Ah oui très intéressant, bravo pour cet épure. J’ajouterais une jauge de ténacité aux PJ pour mesurer leurs états, car même si le MJ décide de tout, une petite comptabilité côté MJ permet de ne pas oublier qu’il y a 3 min ils se sont pris un coup important. Je suis totalement d’accord sur votre approche de l’expérience. La montée de niveau est un enfer statistique qui oblige le MJ à augmenter les adversaires, ce qui au final ne sert à rien. Pour pratiquer depuis 10 ans un système où le MJ ne jette pas les dés, (Les Lames du Cardinal) c’est parfait et cela libère bien. Ainsi pour conclure les différentes vidéos sur les combats narratifs et ce système me donne envie d’essayer. Un grand merci pour ce bol d’air. En fait, vous m’avez refait pensé au premier jeux que j’avais maîtrisé, Scales. Dans ce jeux la couche de règle était très fine, et j’étais en permanence en narratif. Comme c’était mon premier jeu en temps que maître, j’avais un peut le sentiment de vide, de manque de guide. J’avais pourtant pris énormément de plaisir, et mes joueurs s’en rappelle encore près de 30 ans après. Et depuis, tout en cherchant des règles légères, j’étais passé a coté de l’essentiel, l’épure et la narration. Merci de m’avoir montré ce qui me manquait depuis 30 ans, un système ne servant qu’à porter l’histoire construite en commun.
Merci pour ce joli commentaire et ravi que ça puisse inspirer. Sentez-vous libre d'ajouter ce qui vous plait, la beauté d'un système simple, celui-ci ou un autre, est de permettre à chacun de se l'approprier avec ses propres petits ajouts. Je m'étais posé la question d'une jauge de ténacité qui peut être bien pratique pour les raisons que vous énoncez mais peut aussi bloquer la narration à un moment qui serait opportun pour un basculement juste parce que la jauge de ténacité indique autre chose. En général, je parviens bien me rappeler des choses, et cela va plus vite que tenir à jour les jauges de tenacité. Toutefois c'est un bon point quand même. Sur l'ancien système, la jauge de ténacité (Détermination), était à la fois une jauge comme vous l'entendez ET un moyen de relancer des dés, donc pour booster ses résultats, il fallait puiser dans ses réserves.
@@lestatjdr effectivement dans las Lames du Cardinal elle a aussi les deux rôles (fatigue et points de dépassement pour réussir). Mais j’aime bien votre notion de fortune. Et j’ai bien compris la notion de piège narratif des « points de vies » des PJ. C’est pour cela que je l’imagine plus coté MJ. Car finalement le personnage bourré d’adrénaline ne se rends pas compte de son état.
Je suis tombé depuis peu sur ta chaîne et je te dis un grand chapeau sur la qualité de tes explications et tes idées. Etant un MJ assez débutant dans le monde roliste, mes parties avec mes amis se sont toujours bien passés, mais de mon côté il n'y a que les parties combats où j'avais du mal à rentrer en immersion dans la narration et cela se ressentais aussi autour de la table. C'est comme si l'on arrêtait notre roleplay, notre engouement sur la situation pour faire un genre de jeu de plateau avec les stats qui casse vraiment la tension, sans compter les compétences des uns et des autres, etc. J'ai comme l'impression que les système sont surtout basé sur les combats en règles général du peu que j'ai lu, ayant masteriser Chroniques Oubliées/Dnd en majorité. Plus ça va et plus l'histoire, la narration partagée, les idées nous parle plus et c'est ce qui rend nos parties mémorables. Je trouve ton système très intéressant et rythmé pour de la narration, simple et efficace, j'espère avoir d'autres de tes retours ou d'autres personnes sur le sujet :) Petite question en passant : est ce que toi aussi en tant que MJ tu lance les dés avec ce système, par exemple en combat, ou tu te contente que de la réussite et/ou l'échec des joueurs pour faire réagir tes pnj ? Désolé pour ce long post, il y a tellement à écrire et à parler lorsque l'on aborde le JDR ^^ bonne continuation et hâte de découvrir d'avantage ton contenu :)
Salut à toi et merci pour tes bons mots. En effet, il y a tant à dire et c'est pourquoi j'aime les longs développements, haha ! Alors, dans DECIMATION, le MJ ne lance jamais les dés. Son résultat, c'est la difficulté qu'il soumet au joueur. Je ne joue plus que comme ça depuis longtemps car cela me libère en tant que MJ de ce qui selon moi ralentit la narration. C'est précisé dans le document écrit du système, mais c'est devenu tellement évident pour moi que j'ai oublié de le mentionner dans la vidéo !
Salut à toi Lestat JdR Je trouve ce système intéressant, simple, fluide, rapide, efficace et adaptable à la plupart des univers/thème. Ça évite au MJ d’être submergé par tout un flot d’informations et de modificateurs et lui permet de se focaliser davantage sur la narration et l’avancée du récit.
Merci poue ton retour qui résume précisément le but du système. Si tu veux le voir en action, je te suggère la scène d'intro de mon actual play Soleil Rose sur ma chaîne secondaire.
J’aime bien les systèmes à traits, comme dans City of Mist que je lis en ce moment. Comme discuté en privé, Lestat, j’ai un système similaire dans ma besace, mais que je garde que pour les One Shot. C’est bien sur cet aspect que j’ai hâte de voir en DECIMATION : sur une campagne plus ou moins longue. Est-ce que le système offrira assez de ludisme pour les participant(e)s ? Le MJ aura-t-il trop de pouvoir sur la réussite et l’échec ? (Ce lâcher-prise sur l'issue des jets et leurs conséquences pourrait refroidir certaines personnes.) Je suis très curieux de voir, moi qui n'aie pas poussé l’expérience au-delà des sessions uniques. Pour aller droit au but, rester dans la narration, sans s’empêtrer dans les chiffres ou les questions, j’explore présentement une autre piste. Si DECIMATION colle à la narration, sans passer par un questionnaire pour chaque joueuse et joueur, tout en étant ludique, je serai le premier à te suivre sur cette voie. Chose certaine, on voit que tu as bien réfléchi le système et je ne doute pas du tout de ton aisance à ses commandes. Très joli boulot, Sir. 👍Allez ! Maintenant, on veut voir la bête en action ! 🎥🙂
En réalité, le MJ a autant de pouvoir que dans d'autres règles. Quand il donne une difficulté ou des malus sur un système classique, il décide déjà. Il est vrai que certains sont rassurés par des règles à conséquences fixes, mais en réalité, ce n'est souvent jamais le cas. Quand un jet social est foiré, c'est souvent le MJ qui décide des conséquences de l'échec. Il n'y a qu'en combat qu'on a tendance à tout réglementer, mais en définitive, c'est le MJ qui fixe les difficultés et malus. Quant au ludisme ou la granularité, elle était déjà assez peu présente sur Seigneurs et Brigands donc je n'ai pas de problèmes avec mes joueurs. Mais clairement, ce n'est pas pour tous les joueurs ! Nous avons fait un premier test, avec un combat qui a bien tourné. Il y aurait des choses à perfectionner, mais c'est surtout une manière d'utiliser les règles, que les règles elles-mêmes. Merci pour ton suivi, comme d'habitude.
@@lestatjdr Moi je n’aime pas les systèmes à conséquences fixes, avec des règles pour tout les cas de figure. Ça donne l’impression d’être plus précis, mais comme tu l’expliques très bien Lestat, cela pousse les joueurs à jouer en fonction du système, plutôt que le système ne supporte les idées des joueurs pour moi, ce que tu as fait est beaucoup mieux! La seule réserve que j’ai, à part les succès avec complication qui sont plus une affaire de goût, c’est la répartition statistique, et je serai curieux d’avoir ton retour la dessus quand tu l’auras testé d’avantage. En effet, les avantages et désavantages semblent avoir un effet énorme sur les chance de réussite, et cet effet est exponentiel! Par exemple, si un personnage attaque un adversaire de force équivalente, tu pourrais donner une difficulté de 6 (50%) Mais si le joueur prend un bouclier, et que tu considères devoir lui donner un avantage, avec un dé de plus, ses chances passe à 75% , ce qui est un énorme avantage! Et le cas de figure avec une difficulté de 6 est le cas le plus modéré. Lors de difficulté fortes ou faibles, les avantages et désavantages deviennent énormes! Un joueur qui aurait 20% de chance de réussir une action, si tu lui donne un désavantage, ça passe à 4%… Pour le cas le plus extrême , 10% devient 1%… Ce sont des probabilités très brutales, et j’ai peur que les avantages et désavantages soit compliqué à doser avec des différences si importantes :-/ Bien sûr avec 3 dés, c’est encore plus dramatique
@@lestatjdr Petit rajout pour dire, qu’ayant fait du kendo depuis 25 ans, je pense que ton système statistique est probablement très réaliste… Il est probable que dans un combat à l’arme blanche, une toute petite erreur puisse créer un effet boule de neige, et la défaite quelques secondes plus tard. Mais ce type de réalisme n’est pas toujours ludique
@@ChristopheSalet-eg3lp Cool le kendo ! Après pour le système je ne suis pas vraiment d'accord car justement, le propre du système n'est pas d'avoir une règle fixe. C'est le MJ qui arbitre et qui fixe la difficulté par rapport à son appréciation de la situation, mais aussi de la difficulté qu'il veut donner à la scène d'un point de vue narratif. Peut-être fais-tu référence à l'exemple que je donne dans la vidéo (et dans le système), mais ce n'est qu'un exemple par rapport à une situation. Mon précédent système, Seigneurs et Brigands, est plus sur la ligne que tu décris (mais les points de Détermination permettaient de compenser).
Hello Lestat, c’est trés marrant « les coïncidences » car depuis les décénies que je joue, il m’est arrivé de créer exactement, le meme système que toi. J’aime beaucoup ta manière de voir le JDR car je partage beaucoup de point commun avec ce que tu dis. Bonne continuation pour ta chaine.
Utilisons du vocabulaire de rôliste : Il existe des classes de roliste avec certains alignements ;) (je dis ça mais je ne suis pas super fan de Donj’ 😅)
Ca a vraiment l’air bien! Le seul truc que j’aurais ajouté, c’est le succès partiel: Si un dé est au dessus du seuil de difficulté: réussite partielle Si deux dés ou plus sont au dessus, réussite sans complication. Je trouve que le oui mais est vraiment créateur de jeu. Mais je crois t’avoir entendu dire que tu n’est pas fan de cette mécanique
Salut à toi ! Alors, ce n'est pas tant que je suis contre l'idée, car je l'utilise moi-même, mais je suis "contre" (tout est relatif) sa formalisation, comme un fait systématique. Encore que, dans Décimation, il y a une notion d'échec critique et de réussite critique qui est décrite dans le document, mais dont j'ai oublié de parler dans la vidéo (sur un 1 naturel, ou un 10 naturel au résultat). Comme je décide à chaque cas de l'impact d'un échec ou d'une réussite, en général, je décide d'emblée si un échec ne sera que partiel ou non, proposer une gradation serait redondant. Cela dit, si l'on souhaite systématiser l'idée, je trouve la mécanique que tu proposes intéressante, à ceci près qu'elle rend impossible les réussites et échecs complets quand on ne lance qu'un seul dé.
@@lestatjdr d’ailleurs, comment fais-t-on un échec critique quand on lance plusieurs dés? Double ou triple 1? Ça poserait un léger problème statistique. Si c’est 0 succès et un 1, c a peut marcher
@@ChristopheSalet-eg3lp Je ne parlais pas de la réussite critique mais de la réussite complète que tu décrivais dans ta mécanique, par opposition à la réussite partielle. Si l'on ne fait une réussite complète que lorsque deux dés atteignent le seuil, alors on ne peut pas faire de réussite complète sur un seul dé, sauf si réussite critique (mais je n'en n'avais pas encore parlé^^).
@@ChristopheSalet-eg3lp Alors à la base, c'est seulement quand le résultat final est 1. Donc si tu fais 1 et 4, ce n'est pas un échec critique quand tu as un avantage. En revanche, quand tu jettes à désavantage, gardant le moins bon des jets, ou avec un seul dé, c'est très possible. Donc oui, si tu lances deux dés, tu dois faire double 1, une statistique qui ne me pose pas problème car je trouve normal qu'on éloigne un échec critique quand on a l'avantage, et cela n'exclut pas l'échec simple. En revanche, si tu veux augmenter les risques d'échec critique, ta proposition est parfaitement valable. Il faut que je vois à l'usage.
Bonsoir. Connaissez-vous le JdR Ambre (tiré de l'œuvre de Roger Zelazny, 'Les Princes d'Ambre') ? Ce Jdr utilise un système sans dé, basé principalement sur la narration. Les Personnages ont n'ont que 4 caractéristiques (avec quelques particularités suivant leur origine : Issu des Ombres / des Cours du Chaos / de la Cour d'Ambre). En cas d'opposition, c'est tout simplement celui qui a la plus haute caractéristique qui gagne. A priori. Quelqu'un ayant une caractéristique inférieur à son opposant peut tout de même gagner si le MJ ou le Joueur imagine et décrit comment son Personnage pourrait prendre l'avantage. Par exemple, s'il sait quelque chose que l'opposant ignore, s'il reçoit de l'aide, etc...
Bonsoir ! Je le connais car on m'en a souvent parlé. Pour ma part, je pense qu'une telle approche n'exclue pas l'autre. Il y a pleins de fois où je ne fais pas jeter les dés et où je pratique simplement la logique narrative du personnage. Mais j'aime l'option de faire lancer les dés quand l'incertitude est là.
Sur l'exemple du garde à la lance, si j'ai bien compris la situation: tu a hésité entre deux possibilités: soit ton PJ tranche la gorge du garde et gagne le combat, soit il fait un blessure légère et le combat reprend "avec les règles normales" (soit avantage de l'allonge pour le garde) et ton PJ est assuré de perdre le combat. Pour ma part, je vois une troisième option, qui me semble vraiment évidente: Le PJ réussit "de justesse" à toucher le garde et inflige une blessure légère, mais le combat ne reprend pas avec l'avantage de l'allonge. Parce que le PJ a réussi à arriver au corps à corps, et la lance ne peut plus être utilisée: le garde doit soit repousser le PJ en se servant de la lance comme d'un bâton, soit reculer, soit sortir la lame courte qu'il a probablement à la ceinture. Si la pointe de la lance est orientée vers le bas, il pourrait même tenter lui aussi une manoeuvre surprenante et planter le pied du PJ. Le problème de l'option choisie, trancher la gorge du garde, remet en question une règle du combat qui me semble importante.
Ce n'est pas tout à fait le propos, ni une question d'hésitation. J'explique surtout une raison qui m'a fait dévier d'un système codifier pour privilégier un arbitrage en fonction d'une situation donnée. S'en tenir à la règle telle qu'elle est écrite menait à la dissonance que je souligne. Après, qu'on prenne l'option que j'ai choisi, la tienne, ou une autre prouve simplement que la meilleure solution n'est justement pas celle que la règle figée imposait, et que l'interprétation et l'arbitrage est préférable pour garder à la fois une cohérence et une intensité narrative. Quant à mon choix plus précisément, j'ai simplement considéré qu'il était justement rentré dans la garde de l'adversaire, j'ai tendance à ne pas à micro gérer mes combats avec des jets représentant des temps très courts. Faire un jet pour "il rentre dans la garde" puis un second pour "voyons ce qui se passe quand il est dans la garde", c'est trop d'étapes. Mais c'est juste un choix.
@@lestatjdr le mien est de souligner un gros problème posé lorsqu'on improvise une règle "sur le fil" et que cette nouvelle interprétation est réutilisée, ou que des joueurs réclament cette interprétation. Ce que j'ai fait une fois, et cela a ruiné la fin de partie (et accessoirement la campagne). Contexte: mon personnage était l'elfe noir du groupe, un peu à l'écart du reste du groupe dans une table littéralement dominée par un des joueurs. Le MJ était fada de son favori et avait une dent contre moi. Mon personnage explore les alentours, un groupe de villageois (niveau zéro, on était en AD&D 1ère Ed) s'en prend à mon personnage et, d'après le MJ, le met à terre sans la moindre phase de combat. Je conteste vu que mon personnage est largement capable de les affonter, il me rétorque que, puisqu'ils sont quatre et se jettent sur moi tous ensemble, je ne peux pas me défendre quelle que soit ma "puissance". pas content mais ok... Fin de séance: l'évil overlord de niveau je ne sais pas combien affronte le groupe de 4 PJ... sur ma suggestion, on afait pareil et gâté le superbe combat final que notre gentil MJ avait prévu. partie gachée, campagne gachée . Le pire, c'est que l'agression des villageois n'avait aucun but narratif, il s'agissait juste de me mettre à terr,e montrer que je suis une grosse bouse et faire un gentil PNJ pour me sauver avec bienveillance et condescendance... Bref, je ne regrette absolument pas d'avoir gâché cette partie qui, pour moi, l'était déjà. . . Mais au delà de l'anecdote, le fait est qu'une improvisation technique n'est jamais "oubliée après usage", en particulier si la situation est fréquent, ce qui, AMHA est le cas lorsqu'un lancier combat un personnage armé d'une lame courte.
@@vendarion Pour le coup c'est l'inverse qui aurait créé une frustration chez le joueur. Ce n'est pas l'improvisation d'une règle, c'est l'adaptation d'une règle à une situation donnée, elle n'a pas vocation à être vrai tout le temps. Je n'ai jamais eu de meilleurs combats (et mes joueurs non plus) que depuis que j'utilise un système minimaliste basé sur l'arbitrage. J'entends le contre-argument, mais après l'avoir testé de nombreuses fois, et même sur des tables différentes, je ne peux que constater que cela fonctionne, créé paradoxalement beaucoup moins de frustration, y compris chez les joueurs qui sont habitués aux règles figées et pensent que ça peut poser problème. Je n'ai jamais eu le cas que tu décris. Mais il est important que les joueurs comprennent qu'une arbitrage sur une situation donnée ne compte que pour la situation, ce n'est pas une "règle" qui reste. Je caricature, mais si la situation se présente à nouveau avec cette fois Achille le lancier (oui oui, le grec), le joueur comprendra que tu ne tues pas Achilles en un coup, qui est autre chose que le milicien random du patelin du coin. En réalité, c'est EXACTEMENT (mais beaucoup plus rapide) que d'avoir des caractéristiques pour les PNJ. Si le MJ donnait un point de vie au milicien, il mourrait vite, s'il lui en donnait 20, il mourait pas vite... Bah c'est pareil mais en arbitrant. Les règles figées comme représentation d'un équilibre c'est un leurre car c'est le MJ qui décide des chiffres en amont de toute façon, simplement, s'en tenir aux chiffres préétablis avant rentre parfois en contradiction avec la narration. C'eut été le cas ici. Je n'en démordra pas tellement l'emplois d'un système à arbitrage a probablement été l'amélioration la plus tangible de mes parties depuis que je fais du JDR, y compris dans les retours d'autres joueurs. Le retour serait peut-être différent chez des adeptes de DnD et de cartes tactiques... mais vu le nombre de gens qui me disent qu'ils vont tenter de virer les cartes tactiques pour s'essayer à ça, je suis même pas sûr que la résistance serait si forte !
Salut, Intéressant. J'adore l'idée d'ajuster la difficulté en fonction de l'ambition de la réussite (obj1 : flanquer une rouste à Conan = difficulté 9 // obj2 : ne pas prendre un coup mortel dans le round face à Conan = difficulté 4). Je poursuis sur le Discord car j'ai une vraie question sur le seuil de difficulté et les dés bonus/malus.
Il faut juste faire attention aux tentatives d'évitement, et ne les autoriser que quand l'action autour suit son cours, car ça mène vite à des "tours pour rien", où la narration ne progresse pas car en face on a un personnage qui ne fait qu'éviter. Je t'attends sur le discord pour en parler !
simple et funk... efficace. par contre, j'ai du mal à visualiser comment se déroulerait un jet de groupe dans le cadre d'un combat. du coup, soit tous le groupe perd la passe d'arme, soit tout le groupe la gagne ?
Un combat de groupe, en réalité, ça se résume qu'à deux cas de figure: 1) un seul PJ contre plusieurs adversaires PNJ, auquel cas c'est facile, c'est toujours un seul jet de dé pour le PJ et s'il réussit ou échoue, la MJ décide de la conséquence. 2) Plusieurs PJ contre un même adversaire, et là en général je préfère faire jeter les dés à tout le monde et en fonction du nombre de réussite ou d'échec j'organise la narration. Mais ça, c'est uniquement si je veux respecter une règle de "combat de groupe". En pratique je ne fonctionne presque plus comme ça, on voit la narration. Si deux PJ affrontent une grosse créature et que celle-ci balaye, que les PJ me disent qu'ils plongent, chacun va lancer un dé et si l'un foire, il l'évitera pas.Si l'un grimpe l'escalier pour se retrouver au-dessus du troll et sauter sur sno dos sur ses épaules pendant que l'autre Pj le distrait, je fais aussi des jets séparés. Le jet "de groupe" c'est vraiment quand le groupe agit de manière uniforme. La meilleure de mes vidéos pour décrire la manière dont je gère les combats c'est celle qui dure 1 heure sur les combats dynamiques. J'y mets d'ailleurs des liens vers des combats de mes actual play.
@@lestatjdr encore moi avec mes petites questions. Vu qu'on adapte la difficulté en fonction du personnage et de la situation/adversaire, qu'est-ce qui fait qu'on choisit de donner un avantage ou désavantage plutôt que d'augmenter ou baisser la difficulté ?
@@GuillaumeGdr Pour plusieurs raisons, certaines pratiques, certaines purement "méta". 1) Imagine un adversaire ou un groupe d'adversaires qu'affrontent en même temps plusieurs PJ... c'est plus simple ET plus valorisant pour les PJ compétents d'avoir plus de dés pour une même difficulté commune 2) Ca créé de toute façon plus de versatilité et combinaisons possibles 3) Ca permet de démarquer les avantages ou désavantages d'équipement ou situationnels par rapport à à une difficulté ou une compétence intrinsèque 4) Tu peux aussi oublier ce que j'ai dit et ne jouer qu'avec un dé. J'ai une copine qui me meujeute uniquement avec un dé, et la différence n'est pas fondamentale 5) Je me rends compte que je fais souvent jeter 2 dés à difficulté 6; aucune raison à part que ça avantage un peu le joueur et que j'aime bien qu'il y ait deux dés 6) Tous les systèmes minimalistes se ressemblent, on les agence bien comme on veut, la finalité est assez peu tangible. C'est plus un état d'esprit et un style de jeu que des règles strictes.
je me souviens, warhammer jdr v1 j'avais introduit un grand méchant, pendant qu'il faisait son speech un joueur lui tire une flèche... localisation à la tête... le méchant avait enlevé son casque pour le speech évidemment... dégâts critiques.... sur le tableau des coups critiques mon méchant a eu les dents cassées par la flèche, c'est pas le pire truc mais bon sa crédibilité était foutue
Ca fait mal. Au-delà des règles, j'ai tendance à ne pas exposer un méchant dont je ne souhaite pas qu'il risque d'être tué, car le sauver est souvent trop visible. Ironiquement, l'un de mes meilleurs méchants est probablement celui que j'ai le plus exposé, justement parce que les joueurs n'ont jamais saisi l'opportunité, pour des tas de raisons qui rendaient ce PNJ puissant, et qui n'avaient rien à voir avec sa force physique, tout à fait banale.
Sinon, une idée de vidéo: la magie Perso, je n’aime pas la magie “super Hero” avec des listes de sort à rallonge qui ressemble plus à des super pouvoir qu’autre chose. En tant que Fan de low fantaisie, je serai curieux de savoir si tu as de la magie dans tes univers. Et si non comment la jouerais-tu s’il y en avait? Comment la rendrais tu sombre, mystérieuse, peut-être dangereuse… Par ailleurs , quel genre de magie priviligerais-tu? Enfin quel genre de système utiliserais tu, et qu’éviterais-tu au contraire? Utiliserais-tu des mécaniques spécifiques pour donner une saveur à la Magie?
Il existe une vidéo sur la magie sur ma chaîne qui aborde exactement ce que tu mentionnes, en tout cas en partie. Je t'invite à la visionner ici: ruclips.net/video/50GOS5yUW2M/видео.html&ab_channel=LestatJdR
Ah oui très intéressant, bravo pour cet épure. J’ajouterais une jauge de ténacité aux PJ pour mesurer leurs états, car même si le MJ décide de tout, une petite comptabilité côté MJ permet de ne pas oublier qu’il y a 3 min ils se sont pris un coup important.
Je suis totalement d’accord sur votre approche de l’expérience. La montée de niveau est un enfer statistique qui oblige le MJ à augmenter les adversaires, ce qui au final ne sert à rien.
Pour pratiquer depuis 10 ans un système où le MJ ne jette pas les dés, (Les Lames du Cardinal) c’est parfait et cela libère bien.
Ainsi pour conclure les différentes vidéos sur les combats narratifs et ce système me donne envie d’essayer. Un grand merci pour ce bol d’air. En fait, vous m’avez refait pensé au premier jeux que j’avais maîtrisé, Scales. Dans ce jeux la couche de règle était très fine, et j’étais en permanence en narratif. Comme c’était mon premier jeu en temps que maître, j’avais un peut le sentiment de vide, de manque de guide. J’avais pourtant pris énormément de plaisir, et mes joueurs s’en rappelle encore près de 30 ans après. Et depuis, tout en cherchant des règles légères, j’étais passé a coté de l’essentiel, l’épure et la narration. Merci de m’avoir montré ce qui me manquait depuis 30 ans, un système ne servant qu’à porter l’histoire construite en commun.
Merci pour ce joli commentaire et ravi que ça puisse inspirer. Sentez-vous libre d'ajouter ce qui vous plait, la beauté d'un système simple, celui-ci ou un autre, est de permettre à chacun de se l'approprier avec ses propres petits ajouts. Je m'étais posé la question d'une jauge de ténacité qui peut être bien pratique pour les raisons que vous énoncez mais peut aussi bloquer la narration à un moment qui serait opportun pour un basculement juste parce que la jauge de ténacité indique autre chose. En général, je parviens bien me rappeler des choses, et cela va plus vite que tenir à jour les jauges de tenacité. Toutefois c'est un bon point quand même. Sur l'ancien système, la jauge de ténacité (Détermination), était à la fois une jauge comme vous l'entendez ET un moyen de relancer des dés, donc pour booster ses résultats, il fallait puiser dans ses réserves.
@@lestatjdr effectivement dans las Lames du Cardinal elle a aussi les deux rôles (fatigue et points de dépassement pour réussir). Mais j’aime bien votre notion de fortune. Et j’ai bien compris la notion de piège narratif des « points de vies » des PJ. C’est pour cela que je l’imagine plus coté MJ. Car finalement le personnage bourré d’adrénaline ne se rends pas compte de son état.
Je suis tombé depuis peu sur ta chaîne et je te dis un grand chapeau sur la qualité de tes explications et tes idées.
Etant un MJ assez débutant dans le monde roliste, mes parties avec mes amis se sont toujours bien passés, mais de mon côté il n'y a que les parties combats où j'avais du mal à rentrer en immersion dans la narration et cela se ressentais aussi autour de la table.
C'est comme si l'on arrêtait notre roleplay, notre engouement sur la situation pour faire un genre de jeu de plateau avec les stats qui casse vraiment la tension, sans compter les compétences des uns et des autres, etc.
J'ai comme l'impression que les système sont surtout basé sur les combats en règles général du peu que j'ai lu, ayant masteriser Chroniques Oubliées/Dnd en majorité.
Plus ça va et plus l'histoire, la narration partagée, les idées nous parle plus et c'est ce qui rend nos parties mémorables.
Je trouve ton système très intéressant et rythmé pour de la narration, simple et efficace, j'espère avoir d'autres de tes retours ou d'autres personnes sur le sujet :)
Petite question en passant : est ce que toi aussi en tant que MJ tu lance les dés avec ce système, par exemple en combat, ou tu te contente que de la réussite et/ou l'échec des joueurs pour faire réagir tes pnj ?
Désolé pour ce long post, il y a tellement à écrire et à parler lorsque l'on aborde le JDR ^^ bonne continuation et hâte de découvrir d'avantage ton contenu :)
Salut à toi et merci pour tes bons mots. En effet, il y a tant à dire et c'est pourquoi j'aime les longs développements, haha ! Alors, dans DECIMATION, le MJ ne lance jamais les dés. Son résultat, c'est la difficulté qu'il soumet au joueur. Je ne joue plus que comme ça depuis longtemps car cela me libère en tant que MJ de ce qui selon moi ralentit la narration. C'est précisé dans le document écrit du système, mais c'est devenu tellement évident pour moi que j'ai oublié de le mentionner dans la vidéo !
Salut à toi Lestat JdR
Je trouve ce système intéressant, simple, fluide, rapide, efficace et adaptable à la plupart des univers/thème.
Ça évite au MJ d’être submergé par tout un flot d’informations et de modificateurs et lui permet de se focaliser davantage sur la narration et l’avancée du récit.
Merci poue ton retour qui résume précisément le but du système. Si tu veux le voir en action, je te suggère la scène d'intro de mon actual play Soleil Rose sur ma chaîne secondaire.
J’aime bien les systèmes à traits, comme dans City of Mist que je lis en ce moment. Comme discuté en privé, Lestat, j’ai un système similaire dans ma besace, mais que je garde que pour les One Shot. C’est bien sur cet aspect que j’ai hâte de voir en DECIMATION : sur une campagne plus ou moins longue. Est-ce que le système offrira assez de ludisme pour les participant(e)s ? Le MJ aura-t-il trop de pouvoir sur la réussite et l’échec ? (Ce lâcher-prise sur l'issue des jets et leurs conséquences pourrait refroidir certaines personnes.) Je suis très curieux de voir, moi qui n'aie pas poussé l’expérience au-delà des sessions uniques. Pour aller droit au but, rester dans la narration, sans s’empêtrer dans les chiffres ou les questions, j’explore présentement une autre piste. Si DECIMATION colle à la narration, sans passer par un questionnaire pour chaque joueuse et joueur, tout en étant ludique, je serai le premier à te suivre sur cette voie. Chose certaine, on voit que tu as bien réfléchi le système et je ne doute pas du tout de ton aisance à ses commandes. Très joli boulot, Sir. 👍Allez ! Maintenant, on veut voir la bête en action ! 🎥🙂
En réalité, le MJ a autant de pouvoir que dans d'autres règles. Quand il donne une difficulté ou des malus sur un système classique, il décide déjà. Il est vrai que certains sont rassurés par des règles à conséquences fixes, mais en réalité, ce n'est souvent jamais le cas. Quand un jet social est foiré, c'est souvent le MJ qui décide des conséquences de l'échec. Il n'y a qu'en combat qu'on a tendance à tout réglementer, mais en définitive, c'est le MJ qui fixe les difficultés et malus. Quant au ludisme ou la granularité, elle était déjà assez peu présente sur Seigneurs et Brigands donc je n'ai pas de problèmes avec mes joueurs. Mais clairement, ce n'est pas pour tous les joueurs ! Nous avons fait un premier test, avec un combat qui a bien tourné. Il y aurait des choses à perfectionner, mais c'est surtout une manière d'utiliser les règles, que les règles elles-mêmes. Merci pour ton suivi, comme d'habitude.
@@lestatjdr
Moi je n’aime pas les systèmes à conséquences fixes, avec des règles pour tout les cas de figure. Ça donne l’impression d’être plus précis, mais comme tu l’expliques très bien Lestat, cela pousse les joueurs à jouer en fonction du système, plutôt que le système ne supporte les idées des joueurs pour moi, ce que tu as fait est beaucoup mieux!
La seule réserve que j’ai, à part les succès avec complication qui sont plus une affaire de goût, c’est la répartition statistique, et je serai curieux d’avoir ton retour la dessus quand tu l’auras testé d’avantage.
En effet, les avantages et désavantages semblent avoir un effet énorme sur les chance de réussite, et cet effet est exponentiel!
Par exemple, si un personnage attaque un adversaire de force équivalente, tu pourrais donner une difficulté de 6 (50%)
Mais si le joueur prend un bouclier, et que tu considères devoir lui donner un avantage, avec un dé de plus, ses chances passe à 75% , ce qui est un énorme avantage!
Et le cas de figure avec une difficulté de 6 est le cas le plus modéré. Lors de difficulté fortes ou faibles, les avantages et désavantages deviennent énormes!
Un joueur qui aurait 20% de chance de réussir une action, si tu lui donne un désavantage, ça passe à 4%…
Pour le cas le plus extrême , 10% devient 1%…
Ce sont des probabilités très brutales, et j’ai peur que les avantages et désavantages soit compliqué à doser avec des différences si importantes :-/
Bien sûr avec 3 dés, c’est encore plus dramatique
@@lestatjdr
Petit rajout pour dire, qu’ayant fait du kendo depuis 25 ans, je pense que ton système statistique est probablement très réaliste…
Il est probable que dans un combat à l’arme blanche, une toute petite erreur puisse créer un effet boule de neige, et la défaite quelques secondes plus tard.
Mais ce type de réalisme n’est pas toujours ludique
@@ChristopheSalet-eg3lp Cool le kendo ! Après pour le système je ne suis pas vraiment d'accord car justement, le propre du système n'est pas d'avoir une règle fixe. C'est le MJ qui arbitre et qui fixe la difficulté par rapport à son appréciation de la situation, mais aussi de la difficulté qu'il veut donner à la scène d'un point de vue narratif. Peut-être fais-tu référence à l'exemple que je donne dans la vidéo (et dans le système), mais ce n'est qu'un exemple par rapport à une situation. Mon précédent système, Seigneurs et Brigands, est plus sur la ligne que tu décris (mais les points de Détermination permettaient de compenser).
Hello Lestat, c’est trés marrant « les coïncidences » car depuis les décénies que je joue, il m’est arrivé de créer exactement, le meme système que toi. J’aime beaucoup ta manière de voir le JDR car je partage beaucoup de point commun avec ce que tu dis. Bonne continuation pour ta chaine.
Ca prouve qu'il existe bien des profils de rôlistes ! Merci pour ton commentaire.
Utilisons du vocabulaire de rôliste : Il existe des classes de roliste avec certains alignements ;) (je dis ça mais je ne suis pas super fan de Donj’ 😅)
@@stephanramie6601 haha mais il fallait la faire !
Simple et bien construit. Ça donne envie de tester ce qui sera peut-être bientôt le cas en tant que joueur.
Oh oh, et est-ce que le MJ est quelqu'un du Discord ?
@@lestatjdr Possible mais pas certain. Rien n’est encore arrêté 🤞🏼
Ca a vraiment l’air bien!
Le seul truc que j’aurais ajouté, c’est le succès partiel:
Si un dé est au dessus du seuil de difficulté: réussite partielle
Si deux dés ou plus sont au dessus, réussite sans complication.
Je trouve que le oui mais est vraiment créateur de jeu. Mais je crois t’avoir entendu dire que tu n’est pas fan de cette mécanique
Salut à toi ! Alors, ce n'est pas tant que je suis contre l'idée, car je l'utilise moi-même, mais je suis "contre" (tout est relatif) sa formalisation, comme un fait systématique. Encore que, dans Décimation, il y a une notion d'échec critique et de réussite critique qui est décrite dans le document, mais dont j'ai oublié de parler dans la vidéo (sur un 1 naturel, ou un 10 naturel au résultat). Comme je décide à chaque cas de l'impact d'un échec ou d'une réussite, en général, je décide d'emblée si un échec ne sera que partiel ou non, proposer une gradation serait redondant. Cela dit, si l'on souhaite systématiser l'idée, je trouve la mécanique que tu proposes intéressante, à ceci près qu'elle rend impossible les réussites et échecs complets quand on ne lance qu'un seul dé.
@@lestatjdr une réussite ou un échec critique sont toujours possible avec un seul dé. 10% pour chaque c’est pas mal!
@@lestatjdr d’ailleurs, comment fais-t-on un échec critique quand on lance plusieurs dés? Double ou triple 1?
Ça poserait un léger problème statistique.
Si c’est 0 succès et un 1, c a peut marcher
@@ChristopheSalet-eg3lp Je ne parlais pas de la réussite critique mais de la réussite complète que tu décrivais dans ta mécanique, par opposition à la réussite partielle. Si l'on ne fait une réussite complète que lorsque deux dés atteignent le seuil, alors on ne peut pas faire de réussite complète sur un seul dé, sauf si réussite critique (mais je n'en n'avais pas encore parlé^^).
@@ChristopheSalet-eg3lp Alors à la base, c'est seulement quand le résultat final est 1. Donc si tu fais 1 et 4, ce n'est pas un échec critique quand tu as un avantage. En revanche, quand tu jettes à désavantage, gardant le moins bon des jets, ou avec un seul dé, c'est très possible. Donc oui, si tu lances deux dés, tu dois faire double 1, une statistique qui ne me pose pas problème car je trouve normal qu'on éloigne un échec critique quand on a l'avantage, et cela n'exclut pas l'échec simple. En revanche, si tu veux augmenter les risques d'échec critique, ta proposition est parfaitement valable. Il faut que je vois à l'usage.
Bonsoir.
Connaissez-vous le JdR Ambre (tiré de l'œuvre de Roger Zelazny, 'Les Princes d'Ambre') ?
Ce Jdr utilise un système sans dé, basé principalement sur la narration. Les Personnages ont n'ont que 4 caractéristiques (avec quelques particularités suivant leur origine : Issu des Ombres / des Cours du Chaos / de la Cour d'Ambre).
En cas d'opposition, c'est tout simplement celui qui a la plus haute caractéristique qui gagne. A priori. Quelqu'un ayant une caractéristique inférieur à son opposant peut tout de même gagner si le MJ ou le Joueur imagine et décrit comment son Personnage pourrait prendre l'avantage. Par exemple, s'il sait quelque chose que l'opposant ignore, s'il reçoit de l'aide, etc...
Bonsoir ! Je le connais car on m'en a souvent parlé. Pour ma part, je pense qu'une telle approche n'exclue pas l'autre. Il y a pleins de fois où je ne fais pas jeter les dés et où je pratique simplement la logique narrative du personnage. Mais j'aime l'option de faire lancer les dés quand l'incertitude est là.
@@lestatjdr Merci pour votre réponse et pour vos vidéos instructives.
@@xavierdesmons9165 Merci pour l'intérêt et le commentaire !
Sur l'exemple du garde à la lance, si j'ai bien compris la situation: tu a hésité entre deux possibilités: soit ton PJ tranche la gorge du garde et gagne le combat, soit il fait un blessure légère et le combat reprend "avec les règles normales" (soit avantage de l'allonge pour le garde) et ton PJ est assuré de perdre le combat.
Pour ma part, je vois une troisième option, qui me semble vraiment évidente:
Le PJ réussit "de justesse" à toucher le garde et inflige une blessure légère, mais le combat ne reprend pas avec l'avantage de l'allonge.
Parce que le PJ a réussi à arriver au corps à corps, et la lance ne peut plus être utilisée: le garde doit soit repousser le PJ en se servant de la lance comme d'un bâton, soit reculer, soit sortir la lame courte qu'il a probablement à la ceinture.
Si la pointe de la lance est orientée vers le bas, il pourrait même tenter lui aussi une manoeuvre surprenante et planter le pied du PJ.
Le problème de l'option choisie, trancher la gorge du garde, remet en question une règle du combat qui me semble importante.
Ce n'est pas tout à fait le propos, ni une question d'hésitation. J'explique surtout une raison qui m'a fait dévier d'un système codifier pour privilégier un arbitrage en fonction d'une situation donnée. S'en tenir à la règle telle qu'elle est écrite menait à la dissonance que je souligne. Après, qu'on prenne l'option que j'ai choisi, la tienne, ou une autre prouve simplement que la meilleure solution n'est justement pas celle que la règle figée imposait, et que l'interprétation et l'arbitrage est préférable pour garder à la fois une cohérence et une intensité narrative. Quant à mon choix plus précisément, j'ai simplement considéré qu'il était justement rentré dans la garde de l'adversaire, j'ai tendance à ne pas à micro gérer mes combats avec des jets représentant des temps très courts. Faire un jet pour "il rentre dans la garde" puis un second pour "voyons ce qui se passe quand il est dans la garde", c'est trop d'étapes. Mais c'est juste un choix.
@@lestatjdr le mien est de souligner un gros problème posé lorsqu'on improvise une règle "sur le fil" et que cette nouvelle interprétation est réutilisée, ou que des joueurs réclament cette interprétation.
Ce que j'ai fait une fois, et cela a ruiné la fin de partie (et accessoirement la campagne).
Contexte: mon personnage était l'elfe noir du groupe, un peu à l'écart du reste du groupe dans une table littéralement dominée par un des joueurs. Le MJ était fada de son favori et avait une dent contre moi.
Mon personnage explore les alentours, un groupe de villageois (niveau zéro, on était en AD&D 1ère Ed) s'en prend à mon personnage et, d'après le MJ, le met à terre sans la moindre phase de combat. Je conteste vu que mon personnage est largement capable de les affonter, il me rétorque que, puisqu'ils sont quatre et se jettent sur moi tous ensemble, je ne peux pas me défendre quelle que soit ma "puissance".
pas content mais ok...
Fin de séance: l'évil overlord de niveau je ne sais pas combien affronte le groupe de 4 PJ... sur ma suggestion, on afait pareil et gâté le superbe combat final que notre gentil MJ avait prévu.
partie gachée, campagne gachée
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Le pire, c'est que l'agression des villageois n'avait aucun but narratif, il s'agissait juste de me mettre à terr,e montrer que je suis une grosse bouse et faire un gentil PNJ pour me sauver avec bienveillance et condescendance...
Bref, je ne regrette absolument pas d'avoir gâché cette partie qui, pour moi, l'était déjà.
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Mais au delà de l'anecdote, le fait est qu'une improvisation technique n'est jamais "oubliée après usage", en particulier si la situation est fréquent, ce qui, AMHA est le cas lorsqu'un lancier combat un personnage armé d'une lame courte.
@@vendarion Pour le coup c'est l'inverse qui aurait créé une frustration chez le joueur. Ce n'est pas l'improvisation d'une règle, c'est l'adaptation d'une règle à une situation donnée, elle n'a pas vocation à être vrai tout le temps. Je n'ai jamais eu de meilleurs combats (et mes joueurs non plus) que depuis que j'utilise un système minimaliste basé sur l'arbitrage. J'entends le contre-argument, mais après l'avoir testé de nombreuses fois, et même sur des tables différentes, je ne peux que constater que cela fonctionne, créé paradoxalement beaucoup moins de frustration, y compris chez les joueurs qui sont habitués aux règles figées et pensent que ça peut poser problème. Je n'ai jamais eu le cas que tu décris. Mais il est important que les joueurs comprennent qu'une arbitrage sur une situation donnée ne compte que pour la situation, ce n'est pas une "règle" qui reste. Je caricature, mais si la situation se présente à nouveau avec cette fois Achille le lancier (oui oui, le grec), le joueur comprendra que tu ne tues pas Achilles en un coup, qui est autre chose que le milicien random du patelin du coin. En réalité, c'est EXACTEMENT (mais beaucoup plus rapide) que d'avoir des caractéristiques pour les PNJ. Si le MJ donnait un point de vie au milicien, il mourrait vite, s'il lui en donnait 20, il mourait pas vite... Bah c'est pareil mais en arbitrant. Les règles figées comme représentation d'un équilibre c'est un leurre car c'est le MJ qui décide des chiffres en amont de toute façon, simplement, s'en tenir aux chiffres préétablis avant rentre parfois en contradiction avec la narration. C'eut été le cas ici. Je n'en démordra pas tellement l'emplois d'un système à arbitrage a probablement été l'amélioration la plus tangible de mes parties depuis que je fais du JDR, y compris dans les retours d'autres joueurs. Le retour serait peut-être différent chez des adeptes de DnD et de cartes tactiques... mais vu le nombre de gens qui me disent qu'ils vont tenter de virer les cartes tactiques pour s'essayer à ça, je suis même pas sûr que la résistance serait si forte !
Hello. Il m'a l'air pas mal du tout ton système.
Le JdR "Cerbère", de John Grumph, pourrait t’intéresser si tu aimes le minimalisme.
Je vais regarder ça, rien que pour le nom !
Salut,
Intéressant. J'adore l'idée d'ajuster la difficulté en fonction de l'ambition de la réussite (obj1 : flanquer une rouste à Conan = difficulté 9 // obj2 : ne pas prendre un coup mortel dans le round face à Conan = difficulté 4).
Je poursuis sur le Discord car j'ai une vraie question sur le seuil de difficulté et les dés bonus/malus.
Il faut juste faire attention aux tentatives d'évitement, et ne les autoriser que quand l'action autour suit son cours, car ça mène vite à des "tours pour rien", où la narration ne progresse pas car en face on a un personnage qui ne fait qu'éviter. Je t'attends sur le discord pour en parler !
simple et funk... efficace.
par contre, j'ai du mal à visualiser comment se déroulerait un jet de groupe dans le cadre d'un combat. du coup, soit tous le groupe perd la passe d'arme, soit tout le groupe la gagne ?
Un combat de groupe, en réalité, ça se résume qu'à deux cas de figure: 1) un seul PJ contre plusieurs adversaires PNJ, auquel cas c'est facile, c'est toujours un seul jet de dé pour le PJ et s'il réussit ou échoue, la MJ décide de la conséquence. 2) Plusieurs PJ contre un même adversaire, et là en général je préfère faire jeter les dés à tout le monde et en fonction du nombre de réussite ou d'échec j'organise la narration.
Mais ça, c'est uniquement si je veux respecter une règle de "combat de groupe". En pratique je ne fonctionne presque plus comme ça, on voit la narration. Si deux PJ affrontent une grosse créature et que celle-ci balaye, que les PJ me disent qu'ils plongent, chacun va lancer un dé et si l'un foire, il l'évitera pas.Si l'un grimpe l'escalier pour se retrouver au-dessus du troll et sauter sur sno dos sur ses épaules pendant que l'autre Pj le distrait, je fais aussi des jets séparés. Le jet "de groupe" c'est vraiment quand le groupe agit de manière uniforme. La meilleure de mes vidéos pour décrire la manière dont je gère les combats c'est celle qui dure 1 heure sur les combats dynamiques. J'y mets d'ailleurs des liens vers des combats de mes actual play.
@@lestatjdr encore une vidéo qu'il faudra que je revois pour me la remettre en tête... et celles des liens également... pfff espèce de marketeux va !
@@GuillaumeGdr Ouais, mais pour être vraiment efficace, faudrait que j'actionne la monétisation de la chaîne :D
@@lestatjdr encore moi avec mes petites questions.
Vu qu'on adapte la difficulté en fonction du personnage et de la situation/adversaire, qu'est-ce qui fait qu'on choisit de donner un avantage ou désavantage plutôt que d'augmenter ou baisser la difficulté ?
@@GuillaumeGdr Pour plusieurs raisons, certaines pratiques, certaines purement "méta".
1) Imagine un adversaire ou un groupe d'adversaires qu'affrontent en même temps plusieurs PJ... c'est plus simple ET plus valorisant pour les PJ compétents d'avoir plus de dés pour une même difficulté commune
2) Ca créé de toute façon plus de versatilité et combinaisons possibles
3) Ca permet de démarquer les avantages ou désavantages d'équipement ou situationnels par rapport à à une difficulté ou une compétence intrinsèque
4) Tu peux aussi oublier ce que j'ai dit et ne jouer qu'avec un dé. J'ai une copine qui me meujeute uniquement avec un dé, et la différence n'est pas fondamentale
5) Je me rends compte que je fais souvent jeter 2 dés à difficulté 6; aucune raison à part que ça avantage un peu le joueur et que j'aime bien qu'il y ait deux dés
6) Tous les systèmes minimalistes se ressemblent, on les agence bien comme on veut, la finalité est assez peu tangible. C'est plus un état d'esprit et un style de jeu que des règles strictes.
je me souviens, warhammer jdr v1 j'avais introduit un grand méchant, pendant qu'il faisait son speech un joueur lui tire une flèche... localisation à la tête... le méchant avait enlevé son casque pour le speech évidemment... dégâts critiques.... sur le tableau des coups critiques mon méchant a eu les dents cassées par la flèche, c'est pas le pire truc mais bon sa crédibilité était foutue
Ca fait mal. Au-delà des règles, j'ai tendance à ne pas exposer un méchant dont je ne souhaite pas qu'il risque d'être tué, car le sauver est souvent trop visible. Ironiquement, l'un de mes meilleurs méchants est probablement celui que j'ai le plus exposé, justement parce que les joueurs n'ont jamais saisi l'opportunité, pour des tas de raisons qui rendaient ce PNJ puissant, et qui n'avaient rien à voir avec sa force physique, tout à fait banale.
Excusez moi mais il y aurait un lien direct vers les règles pour les avoir sous les yeux pendant la video?
Bonjour ! Sur mon Discord, le lien de celui-ci étant dans la description de la vidéo. Les règles de Décimation sont dans le salon "règle et système".
Sinon, une idée de vidéo: la magie
Perso, je n’aime pas la magie “super Hero” avec des listes de sort à rallonge qui ressemble plus à des super pouvoir qu’autre chose.
En tant que Fan de low fantaisie, je serai curieux de savoir si tu as de la magie dans tes univers.
Et si non comment la jouerais-tu s’il y en avait?
Comment la rendrais tu sombre, mystérieuse, peut-être dangereuse…
Par ailleurs , quel genre de magie priviligerais-tu? Enfin quel genre de système utiliserais tu, et qu’éviterais-tu au contraire? Utiliserais-tu des mécaniques spécifiques pour donner une saveur à la Magie?
Il existe une vidéo sur la magie sur ma chaîne qui aborde exactement ce que tu mentionnes, en tout cas en partie. Je t'invite à la visionner ici: ruclips.net/video/50GOS5yUW2M/видео.html&ab_channel=LestatJdR