Toujours quelque peu dubitatif... Parler d'énergie sans parler de charge par la soie. Une canne a mouche est comme un ressort, et un ressort se charge par de l'énergie accumulée grace au poids de la soie. C'est le même principe dans une canne a lancer, mais comme le fil ne pèse rien, c'est le leurre et son poids qui arme le ressort de la canne. L'énergie est une donnée physique apportée par un mouvement ou créée par la transformation de quelque chose. Une canne a mouche ne possède aucune énergie intrinsèque, l'énergie necessaire pour l'actionner est apportée par le mouvement du poignet/bras du pêcheur qui arme le ressort de la canne grace a la soie accumulant ainsi de l'énergie. Sinon, au passage, une chose l'action ne dépend pas de l'énergie et n'a rien a voir avec. L'action que l'on peut déterminer facilement est la courbe que la canne accuse lorsque la canne est fixée horizontalement, que l'on met du poids au bout de scion jusqu' a ce qu'il se courbe jusqu' a faire un angle de 90°. Il est facile d'observer son action en regardant jusque ou la canne plie. Si elle cintre jusque a la poignée, c'est une action parabolique. Plus la partie qui se courbe se rapproche du scion, plus elle est de pointe. Rien de plus ! La puissance est déterminée par le port/poids de la soie; plus elle grosse plus la canne est puissante. Ainsi, on peut avoir une action de pointe avec une soie de 3 et donc peu puissante et une action parabolique en soie de 10 donc puissante. Ce n'est pas le pêcheur qui commande par ou la canne va plier, c'est son action qui le dicte. Ensuite la façon de lancer - comme l'usage du poignet - favorise la synergie entre soie et canne - qui apporte énergie et souplesse -, a l'inverse du bras qui lui ne développe que de la force. Et une canne a besoin de tout, sauf de force pour fonctionner correctement. J'ai vu des images affligeantes il y a peu dans une video de la Devaux académie qui enseignait le lancer avec un appareil ( de torture) avec un geste de va et vient comme on scie une planche. Démentiel !!
Je suis d’accord sur le côté engin de torture de l’appareil présenté dans la vidéo 😂😂 … ridicule !!! Encore une fois, l’idée est d’interpeller les pratiquants sur le fonctionnement mécanique des cannes. Je ne rentre pas dans les sous détails car trop lourd à digérer et tente modestement de rester clair et concis. En ce qui concerne le lancer, la linéarité issue du mouvement de va et vient de la canne (à la manière du scieur de bois) est une gestuelle qui permet une plus grande progressivité que le coup de poignet. Les écoles de lancer françaises ou italiennes sont à la base de ces postulats et ont révolutionné l’approche technique. Il est possible néanmoins de lancer correctement avec le poignet mais le côté explosif de celui ci est plus difficile à contrôler. Je serais ravi de partager avec vous et de confronter nos points de vue sur le terrain. Nous apprenons les uns des autres et pour moi, ces écoles de lancer évoqués plus haut sont au top de notre discipline. À bientôt
@@yannickdpt11 Le fonctionnement mécanique d'une canne se fait toujours avec la soie car c'est un couple indissociable. C'est comme expliquer le fonctionnement d'une voiture sans son moteur ça devient compliqué... Je fais parti de ceux qui pensent que compliquer une chose qui est somme toute assez simple, comme l'apprentissage du lancer, et qui rebute tant de personnes n'est pas une bonne chose. J'ai été moniteur de lancer dans un grand magasin parisien pendant longtemps, et la simplification est la SEULE méthode qui rende accessible au débutant la volonté de se mettre a la mouche. L'usage du poignet a été depuis longtemps constaté par bon nombre de grand lanceur comme Ritz (pour la france) qui ont décortiqué la mécanique du lancer, mais bien d'autres ailleurs, qui garantie l'apport énergie suffisante alliée a sa souplesse naturelle pour faire fonctionner une canne a mouche. L'usage des muscles du bras qui ne déploie que de la force, est parfaitement inutile. D'ou ma réaction a l'appareil de torture dans la video devaux !! Beaucoup de lanceurs pensent ne pas l'utiliser, ou peu, le poignet, mais si on regarde de plus près si on leur attache ou fige sans qu'il puisse bouger très vite se rendent compte qu'ils l'utilisent plus qu'ils ne le pensent. Ces écoles - j'ai connu les "réformateurs" genre Vicenzo Pentiriani en france - pour l'école italienne, ou Eric Tolderer qui veulent ré-inventer la roue, se sont là des techniques qui relèvent de spécificités et qui selon moi correspondent a un usage particuliers de la canne et qui ne peuvent se prévaloir d'un enseignement général. La simplicité doit rester la règle vis a vis d'un débutant !! Quant on sait lancer, on fait ce que l'on veut de sa canne, coup droit, linéaire, clocher, revers etc ... car les règles de bases sont toujours les mêmes. Combien savent lancer en revers pendant une après midi entière, correctement - c'est a dire sans passer le bras au dessus de la tête - en gardant le bras sous l'épaule ? Pas un pêcheur sur 100 voir plus ... et c'est malheureux comme aurait dit mon ami Jean Louis Poirot
J'eassayais de poster avant la réponse de Yannick Ce sont effectivement des choses qui se discutent…j’imagine que YR essaye d’ajouter une vision technique pour approfondir le ressenti canne en main et inciter avec pédagogie et clarté les pêcheurs à se poser des questions plutôt que de vulgariser une approche physique qui s’annonce très ardue. Je spécule : en accrochant un poids en tête de canne on est en statique, or le lancer doit présenter entre-autres des aspects dynamiques pas négligeables. On a une question de définition : l’action est à mon avis ici entendue comme le comportement dynamique de la canne au cours du lancer, sa capacité à répondre face à des situations variées, délivrer de la puissance en interaction avec soie/BDL/Mouche et dans ce cas le style de lancer influence l’action qui se traduit ensuite par un comportement particulier de la soie et du bas de ligne (par ex. frappant à voir avec le lancer linéaire : le déroulement du BDL). Dans ce cas l’action traduit la puissance (en instantané, l’énergie en cumulé) que la canne va délivrer le long de la tige (en action ou en réaction), c’est d’ailleurs bien évoqué dans la première vidéo.
Trop bien Yannick, vivement les tests en conditions réelles :)
merci Yannick pour toutes ces précisions; hâté de voir la suite
Prefiero una caña con la que me encuentre comodo que una caña "adecuada".
C’est souvent la canne qui convient qui est correcte … pour toi 👍
Toujours quelque peu dubitatif... Parler d'énergie sans parler de charge par la soie. Une canne a mouche est comme un ressort, et un ressort se charge par de l'énergie accumulée grace au poids de la soie. C'est le même principe dans une canne a lancer, mais comme le fil ne pèse rien, c'est le leurre et son poids qui arme le ressort de la canne.
L'énergie est une donnée physique apportée par un mouvement ou créée par la transformation de quelque chose. Une canne a mouche ne possède aucune énergie intrinsèque, l'énergie necessaire pour l'actionner est apportée par le mouvement du poignet/bras du pêcheur qui arme le ressort de la canne grace a la soie accumulant ainsi de l'énergie.
Sinon, au passage, une chose l'action ne dépend pas de l'énergie et n'a rien a voir avec. L'action que l'on peut déterminer facilement est la courbe que la canne accuse lorsque la canne est fixée horizontalement, que l'on met du poids au bout de scion jusqu' a ce qu'il se courbe jusqu' a faire un angle de 90°. Il est facile d'observer son action en regardant jusque ou la canne plie. Si elle cintre jusque a la poignée, c'est une action parabolique. Plus la partie qui se courbe se rapproche du scion, plus elle est de pointe. Rien de plus !
La puissance est déterminée par le port/poids de la soie; plus elle grosse plus la canne est puissante. Ainsi, on peut avoir une action de pointe avec une soie de 3 et donc peu puissante et une action parabolique en soie de 10 donc puissante. Ce n'est pas le pêcheur qui commande par ou la canne va plier, c'est son action qui le dicte. Ensuite la façon de lancer - comme l'usage du poignet - favorise la synergie entre soie et canne - qui apporte énergie et souplesse -, a l'inverse du bras qui lui ne développe que de la force. Et une canne a besoin de tout, sauf de force pour fonctionner correctement.
J'ai vu des images affligeantes il y a peu dans une video de la Devaux académie qui enseignait le lancer avec un appareil ( de torture) avec un geste de va et vient comme on scie une planche. Démentiel !!
Merci de votre contribution
@@HookunaFlyFishing
De rien mais d'ou tenez vous les théories qui sont avancées ?
Je suis d’accord sur le côté engin de torture de l’appareil présenté dans la vidéo 😂😂 … ridicule !!!
Encore une fois, l’idée est d’interpeller les pratiquants sur le fonctionnement mécanique des cannes.
Je ne rentre pas dans les sous détails car trop lourd à digérer et tente modestement de rester clair et concis.
En ce qui concerne le lancer, la linéarité issue du mouvement de va et vient de la canne (à la manière du scieur de bois) est une gestuelle qui permet une plus grande progressivité que le coup de poignet. Les écoles de lancer françaises ou italiennes sont à la base de ces postulats et ont révolutionné l’approche technique.
Il est possible néanmoins de lancer correctement avec le poignet mais le côté explosif de celui ci est plus difficile à contrôler.
Je serais ravi de partager avec vous et de confronter nos points de vue sur le terrain. Nous apprenons les uns des autres et pour moi, ces écoles de lancer évoqués plus haut sont au top de notre discipline.
À bientôt
@@yannickdpt11
Le fonctionnement mécanique d'une canne se fait toujours avec la soie car c'est un couple indissociable. C'est comme expliquer le fonctionnement d'une voiture sans son moteur ça devient compliqué...
Je fais parti de ceux qui pensent que compliquer une chose qui est somme toute assez simple, comme l'apprentissage du lancer, et qui rebute tant de personnes n'est pas une bonne chose. J'ai été moniteur de lancer dans un grand magasin parisien pendant longtemps, et la simplification est la SEULE méthode qui rende accessible au débutant la volonté de se mettre a la mouche. L'usage du poignet a été depuis longtemps constaté par bon nombre de grand lanceur comme Ritz (pour la france) qui ont décortiqué la mécanique du lancer, mais bien d'autres ailleurs, qui garantie l'apport énergie suffisante alliée a sa souplesse naturelle pour faire fonctionner une canne a mouche. L'usage des muscles du bras qui ne déploie que de la force, est parfaitement inutile. D'ou ma réaction a l'appareil de torture dans la video devaux !! Beaucoup de lanceurs pensent ne pas l'utiliser, ou peu, le poignet, mais si on regarde de plus près si on leur attache ou fige sans qu'il puisse bouger très vite se rendent compte qu'ils l'utilisent plus qu'ils ne le pensent. Ces écoles - j'ai connu les "réformateurs" genre Vicenzo Pentiriani en france - pour l'école italienne, ou Eric Tolderer qui veulent ré-inventer la roue, se sont là des techniques qui relèvent de spécificités et qui selon moi correspondent a un usage particuliers de la canne et qui ne peuvent se prévaloir d'un enseignement général. La simplicité doit rester la règle vis a vis d'un débutant !!
Quant on sait lancer, on fait ce que l'on veut de sa canne, coup droit, linéaire, clocher, revers etc ... car les règles de bases sont toujours les mêmes.
Combien savent lancer en revers pendant une après midi entière, correctement - c'est a dire sans passer le bras au dessus de la tête - en gardant le bras sous l'épaule ? Pas un pêcheur sur 100 voir plus ... et c'est malheureux comme aurait dit mon ami Jean Louis Poirot
J'eassayais de poster avant la réponse de Yannick Ce sont effectivement des choses qui se discutent…j’imagine que YR essaye d’ajouter une vision technique pour approfondir le ressenti canne en main et inciter avec pédagogie et clarté les pêcheurs à se poser des questions plutôt que de vulgariser une approche physique qui s’annonce très ardue. Je spécule : en accrochant un poids en tête de canne on est en statique, or le lancer doit présenter entre-autres des aspects dynamiques pas négligeables. On a une question de définition : l’action est à mon avis ici entendue comme le comportement dynamique de la canne au cours du lancer, sa capacité à répondre face à des situations variées, délivrer de la puissance en interaction avec soie/BDL/Mouche et dans ce cas le style de lancer influence l’action qui se traduit ensuite par un comportement particulier de la soie et du bas de ligne (par ex. frappant à voir avec le lancer linéaire : le déroulement du BDL). Dans ce cas l’action traduit la puissance (en instantané, l’énergie en cumulé) que la canne va délivrer le long de la tige (en action ou en réaction), c’est d’ailleurs bien évoqué dans la première vidéo.