conclusion qui est de parler de "fautes" systématiquement pour justifier des aberrations avec l'argument du "c'est comme ça" (ex. festivals), je ne suis pas d'accord.
La conclusion linguistiquement acceptable, c'est : le français change, le français pratiqué est la norme, les dictionnaires évoluent et il faut accepter que l'orthographe et l'orthographe grammaticale (accords, etc.) évoluent, de même que le sens des mots. Ça a déjà été le cas, c'est le cas, ça sera le cas.
Vouloir continuer à imposer une norme vieille de près de 150 ans avec autant d'exceptions que d'incohérences, c'est juste vouloir préserver un outil de domination des classes dominantes et êtres glottophobes vis à vis de ceux qui font des "fautes".
Le livre dirigé par Alain Rey "Mille ans de langue française : histoire d'une passion" est une lecture indispensable et il faut aussi s'intéresser aux livres de Nina Catach sur la question de l'orthographe.
Non, dire que le francais change avec des fautes c’est laisser la langue s’enlaidir.
Le français peut changer légèrement par des tournures nouvelles mais il ne doit pas se laisser couler par des fautes absurdes. Une bonne maitrise de la langue reste indispensable pour garantir le sérieux de celui-ci qui s’exprime.
@@furorentonori5838 Je ne dis pas que le français change avec des fautes, mais qu'il change et que c'est perçu par certains comme des fautes.
Parler d'un changement comme d'une faute, c'est être dans un rapport normatif avec la langue (elle doit être comme ça). Mais pourquoi avoir ce jugement de valeur ?
On peut tout simplement observer les changements avec curiosité : ah tiens, on peut utiliser un nom en lieu et place d'un adjectif comme dans un "remède miracle" ? Est-ce qu'il y en a d'autres ? (spoiler : oui).
De plus, pour moi, l'absurdité du français est plus dans le faite devoir retenir sempiternellement des exceptions parce que ... bah c'est comme ça puis c'est tout ! (comme dans la vidéo, d'ailleurs) Pourquoi les impératifs à la deuxième personne du singulier des verbes en -er (et -ir avec un seul radical, comme ouvrir) perdent-ils leur "s" final alors qu'on le ressort pour le besoin de la liaison quand il est suivi d'un pronom et que pour les autres verbes, bah c'est comme le présent sans "tu" ? Parce que.
Pourquoi garder des pluriels en x alors que c'est une faute de copie et/ou une abréviation ? Parce que.
Et ça, c'est un argument que je n'aime pas : le fait que ce soit comme ça ne contraint en rien à rester comme cela, surtout si c'est absurde et si tout le monde s'en passe bien.
Je trouve ça très sain que le français continue à évoluer.Ça veut dire qu'il est pratiqué par des millions de personnes différentes qui lui apportent toutes une part de leur sensibilité. Ça veut dire qu'il est vivant, qu'il s'épanouit et non qu'il se rabougrit avant de mourir.
Je ne cherche pas non plus à singer les jeunes dont je ne fais plus partie ni les groupes sociaux auxquels je n'appartiens pas.
On ne parle plus comme le faisaient Montaigne, Ronsard, Molière, Descartes, Rousseau, Hugo, Balzac, Zola, Piaf, Camus., Tant pis. Tant mieux. Le français vit.
C'est marrant, ce que vous appelez ' beauté de la langue française ' est essentiellement un tas de ces fautes absurdes. @furorentonori5838
@@anorilian4560merci :)
@@furorentonori5838 Bref pour vous le Français, c'est le latin ? Les changements arrivent depuis très longtemps de manière successives, c'est à quel date que vous prenez votre référence naphtalinée d'un Français beau ?
Pour approfondir: Henriette Walter a écrit plein d'ouvrages passionnants sur ce sujet.
J'apprecie braucoup ses chroniques le week end ca on apprend a tous les ages et il faut bien reconnaitre que notre belle langue francaise n,'est pas toujours facile a orthographier
Oui, les accents par exemple?
La preuve 😅
Je suppose que c'est volontaire, cette omission des accents et de la ponctuation? Une forme d'humour...
Il suffit de lire les articles de France 3 régions pour constater le nombre de fautes de syntaxe, grammaire, orthographe, vocabulaire, et conjugaison.
On attendait de l’Académie Française depuis sa création qu’elle introduise de la cohérence dans les règles de la langue au lieu de pérenniser des listes d’exceptions pour maintenir un élitisme de pédants, digne des pièces de Molière.
qu'attendre d'une institution qui fait un dictionnaire par siècle truffé d'erreurs ?
@@thierry860 Et qui se contente de gérer ses rentes.
L’Académie française devrait être dissoute à la prochaine révolution française.
@linguisticae...
Excellente video.
Le niveau 😮
Oui, et le pire c'est qu'ils ne jouent pas la comédie.
À l'époque, je riais de lire la définition de _gueuze_ :
« Bière *forte* de Belgique à fermentation spontanée » ... Comme beaucoup de gueuzes ne titrent que 5°, c'est bizarre....
En effet, la Jupiler est à 5° aussi avec la mousse à auteur des couilles du taureau ou pas.
Sinon il existe aussi chez Larousse le "dictionnaire des difficultés de la langue française" par Adolphe Thomas.
A posséder absolument , avec la BIBLE =la grammaire de Maurice Grevisse et le BESCHERELLE
Nous l'avons et nous l'aimons
RTL se soucie des erreurs dans les dictionnaires alors que ses journalistes écrivent en faisant plein de fautes...
Depuis que Thomas Sotto est arrivé, on rit beaucoup plus
Pourtant sur son émission précédente ses collègues riaient très peu !
C’est surtout Florian Gazan qui est drôle )
Je suis atterré de constater qu'ils semblent apprendre tant de choses au cours de cet entretien. Ça doit pas être joli joli, l'orthographe. 😅
C'est hallucinant que des journalistes ne connaissent pas les règles élémentaires de grammaire et d'orthographe. Je ne m'y ferai jamais, je crois...
L'erreur du copiste...un vaste sujet, documenté depuis la plus haute antiquité ;-) Connaître l'origine de ces incongruités est, à coup sûr, un moyen de dédramatiser le sujet, surtout avec les enfants !
Les journalistes qui croient poser des questions pièges, ça fait pitié. En montrant qu’ils ne connaissent pas les règles d’accord des participes passés en fonction des compléments d’objet directs et indirects, ils étalent leur ignorance - et ils en sont tout heureux, par-dessus le marché!
Ils n'étalent pas, ils avouent certaines ignorances, c'est une forme d'honnêteté, et personne n'est heureux en faisant des fautes de français .
Les ingénieurs ne sont pas sensés faire des fautes d'orthographe. Mais ça c'était avant... Les jeunes ingénieurs ne savent pas écrire, et le pire c'est qu'ils ne savent pas qu'ils ne savent pas écrire. L'horreur.
Vous voulez plutôt dire qu'ils ne sont pas *censés faire des fautes d'orthographe ?
vivent les "erreurs". vivent les langues vivantes qui vivent pour de vrai!
Jeux suie Toutafé Da cord🙃🙃🙃
Eksuzémoi, yapa deu ikss a "jeux" 😄😄😄
@@gyther9281 C'était sûrement un simple asckident!!😅
@@nicolasdupouymanescau Bonjour, je pense que le commentaire est juste une ironie 😅; Certes la langue française est de plus plus déformée par beaucoup d'étrangers, mais n'oublions pas qu'elle influence aussi d'autres langues depuis des siècles !!😁
@@mamanpoule4999 Personne n'a fait un recensement précis du nombre de mots étrangers dans la langue française. Le consensus dans le français courant, c'est de dire que sur les 32 000 mots 'usuels", il y a un peu plus de 4 000 mots d'origine étrangère, surtout des termes anglo saxons, italiens, germaniques (envion 50%). On a à peu près 250 mots arabes... on est loin du grand remplacement.
En comparaison, on évalue à environ un tiers les mots d'origine française dans la langue anglaise. Et ils n'en font pas une maladie.
lequel, lesquels, laquelle… PERSONNE ne sait plus comment les utiliser… c’est toujours lequel…
Plutôt que se demander comment faire rentrer les erreurs du passé dans les têtes de nos enfants, il serait temps de rendre l'orthographe intelligible et simple
1:30 Je pense qu'elle raconte des bêtises. La prononciation du français a changé au fil du temps, et son orthographe aussi. À l'époque, on écrivait collége, siége, séve, régle, etc., et on écrit encore, car la prononciation n'a pas changé, collégial, collégien, siéger, dessévage, régulier... Il y a beaucoup d'autres mots comme ceux-ci. Ce changement (é > è) s'est produit plus d'une fois. Visiblement, elle ignore la réforme orthographique de 1878.
Je crois que mon plombier pourrait donner des leçons d’orthographe aux présentateurs.
Dommage, je n'ai rien appris ; tant mieux pour ma profession tout de même !
C'est comme la définition péjorative des Apaches!
A priori lié aux apaches noms donnés aux voyous de Paris en 1900.
Définition méprisante
Qu'en est-il alors de "ils se sont plu" (plu sans "s"), c'est "plus à qui ?" donc COD dont pas d'accord ?
COI, donc pas d'accord. Plaire à quelqu'un.
dont acte "fromage" vient de "forme" et "moustique" de "mosquitos" 😂
j'ai jamais lu 'manges-en", ou "retournes-y" etc.
j'ai tendance à penser que c'est un s fantôme.
« J’ai tendance à »… Vous savez, la langue française n’est pas gouvernée par vos tendances mais par des règles. Si vous écrivez plus selon vos tendances que selon les règles, il est temps de faire une solide révision, par exemple en achetant un Grevisse ou en (re)prenant des cours. Il n’y a aucune S fantôme dans le cas d’espèce.
@@yagi3925 si vous connaissez des exemples dans des romans, vous voudrez bien les notifier.
j'irai volontiers vérifier.
@@yagi3925Quelle suffisance !
@@OLIVIER-ty6cr Vous avez raison: quelle suffisance que celle des gens qui croient que la langue est gouvernée au gré de leurs désirs ou de leurs croyances.
Moi j'écrirais des SOLDES MONSTRE ça me semble fautif de mettre "Monstre " au pluriel
Ce qui serait fautif, ce serait d'écrire de BELLES SOLDES, je vais dans ce magasin car il y a des SOLDES GEANTES...
Ce sont effectivement les zones de l'orthographe que je m'autorise un peu à survoler. A un moment donné, ça va. On a d'autres choses à faire.
sa cé vrè , ta bien rézon 🙃
@marcopolo Tout à fait! C'est comme la malbouffe, l'écologie, les droits humains, les guerres, les hôpitaux...
@@camajespa Tant qu'on a du foot, du MMA, des films pornos et de la bière...
L'erreur typique actuelle, c'est "Il l'a insulté de fachou..." Deux erreurs, en fait : 1/ "On insulte (tout court)" ou "on traite de" 2/ La personne insultée n'est pas fachou, elle n'est juste pas de gôche... Bonne journée à tous.
Je l'entends et le lis partout partout. C'est affreux. À terme ça entrera dans le dico.
😂 exactement !
Il l'a insulté en le traitant de...
Comme l’italien, l’écriture du français devrait évoluer. Sinon il risque de mourir.
De toute façon, la langue évolue naturellement. Personne ne décrète son évolution.
@@theoven344 l’italien et le turque on pourtant évolué par la loi. Par exemple il y avait 4 écritures turques jusqu’à l’arrivée d’ata turc.
@@Alphamaan Atatürk n'a pas fait évoluer la langue, il l'a doté d'un alphabet plus adapté que celui qui était en usage à l'époque. Dans le cas de l'Italien, ainsi que du Castillan (et plein d'autres en fait), les codifications avaient une ambition politique, d'unification des Etats. Mais la langue, pas plus en Italie, qu'en Espagne, en France ou n'importe où ailleurs n'a été "figée", elle a continué et continuera à évoluer, parce que c'est le destin du langage.
@@theoven344 Et t'appelles pas ça une évolution?
@@Alphamaan Atatürk a proposé une graphie, il n'a pas touché à la langue elle-même. Et de toute façon, est-ce que la langue turque n'a pas changé depuis les années 30 ? Est-ce que l'italien n'a pas évolué depuis la Vulgate ?
La langue évolue au gré des échanges, des modes, des usages, pas en fonction d'un règlement. L'Académie française n'a aucun poids là dedans, elle se contente de suivre le mouvement...
Mais de toute façon, je ne cherche pas à te convaincre. Informe toi auprès des linguistes.
a 2'32" : "Evidemment que je fais moins de fautes d'orthographe qu'un plombier..." Tout est dit ! Quel mépris dans ce genre de cliché. Allez voir les fautes d'orthographe que font aujourd'hui des Bac + 4 ou 5...
à 2:32 elle dit : "Evidemment que je fais moins de fautes d'orthographe qu'un ingénieur, qu'un plombier...". Vous avez une écoute sélective et la critique trop rapide !
@@jeanvallab5385 Certes, j'ai raccourci volontairement, mais quelle est la différence ?.... Mépris de classe et préjugés
@@marcohowe1853 Cela change tout ! Elle dit clairement que l'on soit ingénieur ou plombier ont fait tous des fautes d'orthographe ou de grammaire. Peu importe le niveau d'études. Vous le dites vous même : "Allez voir les fautes d'orthographe que font aujourd'hui des Bac + 4 ou 5..." et c'est exactement ce qu'elle dit.
Je vous rappelle que son métier c'est de corriger des journalistes (niveau bac+3 à +5) !
@@jeanvallab5385 Vous n'avez pas tort ! Mais la formulation est tout de même maladroite à cibler des métiers ou couches sociales... J'aurais préféré qu'elle dise par exemple "comme tout un chacun"... Pour une correctrice, pointilleuse sur les mots, c'est pas rien !
Justement, elle n’a pas ”ciblé", elle a donné une fourchette, du plombier à l’ingénieur, un métier manuel et un métier intellectuel, un ouvrier et un cadre, pratiquement tout le monde peut se retrouver dedans. Si je dis que je gagne 500 ou 5000 euros par mois, vous concluez quoi? que je suis plombier ou ingénieur? La bonne réponse c’est ”on n’en sait rien”.
En ce qui concerne l’accent grave et l’accent aigu, à l’oreille on pourrait croire que le son « è », produit donc par l’accent grave, est par nature plus haut que le son « é », qui est lui produit par l’accent aigu.
Je n’irais pas me permette de critiquer les académiciens. Je fais confiance aux premiers législateurs, dont les académiciens sont les nobles héritiers. Il s’agit seulement d’un fait qui m’a toujours intrigué, et je profite donc de cette occasion où l’on traite brièvement de l’accent grave et de l’accent aigu pour parler de mon ressenti sur la question.
Suis-je une exception, ou quelqu’un d’autre percevrait-il les sons d’une manière un peu similaire…
Je serais ravi d’avoir un commentaire en retour.
Cher Jean-François, j'entends les accents graves et aigus comme vous le signalez et c'est souvent par cette musicalité que je sais quel accent doit surmonter le e. C'est cette écoute qui me fait bondir quand j'entends "jore" au lieu de "genre" ou "jouin" pour le mois de "juin". Mais peut-être que dans un siècle c'est ainsi qu'on les prononcera.
@@MrJef50000
Ça va. Au moins je ne serai pas le seul à qui ce détail évoquant la tonalité des sons aura attisé la curiosité.
Merci pour votre réponse.
J’ai pour ma part toujours noté aussi, chez certains de mes semblables, cette déformation tenace dans la prononciation des mots « genre » et « juin ». Je ne sais pourquoi, « jouin » m’incommode moins que « jore ». C’est peut-être parce que la question du genre n’a jamais été aussi présente qu’à l’heure actuelle… Ce mot revient en effet très fréquemment, lancé à titre d’interjection et à tout propos, le plus souvent dans des conversations entre jeunes personnes…
Effectivement je ressens aussi l'accent grave comme plus haut que l'aigu. Mais en fait, musicalement parlant, le grave se situe en bas et l'aigu en haut ; c'est une question de vibration, de longueur d'onde, provoquée acoustiquement par la voix lorsque qu'elle produit un "è" ou un "é".
@@gerardgiraud4714
Le blé en bas ; le ciel en haut.
Blé (é) ; ciel (è)
Tu penses donc que les vibrations émises par le son (é) sont musicalement plus aiguës que celles émises par le son (è).
Après réflexion et tests de prononciation je finis par prendre conscience de mon erreur.
J’étais persuadé du contraire et en fait je me trompais.
Je pensais qu’il s’agissait d’une anomalie, conforme néanmoins à l’orthographe.
Il s’agissait juste d’une anomalie de mon oreille :-)
Merci pour cette explication 👍
@@jean-francoisvalverde7413 C'est du moins ce que je ressens en réfléchissant, moi qui suis chanteur (amateur modestement 😇)
Il suffit d’écouter les Québécois 😊
Oui : la doctoresse devient la docteur, l'actrice devient l'acteure :)
Je mets au défi un Français moyen d'essayer de comprendre un Québécois dans la vie courante. C'est assez croquignolet.
Mon ex m’a soutenu que cauchemar s’écrivait cauchemard
Ben ouais, parce que ton ex est logique: cauchemarder, cauchemardesque, ah ben, ca doit surement etre cauchemard!
Mais non, on garde bien les incoherences du francais histoire que tout le monde galere, les jeunes, les vieux, les etrangers, les personnes avec des problemes cognitifs.
Mais c'est trop bien parce qu'une fois de temps en temps on peut se sentir intelligent parce qu'on connait bien telle ou telle regle de merde.
Et bien on apprend ça à l’école !
@@Pellija4321 On apprends aussi a l'ecole a lire la signification d'un texte et pas juste son orthographe. Pourtant j'ai pas l'impresion que tu l'ai fait avec mon message.
Mais tout va bien, t'as pas fait de fautes donc c'est toi qui est dans le vrai ;)
il ne faut pas parler de princesse a des petites filles car ça deviens cela.
Ce serait bien aussi de retirer tous les est-ce-que mis partout, comment est-ce-que je fais, pourquoi est-ce-que tu es là, même en début de phrase, on ne sait plus conjuguer
D'où elle sort cette femme ?!? Encore une " spécialiste " et " experte " qui raconte n'importe quoi dont ils raffolent dans les studios télé et radios.
Si vous aviez été attentifs vous auriez retenu qu'elle est correctrice. Quel est le problème? Y a t-il besoin de faire partie de l'académie française pour parler de notre langue?
Qu'est-ce qui vous dérange dans ce qu'elle dit ?
A quel moment a-t-elle fait une erreur?
C'est bien beau de critiquer, encore faut-il avoir des arguments...
@@kamykro5427 Alors j'explique .
1° D'abord des correcteurs il n'y en a pas qu'au journal Le Monde il y en a aussi à l'Académie Française, avant d'imprimer le dictionnaire le correcteur vérifie page après page qu'il n'y ait pas d'erreur avant de donner ce qu'on appelle " Le Bon à Tirer " qui lance le départ de l'impression. Jamais au grand jamais l'Académie n'aurait laissé imprimer un dictionnaire avec une seule erreur, surtout pour un motif aussi stupide que cette folle évoque.
2° L'imprimeur de l'Académie s'appelait Firmin Didot ( vous chercherez son nom sur le net ). Il appartenait à une longue lignée d'imprimeurs, un homme extrêmement scrupuleux qui était imprimeur, créateur de caractères d'imprimerie qui portent son nom et sont encore utilisés de nos jours , enfin il fabriquait lui même ses caractères d'imprimerie s'il avait manqué d'E accentués ils les aurait fabriqué et le problème était réglé.
3° Didot était très attaché à la linguistique il préconisait vivement l'usage des accents graves pour distinguer les différents sons il a eu à ce sujet de longs débats avec l'Académie et c'est lui qui a pratiquement imposé l'accent grave aux mots PIÈGE, COLLÈGE ET MÈRE qui s'écrivaient alors avec un accent aigu. Manifestement cette idiote ne connait pas les règles d'utilisation des accents dans la langue française.
4° Le plus grotesque, ni elle ni les journalistes ne savent, en 2024, que depuis 1990 l'Académie a admis l'usage du E avec accent grave dans le mot ÉVÈNEMENT, alors s'il y a un "ramassis d'erreurs " dans les dictionnaires ce n'est certainement pas au mot évènement.
Voilà Maître, mon argumentaire vous satisfait il ?
@@kamykro5427 1° D'abord des correcteurs il n'y en a pas qu'au journal Le Monde il y en a aussi à l'Académie Française, avant d'imprimer le dictionnaire le correcteur vérifie page après page qu'il n'y ait pas d'erreur avant de donner ce qu'on appelle " Le Bon à Tirer " qui lance le départ de l'impression. Jamais au grand jamais l'Académie n'aurait laissé imprimer un dictionnaire avec une seule erreur, surtout pour un motif aussi stupide que cette femme évoque.
2° L'imprimeur de l'Académie s'appelait Firmin Didot ( vous chercherez son nom sur le net ). Il appartenait à une longue lignée d'imprimeurs, un homme extrêmement scrupuleux qui était imprimeur, créateur de caractères d'imprimerie qui portent son nom et sont encore utilisés de nos jours , enfin il fabriquait lui même ses caractères d'imprimerie s'il avait manqué d'E accentués ils les aurait fabriqué et le problème était réglé.
3° Didot était très attaché à la linguistique il préconisait vivement l'usage des accents graves pour distinguer les différents sons il a eu à ce sujet de longs débats avec l'Académie et c'est lui qui a pratiquement imposé l'accent grave aux mots PIÈGE, COLLÈGE ET MÈRE qui s'écrivaient alors avec un accent aigu. Manifestement cette "correctrice" ne connait pas les règles d'utilisation des accents dans la langue française.
4° Le plus grotesque, ni elle ni les journalistes ne savent, en 2024, que depuis 1990 l'Académie a admis l'usage du E avec accent grave dans le mot ÉVÈNEMENT, alors s'il y a un "ramassis d'erreurs " dans les dictionnaires ce n'est certainement pas au mot évènement.
Voilà Maître, mon argumentaire vous satisfait il ?
1:22 Moi j'aurais plutôt dit que ça vient des panneaux hongrois, le seul pays au monde où ils utilisent sur leurs panneaux un accent qui n'est ni grave, ni aigu, et qui n'existe nul part dans utf8.
Le hongrois n'utilise que l'accent aigu, qui peut être simple ou double, á é í ó ú ő ű et le umlaut sur ö et ü