Alger, ville intime et espace urbain
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- Опубликовано: 3 окт 2024
- Controverse - Alger, ville intime et espace urbain
19 janvier 2024
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Rencontre avec:
Lotfi Benyelles, photographe. Son ensemble photographique Habiter Calais (Commande CNAP 2016) a été exposé au CPIF (Réinventer Calais 2019) et au Centre Pompidou (Globale résistance 2020). La ville de La Courneuve lui a confié la mission photographique Mémoires Courneuviennes (2021). Il a bénéficié d’une bourse de soutien Cnap (2022) pour son projet « Vies et formes du nouvel Alger ». Ses œuvres ont fait l’objet d’acquisitions par le Centre national des arts plastiques et la Ville de La Courneuve.
Emmanuelle Lallement, anthropologue, professeure à l’Institut d’études européennes, Université Paris 8. Elle est responsable de la mention de master Études européennes et internationales et responsable pédagogique du parcours Villes européennes, urbanisme, aménagement et dynamiques sociales. Elle est également membre du LAVUE (UMR 7218 CNRS) et responsable de l’axe « Penser la ville contemporaine » à la MSH Paris-Nord.
Avec le soutien à la photographie documentaire du Centre national des arts plastiques
@cnap-centrenationaldesarts7004
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Je vous félicite d'aborder la question de l' espace urbain à Alger. C'est une ville que je trouve oppressante dans toutes ses composantes datant des différentes époques. Il me semble que le tissu urbain de la fin 19ème et de la première moitié du 20ème siècle a été trop idéalisé, je ne peux vraiment pas dire que c'est agréable à vivre à part quelques fragments du centre dont les bâtiments ont des façades ou des entrées richement décorées, il faut avouer que les intérieurs sont étroits, mal éclairés, sans parler des escaliers vertigineux qu'il faut grimper pour arriver à l'immeuble (certes le relief y est pour grand chose)...la configuration du tissu dense et très peu aéré a fait qu'aujourd'hui c'est une ville des flux de circulation mécanique que celle de la marche ou la déambulation comme l'est par exemple la ville d'Annaba à l'est, ou d'autres villes méditerranéenne, et cela reflète les intentions premières de son établissement selon une logique coloniale d'exploitation...une tension qui se ressent intensément et qui me semble se diffuser partout sur ce grand territoire où les extensions se greffent les unes au autres dans un chaos qui se superpose et se propage... il me semble que la structure première à la fois urbaine économique et sociale qui est à la base du désordre et non pas le contraire. Ceci est bien-sûr une lecture personnelle. Le débat reste ouvert.
J'ai pas encore regardé, mais je like déjà 😂❤
🙃