Patent Union Chronometer escapement / Echappement Universel de L.Richard

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  • Опубликовано: 12 сен 2024
  • Repulsive Anchor Escapement/ Echappement à Ancre Répulsive
    London Patent Chronometer escapement, a development of George Morton's original Patent No 2434, October 1857
    A second Patent was taken out for the Patent Union Escapement by William Holland & Sons Ltd and Charles Kelvey - Patent No 233, January 1859
    antiquewatchst...
    Un échappement sans presque aucun risque fonctionnel
    Aucun des centaines d’échappements imaginés par le génie des horlogers depuis cinq siècles, n’est à l’abri de perturbations, dues principalement aux chocs que subissent les montres, déjà portées dans le gousset, mais encore plus lors du portées au poignet, et en ne parlant que des échappements libres, ceux à reculs et à repos frottant ne pouvant rivaliser.
    Voici comment l’on nomme ces diverses perturbations, qui affectent plus ou moins les échappements libres à détente et à ancre :
    Renversement :
    Dans l’échappement à ancre le balancier sort de sa position normale de fonctionnement, la montre s’arrête.
    Rebattement :
    Dans les échappements à ancre, augmentation de l’amplitude la cheville de plateau frappe le revers des cornes, la montre avance fortement.
    Tressautement :
    La détente quitte sa position de repos, avance de la montre voire rupture de la détente.
    Galop :
    Dans les détentes une augmentation de l’amplitude fait que le balancier libère deux fois le rouage, avance de la montre.
    Frein au dégagement :
    Dû au tirage, adopté pour tenter d’éviter les inconvénients cités, mais lors du dégagement le balancier est freiné ce qui perturbe l’isochronisme.
    Non auto-démarrant :
    Ne se met en marche lorsqu’une action est donnée sur la couronne de remontoir. On parle aussi «d’arrêt au doigt».
    Mais existe-t-il un échappement qui ne comporterait qu’un minimum de ces risques ? celui présenté ici, datant du milieu du XIXe siècle, qui fut particulièrement utilisé par l’horlogerie anglaise, semble assez exceptionnel dans ce domaine, ne conservant dans la liste ci-dessus, que le fait de ne pas être auto démarrant. Par contre il ajoute un frottement, ce qui peut l’exclure des échappements totalement libres.
    Des recherches sur Internet vous feront trouver de nombreux post parlants de cet échappement, David Penney en ayant publié un petit fascicule.
    Avant de voir sa petite histoire, voici sa structure
    Une roue parfois comportant une double denture, soit denture périphérique et ergots sur la serge, mais ce fait ne se retrouve pas sur toutes les réalisations, d’autres ont uniquement une roue à dents pointues, tel celui de cette vidéo
    Une ancre avec une seule baguette, donc sans enfourchement, terminée en pointe
    Un rouleau en rubis fixé sur l’axe du balancier comme dans les échappements duplex.
    Les palettes de l’ancre n’ont pas de plan de repos, mais des plans répulsifs, c’est donc une ancre dite à recul.
    Petite histoire, peut-être nouvelle...
    De nos jours, lorsqu’on fait des recherches historiques, on passe souvent par Internet, et il est vrai que l’on y trouve énormément de choses, du bon comme du moins bon, mais on trouve.
    Mais il y a aussi certaines publications, par exemple la célèbre Revue chronométrique, réalisée dans la seconde moitié du XIXe siècle, sous la direction de Claudius Saunier, qui en est un parfait exemple, et qui très souvent permet aussi de trouver des éléments intéressants.
    C’est le cas pour cet échappement et ainsi dans le volume VI, 1860, dès la page 73, on trouve 9 pages qui décrivent, tant la structure que le fonctionnement de cet échappement, mais une note de bas de page attire l’attention, la voici:
    En reproduisant cet article de notre honorable correspondant nous ferons tout de suite remarquer que l’invention de l’échappement représenté appartient non pas à MM Kelvey et Holland mais à M. Richard et qu’il a été décrit dans la 5e année de la Revue Chronométrique
    Cette note de bas de page, signée CS, soit Claudius Saunier, nous indique que l’origine de cet échappement est dû à L. Richard (horloger à Nantes dans le milieu du XIXe siècle) et non aux anglais MM Kelvey et Holland... il s’appuie pour cela sur la présentation qui fut faite dans la sixième année de la revue chronométrique
    Les inventions font souvent l’objet de contradictions d’origine et tenter d’en écrire l’histoire est souvent hasardeux
    Joseph Flores
    Musique : Moonlight Sonata by Beethoven

Комментарии • 12

  • @lmmr1
    @lmmr1 3 года назад

    Does this escapement need lubrication? The construction of the roller resembles duplex escapement which needs to be oiled.

    • @Waterpearl_escapement
      @Waterpearl_escapement  3 года назад

      This question relating to lubrification of escapements is a tricky one. There are different point of view. My personal one, for this specific escapement (frictional rest escapement) is to lightly oiled it.

  • @lmmr1
    @lmmr1 3 года назад

    Thank you for posting this, but I don't understand, what is the advantage of this escapement. It solves the problem of tripping in detent escapement, but instead it introduces a frictional rest. Doesn't the frictional rest destroy the accuracy, which is the main advantage of the usual detent escapement?

    • @Waterpearl_escapement
      @Waterpearl_escapement  3 года назад

      Hello,
      You are right, this escapement solves the gallop problem of the detent escapement and the overbanking problem of other free escapements. However, this escapement introduces other drawbacks: friction, isochronism, uncertain unlocking in the event of a shock, etc.
      In fact the purpose of the publication of this escapement, and in general of this chain is to share the great number of variety of watch escapements and to recognize the merit of the watchmakers over the history who are constantly in search of improved performance of the watch

    • @lmmr1
      @lmmr1 3 года назад +1

      @@Waterpearl_escapement Thank you, I learnt a lot from your videos. As a non-expert, it is sometimes difficult to see the advantages/drawbacks of individual escapements. Perhaps you could mention them in the description? Detent escapements are particularly fascinating: they are very accurate but also very fragile and there doesn't seem to be a solution to make them more robust without sacrificing their accuracy. Personally, I find the rotative detent solution as the smartest way to make a detent escapement, but I suspect that it has some problems as well. I would be very curious to know why rotative detent was abandoned in favour of the Earnshaw detent.

    • @Waterpearl_escapement
      @Waterpearl_escapement  3 года назад

      @@lmmr1 I also think the rotative detent escapement is the most robust of this type of escapement as it resolves most of the weaknesses of the detent escapement except the tripping. For the tripping it may need to use the solution offered in the Frodsham Trochilic escapement with an additional anchor. The rotary detent escapement is not used until now because it is a new invention that cannot be found in the literature.

    • @lmmr1
      @lmmr1 3 года назад

      @@Waterpearl_escapement I thought that the idea of rotative detent escapement goes back to Le Roy's 1765 "detached" escapement. True, it looks a bit different than the arrangement in your video (for example, impulse was given to the balance rim) but it seems to me like the same idea. Maybe I am missing something.

  • @asergey4668
    @asergey4668 3 года назад

    I have a project for 3d? with fast turns.

  • @samcyphers
    @samcyphers 2 года назад

    Where do you buy these models??

  • @TheSupertecnology
    @TheSupertecnology 3 года назад

    And how does the movement switch between modes?

    • @Waterpearl_escapement
      @Waterpearl_escapement  3 года назад +1

      the escape wheel teeth exert pressure on the anchor pallets which causes pressure of the guard-pin on the balance roller. The different modes are switched when the guard-pin passes through the small slot in the roller