Clemenceau - Poincaré : la guerre dans la Guerre

En 1917, la France se débat dans la Guerre. Poincaré, président de la République se résout à nommer Clemenceau à la présidence du Conseil. Les deux hommes, très différents, ne s’aiment pas mais le Tigre mènera la France à la victoire.

[@Sachadvn]

Excellente vidéo, ce monsieur est un bon orateur

[@lenamkd6372]

Excellent !

[@bayantse3000]

'Germanophobe, Poincaré a exclu toute forme d'entente avec l'Allemagne. Sa germanophobie n'était pas tant basée sur le revanchisme que sur sa conviction que l'Allemagne était trop puissante et devenait plus forte et que l'équilibre des forces devait être modifié par la guerre en faveur de la France. Poincaré a cherché à empêcher toute réconciliation entre l'Allemagne et la Grande-Bretagne ou la Russie.' (Paddock, T.E. 2019)
Sans Poincare no guerre de mondial.

[@samfebande653]

L’Allemagne a subit en Prusse orientale les dégâts de la guerre

[@obgox]

Clémenceau, n'était ce pas celui qui a fait tirer sur les Parisiens pat la troupe?

[@jungoman]

L'Alsace-Moselle "libérée" entend-on, mais de quoi au juste? Cette province n'avait jamais été aussi émancipée qu'avec sa propre constitution, accordée et votée par le Reichstag le 31 mai 1911. En 1918, cette jeune entité fédérale, dirigée par ses propres élus, fut ignorée/gommée par la France et la mise au pas culturelle qui s'en suivit fut plus sèche que dans les colonies. Qu'on aime ou pas, tels sont les faits de l'histoire.

[@elyanlegrand]

l'histoire est maquillée de partout , le pire dans les manuels scolaires .

[@stephaneandre8212]

Et l'affaire de Saverne ? Les Allemands (Prussiens) de l'époque considéraient l'Alsace Moselle comme une terre conquise à mater

[@stephaneandre8212]

Ludwig Adolf Wiese responsable ministériel allemand dans Souvenirs de la vie et expérience officielle (1886) :
« L’impression générale, cependant, était bien plus déprimante que ce que nous aurions pu espérer. L’éloignement de la Lorraine et de l’Alsace de l’Allemagne était profondément enraciné et leur attachement à la France était plus intime et profond que je ne l’avais prévu ; ils n’avaient aucun sentiment national envers nous. […], c’est un honneur pour les Alsaciens-Lorrains d’appartenir à la grande nation française. […] il était énigmatique et attristant pour moi, de réaliser que le sentiment d’appartenance à la France était enraciné même chez les esprits les plus nobles et les plus éduqués… ».
J'ajoute qu' 1/10 des Alsaciens et Mosellans ont émigré en 1871.

[@jungoman]

@@stephaneandre8212 Germaniques de culture, l'Alsace et une partie de la Lorraine me semblent avoir été sincèrement francophiles (c'est du moins ce qui ressort des souvenirs véhiculés dans ma propre famille et de l'engagement notoire de ces régionaux dans la Révolution par ex) avant 1870. Mais cet attachement s'était construit en des époques où l'alignement culturel des provinces n'était pas exigé par le pouvoir, où la Nation était une mozaïque dans laquelle la langue française était la seconde langue pour la plupart des gens.
Entre 1870 et 1945, les idéologies nationalistes ont pris le dessus partout en Europe et l'aspect panaché de la culture alsacienne n'a plus convenu à personne, ne collait à aucun des modèles de nation à la mode. La nuance n'était plus tolérée, soulevait les méfiances, passait pour trahison. Ainsi, la province prise de guerre a essuyé 4 lessivages culturels en 70 ans sans qu'aucune autorité n'accepte de clarifier la situation par référendum. Quelle autre région de France ou d'Allemagne a subi ça?
Et libérateur celui qui ouvre la porte et qui laisse l'oiseau voler à sa guise.

[@stephaneandre8212]

@@jungoman Ce que vous appelez la francophile alsacienne et mosellane n'est pas propre à "avant 1870" : il suffit de voir les scènes de liesse générale en 1918 lors du retour à la France, et c'est pourquoi j'insiste sur le terme de "libération" que vous contestez pourtant dans votre tout premier commentaire. Des scènes qui démontrent d'ailleurs que les populations n'étaient pas seulement francophiles, mais adhéraient sincèrement à la République et à la France.
Ce dont vous parlez s'appelle le "malaise alsacien" et renvoie à l'intégration naturellement imparfaite (aurait-elle pu l'être ?) de la région à une administration jacobine, centralisée et qui n'a effectivement pas su prendre en compte, dans un premier temps, les particularités régionales (on peut citer les travaux de Joseph Schmauch, université de Lorraine). Mais cela cesse autour des élections législatives de 1924 et la mise en place de nombreuses bases d'autonomie dont les autres régions françaises n'ont pas pu profiter et qui ont pourtant subi, au même titre que l'Alsace, le lessivage de leur culture propre (Bretagne, Auvergne, Béarn...). À ce titre, l'Alsace a été bien plus préservée que d'autres provinces.