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Ce que je n'aime pas, c'est qu'on met des gens dans des cases: blancs = riches et noires = pauvres par exemple...alors que je connais dans mon entourage des noires (et asiatiques) riches et des blancs pauvres...et l'inverse aussi...j'ai l'impression qu'avec ce genre de film/serie, on victimise, on deresponsabilise (exemple, si je commets un crime, ce n'est pas ma faute, c'est parce que je suis noire et pauvre) et on incite à la haine, alors que de base ça part sans doute d'une bonne intention
Vous inversez la réalité: ce sont ceux qui discriminent qui assignent des cases! Et les discriminations existent et sont bien documentées. "Votre entourage" (en supposant que vous ne fabulez pas comme c'est souvent le cas) ne rend pas à lui seul toute la réalité.
Hmm j'ai toujours du mal avec ce concept d'intersectionnalité, notamment dans sa possibilité d'application en France. Je m'explique: Aux USA, l'origine ethnique (Je hais le mot "race" qui n'a d'ailleurs pas le même sens en français) ainsi que la classe sociale seraient plus étroitement liées qu'en France particulièrement à cause du modèle communautariste anglo-saxon, les ghettos sont rassemblés en communauté ethnique: afro-américain, asiatique, latino-américain etc... Alors qu'en France, les ghettos sont multicolores. Je suis moi-même de cette identité ambigüe "blanc de cité" et ma classe sociale se voyait à mon apparence quand j'étais jeune (cliché du survet' + maillot de foot). Si je prend l'exemple du rapport à la police, il suffisait de que je dise de quel quartier je viens pour que d'un seul coup, les policiers deviennent très vindicatifs. Alors peut-être que je dis ceci parce que je suis un homme blanc vous allez me répondre, mais je maintiens ma position: En France, la classe sociale est première sur tous les autres déterminants sociaux: elle est plus forte que le genre, la couleur de peau etc... Donc pour moi, qui suis désespérément marxiste et matérialiste, se focaliser sur les oppressions liés au racisme, au sexisme et autres discriminations est important mais ne doit surtout pas nous faire oublier la plus grande de toutes oppressions qui est celle du capitale qui exploite notre force de travail ! Précision: évidemment qu'il y a tout type de discriminations en France et qu'il faut les combattre, mais la gauche intersectionnelle, celle que la droite qualifie précisément de "woke", issue, je le rappelle, de la haute bourgeoisie blanche américaine, nous fait complétement perdre le nord par rapport aux fondamentaux de la gauche française et ouvre à toutes sortes de dérives identitaires parfaitement insupportables. Cette idéologie qui avait pour but d’apaiser les rapports sociaux est entrain de dériver vers des délires identitaires qui sont l'autre face de la même pièce que les pires racistes d'extrême droite et balaye sévèrement le mot d'ordre: "Tous les prolétariats du monde" en nous divisant selon tous les critères donnés. En conclusion: Ce concept est parfaitement adéquat avec le capitalisme néo-libéral et a pour but précis de nous faire oublier le combat contre le capital. J'ai cette formule: "Ah, pour déconstruire le patriarcat et me faire checker mes privilèges d'homme blanc il y a du monde ! Pour abolir la propriété lucrative et collectiviser les moyens de production de ta famille de bourgeois il y a plus personne !" C'est notre position dans l'appareil de production économique qui définit notre place dans la société, le genre, la couleur de peau, reste, pour moi en tout cas, secondaires. Si vous n'êtes pas d'accord, je débat avec vous avec grand plaisir en toute courtoisie :)
Totalement d'accord avec ton analyse ... Le wokisme est la pour diviser la gauche , point !! C'est un concept importé des E-U qui ne correspond pas du tout a la socété française ... Si la gauche continue dans cette voie , elle disparaitra ( comme le PS a disparu ...)...
Enfin un commentaire très constructif et basé sur le réel de notre pays. Je me retrouve tout à fait dans votre façon de penser hormis que pour ma part j'ai grandi dans la classe moyenne supérieure
Le sujet est réel (soyons honnête, aux States bien plus qu'ici ceci dit), le problème c'est le détournement dont il fait l'objet, soit par des gens interessés, soit pas des gens blessés qui y voient un moyen de ne plus écouter personne. Il y a un phénomène de sectarisation qui fait peur
Eh bah voilà il n'y avait pas besoin de chercher longtemps pour démontrer que blast est une chaîne woke enfin en même temps une simple vidéo dans laquelle on retrouve ustul ou sinon leur présentateur "denis robert" pour peu que l'on connaisse les délires woke; du genre être propre c'est raciste avoir les cheveux propre, être coiffé là encore c'est raciste en bref tout le devient avec les extrémistes wokiste qui n'est rien d'autre que tenter de se donner la meilleur image possible en donnant des leçons à tout le monde pour mieux entrainer les gens vers la bassesse cf la propreté la grammaire l'orthographe les bonnes réponses en math arriver à l'heure et j'en passe eh bien c'est raciste ce qui est assez étrange c'est que le racisme a changé de côté et ce depuis longtemps ... et pourtant le racisme est semble t-il toujours considéré comme étant dirigé contre les personnes dîtes "de couleurs" . En outre un chanteur de rap s'est récemment baladé avec un t shirt inscrit white live matter et là le mec a direct été considéré comme un adepte du "suprémacisme blanc" à cause de cela, ainsi donc serait ce une façon d'admettre que black live matter serait un mouvement suprémaciste noir alors?à méditer
@@gerardginnette4500 Pour mieux vous comprendre, j'aimerais savoir ce que vous pensez précisément de l'analyse sociale de cette personne concernant la série. Parce qu'il me semble t'il un écart entre l'étude des discriminations et l'approche intersectionnel et les excès dont vous parlez. n'y a t'il pas moyen de faire la part des chose ? De ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain ?
@@jeanyvesgortais8012 je ne sais plus je n'ai pas revu la vidéo depuis que j'ai posté le comm mais tout ce qui est discrimination, intersectionnalité perso je peux plus supporter, pour ma pars et vous êtes libre d'être en désaccord avec moi mais pour moi ce ne sont que des ébauches de raisonnement qui tendent à convaincre la masse de certaines idéologie néfaste pour elle même et pour les autres (leurs auteurs n'y croient pas eux même) ceci dit il y a des objectifs; la division, la dépopulation la diffusion du mal (zoophilie scatophilie, le cannibalisme, et si tu te demandes pourquoi je parle de cela c'est parce que il y a des personnes qui incitent à pratiquer cannibalisme zoophilie et scatophilie plutôt que je cite "laisser pénétrer dans nos vagins la moindre goutte de sperme catholique", et ce n'est qu'un exemple parmis tant d'autres). Pendant que certains adhèrent à l'homosexualité aux discours des fémens pour tuer des bébés la famille et inciter à entrer dans une "guerre des sexes" ou devenir trans, pendant que les lobby lgbt et féministe font de la propagande anti famille, anti hétéro, pendant que en amérique des cliniques proposent des transitions pour les enfants dès l'age de 2 ans ils sont certains, eux, les oligarques que ils ne se reproduiront pas (la dépopulation fait parti de leur programme donc voilà) Ensuite même si je reconnais qu'il fût un temps que je n'ai pas connut où ce genre de choses existaient au sein de la population (mépris de classe, d'ethnie, principalement en amérique car en france il n' y a jamais eu de ségrégation basé sur une quelconque couleur dans les bus ou autre, même si il y a eu un temps où il y avait un rejet des étrangers il semblerait) Cependant il est vrai qu'à une époque, lorsque ceux qui se sont battus pour la france les pieds noirs ou encore les harkis sont ceux qui ont subit le plus d'injustice ils se sont battus pour la france et n'ont pas eu de reconnaissance pour cela et cela me désole (le pire dans tout ça c'est que leur enfants quand ils étaient chez eux et parlaient arabes leur père leur en mettait une précisant ici on est en france tu parles français) et ce malgrès ce qu'ils ont enduré ils aimaient la france rien à voir avec la situation actuelle. Si tu veux me parler de mépris oui celui là existe toujours et il est pratiqué par ceux là même qui clament prendre la défense des minorité des personnes noires, ceux là même qui disent il y a trop de blancs dans tel ou tel secteur ou pas assez de noirs, tandis qu'eux ne vivent qu'entre eux et n'ont jamais vu d'arabe en dehors de la télé. Mais ils aiment gonfler leur égo leur orgueil et dans cet orgueil cette condescendance il y a ce mépris pour tous ceux qui ne sont pas comme eux, j'irais même jusqu'à parler de moquerie à ce niveau là suffit de voir l'attitude de certaines journaliste qui parlent dans des reportages à des asiatique ou des handicapés impossible pour les journaliste de se retenir de parler d'yeux bridé ou d'être d'une condescendance extrême vis à vis d'un handicapé c'est même malaiseland. Mais ce dont tu parles là, la discrimination des minorité par la population je le nie en fait,certes tu trouvera toujours un type qui méprise telle ou telle personne mais cela va dans les deux sens et aussi ce n'est pas "systémique" Si autrefois il y avait une part non négligeable de rejet des autres ce n'est plus le cas aujourd'hui (sauf à considérer que bobo donc les "fils de" pdg, hommes/femmes politique, journaliste, préfet, juges, procureur etc etc constituerait la majorité de la population sinon je le redis c'est faux, ce n'est plus le cas aujourd'hui ou tout du moins pas comme on cherche à nous le présenter. Désormais le mépris se situe principalement dans la classe bourgeoise qui se vante de "prendre la défense des personnes dites racisés lgbt tout ça" pour sentir supérieur fier d'eux même mais surtout faire monter leur égo, ce mépris concerne bien évidemment les classe populaire (toute couleur confondue)
Le problème de cette approche c'est que la classe définie par le marxisme et le genre ou la race, ne sont pas les mêmes choses pour le système économique. Être prolétaire n'est pas une oppression "classiste", c'est une place du sytème économique. Être prolétaire c'est être un producteur ou potentiel producteur quand être bourgeois c'est être propriétaire (non producteur) de capital. Être victime de discrimination a, certes, un impact dans le système économique, mais n'est pas une qualité en soi. On peut être noire, femme, et propriétaire d'une production/capital. Hors, on ne peut littéralement pas être prolétaire et être propriétaire d'une production/capital. Aux Etats Unis, désormais on se retrouve avec des réunions entre personnes "pauvres" et personnes "riches", pour parler de ses privilèges/oppressions mutuelles. Ça, ce n'est plus la lutte de classe.
On ne peut pas être prolétaire et détenteur de capital en même temps, vous avez raison. Cela étant, on ne peut pas être blanc et noir à la fois, ni femme et homme à la fois. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi c'est tellement dur de comprendre que l'existence de ces discriminations ne change rien aux classes définies par Marx et leur lutte. Personne ne vous a dit qu'il n'y avait plus de classes sociales parce qu'il y avait des discriminations en plus...
@@sheeldon100 amen (ouais c'est pas très marxiste mais osef) ras le cul de cette grille de lecture SJW qui fait le jeu des néolibéraux en ignorant les rapports de force économiques Blast est à fond là dedans c'est bien dommage.
@@laurentderrien Yep ! Revenir aux fondamentaux de la lutte des classes semble simpliste, mais pourtant c'est, il me semble, l'urgence absolue : reconstruire une conscience de classe est ce qui peut permettre à tous les opprimés de réinvestir le champ politique pour reprendre le pouvoir démocratique. A contrario, l'intersectionnalité me semble un allié objectif de la division : il ne s'agit pas de rassembler et faire converger les luttes vers l'émergence de progrès sociaux, mais au contraire de renvoyer chacun à son petit militantisme nombriliste. Ceci convient parfaitement au système en place, car cela lui permet de faire diversion en faisant de ces combats disparates et non systémiques les seuls thèmes de progrès : c'est la transition du "social" vers le "sociétal", ou encore du collectif à l'individuel. Le "camp du bien" peut se féliciter d'être de toutes ces luttes sociétales et de traiter de facho tout ce qui s'en éloigne ; ce faisant, la question de fond des rapports sociaux n'est jamais abordée, et les injustices perdurent. Dieu se rit de ceux qui chérissent les causes dont ils déplorent les conséquences !
"Cliché" est le mot qui me vient immédiatement à l'esprit : la famille bourgeoise blanche avec sa "desperate housewife", la famille modeste monoparentale noire, la jeune immigrée asiatique en galère. "Combat rétrograde" : la famille blanche esclavagiste qui loge et emploie une "esclave de maison". Être aisé et blanc signifie être mauvais en soi, dysfonctionnel et raciste. Vraiment ? Il n'y a donc que des Sudistes qui mettent des bonnets pointus à la tombée de la nuit ? Personne pour ne plus voir dans la couleur de peau qu'une simple caractéristique physique anecdotique, au même titre que la couleur des cheveux ou la taille ? "Raciste" : cette mise en avant notoire de la couleur de peau pour définir les trajectoires sociales et individuelles, sans échappatoire : le déterminisme social est ce qu'il faut combattre au nom de la liberté et de l'égalité des chances, contre l'assignation à être ce que notre naissance supposerait. Mais a-t-on ici affaire à une œuvre filmique engagée ou simplement à un produit de consommation marketé pour représenter un confortable biais de confirmation auprès d'un auditoire ciblé par Amazon ?
La réponse à ta dernière question est ni l'un ni l'autre mais les deux à la fois ahah. La série doit se vendre et est commandité par amazon donc normal que certain choix soit ciblé pour touché une audience ou vendre l’œuvre. Est-ce que ça rend illégitime le message de la série pour autant ? D'après moi non, il y a plein d'autre moyen de vendre une série, notamment le thème de l'environnement (au pif) donc le choix est aussi militant et mérite d'être exprimer malgrès tout. Ensuite ce genre de critique, que je trouve intéressante, je ne le retrouve pas autour des questions de l'écologie par exemple, je me demande pourquoi, pourtant le green-washing existe et netflix, amazon, disney s'en servent également.
Je suis d'accord avec vous sur le côté marketing. Si la série est chronologiquement centrée sur les années fameuses 90 ou au niveau des tensions raciales ça petait vraiment de partout aux USA c'est forcément dans un soucis de marketing pour moi. Si la serie se situait dans les années 2020 beaucoup auraient dit à raison que ça n'aurait pas été très cohérent .
C'est aussi l'intéret de de faire une série et pas un documentaire... Une oeuvre de fiction en employant des clichés permet justement de se poser la question du parralèle possible ou non entre réel et fiction. After Life par exemple, le personnage principal et ceux qui l'entoure sont tous des clichés ambulants de prime abord, mais dans leur construction et par le scénario se révèlent être bien multiple qu'il n'y parait. C'est là tout l'interet de ce genre de série, réfléchir.
sauf que ces luttes intersectionnelles ont complètement délaissé le champ économique et la classe ouvrière, pas assez discriminée pour être jugée comme des victimes dignes d'être défendues. Le rêve du néo-libéralisme incarné. Les différences de richesse n'importent plus
@@alicedeligny9240 Ici la pauvreté n'est expliquée que par l'appartenance ethnique, pour les wokes les blancs sont privilégiés - ils ne subissent pas de discrimination systémique - donc leur pauvreté est attribuée à un échec personnel.
@@aeiou2085 C'est une série sur l'intersectionalité, donc évidemment. Mais globalement le concept de l'intersectionalité prend en compte la classe sociale. Un blanc pauvre / un noir riche : les deux vivent des oppressions différentes et specifiques à leur statut. Le blanc en tant que pauvre, le noir possiblement a cause de son ethnie (mais son argent peut aider pour ça). Je vois pas en quoi ca attribue au blancs la faute pour leur pauvreté. Je recommande le film "Pride" si tu veut t'éloigner de l'ethnique ; il se passe durant la grève des mineurs sous Tatcher.
@@aeiou2085 ça pourrait être une vile ruse du système néolibéral pour nous diviser et enterrer la lutte des classes, mais les idiots utiles font ce travail à sa place, avec l'intime conviction qu'il sont moteur d'un progrès. Désespérant
Le problème de cette approche c'est que la classe telle que définie par le marxisme et le genre ou la race, ne sont pas la même chose pour le système économique. Être prolétaire n'est pas une "oppression", c'est une place du sytème économique. Être prolétaire c'est être un producteur ou potentiel producteur quand être bourgeois c'est être propriétaire de production/capital. Être victime de discrimination a, certes, un impact dans le système économique, mais n'est pas une qualité en soi. On peut être noire, femme, et propriétaire d'une production/capital. Hors, on ne peut littéralement pas être prolétaire et être propriétaire d'une production économique. Le problème est qu'aux Etats Unis, on se retrouve avec des réunions entre personnes "pauvres" et personnes "riches" pour parler de ses expèriences de vies mutuelles. Cela donne des thérapies pour "mieux comprendre" les autres ! Et ça ce n'est plus la lutte de classe. Même pendant la période la plus ségrégationnistes des Etats Unis avec le système esclavagiste sous une économie pré-capitaliste, on l'on pourrait se dire que les blancs et les noirs étaient deux classes sociales, on voit que c'est faux puisque des noirs affranchis étaient eux mêmes propriétaires d'esclaves, et que cela permettait en parti de maintenir le système, on peut aussi retrouver une forme d'esclavage pour les blancs avec les camps de travaux forcés pour prisonniers à cette époque. Cela veut dire que même si les classes sociales telle que "libre" et "esclave" semblaient être exclusivement raciales, même là, ce qui les définissaient était avant tout leur rapport dans la possècion. Il faut regarder ça avec une analyse économique, pas cette analyse de qui serait le plus opprimé.
« La race » Bon sang que j’ai froid dans le dos en entendant ce terme. Je n’ai pas 30 ans et je regrette déjà l’époque où l’on me disait qu’il n’y avait qu’une race : la race humaine. Et que la pigmentation de la peau ne devait pas caractériser un individu et encore moins la manière de le considérer.
Romain Gary dans son livre autobiographique Chien Blanc, publié en 1970 : « Le signe distinctif par excellence de l’intellectuel américain, c’est la culpabilité. Se sentir personnellement coupable, c’est témoigner d’un haut standing moral et social, montrer patte blanche, prouver que l’on fait partie de l’élite. Avoir « mauvaise conscience », c’est démontrer qu’on a une bonne conscience en parfait état de marche et, pour commencer, une conscience tout court. Il va sans dire que je ne parle pas ici de sincérité : je parle d’affectation. »
7:31 "L'intersectionnalité a ce génie de ne plus faire de concurrence entre les discriminations" Je ne suis pas vraiment d'accord sur cette conclusion. c'est peut être le but mais pour moi c'est très loin du résultat. Non seulement il y a des concurrences entre les discriminations (celles si sont hiérarchisé, certaines sont ignorés sous certains critères) mais en plus de cela il y a une concurrences entre les personnes discriminées elles mêmes. De ce que j'ai pu observer, l'intersectionnalité est devenu une échelle de valeurs. Plus on coche de dites oppressions (sexe, race, orientation sexuel, milieu social, handicap ...) plus sa valeur au sein du groupe augmente et plus sa parole compte, au contraire moins on coche de cases plus sa personne s'en retrouve rapidement dédaigner voir hait d'être si "privilégié". En parallèle, la course effréné pour trouver de nouvelles sources d'oppressions partout dans la société, pousse les gens à devoir cocher de plus en plus de case sous peine de se retrouver dans le camps des dits "privilégié" et de perdre, selon leur logiciel de pensé, toute valeur. Comme d'habitue avec ses mouvement dit progressiste, je trouve que les intentions sont bonnes et fondées, mais que l'implémentation est toujours catastrophique et se retourne contre les personnes que le mouvement souhaite aider à la base. A part cela, je trouve la vidéo intéressent et très bien construite.
Avant de savoir si les intentions sont vraiment bonnes et fondées de ces groupes à l'initiative de ces mouvements, il faut regarder qui finance et qui y trouve un intérêt
On est tous discriminés ou jugés plus ou moins. Il faut arrêter de vouloir chercher un bouc émissaire à tout prix, et commencer à se regarder dans la glace.
En lisant votre vidéo, j'ai enfin compris le problème que me posait le "wokisme". Cette définition d'intersectionnalité comme étant une combinaison de discriminations qui s'additionnent ne pose pas de problèmes, même si ce concept semble plutôt banal et que je ne suis pas convaincu qu'il offre ainsi une "grille de lecture fabuleuse". Le problème, c'est bien l'absence de hiérarchie entre les discriminations que vous soulignez. Bien sûr, il ne faut nier aucune discrimination et il faut toutes les combattre. Mais en mettant la lutte contre les inégalités de richesses au même niveau que les autres combats, on amoindrit une lutte fédératrice, qui améliorerait la qualité de la vie de la grande majorité de la publication, et une lutte dont les puissants ne veulent absolument pas. Ce n'est pas un hasard si le "wokisme" vient des États-Unis, un pays où le lavage de cerveau anti-communiste a si bien marché que réfléchir aux inégalités de richesses et aux alternatives à la propriété privée des moyens de production est devenu un impensé, et où la lutte contre les autres formes de discriminations (il est vrai bien réel aux États-Unis, notamment sur le racisme) est devenue une lutte de substitution pour la gauche. Il est bien malheureux (pour nous) que la même chose arrive en France, mais cela est bien sûr fort heureux pour les oligarques qui nous gouvernent, que les luttes contre les discriminations (hormis de classe sociale ) ne dérangent absolument pas (cf l'idéologie de partis bourgeois comme LREM, mais aussi EELV, le PS...)! C'est pourquoi je souscrit à l'affirmation disant que le wokisme, c'est bien la victoire du néolibéralisme.
Je partage complétement votre avis/analyse ! Je pense que en nous fédérant contre "l'ennemi commun" qui n'est autre que le néolibéralisme capitaliste est l'objectif principal et que ces oppressions s'estomperont au cours de cette lutte
"Vieux, noir, borgne et juif" (peut-être dit par Sammy Davies Jr.). Ce qui est appelleé "intersectionalité", c'est ce qu'on appellait le cumul des emmerdes (ou des avantages) où encore "bien né, mal né". Un brin caricatural. C'est vrai que dans ce pays, il n'y a pas de blanc/blanche, blond/blonde pauvre et discriminé. Cette dissection permanente de la société et de ses constituants. D'un coup, après avoir communautarisé les uns et les autres, on découvre que pauvre est sans couleur, genre, sexualité ou religion. Très fort.
@Flou Bidou La victimisation est le fond de commerce du prolétariat. Du coup un riche qui se prend pour un pauvre c'est qu'il ne comprend pas la lutte des classes! Le statut de victime est prisé, car plus personne ne peut rien nous dire sans passer pour un horrible oppresseur. J'adore l'empathie à géométrie variable de ceux qui s'autoproclament prolétaire: si quelqu'un souffre de discrimination, on va regarder sa richesse! et s'il est riche on va considérer que ses souffrances sont moins graves. Cela porte un nom: du classisme! :)
@Flou Bidou non mais je souhaitais juste te montrer par l'absurde qu'on peut pas démontrer ce que tu dis Qu'est ce que tu appelles une "victime objective"? Le racisme n est il pas objectif? Ce serait quoi une victime subjective? Je suis sincèrement perdu par tes propos Peut être que ce que tu appelles wokisme ne me parle pas assez Je pense que je n' arrive pas vraiment a saisir quand dans le wokisme nombrilisme et intérêt général ne se rejoigne pas. Par exemple je suis une personne noire/indienne on peut être raciste à mon égard du coup je parle et je me renseigne là dessus et je pense que ça peut aider d autres personnes dans mon cas. Peut être parled tu d autre chose
@Flou Bidou je suis content qu on puisse avoir une discussion intéressante. Parfois le site permet simplement des arguments simples qui peuvent induire en erreur. Je comprends que tu penses qu il y a des issues plus importantes que d'autres et selon moi je te rejoins il y en a. Par exemple des discriminations au logement ou au travail sont plus importants pour moi que les pronoms genrés parce que ce sont des effets psychologiques qui auront moins d impact. Pour moi donc ce n est pas un problème de subjectivité mais d impact. Et je pense effectivement qu il y a des personnes dont les discours sont plus visibles parce qu ils font partie de l élite sociale ce qui peut donner des sujets totalement déconnectés de la réalité économique. Après je pense qu on peut laisser les gens se battre et faire des luttes qui les préoccupent sans pour autant diviser les prolétaires. J ai peur que si on parte dans une sélection de ce qui est bon à lutter ou pas on puisse partir dans des dérives autoritaires ou culpabilisantes alors que je pense qu objectivement toutes les idées participent à lutter contre les discriminations. Le prolétariat en France n'est pas que blanc et je pense que ça doit rentrer en compte quand nous luttons. Les trajectoires d avoir une autre origine ont forcément un impact. Après je ne vais pas te cacher que si demain je lutte sur des questions antiracistes je lutterais contre les discriminations économiques plutôt que sur la question de la neutralisation des pronoms. Aha Concernant l américanisation des idées. Y a plusieurs arguments que je voudrais dire qui selon moi sont incohérents. Déjà l américanisation des idées est absolument partout le soft power des US sont absolument partout je trouve un peu déplacé donc qu on vienne reprocher spécifiquement certaines conceptions antiracistes d être américaine. La droite s est americanisée les gauches se sont americanisées. Si tu parles de la laïcisation de la société qui serait une conception purement française, l argument me semble valide. Pourtant la laïcité française a été un facteur important de racisme, notamment avec l impédance à se prouver et s intérioriser français. Ça a commencé avec les ethnies en France comme les Basques et les bretons. A la fin du 19e la République française était raciste avec les expositions coloniales et l Empire français. Je ne pense pas que ce soit une gauche qui soit intéressante à défendre. Je ne pense pas que le communautarisme soit autre chose qu un mot qu on met sur d s processus ethniques qui sont juste naturel pour des êtres humains. Je pense que la France peut être grande en acceptant D ailleurs la laïcité telle qu on l'a défend aujourd'hui a rien à voir avec la laïcité défendue dans les lois car le contexte religieux est différent Ce débat laiciste a pointé le bout de son nez en 1990 d après mes connaissances avec l extrême droite sur la question du voile. Du coup ça m alarme quand des gens de gauche reprennent cet argument. Après je ne suis pas conciliant envers les formes de sexisme, d homophobie tenu par les religieux qu importe qu il soit. Simplement la réalité est plus compliquée je pense. Selon moi les français ne s attendait pas a ce que les étrangers soient aussi différents d eux ce qui crée pleins de tensions mais je suis persuadé que la solution viendra d un débat de deux parts. La question que je te pose de manière sérieuse c est est ce que tu penses qu au final ce problème que tu vois qui est communautaire selon toi ne l est pas parce que tu es blanc (si tu l es) parce que pour moi le problème c est un problème plus ethnique que laïque (enfin la laïcité est un sujet ethnique selon moi car la France est une exception en la matière bien qu étant occidental pourtant et je pense que la laïcité n aurait pu apparaître que par des occidentaux) Je me rends compte que je suis profondément libertaire et que c est bien de la France que me vient cette conception je crois aha
Bizarrement je suis certain que Beyoncé, n'a aucun problèmes de discrimination dans la vie, pourtant c'est une femme noire, la seule chose qui change entre elle et le personnage du film qui vie dans la galère c'est son statut social. Ce qui démontre bien que seule le niveau de richesse compte pour subir des injustices. Que Beyoncé aille dire à un homme SDF blanc qu'il est plus privilégié qu'elle on vas rire.
M'en fous. Je ne me sens pas concerné par les problèmes spécifiquement étasuniens. C'est pas notre culture. Marre d'importer toutes leurs merdes, y compris leurs grilles de lecture simplistes et superficielles de la complexité des sociétés humaines. Le subtil américain correspond à du grossier ailleurs. Pas un modèle à suivre en tous cas.
J'allais rédiger un commentaire agacé, et puis je suis tombé sur le votre. Limpide. J'en fais donc (du coup !) l'économie et tiens à saluer la virulente sagacité de votre plume. Bravo, pas mieux !
Dans le monde parallèle d'une certaine fraction de la bourgeoisie, le racisme, le misogynie, ou l'homophobie n'existent que chez les blancs. Quant on connaît les quartiers populaires/remplacés, c'est à mourir de rire.
@Janet 777 Janet elle comprends pas ce qu'elle lit...mais ce sont les cerveaux des autres qui sont malades. Votre réponse n'a aucun rapport avec mon commentaire.
Question ; est ce que cette intersectionnalité n'est pas une manière de divisé ce qui ne devrait pas l'être, la pauvreté même combat pour tous, si on commence à vouloir aidé certains pauvre et pas d'autre est ce qu'on ne fait pas finalement que d'accentué le problème?
non, au contraire, ce n’est que reconnaître un combat commun, qui doit unir au-delà de la lutte des classes pour construire un monde meilleur pour toustes.
@@ezekiel2705 oui, donc on fait disparaitre la lutte des classes au profit de la lutte ethnique...C'est bien un mouvement libéral, on pointe du doigt tous les problèmes sauf le système économique.
@@diegochatard-caraballo5848 Bah nan le but c'est justement de dire qu'on ne doit pas choisir et qu'ils sont souvent liés. C'est des comorbidités en gros. Si t'es tétraplégique et que tu développe la maladie de Parkinson, tu vivras ton Parkinson différemment de quelqu'un qui a une allergie au lactose et qui développe Parkinson. Bah là c'est la même. Dans tous les cas les 2 bénéficieraient d'un traitement mais comme bcp de médocs contiennent du lactose celui qui est allergique ne pourra pas bénéficier du traitement, ou risquera d'en mourir alors que si ça avait été pris en compte ils auraient pu en faire une variante.
@@diegochatard-caraballo5848 les TERFs qui militent activement pour mettre les femmes trans dans des situation de vulnérabilité ? Les femmes blanches qui ont joué sur le racisme pour obtenir le droit de vote laissant ainsi les femmes racisées sur le banc de touche ? Le mariage pour tous qui concerne aussi les handicapés (ex avec la desolidarisation de l'AAH qui est demandée) qui sont généralement oubliés (et dans certains pays ça concerne aussi les minorités éthniques mais pour le coup je crois que c'est pas spécialement un pb en France)? Ect...
La meilleure définition de l'intersectionnalité, c'est Coluche qui l'avait : “Dieu a dit : il y aura des hommes blancs, il y aura des hommes noirs, il y aura des hommes grands, il y aura des hommes petits, il y aura des hommes beaux et il y aura des hommes moches, et tous seront égaux ; mais ça sera pas facile. Il y en aura même qui seront noirs, petits et moches et pour eux, ce sera très dur !”
Le problème, c'est quand les entreprises embauchent des chefs de départements de " diversity, equity, and inclusion" qui font la loi sur le comportement er ce que les employés pensent. Une femme blanche avec deux enfants noirs travaillant a Levi a été enjoint par le chef du départementd'équité etc..."at the company that I do an “apology tour.” I was told that the main complaint against me was that “I was not a friend of the Black community at Levi’s.” I was told to say that “I am an imperfect ally.” I refused" dit elle. Elle a finit par se faire virer.
Il faut garder sa raison face à ces problématiques. Le fait que le monde entier est en train de s'unifier via l'ultra libéralisme et les technologies et, qu'en dernière analyse l'individu va se retrouver face à lui même privé de sa liberté. Ce que l'on peut dire c'est que le wokisme appartient fortement désormais à ce milieu, ce milieu qui en même temps va vers la rééfication de l'humain via le transhumanisme qui n'est plus aujourd'hui une option. Il y a ceux qui pressentent que l'idée de nation, d'un peuple libre qui peut décider de lui même va être très bientôt être une option à oublier. Par effet pervers ils ont choisi l'idée de considérer l'autre dans sa différence comme l'ennemi, une sorte de bouc émissaire pour conjurer quelque chose de bien plus effroyable. Et les deux camps se battent sur cette idée et qui est devenue de facto un os à ronger pendant que l'option principale imposée va nous entraîner vers un chemin sans retour. On comprendra qu'il y a de gros intérêts à souffler sur ces braises. Pour employer une métaphore les chicanes entre les socialistes et les communistes allemands dans l'Allemagne Hitlérienne : Hitler a su les réunir. Je pense qu'aujourd'hui il y a une porte de sortie à travers le mouvement issue du Canada et qui s'ouvre vers la France, le peuple en lui même n'est ou n'est pas wokisme. Rejoignez les, discutez..Après il sera toujours temps de réfléchir. Et puis franchement les signes visibles ce sont tellement banalisés, que beaucoup de personnes ne prennent pas la peine de théoriser l'évidence. Il faut que vous ayez le courage de vous mêler au peuple ; sinon d'autres s'en chargeront; Bien entendu que vous avez raison, mais à quoi cela va vous servir d'avoir raison dans un monde complètement dévitalisé. J'observe un silence assourdissant dans vos milieux dit progressistes ; franchement j'en ai peur.
Le racisme existe et il faut le combattre, mais à force de tout voir avec le prisme de la race, à force de mettre des gens dans des cases en fonction de critère biologique (couleur de peau, sexe, facial), on finit par tomber dans l'essentialisme, dans le déterminisme biologique, ce qui, paradoxalement, finit par racialiser, par légitimer le concept de race. Pour s'attaquer au racisme, il faut s'attaquer au concept de race lui-même, qui n'a aucune raison d'être puisque, biologiquement, tous les humains sont semblables, sont de la même race : sapiens, sapiens. C'est la conquête de droits sociaux universels (santé, éducation, logement, assurance emploi, etc.), et non la racialisation, qui fédérera les peuples et mettra fin à la reproduction des inégalités causées par l'esclavagisme, le colonialisme, le capitalisme.
Je pense que tu n'a pas compris la démarche de la plupart des "wokes" (je hais ce mot) américains. Ses gens utilisent une grille de lecture post-moderniste pour parler d'oppression. C'est a dire qu'ils sont au courant que les "races" n'ont aucune réalité biologique mais se concentrent sur la perception de gens de ces race (les "racisés" tt ça, qui désigne la perception sociale que certaines personnes subissent). Pareil pour les sexe. Cette vision ne prend pas vraiment en compte :"les sexes" mais le genre (la perception sociale associée à un sex). Donc cette vision est la plus opposé possible à l'éssentialisme biologique (mais ce malentendu est très courant aussi).
"C'est la conquête de droits sociaux universels (santé, éducation, logement, assurance emploi, etc.), et non la racialisation, qui fédérera les peuples et mettra fin à la reproduction des inégalités causées par l'esclavagisme, le colonialisme, le capitalisme." CQFD. Merci Yann tu as évidemment raison.
@@Michael.1987 l'intersectionnalité et l'idéologie woke (je ne mets pas de jugement de valeur derrière ce terme) est une forme de libéralisme sociétal, c'est donc aussi du libéralisme :)
y a rien a redire sur le contenu, c'est vraiment pas mal mais y a un truc qui me chagrine un peu... Ça se passe aux USA pas en France. L'histoire de ces deux pays n'a pas grand chose à voir. Peu être est ce là le plus gros problème des wokistes français? Ils préfèrent s’abreuver de culture américaine plutôt que savoir ce qu'il s'est réellement passé dans leur propre pays.
Ça n'existe pas les wokistes français puisque c'est une importation d'un concept américain par l'extrême-droite française, qui avant appelé ça les sjw, puis encore avant les Politiquement Correct ect. Personne se réclame woke ici ! Il y aa théorie de l'intersectionnalité que certains défendent et d'autres combattent à gauche, mais ça fait un moment.
c'est la marque d'une profonde incutlture, et de l'absence totale de réflexion sur leurs actions. La plupart d'entre eux c'est des keyboard warriors qui s'emparent de ces sujets par simple orgueil, convaincus que propager la bonne parole fait d'eux des gens bien, même s'ils ne pigent rien aux tenants et aboutissants historiques et politiques.
Non, c'est très actuel et ça s'applique très bien à la France. J'habite dans un logement miteux mais juste en face de ma fenêtre j'ai vu sur le jardin d'un luxueux appartement. Plusieurs personnes de mon propre lotissement travaillent dans ce "manoir". J'ai croisé un jour sur le marché les proprios de cette villa (on les appelle "les châtelains" entre nous) et dans la conversation est venu cette phrase incroyable: "Vous ne pourriez pas travailler pour nous. Voyez-vous jeune homme, vous n'avez pas le profil que l'on attend pour notre petit personnel". Tous les employés de la baraques sont "racisés" et portent des tenus dignes du siècle dernier dans les colonies.
@@TB2241 t'as juste été victime d'un petit coup de racisme anti-blanc c'est pas grave, faut juste s'y habituer. Il n'y a aucune honte à porter un uniforme, je trouve même que ça donne une certaine respectabilité à l’établissement.
Mouais... Même les théories absurdes ont de la logique. Continuez avec vos analyses pétées, tous vos spectateurs n'ont pas encore compris que vous étiez un clone de médiapart et du média et ça les aidera à y voir plus clair
J'ai toujours eu du mal avec le mot race, on est tous humain pas besoin d'encrer ce genre de division dans le langage, couleur de peau serait plus juste non ? Sinon bonne vidéo :)
Les races existent dans la tête des gens, ne pas en parler revient à nier le problème. On parle de race sociale car c'est l'idée que la race existe que l'on combat, on ne parle justement pas de la couleur de peau des gens mais de comment la race qu'on leur accorde impacte leur vie. Pour te donner un exemple un juif sera parfois perçu comme blancs dans certains pays et donc ne vivra pas forcément de discriminations directe vis à vis de ça, et ailleurs il sera considéré comme non blanc et sera discriminé sur la base de la race qu'on lui accorde.
Ce qui m'inquiète, c'est que tous ces clivages se font de façon naturelle, sans s'interroger, insidieusement. Jusqu'au jour où l'on s'aperçoit que cette idéologie a atteint toutes les strates de la société, administrative, éducative, familiale, professionnelle, écologique, etc... En fait, l'on s'aperçoit que chaque être humain essaye désespérément de se réajuster en fonction des autres... Et de ce fait, l'Humanité toute entière. Sans s'apercevoir que l'humain quitte un dogme pour un autre. Politiquement, en France, plus aucun candidat n'a quelque chose à proposer de nouveau.
Pour ma part, l'intersectionnalité amène à penser que les sexes, les âges, les sexualités, les origines, se composent comme des classes sociales. C'est un écueil de la pensée, qui mène à considérer certains rapports de forces avec une vision réactionnaire. Par exemple à partir du moment ou vous juger les femmes noirs et les femmes blanches comme deux classes distinctes, n'ayant pas les mêmes intérêts, et l'une dominant intrinsèquement l'autre, cela conduit à des pensées dangereuses.
Ben non justement c'est pas dangereux c'est le but... ça montre que les whitefems dérivent systématiquement vers le facsime comme les hommes quand leurs intérets de bourgeoises blanches occidentales sont mis en dangers, et que donc les féministes blanches doivent intégrée les apports des classes dominés par rapport à elles à la lutte (anti-capitlaisme, anti-carcéralisme et anti-psy, décolonialisme etc...). C'est factuel que si tu es une femme bourgeoise blanche, tu n'as pas les mèmes intérets de classe qu'une non-blanche, tout comme la petite bourgeoisie de gauche à des intérets différents du prolo de gauche, pourtant quand on ne cède pas à la peur et à l'eschatologie du remplacement, alors l'intéret commun devient jsute la préservation du commun contre une élité néolibérale aujourd'hui, soc-dem demain, etc... l'intéret de classe commun c'est la survie de l'espèce, du vivant, et la lutte contre les 0.001% Quand les réfugiés climatiques arriveront vraiment, les femmes blanches auront la vie plus tranquille dans les villes fortifiées à miradors qu'en dehors, au près de la population, la ou elle pourra vivre de l'entraide, de l'art, de la culture, du commun, plutot que d'être une esclave des riches bourgeois re-réacisée qui sous-doiront sa place auprès d'eux au prorata de leur service, en mode the handmaid's tail version plus symbolique; mais si elle veut survivre individuellement dans plus de conforts et de calme, son intéret de classe de base c'est dans rester dans le confort de la bourgeoisie... ça n'en fait pas une ennemie intrinsèque d'essence de la femme noire, mais une privilégiée structurelle (comme j'en suis un par de nombreux aspects), qui doit choisir vers quel type d'intérets de classe existentialiste elle va se tourner. Aujourd'hui n'importe quel homme artistique créatif fils de petit bourge à capital culturel qui veut esquiver le salariat et le couple hétéro monogame de l'enfer par tous les moyens se pose ces mèmes questions, et souvent ses intérets de classe sont moins primordiaux dans sa vie que ces intérets de vie-existentielle profonde plutot que de mort-interne avec les bourgeois, c'est ce que la whitefem doit choisir, vouée à finir Terf-Printemps-Républicain et pute des cathos tradis pour perpétrer ses intérets de classe, ou intersectionelle décoloniale déclassée alliée des putes littérales pour vivre une vraie vie au cotés des pauvres et des dominés.
@@Shade-Spark " quand les refugiés climatiques arriveront". On est au bord d une guerre de decolonisation en Europe. Et toi tu crois que de nouveau colons vont arriver sous des pretexes divers ? Vous êtes pas pret pour ce qui vous attend tellement vous ne respectez pas les autoctones de certaines régions.
@@mouton6496 Whaat? Tu m'as mal compris, je parle de réfugiés venant du sud global que nous avons colonisés qui vont venir se protéger dans leurs pays colons ou la ou ils pourront survivre. C'est pas eux qui vont nous coloniser, c'est le mème phénomène qu'actuellement avec les migrants qui viennent de nos néo-colonies mais en plus intensif, ce qui va générer une réactance fasciste et capitaliste plus forte comme aujourd'hui, si les néolibéraux sont encore au pouvoir il est pas du tout irréaliste de voir la situation de l'afrique du sud avec les villes à mirador s'importer en europe (le fascisme ça consiste à importer les méthodes de colonisation du sud aux populations intérieures). Peut-être que je dramatise et j'ai espoir qu'a ce moment la, vers 2050, la sociale-démocratie ait pris l'hégémonie mondiale en remplaçant les néolibéraux qui seront relégués à l'extrème-droite et concrètement une seule et mème force avec les fascistes; dans cette situation, oui une gestion crypto-socialiste de l'arrivée de masse de réfugiés climatiques permettra une gestion de crise au mieux décoloniale sinon surement paternaliste et inégalitaire mais pas catastrophique, et d'éviter un retour temporaire au repli néolib/fasciste/suprémaciste blanc. Je prend juste l'hypothèse dramatique et dystopique de la ville à mirador comme figure de style pour parler du cas des whitefems et exprimer que le genre est bel est bien une classe, la race sociale aussi, le handicap également etc... Il faut rappeler par exemple que dans l'histoire états-unienne la figure de la femme blanche et pure à été justifié pendant toute la période de l'esclavage et la ségrégation pour maintenir la suprémacie blanche en faisant du noir un violeur pervers et animal; en europe la néoréaction terf des bourgeoises blanches qui s'allie aux mecs gender-critical comme cheval de troie des assotiations cathos tradis et queerphobes, ça prend une certaine ampleur comme backlash de la montée du queer et de l'intersectionnel etc... Et donc mon argument existentialiste c'est l'idée que quand t'es une classe-moyenne blanche, un bourgeois noir/gay assimilé, un fils de profs, un chercheur etc...ou comme moi un (ex) classe-moyenne blanc handi (neuroa, autiste etc...), tu as le choix entre la mort existentielle et les intérets de la classe bourgeoise pour vivre dans ta prison dorée bien douilette (métaphore poussée jusqu'à la vile à mirador aux milices qui tirent a vue sur les pauvres et les migrants, et si tu fais mal les pipes et le café, le patriarche te fout dehors); ou le déclassement, la précarité, la marge, la vrai vie au sein des (lumpen)prolos, des dominés de toute structure, l'altruisme, l'art, la création alternative, l'organisation politique socialiste et tier-mondiste, le neuroqueer, la lutte sociale et populaire etc... Mais en vrai personne n'est parfait, c'est un curseur et on est quelque part ou la balance soit penche plus vers les intérets des dominants, soit des dominés, et l'analyse matérialiste de l'intersectionnalité est nécessaire pour piger cette subtilité et comprendre toute la complexité d'une analyse de classe qui va au dela du marxisme orthodoxe périmé. Si vraiment dans l'autre commentaire j'ai trop autismé en mode arrogant, post-troll et incompréhensible, j'espère que la c'est clair!
Au vu du contexte (cette série), je comprends que le focus soit fait sur ces 3 discriminations. Mais ça fait plaisir aussi, même si c'est très rapidement, que soient cités d'autres types de discrimination. La plupart du temps, les sujets comme le handicap sont si peu considérés comme une affaire par les non-concerné.e.s qu'on ne se donne pas la peine d'en faire mention. Pourtant, le handicap et les troubles psy nous valent des restrictions de liberté, des atteintes à nos corps et j'en passe, trop rarement réfléchis au nom d'une pseudo-neutralité de la médecine. Je trouverai super que Blast prenne le temps de s'intéresser à ces sujets.
J'adore les analyses de vidéo d'ordinaire. Et celle-ci est bien faites oui. Néanmoins le sujet Woke et la conclusion partisane sont redhibitoire. Nouvelle grille de lecture que le Wokisme, qui se veut surtout réinventer l'eau chaude. Nous avons la sociologie pour aborder l'étude de ces sujets. Et comment peut-on lutter efficacement contre eux, ayant des causes différentes, si on les met dans le même sac ? Le Wokisme se veut un nouveau vecteur des luttes de gauche. Cet angle un leurre. La répartition des richesses et des gains de productivité restent les seules solutions efficaces à ces maux.
Aujourd’hui la lutte des classes passe aussi, malheureusement, par la lutte des genres, sexualités, “races”,etc, parce qu’il y a bien là intersectionalité. Cela peut s’observer d’abord au niveau de la discrimination à l’embauche contre certaines ethnies, puis par les discriminations au travail contre les homos, handicapés, etc, enfin par le plafond de verre que peuvent ressentir les femmes en entreprise. Et si vous cochez toutes les mauvaises cases, il sera plus difficile de vous sortir de la pauvreté.
@@GrosPointRouge Alors navré mais vous tombez très mal sur moi. Mon meilleur ami est homo. J'ai embauché plus de gens de couleur que de blanc, et tous les meilleurs responsables que j'ai eu, étaient des femmes. Sauf si c'est une barrière à la méritocratie, l'intersectionnalité est un hors-sujet pour moi.
@@tonik04 Ton expérience personnelle n'a aucun intérêt. A moins que tu considères que tu peux faire de la sociologie en partant de ton cas individuel, ce qui est un contre sens. Un étudiant en école d'ingénieur avec un nom arabe a bien moins de chances de trouver un boulot que son copain de promotion qui s'appelle Pierre Durand. Et son déroulement de carrière sera moins bon. Cette réalité est très bien documentée en sociologie. Mais j'imagine que tu vas me dire que la sociologie est "partisane".
C'est quand même un énorme kiff BLAST. Que des capsules et des chroniqueurs et chroniqueuses de qualité, thématiques, écriture, montage, tout est toujours nickel ! Merci Virginie, merci BLAST !
Votre chaine m'a permis de croire qu'il existait des médias populaires, avec un esprit de "gauche" originel, faisant fi des races, des genres, recentrant l'opinion vers la lutte des classes(économiques). Et bien entre ça et la vidéo sur la virilité, je suis vraiment en train de me dire que je ne peux techniquement plus dire que je suis de gauche... Blast, laissez le societale à la bourgeoisie de gauche, et revenez VITE à l'essentiel et ce que vous savez faire le mieux: l'économique et le politique!
Ceux qui font comme si y avait un changement de ligne EDITORIALE, vous fumez quoi ? Déjà cette émission n'est pas pro- ou anti- , elle ne fait que présenter RAPIDEMENT une série de plus liée de près ou de loin à la politique en évoquant donc forcément le concept d'intersectionnalité sur laquelle celle-là est construite. 1) Ici on est dans SERIAL POLITIK, une émission de Blast qui parle DES SERIES TV (pas une émission/interview politique comme 99.9% des vidéos de Blast), calmez-vous et arrêtez l'hypocrisie. C'est d'ailleurs la 1e vidéo de Serial Politik qui parle d'une série tv abordant le "woke", en passant. Evoquer/analyser n'est pas approuver. 2)La majorité des autres médias utilisent eux quasi hebdomadairement le mot "woke" en en tordant le concept pour faire passer ce soi-disant mouvement comme menace numéro un contre la société, ils en font de vraies émissions entères pour faire le buzz (à mon avis, ils sont en France une bien plus grosse menace que les "woke"), tout en ne parlant pas des vrais problèmes : social, démocratie, chômage, évasion fiscale, etc... mais quand c'est des émission "anti-" qui pourrissent tout le débat public, là c'est pas grave ?
Ca fait longtemps que Robert est passé d'une chaîne coco à une chaîne bobo au point d'inviter Hill 2 fois et de traiter les personnes qui ont peur d'un "vaccin medicament" d'antivax ! Et c'est chez Bollore que l'on entend les victimes d'effets secondaires dont la vie est foutue, pas ici ! Au nom de l'intérêt général et du bien commun, on sacrifie et on se fiche de tout tant que ça arrive à l'autre !
Ceux qui disent que l'intersectionnalité divise la gauche n'ont pas bien compris le concept. C'est nier l'expérience intersectionnelle des autres qui divise la gauche. Non, être pauvre et noir n'est pas la même expérience qu'être blanc et pauvre, où que ce soit dans le monde. Nier cette réalité c'est obérer toute possibilité de vraie lutte commune. C'est quand on reconnaît les expériences différenciées des groupes sociaux qu'on peut aussi mieux cerner ce qui nous rassemble. En effet, reconnaître cette différence doit permettre de nouer des vrais liens et de construire des luttes communes contre les dominants. Il devrait avoir un boulevard politique pour un mouvement de gauche qui rassemble les classes populaires blanches et les classes populaires non blanches. Mais non, il y a encore trop de blancs qui ne veulent pas admettre que les discriminations raciales influencent sur les parcours de vie. Considérer la classe comme seul critère social qui compte nous mène dans le mur.
@Flou Bidou L'intersectionnalité n'occulte pas les autres sujets urgents. L'intersectionnalite n'est qu'une grille de lecture. Les personnes défavorisées par leur classe sociale, leur couleur de peau, etc sont aussi les personnes les plus exposées aux risques climatiques, sanitaires, etc, etc. Un vrai programme de gauche répond à la fois aux enjeux d'inégalités sociales, inégalités ethniques, d'écologie, de santé publique, d'autant plus que tous ces enjeux sont liés.
C'est réel. Même en France cela existe. Dès qu'on cumulé plusieurs critères de minorité la discrimination est plus grande. Imaginez une noire, musulmane visible (portant le foulard par pratique) et homosexuelle (oui ça existe). Pensez-vous qu'elle ne va pas subir plus de discrimination dans sa vie qu'une femme noire sans les autres critères ? C'est une réalité et c'est dans le monde entier.
Merci très intéressant. Cette réaction épidermique contre le wokisme e l'intersectionnalité en dit long. A mon avis, c'est tout simplement que ça en défrise certains que les différentes victimes de discrimination en apparence séparées les unes des autres finissent par se rendre compte qu'elles appartiennent à un ensemble, et qu'elles peuvent parler d'une seule voix. C'est ça qui leur fait peur.
@Aubame Pierre yep c'est du commautarisme, mais la force des universitaires américains à l'origine de ça, c'est d'avoir su comprendre la culpabilité qui habite le gauchiste blanc de classe moyenne sup. Et de l'avoir rallié à sa cause, qui est, il faut le dire, bien plus sexy que celles des ouvriers puant la sueur et buvant du ricard au PMU. Le bourgeois gauchiste peut ainsi se faire reluir l'égo sans risque de devoir fréquenter du prolo ni de devoir voter contre ses propres intérêts économiques.
Moi c'est là tout le probléme que j'ai avec la gauche actuellement, je suis syndicaliste dans mon entreprise, j'ai toujours voté à gauche et de toute façon je n'ai aucune raison valable d'aller contre mes intérêts de classe. Maintenant si je comprend l'approche de l'intersectionnalité, le problème c'est que c'est une approche qui est une véritable machine à fabriquer du combat horizontal, occultant ainsi le seul combat qui vaille à mes yeux à savoir le combat vertical, nous n'avons qu'un seul ennemi c'est le capitalisme néolibéral, or force est de constater que dans les faits les positions wokes ne fabrique que du conflit entre prolétaires...et c'est à pleurer, voir à désespérer d'être de gauche.
> "le seul combat qui vaille à mes yeux à savoir le combat vertical" donc tu considères les combats féministes, anti-racistes, anti-homophobie, etc, comme sans valeur ?
@Janet 777 pourtant sa phrase veut bien dire cela mot pour mot. Ce n'est pas l'intersectionnalité qui divise. C'est le racisme, la misogynie, l'homophobie etc, de certaines personnes à gauche qui étaient bien contents de mener leurs luttes entre eux. Maintenant qu'ils sont rejoints dans les combats pour l'égalité par des féministes, des pro-droits LGBT, des anti-racistes etc, ils ne savent plus où se mettre. Et du coup ils accusent les intersectionnels, rebaptisés "woke", de leur voler leur combat, alors que ces mêmes "wokes" veulent la même chose : la fin des inégalités. Si on cherche à supprimer toutes les inégalités tout le monde est gagnant. mais ça les racistes de gauche n'en veulent pas.
Je crois que c'est le moment de crée un jeu de société : The individual vs society. Piochez une carte Naissance : Vous êtes noirs et homme : +70 points. ( femme +30 ) Roll 2 : Vert : Tiré une carte discrimination : vous êtes atteints de Vitiligo +20 points. roll 4 : Vous êtes née au Kenya : +40 points reculer de 2 cases. Rouge : piocher une carte chance : Votre tantes vous héberge aux Etats-Unis -30 points. Roll 6 : Vous vivez dans un pavillon de banlieue -20 ( +10 si noir ) Roll 3 : carte santé : Vous développez du diabète de type 2 : Tirez une carte famille ( pour avancer ) ou reculer de X(roll) et gagner +40 points. Roll 2 : Vous êtes gay/lesbienne : +60 points. Roll 2 : jaune : carte destin : Vous vous êtes fait larguer et vous maltraiter votre chat, vos ami(e)s le filment : vous passez votre prochain tour et perdez 50 points. ___________________________________ Roll 3 : carte jaune : vous attrapez le covid : +20 points. Le premier à 420 points ou qui devient cadre supérieur gagne la partie.
Ca me rappelle que j'avais commencer à créer des systèmes de cartes sur sheets pour faire un grand jeu de l'intersectionnalité avec toutes les structures en tant que telles, puis les intersections, et des catégories de populations, groupes politiques, sociaux, idéologiques; avec des points respectifs en capitlaisme, patriarcat, impérialisme, validisme etc... faudrait que ça voir le jour un jour mdr, en attendant on pourra déja en faire une tier list x)
Génial j'achète votre jeu ! ...problème, je suis à moins 87 et je crains que la Stasi me ponctionne de trop cette année, je dois déjà faire un stage de redressement mental de 3 mois cet été ! ^^
Ce que personne ne dit sur l'intersectionnalité c'est que ce concept derive en réalité d'une conception du monde qui existe depuis plusieurs siècles et qui connaitra son évolution la plus aboutie à Marrakech au 14e siècle durant la fin de l'age d'or de l'Islam. Cette science c'est la proportionnalité mathématique, en effet, pour Ibn Al-Banna toute choses dans l'univers est régis selon la loi de la proportionnalité, que cela soit les objets abstraits ou les objets physiques. La proportionnalité c'est avant tout l'ajustement de deux grandeurs aussi hétérogène soit elles, par exemple : le feu et l'amour. Les statistiques ethniques sont basé sur la proportion des individués en fonction de leurs caractéristiques sociales, de genre et de race, et ils sont censé expliquer et régler en partie le problème mis en lumière par l'intersectionnalité.
J'en peux plus d'entendre des gens dire qu'ils sont contre le wookisme à cause du fait qu'ils ont peur de l'éventuel extrémisme du mouvement. Ils me disent c'est un truc américain on a pas les mêmes problèmes en France. Arrêtez de regarder psychodélique, c'est vrai qu'il n'annonce pas la couleur mais ne vous dites pas de gauche après, svp.
Bravo Virginie, j'adore votre ton de bourgeoise empesée et moralisatrice qui s'aperçoit que son chauffeur va au bordel alors qu'elle le croyait la messe et qui découvre que sa femme de ménage est fiancée avec un "rouge" parce qu'il a sa carte à la CGT. Je pensais que ce genre de femme, ça n'existait plus.
A quand une série d'amazon sur les dérives du capitalisme ? 🙃 Vous faites exactement la même chose que cette plateforme, du markéting ciblé... 👋 Si un jour vous changez le nom de votre chaine, je vous propose le titre de cette vidéo
Je pense que le mot primordial dans cette synthèse de la série c'est SUBTILITÉ.... Une série actuelle française traitant de ce problème verrait juste la personne noire toujours gentille avec les qualité de coeur se faire humilier par le méchant blanc Personne ne conteste que c'est plus dur pour une femme plus dur pour une personne racisée et que l'union est encore plus dur Mais il n'y a pas de privilège blanc... Ceux qui ont des privilèges c'est uniquement ceux qui ont du fric qui donne les réseaux et oui c'est 80% de blanc Mais Audrey Pulvar bien que racisée et femme a bien plus de privilège que moi homme blanc prolétaires et ces enfants trouveront par pistons des postes que mes gosses avec le meilleur CV ne trouveront jamais
Il serait interessant de voir un debat entre Romaric Godin et Virginie Martin vu que le discours de mr Godin implique que l'intersectionnalité fait parties de ces ideologies alternatives qui protegent le consensus neoliberal.
Le probleme c'est que la vie n'est interconnectée qu'avec elle même, pour le reste d'entre nous nous sommes segmentés. Et que quelqu'un prétende pouvoir faire le bonheur de tous en distinguant uniquement leur "genre", leurs finances, et leur "race" et surtout SANS leur vécu est un mensonge et une désillusion. Les humains ne sont pas des statistiques, les statistiques sont d'origines humaines.
De plus en plus, l'ADN de Blast tient à la qualité des contenus proposés. Chronique qui fait du bien à qui a connu Bourdieu, Foucault, Deleuze et Guattari, Barthes ou Cixous, dont l'intelligentsia actuelle fait opportunément l'impasse sur tout média télévisé de masse. C'est pas grave, moins on en parle, plus il y a à redécouvrir. Merci de continuer de défendre cette ligne intellectuelle que je voyais déjà s'éteindre à l'aune des impostures répétées (et graves, en ce qui concerne BHL) des "nouveaux philosophes", que j'aurai aimé voir démasqués et déconsidérés depuis longtemps.
Yep, après 40 ans de néolibéralisme il y a une redécouverte de la radicalité des 70's, du matérialisme dé-sclérosé de l'orthodoxie et du pouvoir qu'on a sur la culture war Gramscienne etc... Ca fait plaisir à voir, et effectivement c'est tout un chemin idéologique complèxe avant d'arriver la, il faut avoir un peu constaté les échecs de tout, avoir été cringe puis l'admettre, ne pas céder au nihilisme... puis quand on y est faut pas non plus se soustraire dans la théorisation pure et parfaite et l'hubris de la décadence individuelle... puisque cette pensée la est innéficace sur le terrain, c'est la CIA qui l'a dit lol, il faut l'accoler à une certaine praxis de groupe et d'organisation, comme on peut. Mais on avance, on voit déja les graines :)
@Flou Bidou Limite pré-woke et patriarche-woke car trop autiste mème x) Pour "la domination masculine", il va sortir son bouquin dans son flex de théoriste logicien full-quanti implacable qui à tout lu, vu et compris et va expliquer l'infinie complexité du réel aux gueux qui ne comprennent rien (c'est ça que j'assimile à un trait autistique dans lequel je me retrouve complètement^^), Mais du coup toute l'ironie c'est qu'il est en mode "regardez femelles, voici comment votre domination à lieu, j'ai tout lu et je vais vous l'expliquer car vous avec pas bien compris"... du coup il se fait bizarrement un peu le daron boomer du wokisme de son époque, alors qu'en fait les universitaires féministes ben elles ont lues plus et plus diversifié que lui et elles ont rien appris lol. Mais sinon pour un mec dans les années 70 ben forcément il était turbo-woke relativement à son temps social.
@@xrt126 C'est la preuve d'un bon marxiste d'être aussi contradictoire^^ De façon général ça se lie au coté fataliste de son déterminisme qui pousse à l'inaction par désespoir; d'ou son statut de figure tutélaire des sciences sociales françaises, et figure à dépasser. C'est le dernier hokage un peu^^ si le chercheur ou le militant gauchiste gauchiste se voit en naruto^^
Bah c'est dire que c'est très bien le Woke, à condition que ça ne cache pas la nécessité des luttes collectives contre le capital. Parce que le problème dans ce monde, il est d'abord économique. J'en connais plein des gens très sensibles à l'intersectionnalité et qui s'en vont voter Taubira. Donc perso ça finit par me saouler un peu d'entendre tout le temps parler de ça, alors que le problème général est ailleurs. On peut être une femme noire et pauvre de droite néolibérale. Voilà le problème.
Je me demande si les wokes se sont dotés de modèles quantitatifs pour analyser l'intersectionnalité. Quand on me parle d'interdépendance, d'interactions ou d'hétérogénéité j'attends un modèle pour y voir plus clair et comprendre leurs hypothèses de travail. Surtout qu'il doit il y avoir une forte présence d'endogénéité dans les variables considérées. Car pour moi ces discours restent très abstraits et idéologiques. Il y a-t-il des spécialistes de la question ici pour me guider?
Première fois que je visualise ce concept d’intersectionalité avec ce graphique en ‘pétales’, merci. Du coup ça ouvre des perspectives avec la difficulté posée par le simplisme de considérer l’effet comme ‘additif’. Ça donne d’un côté les situations comme ‘evergreen’ qui en fait un repoussoir facile et empêche la diffusion plus large des prises de conscience de ce qui est induit/non réfléchi dans son contexte de base (son milieu, son genre, ses orientations..) et sur ce qui pourrait améliorer tous les rapports en en prenant conscience et en les corrigeant ‘facilement’ (ma définition confuse du ‘wokisme’) Bel éclairage merci beaucoup !
Merci de m'avoir fait découvrir en quelques minutes une série américaine que je ne verrai que lorsqu'elle sera distribuée sur une chaîne gratuite de la TNT ! Le concept d'intersectionnalité, a y est, j'ai pigé ! Merci
@@marywings6870 (copié collé de mon propre commentaire) Comment pouvez vous dire que l'intersectionalité rassemble avec autant d'aplomb ? L'intersectionalité divise ! Il faut s'attarder et faire le bilan de ce que cela provoque...l'idée de libérer la parole sur nos différences de chances dans la vie peut paraître constructive de prime abord, je peut le comprendre. Mais ça c'est en théorie ! En pratique c'est beaucoup moins reluisant ( voir les malus/bonus a Harvard selon les origines des étudiants) , d'ailleurs c'est bien de la société US dont on parle içi, non ? C'est vrai que ces dernières années ils ont vachement bien réussi à régler leur problèmes avec cette idée (BLM, Cancel culture etc)... De plus, cela banalise clairement les discours accusateurs sans nuances, pour ne pas dire les discours de parfaits petits fascistes...! (Eh oui! , en pratique tout le monde n'est pas suffisamment raisonnable et intelligent pour parler avec sérénité de ces problèmes de société). Votre dernière vidéo fut décevante, et celle ci est bien pire que cela... Je vous suggère d'arrêter de vous branler l'intellect et d'ouvrir un peu les yeux sur le RÉEL !
@@marywings6870 Et puis franchement, lorsque l'on défend un concept aussi complexe et disruptif pour notre société en se basant sur une fiction (!) n'est-ce pas déjà suffisant pour parler d'escroquerie ?
Je me demande à quoi ressemblerait la société idéale "désintersectionnalisée" : sans doute une somme d'individus X1, X2,X3...Xn, interchangeables, au répertoire de conversation phatique réduit à "cool", "greath", "waoouh" et "Oooh", plongés dans la contemplation permanente de leurs valeurs abstraites illustrées dans des séries Netflix, à la recherche incessante de la victime à défendre démontrant que le "système" est pourri... Bon, j'exagère un peu, mais c'est pour faire passer l'idée que la théorie de l'intersectionnalité, avec sa vision du monde plié en six, m'apparaît effectivement comme une sociologie low-cost, bonne à créer des illuminations de fin de soirée. Tout devient clair, mais ça ne règle rien. On ne se construit pas en tant que victime des représentations communes qui, quelles que soient leur part d'arbitraire, d'injustice ou d'inégalités, resteront toujours nécessaires et mobilisées car elles sont la condition de toute communication possible, et donc d'une vie en société. Ces représentations n'ont jamais été strictement rigides et ont toujours évolué. C'est le principe des cultures. Tout individu tentant de tracer son chemin existentiel affronte, à un moment, conflits, préjugés, résistance. Les existences individuelles s'inscrivent par ailleurs dans le temps long de l'Histoire. Les paradigmes changent. Bref, c'est la vie. Ceci étant dit, merci Virginie Martin de vulgariser de manière cursive, pédagogique et à peu près neutre ce concept d'intersectionnalité. Présenté par d'autres, j'aurais depuis longtemps zappé. Sur ce, j'écris ça un dimanche en début d'après-midi. Je vais maintenant me mater un bon vieux Rick Hunter. ;-)m
Pourquoi les "représentations communes" sont-elles "toujours nécessaires et mobilisées" ? Peut-on s'exprimer sans utiliser le mot "race" ? Pourquoi faire revenir les personnes Noirs ou autre à leur origine étrangère ? Parler d'origine "étrangère" n'est-ce pas là une part du problème ? En quoi la part d'injustice ou d'inégalité serait nécessaire ? Je sus favorable à l'abolition du mot "riche" et "pauvre" par l'abolition de la propriété elle-même, des classes et de l'État. Il y a toujours une contrepartie réelle à détruire lorsqu'on parle de mots qui sont les bases d'éléments du sens commun...
Parlons de genre une journée ne comptant que 24 h on a pas le temps de parler du fait que les.gens qui bossent au ont des d'un de mois difficile ( essence , nourriture tout a augmenté mais pas le salaire ) le patronat vous encourage " oui parlons de genre ,voulez vous une petite donation pour votre combat?"
Arrête de pleurnicher. Qu'est-ce que c'est que cette mauvaise foi, cette manipulation de base étage ? Arrête ton char. Non, TU NE VEUx PAS parler des fins de mois difficiles. C'est FAUx. Ce que tu ne veux pas c'est le sujet qui est abordé ici, et j'en ai la preuve. Vraiment pitoyable ta tentative de manipulation pour faire pleurer dans les chaumières.
L'intersectionnalité n'est pas un effet d'optique. Cette série donne l'air de bien l'illustrer. Encore une série que j'aimerais découvrir. Merci Virginie
@Dioxy Gène je pense que l’intersectionnalité (du moins comme elle est présentée dans cette capsule vidéo) est un effet d'optique. la représentation des intersections à 1:09 ne traduit absolument pas l'impact extraordinaire qu'a le rapport de domination de classe sur les autres sections. Le rapport de classe est le rapport de domination qui domine tous les autres rapports de dominations. Il y a ici un aspect fondamental du rapport de classe totalement absent du fonctionnement des classes sociales dominantes; les réseaux + la conscience que leur classe repose sur l'accès privilégié/exclusif à la justice, à la police, à la fabrique des lois, à la fabrique de l'argent etc... --> Ceci veut dire que cette femme riche ne tient pas son pouvoir uniquement de son mari ou de son compte en banque, mais de toutes les connexions qui lui donneront des passes droits (ou des droits) exclusifs lui permettant d'effacer plus ou moins totalement ses autres "handicaps sociaux" Il aurait été infiniment plus intéressant de faire une série sur une riche transgenre noire employant un blanc d'origines modeste secrètement suprémaciste et homophobe. Et là, nous verrions probablement que le rapport de domination de classe surpasse toutes les autres formes de dominations Tu penses très sincèrement qu'une princesses d'une pétromonarchie du Golfe pourrait ne pas être traitée comme l'égale de n'importe quelle autre princesse d'une monarchie européenne?
@@merlin2368 Sauf que dans la réalité ton petit laius est inopérant. Il n'explique pas pourquoi les établissements scolaires de ZEP son très souvent remplis des mêmes populations, que même dans les boites de nuit miteuses on refuse plus souvent certaines têtes, que les recruteurs ne retiennent pas des CV identiques s'ils ont des noms à consonnance étrangère, etc. Je peux continuer comme ça toute la journée. Réduire les questions de discrimination aux rapports de classe est une position purement idéologique, qui tout en prétendant analyser le réel, alors qu'elle ne fait que de se priver d'outils d'analyse pertinents. L'intersectionnalité en est un, il n'a aucune autre ambition.
@@theoven344 1. "les établissements scolaires de ZEP son très souvent remplis des mêmes populations" C'est pourtant simple, les quartier zep concentrent les populations les plus précaires restées sur le carreaux après les vagues successives de délocalisations dès la fin des années 1980 2. "dans les boites de nuit miteuses on refuse plus souvent certaines têtes" Les boites huppées refusent les pauvres (question de standing de la clientèle). Les autres boites refusent ceux qui pourraient potentiellement foutre la mer2. En général l'ensemble de ces boites embauchent comme videurs des gars des quartiers populaires qui pratiquent des sports de combats (boxe, mma, etc...). 3. "les recruteurs ne retiennent pas des CV identiques s'ils ont des noms à consonnance étrangère" Dans les multinationales ta remarque n'a pas de sens. Par contre c'est vrai que pour les entreprises à tailles "humaines" c'est le communautaire qui prévaut dans les recrutements 4. je vais te prendre un exemple d'intersectionalité historique que personne n'analyse comme tel. En mai 1968, il y a eu 2 mouvements insurrectionnels qui se sont télescopés: --> le mouvement des revendications des travailleurs des classes populaires, --> le mouvement des enfants des classes bourgeoises qui faisaient leur crise d'adolescence pseudo-libertaire. Vu que par la suite, ceux accédant aux hautes sphères sociales étaient ces enfants de bourgeois devenus grands, il ne restera de cette période que le côté libertaire qu'ils associeront à leur classe sociale pour donner le libertarianisme néolibéral. Tu peux empiler les intersectionnalités qui te font plaisir, au final il ne restera que le rapport de domination qui domine tous les autres, le rapport de domination de classes. Si on revient au basiques. Qui, à un moment de l'histoire de l'humanité, a pu fixer comme règle que les femmes devaient servir les hommes? Tu penses que les règles sont établies par n'importe qui dans le groupe ou la société? Redescend sur terre, les règles sont toujours fixés par ceux qui dominent les autres. Dans les valeurs universelles de "liberté, égalité, fraternité", l'égalité c'est la déconstruction des rapports de dominations hérités des ordres aristocratiques féodaux d'avant 1789...
@@merlin2368 Je vois bien que ton impasse idéologique ne connaît aucune limite. Mais tu passes un peu rapidement sur quelques points : pourquoi les populations les plus précaires en ZEP sont aussi celles qui sont d'origine étrangère ? Un effet d'optique sûrement. Pour les boites de nuit, tu n'as surement jamais participé à un testing. Sinon tu t'étoufferais de honte en relisant ta réponse. Pour la question des recrutements, cette réalité s'applique dans tous les types d'entreprises. Mais là encore, il faudrait que tu connaisses le sujet plutôt que de vouloir appliquer tes ornières à tout. Ta position consiste tout simplement à nier qu'il existe du racisme, de la discrimination de genre, de religion, etc. Discriminations qui ont été prouvées, documentées, étudiées depuis des décennies. Bien avant que ce concept fourre tout de wokisme ou d'intersectionnalité (que tu ne comprends visiblement pas) soit importé par l'extrême droite (parce que c'est ça la réalité). Et j'imagine, bien avant ta naissance.
Cette série de vidéos sera donc un rabachage des notions "woke" des séries en vogue du moment sans aucune forme de critique? Je n'aime pas critiquer ce mouvement car je suis pour le fait que chacun vivent sa vie comme il l'entends et exprime son mal-être librement mais on est un peu dans la redite constante avec cette série de vidéos. Il n'y a pas d'analyse ici car vous ne présentez aucun aspect critique, quel est donc l'intérêt si ce n'est d'enfoncer toujours les mêmes portes ouvertes? La série dont vous parlez présente quand même de gros stéréotypes et des personnages caricaturaux au possible, pourquoi ne pas toucher cet aspect-là? Le combat des minorités ne mérite-t-il justement pas mieux que ça? Blast se rapproche ces temps-ci de plus en plus de la ligne éditoriale du Média, quel était alors l'intérêt de vous séparer d'eux?!
J'adore la scène a 6min50, la représentation parfaite de la schizophrénie qui se developpe aux USA. Si une dame te propose d'être une "gouvernante" ( ce métier inclut celui de femme de ménage et instructeur de savoir vivre et faire utile en société aux enfants, en gros de l'éducation ainsi que cuisinière ) deja faut savoir que c'est tres bien payé, qu'il faut avoir beaucoup de qualifications aussi bien en terme de compétence qu'en terme de morale ( une mère ne délègue pas l'éducation de ses enfants a n'importe qui) et donc je ne comprends pas en quoi c'est offensant. A l'epoque de Martin Luther King on etait offensé parce qu'on interdisait des lieux aux noirs, aujourd'hui c'est parce qu'on t'offre un travail.. Et derrière l'effet boule de neige c'est que la personne qui t'a tendu la main ne sait meme plus si elle est legitime a t'aider ou pas et au bout d'un moment elle arrête. Mr.King disait " I have a dream, that my grandkids won't have to live in a world where your colour matters" bah va dire ca au mouvement black lives matter
Oui ben faudrait revoir son Martin Luther King parce qu'il disait pas "arrêtons de parler de la race, ça n'a pas d'importance". Justement, il faut en parler pour nommer l'oppression. Ne pas en parler c'est devenu le moyen principal du système pour dire qu'il n'y a pas de problème.
@@alicedeligny9240 Précisément il a dit " Je rêve qu'un jour mes 4 petits enfants vivront dans une nation ou ils ne seront pas jugés sur la couleur de leur peau"
@@marcnawezi1877 Oui je connais l'anglais merci. Et ce qu'il a dit, c'est pas synonyme de "il faut arrêter de parler des races". Considérer que King aurait été contre les BLM, ça tient pas la route. Il parlait pas que du Klu Klux Klan ou de la ségrégation, lui.
@@alicedeligny9240 MLK considerait certains blancs comme ses frères et manifestait contre toute forme d'excès de violences policières, 2 mois avant BLM un blanc tué pae un flic blanc, 0 manif un noir tue par un flic blanc = anarchie
@@marcnawezi1877 Et MLK considérait que les blancs modérés étaient plus dangereux que le KKK par rapport à l'émancipation des noirs. Il considérait que la société blanche avait un devoir de réparation envers la population noire à cause de l'esclavage et de la ségrégation. Et idiot, BLM se concentre sur les taux de meurtres commis par la police sur des noirs, car ils se font tuer plus que les blancs par la police (et pourquoi les blancs ils font pas de manif contre les violences policières, puisque tu le dit ?). Mais fondamentalement, BLM est contre les violences policières de tout genre.
L'analyse (même si très bien faite) oublie un point notable. Cela reste un produit de marketing à des fins commerciales, et c'est d'autant plus choquant au vu des sujets évoqués... Quand on voit les acteurs choisis, ils n'ont pas pris des inconnus mais 3 stars des séries américaines... Ca montre déjà un certain biais dans la réalisation... et les objectifs financiers de la série.
Est-ce que n'importe quel chef d'œuvre du septième art n'est pas commercial ? Est-ce qu'une symphonie de Mozart ou une peinture de Léonard de Vinci n'est pas commerciale ? La dimension commerciale d'une œuvre est certes problématique mais elle n'est qu'un aspect de celle-ci.
@@KarlProust Je ne pense pas qu'on peut mettre au même niveau une symphonie de Mozart et une série américaine en plein wokisme. (évidemment, je n'ai rien contre le wokisme). Certes, il n'y a pas que la dimension commerciale mais elle est prépondérante... Le sujet a-t-il été lancé comme un compositeur ou un inventeur qui a une idée en lui qu'il veut faire germer et faire comprendre à ses contemporains... Ou est-ce une analyse de marché se demandant quels sujets pourraient être à la mode et rapporter des sous... Ca change quand même beaucoup de chose. Je trouve que la série aurait été plus fort en "caractère" avec des acteurs montants, qui se battent pour se faire connaître et s'aguerrir sur des oeuvres difficiles à budget modeste... Là, on n'est clairement pas là-dedans, la série se chiffre à plus de 50M$ de budget... Les acteurs principaux prennent 1M$ par épisode... et nous vantent les combats des minorités... Y voir là une possibilité de créer des convictions anticapitalistes et mobilisatrices devant son écran ne me semble pas pertinent...
@@millemilliardsdedollars6914 ce n'est pas en brandissant des chiffres que vous allez me convaincre. Des chefs-d'œuvre du cinéma ont coûté plus que cela. C'est sûr que le niveau de pourrissement d'une œuvre par son aspect commercial n'est pas le même pour n'importe qu'elle œuvre. Pour les acteurs, pardon mais je trouve que Robert de Niro est un grand acteur et pourtant il a des cachets plus importants que ceux que vous mentionnez. Je pense que c'est le caractère militant woke qui vous dérange en réalité et non son caractère commercial. Je présume que vous appréciez un tas d'œuvres commerciales non-wokes auxquelles vous n'auriez même pas songé à en faire la critique.
@@KarlProust Kubrick n'a pas eu son mot à dire pour le montage final de Spartacus... Il a dit, ok, et bien, c'est la dernière fois que ça arrivera... Au vu du conformisme de l'ensemble des scènes qu'on a eu le droit de voir dans cet extrait, on n'est pas dans le même univers du compositeur qui propose une oeuvre dérangeante et qui bouscule les institutions en place par sa création... Mais oui, je vous rejoins, c'est son caractère faussement militant qui me dérange... (puisqu'évidemment, j'ai tourné la page de l'argumentaire commercial vertueux... !). Est-ce une vraie critique radicale ? ou la série va-t-elle plus être l'alibi d'un monde qui saurait se remettre en question ? Si je peux me permettre ce parallèle, on n'est dans le même type de projet que "Demain". Des bourgeois écolo qui vont filmer d'autres bourgeois écolo, tous plus BCBG les uns que les autres et tous bien sapés et bien rasés... Ou sense8 qui traite vraiment du fond du sujet LGBT...... Donc oui, désolé, ce "faux" militantisme me gène... et le chèque qui va avec aussi... Ce qui me gène aussi, c'est que Blast décide de mettre en avant ce type de contenu sans remettre un peu en perspective ce qui a engendré cette série, quels milieux pour quels enjeux économiques... je pense que ça changerait vite notre vision de la série.
L'Intersectionnalité, dans un monde capitaliste qui valorise certaines caractéristiques et qui en dévalorise d'autres, j'imagine cela un peu comme un marathon, avec deux-trois minorités, reposées et bien nourries, et toutes les autres minorités (dont la somme constitue la majorité des participant(e)s), qui doivent, elles, se traîner un ou plusieurs boulets de bagnard correspondant à leurs différentes caractéristiques dévalorisées par les règles de la compétition capitalistique.
Alors, aux gens (une majorité d'hommes) qui penchent idéologiquement à gauche et qui disent que ce modèle de description des cumuls des emmerdes non économiques va phagocyter la lutte contre les inégalités économiques/de classes, vous vous méprenez. Pour rappel, les humains sont des animaux dotés d'une individualité qui se construit à la fois : -En se distinguant individuellement les unes des autres (les espaces (le premier d'entre eux étant l'espace physique) qu'occupe une personne ne peuvent être simultanément occupés par une autre et il en va de même pour certaines ressources, comme la bouffe par exemple, une carotte ou un verre d'eau ne peuvent être intégralement mangée ou bu par plus d'une personne au même instant ; dingue, non ?) -ET, parallèlement, intégrée et s'intégrant dans une société qui est une structure à la fois structurée et structurante, elle aussi. En bref, nous sommes à la fois des individu(e)s ET des sociaux. SIMULTANEMENT. Les esprits humains (individu(e)s ET sociaux) sont eux-mêmes constamment et simultanément la production de structures d'échelles apparemment diamétralement opposées mais qui font, tout de même, coexister des aspects généraux et particuliers.
@Flou Bidou tous ceux qui vient des états Unis est à prendre avec les pincettes.fachismes et gauche c est ceux qui dit qui y est,je suis d aucun parti politique, la division ne m intéresse pas, qu'est ce que le wake ,encore une décontraction humaine, qui pousse par la fiction à tout déconstruire à encore diviser les gens est créer d autres problèmes,si sa peu deconstruire les systèmes que nous connaissons dites inhumain, du moment que c est pas ,promouvoir une violation de la nature ,faire que l être humain s interroge, cela peut être une bonne chose
@Flou Bidou oui et seuls les gauchistes prennent le wokisme pour une bénédiction absolue sans envisager les conséquences néfastes de cette idéologie :)
Une série que je ne risque pas de regarder. Ce genre de navet est toujours contreproductif. Surtout quand il veut faire culpabiliser les gens et les forcer à absorber des leçons. Quand on veut faire évoluer les mentalités on ne fait pas ça, on n'essaye pas de gaver les gens comme des canards avec des messages imbuvables aussi subtils qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine. Non, pour faire évoluer les mentalités il faut des bons personnages, un scénario en béton, et surtout poser des questions sans y répondre. Il faut laisser les gens tirer leurs propres conclusions.
On peut aussi objecter que l'intersectionnalité est une assignation à résidence dans laquelle ou vous enferme en fonction d'un déterminisme arbitraire par des gens qui vous classent par groupe identitaire et de genre en vous interdisant d'en sortir et surtout de vous intégrer aux autres groupes. Ainsi l'ex de Nora Bussigny qui s'est infiltré pendant un an chez les militants woke est édifiant : elle nous raconte qu'on lui avait donné pour fonction, lors de la préparation de la "pride radicale" - tout un programme -, de séparer les personnes en fonction de leur apparence et appartenance. Tant est si bien qu'un couple mixte par ex, devait être séparé et être en tête de cortège pour l'un ou en queue pour l'autre, selon leur couleur de peau, leur sexe, leur identité de genre : identité dont je me garderais bien ici d'en définir par le menu toutes les différenciations qu'ils y voient et dans lesquelles, je m'y noie. Idem pour un groupe d'amie, qui ne pouvait défiler ensemble pour les mêmes causes de différenciation et classements ubuesques et fantasques : ce qui déclenchait nous dit-elle des malaises et des conflits au sein même du mouvement censé sinon rassembler, au minimum faire fédérer a la même idéologie. Pour le coup, on s'aperçoit très vite de la limite de cette idéologie, qui, faute de faire prendre conscience des inégalités que peuvent subir certaines catégories de personne dans notre société, a pour finalité surtout de fabriquer d'un côté des bourreaux tout désignés et de l'autre des victimes ad vitam æternam par les mêmes processus déterminant et essentialisant primaire qui fabriquent ce qu'on appelle des préjugés. Ce système leur permet de comptabiliser et hiérarchiser les victimes et leurs préjudices, ce qui déjà en leur sein cré des tensions, des frustrations. C'est ainsi que l'on a pu assister à des réunions interdites aux personnes blanches, car jugées certes victimes, mais placés en haut de la pyramide, donc les plus privilégiés : privilège qui les poursuit et se retrouve dans toutes les strates victimaires possibles et imaginables qu'ils ont créé. C'est ainsi que chaque problème, chaque cas n'est plus vu dans une globalité, mais divisé et hiérarchisé " intersectionnalisé " en plusieurs catégories et se voir interdit des conférences du fait même de leurs identités propres de genre de couleur de peau, etc. l'homosexualité par ex n'est plus perçue dans sa globalité, mais sectionné, divisé, hiérarchisé en fonction de chaque assignation identitaire. Ici ce sont les stéréotypes caricaturés jusqu'a l'outrance qui priment sur l'homogénéité du genre humain qui devrait s'imposer sur tout le reste. Tout ce système en finalité exacerbe les haines, les jalousies, fabrique des frustrations. Voilà pourquoi je combats cette idéologie qui entretient la haine de l'autre plus que de faire tomber des préjugés et faire accepter les différences comme l'idée naissante dans les années 70 pouvait laisser espérer un vrai progrès sur ces sujets.
@@kostorinabach Exactement ces gens se servent du désespoir des autres pour entretenir leur fonds de commerce et non donc aucune envie que cela disparaisse et l'entretiennent.
Je trouve que la vidéo donne l'impresssion, notamment avec le petit schéma en diagramme de Venn au début, que l'intersectionnalité consiste à dire que les systèmes d'oppression s'additionnent, alors qu'au contraire, le propos est plutôt de dire qu'être par exemple une femme noire (pour reprendre cet exemple historique), ça revient pas simplement à être à la fois une femme et noire, mais c'est aussi quelque chose de plus spécifique que ne connaissent ni les hommes noirs ni les femmes blanches. C'est justement l'étude de ces interractions entre les différents systèmes d'oppression que sont le racisme et la patriarcat en l'occurrence, qui ne se résument pas en leurs sommes (et je reconnais que cette notion d'interactions, pour le coup, était un peu mieux véhiculée dans la vidéo à travers les exemples de la série). Aussi, personnellement (et c'est peut-être une opinion qui ne sera pas partagée par la majorité des gens se réclamant de l'intersectionnalité aujourd'hui, ou enfin peut-être pas, jsp, je suis pas trop dans ce genre de cercles militants de toute façon donc peut-être que ma vision en est biaisée par la représentation médiatique) je ne pense pas qu'il faille penser toutes ces discriminations comme équivalentes par principe, et les mettre sur le plan. Parce que notre société connait en fait un grand nombre de discriminations qui peuvent être parfois très spécifiques, peu visibles, et plus ou moins impactantes, ce qui fait d'ailleurs qu'on peut difficilement en faire une liste exhaustive parce que généralement on oublie toujours des choses, comme la grossophobie, l'âgisme, et ainsi de suite... Et je trouve que cette tentation à penser l'intersectionnalité comme un modèle avec x variables ayant toutes le même poids, a tendance à être très courante, par peur d'être perçu comme cherchant à opposer les luttes : personne n'a envie de dire que telle ou telle chose est plus ou moins prépondérante qu'une autre. Mais personne non plus n'a envie de dire que le roussisme est strictement équivalent au capitalisme, au patriarcat ou au racisme, parce qu'en réalité, on a aucune raison concrète qui justifierait de les penser tous comme strictement équivalents à part par pur principe moral, dans un but de légitimation de toutes les luttes. Sauf que, si effectivement toutes les luttes sont légitimes, et que tous les systèmes d'oppressions doivent être attaqués, ils ne sont pas pour autant tous équivalents et tous aussi structurants dans notre société. De fait, les bourgeois sont plus ou moins littéralement les rois du monde, par exemple pour ce qui est des postes de pouvoirs ils ne se contentent pas d'une surreprésentation, ils cumulent la (quasi?)intégralité de tout le pouvoir économique, politique, et médiatico-culturel à travers le monde. A mon avis , le plus déterminant de ces systèmes est donc certainement le capitalisme, et je pense que c'est une erreur et même une faute politique de dire qu'il opère sur les mêmes plans que n'importe lequel de ces nombreux autres systèmes. D'ailleurs, on a vu apparaître un terme, celui de "classisme", qui permet justement de le ramener au même niveau que les autres, et de l'analyser uniquement sous l'angle d'une discrimination, là où auparavant on parlait de "mépris de classe", et c'était implicitement compris comme étant un aspect spécifique et même presque secondaire du capitalisme. Parce que justement, le capitalisme c'est bien plus que le classisme, et en se cantonant à cette grille de lecture, on passe selon moi à côté de bien d'autres phénomènes qui y sont particuliers et qui ne peuvent pas être décrits en ces termes, comme l'impérialisme, l'aliénation, ou l'hégémonie culturelle etc... Et le but d'une théorie politique devrait être d'étudier la réalité sociale d'une façon la plus juste et la plus complète/précise possible. C'est d'ailleurs pour ça que l'intersectionnalité est intéressante : parce qu'elle permet de rendre compte avec plus de précison de certaines particularités dans les oppressions que subissent des catégories sociales très spécifiques.
Content de voir qu'il y a encore des gens a gauche suffisamment lucide pour ne pas tombé dans les pièges du néo-libéralisme américain ... Merci , je me sent moins seul !
@@gilberthanzo918 je suis surtout communiste, donc ces histoires de droite / gauche ne m'intéressent pas, et l'intersectionnalité encore moins. Tout ça n'aide pas à penser le monde. Ce sont de très mauvaises abstractions. Ils feraient mieux de relire Hegel et Marx plutôt que de pervertir à ce point la lutte.
Ce n’est pas une attaque, promis je vous assure mais vous délectez-vous de cette hypocrisie? C’est une vraie question... "délicieusement", c’est costaud comme terme pour quelqu’un qui se veut hypocrite, c’est un peu antinomique, voir complètement. Non? Bon dimanche... 🖐
Oui les humains ont une tendance à essayer de justifier maladroitement les privilèges qu'ils ont hérité. Mais comment leur en vouloir, ils en ont hérité, ils sont nés dedans, ils n'ont pas le recul et l'expérience de vie. Faut-il nécessairement leur infliger de la souffrance pour qu'ils en prennent conscience ? Quelle autre solution y a-t-il ?
Une bonne série encore moins simpliste qu'il ne pourrait y paraître dans cette description intersectionnelle qui oublie des subtilités que révèle petit à petit le scénario : entre la blanche antiraciste frustrée de n'avoir pas réalisé son ambition de jeunesse de devenir une journaliste d'investigation ou grand reporter et qui végète dans un petit journal local et l'artiste noire qui s'est réalisée mais n'offre pas à sa fille la stabilité que celle-ci réclame quand la vente d'une seule de ses photos lui permettrait de devenir propriétaire comme on finit par le découvrir. Chaque personnage est épinglé selon plus ou moins son hypocrisie ou sa générosité défaillante et les clichés auxquels il s'accroche. La GPA foireuse de l'une, l'orientation sexuelle et sa réception dans chacune des deux familles, l'adoption du bébé de l'immigrée chinoise et avec ça le déchirement de l'abandon auquel force l'indigence mais aussi la culpabilité et les bons sentiments des uns et des autres, tout passe au crible d'un constat loin du manichéisme auquel le contemporain est habitué. D'une certaine façon, un peu à la manière (parfois pessimiste ou du moins sans fard) des films de Claire Denis, le concept d'intersectionnalité même est ici balayé par le réel et les contradictions de personnages qui ont fini par verser dans une caricature d'eux-mêmes insatisfaite.
Tout le monde sait bien qu'il n'existe aucun blanc pauvre aux USA, ni aucun noir ou asiat riche. Et puis toutes les femmes blanches sont au foyer avec nécessité d'une bonne ! Cette série est vraiment une merveille.
Super intéressant; Je ne connaissais pas ce terme d'intersectionnalité et il met un mot sur ce qui est pour moi, homme blanc de 40 ans, une évidence terrible ! Merci
l'intersectionnalité des causes discriminatoires est une réalité qui doit être prise en compte avec une réflexion sur un temps long et non sur une échéance courte comme une élection, car on ne peut rassembler ce qui est prédéterminé par 1000 et 1 variantes = le social est rassembleur tandis que le societal est clivant / en 2018 un parti que je nommerais pas a choisi une stratégie de racolage électoral avec une ligne consistant en l'intersectionnalité du sociétal par dessus le social sur une échance électorale courte: le but étant d'empiler les bulletins de vote = 3 ans plus tard ça ne s'est pas vraiment passé comme prévu= les bulletins de vote ne se sont pas empilés mais se sont éparpillés, le clivant l'a emporté sur le rassembleur, il faut être aveugle pour ne pas le constater aujourd'hui; moralité: l'intersectionnalité ne devrait être traitée que par les sociologues, avec des travaux mis à la disposition des politiques en dehors des périodes d'échéances électorales
Donc aux États-Unis il n'y a pas de Bourgeoisie noir, ou asiatique ? Tout les blancs, aux États-Unis,(d'ailleurs c'est quoi un "blanc"? Un européen, un arabe, un kurde, un iranien ? Et la jeune femme "noir" de la série semble être autant d'origine européenne qu' africaine, alors pourquoi afro-américaine?) sont donc riches et embauchent des noirs et des immigrés sans papiers. Si ça c'est pas du cliché, les clichés n'existent pas. Bien sûr que la réalité est complexe et que le racisme et les injustices, de tout types, existent, partout sur la planète et avec des contextes différents d'un continent à l'autre , d'un pays à l'autre. Tout le contraire de cette série, ou du moins de la présentation que vous en faites. Et c'est tellement simpliste que les scénaristes on en oublié les Latinos qui ne sont pourtant pas les derniers à subir du racisme au États-Unis. Mais il est vrai qu'il existe aussi une bourgeoisie hispano-parlante dans ce pays, et oui les choses sont effectivement complexe.
Quel propos limpide ! Même sans avoir vu la série l'exemple est très parlant. Pour faire comprendre l'intersectionnalité en quelques minutes à quelqu'un c'est parfait, bravo !
Le terme race n'est ici pas du tout utilisé dans un sens biologique comme pourrait l'être génotype, il est utilisé dans son sens sociologique. C'est parce qu'il y a racisme systémique, que, de fait, il y a race (au même titre qu'il y a classe ou genre). Le terme race n'est pas utilisé comme une chose "en soi", mais comme quelque chose étant crée par un contexte, un système, un rapport de domination.
@@taitsuo À l'origine (80 000 ans) on était tous noir ! C'est un génotype plus clair qui est parti de l’Anatolie (Turquie) avec les agriculteurs qui se sont déployés en Europe et Asie. Puis ce génotype s'est distingué en plus blanc dans les steppes asiatiques. Et en -3 000 avant JC, avec l’invention de la roue, la maîtrise des métaux et la motricité des aurochs (les chevaux c'est quelques siècles après), une vague de patriarcat militaire (aristocratie des mâles dominants) a remplacé tous les mâles plus pigmentés (viols des femmes ou meurtre des hommes ?). C'est la mise en place de l'aristocratie patriarcale blanche en Europe et Asie, comburant historique du carburant capitaliste créé en -700 av JC avec la naissance de l'argent. Argent pour assumer l'impôt privé des dominants par les possessions individualisées des biens commun (ressources de la nature, organisation sociale, économie, protection sociale de santé, sécurité, etc.) ou des individus (sexualité = contrat de mariage, puis personnes = contrat d'esclavagisme et enfin force de travail = contrat de travail). Ce sont ces aristocraties de dominations par possessions qui sont la cause des classes sociales. Elles sont aussi la conséquence des discriminations pour garder leurs statuts de dominants et ainsi protéger cette hiérarchie de domination… Le mot race a été créé pour imposer les impérialismes libéraux (idéologie des capitalistes).
@@francserres5536 Ce n'est juste pas dans ce sens là du tout que le terme race est utilisé. En France on a pas trop l'habitude, et on fait souvent l'erreur de le comprendre dans un sens biologique (et en terme biologique quelque soit les précisions que tu apportes, nous sommes une seule et même race, dans un sens taxonomique: la race humaine, espèce : primate, famille: hominidés), alors que dans la littérature anglo-saxonne il est beaucoup plus courant. Mais il n'est pas du tout utilisé pour valider l’existence de race (d'une quelconque différence entre les êtres basée sur leur couleur de peau, leur morphologie ou autre) bien au contraire. Il est utilisé pour exprimer le fait que culturellement, sociologiquement et politiquement, les structures, les systèmes organisationnels, les représentations, créent des hiérarchies entre les peuples = le racisme systémique. Ce racisme structurel et systémique étant réel, on parle alors de race pour le critiquer (et évidemment pas le valider). Il ne faut donc pas faire de contre sens. Par exemple la CRT (critical race théorie) utilise bel et bien ce terme (et c'est de la sociologie, donc désolé @plush plush, mais si, ce terme est courant) afin de critiquer (au sens large) et déconstruire les structures de pouvoir et de domination qui génèrent des différence de traitement et de comportement envers des "races" (c'est à dire des ensembles sociaux, religieux ou culturel etc d'humain que l'on traire différemment du groupe dominant en place), qui n'existent pas en soi, mais sont des constructions socio-politique. C'est tout ce que j'essayais de préciser ;) des bisous !
Merci pour votre analyse très intéressante. Sur ce sujet je me demande si cette théorie n'est pas un moyen pour la classe dominante de "noyer" dans toutes ces luttes la plus essentielles d'entre elles à savoir la lutte des classes qui, si elle parvenait à ses fins (suppression des classes sociales) toutes ces luttes (certes nécessaires) n'auraient plus de raison d'être.
@@daviddezweemer5207 Détrompez vous la lutte des classes est certes perdue aujourd'hui mais la lutte continue (gilets jaunes) d'où cette répression atroce de la classe dominante contre ce mouvement.
@@soriamehdi4662 J'ai fais parti de ce mouvement, et je peux Vous Affirmer qu'à l'époque Habitant une Résidence HLM, je fus le seul à rejoindre tous les Weekends le Cortège et que certains de mes Voisins me regardaient d'Un Air Étrange. De plus on ne pouvait obverver au Sein du Cortège que peu de Français Qui forment cette Diversité. Et, cela s'Explique assez facilement par le fait que peu furent baigner dans leur Culture d'Origine par la Lutte des Classes. C'est Un fait Historique qui en réalité ne fait pas parti de leur Imaginaire Collectif. Ils n'ont tous Simplement pas étaient imprégné de Cette Culture et par cette Culture.
@@daviddezweemer5207 Je suis consciente qu'il n'y a quasi plus de conscience de classe de nos jours mais néanmoins elle existe même inconsciemment et de manière diffuse. Cela a fait ressurgir des révoltes et "jaqueries" depuis l'Ancien régime et même avant. et de nos jours des mouvements sociaux dont les gilets jaunes.
@@soriamehdi4662à mon avis le problème des mouvements sociaux, c'est qu'ils mettent un Pied dans la Porte, alors que Celle-ci est quasiment fermée, Juste une manière de récupérer une dernière bouffée d'air avant d'être Totalement étouffer... Un Baroud d'Honneur en quelques sorte, Un Pied de Nez.
Si le politique ne traite pas le social qui est rassembleur le societal clivant empêchera le politique de gouverner et l'état-nation laissera place à un ensemble de communautés hermétiques les unes aux autres : l'exact opposé de l'universalisme. Sur le plan politique plutot que l'intersectionnalité il faut appliquer son antithèse qui seule peut aider à gommer les causes intersectionnelles et aider à les traiter ( car il ne s'agit pas de les nier): la hierarchisation des priorités ( sur une échéance présidentielle= le social, la souveraineté populaire qui permettra de traiter le societal pendant tout le mandat à venir, etc )
Houlà la gueule de bon nombre d'analyses en commentaires dignes du niveau collège/lycée tout au plus... cette non compréhension du monde.. et en plus par des gens qui se prétendent de gauche j'imagine pour une partie d'entre eux... je sais que ça existe donc ça ne m'étonne pas vraiment mais bon c'est toujours assez particulier à constater. Je comprends que bon nombre de gens en arrivent à se faire avoir et à penser comme ça, par manque d'expériences vécues mais au bout d'un moment faut se rendre compte qu'il y a un paradoxe. Bon nombre de gens ne comprennent pas que l'intersectionnalité inclut totalement la lutte des classes. C'est pas parce que vous avez pu voir de la vraie propagande ( titres et articles de médias conservateurs, propos à chaud sur twitter ), vu des séries mettant en scène ou même rencontré dans votre vie des bobos qui cochaient des cases discriminatoires avoir l'air de se préocuper uniquement de leur propre discrimination en s'en battant les couilles des travailleurs, des moins aisés etc ou bien entendu/lu des militants qui vous paraissaient trop extrêmes dans leur propos car vous manquiez sans doutes d'éléments pour les comprendre, que vous pouvez conclure que le mouvement entier n'en a que faire des disparités de pouvoir d'achat dans la société et par extension du capitalisme. Cette non compréhension au delà d'être triste en soi est dangereuse, les gens qui ne pensent pas assez aux problèmes des autres et qui s'occupent trop de leur petite personne, les "wokes", ça devient ( a toujours été ) ceux qui les critiquent. Un peu méta non ? Pour sortir de ce paradoxe quelque peu ridicule, un seul remède, tenter la bienveillance et tenter de comprendre les autres.
@@plushplush7635 Je parle de ma vision de la réalité avec pour matière mon expérience de vie, ayant eu la chance de me baser essentiellement sur cela et non essentiellement sur internet, parlez-moi donc de la votre, exposez-moi en quoi votre analyse de la "réalité" serait pertinente et ne serait en aucun cas construite par le biais d'internet, de médias, de réactions à chaud ou d'apparences. Tout simplement, exprimez votre propos.
@@plushplush7635 D'accord, la longue route donc, je suis allé survoler un peu et même si je suis certain du fait que le livre soit intéressant, je doute fort qu'il soit centré sur les différentes opressions. Si votre propos est de me dire que ce livre sert à comprendre que l'économie et la luttes des classes constituent parmi les problématiques les plus importantes de notre société, nous sommes de base d'accord à ce sujet. Je maintiens qu'il ne faut invalider aucune lutte car il n'y a nul besoin d'établir un ordre de priorité, l'avantage de l'intersectionnalité est de pouvoir mener toutes les luttes en même temps, n'est-ce pas magnifique ?
Waw, comment tu m'as trop convaincu. Sans rire, t'es conscient qu'y a rien dans ton commentaire ? Tu t'es embêté pour pas grand chose, t'aurais pu te contenter d'écrire "vous êtes tous des cons ; les adeptes de l'intersectionnalité ont raison ; si vous trouvez des militants trop extrêmes, c'est eux qui ont raison et vous qui êtes inculte, et les anti-woke sont les vrais wokes", ça serait revenu au même : y a rien qui vient soutenir tes propos, t'essaies à aucun moment de démontrer que tes propos ont le moindre fondement. "l'avantage de l'intersectionnalité est de pouvoir mener toutes les luttes en même temps" => C'est le meilleur moyen de toutes les perdre. L'inconvénient de l'intersectionnalité, c'est qu'on ne peut pas lutter contre toutes les oppressions en même temps parce que les oppressés sont également oppresseurs. Bah oui, c'est bien beau de faire semblant de ne pas voir que l'antisémitisme vient majoritairement des musulmans, que le racisme anti-asiatique vient majoritairement des africains, que les agressions "LGBT-phobe" viennent majoritairement de religieux, etc etc, mais dans la réalité, vous êtes juste entrain de créer un panier de crabes, vous allez vous entre-dévorer.
Je pense qu'à relire votre commentaire, vous comprendrez que certains ne soient pas convaincus du message que vous prônez : la bienveillance. Tout vient de soi, d'abord.
@@Darkctan Intéressant cette accusation de vide, et à quel point cela peut être subjectif. Car moi dans ta réponse c'est à peu près aussi que je ressens, j'ai l'impression de lire quelqu'un qui manque de paramètres et d'expériences, de confrontation au monde réel en dehors d'internet pour juger ce qu'il juge. Pour tenter de te répondre point par point : Je ne dis en aucune façon que tous les militants extrêmes ont raison et utilisent les bons arguments, certains se trompent, s'emmêlent les pinceaux certes, et alors ? Invalident-ils la cause elle même ? D'ailleurs soit dit en passant, pour être tout à fait honnête, si t'es pas capable de comprendre des arguments et que tu te permets d'avoir un avis, bah oui, pour moi c'est que t'es trop con on va pas passer par quatre chemins, je dis pas forcément que tu l'es toi parce que ta réponse m'a l'air d'être une réponse à chaud où tu m'as simplement déballé ce dont tu étais déjà certain sans chercher à comprendre mon propos de base, et tout ce que je connais de toi c'est ce commentaire youtube, peut-être qu'irl t'es quelqu'un de censé et on pourrait discuter et s'accorder sur plein de trucs, mais bref, n'étant pas né de la dernière pluie, je sais très bien que certains ne voudront rien entendre peu importe ce que tu leur mettras sous le nez, perso je m'en branle quelque peu, le monde avancera sans eux. "c'est le meilleur moyen de toute les perdre" si tu penses cela c'est que tu te fourvoies sur ce que défend l'intersectionnalité, le principe, aussi appelé "convergence des luttes" c'est un soutien mutuel entre causes qui trouvent des origines communes à leur maux, en soulignant le fait que des privilèges et des discriminations sont réelles et qu'elles ont des conséquences sur la vie de personnes possédant des organes vivant une vie bien réelle comme toi et moi. Le principe n'est pas de mener l'une ou l'autre par ordre de priorité, le principe n'est pas de faire primer des causes sur d'autres, c'est d'ailleurs l'erreur principale que bon nombre de gens font, penser que cette intersectionnalité-là n'inclut que les racisés / lgbt / femmes, alors qu'elle inclut bien évidemment les premières victimes du capitalisme, à savoir les pauvres, puis les non aisés. "Les oppressés sont également oppresseurs" oui alors celle-là on la connaît, c'est une façon maladroite de répondre au propos de base, laisse moi te donner un exemple, qui va en partie valider ton propos mais le compléter car il est incomplet : Qu'est-ce que ça change qu'il existe des homos racistes ? Des femmes noires aisées qui en ont rien à foutre des pauvres ? Rien encore une fois. Nous sommes probablement d'accord sur le fait que les questions économiques / de classe sociale sont primordiales et ont un impact majeur sur l'état du monde, mais à quel moment certains militants et défenseurs des causes de manière générale ne seraient-ils pas conscients de cela ? Est-ce que voir ces gens ( et leurs alliés ) se défendre bec et ongle de leur(s) oppression(s) peut donner l'impression qu'ils ne sont intéressés que par cela et que tous les problèmes du monde seraient réglés dès lors qu'il n'y aurait plus de racisme, sexisme, homophobie etc ? Probablement, certainement d'ailleurs, et c'est encore une fois ce que beaucoup de gens font l'erreur de penser. Ils minimisent comme tu le fais par leurs propos les souffrances des uns, ils se prétendent aptes à juger la légitimité de leurs revendications, mais ils ne le sont pas. Tu donnes des exemples "tel mal vient davantage de telle religion, ethnie, pays, partie du monde" etc, mais en quoi ceci invalide cela ? Il existe des phénomènes de société qui ne sauraient être ignorés, aucune personne comprenant ce qu'est l'intersectionnalité, en tout cas pas moi, ne va ignorer quoi que ce soit, je te répondrai simplement que chaque problème trouve ses origines, et je dis bien "ses", elles sont multiples, quoi qu'il en soit les causes sont là pour œuvrer à régler ces problèmes dans leur ensemble, voilà pourquoi les homos n'ont pas intérêt à se défendre uniquement des religieux par exemple. Tu dis quelque chose d'intéressant "on ne peut pas lutter contre toutes les oppressions en même temps" mais rassure-toi car oui il ne faut pas sentir pousser des ailes et s'incomber de trop grandes responsabilités à parler de "on" en tant que pan de société entier, je pense que tu t'égares à souligner que les luttes ne peuvent pas se mener en front commun, ce n'est pas le propos. Certes, tu ne t'imaginerais pas faire ça, ni les autres, même les concernés ne passent pas leur vie à tout défendre en même temps, et pourquoi ? Parce que c'est impossible. En revanche et pour terminer, pour appuyer sur le point principal, tous ces gens peuvent dénoncer une machine défaillante dans son ENSEMBLE, et si pour toi il s'agît uniquement de défaillances économiques, et bien je pense que tu te trompes, la partie défaillante de notre monde ne se résume pas uniquement à de mauvaises gestions de budgets, de salaires, de répartition des richesses, de milieux sociaux défavorisés et d'éducation, elle se résume aussi en grande partie par des rapports humains de domination, tu as peut-être senti venir un exemple que je vais te donner : le patriarcat et la masculinité toxique, des notions très difficiles à accepter pour beaucoup parce que considérées comme des délires mais pourtant ayant des conséquences bien réelles. Donc pour résumer, franchement pour moi tous ceux qui refusent d'accepter ces réalités alors qu'on leur explique par A + B sont juste trop cons oui, y a certes ceux de base qui sont pas sensibilisés à ça par manque d'expérience, d'ailleurs tu en fais probablement partie, mais y a ceux qui ne veulent pas l'accepter même quand ils y sont confrontés et eux bah, y a juste à espérer que leur idéologie se tarisse au fil des décennies et j'ai bon espoir.
Il n'y a qu'une race humaine , nous faisons tous partie de la même race...c'est énervant ce terme de race , qui n'existe que pour les chiens chats chevaux etc etc . JE RÉPÈTE IL N'Y A QU'UNE SEULE RACE HUMAINE .
Alors, aux gens (une majorité d'hommes) qui penchent idéologiquement à gauche et qui disent que ce modèle de description des cumuls des emmerdes non économiques va phagocyter la lutte contre les inégalités économiques/de classes, vous vous méprenez. Pour rappel, les humains sont des animaux dotés d'une individualité qui se construit à la fois : -En se distinguant individuellement les unes des autres (les espaces (le premier d'entre eux étant l'espace physique) qu'occupe une personne ne peuvent être simultanément occupés par une autre et il en va de même pour certaines ressources, comme la bouffe par exemple, une carotte ou un verre d'eau ne peuvent être intégralement mangée ou bu par plus d'une personne au même instant ; dingue, non ?) -ET, parallèlement, intégrée et s'intégrant dans une société qui est une structure à la fois structurée et structurante, elle aussi. En bref, nous sommes à la fois des individu(e)s ET des sociaux. SIMULTANEMENT. Les esprits humains (individu(e)s ET sociaux) sont eux-mêmes constamment et simultanément la production de structures d'échelles apparemment diamétralement opposées mais qui font, tout de même, coexister des aspects généraux et particuliers.
La sociologie à l'américaine décrite dans cette vidéo nie le côté classe sociale...tout n'est vu qu'à travers l'ethnie là bas. Et cette série l'illustre bien, c'est la blanche contre la noire contre l'asiatique. N'americanisons pas plus notre société, on l'est déjà beaucoup trop. Europe et USA sont incomparables.
@@diegochatard-caraballo5848 "La sociologie à l'américaine décrite dans cette vidéo nie le côté classe sociale" Non. Regardez à nouveau la vidéo. Et regardez aussi le genre des intervenants faisant des commentaires comme le vôtre (le premier). Ni voyez-vous pas une majorité d'hommes ?
@@philippebrehier7386 à aucun moment il n'est fait mention de lutte des classes. Marx devait être un penseur trop vieux jeu pour les libéraux américains j'imagine.
@@diegochatard-caraballo5848 Vous vous fichez de moi, c'est ça ? Une jeune mère (blanche, certes), au foyer (une GRANDE maison), parce que mariée à un avocat (vraisemblablement pas pauvre, si ce n'est peut-être son goût pour les slips kangourou), qui propose de louer et de l'employer à une autre jeune mère (noire, caractéristique dévalorisée dans la société, y compris la nôtre (moins consciemment qu'auparavant, certes, mais cela l'est encore de nos jours) et qu'il s'agit de l'un des sujets abordés par le film ET la vidéo), noire et PAUVRE. Et cela cause également d'une autre mère sans papier encore plus PAUVRE. L'expression "lutte des classes" n'est pas citée textuellement, mais son objet est au cœur même de la série, de cette vidéo et du concept d'intersectionnalité, dont les inégalités économiques, comme les autres dimensions qui y sont intégrées, sont les composantes articulées les unes avec/contre les autres.
En fait je trouve le modèle woke assez intéressant pour comprendre la grille de lecture des différentes communautés aux États-Unis, cependant je trouve qu'on a cette particularité en France de ne pas vraiment se mettre au-dessus ou en dessous d'une autre nationalité et je trouve ça très bien, juste écouter l'autre. Enfin peut être n'est ce présent que dans mon milieu, très bonne vidéo !
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Et le concept de solidarité dans tout ça?
OK. , seulement si la Cougar vient me Réconforter…. 🤪
@@dheurgregory5168 👍. Je suis OK. , fais tourner ta Sœur. …😹
@@jeancharles6102 mais où sont vos manières.
Mdr Usul a qu'a aller faire le trottoir sur only khan.
Ce que je n'aime pas, c'est qu'on met des gens dans des cases: blancs = riches et noires = pauvres par exemple...alors que je connais dans mon entourage des noires (et asiatiques) riches et des blancs pauvres...et l'inverse aussi...j'ai l'impression qu'avec ce genre de film/serie, on victimise, on deresponsabilise (exemple, si je commets un crime, ce n'est pas ma faute, c'est parce que je suis noire et pauvre) et on incite à la haine, alors que de base ça part sans doute d'une bonne intention
Vous inversez la réalité: ce sont ceux qui discriminent qui assignent des cases! Et les discriminations existent et sont bien documentées. "Votre entourage" (en supposant que vous ne fabulez pas comme c'est souvent le cas) ne rend pas à lui seul toute la réalité.
Hmm j'ai toujours du mal avec ce concept d'intersectionnalité, notamment dans sa possibilité d'application en France. Je m'explique: Aux USA, l'origine ethnique (Je hais le mot "race" qui n'a d'ailleurs pas le même sens en français) ainsi que la classe sociale seraient plus étroitement liées qu'en France particulièrement à cause du modèle communautariste anglo-saxon, les ghettos sont rassemblés en communauté ethnique: afro-américain, asiatique, latino-américain etc... Alors qu'en France, les ghettos sont multicolores. Je suis moi-même de cette identité ambigüe "blanc de cité" et ma classe sociale se voyait à mon apparence quand j'étais jeune (cliché du survet' + maillot de foot). Si je prend l'exemple du rapport à la police, il suffisait de que je dise de quel quartier je viens pour que d'un seul coup, les policiers deviennent très vindicatifs. Alors peut-être que je dis ceci parce que je suis un homme blanc vous allez me répondre, mais je maintiens ma position: En France, la classe sociale est première sur tous les autres déterminants sociaux: elle est plus forte que le genre, la couleur de peau etc... Donc pour moi, qui suis désespérément marxiste et matérialiste, se focaliser sur les oppressions liés au racisme, au sexisme et autres discriminations est important mais ne doit surtout pas nous faire oublier la plus grande de toutes oppressions qui est celle du capitale qui exploite notre force de travail !
Précision: évidemment qu'il y a tout type de discriminations en France et qu'il faut les combattre, mais la gauche intersectionnelle, celle que la droite qualifie précisément de "woke", issue, je le rappelle, de la haute bourgeoisie blanche américaine, nous fait complétement perdre le nord par rapport aux fondamentaux de la gauche française et ouvre à toutes sortes de dérives identitaires parfaitement insupportables. Cette idéologie qui avait pour but d’apaiser les rapports sociaux est entrain de dériver vers des délires identitaires qui sont l'autre face de la même pièce que les pires racistes d'extrême droite et balaye sévèrement le mot d'ordre: "Tous les prolétariats du monde" en nous divisant selon tous les critères donnés. En conclusion: Ce concept est parfaitement adéquat avec le capitalisme néo-libéral et a pour but précis de nous faire oublier le combat contre le capital. J'ai cette formule: "Ah, pour déconstruire le patriarcat et me faire checker mes privilèges d'homme blanc il y a du monde ! Pour abolir la propriété lucrative et collectiviser les moyens de production de ta famille de bourgeois il y a plus personne !" C'est notre position dans l'appareil de production économique qui définit notre place dans la société, le genre, la couleur de peau, reste, pour moi en tout cas, secondaires.
Si vous n'êtes pas d'accord, je débat avec vous avec grand plaisir en toute courtoisie :)
gneu gneu gneu lé rasses n'ekzist pa
@@gunsdeluxe en effet, ca n'existe pas. Demande à Claude
Totalement d'accord avec ton analyse ... Le wokisme est la pour diviser la gauche , point !! C'est un concept importé des E-U qui ne correspond pas du tout a la socété française ... Si la gauche continue dans cette voie , elle disparaitra ( comme le PS a disparu ...)...
et des restes de l'esclavage, quand même ! Ainsi que de la quasi extermination des Indiens (Amérindiens) qui laisse quelques séquelles...
Enfin un commentaire très constructif et basé sur le réel de notre pays. Je me retrouve tout à fait dans votre façon de penser hormis que pour ma part j'ai grandi dans la classe moyenne supérieure
Le sujet est réel (soyons honnête, aux States bien plus qu'ici ceci dit), le problème c'est le détournement dont il fait l'objet, soit par des gens interessés, soit pas des gens blessés qui y voient un moyen de ne plus écouter personne. Il y a un phénomène de sectarisation qui fait peur
Eh bah voilà il n'y avait pas besoin de chercher longtemps pour démontrer que blast est une chaîne woke enfin en même temps une simple vidéo dans laquelle on retrouve ustul ou sinon leur présentateur "denis robert" pour peu que l'on connaisse les délires woke; du genre être propre c'est raciste avoir les cheveux propre, être coiffé là encore c'est raciste en bref tout le devient avec les extrémistes wokiste qui n'est rien d'autre que tenter de se donner la meilleur image possible en donnant des leçons à tout le monde pour mieux entrainer les gens vers la bassesse cf la propreté la grammaire l'orthographe les bonnes réponses en math arriver à l'heure et j'en passe eh bien c'est raciste ce qui est assez étrange c'est que le racisme a changé de côté et ce depuis longtemps ... et pourtant le racisme est semble t-il toujours considéré comme étant dirigé contre les personnes dîtes "de couleurs" . En outre un chanteur de rap s'est récemment baladé avec un t shirt inscrit white live matter et là le mec a direct été considéré comme un adepte du "suprémacisme blanc" à cause de cela, ainsi donc serait ce une façon d'admettre que black live matter serait un mouvement suprémaciste noir alors?à méditer
@@gerardginnette4500 Pour mieux vous comprendre, j'aimerais savoir ce que vous pensez précisément de l'analyse sociale de cette personne concernant la série. Parce qu'il me semble t'il un écart entre l'étude des discriminations et l'approche intersectionnel et les excès dont vous parlez. n'y a t'il pas moyen de faire la part des chose ? De ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain ?
@@jeanyvesgortais8012 je ne sais plus je n'ai pas revu la vidéo depuis que j'ai posté le comm mais tout ce qui est discrimination, intersectionnalité perso je peux plus supporter, pour ma pars et vous êtes libre d'être en désaccord avec moi mais pour moi ce ne sont que des ébauches de raisonnement qui tendent à convaincre la masse de certaines idéologie néfaste pour elle même et pour les autres (leurs auteurs n'y croient pas eux même) ceci dit il y a des objectifs; la division, la dépopulation la diffusion du mal (zoophilie scatophilie, le cannibalisme, et si tu te demandes pourquoi je parle de cela c'est parce que il y a des personnes qui incitent à pratiquer cannibalisme zoophilie et scatophilie plutôt que je cite "laisser pénétrer dans nos vagins la moindre goutte de sperme catholique", et ce n'est qu'un exemple parmis tant d'autres).
Pendant que certains adhèrent à l'homosexualité aux discours des fémens pour tuer des bébés la famille et inciter à entrer dans une "guerre des sexes" ou devenir trans, pendant que les lobby lgbt et féministe font de la propagande anti famille, anti hétéro, pendant que en amérique des cliniques proposent des transitions pour les enfants dès l'age de 2 ans ils sont certains, eux, les oligarques que ils ne se reproduiront pas (la dépopulation fait parti de leur programme donc voilà)
Ensuite même si je reconnais qu'il fût un temps que je n'ai pas connut où ce genre de choses existaient au sein de la population (mépris de classe, d'ethnie, principalement en amérique car en france il n' y a jamais eu de ségrégation basé sur une quelconque couleur dans les bus ou autre, même si il y a eu un temps où il y avait un rejet des étrangers il semblerait)
Cependant il est vrai qu'à une époque, lorsque ceux qui se sont battus pour la france les pieds noirs ou encore les harkis sont ceux qui ont subit le plus d'injustice ils se sont battus pour la france et n'ont pas eu de reconnaissance pour cela et cela me désole (le pire dans tout ça c'est que leur enfants quand ils étaient chez eux et parlaient arabes leur père leur en mettait une précisant ici on est en france tu parles français) et ce malgrès ce qu'ils ont enduré ils aimaient la france rien à voir avec la situation actuelle.
Si tu veux me parler de mépris oui celui là existe toujours et il est pratiqué par ceux là même qui clament prendre la défense des minorité des personnes noires, ceux là même qui disent il y a trop de blancs dans tel ou tel secteur ou pas assez de noirs, tandis qu'eux ne vivent qu'entre eux et n'ont jamais vu d'arabe en dehors de la télé.
Mais ils aiment gonfler leur égo leur orgueil et dans cet orgueil cette condescendance il y a ce mépris pour tous ceux qui ne sont pas comme eux, j'irais même jusqu'à parler de moquerie à ce niveau là suffit de voir l'attitude de certaines journaliste qui parlent dans des reportages à des asiatique ou des handicapés impossible pour les journaliste de se retenir de parler d'yeux bridé ou d'être d'une condescendance extrême vis à vis d'un handicapé c'est même malaiseland.
Mais ce dont tu parles là, la discrimination des minorité par la population je le nie en fait,certes tu trouvera toujours un type qui méprise telle ou telle personne mais cela va dans les deux sens et aussi ce n'est pas "systémique"
Si autrefois il y avait une part non négligeable de rejet des autres ce n'est plus le cas aujourd'hui (sauf à considérer que bobo donc les "fils de" pdg, hommes/femmes politique, journaliste, préfet, juges, procureur etc etc constituerait la majorité de la population sinon je le redis c'est faux, ce n'est plus le cas aujourd'hui ou tout du moins pas comme on cherche à nous le présenter. Désormais le mépris se situe principalement dans la classe bourgeoise qui se vante de "prendre la défense des personnes dites racisés lgbt tout ça" pour sentir supérieur fier d'eux même mais surtout faire monter leur égo, ce mépris concerne bien évidemment les classe populaire (toute couleur confondue)
Le problème de cette approche c'est que la classe définie par le marxisme et le genre ou la race, ne sont pas les mêmes choses pour le système économique. Être prolétaire n'est pas une oppression "classiste", c'est une place du sytème économique. Être prolétaire c'est être un producteur ou potentiel producteur quand être bourgeois c'est être propriétaire (non producteur) de capital. Être victime de discrimination a, certes, un impact dans le système économique, mais n'est pas une qualité en soi. On peut être noire, femme, et propriétaire d'une production/capital. Hors, on ne peut littéralement pas être prolétaire et être propriétaire d'une production/capital. Aux Etats Unis, désormais on se retrouve avec des réunions entre personnes "pauvres" et personnes "riches", pour parler de ses privilèges/oppressions mutuelles. Ça, ce n'est plus la lutte de classe.
merci un peu de marxisme dans cette soupe néo libérale ... la misère
On ne peut pas être prolétaire et détenteur de capital en même temps, vous avez raison. Cela étant, on ne peut pas être blanc et noir à la fois, ni femme et homme à la fois.
Je n'arrive pas à comprendre pourquoi c'est tellement dur de comprendre que l'existence de ces discriminations ne change rien aux classes définies par Marx et leur lutte.
Personne ne vous a dit qu'il n'y avait plus de classes sociales parce qu'il y avait des discriminations en plus...
@@sheeldon100 amen (ouais c'est pas très marxiste mais osef)
ras le cul de cette grille de lecture SJW qui fait le jeu des néolibéraux en ignorant les rapports de force économiques
Blast est à fond là dedans c'est bien dommage.
@@4k3f47 Et a n en pas douter, la serie preconise la sortie du capitalisme ...
@@laurentderrien Yep ! Revenir aux fondamentaux de la lutte des classes semble simpliste, mais pourtant c'est, il me semble, l'urgence absolue : reconstruire une conscience de classe est ce qui peut permettre à tous les opprimés de réinvestir le champ politique pour reprendre le pouvoir démocratique.
A contrario, l'intersectionnalité me semble un allié objectif de la division : il ne s'agit pas de rassembler et faire converger les luttes vers l'émergence de progrès sociaux, mais au contraire de renvoyer chacun à son petit militantisme nombriliste. Ceci convient parfaitement au système en place, car cela lui permet de faire diversion en faisant de ces combats disparates et non systémiques les seuls thèmes de progrès : c'est la transition du "social" vers le "sociétal", ou encore du collectif à l'individuel.
Le "camp du bien" peut se féliciter d'être de toutes ces luttes sociétales et de traiter de facho tout ce qui s'en éloigne ; ce faisant, la question de fond des rapports sociaux n'est jamais abordée, et les injustices perdurent.
Dieu se rit de ceux qui chérissent les causes dont ils déplorent les conséquences !
"Cliché" est le mot qui me vient immédiatement à l'esprit : la famille bourgeoise blanche avec sa "desperate housewife", la famille modeste monoparentale noire, la jeune immigrée asiatique en galère.
"Combat rétrograde" : la famille blanche esclavagiste qui loge et emploie une "esclave de maison". Être aisé et blanc signifie être mauvais en soi, dysfonctionnel et raciste. Vraiment ? Il n'y a donc que des Sudistes qui mettent des bonnets pointus à la tombée de la nuit ? Personne pour ne plus voir dans la couleur de peau qu'une simple caractéristique physique anecdotique, au même titre que la couleur des cheveux ou la taille ?
"Raciste" : cette mise en avant notoire de la couleur de peau pour définir les trajectoires sociales et individuelles, sans échappatoire : le déterminisme social est ce qu'il faut combattre au nom de la liberté et de l'égalité des chances, contre l'assignation à être ce que notre naissance supposerait.
Mais a-t-on ici affaire à une œuvre filmique engagée ou simplement à un produit de consommation marketé pour représenter un confortable biais de confirmation auprès d'un auditoire ciblé par Amazon ?
Point de vue très intéressant, et bien amené je trouve au vu du sujet délicat !
La réponse à ta dernière question est ni l'un ni l'autre mais les deux à la fois ahah. La série doit se vendre et est commandité par amazon donc normal que certain choix soit ciblé pour touché une audience ou vendre l’œuvre. Est-ce que ça rend illégitime le message de la série pour autant ? D'après moi non, il y a plein d'autre moyen de vendre une série, notamment le thème de l'environnement (au pif) donc le choix est aussi militant et mérite d'être exprimer malgrès tout. Ensuite ce genre de critique, que je trouve intéressante, je ne le retrouve pas autour des questions de l'écologie par exemple, je me demande pourquoi, pourtant le green-washing existe et netflix, amazon, disney s'en servent également.
Je suis d'accord avec vous sur le côté marketing. Si la série est chronologiquement centrée sur les années fameuses 90 ou au niveau des tensions raciales ça petait vraiment de partout aux USA c'est forcément dans un soucis de marketing pour moi. Si la serie se situait dans les années 2020 beaucoup auraient dit à raison que ça n'aurait pas été très cohérent .
Comme toujours bourré de stéréotypes qui servent un narratif plus qu'une réflexion...
C'est aussi l'intéret de de faire une série et pas un documentaire... Une oeuvre de fiction en employant des clichés permet justement de se poser la question du parralèle possible ou non entre réel et fiction. After Life par exemple, le personnage principal et ceux qui l'entoure sont tous des clichés ambulants de prime abord, mais dans leur construction et par le scénario se révèlent être bien multiple qu'il n'y parait. C'est là tout l'interet de ce genre de série, réfléchir.
Encore une tentative de mettre le monde en bouteille... Ce blabla ne me convainc pas.
sauf que ces luttes intersectionnelles ont complètement délaissé le champ économique et la classe ouvrière, pas assez discriminée pour être jugée comme des victimes dignes d'être défendues.
Le rêve du néo-libéralisme incarné. Les différences de richesse n'importent plus
Non pas vraiment. On parle d'être pauvre ou aisé dans cette vidéo, de classes sociales et économiques.
@@alicedeligny9240 Ici la pauvreté n'est expliquée que par l'appartenance ethnique, pour les wokes les blancs sont privilégiés - ils ne subissent pas de discrimination systémique - donc leur pauvreté est attribuée à un échec personnel.
@@aeiou2085 C'est une série sur l'intersectionalité, donc évidemment. Mais globalement le concept de l'intersectionalité prend en compte la classe sociale. Un blanc pauvre / un noir riche : les deux vivent des oppressions différentes et specifiques à leur statut. Le blanc en tant que pauvre, le noir possiblement a cause de son ethnie (mais son argent peut aider pour ça). Je vois pas en quoi ca attribue au blancs la faute pour leur pauvreté.
Je recommande le film "Pride" si tu veut t'éloigner de l'ethnique ; il se passe durant la grève des mineurs sous Tatcher.
@@aeiou2085 ça pourrait être une vile ruse du système néolibéral pour nous diviser et enterrer la lutte des classes, mais les idiots utiles font ce travail à sa place, avec l'intime conviction qu'il sont moteur d'un progrès. Désespérant
Le problème de cette approche c'est que la classe telle que définie par le marxisme et le genre ou la race, ne sont pas la même chose pour le système économique. Être prolétaire n'est pas une "oppression", c'est une place du sytème économique. Être prolétaire c'est être un producteur ou potentiel producteur quand être bourgeois c'est être propriétaire de production/capital. Être victime de discrimination a, certes, un impact dans le système économique, mais n'est pas une qualité en soi. On peut être noire, femme, et propriétaire d'une production/capital. Hors, on ne peut littéralement pas être prolétaire et être propriétaire d'une production économique. Le problème est qu'aux Etats Unis, on se retrouve avec des réunions entre personnes "pauvres" et personnes "riches" pour parler de ses expèriences de vies mutuelles. Cela donne des thérapies pour "mieux comprendre" les autres ! Et ça ce n'est plus la lutte de classe. Même pendant la période la plus ségrégationnistes des Etats Unis avec le système esclavagiste sous une économie pré-capitaliste, on l'on pourrait se dire que les blancs et les noirs étaient deux classes sociales, on voit que c'est faux puisque des noirs affranchis étaient eux mêmes propriétaires d'esclaves, et que cela permettait en parti de maintenir le système, on peut aussi retrouver une forme d'esclavage pour les blancs avec les camps de travaux forcés pour prisonniers à cette époque. Cela veut dire que même si les classes sociales telle que "libre" et "esclave" semblaient être exclusivement raciales, même là, ce qui les définissaient était avant tout leur rapport dans la possècion. Il faut regarder ça avec une analyse économique, pas cette analyse de qui serait le plus opprimé.
« La race » Bon sang que j’ai froid dans le dos en entendant ce terme. Je n’ai pas 30 ans et je regrette déjà l’époque où l’on me disait qu’il n’y avait qu’une race : la race humaine. Et que la pigmentation de la peau ne devait pas caractériser un individu et encore moins la manière de le considérer.
Romain Gary dans son livre autobiographique Chien Blanc, publié en 1970 :
« Le signe distinctif par excellence de l’intellectuel américain, c’est la culpabilité. Se sentir personnellement coupable, c’est témoigner d’un haut standing moral et social, montrer patte blanche, prouver que l’on fait partie de l’élite. Avoir « mauvaise conscience », c’est démontrer qu’on a une bonne conscience en parfait état de marche et, pour commencer, une conscience tout court. Il va sans dire que je ne parle pas ici de sincérité : je parle d’affectation. »
Citation fascinante
7:31
"L'intersectionnalité a ce génie de ne plus faire de concurrence entre les discriminations" Je ne suis pas vraiment d'accord sur cette conclusion. c'est peut être le but mais pour moi c'est très loin du résultat. Non seulement il y a des concurrences entre les discriminations (celles si sont hiérarchisé, certaines sont ignorés sous certains critères) mais en plus de cela il y a une concurrences entre les personnes discriminées elles mêmes.
De ce que j'ai pu observer, l'intersectionnalité est devenu une échelle de valeurs. Plus on coche de dites oppressions (sexe, race, orientation sexuel, milieu social, handicap ...) plus sa valeur au sein du groupe augmente et plus sa parole compte, au contraire moins on coche de cases plus sa personne s'en retrouve rapidement dédaigner voir hait d'être si "privilégié".
En parallèle, la course effréné pour trouver de nouvelles sources d'oppressions partout dans la société, pousse les gens à devoir cocher de plus en plus de case sous peine de se retrouver dans le camps des dits "privilégié" et de perdre, selon leur logiciel de pensé, toute valeur.
Comme d'habitue avec ses mouvement dit progressiste, je trouve que les intentions sont bonnes et fondées, mais que l'implémentation est toujours catastrophique et se retourne contre les personnes que le mouvement souhaite aider à la base.
A part cela, je trouve la vidéo intéressent et très bien construite.
Avant de savoir si les intentions sont vraiment bonnes et fondées de ces groupes à l'initiative de ces mouvements, il faut regarder qui finance et qui y trouve un intérêt
On est tous discriminés ou jugés plus ou moins. Il faut arrêter de vouloir chercher un bouc émissaire à tout prix, et commencer à se regarder dans la glace.
On importe encore un problème américain qui n'a rien à voir avec nos problèmes en France
Ça fait partie de la culture.
Pour preuve la réussite de Joséphine Baker alors qu'elle n'était rien dans son pays de naissance.
@@chrys3099 Tellement exceptionnelle qu'ils l'ont mise au Panthéon !!!
En lisant votre vidéo, j'ai enfin compris le problème que me posait le "wokisme". Cette définition d'intersectionnalité comme étant une combinaison de discriminations qui s'additionnent ne pose pas de problèmes, même si ce concept semble plutôt banal et que je ne suis pas convaincu qu'il offre ainsi une "grille de lecture fabuleuse". Le problème, c'est bien l'absence de hiérarchie entre les discriminations que vous soulignez. Bien sûr, il ne faut nier aucune discrimination et il faut toutes les combattre. Mais en mettant la lutte contre les inégalités de richesses au même niveau que les autres combats, on amoindrit une lutte fédératrice, qui améliorerait la qualité de la vie de la grande majorité de la publication, et une lutte dont les puissants ne veulent absolument pas. Ce n'est pas un hasard si le "wokisme" vient des États-Unis, un pays où le lavage de cerveau anti-communiste a si bien marché que réfléchir aux inégalités de richesses et aux alternatives à la propriété privée des moyens de production est devenu un impensé, et où la lutte contre les autres formes de discriminations (il est vrai bien réel aux États-Unis, notamment sur le racisme) est devenue une lutte de substitution pour la gauche. Il est bien malheureux (pour nous) que la même chose arrive en France, mais cela est bien sûr fort heureux pour les oligarques qui nous gouvernent, que les luttes contre les discriminations (hormis de classe sociale ) ne dérangent absolument pas (cf l'idéologie de partis bourgeois comme LREM, mais aussi EELV, le PS...)! C'est pourquoi je souscrit à l'affirmation disant que le wokisme, c'est bien la victoire du néolibéralisme.
Je partage complétement votre avis/analyse ! Je pense que en nous fédérant contre "l'ennemi commun" qui n'est autre que le néolibéralisme capitaliste est l'objectif principal et que ces oppressions s'estomperont au cours de cette lutte
Bravo ! C'est magnifique ce vous avez écrit.
@@thomasclerc5690 Merci!
"Vieux, noir, borgne et juif" (peut-être dit par Sammy Davies Jr.).
Ce qui est appelleé "intersectionalité", c'est ce qu'on appellait le cumul des emmerdes (ou des avantages) où encore "bien né, mal né".
Un brin caricatural. C'est vrai que dans ce pays, il n'y a pas de blanc/blanche, blond/blonde pauvre et discriminé.
Cette dissection permanente de la société et de ses constituants. D'un coup, après avoir communautarisé les uns et les autres, on découvre que pauvre est sans couleur, genre, sexualité ou religion. Très fort.
"C'est vrai que dans ce pays, il n'y a pas de blanc/blanche, blond/blonde pauvre et discriminé."
Pauvre victime
@Flou Bidou La victimisation est le fond de commerce du prolétariat. Du coup un riche qui se prend pour un pauvre c'est qu'il ne comprend pas la lutte des classes!
Le statut de victime est prisé, car plus personne ne peut rien nous dire sans passer pour un horrible oppresseur.
J'adore l'empathie à géométrie variable de ceux qui s'autoproclament prolétaire: si quelqu'un souffre de discrimination, on va regarder sa richesse! et s'il est riche on va considérer que ses souffrances sont moins graves.
Cela porte un nom: du classisme!
:)
@Flou Bidou non mais je souhaitais juste te montrer par l'absurde qu'on peut pas démontrer ce que tu dis
Qu'est ce que tu appelles une "victime objective"? Le racisme n est il pas objectif? Ce serait quoi une victime subjective? Je suis sincèrement perdu par tes propos
Peut être que ce que tu appelles wokisme ne me parle pas assez
Je pense que je n' arrive pas vraiment a saisir quand dans le wokisme nombrilisme et intérêt général ne se rejoigne pas. Par exemple je suis une personne noire/indienne on peut être raciste à mon égard du coup je parle et je me renseigne là dessus et je pense que ça peut aider d autres personnes dans mon cas. Peut être parled tu d autre chose
@Flou Bidou je suis content qu on puisse avoir une discussion intéressante. Parfois le site permet simplement des arguments simples qui peuvent induire en erreur.
Je comprends que tu penses qu il y a des issues plus importantes que d'autres et selon moi je te rejoins il y en a. Par exemple des discriminations au logement ou au travail sont plus importants pour moi que les pronoms genrés parce que ce sont des effets psychologiques qui auront moins d impact. Pour moi donc ce n est pas un problème de subjectivité mais d impact. Et je pense effectivement qu il y a des personnes dont les discours sont plus visibles parce qu ils font partie de l élite sociale ce qui peut donner des sujets totalement déconnectés de la réalité économique. Après je pense qu on peut laisser les gens se battre et faire des luttes qui les préoccupent sans pour autant diviser les prolétaires.
J ai peur que si on parte dans une sélection de ce qui est bon à lutter ou pas on puisse partir dans des dérives autoritaires ou culpabilisantes alors que je pense qu objectivement toutes les idées participent à lutter contre les discriminations. Le prolétariat en France n'est pas que blanc et je pense que ça doit rentrer en compte quand nous luttons. Les trajectoires d avoir une autre origine ont forcément un impact. Après je ne vais pas te cacher que si demain je lutte sur des questions antiracistes je lutterais contre les discriminations économiques plutôt que sur la question de la neutralisation des pronoms. Aha
Concernant l américanisation des idées. Y a plusieurs arguments que je voudrais dire qui selon moi sont incohérents. Déjà l américanisation des idées est absolument partout le soft power des US sont absolument partout je trouve un peu déplacé donc qu on vienne reprocher spécifiquement certaines conceptions antiracistes d être américaine. La droite s est americanisée les gauches se sont americanisées. Si tu parles de la laïcisation de la société qui serait une conception purement française, l argument me semble valide. Pourtant la laïcité française a été un facteur important de racisme, notamment avec l impédance à se prouver et s intérioriser français. Ça a commencé avec les ethnies en France comme les Basques et les bretons. A la fin du 19e la République française était raciste avec les expositions coloniales et l Empire français. Je ne pense pas que ce soit une gauche qui soit intéressante à défendre. Je ne pense pas que le communautarisme soit autre chose qu un mot qu on met sur d s processus ethniques qui sont juste naturel pour des êtres humains. Je pense que la France peut être grande en acceptant D ailleurs la laïcité telle qu on l'a défend aujourd'hui a rien à voir avec la laïcité défendue dans les lois car le contexte religieux est différent
Ce débat laiciste a pointé le bout de son nez en 1990 d après mes connaissances avec l extrême droite sur la question du voile. Du coup ça m alarme quand des gens de gauche reprennent cet argument.
Après je ne suis pas conciliant envers les formes de sexisme, d homophobie tenu par les religieux qu importe qu il soit. Simplement la réalité est plus compliquée je pense.
Selon moi les français ne s attendait pas a ce que les étrangers soient aussi différents d eux ce qui crée pleins de tensions mais je suis persuadé que la solution viendra d un débat de deux parts.
La question que je te pose de manière sérieuse c est est ce que tu penses qu au final ce problème que tu vois qui est communautaire selon toi ne l est pas parce que tu es blanc (si tu l es) parce que pour moi le problème c est un problème plus ethnique que laïque (enfin la laïcité est un sujet ethnique selon moi car la France est une exception en la matière bien qu étant occidental pourtant et je pense que la laïcité n aurait pu apparaître que par des occidentaux)
Je me rends compte que je suis profondément libertaire et que c est bien de la France que me vient cette conception je crois aha
@Flou Bidou Pardon de te dire que ton discours est un ramassis idéologique de confusions absolument spectaculaire.
Bizarrement je suis certain que Beyoncé, n'a aucun problèmes de discrimination dans la vie, pourtant c'est une femme noire, la seule chose qui change entre elle et le personnage du film qui vie dans la galère c'est son statut social. Ce qui démontre bien que seule le niveau de richesse compte pour subir des injustices.
Que Beyoncé aille dire à un homme SDF blanc qu'il est plus privilégié qu'elle on vas rire.
On est d'accord
Cette nouvelle idéologie n'est que haine et jalousie. Elle véhicule de nouveaux clichés qui n'ont rien à envier aux anciens.
M'en fous. Je ne me sens pas concerné par les problèmes spécifiquement étasuniens. C'est pas notre culture. Marre d'importer toutes leurs merdes, y compris leurs grilles de lecture simplistes et superficielles de la complexité des sociétés humaines. Le subtil américain correspond à du grossier ailleurs. Pas un modèle à suivre en tous cas.
J'allais rédiger un commentaire agacé, et puis je suis tombé sur le votre. Limpide. J'en fais donc (du coup !) l'économie et tiens à saluer la virulente sagacité de votre plume. Bravo, pas mieux !
Blanche blonde et riche c'est un sacré cliché sur les blanc .
Mais non voyions, tous les blancs sont riches et traitent les non-blancs comme leurs esclaves c'est connu.
L'oppression, c'est de passer sa vie devant des séries américaines ou autres. La vraie vie est ailleurs.
Après "Bienvenue chez les wokes", je propose le prochain sujet auquel il faut logiquement aboutir "Chez Blast, on est maso et c'est notre droit".
@Flou Bidou oui car les ouvriers sont trop cons pour comprendre lintersectionalite.... merci pour nous.
Dans le monde parallèle d'une certaine fraction de la bourgeoisie, le racisme, le misogynie, ou l'homophobie n'existent que chez les blancs.
Quant on connaît les quartiers populaires/remplacés, c'est à mourir de rire.
@Flou Bidou ça n'a rien à voir avec lintersectionalite mais le racisme. Ou alors vous voulez un melenchon zemmourien ?
@Janet 777 Janet elle comprends pas ce qu'elle lit...mais ce sont les cerveaux des autres qui sont malades. Votre réponse n'a aucun rapport avec mon commentaire.
Question ; est ce que cette intersectionnalité n'est pas une manière de divisé ce qui ne devrait pas l'être, la pauvreté même combat pour tous, si on commence à vouloir aidé certains pauvre et pas d'autre est ce qu'on ne fait pas finalement que d'accentué le problème?
non, au contraire, ce n’est que reconnaître un combat commun, qui doit unir au-delà de la lutte des classes pour construire un monde meilleur pour toustes.
@@ezekiel2705 oui, donc on fait disparaitre la lutte des classes au profit de la lutte ethnique...C'est bien un mouvement libéral, on pointe du doigt tous les problèmes sauf le système économique.
@@diegochatard-caraballo5848 Bah nan le but c'est justement de dire qu'on ne doit pas choisir et qu'ils sont souvent liés.
C'est des comorbidités en gros. Si t'es tétraplégique et que tu développe la maladie de Parkinson, tu vivras ton Parkinson différemment de quelqu'un qui a une allergie au lactose et qui développe Parkinson. Bah là c'est la même. Dans tous les cas les 2 bénéficieraient d'un traitement mais comme bcp de médocs contiennent du lactose celui qui est allergique ne pourra pas bénéficier du traitement, ou risquera d'en mourir alors que si ça avait été pris en compte ils auraient pu en faire une variante.
@@celia1888 et du coup il y a des avancées sociales qui pourraient nuire aux "racisés", pour rester sur votre métaphore ?
@@diegochatard-caraballo5848 les TERFs qui militent activement pour mettre les femmes trans dans des situation de vulnérabilité ?
Les femmes blanches qui ont joué sur le racisme pour obtenir le droit de vote laissant ainsi les femmes racisées sur le banc de touche ?
Le mariage pour tous qui concerne aussi les handicapés (ex avec la desolidarisation de l'AAH qui est demandée) qui sont généralement oubliés (et dans certains pays ça concerne aussi les minorités éthniques mais pour le coup je crois que c'est pas spécialement un pb en France)?
Ect...
La meilleure définition de l'intersectionnalité, c'est Coluche qui l'avait : “Dieu a dit : il y aura des hommes blancs, il y aura des hommes noirs, il y aura des hommes grands, il y aura des hommes petits, il y aura des hommes beaux et il y aura des hommes moches, et tous seront égaux ; mais ça sera pas facile. Il y en aura même qui seront noirs, petits et moches et pour eux, ce sera très dur !”
Le problème, c'est quand les entreprises embauchent des chefs de départements de " diversity, equity, and inclusion" qui font la loi sur le comportement er ce que les employés pensent. Une femme blanche avec deux enfants noirs travaillant a Levi a été enjoint par le chef du départementd'équité etc..."at the company that I do an “apology tour.” I was told that the main complaint against me was that “I was not a friend of the Black community at Levi’s.” I was told to say that “I am an imperfect ally.” I refused" dit elle. Elle a finit par se faire virer.
Il faut garder sa raison face à ces problématiques. Le fait que le monde entier est en train de s'unifier via l'ultra libéralisme et les technologies et, qu'en dernière analyse l'individu va se retrouver face à lui même privé de sa liberté. Ce que l'on peut dire c'est que le wokisme appartient fortement désormais à ce milieu, ce milieu qui en même temps va vers la rééfication de l'humain via le transhumanisme qui n'est plus aujourd'hui une option. Il y a ceux qui pressentent que l'idée de nation, d'un peuple libre qui peut décider de lui même va être très bientôt être une option à oublier. Par effet pervers ils ont choisi l'idée de considérer l'autre dans sa différence comme l'ennemi, une sorte de bouc émissaire pour conjurer quelque chose de bien plus effroyable. Et les deux camps se battent sur cette idée et qui est devenue de facto un os à ronger pendant que l'option principale imposée va nous entraîner vers un chemin sans retour. On comprendra qu'il y a de gros intérêts à souffler sur ces braises.
Pour employer une métaphore les chicanes entre les socialistes et les communistes allemands dans l'Allemagne Hitlérienne : Hitler a su les réunir. Je pense qu'aujourd'hui il y a une porte de sortie à travers le mouvement issue du Canada et qui s'ouvre vers la France, le peuple en lui même n'est ou n'est pas wokisme. Rejoignez les, discutez..Après il sera toujours temps de réfléchir.
Et puis franchement les signes visibles ce sont tellement banalisés, que beaucoup de personnes ne prennent pas la peine de théoriser l'évidence. Il faut que vous ayez le courage de vous mêler au peuple ; sinon d'autres s'en chargeront;
Bien entendu que vous avez raison, mais à quoi cela va vous servir d'avoir raison dans un monde complètement dévitalisé. J'observe un silence assourdissant dans vos milieux dit progressistes ; franchement j'en ai peur.
Bien dit !
Vous êtes si éveillée, madame, bravo pour votre conformisme vomissant. Encore un effort, américanisez un peu plus chaque jour
Le racisme existe et il faut le combattre, mais à force de tout voir avec le prisme de la race, à force de mettre des gens dans des cases en fonction de critère biologique (couleur de peau, sexe, facial), on finit par tomber dans l'essentialisme, dans le déterminisme biologique, ce qui, paradoxalement, finit par racialiser, par légitimer le concept de race. Pour s'attaquer au racisme, il faut s'attaquer au concept de race lui-même, qui n'a aucune raison d'être puisque, biologiquement, tous les humains sont semblables, sont de la même race : sapiens, sapiens.
C'est la conquête de droits sociaux universels (santé, éducation, logement, assurance emploi, etc.), et non la racialisation, qui fédérera les peuples et mettra fin à la reproduction des inégalités causées par l'esclavagisme, le colonialisme, le capitalisme.
Je pense que tu n'a pas compris la démarche de la plupart des "wokes" (je hais ce mot) américains. Ses gens utilisent une grille de lecture post-moderniste pour parler d'oppression. C'est a dire qu'ils sont au courant que les "races" n'ont aucune réalité biologique mais se concentrent sur la perception de gens de ces race (les "racisés" tt ça, qui désigne la perception sociale que certaines personnes subissent). Pareil pour les sexe. Cette vision ne prend pas vraiment en compte :"les sexes" mais le genre (la perception sociale associée à un sex). Donc cette vision est la plus opposé possible à l'éssentialisme biologique (mais ce malentendu est très courant aussi).
@@arphangh5409 merci pour la précision 👍
"C'est la conquête de droits sociaux universels (santé, éducation, logement, assurance emploi, etc.), et non la racialisation, qui fédérera les peuples et mettra fin à la reproduction des inégalités causées par l'esclavagisme, le colonialisme, le capitalisme."
CQFD. Merci Yann tu as évidemment raison.
Par cette vidéo on ne peut que constater la victoire du libéralisme...
@@Michael.1987 l'intersectionnalité et l'idéologie woke (je ne mets pas de jugement de valeur derrière ce terme) est une forme de libéralisme sociétal, c'est donc aussi du libéralisme :)
Mouais, succession de lieux communs abordés avec des jolis mots pour créer une illusion d'épaisseur.. inintéressant, indigne de Blast.
y a rien a redire sur le contenu, c'est vraiment pas mal mais y a un truc qui me chagrine un peu... Ça se passe aux USA pas en France. L'histoire de ces deux pays n'a pas grand chose à voir. Peu être est ce là le plus gros problème des wokistes français? Ils préfèrent s’abreuver de culture américaine plutôt que savoir ce qu'il s'est réellement passé dans leur propre pays.
Ça n'existe pas les wokistes français puisque c'est une importation d'un concept américain par l'extrême-droite française, qui avant appelé ça les sjw, puis encore avant les Politiquement Correct ect. Personne se réclame woke ici ! Il y aa théorie de l'intersectionnalité que certains défendent et d'autres combattent à gauche, mais ça fait un moment.
c'est la marque d'une profonde incutlture, et de l'absence totale de réflexion sur leurs actions. La plupart d'entre eux c'est des keyboard warriors qui s'emparent de ces sujets par simple orgueil, convaincus que propager la bonne parole fait d'eux des gens bien, même s'ils ne pigent rien aux tenants et aboutissants historiques et politiques.
Non, c'est très actuel et ça s'applique très bien à la France. J'habite dans un logement miteux mais juste en face de ma fenêtre j'ai vu sur le jardin d'un luxueux appartement. Plusieurs personnes de mon propre lotissement travaillent dans ce "manoir". J'ai croisé un jour sur le marché les proprios de cette villa (on les appelle "les châtelains" entre nous) et dans la conversation est venu cette phrase incroyable: "Vous ne pourriez pas travailler pour nous. Voyez-vous jeune homme, vous n'avez pas le profil que l'on attend pour notre petit personnel".
Tous les employés de la baraques sont "racisés" et portent des tenus dignes du siècle dernier dans les colonies.
@@TB2241 mdr, utiliser un exemple de ta vie privée pour valider une généralité absolue sur tout un pays, magnifique biais rhétorique
@@TB2241 t'as juste été victime d'un petit coup de racisme anti-blanc c'est pas grave, faut juste s'y habituer. Il n'y a aucune honte à porter un uniforme, je trouve même que ça donne une certaine respectabilité à l’établissement.
Mouais... Même les théories absurdes ont de la logique. Continuez avec vos analyses pétées, tous vos spectateurs n'ont pas encore compris que vous étiez un clone de médiapart et du média et ça les aidera à y voir plus clair
J'ai toujours eu du mal avec le mot race, on est tous humain pas besoin d'encrer ce genre de division dans le langage, couleur de peau serait plus juste non ?
Sinon bonne vidéo :)
Il fallait suivre, on s'est américanisés davantage avec les années, y compris au niveau du lexique. Cette vidéo en est la preuve.
C'est un concept dont il faut quand même parler car sans cela il y a des expériences qu'on efface.
Selon les racistes, être juif, c'est être de race juive, sans tenir compte de la couleur de peau.
ne pas utiliser le mot ne fait pas disparaître le racisme :/
Les races existent dans la tête des gens, ne pas en parler revient à nier le problème. On parle de race sociale car c'est l'idée que la race existe que l'on combat, on ne parle justement pas de la couleur de peau des gens mais de comment la race qu'on leur accorde impacte leur vie.
Pour te donner un exemple un juif sera parfois perçu comme blancs dans certains pays et donc ne vivra pas forcément de discriminations directe vis à vis de ça, et ailleurs il sera considéré comme non blanc et sera discriminé sur la base de la race qu'on lui accorde.
Ce qui m'inquiète, c'est que tous ces clivages se font de façon naturelle, sans s'interroger, insidieusement. Jusqu'au jour où l'on s'aperçoit que cette idéologie a atteint toutes les strates de la société, administrative, éducative, familiale, professionnelle, écologique, etc...
En fait, l'on s'aperçoit que chaque être humain essaye désespérément de se réajuster en fonction des autres... Et de ce fait, l'Humanité toute entière. Sans s'apercevoir que l'humain quitte un dogme pour un autre. Politiquement, en France, plus aucun candidat n'a quelque chose à proposer de nouveau.
Pour ma part, l'intersectionnalité amène à penser que les sexes, les âges, les sexualités, les origines, se composent comme des classes sociales. C'est un écueil de la pensée, qui mène à considérer certains rapports de forces avec une vision réactionnaire.
Par exemple à partir du moment ou vous juger les femmes noirs et les femmes blanches comme deux classes distinctes, n'ayant pas les mêmes intérêts, et l'une dominant intrinsèquement l'autre, cela conduit à des pensées dangereuses.
Ben non justement c'est pas dangereux c'est le but... ça montre que les whitefems dérivent systématiquement vers le facsime comme les hommes quand leurs intérets de bourgeoises blanches occidentales sont mis en dangers, et que donc les féministes blanches doivent intégrée les apports des classes dominés par rapport à elles à la lutte (anti-capitlaisme, anti-carcéralisme et anti-psy, décolonialisme etc...).
C'est factuel que si tu es une femme bourgeoise blanche, tu n'as pas les mèmes intérets de classe qu'une non-blanche, tout comme la petite bourgeoisie de gauche à des intérets différents du prolo de gauche, pourtant quand on ne cède pas à la peur et à l'eschatologie du remplacement, alors l'intéret commun devient jsute la préservation du commun contre une élité néolibérale aujourd'hui, soc-dem demain, etc... l'intéret de classe commun c'est la survie de l'espèce, du vivant, et la lutte contre les 0.001%
Quand les réfugiés climatiques arriveront vraiment, les femmes blanches auront la vie plus tranquille dans les villes fortifiées à miradors qu'en dehors, au près de la population, la ou elle pourra vivre de l'entraide, de l'art, de la culture, du commun, plutot que d'être une esclave des riches bourgeois re-réacisée qui sous-doiront sa place auprès d'eux au prorata de leur service, en mode the handmaid's tail version plus symbolique; mais si elle veut survivre individuellement dans plus de conforts et de calme, son intéret de classe de base c'est dans rester dans le confort de la bourgeoisie... ça n'en fait pas une ennemie intrinsèque d'essence de la femme noire, mais une privilégiée structurelle (comme j'en suis un par de nombreux aspects), qui doit choisir vers quel type d'intérets de classe existentialiste elle va se tourner.
Aujourd'hui n'importe quel homme artistique créatif fils de petit bourge à capital culturel qui veut esquiver le salariat et le couple hétéro monogame de l'enfer par tous les moyens se pose ces mèmes questions, et souvent ses intérets de classe sont moins primordiaux dans sa vie que ces intérets de vie-existentielle profonde plutot que de mort-interne avec les bourgeois, c'est ce que la whitefem doit choisir, vouée à finir Terf-Printemps-Républicain et pute des cathos tradis pour perpétrer ses intérets de classe, ou intersectionelle décoloniale déclassée alliée des putes littérales pour vivre une vraie vie au cotés des pauvres et des dominés.
@@Shade-Spark J'en reste sans voix, je t'en prie essaye de te relire sous un autre angle.
@@Shade-Spark " quand les refugiés climatiques arriveront".
On est au bord d une guerre de decolonisation en Europe.
Et toi tu crois que de nouveau colons vont arriver sous des pretexes divers ?
Vous êtes pas pret pour ce qui vous attend tellement vous ne respectez pas les autoctones de certaines régions.
@@mouton6496 Whaat? Tu m'as mal compris, je parle de réfugiés venant du sud global que nous avons colonisés qui vont venir se protéger dans leurs pays colons ou la ou ils pourront survivre.
C'est pas eux qui vont nous coloniser, c'est le mème phénomène qu'actuellement avec les migrants qui viennent de nos néo-colonies mais en plus intensif, ce qui va générer une réactance fasciste et capitaliste plus forte comme aujourd'hui, si les néolibéraux sont encore au pouvoir il est pas du tout irréaliste de voir la situation de l'afrique du sud avec les villes à mirador s'importer en europe (le fascisme ça consiste à importer les méthodes de colonisation du sud aux populations intérieures). Peut-être que je dramatise et j'ai espoir qu'a ce moment la, vers 2050, la sociale-démocratie ait pris l'hégémonie mondiale en remplaçant les néolibéraux qui seront relégués à l'extrème-droite et concrètement une seule et mème force avec les fascistes; dans cette situation, oui une gestion crypto-socialiste de l'arrivée de masse de réfugiés climatiques permettra une gestion de crise au mieux décoloniale sinon surement paternaliste et inégalitaire mais pas catastrophique, et d'éviter un retour temporaire au repli néolib/fasciste/suprémaciste blanc.
Je prend juste l'hypothèse dramatique et dystopique de la ville à mirador comme figure de style pour parler du cas des whitefems et exprimer que le genre est bel est bien une classe, la race sociale aussi, le handicap également etc...
Il faut rappeler par exemple que dans l'histoire états-unienne la figure de la femme blanche et pure à été justifié pendant toute la période de l'esclavage et la ségrégation pour maintenir la suprémacie blanche en faisant du noir un violeur pervers et animal; en europe la néoréaction terf des bourgeoises blanches qui s'allie aux mecs gender-critical comme cheval de troie des assotiations cathos tradis et queerphobes, ça prend une certaine ampleur comme backlash de la montée du queer et de l'intersectionnel etc...
Et donc mon argument existentialiste c'est l'idée que quand t'es une classe-moyenne blanche, un bourgeois noir/gay assimilé, un fils de profs, un chercheur etc...ou comme moi un (ex) classe-moyenne blanc handi (neuroa, autiste etc...), tu as le choix entre la mort existentielle et les intérets de la classe bourgeoise pour vivre dans ta prison dorée bien douilette (métaphore poussée jusqu'à la vile à mirador aux milices qui tirent a vue sur les pauvres et les migrants, et si tu fais mal les pipes et le café, le patriarche te fout dehors); ou le déclassement, la précarité, la marge, la vrai vie au sein des (lumpen)prolos, des dominés de toute structure, l'altruisme, l'art, la création alternative, l'organisation politique socialiste et tier-mondiste, le neuroqueer, la lutte sociale et populaire etc...
Mais en vrai personne n'est parfait, c'est un curseur et on est quelque part ou la balance soit penche plus vers les intérets des dominants, soit des dominés, et l'analyse matérialiste de l'intersectionnalité est nécessaire pour piger cette subtilité et comprendre toute la complexité d'une analyse de classe qui va au dela du marxisme orthodoxe périmé.
Si vraiment dans l'autre commentaire j'ai trop autismé en mode arrogant, post-troll et incompréhensible, j'espère que la c'est clair!
@@dallas5726 @Shade Cloak oh non le com est partie la réponce m'interresse trop j'ai le seum wsh.
Au vu du contexte (cette série), je comprends que le focus soit fait sur ces 3 discriminations. Mais ça fait plaisir aussi, même si c'est très rapidement, que soient cités d'autres types de discrimination.
La plupart du temps, les sujets comme le handicap sont si peu considérés comme une affaire par les non-concerné.e.s qu'on ne se donne pas la peine d'en faire mention.
Pourtant, le handicap et les troubles psy nous valent des restrictions de liberté, des atteintes à nos corps et j'en passe, trop rarement réfléchis au nom d'une pseudo-neutralité de la médecine.
Je trouverai super que Blast prenne le temps de s'intéresser à ces sujets.
J'adore les analyses de vidéo d'ordinaire. Et celle-ci est bien faites oui. Néanmoins le sujet Woke et la conclusion partisane sont redhibitoire. Nouvelle grille de lecture que le Wokisme, qui se veut surtout réinventer l'eau chaude. Nous avons la sociologie pour aborder l'étude de ces sujets. Et comment peut-on lutter efficacement contre eux, ayant des causes différentes, si on les met dans le même sac ? Le Wokisme se veut un nouveau vecteur des luttes de gauche. Cet angle un leurre. La répartition des richesses et des gains de productivité restent les seules solutions efficaces à ces maux.
cette grille à 30 ans.......
@@celia1888 exactement. Le wokisme a 30 ans de retard. Bourdieu a déjà pavé le diagnostic.
Aujourd’hui la lutte des classes passe aussi, malheureusement, par la lutte des genres, sexualités, “races”,etc, parce qu’il y a bien là intersectionalité. Cela peut s’observer d’abord au niveau de la discrimination à l’embauche contre certaines ethnies, puis par les discriminations au travail contre les homos, handicapés, etc, enfin par le plafond de verre que peuvent ressentir les femmes en entreprise. Et si vous cochez toutes les mauvaises cases, il sera plus difficile de vous sortir de la pauvreté.
@@GrosPointRouge Alors navré mais vous tombez très mal sur moi. Mon meilleur ami est homo. J'ai embauché plus de gens de couleur que de blanc, et tous les meilleurs responsables que j'ai eu, étaient des femmes. Sauf si c'est une barrière à la méritocratie, l'intersectionnalité est un hors-sujet pour moi.
@@tonik04 Ton expérience personnelle n'a aucun intérêt. A moins que tu considères que tu peux faire de la sociologie en partant de ton cas individuel, ce qui est un contre sens. Un étudiant en école d'ingénieur avec un nom arabe a bien moins de chances de trouver un boulot que son copain de promotion qui s'appelle Pierre Durand. Et son déroulement de carrière sera moins bon. Cette réalité est très bien documentée en sociologie. Mais j'imagine que tu vas me dire que la sociologie est "partisane".
C'est quand même un énorme kiff BLAST. Que des capsules et des chroniqueurs et chroniqueuses de qualité, thématiques, écriture, montage, tout est toujours nickel ! Merci Virginie, merci BLAST !
Arrêter d'importer des problématiques américaines en France.
Votre chaine m'a permis de croire qu'il existait des médias populaires, avec un esprit de "gauche" originel, faisant fi des races, des genres, recentrant l'opinion vers la lutte des classes(économiques).
Et bien entre ça et la vidéo sur la virilité, je suis vraiment en train de me dire que je ne peux techniquement plus dire que je suis de gauche...
Blast, laissez le societale à la bourgeoisie de gauche, et revenez VITE à l'essentiel et ce que vous savez faire le mieux: l'économique et le politique!
C'est trop tard ils sont tombés dans l'idéologie racialiste, ils ne peuvent plus revenir en arrière
Ceux qui font comme si y avait un changement de ligne EDITORIALE, vous fumez quoi ? Déjà cette émission n'est pas pro- ou anti- , elle ne fait que présenter RAPIDEMENT une série de plus liée de près ou de loin à la politique en évoquant donc forcément le concept d'intersectionnalité sur laquelle celle-là est construite.
1) Ici on est dans SERIAL POLITIK, une émission de Blast qui parle DES SERIES TV (pas une émission/interview politique comme 99.9% des vidéos de Blast), calmez-vous et arrêtez l'hypocrisie. C'est d'ailleurs la 1e vidéo de Serial Politik qui parle d'une série tv abordant le "woke", en passant. Evoquer/analyser n'est pas approuver.
2)La majorité des autres médias utilisent eux quasi hebdomadairement le mot "woke" en en tordant le concept pour faire passer ce soi-disant mouvement comme menace numéro un contre la société, ils en font de vraies émissions entères pour faire le buzz (à mon avis, ils sont en France une bien plus grosse menace que les "woke"), tout en ne parlant pas des vrais problèmes : social, démocratie, chômage, évasion fiscale, etc... mais quand c'est des émission "anti-" qui pourrissent tout le débat public, là c'est pas grave ?
@@tarukaja8 alors on est juste dans le droit d'en avoir ras le cul que des gens qui se disent faire de la politique passe leur temps à parler de race
Ca fait longtemps que Robert est passé d'une chaîne coco à une chaîne bobo au point d'inviter Hill 2 fois et de traiter les personnes qui ont peur d'un "vaccin medicament" d'antivax ! Et c'est chez Bollore que l'on entend les victimes d'effets secondaires dont la vie est foutue, pas ici ! Au nom de l'intérêt général et du bien commun, on sacrifie et on se fiche de tout tant que ça arrive à l'autre !
@@plushplush7635 pas étonnant !
Ceux qui disent que l'intersectionnalité divise la gauche n'ont pas bien compris le concept. C'est nier l'expérience intersectionnelle des autres qui divise la gauche. Non, être pauvre et noir n'est pas la même expérience qu'être blanc et pauvre, où que ce soit dans le monde. Nier cette réalité c'est obérer toute possibilité de vraie lutte commune. C'est quand on reconnaît les expériences différenciées des groupes sociaux qu'on peut aussi mieux cerner ce qui nous rassemble. En effet, reconnaître cette différence doit permettre de nouer des vrais liens et de construire des luttes communes contre les dominants. Il devrait avoir un boulevard politique pour un mouvement de gauche qui rassemble les classes populaires blanches et les classes populaires non blanches. Mais non, il y a encore trop de blancs qui ne veulent pas admettre que les discriminations raciales influencent sur les parcours de vie. Considérer la classe comme seul critère social qui compte nous mène dans le mur.
@Flou Bidou L'intersectionnalité n'occulte pas les autres sujets urgents. L'intersectionnalite n'est qu'une grille de lecture. Les personnes défavorisées par leur classe sociale, leur couleur de peau, etc sont aussi les personnes les plus exposées aux risques climatiques, sanitaires, etc, etc. Un vrai programme de gauche répond à la fois aux enjeux d'inégalités sociales, inégalités ethniques, d'écologie, de santé publique, d'autant plus que tous ces enjeux sont liés.
C'est réel. Même en France cela existe. Dès qu'on cumulé plusieurs critères de minorité la discrimination est plus grande. Imaginez une noire, musulmane visible (portant le foulard par pratique) et homosexuelle (oui ça existe). Pensez-vous qu'elle ne va pas subir plus de discrimination dans sa vie qu'une femme noire sans les autres critères ?
C'est une réalité et c'est dans le monde entier.
Merci très intéressant. Cette réaction épidermique contre le wokisme e l'intersectionnalité en dit long. A mon avis, c'est tout simplement que ça en défrise certains que les différentes victimes de discrimination en apparence séparées les unes des autres finissent par se rendre compte qu'elles appartiennent à un ensemble, et qu'elles peuvent parler d'une seule voix. C'est ça qui leur fait peur.
Non, ce qui nous fait peur est la volonté des wokes d'importer la société américain en Europe or ce modèle obsédé par la race n'a rien d'enviable.
@Aubame Pierre yep c'est du commautarisme, mais la force des universitaires américains à l'origine de ça, c'est d'avoir su comprendre la culpabilité qui habite le gauchiste blanc de classe moyenne sup. Et de l'avoir rallié à sa cause, qui est, il faut le dire, bien plus sexy que celles des ouvriers puant la sueur et buvant du ricard au PMU. Le bourgeois gauchiste peut ainsi se faire reluir l'égo sans risque de devoir fréquenter du prolo ni de devoir voter contre ses propres intérêts économiques.
🤣🤣🤣🤣🤣🤣
Merci pour le fou rire
Ouais, on a vraiment peur de l'alliance des musulmans et des LGBT. Enfin, on a peur pour les LGBT...
Moi c'est là tout le probléme que j'ai avec la gauche actuellement, je suis syndicaliste dans mon entreprise, j'ai toujours voté à gauche et de toute façon je n'ai aucune raison valable d'aller contre mes intérêts de classe.
Maintenant si je comprend l'approche de l'intersectionnalité, le problème c'est que c'est une approche qui est une véritable machine à fabriquer du combat horizontal, occultant ainsi le seul combat qui vaille à mes yeux à savoir le combat vertical, nous n'avons qu'un seul ennemi c'est le capitalisme néolibéral, or force est de constater que dans les faits les positions wokes ne fabrique que du conflit entre prolétaires...et c'est à pleurer, voir à désespérer d'être de gauche.
> "le seul combat qui vaille à mes yeux à savoir le combat vertical"
donc tu considères les combats féministes, anti-racistes, anti-homophobie, etc, comme sans valeur ?
@Janet 777 pourtant sa phrase veut bien dire cela mot pour mot.
Ce n'est pas l'intersectionnalité qui divise. C'est le racisme, la misogynie, l'homophobie etc, de certaines personnes à gauche qui étaient bien contents de mener leurs luttes entre eux.
Maintenant qu'ils sont rejoints dans les combats pour l'égalité par des féministes, des pro-droits LGBT, des anti-racistes etc, ils ne savent plus où se mettre. Et du coup ils accusent les intersectionnels, rebaptisés "woke", de leur voler leur combat, alors que ces mêmes "wokes" veulent la même chose : la fin des inégalités.
Si on cherche à supprimer toutes les inégalités tout le monde est gagnant. mais ça les racistes de gauche n'en veulent pas.
Je crois que c'est le moment de crée un jeu de société : The individual vs society.
Piochez une carte Naissance : Vous êtes noirs et homme : +70 points. ( femme +30 )
Roll 2 : Vert : Tiré une carte discrimination : vous êtes atteints de Vitiligo +20 points.
roll 4 : Vous êtes née au Kenya : +40 points reculer de 2 cases.
Rouge : piocher une carte chance : Votre tantes vous héberge aux Etats-Unis -30 points.
Roll 6 : Vous vivez dans un pavillon de banlieue -20 ( +10 si noir )
Roll 3 : carte santé : Vous développez du diabète de type 2 : Tirez une carte famille ( pour avancer ) ou reculer de X(roll) et gagner +40 points.
Roll 2 : Vous êtes gay/lesbienne : +60 points.
Roll 2 : jaune : carte destin : Vous vous êtes fait larguer et vous maltraiter votre chat, vos ami(e)s le filment : vous passez votre prochain tour et perdez 50 points.
___________________________________
Roll 3 : carte jaune : vous attrapez le covid : +20 points.
Le premier à 420 points ou qui devient cadre supérieur gagne la partie.
Ca me rappelle que j'avais commencer à créer des systèmes de cartes sur sheets pour faire un grand jeu de l'intersectionnalité avec toutes les structures en tant que telles, puis les intersections, et des catégories de populations, groupes politiques, sociaux, idéologiques; avec des points respectifs en capitlaisme, patriarcat, impérialisme, validisme etc... faudrait que ça voir le jour un jour mdr, en attendant on pourra déja en faire une tier list x)
Génial j'achète votre jeu ! ...problème, je suis à moins 87 et je crains que la Stasi me ponctionne de trop cette année, je dois déjà faire un stage de redressement mental de 3 mois cet été ! ^^
Ce que personne ne dit sur l'intersectionnalité c'est que ce concept derive en réalité d'une conception du monde qui existe depuis plusieurs siècles et qui connaitra son évolution la plus aboutie à Marrakech au 14e siècle durant la fin de l'age d'or de l'Islam. Cette science c'est la proportionnalité mathématique, en effet, pour Ibn Al-Banna toute choses dans l'univers est régis selon la loi de la proportionnalité, que cela soit les objets abstraits ou les objets physiques. La proportionnalité c'est avant tout l'ajustement de deux grandeurs aussi hétérogène soit elles, par exemple : le feu et l'amour.
Les statistiques ethniques sont basé sur la proportion des individués en fonction de leurs caractéristiques sociales, de genre et de race, et ils sont censé expliquer et régler en partie le problème mis en lumière par l'intersectionnalité.
J'en peux plus d'entendre des gens dire qu'ils sont contre le wookisme à cause du fait qu'ils ont peur de l'éventuel extrémisme du mouvement. Ils me disent c'est un truc américain on a pas les mêmes problèmes en France. Arrêtez de regarder psychodélique, c'est vrai qu'il n'annonce pas la couleur mais ne vous dites pas de gauche après, svp.
Bravo Virginie, j'adore votre ton de bourgeoise empesée et moralisatrice qui s'aperçoit que son chauffeur va au bordel alors qu'elle le croyait la messe et qui découvre que sa femme de ménage est fiancée avec un "rouge" parce qu'il a sa carte à la CGT. Je pensais que ce genre de femme, ça n'existait plus.
A quand une série d'amazon sur les dérives du capitalisme ? 🙃
Vous faites exactement la même chose que cette plateforme, du markéting ciblé... 👋
Si un jour vous changez le nom de votre chaine, je vous propose le titre de cette vidéo
Je pense que le mot primordial dans cette synthèse de la série c'est SUBTILITÉ....
Une série actuelle française traitant de ce problème verrait juste la personne noire toujours gentille avec les qualité de coeur se faire humilier par le méchant blanc
Personne ne conteste que c'est plus dur pour une femme plus dur pour une personne racisée et que l'union est encore plus dur
Mais il n'y a pas de privilège blanc... Ceux qui ont des privilèges c'est uniquement ceux qui ont du fric qui donne les réseaux et oui c'est 80% de blanc
Mais Audrey Pulvar bien que racisée et femme a bien plus de privilège que moi homme blanc prolétaires et ces enfants trouveront par pistons des postes que mes gosses avec le meilleur CV ne trouveront jamais
en quoi c'est plus dur pour une femme?
Il serait interessant de voir un debat entre Romaric Godin et Virginie Martin vu que le discours de mr Godin implique que l'intersectionnalité fait parties de ces ideologies alternatives qui protegent le consensus neoliberal.
Le probleme c'est que la vie n'est interconnectée qu'avec elle même, pour le reste d'entre nous nous sommes segmentés.
Et que quelqu'un prétende pouvoir faire le bonheur de tous en distinguant uniquement leur "genre", leurs finances, et leur "race" et surtout SANS leur vécu est un mensonge et une désillusion.
Les humains ne sont pas des statistiques, les statistiques sont d'origines humaines.
De plus en plus, l'ADN de Blast tient à la qualité des contenus proposés. Chronique qui fait du bien à qui a connu Bourdieu, Foucault, Deleuze et Guattari, Barthes ou Cixous, dont l'intelligentsia actuelle fait opportunément l'impasse sur tout média télévisé de masse.
C'est pas grave, moins on en parle, plus il y a à redécouvrir. Merci de continuer de défendre cette ligne intellectuelle que je voyais déjà s'éteindre à l'aune des impostures répétées (et graves, en ce qui concerne BHL) des "nouveaux philosophes", que j'aurai aimé voir démasqués et déconsidérés depuis longtemps.
Yep, après 40 ans de néolibéralisme il y a une redécouverte de la radicalité des 70's, du matérialisme dé-sclérosé de l'orthodoxie et du pouvoir qu'on a sur la culture war Gramscienne etc... Ca fait plaisir à voir, et effectivement c'est tout un chemin idéologique complèxe avant d'arriver la, il faut avoir un peu constaté les échecs de tout, avoir été cringe puis l'admettre, ne pas céder au nihilisme... puis quand on y est faut pas non plus se soustraire dans la théorisation pure et parfaite et l'hubris de la décadence individuelle... puisque cette pensée la est innéficace sur le terrain, c'est la CIA qui l'a dit lol, il faut l'accoler à une certaine praxis de groupe et d'organisation, comme on peut. Mais on avance, on voit déja les graines :)
@Flou Bidou
Limite pré-woke et patriarche-woke car trop autiste mème x)
Pour "la domination masculine", il va sortir son bouquin dans son flex de théoriste logicien full-quanti implacable qui à tout lu, vu et compris et va expliquer l'infinie complexité du réel aux gueux qui ne comprennent rien (c'est ça que j'assimile à un trait autistique dans lequel je me retrouve complètement^^),
Mais du coup toute l'ironie c'est qu'il est en mode "regardez femelles, voici comment votre domination à lieu, j'ai tout lu et je vais vous l'expliquer car vous avec pas bien compris"... du coup il se fait bizarrement un peu le daron boomer du wokisme de son époque, alors qu'en fait les universitaires féministes ben elles ont lues plus et plus diversifié que lui et elles ont rien appris lol. Mais sinon pour un mec dans les années 70 ben forcément il était turbo-woke relativement à son temps social.
@@Shade-Spark ah oui le flex full quanti patriarche turbo woke
@@xrt126 C'est la preuve d'un bon marxiste d'être aussi contradictoire^^ De façon général ça se lie au coté fataliste de son déterminisme qui pousse à l'inaction par désespoir; d'ou son statut de figure tutélaire des sciences sociales françaises, et figure à dépasser. C'est le dernier hokage un peu^^ si le chercheur ou le militant gauchiste gauchiste se voit en naruto^^
Elle fait aussi du bien aux gens qui ne sont pas familier de toutes les personnes que vous citez.
Bah c'est dire que c'est très bien le Woke, à condition que ça ne cache pas la nécessité des luttes collectives contre le capital. Parce que le problème dans ce monde, il est d'abord économique. J'en connais plein des gens très sensibles à l'intersectionnalité et qui s'en vont voter Taubira. Donc perso ça finit par me saouler un peu d'entendre tout le temps parler de ça, alors que le problème général est ailleurs. On peut être une femme noire et pauvre de droite néolibérale. Voilà le problème.
Je me demande si les wokes se sont dotés de modèles quantitatifs pour analyser l'intersectionnalité. Quand on me parle d'interdépendance, d'interactions ou d'hétérogénéité j'attends un modèle pour y voir plus clair et comprendre leurs hypothèses de travail. Surtout qu'il doit il y avoir une forte présence d'endogénéité dans les variables considérées.
Car pour moi ces discours restent très abstraits et idéologiques. Il y a-t-il des spécialistes de la question ici pour me guider?
Première fois que je visualise ce concept d’intersectionalité avec ce graphique en ‘pétales’, merci.
Du coup ça ouvre des perspectives avec la difficulté posée par le simplisme de considérer l’effet comme ‘additif’.
Ça donne d’un côté les situations comme ‘evergreen’ qui en fait un repoussoir facile
et empêche la diffusion plus large des prises de conscience de ce qui est induit/non réfléchi dans son contexte de base (son milieu, son genre, ses orientations..) et sur ce qui pourrait améliorer tous les rapports en en prenant conscience et en les corrigeant ‘facilement’ (ma définition confuse du ‘wokisme’)
Bel éclairage merci beaucoup !
Merci de m'avoir fait découvrir en quelques minutes une série américaine que je ne verrai que lorsqu'elle sera distribuée sur une chaîne gratuite de la TNT ! Le concept d'intersectionnalité, a y est, j'ai pigé ! Merci
tu t'es fait escroquer intellectuellement, félicitations !
@@monsieurG_ Ah Bon ? Pourquoi ?
@@marywings6870 (copié collé de mon propre commentaire) Comment pouvez vous dire que l'intersectionalité rassemble avec autant d'aplomb ? L'intersectionalité divise ! Il faut s'attarder et faire le bilan de ce que cela provoque...l'idée de libérer la parole sur nos différences de chances dans la vie peut paraître constructive de prime abord, je peut le comprendre. Mais ça c'est en théorie !
En pratique c'est beaucoup moins reluisant ( voir les malus/bonus a Harvard selon les origines des étudiants) , d'ailleurs c'est bien de la société US dont on parle içi, non ? C'est vrai que ces dernières années ils ont vachement bien réussi à régler leur problèmes avec cette idée (BLM, Cancel culture etc)...
De plus, cela banalise clairement les discours accusateurs sans nuances, pour ne pas dire les discours de parfaits petits fascistes...! (Eh oui! , en pratique tout le monde n'est pas suffisamment raisonnable et intelligent pour parler avec sérénité de ces problèmes de société).
Votre dernière vidéo fut décevante, et celle ci est bien pire que cela... Je vous suggère d'arrêter de vous branler l'intellect et d'ouvrir un peu les yeux sur le RÉEL !
@@marywings6870 Et puis franchement, lorsque l'on défend un concept aussi complexe et disruptif pour notre société en se basant sur une fiction (!) n'est-ce pas déjà suffisant pour parler d'escroquerie ?
@@thomasclerc5690 les fictions forment souvent l'avant garde de l'histoire ! Lis Orwell ! Mieux qu'un docu !!!
Merci et bravo Virginie 👏 une analyse parfaitement bien conduite ! Bravo Blast ❤🔥je partage +++
@@balduccioliv la lutte des classes, des races, des sexes.,.. tout est lutte de pouvoir.... l'amour là-dedans ?????????
@@balduccioliv j'aurais plutôt dit que le vice est bourgois
Je me demande à quoi ressemblerait la société idéale "désintersectionnalisée" : sans doute une somme d'individus X1, X2,X3...Xn, interchangeables, au répertoire de conversation phatique réduit à "cool", "greath", "waoouh" et "Oooh", plongés dans la contemplation permanente de leurs valeurs abstraites illustrées dans des séries Netflix, à la recherche incessante de la victime à défendre démontrant que le "système" est pourri...
Bon, j'exagère un peu, mais c'est pour faire passer l'idée que la théorie de l'intersectionnalité, avec sa vision du monde plié en six, m'apparaît effectivement comme une sociologie low-cost, bonne à créer des illuminations de fin de soirée. Tout devient clair, mais ça ne règle rien. On ne se construit pas en tant que victime des représentations communes qui, quelles que soient leur part d'arbitraire, d'injustice ou d'inégalités, resteront toujours nécessaires et mobilisées car elles sont la condition de toute communication possible, et donc d'une vie en société. Ces représentations n'ont jamais été strictement rigides et ont toujours évolué. C'est le principe des cultures.
Tout individu tentant de tracer son chemin existentiel affronte, à un moment, conflits, préjugés, résistance. Les existences individuelles s'inscrivent par ailleurs dans le temps long de l'Histoire. Les paradigmes changent. Bref, c'est la vie.
Ceci étant dit, merci Virginie Martin de vulgariser de manière cursive, pédagogique et à peu près neutre ce concept d'intersectionnalité. Présenté par d'autres, j'aurais depuis longtemps zappé.
Sur ce, j'écris ça un dimanche en début d'après-midi. Je vais maintenant me mater un bon vieux Rick Hunter. ;-)m
Pourquoi les "représentations communes" sont-elles "toujours nécessaires et mobilisées" ?
Peut-on s'exprimer sans utiliser le mot "race" ? Pourquoi faire revenir les personnes Noirs ou autre à leur origine étrangère ? Parler d'origine "étrangère" n'est-ce pas là une part du problème ?
En quoi la part d'injustice ou d'inégalité serait nécessaire ? Je sus favorable à l'abolition du mot "riche" et "pauvre" par l'abolition de la propriété elle-même, des classes et de l'État. Il y a toujours une contrepartie réelle à détruire lorsqu'on parle de mots qui sont les bases d'éléments du sens commun...
Parlons de genre une journée ne comptant que 24 h on a pas le temps de parler du fait que les.gens qui bossent au ont des d'un de mois difficile ( essence , nourriture tout a augmenté mais pas le salaire ) le patronat vous encourage " oui parlons de genre ,voulez vous une petite donation pour votre combat?"
Arrête de pleurnicher. Qu'est-ce que c'est que cette mauvaise foi, cette manipulation de base étage ? Arrête ton char. Non, TU NE VEUx PAS parler des fins de mois difficiles. C'est FAUx. Ce que tu ne veux pas c'est le sujet qui est abordé ici, et j'en ai la preuve. Vraiment pitoyable ta tentative de manipulation pour faire pleurer dans les chaumières.
L'intersectionnalité n'est pas un effet d'optique. Cette série donne l'air de bien l'illustrer.
Encore une série que j'aimerais découvrir. Merci Virginie
@Dioxy Gène je pense que l’intersectionnalité (du moins comme elle est présentée dans cette capsule vidéo) est un effet d'optique.
la représentation des intersections à 1:09 ne traduit absolument pas l'impact extraordinaire qu'a le rapport de domination de classe sur les autres sections.
Le rapport de classe est le rapport de domination qui domine tous les autres rapports de dominations.
Il y a ici un aspect fondamental du rapport de classe totalement absent du fonctionnement des classes sociales dominantes; les réseaux + la conscience que leur classe repose sur l'accès privilégié/exclusif à la justice, à la police, à la fabrique des lois, à la fabrique de l'argent etc...
--> Ceci veut dire que cette femme riche ne tient pas son pouvoir uniquement de son mari ou de son compte en banque, mais de toutes les connexions qui lui donneront des passes droits (ou des droits) exclusifs lui permettant d'effacer plus ou moins totalement ses autres "handicaps sociaux"
Il aurait été infiniment plus intéressant de faire une série sur une riche transgenre noire employant un blanc d'origines modeste secrètement suprémaciste et homophobe.
Et là, nous verrions probablement que le rapport de domination de classe surpasse toutes les autres formes de dominations
Tu penses très sincèrement qu'une princesses d'une pétromonarchie du Golfe pourrait ne pas être traitée comme l'égale de n'importe quelle autre princesse d'une monarchie européenne?
@@merlin2368 pertinent. N'empêche, ces facteurs s'additionnent ou se multiplient...
@@merlin2368 Sauf que dans la réalité ton petit laius est inopérant. Il n'explique pas pourquoi les établissements scolaires de ZEP son très souvent remplis des mêmes populations, que même dans les boites de nuit miteuses on refuse plus souvent certaines têtes, que les recruteurs ne retiennent pas des CV identiques s'ils ont des noms à consonnance étrangère, etc. Je peux continuer comme ça toute la journée.
Réduire les questions de discrimination aux rapports de classe est une position purement idéologique, qui tout en prétendant analyser le réel, alors qu'elle ne fait que de se priver d'outils d'analyse pertinents. L'intersectionnalité en est un, il n'a aucune autre ambition.
@@theoven344
1. "les établissements scolaires de ZEP son très souvent remplis des mêmes populations"
C'est pourtant simple, les quartier zep concentrent les populations les plus précaires restées sur le carreaux après les vagues successives de délocalisations dès la fin des années 1980
2. "dans les boites de nuit miteuses on refuse plus souvent certaines têtes"
Les boites huppées refusent les pauvres (question de standing de la clientèle).
Les autres boites refusent ceux qui pourraient potentiellement foutre la mer2.
En général l'ensemble de ces boites embauchent comme videurs des gars des quartiers populaires qui pratiquent des sports de combats (boxe, mma, etc...).
3. "les recruteurs ne retiennent pas des CV identiques s'ils ont des noms à consonnance étrangère"
Dans les multinationales ta remarque n'a pas de sens.
Par contre c'est vrai que pour les entreprises à tailles "humaines" c'est le communautaire qui prévaut dans les recrutements
4. je vais te prendre un exemple d'intersectionalité historique que personne n'analyse comme tel.
En mai 1968, il y a eu 2 mouvements insurrectionnels qui se sont télescopés:
--> le mouvement des revendications des travailleurs des classes populaires,
--> le mouvement des enfants des classes bourgeoises qui faisaient leur crise d'adolescence pseudo-libertaire.
Vu que par la suite, ceux accédant aux hautes sphères sociales étaient ces enfants de bourgeois devenus grands, il ne restera de cette période que le côté libertaire qu'ils associeront à leur classe sociale pour donner le libertarianisme néolibéral.
Tu peux empiler les intersectionnalités qui te font plaisir, au final il ne restera que le rapport de domination qui domine tous les autres, le rapport de domination de classes.
Si on revient au basiques. Qui, à un moment de l'histoire de l'humanité, a pu fixer comme règle que les femmes devaient servir les hommes?
Tu penses que les règles sont établies par n'importe qui dans le groupe ou la société?
Redescend sur terre, les règles sont toujours fixés par ceux qui dominent les autres.
Dans les valeurs universelles de "liberté, égalité, fraternité", l'égalité c'est la déconstruction des rapports de dominations hérités des ordres aristocratiques féodaux d'avant 1789...
@@merlin2368 Je vois bien que ton impasse idéologique ne connaît aucune limite. Mais tu passes un peu rapidement sur quelques points : pourquoi les populations les plus précaires en ZEP sont aussi celles qui sont d'origine étrangère ? Un effet d'optique sûrement. Pour les boites de nuit, tu n'as surement jamais participé à un testing. Sinon tu t'étoufferais de honte en relisant ta réponse. Pour la question des recrutements, cette réalité s'applique dans tous les types d'entreprises. Mais là encore, il faudrait que tu connaisses le sujet plutôt que de vouloir appliquer tes ornières à tout.
Ta position consiste tout simplement à nier qu'il existe du racisme, de la discrimination de genre, de religion, etc. Discriminations qui ont été prouvées, documentées, étudiées depuis des décennies. Bien avant que ce concept fourre tout de wokisme ou d'intersectionnalité (que tu ne comprends visiblement pas) soit importé par l'extrême droite (parce que c'est ça la réalité). Et j'imagine, bien avant ta naissance.
Pas super emballé. Ca sent le tutti frutti moralisateur américain. Par contre tjs une chronique interessante.
Waouh ! Faire la passer la communauté asiatique comme discriminée alors qu'elle est à la première en terme de revenu médian aux USA. Ça c'est fort !
Toujours aussi intéressante cette chronique ! Continuez on adores ! 🥰
Cette série de vidéos sera donc un rabachage des notions "woke" des séries en vogue du moment sans aucune forme de critique? Je n'aime pas critiquer ce mouvement car je suis pour le fait que chacun vivent sa vie comme il l'entends et exprime son mal-être librement mais on est un peu dans la redite constante avec cette série de vidéos. Il n'y a pas d'analyse ici car vous ne présentez aucun aspect critique, quel est donc l'intérêt si ce n'est d'enfoncer toujours les mêmes portes ouvertes? La série dont vous parlez présente quand même de gros stéréotypes et des personnages caricaturaux au possible, pourquoi ne pas toucher cet aspect-là? Le combat des minorités ne mérite-t-il justement pas mieux que ça?
Blast se rapproche ces temps-ci de plus en plus de la ligne éditoriale du Média, quel était alors l'intérêt de vous séparer d'eux?!
J'adore la scène a 6min50, la représentation parfaite de la schizophrénie qui se developpe aux USA. Si une dame te propose d'être une "gouvernante" ( ce métier inclut celui de femme de ménage et instructeur de savoir vivre et faire utile en société aux enfants, en gros de l'éducation ainsi que cuisinière ) deja faut savoir que c'est tres bien payé, qu'il faut avoir beaucoup de qualifications aussi bien en terme de compétence qu'en terme de morale ( une mère ne délègue pas l'éducation de ses enfants a n'importe qui) et donc je ne comprends pas en quoi c'est offensant. A l'epoque de Martin Luther King on etait offensé parce qu'on interdisait des lieux aux noirs, aujourd'hui c'est parce qu'on t'offre un travail.. Et derrière l'effet boule de neige c'est que la personne qui t'a tendu la main ne sait meme plus si elle est legitime a t'aider ou pas et au bout d'un moment elle arrête. Mr.King disait " I have a dream, that my grandkids won't have to live in a world where your colour matters" bah va dire ca au mouvement black lives matter
Oui ben faudrait revoir son Martin Luther King parce qu'il disait pas "arrêtons de parler de la race, ça n'a pas d'importance". Justement, il faut en parler pour nommer l'oppression. Ne pas en parler c'est devenu le moyen principal du système pour dire qu'il n'y a pas de problème.
@@alicedeligny9240 Précisément il a dit " Je rêve qu'un jour mes 4 petits enfants vivront dans une nation ou ils ne seront pas jugés sur la couleur de leur peau"
@@marcnawezi1877 Oui je connais l'anglais merci.
Et ce qu'il a dit, c'est pas synonyme de "il faut arrêter de parler des races". Considérer que King aurait été contre les BLM, ça tient pas la route. Il parlait pas que du Klu Klux Klan ou de la ségrégation, lui.
@@alicedeligny9240 MLK considerait certains blancs comme ses frères et manifestait contre toute forme d'excès de violences policières, 2 mois avant BLM un blanc tué pae un flic blanc, 0 manif un noir tue par un flic blanc = anarchie
@@marcnawezi1877 Et MLK considérait que les blancs modérés étaient plus dangereux que le KKK par rapport à l'émancipation des noirs. Il considérait que la société blanche avait un devoir de réparation envers la population noire à cause de l'esclavage et de la ségrégation.
Et idiot, BLM se concentre sur les taux de meurtres commis par la police sur des noirs, car ils se font tuer plus que les blancs par la police (et pourquoi les blancs ils font pas de manif contre les violences policières, puisque tu le dit ?). Mais fondamentalement, BLM est contre les violences policières de tout genre.
L'analyse (même si très bien faite) oublie un point notable. Cela reste un produit de marketing à des fins commerciales, et c'est d'autant plus choquant au vu des sujets évoqués...
Quand on voit les acteurs choisis, ils n'ont pas pris des inconnus mais 3 stars des séries américaines... Ca montre déjà un certain biais dans la réalisation... et les objectifs financiers de la série.
Est-ce que n'importe quel chef d'œuvre du septième art n'est pas commercial ? Est-ce qu'une symphonie de Mozart ou une peinture de Léonard de Vinci n'est pas commerciale ? La dimension commerciale d'une œuvre est certes problématique mais elle n'est qu'un aspect de celle-ci.
@@KarlProust Je ne pense pas qu'on peut mettre au même niveau une symphonie de Mozart et une série américaine en plein wokisme. (évidemment, je n'ai rien contre le wokisme). Certes, il n'y a pas que la dimension commerciale mais elle est prépondérante... Le sujet a-t-il été lancé comme un compositeur ou un inventeur qui a une idée en lui qu'il veut faire germer et faire comprendre à ses contemporains... Ou est-ce une analyse de marché se demandant quels sujets pourraient être à la mode et rapporter des sous... Ca change quand même beaucoup de chose.
Je trouve que la série aurait été plus fort en "caractère" avec des acteurs montants, qui se battent pour se faire connaître et s'aguerrir sur des oeuvres difficiles à budget modeste... Là, on n'est clairement pas là-dedans, la série se chiffre à plus de 50M$ de budget... Les acteurs principaux prennent 1M$ par épisode... et nous vantent les combats des minorités...
Y voir là une possibilité de créer des convictions anticapitalistes et mobilisatrices devant son écran ne me semble pas pertinent...
@@millemilliardsdedollars6914 ce n'est pas en brandissant des chiffres que vous allez me convaincre. Des chefs-d'œuvre du cinéma ont coûté plus que cela. C'est sûr que le niveau de pourrissement d'une œuvre par son aspect commercial n'est pas le même pour n'importe qu'elle œuvre. Pour les acteurs, pardon mais je trouve que Robert de Niro est un grand acteur et pourtant il a des cachets plus importants que ceux que vous mentionnez. Je pense que c'est le caractère militant woke qui vous dérange en réalité et non son caractère commercial. Je présume que vous appréciez un tas d'œuvres commerciales non-wokes auxquelles vous n'auriez même pas songé à en faire la critique.
@@KarlProust Kubrick n'a pas eu son mot à dire pour le montage final de Spartacus... Il a dit, ok, et bien, c'est la dernière fois que ça arrivera...
Au vu du conformisme de l'ensemble des scènes qu'on a eu le droit de voir dans cet extrait, on n'est pas dans le même univers du compositeur qui propose une oeuvre dérangeante et qui bouscule les institutions en place par sa création...
Mais oui, je vous rejoins, c'est son caractère faussement militant qui me dérange... (puisqu'évidemment, j'ai tourné la page de l'argumentaire commercial vertueux... !). Est-ce une vraie critique radicale ? ou la série va-t-elle plus être l'alibi d'un monde qui saurait se remettre en question ?
Si je peux me permettre ce parallèle, on n'est dans le même type de projet que "Demain". Des bourgeois écolo qui vont filmer d'autres bourgeois écolo, tous plus BCBG les uns que les autres et tous bien sapés et bien rasés... Ou sense8 qui traite vraiment du fond du sujet LGBT......
Donc oui, désolé, ce "faux" militantisme me gène... et le chèque qui va avec aussi...
Ce qui me gène aussi, c'est que Blast décide de mettre en avant ce type de contenu sans remettre un peu en perspective ce qui a engendré cette série, quels milieux pour quels enjeux économiques... je pense que ça changerait vite notre vision de la série.
@Flou Bidou pas étonnant vu que la réaction a le vent en poupe !
Cette série est vraiment incroyable pour montrer à quel point ces mécanismes sont insidieux et quasiment invisibles
L'Intersectionnalité, dans un monde capitaliste qui valorise certaines caractéristiques et qui en dévalorise d'autres, j'imagine cela un peu comme un marathon, avec deux-trois minorités, reposées et bien nourries, et toutes les autres minorités (dont la somme constitue la majorité des participant(e)s), qui doivent, elles, se traîner un ou plusieurs boulets de bagnard correspondant à leurs différentes caractéristiques dévalorisées par les règles de la compétition capitalistique.
Alors, aux gens (une majorité d'hommes) qui penchent idéologiquement à gauche et qui disent que ce modèle de description des cumuls des emmerdes non économiques va phagocyter la lutte contre les inégalités économiques/de classes, vous vous méprenez.
Pour rappel, les humains sont des animaux dotés d'une individualité qui se construit à la fois :
-En se distinguant individuellement les unes des autres (les espaces (le premier d'entre eux étant l'espace physique) qu'occupe une personne ne peuvent être simultanément occupés par une autre et il en va de même pour certaines ressources, comme la bouffe par exemple, une carotte ou un verre d'eau ne peuvent être intégralement mangée ou bu par plus d'une personne au même instant ; dingue, non ?)
-ET, parallèlement, intégrée et s'intégrant dans une société qui est une structure à la fois structurée et structurante, elle aussi.
En bref, nous sommes à la fois des individu(e)s ET des sociaux. SIMULTANEMENT.
Les esprits humains (individu(e)s ET sociaux) sont eux-mêmes constamment et simultanément la production de structures d'échelles apparemment diamétralement opposées mais qui font, tout de même, coexister des aspects généraux et particuliers.
Merci pour la vidéo très bon :) ça nous change des trucs débiles qu'on entend partout sur "la menace woke".
@Flou Bidou tous ceux qui vient des états Unis est à prendre avec les pincettes.fachismes et gauche c est ceux qui dit qui y est,je suis d aucun parti politique, la division ne m intéresse pas, qu'est ce que le wake ,encore une décontraction humaine, qui pousse par la fiction à tout déconstruire à encore diviser les gens est créer d autres problèmes,si sa peu deconstruire les systèmes que nous connaissons dites inhumain, du moment que c est pas ,promouvoir une violation de la nature ,faire que l être humain s interroge, cela peut être une bonne chose
@Flou Bidou oui et seuls les gauchistes prennent le wokisme pour une bénédiction absolue sans envisager les conséquences néfastes de cette idéologie :)
Woke "éveillé"en ces temps il faut l'être !
Des trucs débiles comme brûler des livres, suivre des cours obligatoires sur les privilèges ou inciter des enfants à changer de sexe ?
Une série que je ne risque pas de regarder. Ce genre de navet est toujours contreproductif. Surtout quand il veut faire culpabiliser les gens et les forcer à absorber des leçons. Quand on veut faire évoluer les mentalités on ne fait pas ça, on n'essaye pas de gaver les gens comme des canards avec des messages imbuvables aussi subtils qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine. Non, pour faire évoluer les mentalités il faut des bons personnages, un scénario en béton, et surtout poser des questions sans y répondre. Il faut laisser les gens tirer leurs propres conclusions.
Depuis qu'ils ont enlevé le club Dorothée et Ken le survivant, j'ai compris qu'il voulait nous controler.
Sammy Davis Jr était en plein dedans , il se disait " petit , borgne , noir et juif "
On peut aussi objecter que l'intersectionnalité est une assignation à résidence dans laquelle ou vous enferme en fonction d'un déterminisme arbitraire par des gens qui vous classent par groupe identitaire et de genre en vous interdisant d'en sortir et surtout de vous intégrer aux autres groupes.
Ainsi l'ex de Nora Bussigny qui s'est infiltré pendant un an chez les militants woke est édifiant : elle nous raconte qu'on lui avait donné pour fonction, lors de la préparation de la "pride radicale" - tout un programme -, de séparer les personnes en fonction de leur apparence et appartenance. Tant est si bien qu'un couple mixte par ex, devait être séparé et être en tête de cortège pour l'un ou en queue pour l'autre, selon leur couleur de peau, leur sexe, leur identité de genre : identité dont je me garderais bien ici d'en définir par le menu toutes les différenciations qu'ils y voient et dans lesquelles, je m'y noie. Idem pour un groupe d'amie, qui ne pouvait défiler ensemble pour les mêmes causes de différenciation et classements ubuesques et fantasques : ce qui déclenchait nous dit-elle des malaises et des conflits au sein même du mouvement censé sinon rassembler, au minimum faire fédérer a la même idéologie.
Pour le coup, on s'aperçoit très vite de la limite de cette idéologie, qui, faute de faire prendre conscience des inégalités que peuvent subir certaines catégories de personne dans notre société, a pour finalité surtout de fabriquer d'un côté des bourreaux tout désignés et de l'autre des victimes ad vitam æternam par les mêmes processus déterminant et essentialisant primaire qui fabriquent ce qu'on appelle des préjugés. Ce système leur permet de comptabiliser et hiérarchiser les victimes et leurs préjudices, ce qui déjà en leur sein cré des tensions, des frustrations. C'est ainsi que l'on a pu assister à des réunions interdites aux personnes blanches, car jugées certes victimes, mais placés en haut de la pyramide, donc les plus privilégiés : privilège qui les poursuit et se retrouve dans toutes les strates victimaires possibles et imaginables qu'ils ont créé. C'est ainsi que chaque problème, chaque cas n'est plus vu dans une globalité, mais divisé et hiérarchisé " intersectionnalisé " en plusieurs catégories et se voir interdit des conférences du fait même de leurs identités propres de genre de couleur de peau, etc.
l'homosexualité par ex n'est plus perçue dans sa globalité, mais sectionné, divisé, hiérarchisé en fonction de chaque assignation identitaire. Ici ce sont les stéréotypes caricaturés jusqu'a l'outrance qui priment sur l'homogénéité du genre humain qui devrait s'imposer sur tout le reste. Tout ce système en finalité exacerbe les haines, les jalousies, fabrique des frustrations. Voilà pourquoi je combats cette idéologie qui entretient la haine de l'autre plus que de faire tomber des préjugés et faire accepter les différences comme l'idée naissante dans les années 70 pouvait laisser espérer un vrai progrès sur ces sujets.
@@kostorinabach Exactement ces gens se servent du désespoir des autres pour entretenir leur fonds de commerce et non donc aucune envie que cela disparaisse et l'entretiennent.
Banal pour ceux qui ont voyagé ds le monde.
Je trouve que la vidéo donne l'impresssion, notamment avec le petit schéma en diagramme de Venn au début, que l'intersectionnalité consiste à dire que les systèmes d'oppression s'additionnent, alors qu'au contraire, le propos est plutôt de dire qu'être par exemple une femme noire (pour reprendre cet exemple historique), ça revient pas simplement à être à la fois une femme et noire, mais c'est aussi quelque chose de plus spécifique que ne connaissent ni les hommes noirs ni les femmes blanches. C'est justement l'étude de ces interractions entre les différents systèmes d'oppression que sont le racisme et la patriarcat en l'occurrence, qui ne se résument pas en leurs sommes (et je reconnais que cette notion d'interactions, pour le coup, était un peu mieux véhiculée dans la vidéo à travers les exemples de la série).
Aussi, personnellement (et c'est peut-être une opinion qui ne sera pas partagée par la majorité des gens se réclamant de l'intersectionnalité aujourd'hui, ou enfin peut-être pas, jsp, je suis pas trop dans ce genre de cercles militants de toute façon donc peut-être que ma vision en est biaisée par la représentation médiatique) je ne pense pas qu'il faille penser toutes ces discriminations comme équivalentes par principe, et les mettre sur le plan. Parce que notre société connait en fait un grand nombre de discriminations qui peuvent être parfois très spécifiques, peu visibles, et plus ou moins impactantes, ce qui fait d'ailleurs qu'on peut difficilement en faire une liste exhaustive parce que généralement on oublie toujours des choses, comme la grossophobie, l'âgisme, et ainsi de suite...
Et je trouve que cette tentation à penser l'intersectionnalité comme un modèle avec x variables ayant toutes le même poids, a tendance à être très courante, par peur d'être perçu comme cherchant à opposer les luttes : personne n'a envie de dire que telle ou telle chose est plus ou moins prépondérante qu'une autre. Mais personne non plus n'a envie de dire que le roussisme est strictement équivalent au capitalisme, au patriarcat ou au racisme, parce qu'en réalité, on a aucune raison concrète qui justifierait de les penser tous comme strictement équivalents à part par pur principe moral, dans un but de légitimation de toutes les luttes.
Sauf que, si effectivement toutes les luttes sont légitimes, et que tous les systèmes d'oppressions doivent être attaqués, ils ne sont pas pour autant tous équivalents et tous aussi structurants dans notre société. De fait, les bourgeois sont plus ou moins littéralement les rois du monde, par exemple pour ce qui est des postes de pouvoirs ils ne se contentent pas d'une surreprésentation, ils cumulent la (quasi?)intégralité de tout le pouvoir économique, politique, et médiatico-culturel à travers le monde.
A mon avis , le plus déterminant de ces systèmes est donc certainement le capitalisme, et je pense que c'est une erreur et même une faute politique de dire qu'il opère sur les mêmes plans que n'importe lequel de ces nombreux autres systèmes. D'ailleurs, on a vu apparaître un terme, celui de "classisme", qui permet justement de le ramener au même niveau que les autres, et de l'analyser uniquement sous l'angle d'une discrimination, là où auparavant on parlait de "mépris de classe", et c'était implicitement compris comme étant un aspect spécifique et même presque secondaire du capitalisme. Parce que justement, le capitalisme c'est bien plus que le classisme, et en se cantonant à cette grille de lecture, on passe selon moi à côté de bien d'autres phénomènes qui y sont particuliers et qui ne peuvent pas être décrits en ces termes, comme l'impérialisme, l'aliénation, ou l'hégémonie culturelle etc...
Et le but d'une théorie politique devrait être d'étudier la réalité sociale d'une façon la plus juste et la plus complète/précise possible. C'est d'ailleurs pour ça que l'intersectionnalité est intéressante : parce qu'elle permet de rendre compte avec plus de précison de certaines particularités dans les oppressions que subissent des catégories sociales très spécifiques.
L'intersectionnalité, ce magnifique "concept" qui blanchit le capitalisme.
Content de voir qu'il y a encore des gens a gauche suffisamment lucide pour ne pas tombé dans les pièges du néo-libéralisme américain ... Merci , je me sent moins seul !
@@gilberthanzo918 je suis surtout communiste, donc ces histoires de droite / gauche ne m'intéressent pas, et l'intersectionnalité encore moins.
Tout ça n'aide pas à penser le monde.
Ce sont de très mauvaises abstractions.
Ils feraient mieux de relire Hegel et Marx plutôt que de pervertir à ce point la lutte.
@Flou Bidou c'est tout à fait ça.
Et c'est clairement réactionnaire.
Clair et efficace merci Virginie Martin merci les Blast
Merci Blast
J’ai adoré cette serie! Le personnage de Reese Witherspoon est délicieusement hypocrite.
Ce n’est pas une attaque, promis je vous assure mais vous délectez-vous de cette hypocrisie? C’est une vraie question... "délicieusement", c’est costaud comme terme pour quelqu’un qui se veut hypocrite, c’est un peu antinomique, voir complètement. Non?
Bon dimanche... 🖐
Oui les humains ont une tendance à essayer de justifier maladroitement les privilèges qu'ils ont hérité. Mais comment leur en vouloir, ils en ont hérité, ils sont nés dedans, ils n'ont pas le recul et l'expérience de vie. Faut-il nécessairement leur infliger de la souffrance pour qu'ils en prennent conscience ? Quelle autre solution y a-t-il ?
Si vous arrêtiez de faire les Américains peut-être que les Français vous écouteraient, vous les wokes.
Une bonne série encore moins simpliste qu'il ne pourrait y paraître dans cette description intersectionnelle qui oublie des subtilités que révèle petit à petit le scénario : entre la blanche antiraciste frustrée de n'avoir pas réalisé son ambition de jeunesse de devenir une journaliste d'investigation ou grand reporter et qui végète dans un petit journal local et l'artiste noire qui s'est réalisée mais n'offre pas à sa fille la stabilité que celle-ci réclame quand la vente d'une seule de ses photos lui permettrait de devenir propriétaire comme on finit par le découvrir.
Chaque personnage est épinglé selon plus ou moins son hypocrisie ou sa générosité défaillante et les clichés auxquels il s'accroche. La GPA foireuse de l'une, l'orientation sexuelle et sa réception dans chacune des deux familles, l'adoption du bébé de l'immigrée chinoise et avec ça le déchirement de l'abandon auquel force l'indigence mais aussi la culpabilité et les bons sentiments des uns et des autres, tout passe au crible d'un constat loin du manichéisme auquel le contemporain est habitué.
D'une certaine façon, un peu à la manière (parfois pessimiste ou du moins sans fard) des films de Claire Denis, le concept d'intersectionnalité même est ici balayé par le réel et les contradictions de personnages qui ont fini par verser dans une caricature d'eux-mêmes insatisfaite.
Beaucoup de gens sont contre le wokisme sans même savoir ce que cela signifie. Vous venez de m’ouvrir les yeux 👀 je serai donc woke ?
Déjà moi en tant qu'homme rebeu je galère avec mon bac +4 en informatique alors je n'ose imaginer une Femme Noire.
superbe analyse très raffinée, ça donne envie de s'intéresser à cette série. Bravo Blast pour ce contenu riche et diversifié!
Merci beaucoup pour cette analyse. ça fait énormément de bien ce type de contenu :)
Tout le monde sait bien qu'il n'existe aucun blanc pauvre aux USA, ni aucun noir ou asiat riche. Et puis toutes les femmes blanches sont au foyer avec nécessité d'une bonne ! Cette série est vraiment une merveille.
Super intéressant; Je ne connaissais pas ce terme d'intersectionnalité et il met un mot sur ce qui est pour moi, homme blanc de 40 ans, une évidence terrible ! Merci
l'intersectionnalité des causes discriminatoires est une réalité qui doit être prise en compte avec une réflexion sur un temps long et non sur une échéance courte comme une élection, car on ne peut rassembler ce qui est prédéterminé par 1000 et 1 variantes = le social est rassembleur tandis que le societal est clivant / en 2018 un parti que je nommerais pas a choisi une stratégie de racolage électoral avec une ligne consistant en l'intersectionnalité du sociétal par dessus le social sur une échance électorale courte: le but étant d'empiler les bulletins de vote = 3 ans plus tard ça ne s'est pas vraiment passé comme prévu= les bulletins de vote ne se sont pas empilés mais se sont éparpillés, le clivant l'a emporté sur le rassembleur, il faut être aveugle pour ne pas le constater aujourd'hui; moralité: l'intersectionnalité ne devrait être traitée que par les sociologues, avec des travaux mis à la disposition des politiques en dehors des périodes d'échéances électorales
Donc aux États-Unis il n'y a pas de Bourgeoisie noir, ou asiatique ? Tout les blancs, aux États-Unis,(d'ailleurs c'est quoi un "blanc"? Un européen, un arabe, un kurde, un iranien ? Et la jeune femme "noir" de la série semble être autant d'origine européenne qu' africaine, alors pourquoi afro-américaine?) sont donc riches et embauchent des noirs et des immigrés sans papiers. Si ça c'est pas du cliché, les clichés n'existent pas. Bien sûr que la réalité est complexe et que le racisme et les injustices, de tout types, existent, partout sur la planète et avec des contextes différents d'un continent à l'autre , d'un pays à l'autre. Tout le contraire de cette série, ou du moins de la présentation que vous en faites. Et c'est tellement simpliste que les scénaristes on en oublié les Latinos qui ne sont pourtant pas les derniers à subir du racisme au États-Unis. Mais il est vrai qu'il existe aussi une bourgeoisie hispano-parlante dans ce pays, et oui les choses sont effectivement complexe.
Quel propos limpide ! Même sans avoir vu la série l'exemple est très parlant. Pour faire comprendre l'intersectionnalité en quelques minutes à quelqu'un c'est parfait, bravo !
en afrique noir, ils sont tous noirs et comme dans toutes les sociétés, il y a des riches et des pauvres.
La race est un mauvais terme, génotype peut-être…
Le terme race n'est ici pas du tout utilisé dans un sens biologique comme pourrait l'être génotype, il est utilisé dans son sens sociologique. C'est parce qu'il y a racisme systémique, que, de fait, il y a race (au même titre qu'il y a classe ou genre). Le terme race n'est pas utilisé comme une chose "en soi", mais comme quelque chose étant crée par un contexte, un système, un rapport de domination.
@@taitsuo À l'origine (80 000 ans) on était tous noir !
C'est un génotype plus clair qui est parti de l’Anatolie (Turquie) avec les agriculteurs qui se sont déployés en Europe et Asie. Puis ce génotype s'est distingué en plus blanc dans les steppes asiatiques. Et en -3 000 avant JC, avec l’invention de la roue, la maîtrise des métaux et la motricité des aurochs (les chevaux c'est quelques siècles après), une vague de patriarcat militaire (aristocratie des mâles dominants) a remplacé tous les mâles plus pigmentés (viols des femmes ou meurtre des hommes ?). C'est la mise en place de l'aristocratie patriarcale blanche en Europe et Asie, comburant historique du carburant capitaliste créé en -700 av JC avec la naissance de l'argent. Argent pour assumer l'impôt privé des dominants par les possessions individualisées des biens commun (ressources de la nature, organisation sociale, économie, protection sociale de santé, sécurité, etc.) ou des individus (sexualité = contrat de mariage, puis personnes = contrat d'esclavagisme et enfin force de travail = contrat de travail).
Ce sont ces aristocraties de dominations par possessions qui sont la cause des classes sociales. Elles sont aussi la conséquence des discriminations pour garder leurs statuts de dominants et ainsi protéger cette hiérarchie de domination…
Le mot race a été créé pour imposer les impérialismes libéraux (idéologie des capitalistes).
@@francserres5536 Ce n'est juste pas dans ce sens là du tout que le terme race est utilisé. En France on a pas trop l'habitude, et on fait souvent l'erreur de le comprendre dans un sens biologique (et en terme biologique quelque soit les précisions que tu apportes, nous sommes une seule et même race, dans un sens taxonomique: la race humaine, espèce : primate, famille: hominidés), alors que dans la littérature anglo-saxonne il est beaucoup plus courant.
Mais il n'est pas du tout utilisé pour valider l’existence de race (d'une quelconque différence entre les êtres basée sur leur couleur de peau, leur morphologie ou autre) bien au contraire. Il est utilisé pour exprimer le fait que culturellement, sociologiquement et politiquement, les structures, les systèmes organisationnels, les représentations, créent des hiérarchies entre les peuples = le racisme systémique. Ce racisme structurel et systémique étant réel, on parle alors de race pour le critiquer (et évidemment pas le valider). Il ne faut donc pas faire de contre sens.
Par exemple la CRT (critical race théorie) utilise bel et bien ce terme (et c'est de la sociologie, donc désolé @plush plush, mais si, ce terme est courant) afin de critiquer (au sens large) et déconstruire les structures de pouvoir et de domination qui génèrent des différence de traitement et de comportement envers des "races" (c'est à dire des ensembles sociaux, religieux ou culturel etc d'humain que l'on traire différemment du groupe dominant en place), qui n'existent pas en soi, mais sont des constructions socio-politique. C'est tout ce que j'essayais de préciser ;)
des bisous !
Merci pour votre analyse très intéressante. Sur ce sujet je me demande si cette théorie n'est pas un moyen pour la classe dominante de "noyer" dans toutes ces luttes la plus essentielles d'entre elles à savoir la lutte des classes qui, si elle parvenait à ses fins (suppression des classes sociales) toutes ces luttes (certes nécessaires) n'auraient plus de raison d'être.
Il y a Bien longtemps que la Lutte des Classes à était Perdue...
Nous sommes Entrés dans l'aire de Celles des Genres, des Races et des Places.
@@daviddezweemer5207 Détrompez vous la lutte des classes est certes perdue aujourd'hui mais la lutte continue (gilets jaunes) d'où cette répression atroce de la classe dominante contre ce mouvement.
@@soriamehdi4662
J'ai fais parti de ce mouvement, et je peux Vous Affirmer qu'à l'époque Habitant une Résidence HLM, je fus le seul à rejoindre tous les Weekends le Cortège et que certains de mes Voisins me regardaient d'Un Air Étrange.
De plus on ne pouvait obverver au Sein du Cortège que peu de Français Qui forment cette Diversité.
Et, cela s'Explique assez facilement par le fait que peu furent baigner dans leur Culture d'Origine par la Lutte des Classes.
C'est Un fait Historique qui en réalité ne fait pas parti de leur Imaginaire Collectif. Ils n'ont tous Simplement pas étaient imprégné de Cette Culture et par cette Culture.
@@daviddezweemer5207 Je suis consciente qu'il n'y a quasi plus de conscience de classe de nos jours mais néanmoins elle existe même inconsciemment et de manière diffuse. Cela a fait ressurgir des révoltes et "jaqueries" depuis l'Ancien régime et même avant. et de nos jours des mouvements sociaux dont les gilets jaunes.
@@soriamehdi4662à mon avis le problème des mouvements sociaux, c'est qu'ils mettent un Pied dans la Porte, alors que Celle-ci est quasiment fermée, Juste une manière de récupérer une dernière bouffée d'air avant d'être Totalement étouffer...
Un Baroud d'Honneur en quelques sorte, Un Pied de Nez.
"Woke", pas "wok", please. :P
Si le politique ne traite pas le social qui est rassembleur le societal clivant empêchera le politique de gouverner et l'état-nation laissera place à un ensemble de communautés hermétiques les unes aux autres : l'exact opposé de l'universalisme. Sur le plan politique plutot que l'intersectionnalité il faut appliquer son antithèse qui seule peut aider à gommer les causes intersectionnelles et aider à les traiter ( car il ne s'agit pas de les nier): la hierarchisation des priorités ( sur une échéance présidentielle= le social, la souveraineté populaire qui permettra de traiter le societal pendant tout le mandat à venir, etc )
Houlà la gueule de bon nombre d'analyses en commentaires dignes du niveau collège/lycée tout au plus... cette non compréhension du monde.. et en plus par des gens qui se prétendent de gauche j'imagine pour une partie d'entre eux... je sais que ça existe donc ça ne m'étonne pas vraiment mais bon c'est toujours assez particulier à constater. Je comprends que bon nombre de gens en arrivent à se faire avoir et à penser comme ça, par manque d'expériences vécues mais au bout d'un moment faut se rendre compte qu'il y a un paradoxe.
Bon nombre de gens ne comprennent pas que l'intersectionnalité inclut totalement la lutte des classes. C'est pas parce que vous avez pu voir de la vraie propagande ( titres et articles de médias conservateurs, propos à chaud sur twitter ), vu des séries mettant en scène ou même rencontré dans votre vie des bobos qui cochaient des cases discriminatoires avoir l'air de se préocuper uniquement de leur propre discrimination en s'en battant les couilles des travailleurs, des moins aisés etc ou bien entendu/lu des militants qui vous paraissaient trop extrêmes dans leur propos car vous manquiez sans doutes d'éléments pour les comprendre, que vous pouvez conclure que le mouvement entier n'en a que faire des disparités de pouvoir d'achat dans la société et par extension du capitalisme.
Cette non compréhension au delà d'être triste en soi est dangereuse, les gens qui ne pensent pas assez aux problèmes des autres et qui s'occupent trop de leur petite personne, les "wokes", ça devient ( a toujours été ) ceux qui les critiquent. Un peu méta non ? Pour sortir de ce paradoxe quelque peu ridicule, un seul remède, tenter la bienveillance et tenter de comprendre les autres.
@@plushplush7635 Je parle de ma vision de la réalité avec pour matière mon expérience de vie, ayant eu la chance de me baser essentiellement sur cela et non essentiellement sur internet, parlez-moi donc de la votre, exposez-moi en quoi votre analyse de la "réalité" serait pertinente et ne serait en aucun cas construite par le biais d'internet, de médias, de réactions à chaud ou d'apparences. Tout simplement, exprimez votre propos.
@@plushplush7635 D'accord, la longue route donc, je suis allé survoler un peu et même si je suis certain du fait que le livre soit intéressant, je doute fort qu'il soit centré sur les différentes opressions. Si votre propos est de me dire que ce livre sert à comprendre que l'économie et la luttes des classes constituent parmi les problématiques les plus importantes de notre société, nous sommes de base d'accord à ce sujet. Je maintiens qu'il ne faut invalider aucune lutte car il n'y a nul besoin d'établir un ordre de priorité, l'avantage de l'intersectionnalité est de pouvoir mener toutes les luttes en même temps, n'est-ce pas magnifique ?
Waw, comment tu m'as trop convaincu.
Sans rire, t'es conscient qu'y a rien dans ton commentaire ? Tu t'es embêté pour pas grand chose, t'aurais pu te contenter d'écrire "vous êtes tous des cons ; les adeptes de l'intersectionnalité ont raison ; si vous trouvez des militants trop extrêmes, c'est eux qui ont raison et vous qui êtes inculte, et les anti-woke sont les vrais wokes", ça serait revenu au même : y a rien qui vient soutenir tes propos, t'essaies à aucun moment de démontrer que tes propos ont le moindre fondement.
"l'avantage de l'intersectionnalité est de pouvoir mener toutes les luttes en même temps" => C'est le meilleur moyen de toutes les perdre.
L'inconvénient de l'intersectionnalité, c'est qu'on ne peut pas lutter contre toutes les oppressions en même temps parce que les oppressés sont également oppresseurs.
Bah oui, c'est bien beau de faire semblant de ne pas voir que l'antisémitisme vient majoritairement des musulmans, que le racisme anti-asiatique vient majoritairement des africains, que les agressions "LGBT-phobe" viennent majoritairement de religieux, etc etc, mais dans la réalité, vous êtes juste entrain de créer un panier de crabes, vous allez vous entre-dévorer.
Je pense qu'à relire votre commentaire, vous comprendrez que certains ne soient pas convaincus du message que vous prônez : la bienveillance. Tout vient de soi, d'abord.
@@Darkctan Intéressant cette accusation de vide, et à quel point cela peut être subjectif. Car moi dans ta réponse c'est à peu près aussi que je ressens, j'ai l'impression de lire quelqu'un qui manque de paramètres et d'expériences, de confrontation au monde réel en dehors d'internet pour juger ce qu'il juge.
Pour tenter de te répondre point par point :
Je ne dis en aucune façon que tous les militants extrêmes ont raison et utilisent les bons arguments, certains se trompent, s'emmêlent les pinceaux certes, et alors ? Invalident-ils la cause elle même ? D'ailleurs soit dit en passant, pour être tout à fait honnête, si t'es pas capable de comprendre des arguments et que tu te permets d'avoir un avis, bah oui, pour moi c'est que t'es trop con on va pas passer par quatre chemins, je dis pas forcément que tu l'es toi parce que ta réponse m'a l'air d'être une réponse à chaud où tu m'as simplement déballé ce dont tu étais déjà certain sans chercher à comprendre mon propos de base, et tout ce que je connais de toi c'est ce commentaire youtube, peut-être qu'irl t'es quelqu'un de censé et on pourrait discuter et s'accorder sur plein de trucs, mais bref, n'étant pas né de la dernière pluie, je sais très bien que certains ne voudront rien entendre peu importe ce que tu leur mettras sous le nez, perso je m'en branle quelque peu, le monde avancera sans eux.
"c'est le meilleur moyen de toute les perdre" si tu penses cela c'est que tu te fourvoies sur ce que défend l'intersectionnalité, le principe, aussi appelé "convergence des luttes" c'est un soutien mutuel entre causes qui trouvent des origines communes à leur maux, en soulignant le fait que des privilèges et des discriminations sont réelles et qu'elles ont des conséquences sur la vie de personnes possédant des organes vivant une vie bien réelle comme toi et moi. Le principe n'est pas de mener l'une ou l'autre par ordre de priorité, le principe n'est pas de faire primer des causes sur d'autres, c'est d'ailleurs l'erreur principale que bon nombre de gens font, penser que cette intersectionnalité-là n'inclut que les racisés / lgbt / femmes, alors qu'elle inclut bien évidemment les premières victimes du capitalisme, à savoir les pauvres, puis les non aisés.
"Les oppressés sont également oppresseurs" oui alors celle-là on la connaît, c'est une façon maladroite de répondre au propos de base, laisse moi te donner un exemple, qui va en partie valider ton propos mais le compléter car il est incomplet : Qu'est-ce que ça change qu'il existe des homos racistes ? Des femmes noires aisées qui en ont rien à foutre des pauvres ? Rien encore une fois. Nous sommes probablement d'accord sur le fait que les questions économiques / de classe sociale sont primordiales et ont un impact majeur sur l'état du monde, mais à quel moment certains militants et défenseurs des causes de manière générale ne seraient-ils pas conscients de cela ? Est-ce que voir ces gens ( et leurs alliés ) se défendre bec et ongle de leur(s) oppression(s) peut donner l'impression qu'ils ne sont intéressés que par cela et que tous les problèmes du monde seraient réglés dès lors qu'il n'y aurait plus de racisme, sexisme, homophobie etc ? Probablement, certainement d'ailleurs, et c'est encore une fois ce que beaucoup de gens font l'erreur de penser. Ils minimisent comme tu le fais par leurs propos les souffrances des uns, ils se prétendent aptes à juger la légitimité de leurs revendications, mais ils ne le sont pas.
Tu donnes des exemples "tel mal vient davantage de telle religion, ethnie, pays, partie du monde" etc, mais en quoi ceci invalide cela ? Il existe des phénomènes de société qui ne sauraient être ignorés, aucune personne comprenant ce qu'est l'intersectionnalité, en tout cas pas moi, ne va ignorer quoi que ce soit, je te répondrai simplement que chaque problème trouve ses origines, et je dis bien "ses", elles sont multiples, quoi qu'il en soit les causes sont là pour œuvrer à régler ces problèmes dans leur ensemble, voilà pourquoi les homos n'ont pas intérêt à se défendre uniquement des religieux par exemple.
Tu dis quelque chose d'intéressant "on ne peut pas lutter contre toutes les oppressions en même temps" mais rassure-toi car oui il ne faut pas sentir pousser des ailes et s'incomber de trop grandes responsabilités à parler de "on" en tant que pan de société entier, je pense que tu t'égares à souligner que les luttes ne peuvent pas se mener en front commun, ce n'est pas le propos. Certes, tu ne t'imaginerais pas faire ça, ni les autres, même les concernés ne passent pas leur vie à tout défendre en même temps, et pourquoi ? Parce que c'est impossible. En revanche et pour terminer, pour appuyer sur le point principal, tous ces gens peuvent dénoncer une machine défaillante dans son ENSEMBLE, et si pour toi il s'agît uniquement de défaillances économiques, et bien je pense que tu te trompes, la partie défaillante de notre monde ne se résume pas uniquement à de mauvaises gestions de budgets, de salaires, de répartition des richesses, de milieux sociaux défavorisés et d'éducation, elle se résume aussi en grande partie par des rapports humains de domination, tu as peut-être senti venir un exemple que je vais te donner : le patriarcat et la masculinité toxique, des notions très difficiles à accepter pour beaucoup parce que considérées comme des délires mais pourtant ayant des conséquences bien réelles. Donc pour résumer, franchement pour moi tous ceux qui refusent d'accepter ces réalités alors qu'on leur explique par A + B sont juste trop cons oui, y a certes ceux de base qui sont pas sensibilisés à ça par manque d'expérience, d'ailleurs tu en fais probablement partie, mais y a ceux qui ne veulent pas l'accepter même quand ils y sont confrontés et eux bah, y a juste à espérer que leur idéologie se tarisse au fil des décennies et j'ai bon espoir.
Il n'y a qu'une race humaine , nous faisons tous partie de la même race...c'est énervant ce terme de race , qui n'existe que pour les chiens chats chevaux etc etc . JE RÉPÈTE IL N'Y A QU'UNE SEULE RACE HUMAINE .
Merci Virginie,
J'aime tant votre voix et votre flux.
Vous savez comment faire vibrer mon coeur révolutionnaire.
Alors, aux gens (une majorité d'hommes) qui penchent idéologiquement à gauche et qui disent que ce modèle de description des cumuls des emmerdes non économiques va phagocyter la lutte contre les inégalités économiques/de classes, vous vous méprenez.
Pour rappel, les humains sont des animaux dotés d'une individualité qui se construit à la fois :
-En se distinguant individuellement les unes des autres (les espaces (le premier d'entre eux étant l'espace physique) qu'occupe une personne ne peuvent être simultanément occupés par une autre et il en va de même pour certaines ressources, comme la bouffe par exemple, une carotte ou un verre d'eau ne peuvent être intégralement mangée ou bu par plus d'une personne au même instant ; dingue, non ?)
-ET, parallèlement, intégrée et s'intégrant dans une société qui est une structure à la fois structurée et structurante, elle aussi.
En bref, nous sommes à la fois des individu(e)s ET des sociaux. SIMULTANEMENT.
Les esprits humains (individu(e)s ET sociaux) sont eux-mêmes constamment et simultanément la production de structures d'échelles apparemment diamétralement opposées mais qui font, tout de même, coexister des aspects généraux et particuliers.
La sociologie à l'américaine décrite dans cette vidéo nie le côté classe sociale...tout n'est vu qu'à travers l'ethnie là bas. Et cette série l'illustre bien, c'est la blanche contre la noire contre l'asiatique.
N'americanisons pas plus notre société, on l'est déjà beaucoup trop. Europe et USA sont incomparables.
Et pourquoi préciser, sans vérification, que ce sont les hommes qui refoulent ce genre de logique ?
@@diegochatard-caraballo5848 "La sociologie à l'américaine décrite dans cette vidéo nie le côté classe sociale"
Non. Regardez à nouveau la vidéo.
Et regardez aussi le genre des intervenants faisant des commentaires comme le vôtre (le premier).
Ni voyez-vous pas une majorité d'hommes ?
@@philippebrehier7386 à aucun moment il n'est fait mention de lutte des classes.
Marx devait être un penseur trop vieux jeu pour les libéraux américains j'imagine.
@@diegochatard-caraballo5848 Vous vous fichez de moi, c'est ça ? Une jeune mère (blanche, certes), au foyer (une GRANDE maison), parce que mariée à un avocat (vraisemblablement pas pauvre, si ce n'est peut-être son goût pour les slips kangourou), qui propose de louer et de l'employer à une autre jeune mère (noire, caractéristique dévalorisée dans la société, y compris la nôtre (moins consciemment qu'auparavant, certes, mais cela l'est encore de nos jours) et qu'il s'agit de l'un des sujets abordés par le film ET la vidéo), noire et PAUVRE. Et cela cause également d'une autre mère sans papier encore plus PAUVRE.
L'expression "lutte des classes" n'est pas citée textuellement, mais son objet est au cœur même de la série, de cette vidéo et du concept d'intersectionnalité, dont les inégalités économiques, comme les autres dimensions qui y sont intégrées, sont les composantes articulées les unes avec/contre les autres.
En fait je trouve le modèle woke assez intéressant pour comprendre la grille de lecture des différentes communautés aux États-Unis, cependant je trouve qu'on a cette particularité en France de ne pas vraiment se mettre au-dessus ou en dessous d'une autre nationalité et je trouve ça très bien, juste écouter l'autre. Enfin peut être n'est ce présent que dans mon milieu, très bonne vidéo !
Ah les méchants blancs, les gentils noirs... looooooooooool 🙄