La Psychophobie (Tronche en Live 93)
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- Опубликовано: 8 сен 2024
- Les maladies psychiques infligent à ceux qui en souffrent la double peine du stigmate social : ils sont écartés. Écartes du monde du travail, de la famille, des cercles d’amis, mais aussi des soins. Nous nous permettons de porter des jugements envers ces personnes que nous jugerions inappropriées envers d’autres malades, et nous entendons chaque jour des idées reçues culpabilisantes qui accroissent encore la souffrance des concernés. Il est temps de se demander si l’on a bien compris ce que ça veut dire que souffrir d’une maladie psychique, et comment on peut éviter de faire partie du problème.
Invité : Nicolas Rainteau, psychiatre
Vous préférez écouter les lives en format PODCAST ? Pas de problème : smartlink.aush...
#Isolement #Stigmatisation #Stéréotypes
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Un immense merci à tous ceux qui nous aident déjà, en quelques clics, à continuer le travail :
▲www.helloasso....
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▲Visitez donc la boutique de la TeB : shop.spreadshi...
Les "comorbidités" liées à la psychophobie, j'en ai fait très gravement les frais :
En 2014, je me retrouve un soir avec des phénomènes visuels inquiétants (vision fortement troublée, halos lumineux, brouillard blanc, etc) : je me rends illico aux urgences.
Là, je commets l'erreur de ma vie : j'avoue à l'interne de garde avoir des TOCs, dont certains consistent à orienter le regard d'une certaine façon (des fois que ça aurait expliqué le phénomène, même si j'en doutais fort).
Soudainement, l'interne semble se désintéresser de mon cas, reconnait n'avoir aucune idée de ce que j'ai et me propose de rester en observation pour la nuit avant de disparaitre. Je ne la reverrai pas.
Le lendemain matin, je suis réveillé par une psychiatre (?!) qui me propose de parler de mes problèmes. *Humiliation totale, sentiment de trahison et d'avoir été pris pour un clown.* Je décline poliment son offre et rentre chez moi. *Je précise n'avoir eu AUCUN examen des yeux : pas de mesure de pression intraoculaire, pas de fond d'œil, pas de mesure du champ oculaire, pas même un coup de **_maglite_** pour vérifier qu'il n'y a pas d'atteinte rétinienne ou que sais-je.*
Fin 2019, lors d'une consultation consécutive à une baisse *notable* de mon acuité visuelle, l'ophtalmo de mon quartier m'annonce que je suis porteur d'une grave maladie oculaire à évolution rapide, à un stade déjà avancé. Mon champ visuel est atteint et il n'est pas impossible que je me retrouve aveugle d'ici quelques années. Dépisté plus tôt, on aurait pu traiter la maladie à un stade précoce, freiner son évolution et ainsi gagner de précieuses années voire décennies. Je précise que les symptômes que je présentais en 2016 étaient *extrêmement évocateurs et typiques* de cette pathologie en particulier (qui est la plupart du temps asymptomatique mais dont les rares "saillies" sont significatives et ne laissent aucune place au doute).
Si l'interne m'avait orienté vers le service ophtalmo comme il aurait du le faire, le diagnostic aurait été posé dans les dix minutes.
Quel gâchis.
J'ai lu votre témoignage. C'est malheureux que l'interne ne vous ait pas pris au sérieux en 2016.
Je vous souhaite beaucoup de courage. J'espère que le progrès médical pourra vous guérir.
On peut remercier le monde du spectacle de nous avoir pondu, décennie après décennie, des films et séries mettant en scène des personnes atteintes de pathologies mentales et des institutions psychiatriques de manière absolument caricaturale. Ils portent une lourde responsabilité. Même certaines productions récentes ne sont pas épargnées.
Vol au dessus d'un nid de coucous ?
@@gluonpa6878 Notamment oui.
@@Taunteur esprit criminel?
Psychiatre, un très beau métier, utile et passionnant.
Que de personnes on rencontre qui vous disent que les psys c'est pour les fous. Jusqu'au jour où ces mêmes personnes vont consulter, et que de choses elles découvrent sur leur passé qui les a mené là où ils en sont maintenant.
Ayant commencé à faire des crises d'angoisses (et c'est pas drôle à vivre du tout) suivi d'une dépression, je me suis tout de suite tourné vers un bon psy (ayant le sens de l'humour et beaucoup de culture). C'est la meilleure décision de ma vie. Il m'a aidé à me tenir debout alors que j'avais pensé à plusieurs reprises que la solution était de me supprimer tellement la douleur était grande.
Ne laissez pas trainer des colères à répétitions, des insomnies, des phobies, des toc...
Évidemment les sentiments de culpabilité, les peurs, les inhibitions ne pèsent rien sur une balance, ce n'est pas mesurable, pour cela on utilise les mots et le POUVOIR de la parole.
Bien à vous tous.
Merci beaucoup pour cette vidéo !
J'avais l'habitude de proposer à ma mère (gravement dépressive) de sortir marcher, avec insistance, en lui disant que "ça lui ferait du bien", en lui reprochant presque de ne pas faire assez d'efforts quand elle refusait.
Maintenant que je comprends un peu mieux ce qu'est la dépression, je me rends compte que ça a pu contribuer à la faire culpabiliser, je m'en veux vraiment. J'ai du chemin à faire...
(un immense GG à l'invité il a l'air franchement super bienveillant et dans ce domaine c'est important !)
Il y une différence entre encourager quelqu'un à faire quelque chose et reprocher à la personne de ne pas le faire. C'est subtile. Même les personnes dépressives ont aussi parfois besoin qu'on les remue un peu.
Dépressif en rémission je plussoi!
D'ailleurs merci à la TEB vous avez aidé à me faire tenir pendant cette période où je ne voyais que la mort comme échappatoire.
Superbe conférence. Humilité et clarté de la part de l'invité, on adore !
Mention spéciale à Vled, merci d'oser parler de tes difficultés, d'apporter un petit bout de ton témoignage en ligne face à autant de personne. Ca m'a super touchée ! Merci à toute l'équipe :)
Etant en pleine formation pour devenir mandataire judiciaire à la protection des majeurs, cette intervention est incroyablement riche. Je vais la partager à mes collègues car il y a beaucoup de choses intéressantes du coté de la stigmatisation qu'on peut aussi leur faire subir en tant qu'aidant au respect de leurs droits. Merci !
Émission très intéressante , le psychiatre qui est intervenu m’a paru vraiment bienveillant et ça fait du bien d’entendre un tel discours ( je suis infirmière en psychiatrie)
les dépressifs ne sont pas des faibles
Vled Tapas on t'aime ❤️
Merci à tous pour cette vidéo :3
Je ne suis tombé sur ce live que maintenant (un peu en retard quand même). J'ai un trouble Borderline et ne n'arrête pas d'entendre "oh mais on est tous un peu Borderline" ou alors que je devrais juste faire un effort pour aller mieux, si ce n'est pas juste une remise en question du diagnostic... merci beaucoup pour ce live
Edit : je me suis retrouvé dans tellement de choses, mais ça fait du bien de voir un psychiatre qui est conscient des problèmes et qui en parle
Super intervenant, certains passages m'ont beaucoup émue. Merci à toute l'équipe
Merci, très intéressant comme toujours ! Et les gens, laissez notre Vled Tapas tranquille, il est gentil on l'aime tous. Sinon on va devoir se fâcher ! On aime tout l'équipe d'ailleurs.
Vled est un belle personne. Le reste, on s'en fout!
Non ça m'est arrivé plusieurs fois de lui envoyer des messages cinglant sur son ton moraliste désagréable hautain qui n'a rien à voir avec de la psychophobie car je suis moi même bipolaire. je ne fais pas partie de ceux qui apprécient ce genre de ton, et visiblement il ne fait aucun effort pour en changer
Juste passionnant !
D'abord bravo à votre invité pour l'amour pour ses patients qui transpire de ses propos. J'ai déjà rencontré un directeur de service de psychiatrie d'un hôpital qui organise des actions de sensibilisation auprès des professionnels du territoire amenés à rencontrer des personnes en fragilité mentale. Il communiquait la meme bienveillance et c'etait dejà un grand pas pour mon équipe et moi, qui avons changé de regard. Pédagogie et réseau locaux organisés dans le cadre d'un Conseil Local de la Santé Mentale.
Ensuite un grand merci à Vled. Je pense que votre public est suffisamment intelligent pour pouvoir accepter l'émission sans que vous n'ayez eu besoin de faire cet "outing". Mais peut-être suis-je naïf.
Encore merci à vous pour cette belle émission. Et 2h ce n'était pas assez ! 😘
Vidéo extrêmement intéressante, qui m'a bien fait réfléchir. Merci à vous ! PS: Vled, je suis de tout coeur avec toi, tu fais preuve de beaucoup de courage.
Bravo, votre interview est passionnante peu commune sur le net il faut bien le dire vous êtes neutre c'est très intéressant merci à votre invité.
Par ailleurs, en pleine bouffée délirante ma mère m'a amené voir le soi disant meilleur psy de la région émérite. Il n'a rien décelé n'a perçu qu'une intelligence supérieure je cite.
2 jours après j'étais interné avec un diagnostic plus qu'incertain pour ma santée psychique. Ce médecin en toute bonne fois c'est excusé.
je vais beaucoup mieux et suis stabilisé depuis 20 ans, c'est vrai que la profession est naissante donc l'humilité est requise et prenons soin de cet étrange organe qu'est notre cerveau encore MERCI à vous!!!
Le médecin qui s'excuse ça fait vraiment plaisir. Humain ++
Je n'ai pas encore vu tout le live, mon commentaire portera donc sur autre chose, beaucoup plus général sur TeB et qui, j'ai l'impression, n'a pas souvent été dit : le dynamisme entre Vled Tapas et Acermendax est extrêmement fructueux ! Au delà de la complicité évidente, le duo offre une excellente complémentarité qui enrichit encore plus le contenu des vidéos.
Je laisse ce témoignage pour les personnes qui (comme moi) regardent les vieux replay. Je suis la compagne d'un homme suivi par des psychologues depuis près de 10 ans. Quand on s'est rencontré, il ne l'était pas. Je voyais quelqu'un d'émotionnellement instable, bouffé par des angoisses qui me dépassaient totalement. Je n'y comprenais rien et pour moi, il faisait beaucoup de comédie. Je ne sais pas qui le premier de mes proches a prononcé le mot "psychologue". Mais au début, c'était une ineptie pour moi. "Aide-toi et le ciel t'aidera."
Mais cette idée a fait son chemin et elle a entrainé une remise en cause profonde de ma façon de penser. Au lieu de juger mon compagnon qui était dans une vraie souffrance (que lui-même n'exprimait pas), je me suis jugée moi. Il a fallu que j'admette qu'il n'était pas moi et que c'était un être singulier qui avait éprouvait les choses de façon différente. Et admettre que des choses évidentes pour moi, étaient compliquées pour lui. Admettre que je ne comprenais pas et que je ne pourrais certainement jamais comprendre. J'ai lâché prise et d'une certaine façon, j'ai regardé la réalité non pas comme je voulais qu'elle soit, mais comme elle était. Et le recours à un professionnel est devenu une évidence. Ca a été une sacrée claque dans ma figure, on va pas se le cacher.
Après, il a fallu trouver le bon professionnel. Entre les différentes approches/discipline de la psychologie, c'est compliqué de s'y retrouver. Le premier pro que mon chéri a vu, c'était un type spécialisé dans l'hypnose qui est passé complétement à côté de son sujet. Il était pas très chaud pour y retourner... ni pour voir un autre psy.
J'ai fait quelques recherches et je me suis intéressée aux TCC. J'ai trouvé de bon psy qui, avec le temps, ont su l'aider. Et aujourd'hui, après 10 ans de suivi, notre vie a vraiment changé. Il a vraiment changé. Il a repris confiance en lui, arrive à bien gérer ses angoisses et à surmonter les difficultés. Il y a encore parfois des blocages, des moment où je prends sur moi pour ne pas retomber dans mes vieux travers et rester à sa portée. Mais on est très soudé et on sait qu'ensemble, on va y arriver. J'ai une reconnaissance infinie pour les deux psychologues (changement de psy lié à un déménagement) qui l'ont aidé depuis tout ce temps.
Sachons voir la personne avant sa maladie, son handicap, sa situation sociale, etc .... Bref, soyons humains 💕
tellement ça!
"[en tant que psychiatres] on est responsables du rétablissement personnel aussi" : et malheureusement beaucoup ne tiennent pas compte du tout de cette dimension...
Excellente vidéo de très haut niveau (tant du point de vue contenu que du point de vue explicatif). Bravo à La tronche en biais et au médecin intervenant!! Des vidéos comme celle-ci j'en veux tous les jours!
Ça fait tellement du bien d'entendre le discours de praticiens comme l'intervenant de cette émission.
J'ai un frère touché par la dépression suite à, en partie, un cancer et vos échanges m'ont fait aussi prendre compte que j'ai des efforts à faire pour ne pas être stigmatisant.
Merci pour votre travail, car ce sont ces initiatives qui permettent d'aller dans le bon sens. Et comme déjà fait remarquer par beaucoup, chapeau Vled.
Merci beaucoup pour ce sujet vraiment très pertinent et très important ! Souffrant de troubles psy depuis enfant, je me suis beaucoup retrouvée dans ces explications. Si tous les psychiatres avaient les mêmes paroles que cet intervenant, ce serait déjà un énorme progrès !
J'ai regardé cette vidéo avec appréhension pour diverses raisons, et au final c'était un échange très intéressant et bienveillant. Merci pour ce travail.
Je vais essayer de redoubler de patience quand je reprend des gens sur leur psychophobie. Ca n'est pas simple, mais ça en vaut la peine. Comme dit Vled, il faut bien mettre un doigt dans l'engrenage si on veut faire meilleure société.
Bonjour Chère Tronche en Biais, il m'a fallu du temps pour regarder cette vidéo (je m'excuse pour le retard), et pour la commenter. J'ai été bouleversée par cet épisode notamment car il fait écho (entre autre) à ma pratique professionnelle. Je travaille avec des personnes ayant des particularités psychiques et intellectuelles, milieu dans lequel la question de projets au quotidien est essentielle. Chaque jour, je me rends compte du labeur de lutter de toute part contre la psychophobie. Pour moi, cela devrait faire partie des cours de civisme, l'appréhension de l'humain dans toutes ses particularités, et ce... depuis la plus petite enfance.
J'aimerais également envoyer un ♡ à Vled Tapas pour son intervention !
Merci pour la petite pensée en parenthèse pour les profs sur le terrain.
Ça n'a l'air de rien, mais ça fait vraiment du bien.
Merci ! Vous êtes les meilleur(e)s
Invité intéressant, articulé et agréable. Merci.
Merci pour cette émission, merci à M. Rainteau pour sa chaleur et son humanité, et bravo à toi Vled ! Cœur sur vous
Un grand merci la TEB, de la part d'un dépressif chronique, pour cette vidéo. Courage a toi vled tu es génial !! Et merci à toute l'équipe pour votre taf impressionnant comme d'hab.
merci, en tant que concernée, j'approuve votre format.
Bravo et merci à toute l'équipe de lteb! Après une trop longue période sans vous suivre, je vous retrouve avec plaisir (mes neurones sont en joie :D). Avec toutefois cet amer regret de découvrir que même avec une communauté "éclairée" vous ayez à subir de telles pressions qui vous oblige à dévoiler votre légitime part privée... C'est bien triste. Continuez votre travail avec courage, il y a encore des personnes bienveillantes en ce monde, mais comme vous le savez, nous ne sommes généralement pas de ceux qui s'expriment publiquement... Merci pour votre travail propre et si stimulant pour nos intellects endormis ;)
Merci pour votre travail La Tronche et merci de souligner le nôtre Mendax, ça fait du bien.
Plein de soutien et d'amour à Vled !
Grand merci pour avoir abordé ce sujet. Votre invité a une approche très humaine et je suis très contente que vous vous dirigez vers les sciences humaines qui me paraissent être des sujets beaucoup plus préoccupants que les élucubrations de gourous ou croyants crédules.
Bravo à Vled pour sa mise à nu, c désolant qu'il se soit senti obligé de la faire mais c très courageux. Personnellement, je trouve que cela humanise votre chaîne et j'apprécie vraiment la direction que vous prenez. J'avais déjà bien apprécié le fait que vous vous soyez penchés sur le sport. Bref, continuez comme cela.
J'ai relevé une petite citation de votre invité : c'est bien de déconstruire, mais c'est bien aussi de reconstruire, sinon on reste sur un champ de ruines.
Enfin, l'idée d'apprentissage aux gestes ou réactions ou échanges adaptés en cas de situation d'urgence face à une personne en détresse psychologique, je suis totalement fan, car en effet, quand on ignore , on est démuni et malgré une bonne volonté, on peut être très maladroit .
Non, rien n'oblige Vled à dévoiler qu'il est usager de la psychiatrie, pas plus qu'il n'avait à se sentir "obligé" de faire son coming-out.
Pourquoi veut-il faire culpabiliser les autres en disant qu'il est "obligé" de le faire ?
Et l'émission aurait eu autant de contenu 'il n'y avait pas eu d'usager de la psychiatrie sur le plateau. à croire qu'il n'existe aucun membre d'association d'usagers de la psychiatrie qui puisse participer à l'émission.
Ce live fait un bien fou , il mérite d'être partagé et re partagé. 🍀
Le monde se porterait un tout petit peu mieux je penses en entendant toutes et tous les propos de ce psychiatre
Merci a lui pour son approche , tellement humaine et rationnelle a la fois
Merci d'humaniser les personnes atteintes de troubles psychiques et de contribuer au mieux vivre ensemble
Merci beaucoup
Je suis moi même autiste asperger.je vous remercie de ne pas inviter quelqu'un de directement concerné. J'ai beau vivre mon autisme au quotidien, avoir été traité de génie (avec un qi de 176 ce qui ne veut rien dire) je pense que la personne qui le vit est trop impliquée pour être objective. D'ailleurs n'allons nous pas voir des spécialistes (psychiatres entre autre) afin de nous aider à nous comprendre. Un avis extérieur basé sur les connaissances de la science et sur le "ressentis" du patient ne peux qu'être plus juste que le ressentis seul. Heureusement ma famille m'a aidé. Je suis asperger, biologiste, père de famille avec un deuxième enfant à venir. Je rejette le terme d'inadapté farouchement. Kah oui j'ai été strictement enfermé 11 mois le temps de mon diagnostic. Ce fut extrêmement dur. J'avais été diagnostiqué schizophrène et très vite ma médecin a admis son erreur. Néanmoins j'ai désormais une empathie envers les schizophrènes courage les gars !)
Merci à vous trois et Merci pour votre travail ! Cette Tronche en Live est vraiment d'une très très bonne qualité !
Super émission
Je ne peux m'empêcher de ressentir un écho avec les autres discriminations de toutes formes !
Étant concernée de près par le sujet de part le biais de mon frère malade dont je suis le "tiers", j'ai trouvé cette émission particulièrement intéressante, merci à l'équipe d'avoir abordé ce sujet ainsi qu'au médecin qui a, à la fois une approche très humaine et professionnelle.
Bravo pour ce coup de pied dans la fourmilière! Je suis dépressive et voici comment je fais face à la psychophobie: L'empathie et la compréhension. Si on me dit "allez, tu pourrais te bouger un peu! Fais un effort!" je réponds " Vivre avec une dépression c'est comme courir un marathon avec une jambe cassée. ça fait mal et on a beau faire tous les efforts du monde on est obligé de se casser la gueule." Je n'en ai jamais voulu aux gens d'être stigmatisants. En effet on ne peut pas être expert sur un sujet auquel on a jamais été confronté. Quand j'ai eu à faire à de la psychophobie j'ai toujours vu ça comme une chance de pouvoir rétablir la vérité. En tant que personne souffrant de troubles mentaux j'ai en effet la meilleure position pour casser certaines idées reçues. Par exemple, parler avec entrain et avoir le sourire quand on parle de sa dépression casse complétement l'image du dépressif qui pleure au fond de son lit. Ce genre de décalage interpelle et fait réfléchir sur ce qu'on pense savoir et la réalité telle qu'elle est. Sans compter qu'à chaque fois, ça me fait réfléchir sur mes propres idées reçues. Il y a tellement de choses qu'on ignore sur tellement de sujets qu'on est obligé de dire des conneries des fois. Et c'est bien d'en être conscient et de chercher à s'améliorer. Merci à vous pour votre travail! On vous aime! :)
Merci beaucoup pour votre témoignage 😊
Merci beaucoup pour cette vidéo !!
Si tt les psy étaient comme votre invité la vie serait plus agreable.
Hèlas il y a bcp de thérapeutes qui ont besoin de reconnaissance et n’ont pas bcp d’empathie.
un grand merci je travaille auprès de personne en situation d'handicap mental psychique je vais la partager avec ma chef de service et mes collègues .
Décidément cette vidéo montre bien pourquoi la psychiatrie est le plus beau domaine de recherche à mes yeux ! L'humain et tout ce qui s'en rapporte est passionant, dommage que la psychiatrie ait à souffrir des préjugés, de la peur, de la bien pensance et des non dits. Domaine de l'invisible qui surfe sur le silence.
😘😘😘 TOUTES LES ÉQUIPES !
Sujet très intéressant et important. Bien traité, ce n'était pas forcément évident. 👏
Ca a amorcé une réflexion, pour moi en tout cas. Merci beaucoup.
À bientôt
Très bon sujet. Merci de l'avoir abordé 👍👍
Merci d'avoir parlé de ce sujet important si peu abordé dans les médias et de donner à tous l'occasion de s'exprimer là-dessus.
On peu souffrir de psychophobie même quand on est sans problème psychique.
J'ai des frères autistes. Et ma belle famille de dissuader ma femme en s'opposant au mariage par peur qu'on ai des enfants autistes.
Sympa.
(Et merci la psychanalyse d'avoir culpabilisé ma mère et d'avoir tenté de lui retirer la garde pour refus de traitement à la psychanalyse)
Merci les mecs
C'est une fois de plus un plaisir d'ecouter cette émission, merci à vous tous et à votre invité.
Merci pour cette émission qui fais du bien.
De la part d'une concernée.
La sensibilisation devrait être beaucoup plus importante car malheureusement il est très difficile de se rendre compte qu'on est malade quand on est malade et je crois que si on était mieux informés on se soignerait plus tôt et cela eviterai beaucoup de souffrance
Merci pour cette formidable émission. A propos du passage sur « certains préfèrent qu’on dise « atteint d’autisme » et d’autres préfèrent qu’on dise « autistes » » : cela me fait penser à ce qu’on préconise pour parler avec une personne non-binaire : utiliser les pronoms qu’elle souhaite, et lui demander quels sont ces pronoms si on ne les connaît pas. C’est bien entendu loin d’être parfait (notamment dans cet exemple, où certains non-binaires seront peut être dérangés par cette demande même !), surtout quand il s’agit d’une parole publique qui ne pourra jamais satisfaire tout le monde. Mais l’idée, c’est de faire un effort, et de montrer par cet effort qu’on prend la personne en compte.
Autre analogie, plus personnelle : étant une personne en surpoids, j’ai longtemps « milité » pour généraliser l’utilisation du mot « gros » dans le but qu’il cesse d’avoir une connotation péjorative. Mais outre le fait qu’il est bien vain de lutter contre la connotation d’un mot qui est le fruit de son usage, je ne peux pas forcer quelqu’un à ne pas être blessé par ce mot. Alors certes, je peux préciser ma pensée, motiver mon choix de vocabulaire, mais alors on n’est plus dans la communication « simple », de tous les jours (et je n’ai peut être pas à imposer mes envies de militantisme à chaque coin de machine à café non plus). Donc, la seule chose que je peux faire, c’est faire attention.
J'aurai peut-être réagit de la même façon que ce moniteur d'auto-école dont monsieur Rainteau a parlé. Mais maintenant que j'y suis préparé grâce à cette intervention, son témoignage, je saurai faire plus attention et faire preuve davantage de tolérance... De toute évidence merci pour cette vidéo 👍🏾
Je ne m’attendais pas à ça d’après le titre de l’émission, mais je suis ravie que vous l’ayez faite parce que c’était encore mieux que ce que j’aurais pu projeter. Mille mercis et continuez ce que vous faites, c’est au top!
Chapeau Vled.
Merci pour ce live !
C’est la première fois que vous traitez un sujet sur lequel je suis concerné (même si c’est un peu indirect et sans doute bien moins important que pour d’autres victimes de troubles psychiques) et je vous remercie pour votre initiative.
Pour parler brièvement de mon cas (on sait jamais si ça peut servir à quelqu’un) j’ai été victime d’un burn-out qui a ensuiti été diagnostiqué en maladie professionnelle. Simplement, ça signifie que c’est l’entreprise qui m’employait a été considérée comme responsable de mon état. Au cours de ce parcours du combattant, j’ai été suivi par plusieurs médecins avec divers spécialités liées aux pathologies psychologiques.
La manière dont je vis la psychophobie est un peu particulière puisqu’elle est institutionnelle et pas directement provoquée par des personnes individuelles.
Je m’explique. Suite à ce burn-out, quand mon état de santé me l’a permis, j’ai cherché un autre travail. J’ai posé aux médecins qui me suivaient la question des entretiens d’embauche et de comment justifier ma longue période d’inactivité. Tous m’ont dit de ne pas parler de mon burn-out et qu’il fallait mieux mentir sur mon histoire. En gros, avouer avoir été victime d’un burn-out, même si ça arrive à beaucoup de monde, même si médicalement parlant c’est l’entreprise ou j’étais qui a été tenue responsable, signifie ne pas retrouver d’emploi ou, à minima, réduire drastiquement ses chances de succès.
Et quand on ajoute ça aux difficultés réelles de ma pathologie qui la rend plutôt incompatible avec le monde du travail, c’est une double peine. Je dois vivre avec les conséquences de ma pathologie et l’impossibilité d’en parler sous peine de répercussions professionnelles.
Bref, merci pour cette émission !
Edit : Ce dont je parle est abordé à la fin de la vidéo. Honte à moi, j’avais commenté à un peu moins de deux heures de vidéo. Ça m’apprendra ! Mais au moins, ça illustre un vrai problème lié à la maladie psychique et au monde de l’emploi en France.
Si tu trouves un nouveau travail, as-tu la possibilité de bénéficier du statut de travailleur handicapé après une embauche sans ce statut?
@@mileswindows4930 Pour l’instant non. Je ne suis pas reconnu comme handicapé, mais comme en incapacité et seulement à 6%. Ce qui signifie que j’ai le droit… à rien.
Je suis en train de faire des démarches pour contester cette décision, mais… c’est long.
Après, je ne suis pas non plus un expert et il est tout à fait possible qu’il me manque des informations.
Très intéressant live de vulgarisation qui parle de ce que je voulais entendre et va même au delà de mes attentes sur certains points.
Neuro-atypique, dépressif, je côtoie tout un spectre de stigmatisations personnelles et sociales depuis toujours et je trouve important de mettre en lumière ces problèmes invisibles qui touchent et fragilisent au même titre et suivant les mêmes mécanismes que toutes les autres formes de discriminations.
Merci pour ce travail.
J'aurais néanmoins deux petites remarques :
1/ la question a été abordée, ça n'est pas le format souhaité par la chaîne, toutefois je me range du côté de ceux qui auraient souhaité un ou plusieurs invités concernés, patients et/ou militants ici encore invisibilisés hélas, et par conséquent un peu de témoignages et de débats. On n'imaginerait pas (du moins je l'espère) parler de sexisme sans inviter de femme à titre de comparaison.
2/ Cette émission m'apparaissait comme étant l'occasion pour Thomas, sinon de s'excuser, au moins de s'expliquer sur des propos psychophobes qu'il a tenu par le passé, qui lui ont été reprochés par des personnes concernées (militants ET patients ET psychiatres), reproches dont il n'a non seulement pas tenu compte mais dont il a vertement acceuilli les auteurs.
Un mot là dessus aurait donné davantage de cohérence au propos en plus d'apaiser un certain nombre de personnes.
Merci et bonne soirée.
Merci !
C'est trés dommage que vous deviez vous justifier sur le fait d’être concerné par la psychophobie, l’homophobie pour Vled... ou même par la lutte contre le cancer pour Mendax. C'est triste de voir vous livrer sur ça un peu de force mais c'est aussi "joyeux" parce que ça vous humanise vraiment. Au début on pouvait croire à deux "je sais tout" et au fil des année les humains ont transpercés le simple propos. Je suis d'autant plus heureuse quand je vous voir tout les deux.
Paragraphe perso
Je suis suivis car j'ai fait une "belle" dépression après des première expérience professionnelles dans un domaine dit "supérieur" ( à savoir architecte)
J'ai bien galéré en allant voir un psychologue de ville, elle me disait de passer à autre chose, d'avoir confiance en moi, en mes capacités... c'était totalement psychophobe quand on y pense ! Et puis j'ai arrêté pour un CMP ou la psychologue m'a proposé un suivi par une psychiatre car elle voyait autre chose que juste une dépression et un besoin de parler et au final depuis 6 mois je vois les 2 chaque mois et d’après ce que je comprends je serai sans doute atteinte de quelque chose... (je ne sais pas comment verbaliser ça actuellement) Toujours est il que j'ai pu relire mon enfance et mon côté inadapté à la lumière de ce qu'on me dit et que tout prend sens... Je ne me suis jamais intégré aux autres parce que je ne le pouvais pas et c'est comme ça je n'ai pas à m'en vouloir et ça apaise de le savoir.
Ce qui me bouffe encore c'est que ma famille étendue me dit "ou,i mais tu est quand même capable" et pense me rassurer.. mais je le sais (bordel!) j'ai fait bac +5 en avant certes envie de me suicider tout les mois mais sans problème de résultats" mais pour eux c'est impossible, si la psychiatre me trouve une pathologie soignable par des médicament ça contredit mon côté "intelligent" On en revient au propos de ma première psychologue en gros...
"est-ce qu'on m'entend mieux qd je parle ou qd je pense?" Monologue d'anonyme génial ;)
J'ai pas fini mais tout ça résonne beaucoup avec ma propre expérience. J'ai plus confiance, après tous ces gens qui m'ont reçu et qui m'ont plus ou moins bien traité.
La dernière fois que je suis allé voir un psychiatre, c'était un remplaçant, après 10-15 mins de rendez-vous il m'a diagnostiqué sain d'esprit alors que j'avais demandé à ce qu'on évalue mon état psychologique correctement pour que je sache où j'en étais, et voilà. Plus jamais, c'est bon, j'ai donné. J'ai la chance de "fonctionner" à peu près dans la société, de pas être bloqué à mort. Les anxiétés, les phobies, le passé, tant pis pour ça, je gère à peu près et il y a malheureusement des fois où les passages chez certains thérapeutes ont laissé des marques. La gain comparé à l'horreur de se dire que la maltraitance va recommencer n'en vaut pas la peine. C'est un peu le serpent qui se mord la queue dans mon cas.
Je ne déconseille pas autrui à y aller cependant, je pense que pour beaucoup de personnes ça peut être un plus. Pour moi ça n'a probablement jamais été le cas, et c'est comme ça. Je "crois" en la psychiatrie et aux médicaments, j'aime cette science-là, j'ai hâte qu'elle puisse parcourir plus de chemin et ainsi pouvoir s'adapter à plus de profil, et peut-être, un jour, des cas comme moi.
Merci Mendax et Vled pour cette vidéo, et Vled je t'ai vu bien vulnérable et ça m'a fait de la peine. Monstrueux que ces gens te poussent à te mettre dans ce genre de position, mais beaucoup de courage pour le dire et l'assumer. :)
Merci. Imaginer un monde où on ne me regarderait pas de travers parce que j'aime une personne schizophrène (qui est une personne, et pas un schizophrène)...
Une personne totalement rongée par des formes pensées qui la contrôlent. Aidez la au lieu de jouer le chevalier blanc sur RUclips.
@@hqz8607 Pourquoi ce besoin de troller ?
@@Maxxxim1 je ne fais que donner mon avis, et la bienveillance naïve je la fiste.
@@hqz8607 Mec tu fais juste de la présomption sur le jugement d’un commentaire RUclips.. Cette personne se fiche de ton avis
Je retrouve les questions et raisonnements qu on rencontre au quotidien dans la pratique. Bravo encore
Il me semble que« Délirant » ramène au propos sans stigmatiser les troubles ? Ou sinon il y a « saugrenu » ? Magnifique live, quelle approche intelligente et sensible, ça redonne espoir et confiance 😍
J'arrive après la bataille, mais personnellement j'aime beaucoup "farfelu" ;)
Merci ! On apprend tellement pendant le visionnage et on en ressort grandi. Bravo
Super intervenant, merci à vous pour ce live vraiment passionnant ❤️
Super émission, merci à vous.
Je suis asperger, et j'ai été confrontée à un paquet de professionnels différents, d'autant que j'ai déménagé souvent - et c'est toujours une joie de chercher un nouveau généraliste de confiance...Je dirais que, le plus souvent, la psychophobie est "larvée". Il n'y a la plupart du temps aucune parole déplacée, mais on sent bien que l'ambiance tourne au vinaigre. Moi, j'ai l'impression d'une suspicion, comme si je m'inventais des problèmes parce que c'est "à la mode" ou pour "profiter"...En tout cas, il ya presque systématiquement remise en cause du diagnostic, au point de passer plus de temps à devoir m'expliquer et me justifier qu'à parler du problème qui m'amène à consulter. Du coup, j'angoisse beaucoup chaque fois que je rencontre un nouveau professionnel. On trouve quelques personnes bienveillantes, et heureusement, qui au lieu de juger écoutent.
Parfois, l'incompréhension peut avoir des conséquences graves. La première fois, à 19/20 ans, que j'ai osé prendre rdv en cmp pour évoquer l'autisme, la personne ma littéralement rit au nez ("autiste, vous?! Trop drôle, qu'est-ce qu'on se marre!"). J'ai mis des années à oser en parler à nouveau, alors que ma phobie sociale et ma dépression me bouffaient et qu'à tout moment j'aurais pu sauter par la fenêtre.
Quant aux psychologues en effet, les délais et les prix sont totalement prohibitifs. J'ai fais ma première thérapie à 27 ans au cours de ma formation en CRP. Que de temps perdu jusque là...
Enfin, une question que j'aurais aimé voir aborder : les préjugés qui empêchent les gens de consulter, de se faire aider et encore plus de suivre un traitement (vu comme inefficace et "zombifiant").
La personne qui s' est marrée comme une pauvre conne, ç' est l' hôtesse d' accueil?
Je suis soignant en psychiatrie et je tenais à vous dire merci d'aborder le sujet, c'était très passionnant 👍
On a quand même perdu une trentaine de minutes à appeler un chat un chat. Le sujet était super intéressant et je parle en temps que patient. Les gens qui s'offusquent pour des mots au lieu de chercher à comprendre les intentions derrière sont infantilisants et on ne devrait pas aller dans leur sens. On peut les écouter, en discuter, mais ça reste improductif et il est important qu'ils le comprennent et arrêtent de faire perdre du temps et de l'énérgie à tout le monde en s'offensant contre du vide...
Les mots neutres d' hier sont les termes péjoratifs d' aujourd'hui. Si bien que les mots choisis selon leur strict sens n' est pas forcément la bonne solution (On ne peut pourtant, pas faire plus rigoureux). Donc en fait appeler un chat un chat, c' est précisément ce qui n' est pas accepté dans pas mal de cas.
Après, je ne sais pas si tu pensais à cela dans ton propos.
Je pense que l'essentiel est de se comprendre entre interlocuteurs. Comme l'a si bien dit l'invité, chacun est libre de définir les choses, ce qui compte c'est de se faire comprendre et de trouver un concensus lorsqu'on parle à quelqu'un. En revanche, s'offusquer que des gens emploient leur propre language ( comme certains on pu le repprocher à Mandax ou Vled) sans chercher à les comprendre et entrer dans un rapport offensif, c'est une perte de temps et d'énergie et à la longue ça devient usant. Chacun a sa propre conception du monde et ce n'est pas parce qu'une personne emploie un mot qui nous parrait pejoratif que son intention l'est réelement. En locurence lors d'une émission où les présentateurs ne peuvent pas avoir accès à la propre conception de chacun et où il est donc impossible pour eux de savoir qu'ils vont éfleurer la sensibilité de certaines personne à cause d'un mot. C'est donc inutile de leur faire un proccès d'intention à cet égard. Je trouve important que les gens se respectent entre eux et qu'on discute entre nous pour savoir qui kn offense ou non, mais cet exercice est difficilement réalisable dans un contexte comme celui-ci. Je pense donc qu'il est plus judicieux de prendre un peut de recul et aller à l'essentiel plutôt que de s'éparpiller sur des détails.
@@Wis2300 Le problème, c' est l' appréhension du langage par les mots.
Il faudrait plus que les gens sensibles, et pas qu' eux d' ailleurs, fassent attention à l' intonation plutôt qu' aux mots.
Le ton fait la chanson!
C'est aussi important en effet. Cela dit, je pense que la forme ne traduit pas tout justement. On peut avoir un biais d'interpretation même avec le ton. Quand je discute avec les gens, je mets de côter la forme pour saisir le fond du message. Ca me donne accès à des informations beaucoup plus pertinentes et les gens sont plus à l'aise pour se libérer. Un exemple qui me frappe, c'est en politique ou sur les réseaux sociaux. Une grande partie des gens se font influencer par les formes et perd contacte avec les intentions. La forme c'est joli, c'est stylé, mais personnellement je la trouve inutile lors d'une transmission d'information.
@@Wis2300 Qu' appelles-tu le fond et la forme?
"La déconstruction ça n'existe pas, on reconstruit par dessus des bases qui sont un peu pourries" (Vled Tapas, 2020)
Tu en parleras a Foucault et Deleuze qui arrive à déconstruire pour reconstruire des bases pourries dessus
"Invraisemblable, improbable, incongru, étrange, abracadabrant, étrange..." Je propose une petite liste d'exemples de mots qui pourraient (selon les contextes) remplacer des qualificatifs moins adaptés au respect que nous devons aux personnes atteintes de maladies psy. Si ca peut aider? Merci pour cette émission de qualité, pleine d'informations précieuse et de bienveillance. :)
Merci beaucoup pour ce nouveau numéro, passionnant commet toujours.
Je voulais revenir sur votre interrogation concernant le vocabulaire à utiliser. Personnellement, c'est en écoutant vos diverses émissions que j'ai pris conscience que les personnes qui ont des croyances qui peuvent paraître "folles" ne sont pas "folles" elles-mêmes (pardon pour l'utilisation du mot "fou", je fais au plus simple pour rendre l'idée compréhensible !). Donc sur ce point, pour moi, vous avez atteint cet objectif.
Merci pour ce live qui est sans doute l'un des plus qualitatif de toute la chaîne a mon goût, vidéo d'utilité publique, ça a mis beaucoup de mots sur des choses que j'observe en tant qu'éducateur.
Mille merci à vous et à votre invité.
Mes plus grands Respect vers votre chaîne et ce malgré parfois des désaccords.
Au plaisir.
Encore un live de qualité sur un sujet si intéressant et important ! Je tire mon chapeau à Vled pour son courage ❤️ J'ai aussi beaucoup aimé l'attitude bienveillante de l'invité 👏 Ayant vécu avec plusieurs très proches atteints de maladies psychiatrique et ayant moi-même passer la porte d'un pro tout récemment... Cette émission m'a fait un bien "fou" ! Merci !
Un gros soutien à toi Vled, aucune idée de ce que tu as comme condition et ça ne regarde que toi et ceux avec qui tu souhaites en parler.
Tu fais du bien aux gens par ta personnalité, musique et autre et ça les haters ne peuvent te l'enlever.
Je ne suis qu'au début du live mais MERCI et BRAVO Vled, bien du soutien à toi en plus de mon admiration.
D'habitude je suis trop intimidée par les longs live pour les écouter, mais j'attendais celui là avec impatience. Merci pour ce sujet !
Ps, Vled, cœur sur toi.
Formidable émission !
Tout était au top, le son la qualité de l'image, l'invité, le fond, la forme... tout !
Un gros merci et bravo.
Merci encore une fois, je trouve le sujet passionnant qui me tient à coeur, bien amené et malheureusement tellement vrai pour la prise en charge de ces maladies, mais cela progresse et je suis rassurée quand j'entends Nicolas Rainteau (et d'autres).
Cependant, je suis moins rassurée par le niveau de bêtises de certains que l'on peut lire ci-après. Je suis de tout cœur avec toi Vled 💗
Débat d’utilité publique merci pour votre travail d’information
Toujours une super émission, peut-être même l'une des plus utiles que j'ai vu.
Par contre, je me permets de soulever une question : comment se fait-il que je n'ai pas de liens vers des sources à explorer ?
Malgré ça, encore merci à toute l'équipe pour votre boulot. Et chapeau bas à Vled.
Cette vidéo vient de sortir, sur le sujet "l'autisme n'est pas une maladie" et "rien sur nous sans nous" (entre autres) : m.ruclips.net/video/eoo06ru7soE/видео.html
Par une personne concernée, évidemment.
C'est vrai que les "conseils" de la famille et des amis peuvent être blessants sans que ces personnes s'en rendent compte. Je suis dépressive et je sature des "pense positif, tu verras, ça ira mieux". Mais ils comprennent pas que je ne demande que ça d'avoir des pensées positives mais elles sont complètements occultées par la crainte, la peur et le stress que je ressent à longueur de journée.
La dépression n'est pas un truc dont on se sort avec la coudepiedaucultérapie.
S'il y a une chute de la sérotonine, vous ne pouvez pas plus vous en sortir seul qu'un diabétique sans insuline. La bonne nouvelle étant qu'on peut ensuite travailler sur l'étiologie, surtout si elle est liée à une situation précise.
Super live ! Merci la TEB d’avoir abordé ce sujet car les préjugés sur les troubles psychiques et les personnes atteintes sont tellement nombreux et répandus.
On se demande même s’il ne faudrait pas par exemple renommer la schizophrénie tellement la vision qu’ont beaucoup de gens de ce trouble est loin de la réalité, et tellement la stigmatisation est forte. Ce serait peut-être une fausse bonne solution, je n’ai pas la réponse à ça.
Je sais que personnellement je ne parle pas de ce que j’ai ou de ce que j’ai vécu à une grande majorité de ma famille (famille au sens large, mes parents et mon frère me soutiennent beaucoup) car sinon je crains que leur regard changerait du jour au lendemain et que j’aurais sur le front l’étiquette du « fou ».
Pourtant toutes les personnes qui sont au courant de ce que j’ai me disent toutes que c’est vraiment quelque chose qui « ne se voit pas du tout », mais perso je préfère me protéger dans de nombreuses situations pour éviter d’avoir à subir la double peine du regard des autres.
Comme dit par le psychiatre invité lorsqu’on a des périodes de troue dans sa vie et qu’on doit s’expliquer, c’est pas toujours évident. Vivre en ayant à mentir, à cacher la vérité c’est au début un fardeau en plus du trouble lui-même, puis petit à petit, en se reconstruisant, on s’y fait de plus en plus et on accepte qu’il faut faire avec.
Encore une vidéo super intéressante après je trouve qu'il y a un aspect de cette question qui n'a pas été abordé qui est l'aspect historique puisqu'il y a eu quand même les mouvements de l'antipsychiatrie nés dans les années 70 ou justement la psychiatrie s'est remise en question pour soigner différemment les troubles comme l'autisme et la schizophrenie entre autres, après ça a peut être donné lieu à des dérives mais c'est aussi l'idée que défend votre invite d'avoir pour les patients non pas uniquement des projets pour les soigner et les écarter de la société et du monde mais des projets de vie avec des hôpitaux psychiatriques différents, dont le film "vol au dessus d'un nid de coucou" est un exemple frappant, thème qui en effet a été sûrement un peu oublié avec la chute des utopies ou peut être d'autres médicaments, qui font qu'on a plus la volonté de préserver le rapport des patients à un projet de vie.
Bref la psychiatrie semble condamnée à se remettre en question sans cesse car elle avance puis elle régresse.
Et le new age c'était mieux avant (c'est presque une plaisanterie :))
Ah j'avais écrit le com à un peu plus de la moitié de l'émission le sujet vient d'être abordé par l'invité bon il a fait ses recherches super :)
Toujours aussi bons à la TeB ! 💖💖💖
Bonjour ! Je suis marquée par cette phrase dite par votre invité : "On nous a volé les mots"... "Voler"... Sacrément fort comme mot ! Du coup, qui a volé ? La population ? Les médias ? Des scientifiques peu scrupuleux ? Les vulgarisateurs scientifiques ? Ou rien à voir ? Ça s'est fait dans le temps ou y a-t-il eu des périodes plus "prolifiques" en "vols" ? Si quelqu'un a un regard un peu historien ou sociologique sur la question, je suis preneuse !
Le monde militaire puis politique ont médicalisé leur terme pour les rendre plus propre et transformer leurs problèmes, leurs oppositions en maladie.
Cela donne une qualité technique et une autorité scientifique à leurs actes.
Je pense qu'un peu toutes les réponses sont dans votre question. De manière insidieuse les mots sont utilisés hors contexte ou complètement à coté. C'est un peu la faute de personne et à la fois de tout le monde. Globalement voilà comment cela marche "sociologiquement" avec un exemple. 1° on étiquette (schizophrénie), 2°on associe à ce mot un stéréotype (ils sont moins intelligent), 3° on sépare (nous ne sommes pas comme eux), 4°cela engendre une perte de statut (ils sont incapable de travailler) 5° cela engendre une discrimination (accès au travail plus difficile)
A propos d'une psychiatrie différente en plus de "vol au dessus d'un nid de coucou" il y a aussi "un enfant attend" de John Cassavette pour dire que le thème ne date pas d'hier et est loin d'avoir évolué malheureusement.
Attention à ne pas confondre maladie et handicap. Voir le modèle social du handicap. Sur l'auto-diagnostic, il y a de très instructives vidéos sur la chaîne hparadoxae.
J'ai partagé sa chaîne sur twitter, c'est en effet de l'excellent travail. :)
Émission très pertinente et qualitative comme à votre habitude, merci encore pour ce travail ! :)
Bonjour.
Merci pour la video, c'était un moment agréable et instructifs.
VLAD, si tu est une cible, alors voici encore une flèche arrivé.
Grâce à toi et à tes actions et à ton historique plus ou moins connu. Tu fait avancer la société ( au prix que toi seul arrive payer) tu m'as permis de mieux voir ce qui est autour de moi et de ce qu'on peut savoir comment l'améliore.
Donc merci au membres l'association.
Et toi, je crois continue à chercher le bonheur comme tout le monde et fait attention vivre en guerre c'est pas une bonne idee. Profiter de la vie c'est mieux.
C'est un message a mettre dans Excel comme message de soutien a tout le monde.
Ceux qui comme moi ne peuvent pas comprendre certaines choses.
Deja la sexualité et la religion on s'en fout c'est le message qui conte.
Et en plus moi, je suis heureux de savoir que les 'différents ' sont heureux.
Et pout différents:
Vue du reflet de l'eau des toilettes. Si on s'arrête entre les jambes ? On ferais mieux de monter voir plus haut que les jolie seins vue de dessous. Il y a l'essentiel de la personne, ce qui contrôle tout, le cerveau. Est sa on a pas tous le même, mais au moins celui qui vois qu'il a un cerveau. Il ne s'arrête pas sur ce qu'il est, un trou de balle.
Bon café.
Merci pour cette émission très intéressante
Sans rapport avec la vidéo, mais un énorme R.I.P. respectueux et reconnaissant pour James Randi.
Merci pour vos lives et votre travail :)
Un reporter de guerre, revenant d'un travail éprouvant au contact d'enfants meurtris ; pris soin de soutenir sa femme en larmes, à cause des mauvaises notes scolaires de leur enfant.
Une souffrance reste une souffrance.
Faisons au mieux.
Bonjour à tous. Souffrant d'obésité et d'un trouble anxieux généralisé, j'ai très souvent entendu ce genre de réflexions mais qui ne sont souvent que la manifestations de bonnes intentions de gens qui ne peuvent pas connaître le problème puisqu'ils ne sont pas médecins spécialistes. C'est aussi je pense au malade parfois de prendre un peu sur lui même si c'est pénible et d'essayer d'expliquer ce qui nous fait souffrir. En faire une énième phobie (comme si c'était comparable avec la xénophobie par exemple) n'est peut-être pas un bon angle pour tenter de résoudre le problème. Big up à tous les malades ici.
très belle et bonne vidéo, acessible pour tous, je crois, et en même temps sans schématisme vulgarisateur. En tant qe psychologue de la fonction publique hospitalière, retraitée depui longtemps, je suis réconfortée de constater que depuis mon départ, une évolution dans le bon sens s'opère, et qu'il y a peut être moins à se cacher qu'autrefois pour obtenir de l'institution et du orps médical un minimum d'humanité. Encore que j'aie connu nombre de psychiatres, dont certains avaient un grain d'humanité, d'autres beaucoup moins. Encore qu'aujourd'hui, je ne suis pas sûre que ce psychiatre soit représentatif de la majorité de ses collègues.
PS. Une constante qui n'a pas changé depuis moi : les HP sont les parents pauvres (budget) du système hospitalier, qui est déjà sous doté dans son ensemble.
En tant que personne concernée je vous remercie 🙏
Sous xeroquel ... aussi
Super vidéo merci ^^
J'ai très probablement eu des TOC pendant 2 ans(je dis très probablement car c un auto diag) et j'ai un avis qui peut-être va être très différent de la plupart des gens mais moi le fait d'être considéré comme ayant une maladie mentale justement ça m'a énormément aidé pour plein de raisons. Déjà parce que du point de vue des autres d'accord une personne qui a des maladies mentales c'est entouré de clichés peut-être une personne folle ou ce genre de choses ou bizarre mais en tout cas c'est une personne qui a un problème et c'est quelque chose de réellement grave et pris au sérieux alors que si tu as pas de diagnostic en fait ça paraît pas grave du tout surtout quand tu arrives pas à l'expliquer et que tu vis quelque chose de très complexe. Moi par exemple quand j'ai voulu aller voir une psy et que j'en ai parlé à ma mère ça a été très compliqué de lui faire comprendre que ce que je vivais depuis plus d'un an c'était pas juste des petits problèmes d'adolescentes des peines de cœur des moments où je me cherchais mais vraiment un problème dans ma tête qui me faisait souffrir tout le temps et même ma première psy est considéré ça comme juste des soucis normaux d'adolescent et quand je lui ai dit que je pensais que j'avais des tocs parce que j'avais fait un petit peu des recherches dessus elle m'a dit non mais arrête les gens qui ont des tocs c'est genre par exemple les gens qui se lavent les mains toi c'est pas ton cas donc tu as pas ça. Et après ça j'ai arrêté de la voir. Et j'aurais aimé qu'on me considère comme quelqu'un de malade histoire qu'on reconnaisse le problème. Et puis l'intérêt d'avoir un diagnostic c'est que autour d'un diagnostic il y a du vocabulaire donc ça permet de pouvoir mettre des mots sur ce qu'on ressent parce que bah pour beaucoup de troubles je pense que c'est très très dur à expliquer en tout cas dans mon cas c'était hyper dur à expliquer et donc quand il fallait en parler à des gens bah en général je le faisais pas parce que j'étais juste découragé parce que moi-même j'arrive pas à mettre des mots dessus. Et au-delà de ça se dire à soi-même qu'on a des troubles mentaux ça permet de tout rationaliser et de se sentir tellement mieux en fait moi juste qu'on me dise ok tu as des troubles mentaux c'est tellement plus rassurant que ce que me disait mais penser intrusive H24 qui était plus tu vas disparaître tu vas devenir une personne horrible tous les trucs qui te rend heureuse vont disparaître ou ce genre de choses. Je peux avoir beaucoup plus de facilité comme ça à me dire tout ça c'est faux c'est juste dans ma tête c'est pas rationnel. Je peux aussi mettre un mot sur chaque symptôme me l'expliquer et aussi savoir comment faire pour le contrer un petit peu. Et puis une maladie ça veut souvent dire un traitement donc ça veut dire une guérison possible c'est un espoir que tu as pas forcément sinon. Sans diagnostic j'étais dans une situation où j'étais très seule avec mon problème parce qu'il était pas assez évident pour que les autres s'en rendent compte et que j'arrivais pas à l'expliquer donc personne comprenait. Parce que oui moi j'avais pas des tocs ou je me laver les mains toutes les 30 minutes à chaque fois que je touchais un truc par contre j'avais des tocs qui étaient dépensé tout le temps qui était des petits gestes et des petites choses certes pas aussi handicapante que prendre des douches H24 mais quand même assez parasitante et puis j'avais aussi des toques d'évitement qui faisait que je pouvais pas faire plein de choses facilement que j'ai coupé les ponts avec plusieurs personnes parce que c'était trop dur de rester en contact avec elle et qui me faisait m'isoler socialement qui m'empêchait de penser et de me préoccuper à quoi que ce soit d'autre que ça qui m'epuisais mentalement et surtout qui me faisait sentir mal tout le temps.
Merci pour cette émission, il faut plus de pshychiatres comme celui-là (et aussi plus de psychiatres tout court ET qu'iels soient comme celui-là) et soutien à Vled ! Il suffit d'être un peu renseigné-e pour savoir comme c'est galère d'être neuroatypique (souvent un handicap "invisible").